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Commentaires à la Métaphysique d'Aristote. Livres Petit Alpha et Beta

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Philosophie

Commentaires à la Métaphysique d'Aristote. Livres Petit Alpha et Beta

Parmi les commentateurs d'Aristote, Alexandre d'Aphrodise (IIe-IIIe siècles) est, depuis l'Antiquité, tenu pour "l'Exégète par excellence". Titulaire de la chaire impériale de philosophie péripatéticienne à Athènes, il a rédigé nombre de commentaires aux oeuvres d'Aristote. Son commentaire à la Métaphysique a servi à la fois de modèle et de source à la tradition ultérieure, des Néoplatoniciens grecs à la pensée médiévale byzantine, arabe et latine. Le livre Petit alpha de la Métaphysique lui donne l'occasion de revenir sur le projet général de la "sagesse" ou "philosophie première", qui guide l'ouvrage en son entier. Aux interprètes antérieurs, qui ont douté de l'authenticité et de l'appartenance du livre au traité, Alexandre répond qu'il ne peut être que l'oeuvre d'Aristote. En organisant en un système déterminé les intuitions éparses de Petit Alpha, Alexandre transforme durablement la figure de la métaphysique aristotélicienne. Le livre Beta est, quant à lui, connu comme le livre des "apories", ces difficultés qui se posent à tout métaphysicien. Le livre constitue à ce titre, du point de vue d'Alexandre, le vrai commencement de la Métaphysique. Alexandre voit dans ces apories un moment proprement exploratoire, formant, de ce fait, autant de manières de mettre le métaphysicien en quête de la vérité. La traduction ici présentée est la première donnée en français de l'un des grands commentaires lemmatiques qui ont fait la réputation d'Alexandre. Elle repose sur un texte grec révisé en profondeur.

01/2021

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Autres philosophes

Le commentaire d'Asclépius aux livres de la Métaphysique d'Aristote. Textes choisis et commentaires

Les onze contributions de ce volume proposent une sélection de textes, traduits et commentés, tirés du commentaire d'Asclépius de Tralles aux quatre premiers livres de la Métaphysique. L'ouvrage offre un parcours qui part de l'enquête sur les principes, en passant par l'étude des apories, pour aboutir au livre ? , qui se présente comme la résolution de ces apories. Ce commentaire, qu'Asclépius a rédigé à partir du cours de son maître Ammonius, n'a encore jamais été traduit en français. Il constitue un précieux témoignage de l'exégèse néoplatonicienne de la Métaphysique, dans la mesure où il est le seul commentaire néoplatonicien à offrir une exégèse des livres ? , ? , ? et ? . Les études réunies ici offrent une nouvelle perspective sur les rapports entre Ammonius et son maître Proclus, concernant des thèmes fondamentaux du néoplatonisme comme la doctrine des Formes, le statut des universaux ou encore la causalité de l'intellect divin. Elles permettent d'apprécier également dans quelle mesure les critiques d'Aristote ont été reçues, à travers les exégèses d'Alexandre, dans le néoplatonisme tardif. Il apparaît ainsi que, loin de servir uniquement à l'explication lexicale des propos d'Aristote, le texte d'Alexandre est repris par Asclépius pour être mis au service du projet concordiste d'harmonisation des doctrines de Platon et d'Aristote.

03/2023

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Philosophie

Métaphysique. Livre Alpha

Métaphysique. Alpha, est le premier des quatorze livres d'Aristote réunis sous le titre de Métaphysique par le péripatéticien Andronicus de Rhodes au Ier siècle avant J.-C. Il est à redécouvrir dans cette traduction inédite de Jean-François Pradeau, véritable événement éditorial et philosophique. "Tous les hommes désirent par nature connaître." écrit Aristote en ouverture de cette oeuvre fondatrice qui se présente comme une introduction générale à l'étude de la science qu'il nomme "la philosophie première". Aristote s'attache à définir et hiérarchiser les différents domaines de la connaissance : le savoir empirique, la capacité technique et la science. La connaissance première pour Aristote est celle de la sagesse car les spéculations philosophiques, qui ont pour origines l'étonnement et l'admiration et sont à elles-mêmes leur propre fin, constituent la seule science véritablement libre. Ce texte constitue également la toute première histoire de la philosophie occidentale, de Thalès à Platon.

