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Connaissance des Pères de l'Eglise N° 172 : Moïse

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Pères de l'Eglise

Connaissance des Pères de l'Eglise N° 172 : Moïse

Voilà, ô homme de Dieu, Césaire, le bref exposé que je te présente au sujet de la perfection de la vie vertueuse, où j'ai décrit la vie du grand Moïse comme un exemplaire expressif de la beauté, afin que chacun de nous, par l'imitation de ses oeuvres, transcrive en soi l'image de cette beauté qui nous a été proposée. Que Moïse en effet ait réussi à réaliser la perfection possible, quel témoin plus digne de foi en pourrons-nous trouver que la voix divine qui lui dit : Je t'ai connu avant tous - et aussi le fait qu'il soit appelé par Dieu même ami de Dieu - et enfin qu'ayant choisi plutôt de périr avec tous, si Dieu ne se laissait pas toucher de pitié pour les choses mêmes par lesquelles il l'avait offensé, il ait arrêté ainsi la colère de Dieu contre les Israélites, Dieu lui-même ayant détourné sa condamnation, afin de ne pas faire de la peine à son ami. Tout cela est un témoignage évident et une preuve que la vie de Moïse s'était élevée jusqu'à la limite extrême de la perfection. Donc puisque tel était notre propos de savoir en quoi consiste la perfection de la conduite vertueuse et que nous avons découvert cette perfection par ce que nous avons dit, il est temps, homme généreux, de te tourner vers le modèle et, transportant ce que la contemplation spirituelle des événements historiques nous a montré à ta propre vie, d'être reconnu par Dieu pour son ami et d'être tel en réalité. Car c'est là réellement la perfection [... ] de ne craindre qu'une chose, de perdre l'amitié divine et de n'estimer qu'une chose honorable et aimable, de devenir ami de Dieu, ce qui est, à mon sens, la perfection de la vie". GREGOIRE DE NYSSE, Vie de Moïse, SC 1, p. 325-327.

12/2023

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Critique littéraire

Bibliothèque. Tome 2, codices 84-185, Edition bilingue français-grec ancien

84 Denys d'Halicarnasse, 85 Héraclianus, 86 Jean Chrysostome, 87 Achille Tatius, 88 Synode de Nicée, 89 Préface à Eusèbe, 90 Libanius, 91-93 Arrien, 94 Jamblique, 95 Jean de Scythopolis, 96 Georges d'Alexandrie, 97 Phlégon, 98 Zosime, 99 Hérodien, 100 Hadrien, 101 Victorinus, 102 Gélase, 103-105 Philon, 106 Théognoste, 107 Basile, 108 Théodore, 109-111 Clément d'Alexandrie, 112-113, Clément de Rome, 114 Leucius Charinus, 115 Contre les Juifs. Métrodore, 116 Sur la fête de Pâques, 117 Pour Origène, 118 Pamphile et Eusèbe, 119 Piérius, 120 Irénée de Lyon, 121 Hippolyte, 122-124 Epiphane, 125 Justin, 126 Clément, 127 Eusèbe, 128 Lucien, 129 Lucius de Patras, 130 Damascius, 131 Amyntianus, 132-135 Palladius, 136 Cyrille, 137-138 Eunomius139-140 Athanase, 141-143 Basile, 144-145 Helladius, 146-148 Lexiques, 149 Pollion, 150 Julien, 151 Timée, 152 Elius Denys, 153 Pausanias, 154 Boethos, 155-156 Lexiques, 157 Moeris, 158 Phrynichos, 159 Isocrate, 160 Choricius, 161 Sopatros, 162 Eusèbe, 163 Vindanius, 164 Galien, 165 Himérius, 166 Antoine Diogène, 167 Stobée, 168 Basile, 169 Cyrille, 170 Préchristianisme, 171 Eustrate, 172-174 Jean Chrysostome, 175 Pamphila, 176 Théopompe, 177 Théodore d'Antioche, 178 Dioscoride, 179 Agapius, 180 Jean Lydus, 181 Damascius, 182 Eulogius, 183-184 Eudocie, 185 Denys d'Egée

