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Collège de France

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Pédagogie

Collèges de France

Le collège sera-t-il un jour un lieu de mémoire ? Au même titre que le Panthéon, le Tour de France ou Alésia ? Alésia, surtout. Il se contente pour l'instant d'être un lieu de déboires. Là réside sa beauté tragique, là commence sa force comique. Le collège doit dans un même élan résoudre la cruelle question du toner de la photocopieuse et celle de l'immortalité des dieux grecs. Il doit convaincre les élèves de la grâce d'une pensée libre tout en leur faisant bien comprendre qu'un môme de douze ans ne va quand même pas réfuter le théorème de Pythagore. Cet univers, aussi prosaïque que complexe, est à la fois familier et méconnu. Collèges de France vous invite à une promenade pittoresque en ses murs, à la découverte de ses indestructibles monuments (les estrades, la machine à café), de ses vaillants autochtones (les professeurs, les élèves, les CPE), de ses traditions séculaires (les heures de colle, la cantine), de son charmant folklore (les sigles, le jargon), de ses mythes ancestraux (l'autorité, l'élitisme), de ses guerres impitoyables avec leurs martyrs, leurs héros, leurs félons.

04/2004

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Lecture 6-9 ans

Le meilleur collège de France

Monsieur Sauveur, nouveau directeur du collège Alphonse Allais, a décidé que son établissement serait le meilleur du pays et met tout en oeuvre pour transformer les élèves en bêtes à concours. C'est, selon lui, le meilleur moyen de les préparer à un marché du travail en crise. Nicolas et ses copains, eux, ne voient pas les choses ainsi. Le marché du travail leur semble bien loin et ils ne demandent qu'une chose : qu'on les laisse vivre leur vie de collégiens... normaux ! Alors, pour défendre leur droit à la paresse, au rire, au jeu... ils décident d'entrer en résistance.

08/2015

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Histoire et Philosophiesophie

Annuaire du Collège de France 2016-2017. Résumé des cours et travaux

La 117e édition de l'Annuaire du Collège de France reflète l'activité scientifique de l'institution pour l'année académique 2016-2017. Elle contient notamment les résumés des enseignements et une présentation des recherches menées par les professeurs, leurs laboratoires et équipes de recherche.

09/2019

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Histoire et Philosophiesophie

Annuaire du Collège de France 2017-2018. Résumé des cours et travaux

La 118e édition de l'Annuaire du Collège de France reflète l'activité scientifique de l'institution pour l'année académique 2017-2018. Elle contient notamment les résumés des enseignements et une présentation des recherches menées par les professeurs, leurs laboratoires et équipes de recherche. Avec les contributions de : Philippe Aghion, Edouard Bard, Gérard Berry, Patrick Boucheron, Jean-Pierre Brun, Dominique Charpin, Anne Cheng, Jean-Louis Cohen, Françoise Combes, Antoine Compagnon, Jean Dalibard, Stanislas Dehaene, François Déroche, Bernard Derrida, Philippe Descola, Denis Duboule, Thomas Ebbesen, Edhem Eldem, Alain Fischer, Marc Fontecave, Jean-Luc Fournet, Antoine Georges, Frantz Grenet, Nicolas Grimal, Edith Heard, François Héran, Jean-Jacques Hublin, Henry Laurens, Thomas Lecuit, Alain de Libera, Pierre-Louis Lions, Stéphane Mallat, Claire Mathieu, Pierre-Michel Menger, Carlo Ossola, Christine Petit, Vinciane Pirenne-Delforge, Alain Prochiantz, Jean-Noël Robert, Barbara Romanowicz, Thomas Römer, Pierre Rosanvallon, Clément Sanchez, Philippe Sansonetti, Bénédicte Savoy, Victor Stoichita, Sanjay Subrahmanyam, Alain Supiot, Jean-Marie Tarascon, Hugues de Thé, Claudine Tiercelin, Claire Voisin

01/2021

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Documentation scientifique

Annuaire du Collège de France. Edition 2019-2020

La 120e édition de l'Annuaire du Collège de France reflète l'activité scientifique de l'institution pour l'année académique 2019-2020. Elle contient notamment les résumés détaillés des enseignements ainsi qu'une présentation des recherches menées par les professeurs du Collège de France, leurs laboratoires et équipes de recherche.