10/2019

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Aristote

Métaphysique. Livre Bêta

Le livre Bêta de la Métaphysique examine une quinzaine d'apories consacrées à la science première, à la réalité, à l'être, aux principes qui constituent toutes choses. Ce sont des difficultés, dont Aristote soutient que l'on ne pourra philosopher convenablement, selon les termes du programme qu'il a établi dans le livre Alpha, qu'en les examinant minutieusement. Non pas simplement en leur apportant une réponse, comme d'autres ont pu le faire avant lui, mais en étudiant la manière dont des penseurs ont abordé ces difficultés et dont ils en ont fait des problèmes, avec plus ou moins de succès. La philosophie, montre Aristote en faisant dialoguer et se confronter des opinions philosophiques opposées, trouve son excellence dans son aptitude à poser les bonnes questions et à forger les problèmes à même de satisfaire le désir de connaissance qui est le propre de notre nature.

10/2021

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Philosophie

Aristote, la "Métaphysique"

Une série d'écrits aristotéliciens traitant de " sagesse ", de " philosophie première ", de " philosophie théologique ", ont été rassemblés ultérieurement par des éditeurs sous le nom de " métaphysique ". Le nom est peut-être sans rapport avec la chose. On cherche donc à savoir quel est l'objet des traités aristotéliciens ; si même ils ont un objet unique. Le résultat de cette enquête est positif ; les traités ont bien un objet unique : ils explicitent de quelle manière la philosophie première est science de l'être en tant qu'être. Il y a bien une théorie achevée des principes et des causes de la substance. Il y a davantage, la théorie du discours qui convient à l'expression des principes et des causes : une théorie de la définition. La consistance des traités peut être retrouvée lorsqu'ils sont replacés dans leur contexte problématique, celui d'une tradition divisée entre physiologues et platoniciens : les premiers privilégient la cause du mouvement mais ne rendent pas compte de la forme, les seconds n'expliquent pas comment leurs formes peuvent rendre compte du mouvement. La solution aristotélicienne consistera dans l'invention d'une théorie de la forme qui intègre le mouvement, afin que l'étude de la nature ne soit pas laissée au hasard. Ce souci aristotélicien se révèle assez différent de ce que toute interprétation " métaphysique " des traités laisserait entendre.

12/1999

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Littérature française

Alpha Bêta Sarah

Face aux coups et violences de Dan, leur père, Ernst et Sarah répondent par une relation fusionnelle et un amour inconditionnel. Sarah fugue en pleine forêt ; Ernst lui apporte des vivres en cachette ; Maud, leur mère, cherche réconfort et chaleur auprès des hommes de la mine. Ces personnages dessinent un chassé-croisé hallucinant autour du rêve lumineux d'Ernst : apprendre le vol, devenir oiseau. Ces oiseaux que leur chasseur de père tue. Le jour où Dan, dans un élan aveugle, accuse ses enfants d'inceste, il déclenche une battue qui mène chacun sur la voie d'une révélation. Un hymne panique aux racines et à la nuit.

06/2020

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Philosophie

Commentaire sur la <i>Physique</i> d'Aristote. Livre II, ch. 4-6

Les chapitres 4-6 du Livre II de la Physique d'Aristote constituent le premier essai dans notre littérature philosophique occidentale consacré au hasard et à la fortune. On y trouve l'exemple de la pierre qui en tombant d'une hauteur sur le crâne de quelqu'un le tue, repris par Spinoza dans son Ethique. Aristote et Spinoza s'accordent pour dire que la pierre n'est pas tombée pour tuer. Mais le rejet du finalisme et en même temps de toute forme de contingence chez Spinoza est aux antipodes du finalisme dans lequel Aristote peut inscrire le hasard. Le commentaire de Simplicius apporte sur la doctrine d'Aristote des éclaircissements et des prolongements substantiels, encore peu connus, auxquels la présente traduction, la première en français, donne un accès direct. Simplicius permet en particulier de trancher sur la question de la traduction des termes ??? ? et ??? ? ??? ? ? en Phys. II, 4-6, à savoir, respectivement, "fortune" et "hasard" (plutôt que "hasard" et "spontanéité"). En bon néoplatonicien, il couronne son commentaire par un hymne à la déesse Fortune. Ce livre vient à la suite de la traduction du commentaire de Simplicius à la Physique, Livre II, chap. 1-3, publiée par A. Lernould aux Presses universitaires du Septentrion en 2019. Il sera suivi d'un troisième volume qui contiendra la traduction du commentaire aux trois derniers chapitres (7-9) du Livre II de la Physique, qui portent sur la finalité naturelle et la nécessité.