01/1960

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Pères de l'Eglise

Connaissance des Pères de l'Eglise N° 170, juin 2023 : Saint Remi

Alors la reine fait venir en cachette saint Remi, évêque de la ville de Reims, le priant de faire croître chez le roi "la parole du salut" . Le pontife l'ayant fait venir en secret, commence à faire naître en lui qu'il devait croire au vrai Dieu, créateur du ciel et de la terre et abandonner les idoles, qui ne peuvent être utiles ni à lui, ni aux autres. Mais ce dernier dit : "Je t'ai écouté volontiers, très saint Père, toutefois, il reste une chose ; c'est que le peuple qui me suit ne veut pas délaisser ses dieux ; mais je vais l'entretenir conformément à ta parole". Il se rendit donc au milieu des siens, et, avant même qu'il eût pris la parole, la puissance de Dieu l'ayant devancé, tout le peuple s'écria en même temps : "Les dieux mortels nous les rejetons, pieux roi, et c'est Dieu immortel que prêche Remi que nous sommes prêts à suivre". Ces nouvelles sont portées au prélat qui, rempli d'une grande joie, fit préparer la piscine. Les rues sont ombragées de tentures de couleur, les églises ornées de courtines blanches ; le baptistère apprêté, des parfums sont répandus, des cierges odoriférants brillent ; tout le temple du baptistère est imprégné d'une odeur divine et Dieu y comble les assistants d'une telle grâce qu'ils se croient transportés au milieu des parfums du paradis. Ce fut le roi, qui, le premier, demanda à être baptisé par le pontife. Il s'avance, nouveau Constantin, vers la piscine, pour effacer la maladie d'une vieille lèpre et pour effacer avec une eau fraîche les sordides taches anciennement acquises. Lorsqu'il fut entré pour le baptême, le saint de Dieu l'interpella d'une voix éloquente en ces termes : "Dépose humblement tes colliers, ô Sicambre, adore ce que tu as brûlé, brûle ce que tu as adoré". [... ] Ainsi donc, le roi, ayant confessé le Dieu tout-puissant dans sa Trinité, fut baptisé au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit et oint du saint chrême avec le signe de la croix du Christ. Plus de trois mille hommes de son armée furent également baptisés. Grégoire de Tours, Historia Francorum, II, XXX-XXXI, MGH SS RM, éd. B. Krusch, I, Hanovre, 1885, p. 91-93 ; éd. 1951, p. 75-78.

06/2023

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Religion

Connaissance des Pères de l'Eglise N° 102, Juin 2006 : Les Pères et le paganisme

" Deux amours ont fait deux cités : l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu, la cité terrestre ; l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi, la Cité céleste. L'une se glorifie en elle-même, l'autre dans le Seigneur. L'une demande sa gloire aux hommes ; pour l'autre, Dieu témoin de sa conscience est sa plus grande gloire. L'une dans sa gloire dresse la tête ; l'autre dit à son Dieu : "Tu es ma gloire et tu élèves ma tête." L'une dans ses chefs ou dans les nations qu'elle subjugue est dominée par la passion de dominer ; dans l'autre on se rend mutuellement service par charité, les chefs en dirigeant, les sujets en obéissant. L'une, en ses maîtres, aime sa propre force ; l'autre dit à son Dieu : "Je t'aimerai, Seigneur, toi ma force" (Ps 17, 2). Aussi, dans l'une, les sages vivant selon l'homme ont recherché les biens du corps ou de l'âme ou des deux ; et ceux qui ont pu connaître Dieu "ne l'ont pas glorifié comme Dieu ni ne lui ont rendu grâces, mais se sont égarés dans leurs vains raisonnements et leur coeur insensé s'est obscurci ; s'étant flattés d'être sages, ils sont devenus fous : ils ont substitué à la gloire du Dieu incorruptible, des oiseaux, des quadrupèdes et des serpents ; et ils ont décerné le culte et le service à la créature plutôt qu'au Créateur qui est béni dans les siècles" (Rm 1, 21-24). Dans l'autre, au contraire, il n'y a qu'une sagesse, la piété qui rend au vrai Dieu le culte qui lui est dû et qui attend pour récompense en la société des saints, hommes et anges, "que Dieu soit tout en tous" (Rm 1, 25). ". Saint Augustin, Cité de Dieu, XIV, 28, BA 35, pp.465-467.

06/2006

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Pères de l'Eglise

Connaissance des Pères de l'Eglise N° 171, septembre 2023 : Le rayonnement d'Irénée

"Ainsi, dès le commencement, le Fils est le Révélateur du Père, puisqu'il est dès le commencement avec le Père : les visions prophétiques, la diversité des grâces, ses propres ministères, la manifestation de la gloire du Père, tout cela, à la façon d'une mélodie harmonieusement composée, il l'a déroulé devant les hommes, en temps opportun ; où il y a temps opportun, il y a profit. C'est pourquoi, le Verbe s'est fait le dispensateur de la grâce du Père pour le profit des hommes : car c'est pour eux qu'il a accompli de si grandes économies , montrant Dieu aux hommes et présentant l'homme à Dieu, sauvegardant l'invisibilité du Père pour que l'homme n'en vînt pas à mépriser Dieu et qu'il eût toujours vers quoi progresser, et en même temps rendant Dieu visible aux hommes par de multiples économies , de peur que, privé totalement de Dieu, l'homme ne perdît jusqu'à l'existence. Car la gloire de Dieu c'est l'homme vivant et la vie de l'homme c'est la vision de Dieu : si déjà la révélation de Dieu par la création procure la vie à tous les êtres qui vivent sur la terre, combien plus la manifestation du Père par le Verbe procure-t-elle la vie à ceux qui voient Dieu". S. IRENEE, Contre les hérésies, IV, 20, 7.