02/2023

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Psychologie, psychanalyse

Leçons au Collège de France (1895-1934)

Le Collège de France a été fondé en 1530 par François 1er. Le caractère du Collège a été, dès le début, de constituer, à côté et en dehors des universités, un établissement indépendant, régi par ses lois propres. Théodule Ribot (1839-1916) devait, le premier, enseigner la psychologie au Collège de France sans discontinuer de 1888 à 1895. Mais à partir de cette époque, comme ses forces diminuaient, il proposa un suppléant ; le choix de Ribot se porta sur Pierre Janet (1859-1947), neveu du philosophe Paul Janet (1823-1899) et auteur, quelques années auparavant, d'une retentissante thèse en philosophie sur L'automatisme psychologique (1889) qui allait le faire intégrer à la Salpêtrière dans le service de Jean-Martin Charcot (1825-1893). Grâce à l'appui de Ribot et de Bergson, Pierre Janet fut officiellement élu professeur de " Psychologie expérimentale et comparée " en 1902. C'est au Collège de France qu'il va élaborer sa doctrine de psychologie générale qui est une psychologie de la conduite s'appuyant sur une psychologie génétique et sociale. Seules les leçons des dernières années de son enseignement seront publiées : Les stades de l'évolution psychologique (1926), La pensée intérieure et des troubles (1927), L'évolution de la mémoire et la notion dis temps (1928), L'évolution psychologique de la personnalité (1929), La force et la faiblesse psychologiques (1932a), L'amour et la haine (1932b), Les débuts de l'intelligence (1935), L'intelligence avant le langage (1936). Mais il ne faut pas oublier que l'ensemble de l'enseignement de Pierre Janet au Collège de France (1902-1934) sera présenté par lui-même dans l'Annuaire de cette vénérable institution. Ce sont les résumés de ces leçons, jamais rassemblées en volume jusqu'à ce jour, que nous reproduisons ici précédés du texte intégral de sa leçon inaugurale (1895) et d'une introduction sur Janet au Collège de France.

04/2004

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Critique littéraire

Dernières leçons. Collège de France 1968 et 1969

Un cours inédit du plus grand linguiste français du XXe siècle. Trente cinq ans après sa mort, l'œuvre d'Emile Benveniste continue de faire partie des références pour de nombreuses recherches en linguistique. La publication des Problèmes de linguistique générale a assuré tardivement une large publicité à ses travaux, mais en a aussi laissé quelques autres dans l'ombre, ainsi ceux portant sur des langues rarement connues qui ne sont accessibles qu'à des spécialistes mais aussi l'ensemble de ses cours à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes et au Collège de France, encore inédits. Offrir à la lecture les derniers cours qu'il a donnés au Collège de France, en 1968 et 1969, permet de voir, clairement mise au jour, sa volonté d'établir une théorie du langage. Mais c'est aussi l'occasion de faire apparaître les différentes facettes du célèbre linguiste : l'envergure du savant, dont on admire la limpidité du style théorique, les grandes orientations du travail de recherche - on lira en particulier ses analyses inédites consacrées à l'écriture - mais aussi le dynamisme et la fermeté de l'enseignant.

04/2012

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Histoire et Philosophiesophie

Le Collège de France. Cinq siècles de libre recherche

Espace de la discussion et du libre examen par excellence, le Collège de France occupe une place singulière dans le monde académique français et international. Tout en s'adaptant sans cesse à l'évolution de la connaissance, l'institution a su rester fidèle à l'esprit de liberté et d'indépendance qui la caractérise depuis sa création en 1530. Au fil du temps, les professeurs ont dessiné les contours de ce monument du savoir, et c'est aujourd'hui trois d'entre eux qui en retracent l'histoire et en montrent l'actualité. Antoine Compagnon. Pierre Corvol et John Scheid nous invitent à un voyage dans les coulisses de cet établissement unique au monde et qui continue, aujourd'hui encore, d'allier tradition et modernité.