10/2022

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Philosophie

Commentaire sur la Physique d'Aristote, Livre II, ch. 1-3

Le Livre II de la Physique d'Aristote est une " véritable introduction à la philosophie de la nature " (Mansion). Après avoir dans le chapitre I donné sa fameuse définition de la nature comme " principe et cause de mouvement et de repos pour la chose en laquelle elle réside à titre premier par soi et non par accident ", le Stagirite dans le chapitre 2 traite de la différence entre mathématiques et physique. Le chapitre 3, qui constitue " l'exposé le plus complet de l'étiologie aristotélicienne " (Crubellier-Pellegrin), livre la doctrine des quatre causes. Les chapitres 4 à 6 portent sur le hasard et la spontanéité. Dans le chapitre 8 est défendue la thèse du finalisme dans la nature et le chapitre 9 établit la distinction entre nécessité absolue et nécessité hypothétique. Simplicius de Cilicie, le dernier philosophe de l'Ecole néoplatonicienne d'Athènes, a rédigé son commentaire sur la Physique vers 540, après son exil temporaire chez le roi de Perse Chosroès, et le commentaire au seul Livre II de la Phusiké Akroasis d'Aristote constitue une somme de la philosophie de la nature de l'Antiquité tardive. Il n'existe pas à ce jour de traduction française intégrale du commentaire de Simplicius à la Physique.

04/2019

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Aristote

Commentaire sur la <i>Physique</i> d'Aristote. Livre II, ch. 4-6

Les chapitres 4-6 du Livre II de la Physique d'Aristote constituent le premier essai dans notre littérature philosophique occidentale consacré au hasard et à la fortune. On y trouve l'exemple de la pierre qui en tombant d'une hauteur sur le crâne de quelqu'un le tue, repris par Spinoza dans son Ethique. Aristote et Spinoza s'accordent pour dire que la pierre n'est pas tombée pour tuer. Mais le rejet du finalisme et en même temps de toute forme de contingence chez Spinoza est aux antipodes du finalisme dans lequel Aristote peut inscrire le hasard. Le commentaire de Simplicius apporte sur la doctrine d'Aristote des éclaircissements et des prolongements substantiels, encore peu connus, auxquels la présente traduction, la première en français, donne un accès direct. Simplicius permet en particulier de trancher sur la question de la traduction des termes ??? ? et ??? ? ??? ? ? en Phys. II, 4-6, à savoir, respectivement, "fortune" et "hasard" (plutôt que "hasard" et "spontanéité"). En bon néoplatonicien il couronne son commentaire par un hymne à la déesse Fortune. Ce livre vient à la suite de la traduction du commentaire de Simplicius à la Physique, Livre II, chap. 1-3, publiée par A. Lernould aux Presses universitaires du Septentrion en 2019. Il sera suivi d'un troisième volume qui contiendra la traduction du commentaire aux trois derniers chapitres (7-9) du Livre II de la Physique, qui portent sur la finalité naturelle et la nécessité.

10/2022

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Littérature étrangère

Le Livre Alpha

Ce livre marque le début d'lvo Michiels dans le domaine expérimental de langue néerlandaise où un Hugo Claus est passé maître. C'est le début de la dernière guerre mondiale. Devant la rue d'où toute vie s'est retirée après l'exode de la population, une sentinelle, en faction à la porte de la caserne, rêve. Une image suit l'autre, associées par un mot, mais soudées en fait dans les bases profondes de l'inconscient. Un rythme intérieur les accélère ou les ralentit, les scande ou les laisse flotter, à moins que les échos d'une marche militaire ne viennent les bouleverser. Une enfance, une adolescence sont ainsi revécues, jusqu'à la terreur des récents bombardements, jusqu'à son désir présent : de déserter, de rejoindre Ann. Ann qu'il n'a pas osé approcher, qu'il ne saura peut-être pas aimer - et le propos de l'auteur se dessine : comment se délivrer de l'obéissance aux ordres des parents et des maîtres, de la soumission aux principes de la religion et de la morale traditionnelle, aggravées maintenant par la loi militaire qui fait de lui une bête à obéir ? Son éducation puritaine l'entrave, le condamne à la passivité, sa rébellion restera intérieure. Ne s'est-il pas déjà laissé salir ? C'est de bonne grâce qu'il s'est prêté, tout jeune, aux caresses d'un pasteur libidineux ; c'est en victime consentante qu'il a subi les sévices de ses camarades plus âgés... La passivité absolue ne serait-elle pas pour finir une arme efficace pour se soustraire aux lois d'une société méprisable et haïe ? Sur cette interrogation se clôt ce livre qui apporte au "nouveau roman" la note d'un exotisme flamand, lyrique, angoissé, dont le style parlé, la démarche essoufflée captivent l'attention.