09/2023

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Pères de l'Eglise

Connaissance des Pères de l'Eglise N° 163 : Les laïcs

Ce numéro s'appuie sur le riche travail de Alexandre Faivre récemment disparu (1945-2020), historien et patrologue. Il met en avant la place des laïcs dans l'Eglise, et ce dès les premiers temps, dépassant largement la notion étroite d'un apostolat des laïcs. Ses travaux explicitent la construction de la hiérarchie et le rapport des hommes et des femmes face au pouvoir de servir. Il soutient l'intérêt et la fécondité qu'aurait l'Eglise à, comme aux premiers siècles, s'appuyer sur son laïcat.

10/2021

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Pères de l'Eglise

Connaissance des Pères de l'Eglise N° 169 : Les Evêques

"Nous devons tenir fortement à cette unité, nous devons la défendre, nous surtout évêques, qui occupons la première place dans l'Eglise, afin que le corps épiscopal soit un et indivisible. Que personne n'altère, par le mensonge, la fraternité qui nous unit ; que personne, par des enseignements perfides, ne nuise à la sincérité de notre foi. L'épiscopat est un, chacun de nous possède cette dignité solidairement avec ses frères. L'Eglise aussi est une, quoique, par l'effet de sa fécondité, elle s'étende sur une immense superficie. Ainsi les rayons innombrables du soleil ne font qu'une seule lumière ; l'arbre a des rameaux nombreux, mais un tronc unique solidement attaché au sol ; plusieurs ruisseaux coulent de la source et portent au loin leurs eaux abondantes, mais la source est unique. Cherchez à enlever au soleil un de ses rayons, l'unité de la lumière ne souffrira pas cette division ; séparez un rameau de l'arbre, il se flétrira ; écartez un ruisseau de la fontaine, il se desséchera. Il en est de même de l'Eglise de Dieu : répandue partout, elle éclaire l'univers de ses rayons ; mais il n'y a qu'une seule lumière inséparable du corps qui la produit, arbre gigantesque, elle étend partout ses rameaux chargés de fruits, fontaine intarissable, elle porte au loin ses eaux abondantes et fécondes, mais il n'y a qu'un principe, un tronc, une source, une mère dont la fécondité remplit l'univers. Le sein de cette mère nous donne la naissance, son lait nous nourrit, son souffle nous anime". St Cyprien de Carthage, Sur l'unité de l'Eglise

03/2023

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Pères de l'Eglise

Connaissance des Pères de l'Eglise N° 164 : Pierre et Paul

Les premiers temps sont marqués par le martyre et la joie, avec son souffle lyrique, s'exprime particulièrement par les hagiographies : par ex dans la lettre écrite par les Smyrniotes au moment de la mort de Polycarpe où l'on fait le récit de son martyre. C'est durant la grande période des persécutions que l'on commencera vraiment à trouver mention de la joie comme dans les Odes de Salomon (IIe siècle). On trouve aussi celui du Pseudo-Barnabé (probablement premier quart du 2e siècle) qui écrit à ses destinataires en les appelant "enfants d'allégresse ou encore "enfants de la dilection" (IX, 7).

01/2022

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Religion

Connaissance des Pères de l'Eglise N° 139, Septembre 2015 : La miséricorde

Heureux les miséricordieux, dit le Seigneur ils obtiendront miséricorde ! La miséricorde n’est pas la moindre des béatitudes. Et encore : Heureux qui comprend le pauvre et le faible. Et aussi : L’homme bon compatit et partage. Ailleurs encore : Tout le jour, le juste a pitié, il prête. Emparons-nous donc de cette béatitude, sachons comprendre, soyons bons. La nuit elle-même ne doit pas arrêter ta miséricorde. Ne dis pas : Reviens demain matin et je te donnerai. Qu’il n’y ait pas d’intervalle entre le premier mouvement et le bien- fait. La bienfaisance seule n’admet pas de délai. Partage ton pain avec celui qui a faim, recueille chez toi le malheureux sans abri, et fais-le de bon coeur. Celui qui exerce la miséricorde, dit saint Paul, qu’il le fasse avec joie. Ton mérite est doublé par ta promptitude. Le don fait avec chagrin et par contrainte n’a ni grâce ni éclat. C’est avec un coeur en fête, non en se lamentant, qu’il faut faire le bien. Si tu fais disparaître le joug, le geste de menace, dit le Prophète, c’est-à-dire si tu abandonnes l’avarice, la méfiance, si tu cesses d’hésiter et de grogner, qu’arrivera-t-il ? Quelque chose de grand et d’étonnant, une magnifique récompense : Alors ta lumière jaillira comme l’aurore, et tes forces reviendront rapidement. Et y a-t-il quelqu’un qui ne désire la lumière et la guérison ? C’est pourquoi, si vous voulez bien m’en croire, serviteurs du Christ, ses frères et ses cohéritiers, tant que nous en avons l’occasion, visitons le Christ, honorons le Christ. Non seulement en l’invitant à table, comme quelques-uns l’ont fait, ou en le couvrant de parfums, comme Marie Madeleine, ou en participant à sa sépulture, comme Nicodème, qui n’était qu’à moitié l’ami du Christ. Ni enfin avec l’or, l’encens et la myrrhe, comme les mages l’ont fait avant tous ceux que nous venons de citer. Le Seigneur de l’univers veut la miséricorde et non le sacrifice, et notre compassion plutôt que des milliers d’agneaux engraissés. Présentons-lui donc notre miséricorde par les mains de ces malheureux aujourd’hui gisant sur le sol, afin que, le jour où nous partirons d’ici, ils nous introduisent aux demeures éternelles, dans le Christ lui-même, notre Seigneur, à qui appartient la gloire pour les siècles». Grégoire De Nazianze, Homélie sur l’amour des pauvres 14, 38-40.