05/2015

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Philosophie

Les anormaux. Cours au Collège de France (1974-1975)

Prononcé au Collège de France de janvier à mars 1975, le cours sur " Les Anormaux " poursuit les analyses que Michel Foucault a consacrées depuis 1970, et surtout dans "Il faut défendre la société ", à la question du savoir et du pouvoir : pouvoir disciplinaire, pouvoir de normalisation, bio-pouvoir. C'est à partir de multiples sources, théologiques, juridiques et médicales, que Foucault aborde le problème de ces individus " dangereux " qu'on appelle, au XIXe siècle, les " anormaux ". il en définit les trois figures principales : les monstres, qui font référence aux lois de la nature et aux normes de la société, les incorrigibles, pris en charge par les nouveaux dispositifs de dressage du corps, et les onanistes, qui alimentent, depuis le XVIIIe siècle, une campagne visant à la mise en discipline de la famille moderne. Les analyses de Foucault prennent comme point de départ des expertises médico-légales qu'on pratique encore dans les années 1950. Il esquisse ensuite une archéologie de l'instinct et du désir, à partir des techniques de l'aveu dans la confession et dans la direction de conscience. Il pose ainsi les prémisses historiques et théoriques de travaux qui seront repris, remaniés, réélaboré dans son enseignement au Collège et dans les ouvrages ultérieurs. Ce cours représente donc une pièce essentielle pour suivre les recherches de Foucault dans leur formation, leurs prolongements et leurs développements. " Hautes Etudes " est une collection de l'Ecole des hautes études en sciences sociales, des Editions Gallimard et des Editions du Seuil.

03/1999

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Merleau-Ponty

La nature. Cours du Collège de France (1956-1960)

De 1956 à 1960, Maurice Merleau-Ponty, alors professeur au Collège de France, a consacré trois années de ses cours à explorer et interroger l'histoire du concept de Nature depuis l'Antiquité d'Aristote au XXe siècle de Freud, en passant par les sciences du vivant. Cet ouvrage, issu de la retranscription de notes prises par ses auditeurs, restitue sa pensée — et sa parole — à l'oeuvre. "Peut-on valablement étudier la notion de Nature ? N'est-elle pas autre chose que le produit de l'histoire au cours de laquelle elle a acquis une série d'acceptions qui ont fini par la rendre inintelligible ? ". Il s'agit, pour Merleau-Ponty, non seulement de comprendre pourquoi l'idée de Nature a été délaissée par ses contemporains, fascinés par l'Histoire — et en écho, pour nous, pourquoi cette même Nature est devenue omniprésente aujourd'hui —, mais aussi de rompre radicalement avec une tradition philosophique qui la réduit à une puissance extérieure et transcendante à l'homme.

09/2021

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Lecture 6-9 ans

Le meilleur collège de France Tome 2 : Tous pareils !

Monsieur Sauveur, le directeur du collège Alphonse Allais, n'a pas renoncé à son projet de faire de son établissement le meilleur de France. Après avoir imposé aux élèves un hymne de la réussite, il souhaite... leur faire porter un uniforme ! Et comme si ce n'était pas déjà difficile à avaler, les élèves doivent se démener pour financer leur uniforme de malheur... Tombola, vente de gâteaux, vide-grenier... M. Sauveur ne leur épargne rien ! Victor et ses copains de la NASE (Non Au Surmenage des Elèves), leur groupe de résistance, ne l'entendent pas de cette oreille. Et tant pis s'ils doivent faire quelques entorses au règlement !