10/1967

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Philosophie

Commentaire sur la <i>Physique</i> d'Aristote. Livre II, ch. 1-3. Philosophie de la Nature

Le Livre II de la Physique d'Aristote est une "véritable introduction à la philosophie de la nature" (Mansion). Après avoir dans le chapitre 1 donné sa fameuse définition de la nature comme "principe et cause de mouvement et de repos pour la chose en laquelle elle réside à titre premier par soi et non par accident" , le Stagirite dans le chapitre 2 traite de la différence entre mathématiques et physique. Le chapitre 3, qui constitue "l'exposé le plus complet de l'étiologie aristotélicienne" (Crubellier-Pellegrin), livre la doctrine des quatre causes. Les chapitres 4 à 6 portent sur le hasard et la spontanéité. Dans le chapitre 8 est défendue la thèse du finalisme dans la nature et le chapitre 9 établit la distinction entre nécessité absolue et nécessité hypothétique. Simplicius de Cilicie, le dernier philosophe de l'Ecole néoplatonicienne d'Athènes, a rédigé son commentaire sur la Physique vers 540, après son exil temporaire chez le roi de Perse Chosroès, et le commentaire au seul Livre II de la Phusikê Akroasis d'Aristote constitue une somme de la philosophie de la nature de l'Antiquité tardive. Il n'existe pas à ce jour de traduction française intégrale du commentaire de Simplicius à la Physique. Le présent volume contient la traduction annotée du commentaire au Livre II, chap. 1-3, accompagnée par un résumé analytique du commentaire à Phys. II, 1-3, la liste des modifications apportées aux texte grec établi par Diels (1882), un index des termes grecs, un index des noms anciens, une bibliographie. Il sera suivi de deux autres qui contiendront la traduction du commentaire aux, respectivement, chapitres 4-6 et 7-9 du Livre II de la Physique.

04/2019

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BD jeunesse divers

Pipistrelli Tome 2 : Alpha, bêta, plectrude ! 1e édition

Quelle animation dans la forêt, c'est la fête de l' automne ? ! Certes, on a oublié sous quel arbre est enterrée la crème de marron et Caouette est partie en vacances... mais il en faut plus pour démotiver la joyeuse bande. Olive, Minuit, Mouche et Bescherelle dansent toute la nuit ! Au réveil, une étrange machine au savoir infini est apparue. Alors que ses amies s'en méfient, Bescherelle, lui, est obsédé par "Plectrude" et sa science. Il s'enferme peu à peu dans une relation fusionnelle mais à sens unique avec Plectrude, et se détourne de son groupe d'amis. -------------- Après un premier tome de Pipistrelli doublement nominé au Festival d'Angoulême et au Salon de Montreuil, Charlotte Pollet, nous offre une nouvelle aventure de son attachante héroïne, Olive Pipistrelli, prépubliée mensuellement dans le journal Biscoto. De son dessin vif, très coloré et dynamique, Charlotte Pollet déroule une narration rythmée et toujours pleine d'humour, aux questionnements pourtant souvent graves et actuels, comme le rapport de notre société à la technologie et l'isolement. Métaphore de la source inépuisable qu'est Internet, Plectrude nous interroge ? : y a-t-il une meilleure utilisation de la connaissance que d'apprendre la recette des crêpes à la crème de marrons et de reconnaître les champignons vénéneux ??

08/2021

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Non classé

Agora - Commentaires et Libres Propos

Bienvenue sur les parvis. Un tête-à-tête proche du vécu des citoyens de tous âges. Une suite de brèves et d'opinions, un méli-mélo d'un esprit en effervescence. L'auteure jette un regard lucide sur notre monde dominé par la technologie. Nous assistons à un bouleversement de l'humanité. La terre est devenue un gigantesque village. Le numérique est omniprésent mais pas omniscient. Toutefois, la culture, le savoir et l'information sont planétaires et disponibles. Clara Dévi aime le monde dans sa globalité en ajoutant sans cesse de la vie aux années et non des années à la vie. Car nos émotions nous appartiennent et ne peuvent être numérisées !