10/2015

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Pères de l'Eglise

Connaissance des Pères de l'Eglise N° 168 : Les commentaires à l'évangile de Jean

Les Pères de l'Eglise sont de grands commentateurs de l'Ecriture. Ils en dégagent l'essentiel de leur théologie. L'Evangile de Jean leur apporte beaucoup. Aussi consacrons-nous un second numéro (après le no 166) à leurs commentaires en raison même de leur richesse. Si les Pères Apostoliques n'ont pas directement commenté l'Evangile de Jean, ils n'y ont pas moins trouvé les grands axes de leur théologie, tant en ce qui concerne l'Incarnation que l'eucharistie, la charité, l'unité... . , comme le montre Eleftherios Anyfantakis. En revanche, Origène et Augustin ont proposé un commentaire suivi de l'Evangile de Jean. François-Dominique Charles situe ce commentaire dans l'oeuvre d'Origène, puis centre son étude sur le commentaire origénien de Jean 4, résolument allégorique. Jean Devriendt s'attache pour sa part à un point important du commentaire augustinien de l'Evangile de Jean : celui de Jean 14, axé sur l'inhabitation trinitaire, un thème central pour la spiritualité, qui a été repris et développé par maître Eckhart dans son Commentaire de l'Evangile de Jean, comme l'explique Jean-Claude Lagarrigue. D'une autre manière, sans avoir fait de commentaire complet de l'Evangile de Jean, Grégoire de Nysse, que présente Michel van Parys, en reprend l'essentiel dans sa XVe Homélie sur le Cantique qu'il met en lien avec Jean 17 pour montrer que "la Gloire ou l'Esprit Saint, demeure sur la nature humaine de Jésus et l'humanité déifié du Sauveur la communique à tout le genre humain" , ce qui nous amène à voir qu'à partir de différents angles d'approche les Pères de l'Eglise donnent à l'Evangile de Jean une place fondamentale, en particulier pour la théologie trinitaire et la divinisation.

12/2022

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Pères de l'Eglise

Prier avec les pères de l'Eglise

Dans la collection Traditions spirituelles, un nouveau volume consacré aux Pères de l'Eglise. Augustin d'Hippone, Ambroise de Milan, Irénée de Lyon ou Jean Chrysostome : la vie de ces saints de l'époque antique et leurs écrits constituent le socle de la doctrine catholique. Cet ouvrage permet de les découvrir et d'en faire des compagnons de prière au quotidien, comme le font les chrétiens depuis des siècles.

02/2022

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Pères de l'Eglise

Les Pères de l'Eglise et l'économie

La Bonne Nouvelle n'est pas une théorie économique, et cependant, révélant Dieu, elle redécouvre plus profondément l'humain, jusque dans les conditions matérielles de son existence. Ainsi le christianisme, prêchant un Verbe fait charpentier, a-t-il transformé en profondeur la vision du travail héritée des Grecs et des Romains, et affirmé la dignité du manouvrier. Au-delà d'une critique frontale des valeurs sociales, il s'est agi d'abord de manifester le besoin de tout homme d'être sauvé - l'aristocrate aussi bien que l'esclave - et de conduire, indirectement, ou de surcroît, à une économie de la communion et de l'humilité. C'est ce que Jean-Marie Salamito montre dans ce petit livre, avec la finesse et l'érudition qu'on lui connaît.