08/2016

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Sociologie

Anthropologie économique. Cours au Collège de France 1992-1993

"De même que L'Etat est un univers nouveau, sans précédent, une invention, de même l'économie telle que nous la connaissons est une invention historique à laquelle les premiers théoriciens de l'économie ont contribué sur le mode, non pas de la description, mais de la construction. Il y a là une sorte de péché originel et je pense qu'encore aujourd'hui la coupure n'est pas faite : les économistes sont les descendants de John Stuart Mill et, quand ils décrivent l'homo oeconomicus, ils produisent une anthropologie imaginaire ; l'homo oeconomicus n'existe pas, mais il devrait exister pour que l'économie fonctionne complètement comme elle devrait fonctionner." Pierre Bourdieu

11/2017

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Critique

Le Neutre. Cours au Collège de France (1977-1978)

Le Neutre est le fil rouge de l'oeuvre de Roland Barthes, qu'on trouve dès Le Degré zéro de l'écriture et jusqu'à La chambre claire, aussi bien dans les livres, les articles et les entretiens, comme une préoccupation ou une aspiration éthique. Il apparaît pour la première fois au grand jour, explicité comme tel, dans ce cours du Collège de France donné en 1978. Autrefois publiées sous la forme des notes préparatoires, les treize séances paraissent ici sur la base d'une transcription des enregistrements. On retrouve ainsi l'une des dimensions décisives de la parole de Barthes telle qu'elle se déployait dans son enseignement : la germination du discours, ses dérives, ses boucles, ses excroissances, et le charme incomparable de la phrase. C'est dire l'importance de ce cours, où le Neutre trouve une formulation ample, détaillée, ouvertement placée sous le signe du fantasme, du projet, ou de la projection. "On a défini comme relevant du Neutre toute inflexion qui esquive ou déjoue la structure paradigmatique, oppositionnelle, du sens, et vise par conséquent à la suspension des données conflictuelles du discours. [... ] On a essayé de faire entendre que le Neutre ne correspondait pas forcément à l'image plate, foncièrement dépréciée qu'en a la Doxa, mais pouvait constituer une valeur forte, active". Eric Marty a établi l'édition définitive de ce cours et a assuré un système de notes à la fois sobre et efficace. Sa préface rappelle le contexte de la fin des années 1970 et situe les enjeux les plus actuels du Neutre.

04/2023

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Sciences de la terre et de la

Leçons de minéralogie données au Collège de France. Tome 2

Leçons de minéralogie données au Collège de France. Tome 2 / , par J. -C. Delamétherie... Date de l'édition originale : 1811-1812 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2020

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Sciences historiques

Moyen Age et Renaissance au Collège de France. Leçons inaugurales

De Michelet à Roland Recht, du XIXe au XXIe siècle, les leçons inaugurales du Collège de France - parfois perdues, inconnues, inédites ou autrement nommées - rassemblées ici à l'initiative de Pierre Toubert et de Michel Zink arpentent le Moyen Age et la Renaissance sous tous leurs aspects : histoire, histoire de l'art, langues et littératures, philosophie, etc. On assiste, en lisant ce passionnant recueil, à la naissance de la philologie et au développement moderne des sciences historiques sous la conduite des plus grands esprits de leur temps. Mais aussi on observe la naissance de l'histoire de l'art en France : celle-ci suppose qu'un pont soit jeté entre l'Antiquité et la Renaissance et que les siècles considérés jadis comme obscurs se trouvent intégrés dans un développement historique continu. On peut dire qu'une histoire de l'art - et non plus un enseignement de l'archéologie antique et de l'histoire de l'art antique - n'était concevable qu'à partir du moment où cette continuité se trouvait affirmée. Trente et une chaires sont représentées ici, certaines occupées par des noms restés illustres : Jules Michelet, Gaston Paris, Joseph Bédier, Etienne Gilson, Lucien Febvre, Henri Focillon, Marcel Bataillon, Fernand Braudel, André Chastel, Georges Duby... D'autres demeurent injustement oubliés et font l'objet de véritables redécouvertes. Le texte de toutes les leçons inaugurales est reproduit intégralement, avec l'éclairage historiographique et l'annotation nécessaires fournis par une cohorte d'éminents historiens d'aujourd'hui.