02/2020

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Revues

Reperes, n 66/2022-2. commentaire, commentaires

Ce dossier se donne pour objet le commentaire de texte tel qu'il est scolarisé de la fin du primaire au début du supérieur, et tel qu'il est abordé en formation des enseignants. Dans une partie des contributions, le commentaire est défini au sens large comme genre de discours métatextuel, regroupant des formes différemment normées d'écriture de la lecture, pratiquées aux différents niveaux du cursus. Dans les autres articles, il est étudié en tant qu'exercice scolaire ou universitaire, évalué aux examens et concours d'enseignement. Le dossier interroge, dans divers contextes francophones, les liens de solidarité entre ces différentes formes d'écriture métatextuelle mais aussi leur compatibilité, compte tenu des conceptions différentes de la lecture et de l'écriture qui les sous-tendent. Il questionne le maintien d'exercices certificatifs de commentaire promouvant une lecture très distanciée, compte tenu notamment de l'émergence, dans les pratiques, de la lecture littéraire, définie comme transaction d'un sujet lecteur avec le texte. Les auteurs réunis ici mobilisent différents cadres théoriques et méthodologiques, et, souvent, effectuent des comparaisons entre époques, systèmes scolaires, niveaux du cursus, pour observer dans quelle mesure la pratique du commentaire scolaire peut former un lecteur capable d'appréhender les enjeux de sens et d'effets des textes étudiés, mais aussi de trouver dans ses lectures de quoi se former personnellement.

02/2023

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Philosophie

Métaphysique. Livre Lambda

Communément décrit comme le traité de théologie d'Aristote, le livre Lambda de la Métaphysique est exactement ce LAMBDA qu'il déclare être : une enquête générale sur les principes et les causes des substances. Pareil projet implique d'élaborer dans un même mouvement une théorie causale de grande ampleur, qui articule les différents niveaux du réel, sensible et immobile. Cela implique aussi de conformer cette théorie causale à une triple exigence, à laquelle peut se ramener l'ensemble des développements du livre : garantir la primauté des principes, s'assurer de leur efficace, en déterminer des modes d'unité respectueux de l'ordre et de l'intelligibilité du monde, comme de la diversité irréductible des êtres. Le livre Lambda se présente ainsi comme un traité pleinement métaphysique, qui accomplit le volet archéologique qu'Aristote articule toujours à la science métaphysique et qui répond à bien des attentes de cette science, qu'on la désigne comme sagesse, science de l'être en tant qu'être ou science de la substance. C'est aux enjeux et à la progression du projet métaphysique défendu par Aristote en Lambda que ce volume souhaite introduire.

03/2019

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Aristote

Metaphysique. livre gamma

Dans le livre Gamma de la Métaphysique, Aristote met en oeuvre le programme exposé dans les deux précédents livres du recueil : il y définit la philosophie, cette "science première" qu'ont recherchée sans succès ses prédécesseurs, comme la science qui " contemple ce qui est en tant qu'il est" . Ces pages sont à leur tour le début de la tradition métaphysique occidentale, à laquelle Aristote donne pour projet une connaissance de l'essence des choses, de leur "réalité" , l'ousia. Une réalité qui ne peut être atteinte et connue qu'à la condition d'une réflexion sur les contraires qui semblent constituer toutes choses et d'une réflexion sur le principe de contradiction que doivent respecter tous nos discours et toutes nos pensées : "il est impossible que le même appartienne et n'appartienne pas à la même chose en même temps et sous le même aspect" . Avec ce principe, Aristote donne à la parole et à la pensée rationnelles leur condition première.

10/2022

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Aristote

Métaphysique. Livre Delta

Le livre Delta de la "Métaphysique" définit les termes essentiels à la constitution de ce qu'Aristote veut élaborer sous le nom de " philosophie première ". Ce programme doit se doter d'une langue sûre et dissiper les ambiguïtés attachées à la polysémie des mots. Aussi Aristote examine-t-il les mots " cause ", " réalité ", " nature ", " élément ", " nécessaire " et plusieurs dizaines d'autres termes qui doivent être analysés pour indiquer à quelle condition d'emploi ils peuvent se révéler de véritables concepts philosophiques, à même de nommer et de faire connaître les principales réalités.