04/2023

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Pères de l'Eglise

Les Pères de l'Eglise et les esclaves

Colloque de patristique organisé par l'association Caritaspatrum des 4 au 6 octobre 2019. 1848 : 170 ans se sont écoulés depuis l'abolition de l'esclavage. On peut s'étonner aujourd'hui de la lenteur de la prise de conscience qui a abouti à cette abolition, mais c'est oublier à quel point l'esclavage a constitué une structure indispensable à la pérennité de nombreux systèmes économiques, sociaux et politiques. L'Empire romain était lui-même largement tributaire de cette réalité complexe. Les travaux historiques sur l'esclavage dans l'Empire ne cessent de mettre en lumière des paradoxes. Cet ouvrage cherche à éclairer particulièrement les paradoxes qui surgissent de la littérature chrétienne de l'Antiquité Tardive à ce sujet ; si Paul de Tarse proclame " Baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ : il n'y a plus ni esclave ni homme libre... " (Ga 3, 28), il prêche aussi la résignation aux esclaves et la bonté aux maîtres (Col 3, 22-4, 1, Ph 1, 10-19) comme s'il n'envisageait pas de pouvoir contester son maintien effectif. La libération de l'esclavage ne peut-elle se concevoir que de façon spirituelle pour le christianisme antique ? Il s'agira ici de mesurer comment, fils de leur temps, certains Pères ont reproduit les catégories de pensée de leur époque alors que d'autres ont effectivement contribué à l'amélioration du sort des esclaves ; comment certains auteurs chrétiens sont-ils passés de la réflexion théologique à des conséquences pratiques et concrètes (rachats d'esclaves, affranchissements par testament...) ? Des liens explicites existent-ils avec la frange profane déjà prête à ce saut qualitatif ? Finalement c'est le mécanisme complexe de la participation du christianisme à un changement de société qui sera interrogé à travers cette question.

05/2023

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Religion

Les églises particulières dans l'Eglise universelle. Suivi de La maternité de l'Eglise

Dernier grand ouvrage du P. de Lubac consacré à l'ecclésiologie, Les églises particulières dans l'Eglise universelle est aussi le premier où le théologien réfléchit directement sur les institutions ecclésiales, ou plutôt sur les composantes de "la structure essentielle de l'Eglise". Au premier abord, il concerne des points de nature technique, comme le rapport entre Eglise universelle et Eglises particulières, la primauté pontificale, la collégialité épiscopale, l'oecuménisme ou les conditions d'exercice du sacerdoce. Une lecture attentive montre cependant que ces divers éléments ne trouvent leur unité que dans une réflexion proprement contemplative du mystère de la catholicité, qui coïncide avec la capacité de réception d'une Vie par laquelle l'Amour qui unit les personnes divines nous est communiqué et nous associe à elles. Les autres textes du volume, parmi lesquels d'importants inédits, témoignent de la manière dont ce fils de l'Eglise n'a cessé de réfléchir, même devenu cardinal, sur des thèmes qu'il pressentait déterminants pour les crises à venir.

07/2019

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Histoire de l'Eglise

Face au scandale du mal. L'enseignement des Pères de l'Eglise

Comment peut-on parler d'un Dieu bienfaisant face à toutes les catastrophes qui accablent le monde ? Malgré les ravages du mal, beaucoup résistent, se redressent et ne se laissent pas écraser. Ni l'exil ni le martyre n'empêchèrent Ignace d'Antioche et Jean Chrysostome de proclamer leur confiance en un Dieu très bon. Alors que la peste et la famine frappaient des peuples entiers, Basile de Césarée et Grégoire le Grand soulagèrent la misère des victimes autour d'eux. De leur côté, Origène et Augustin cherchèrent à expliquer ce déferlement de tant de misères. Leurs paroles et leurs actes, leur exemple et leur enseignement ont ranimé le courage des uns et l'inventivité des autres. Leur témoignage reste d'actualité parce qu'il réveille chez nous, non seulement la foi en un Dieu bon et miséricordieux, mais aussi le désir de vivre dans la paix et l'espérance, en dépit des nombreuses crises qui nous affectent. AUTEUR Philippe Henne, religieux dominicain, professeur à la retraite de l'Université catholique de Lille, est l'auteur de nombreux ouvrages. Il s'est imposé comme l'un des meilleurs transmetteurs des Pères de l'Eglise dans la culture contemporaine. Il a notamment publié Servir Dieu dans l'armée (Cerf, 2017), Mourir par amour : l'imitation de Jésus-Christ de saint Ignace d'Antioche (Salvator, 2019) et L'Eglise face au fanatisme : l'exemple des premiers chrétiens (Salvator, 2021).

03/2022

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Religion

L'Eglise, les Eglises et les oeuvres

L'Eglise est placée dans le monde, avec la mission que le Christ lui a confiée. Il nous appartient de clarifier, en relation avec cette situation et cette mission : le rôle de l'Eglise, le rôle du chrétien individuel, le rôle des oeuvres. Comment fonder l'existence de ces oeuvres ? Quel est leur statut ? Quelles relations, quelle déontologie dessiner entre Eglises et oeuvres ? Est-il juste de créer des structures qui dépassent les frontières des Eglises locales et de quelle nature sont ces structures ? Est-il légitime que ces oeuvres soient associées aux Eglises ? Cet ouvrage est le fruit d'une longue réflexion opéré par le comité théologique du Cnef. Il vient éclairer le rapport entre l'Eglise de Dieu au sens le plus large, les Eglises particulières qui se rassemblent dans l'espace et le temps, et les oeuvres.