06/2009

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Philosophie

Subjectivité et vérité. Cours au Collège de France (1980-1981)

Foucault prononce en 1981 un cours qui marque une inflexion décisive dans son chemin de pensée et le projet ébauché dès 1976 d'une Histoire de la sexualité. C'est le moment où les arts de vivre deviennent le foyer de sens à partir duquel pourra se déployer une pensée neuve de la subjectivité. C'est le moment aussi où Foucault problématise une conception de l'éthique comprise comme l'élaboration patiente d'un rapport de soi à soi. L'étude de l'expérience sexuelle des Anciens permet ces nouveaux déploiements conceptuels. Dans ce cadre, Foucault analyse des écrits médicaux, des traités sur le mariage, la philosophie de l'amour ou la valeur pronostique des rêves érotiques, afin d'y retrouver le témoignage d'une structuration du sujet dans son rapport aux plaisirs (aphrodisia) antérieure à la construction moderne d'une science de la sexualité, antérieure à la hantise chrétienne de la chair. L'enjeu est en effet d'établir que l'imposition d'une scrupuleuse et interminable herméneutique du désir constitue l'invention du christianisme. Mais pour cela, il importait de ressaisir la spécificité irréductible des techniques de soi antiques. Dans cette série de leçons, qui annoncent clairement L'Usage des plaisirs et Le Souci de soi, Foucault interroge particulièrement le primat grec de l'opposition actif/passif sur les distinctions de genre, ainsi que l'élaboration par le stoïcisme impérial d'un modèle de lien conjugal prônant une fidélité sans faille, un partage des sentiments, et conduisant à la disqualification de l'homosexualité.

05/2014

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Foucault

La société punitive. Cours au Collège de France (1972-1973)

La société punitive Cours au Collège de France (1972-1973) Prononcées en 1973, ces leçons sur la "société punitive" examinent la façon dont se sont forgés les rapports de la justice et de la vérité qui président au droit pénal moderne, et questionnent ce qui les lie à l'émergence d'un nouveau régime punitif qui domine encore la société contemporaine. Ce cours, supposé être préparatoire à Surveiller et Punir (1975), se déploie au-delà du système carcéral, englobant l'ensemble de la société à économie capitaliste, au sein de laquelle s'innove une gestion particulière de la multiplicité des illégalismes et de leur imbrication. Cet essai brasse un matériel historique jusque-là inédit, concernant l'économie politique classique, les Quakers et "Dissenters" anglais, leur philanthropie - eux dont le discours introduit le pénitentiaire dans le pénal -, puis la moralisation du temps ouvrier. Michel Foucault livre par sa critique de Hobbes une analyse de la guerre civile, qui n'est pas la guerre de tous contre tous mais une "matrice générale" permettant de comprendre le fonctionnement de la stratégie pénale dont la cible est moins le criminel que l'ennemi intérieur. Michel Foucault (1926-1984) Il est l'un des plus grands philosophes du XXe siècle. Son oeuvre est traduite dans le monde entier. Edition établie sous la direction de François Ewald et Alessandro Fontana, par Bernard E. Harcourt, revue par Arianna Sforzini pour la présente édition

01/2023

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Philosophie

La société punitive. Cours au Collège de France (1972-1973)