10/2023

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Philosophie

La vérité pratique. Aristote, Ethique à Nicomaque Livre VI

Pourquoi cet admirable éloge de la phronèsis qu'est le Livre VI de l'Ethique à Nicomaque a-t-il donné lieu à tant d'interprétations différentes et même contradictoires, tant de lectures passionnées et parfois militantes ? Peut-être parce que la manière propre qu'a Aristote de penser la vérité pratique, d'articuler l'intelligence aux circonstances, de l'enraciner dans une culture vivante, réussit une synthèse dont nous ne cessons de chercher à percer le secret. Un commentaire continu du Livre VI est suivi ici d'une discussion de quelques questions essentielles et se prolonge en ouvrant quelques perspectives.

01/1997

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Aristote

Commentaire de Thomas d'Aquin sur le Traité de l'âme d'Aristote

Le Commentaire du Traité de l'âme d'Aristote par Thomas d'Aquin est le cinquième des commentaires fondamentaux des oeuvres d'Aristote traduits en langue française. Avec celui des Physiques, de la Métaphysique, de l'Interprétation et des Analytiques, il fonde l'édifice de la philosophie de Thomas d'Aquin et assure les contreforts de sa théologie. Ce traité se présente comme un vaste essai de définition de l'âme et principalement de l'âme humaine, avec en filigrane, une question lancinante : cette âme est-elle immortelle ? Si ce traité est l'un des plus courts d'Aristote, et selon ses propres termes, encore à l'état d'ébauche, il est construit avec une rigueur méthodologique qui en fait une sorte de modèle pour toute réflexion philosophique. Thomas propose une explication reconnue comme des plus limpides, et introduit à un livre encore loué deux millénaires plus tard par Hegel, Marx ou Darwin. Comme le reste de l'oeuvre d'Aristote, il connaît aujourd'hui un regain d'intérêt remarquable et le commentaire de Thomas offre un guide très sûr pour son intelligence.

06/2021

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Notions

Duns Scot avant l'univocité de l'étant. Études logiques, sémantiques et métaphysiques

Comment, avant la thèse de l'univocité de l'étant, s'est constituée la métaphysique de Duns Scot, dans ses commentaires d'Aristote ? Il fallut d'abord que la logique fût conçue comme une science intentionnelle commune et que l'universel logique fut traité comme un modus concipiendi. Il fallut encore que dans une problématique développée de la signification du nom commun, l'univocité fût rejetée au profit de l'équivocité logique de l'étant. Il fallut enfin que dans le commentaire à la Métaphysique le sujet de la métaphysique soit précisément distingué : un sujet propre par priorité d'intention (Dieu comme fin de la métaphysique) et un sujet commun, par priorité d'exécution (l'étant pris dans sa communauté).

10/2022

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Philosophie

Aristote politique. Études sur la "Politique" d'Aristote

La "Politique" d'Aristote se recommande à nous, modernes, par la limitation volontaire de son horizon à la dimension proprement humaine. Les études réunies ici, parce qu'elles éclairent, au-delà du corpus aristotélicien, la réflexion contemporaine sur la politique, témoignent de l'actualité de l'oeuvre d'Aristote.

11/1993

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Lecture 6-9 ans

Bêt(a)poèmes

Dans le grand bestiaire des bricoles, il est des bestioles à forte personnalité. Leur force de caractère les a poussées à prendre la parole et se faire tirer le portrait. Elles s'exposent ici sans vergogne avec leur franc parlé. A partir de trois fois rien, la poésie réunie d'un trio de sculpteurs, d'un photographe et d'une auteure, donne naissance à des individualités hautes en couleur. Elles s'adressent à nous comme de vieilles connaissances.

04/2015

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Bergson

Introduction à la métaphysique

Voici l'essai qui a rendu Bergson célèbre dans le monde entier. L'auteur du Rire y invente une nouvelle méthode en philosophie et une façon inédite de pratiquer la métaphysique. Qu'est-ce donc que la métaphysique ? C'est reconnaître que tout n'est pas parfait dans l'ordre du savoir, que l'insatisfaction y règne même, et qu'il faut, pour appréhender le monde, utiliser l'intuition. Bref, ce n'est pas quitter un monde instable et mouvant pour rejoindre une réalité ferme et stable, c'est plutôt plonger au coeur des choses, saisir la vie même.