06/2019

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Eveil de la foi

Prions en Eglise Junior N° 112, mai 2023

Coordonné par la rédaction de Prions en Eglise, la revue Prions en Eglise Junior bénéficie de l'expertise liturgique et théologique de spécialistes tout en sachant parler à hauteur d'enfants, en s'appuyant sur la culture jeunesse de Bayard. Très apprécié par les catéchistes et animateurs d'éveil à la foi, Prions en Eglise Junior souhaite que les enfants puissent gouter à la saveur de la parole de Dieu et s'ouvrent au mystère de l'Eucharistie. Prions en Eglise Junior propose aux enfants dès 7 ans et à leur famille de : Découvrir la parole de Dieu (textes de la messe du dimanche, accompagnés de jeux et des commentaires adaptés aux enfants) Apprendre à prier Vivre en chrétien (des idées pour agir chaque jour) Grandir dans la foi (des réponses aux questions des enfants) Connaitre l'Eglise (ordinaire de la messe, explication de la liturgie Rencontrer des témoins (témoignages d'enfants, vie de saints...) Ce bimestriel accompagnera les enfants dans leur vie de prière à la messe mais aussi chez eux, et en famille.

05/2023

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Critique littéraire

Romantisme N° 172 : L'épique

Fondée en 1971 par la Société des études romantiques et dix-neuvièmistes. Littérature, arts, sciences, histoire trouvent leur place depuis la création de la revue de la Société des études romantiques et dix-neuvièmistes qui étudie ce siècle dans son ensemble, à travers l'expression de voies nouvelles qu'offre l'interdisciplinarité. Concernant l'ensemble de l'Europe et lues dans le monde entier, les contributions de chercheurs français et étrangers participent à la connaissance des différents courants littéraires, artistiques, scientifiques, historiques, politiques...

06/2016

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Littérature française (poches)

Le père de nos pères

D'où venons-nous ? Après l'infiniment petit (trilogie des " Fourmis "), après le mystère de la mort (" Les Thanatonautes "), Bernard Werber s'intéresse à une nouvelle frontière de notre savoir : les origines de l'humanité. Pourquoi y a-t-il des hommes sur Terre ? Pourquoi sont-ils intelligents et Pourquoi sont-ils conscients ? Nous nous retrouvons ainsi plongés il y a 3 millions d'années dans la savane africaine à suivre au jour le jour les aventures du premier humain, le fameux chaînon manquant, Adam, le... Père de nos pères. En parallèle, de nos jours, tous ceux qui ont découvert la véritable nature de cet être primordial ont de sérieux problèmes. Quel est ce secret que personne ne veut voir en face. Lucrèce Nemrod, reporter aussi tenace qu'espiègle, accompagnée de son complice Isidore Katzenberg, ancien journaliste scientifique désabusé, se lance intrépidement dans l'enquête. De Paris à la Tanzanie commence une course poursuite haletante où l'on rencontre un club de savants passionnés, une charcutière industrielle, une star du X et quelques primates qui se posent de drôles de questions. Suspense, humour, science, aventure... La révélation qui nous attend au terme de ce thriller paléontologique pourrait bien changer notre vision du monde.

03/2000

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Religion

LES PERES APOSTOLIQUES. Ecrits de la primitive Eglise

Ces premiers écrits de la littérature chrétienne nous montrent qu'il y a dix-neuf siècles, des hommes déjà essayèrent d'inventer une vie qui conciliait l'humain et le transcendant, le personnel et le collectif. Ils n'y entraînèrent pas l'humantié entière, mais ils réussirent au moins à former ces petites communautés où, pour un temps, la discipline de l'institution et la générosité de l'élan prophétique sont unies pour annoncer la Bonne Nouvelle du Christ. Ce volume contient les Epîtres de Clément, de Barnabé, d'Ignace d'Antioche et de Polycarpe ; le Martyre de Polycarpe ; la Didachê, les Fragments de Papias.

04/1997

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Religion

Initiation aux pères de l'Eglise. Les trois premiers siècles

Les Pères de l'Eglise sont les piliers de la foi au Christ. Aujourd'hui, 1700 années après eux, leur témoignage reste actuel. Ils ont établi le Credo et les définitions de la foi chrétienne. La pensée de l'Occident et de l'Orient ce sont Clément de Rome, Justin, Irénée de Lyon, Origène... les connaître, les aimer, comprendre leur pens ée, c'est la garantie d'être sur la bonne route.