11/2022

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Philosophie

Introduction à la métaphysique

Ce cours, professé en 1935, est un jalon important entre Etre et Temps et l'œuvre ultérieure de Heidegger. Son originalité consiste à présenter la métaphysique à partir de corrélatifs traditionnels de l'être : devenir, apparence, pensée, valeur. Le tiers du volume est consacré à l'opposition de l'être et du penser, décisive pour le destin de l'Occident. Nous voyons en effet comment celui-ci est lié à la naissance de la métaphysique et à son déclin, déjà présent en germe dans le " grand commencement " grec. Des interprétations d'Héraclite, de Parménide et même de Sophocle nous montrent la pensée originelle comme une violence productrice qui fait paraître l'être (la physis) dans le recueillement du logos, et la fin du cours évoque, chez Platon déjà, la séparation qui s'opère entre l'être et ses corrélats et finira par réduire l'être à l'étant et la pensée au point du vue.

03/1980

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Philosophie

Petite métaphysique des tsunamis

Comment penser le mal au Xxi e siècle ? Le tsunami du 26 décembre 20004, la commémoration en 2005 de trois grandes catastrophes qui ont marqué l'Occident dans sa manière de se représenter le mal -Auschwitz ; Hiroshima et Nagasaki ; le tremblement de terre de Lisbonne (1er novembre 1755)- mettent à l'épreuve la pensée de la catastrophe. Le mal " naturel " est-il contingent ? L'homme est-il responsable du mal ? A en juger par les réactions au tsunami, tout se passe comme ci, de 1755 à aujourd'hui, le mal soulevait les mêmes interrogations. Cependant, quand le mal moral rejoint les sommets qu'a connus le XXe siècle, on ne sait plus l'évoquer qu'en termes d'atteinte à l'ordre naturel du monde. Cela augure mal de notre capacité à faire face aux catastrophes futures. Un essai vif et stimulant sur les chassés-croisés entre catastrophes naturelles et catastrophes morales, revisités à la lumière de l'actualité.

05/2005

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Littérature française

La lanterne d'Aristote

Azélie, une authentique comtesse, propose au narrateur de cataloguer l’immense bibliothèque de son château. Au cours de son séjour, il va peu à peu découvrir les secrets de la demeure et de ses familiers : la comtesse, à la vie sentimentale compliquée, héberge le meurtrier de son propre père ; le factotum portugais est un ancien embaumeur ; la cuisinière n’est pas sans mystère… Tragiques, pittoresques ou ridicules, aucun des personnages n’est exactement ce qu’on croit qu’il est, à commencer par le narrateur. Mais ce que l’on découvre de chacun est beaucoup plus intéressant que les apparences, et chaque détail compte, comme autant de pièces d’un gigantesque puzzle, jusqu’au dénouement aussi spectaculaire qu’imprévisible. Ce roman a tout d’une fantaisie au sens shakespearien, en ce sens qu’il combine charme et délicatesse, intelligence et sensibilité, profondeur et vivacité, spontanéité et culture, ironie et gravité. Un magnifique hommage à ce que le narrateur appelle « l’immense vibration du monde qu’est la littérature ».

09/2011

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Philosophie

Temps physique et temps tragique chez Aristote. Commentaire sur le Quatrième livre de la Physique (10-14) et sur la Poétique

Dans cet ouvrage posthume de Victor GOLDSCHMIDT, le lecteur trouvera d'abord un commentaire minutieux, véritable guide de lecture, de deux grands textes aristotéliciens : les chapitres de la Physique sur le temps (IV, 10-14) et la Poétique tout entière. Si l'auteur se défend d'avoir voulu rivaliser avec les commentaires ligne à ligné dont ces textes illustres ont déjà fait l'objet, il n'en adopte pas moins, au départ, une position de lecteur au premier degré, s'attachant surtout, selon ses propres termes, " au mouvement du texte, pour essayer d'en restituer la structure qui, elle, fournit le commentaire fondamental, rédigé, si l'on peut dire, par l'auteur lui-même ". On verra qu'à cet égard, ce livre constitue l'illustration peut-être la plus parfaite d'une méthode d'exégèse immanente à laquelle Victor GOLDSCHMIDT n'a cessé de penser, théoriquement et pratiquement. Pourquoi maintenant avoir confronté Physique et Poétique, sinon pour tenter de relier temps physique et temps vécu, et considérer en retour l'action tragique sous les espèces du temps ? C'est ici comme un défi que l'auteur paraît s'être lancé à lui-même, tout en s'interdisant systématiquement les facilités qui lui auraient permis de l'emporter à trop bon compte; de sorte qu'il ne réussit à remplir son contrat qu'à force de ne l'avoir pas directement cherché. Seule la lecture du livre, dans ses patientes approches comme dans ses raccourcis fulgurants, permettra de voir comment les matériaux les plus divers, tirés d'une longue familiarité avec l'œuvre entière d'Aristote, enserrés dans un réseau toujours plus fin et plus délié de rapprochements et de connexions, finissent par constituer, à la " surprise " même de l'auteur, un édifice d'une cohérence imprévue et saisissante. Porté par toute une vie d'étude des textes et de méditations insistantes sur les rapports du temps et de l'œuvre philosophique, le commentaire s'ouvre ainsi sur une vision singulière et pénétrante de la pensée d'Aristote en son unité, et, au-delà encore, sur une véritable philosophie de l'histoire de la philosophie.

10/1982

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Philosophie

Les méditations métaphysiques. Objections et réponses de Descartes, un commentaire

Depuis leur publication en 1641, les Meditationes de prima philosophia n'ont rien perdu de leur pouvoir de fascination : jamais un projet philosophique n'avait été si ambitieux et si radical. L'objectif de ce volume est simple : expliquer ce texte en associant les plus grandes exigences pédagogiques à la plus grande précision scientifique et en tenant compte des acquis de la recherche récente. Cette ambition installe ce volume dans une tradition de commentaires déjà illustres, mais dont il se distingue par son caractère collectif et par la prise en compte des Objections et Réponses, sans lesquelles les Meditationes ne sont qu'une oeuvre mutilée. Pour ce faire, il fallait considérer aussi bien le développement interne des textes que leur ouverture structurelle. On s'est ainsi résolu à regagner l'esprit cartésien en suivant sa lettre, en éclairant telle difficulté ici, en dissipant telle confusion là, et sans s'interdire d'ouvrir le commentaire au rapprochement avec d'autres textes de Descartes ou d'auteurs avec lesquels la discussion est directe et topique. Les contributions ici rassemblées ne prétendent nullement circonscrire l'inépuisable richesse du texte cartésien, ni même s'y mesurer (qui l'oserait ? ) ; à tout le moins nous rappellent-elles qu'il n'est de philosophie vivante que dans la confrontation avec la pensée la plus forte. Car la formidable audace spéculative à l'oeuvre dans cette aventure à nulle autre pareille que sont les Meditationes demeure pour le lecteur une insurpassable école de discernement, de liberté, de courage aussi — bref, de vérité.

03/2019

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Aristote

Métaphysique du temps chez Aristote Tome 2 : Métabiologie du mouvement entéléchique

Premier ouvrage de l'histoire de la philosophie à être totalement consacré au concept d'entéléchie, il ne s'agira pas de proposer un essai historique allant de la mise en place de cette notion chez Aristote jusqu'à la conception biologique développée par Hans Driesch. Inscrit dans un projet plus global de compréhension du temps aristotélicien, c'est à une véritable refondation métaphysique du concept que ce travail nous convie. Si Kant, à l'ultime fin de sa première critique, avait admis qu'il n'existait que deux voies possibles de fondation de l'a priori - la voie historique (platonicienne) empruntée par Hegel et la voie physiologique (aristotélicienne) qui sera la nôtre - la première partie de ce second volume prendra pour acquis qu'il n'existe pas de théorie qui puisse unifier ces deux pôles du savoir. Cela impliquera une scission entre deux mouvements irrationnels que sont le mouvement entéléchique aristotélicien et le mouvement dialectique platonicien. A partir du corps a priori du surhomme, le premier mouvement sera à la racine de la théorie de la connaissance (De la science) alors que le second sera au fondement de la théorie des valeurs (De l'Idéologie). En circonscrivant le mouvement dialectique dorien autour du noûs perse (iranien), ce travail offrira une première définition totalement négative du mouvement entéléchique appuyé, lui, sur le noûs ionien ("phénicien") dont la seconde partie sera l'objet. De l'analyse de la substance première en passant par l'étude phénoménologique des schèmes de la camusité et du membre moteur, cette étude reviendra sur l'élasticité du tendon afin d'approcher non-phénoménalement le concept lui-même et tenter ainsi une première symphyse avec les rythmes circadiens de la biologie contemporaine.

11/2021

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Loisirs et jeux

La Belle et la Bête. Un livre à colorier

"Vous êtes bonne, la Belle, d'aimer un monstre si laid, mais vous faites bien : je vous aime plus que ma vie". Cet ouvrage revisite par de somptueux coloriages l'histoire d'amour légendaire de La Belle et la Bête. Redonne vie et couleurs au château enchanté et au merveilleux jardin garni de roses de la Bête, avant que la Belle ne brise le sortilège ! ...

04/2017