11/2019

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XVIIe - XVIIIe siècle

Nicolas-Guy Brenet (1728-1792)

Peintre emblématique du renouveau de la peinture d'Histoire avant la Révolution française, Nicolas-Guy Brenet fut l'élève de Charles Antoine Coypel, de François Boucher et de Carle Vanloo. Sa brillante carrière académique illustre l'ascension sociale et institutionnelle d'un homme issu d'un milieu modeste de graveurs. Après sa participation au cycle de l'histoire de Saint Louis pour la chapelle de l'Ecole militaire en 1773, le succès des Honneurs rendus au connétable Du Guesclin par la Ville de Randon exposé au Salon de 1777 (Paris, musée du Louvre) fit de lui l'artiste le plus sollicité pour les commandes destinées à encourager la peinture d'Histoire sous le règne de Louis XVI. Ses nombreux retables peints pour les églises de province illustrent le dynamisme encore trop méconnu des commandes du clergé jusqu'à la Révolution. Professeur reconnu, il forma de nombreux élèves, dont le baron Gérard et Jean-Germain Drouais, mais demeura sans véritable postérité artistique et la critique du XIXe siècle lui reprocha d'incarner le "goût de son époque, répandu dans ses tableaux". La découverte d'oeuvres inédites et de nouveaux documents d'archives permet d'éclairer la production d'un peintre talentueux, témoin des évolutions artistiques de la fin du siècle des Lumières.

05/2023

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Histoire de l'Eglise

Codex N° 22, janvier 2022 : L'Afrique chrétienne. Des pères de l'église à l'invasion arabe

En Afrique du Nord, le christianisme a longtemps connu un dynamisme remarquable. Enraciné, riche de ses martyr de ses évêques, de ses philosophes et de ses moines, il occupe une place éminente dans l'histoire de l'Eglise. Pourtant travaillé par les hérésies, il n'est brutalement effondré. Fondée par un jésuite au XVIIe siècle à Anvers, la Société des Bollandistes est l'une des plus anciennes sociétés savantes au monde. Elle étudie la vie et le culte des saints. Aujourd'hui les bollandistes poursuivent à Bruxelles leur travail critique au service de la vérité historique. Rencontre avec Michel Fourcade, auteur d'une e remarquée sur le philosophe français Jacques Maritain, grande figure du renouveau thomiste. En Russie, lors de la fête de la Théophanie, les fidèles orthodoxes plongent dan l'eau glacée en souvenir du baptême du Christ. Un pratique populaire extrême. A Chartres, les stagiaires se pressent ombreux au Centre international vitrail pour suivre une formation vitrailliste. Au-delà de réels besoins patrimoniaux, ils témoignent d'un vif regain d'intérêt pour un art millénaire.

01/2022

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Littérature anglo-saxonne

Mères, pères et autres

Ce nouveau recueil d'essais de Siri Hustvedt, qui mêle philosophie féministe et mémoire familial, explore les frontières mouvantes qui définissent l'expérience humaine, y compris celles que l'on pense immuables - entre nous et les autres, entre nature et culture, entre spectateur et oeuvre d'art - et qui se révèlent finalement bien plus poreuses qu'on ne l'imaginait. Ce livre plus personnel, émouvant et féroce, dit en substance ceci : être en vie signifie être dans un état constant et dynamique d'échanges avec ce qui nous entoure, et l'impulsion qui nous pousse à ériger des frontières conceptuelles strictes alors qu'il n'y en a aucune constitue un danger.

10/2023

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Eveil de la foi

Prions en Eglise Junior N° 102, septembre-octobre 2021

Coordonné par la rédaction de Prions en Eglise, la revue Prions en Eglise Junior bénéficie de l'expertise liturgique et théologique de spécialistes tout en sachant parler à hauteur d'enfants, en s'appuyant sur la culture jeunesse de Bayard. Très apprécié par les catéchistes et animateurs d'éveil à la foi, Prions en Eglise Junior souhaite que les enfants puissent gouter à la saveur de la parole de Dieu et s'ouvrent au mystère de l'Eucharistie. Prions en Eglise Junior propose aux enfants dès 8 ans et à leur famille de : Découvrir la parole de Dieu (textes de la messe du dimanche, accompagnés de jeux et des commentaires adaptés aux enfants) Apprendre à prier Vivre en chrétien (des idées pour agir chaque jour) Grandir dans la foi (des réponses aux questions des enfants) Connaitre l'Eglise (ordinaire de la messe, explication de la liturgie Rencontrer des témoins (témoignages d'enfants, vie de saints...) Ce bimestriel accompagnera les enfants dans leur vie de prière à la messe mais aussi chez eux, et en famille.

09/2021

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XVIIIe siècle

Marseille malade de la peste (1720-1723)

Ce livre est une transcription de deux manuscrits originaux, écrits par des témoins directs de la peste de Marseille (1720-1723). Ceux-ci n'ont jamais été édités. Les auteurs, le père trinitaire Paul Giraud et le négociant et riche armateur Pierre-Honoré Roux, retracent les moments forts de la crise épidémique qui frappa la cité marchande. Ils racontent la vie des Marseillais pendant plus de deux ans d'une crise sanitaire particulièrement violente. Ils fournissent également des informations intéressantes sur la façon cette crise a été gérée par les autorités de l'époque, qui ont été débordées par une épidémie particulièrement destructrice. Afin de placer ces deux récits dans leur contexte et d'éclairer leur lecture, l'ouvrage comprend une introduction historique de cet évènement traumatique, ainsi qu'une présentation critique des deux manuscrits. Des cartes et des chronologies permettent d'aider à la localisation des faits rapportés par Paul Giraud et Pierre-Honoré Roux et des lieux dans lesquels ceux-ci se sont déroulés.

04/2023

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Littérature française

Journal de Paris. Tome 2, 1722-1727

Rédigé sinon jour après jour, du moins dans la continuité temporelle, comme le veut un " journal historique ", l'ouvrage de Mathieu Marais reflète dans une grande variété de faits, d'idées et de passions, l'actualité des années 1715 à 1727.

03/2023

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Religion

LA VOIE DE LA VIE. Etude sur la catéchèse des Pères de l'Eglise

" Spacieuse est la voie qui mène à la perdition... Resserrée la voie qui mène à la vie " (Mt 7, 13 s). Familier d'un langage imagé et populaire, Jésus a utilisé le symbole traditionnel des deux voies qui, mettant en relief la liberté essentielle de l'homme, souligne l'importance des choix fondamentaux tant pour la vie morale que pour la vie religieuse. A la suite de Jésus, les prédicateurs de l'Évangile vont présenter " la voie nouvelle qu'il a inaugurée pour nous... " (Hb 10, 19) dans le cadre de la doctrine des deux voies. D'un côté, la voie du mal et du péché dont il faut se détourner ; de l'autre, la vole du bien, la vole de Dieu, qu'il faut emprunter à la suite du Christ pour obtenir la vie éternelle. La liturgie du baptême sera construite et expliquée à partir de ce même schéma. L'avantage pour la catéchèse chrétienne de la symbolique des deux voies, c'est que celle-ci jouissait déjà d'une grande popularité dans le monde antique, soit juif, soit païen. La présente étude en fait la démonstration. L'emploi de ce schéma par les disciples de Jésus illustre à sa manière l'immense effort d'inculturation qu'entreprend le christianisme dès ses origines.

12/1999

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Musique, danse

Hier est près de... mois

Claude François a côtoyé sans cesse le danger. Il était son compagnon familier, comme un papillon de nuit revient toujours vers la lumière qui l'aveugle et brûle ses ailes. Cloclo brûlait sa vie dans la fascination de la mort. Son enfance, son adolescence et sa carrière ont été marquées par ce jeu tragique. Cent fois, il lui avait échappé, cent fois il avait été sauvé par sa "baraka". Cloclo depuis le début de sa carrière jouait à cache-cache avec le danger. Une épée de Damoclès suspendue au-dessus de sa tête. Toute sa vie, il a connu des coups du sort, des incursions du destin dans une vie où tout aurait pu lui sourire, des moments où la violence, la douleur, l'angoisse aussi déferlaient sur lui. Avec le recul, on se dit qu'il devait être né sous une mauvaise étoile, impossible d'expliquer cette malchance autrement. Pendant toute une partie de son existence, on est parfaitement heureux, tout baigne, on se croit invulnérable. Et puis, brusquement, tout se précipite, le malheur semble s'acharner sur vous. Quoi qu'on fasse, une catastrophe vous guète. Cela, Claude François l'a connu. Voici retracée la chronologie de sa vie, jusqu'à ce maudit mois de mars qui débuta pour lui dès 1908 et qui l'a poursuivi pratiquement toute sa vie jusqu'à ce jour de 1978, soit 70 ans. La liste de ses incidents, accidents, emmerdes et coups du sort est longue : jugez-en vous-même !

07/2019

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XVIIe - XVIIIe siècle

Connaissance des arts. Hors-série N° 1053 : La Régence à Paris (1715-1723). L'aube des Lumières

Une exposition sur la Régence se tient au musée Carnavalet - Histoire de Paris, tant celle-ci s'incarne dans son implantation parisienne. La Régence commence le 2 septembre 1715, à la mort de Louis XIV : le neveu du roi défunt, Philippe d'Orléans, fait casser son testament et obtient la Régence. Le jeune Louis XV, quitte Versailles pour Paris où il demeure jusqu'en 1722. Le régent s'installe au Palais Royal. La Régence, c'est donc le retour du roi à Paris : le gouvernement, les administrations et une grande partie de la cour se réinstallent dans la capitale. La Régence se termine officiellement à la majorité de Louis XV (13 ans et 1 jour) le 16 février 1723. La Régence représente également une période plus libérale et de fêtes après la fin de règne austère de Louis XIV.

11/2023