"L’organisation d’une pénalité d’enfermement n’est pas simplement récente, elle est énigmatique. Qu’est-ce qui pénètre dans la prison ? En tout cas, pas la loi. Que fabrique-t-elle ? Une communauté d’ennemis intérieurs". C’est en ces termes que Michel Foucault dénonce, dans ce cours prononcé en 1973, et que viendra compléter, en 1975, son ouvrage Surveiller et punir, le "cercle carcéral". La Société punitive étudie ainsi comment les sociétés traitent les individus ou les groupes dont elles souhaitent se débarrasser, c’est-à-dire les tactiques punitives, mais aussi la prise de pouvoir sur le corps et sur le temps et l’instauration du couple pénalité-délinquance. Michel Foucault retrace l'histoire des "tactiques fines de la sanction" dont il distingue quatre modalités : exiler ; imposer un rachat ; marquer ; enfermer. C'est dans la seconde moitié du XVIIIe siècle que se développe une "science des prisons" à fonction corrective et que se construit un discours sur le criminel et son traitement possible, donnant naissance à un schéma de société qui vise à l’absolu du contrôle et de la surveillance. L’ajustement entre le système judiciaire et le mécanisme de surveillance (l’organisation d’une police), entre l’émergence de la richesse et la pratique des illégalismes, entre la force corporelle de l’ouvrier et l’appareil de production s’accomplit ensuite au tournant du XIXe siècle. Foucault démontre donc que ce sont les instances de contrôle para-pénal du XVIIe et du XVIIIe siècle qui ont abouti, in fine, au fonctionnement de la prison, visant à l’élimination du désordre, au contrôle de la distribution spatiale des individus, de leur emplacement par rapport à l’appareil productif. La Société punitive finit par poser la question, cruciale aux yeux du philosophe, de la validité intrinsèque de la loi pénale. A-t-elle vocation universelle ou se limite-t-elle à la douteuse applicabilité d’une somme de décrets ?

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Philosophie

Le pouvoir psychiatrique. Cours au collège de France (1973-1974)

L'Histoire de la folie à l'âge classique faisait l'archéologie du partage selon lequel, dans nos sociétés, le fou se trouve séparé du non-fou. Le récit s'achève sur la médicalisation de la folie au début du XIXe siècle. Le cours que Michel Foucault consacre à la fin de 1973 et au début de 1974 au " Pouvoir psychiatrique " poursuit cette histoire tout en infléchissant le projet : il s'agit ici de dresser la généalogie de la psychiatrie, de la forme propre de " pouvoir-savoir " qu'elle constitue. Pour cela impossible de partir de ce que serait un savoir médical sur la folie, inopérant dans la pratique. On ne peut rendre compte de la véridiction psychiatrique sur la folie qu'à partir des dispositifs et des techniques de pouvoir qui organisent le traitement des fous dans cette période qui va de Pinel à Charcot. La psychiatrie ne naît pas comme conséquence d'un nouveau progrès dans la connaissance sur la folie mais des dispositifs disciplinaires dans lesquels s'organise pour lors le régime imposé à la folie. Michel Foucault s'est souvent interrogé sur la vanité du discours des psychiatres, que l'on retrouve dans la pratique toujours contemporaine de l'expertise judiciaire. De ce point de vue, Le Pouvoir psychiatrique poursuit le projet d'une histoire des " sciences " humaines. Le cours s'achève à la fin du XIXe siècle au moment de la double " dépsychiatrisation " de la folie, dispersée entre neurologue et psychanalyste. Mais on trouvera dans le résumé du cours que Michel Foucault devait préparer pour l'Annuaire du Collège de France l'essentiel de ce qu'il n'avait peut-être pas eu le temps d'exposer dans ce cours. Si bien que Le Pouvoir psychiatrique va jusqu'à proposer une généalogie des mouvements anti-psychiatriques qui ont tant marqué les " sixties " du siècle précédent.

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Philosophie

Sécurité, territoire, population. Cours au Collège de France (1977-1978)

Le cours prononcé par Michel Foucault au Collège de France de janvier à avril 1978, Sécurité, Territoire, Population, marque un tournant dans le développement de sa recherche. Partant du problème du bio-pouvoir, introduit à la fin du cours de 1976, " Il faut défendre la société ", il se propose d'étudier la mise en place, au XVIIIe siècle, de cette nouvelle technologie de pouvoir, distincte des mécanismes disciplinaires, qui a pour objet la population et entreprend de la gérer à partir de la connaissance de ses régularités spécifiques. Technologie de sécurité indissociable - telle est la thèse originale que formule ce cours - du libéralisme comme rationalité gouvernementale fondée sur le principe du " laisser faire ". Cette analyse fait apparaître l'importance de la notion de " gouvernement ". C'est pourquoi Michel Foucault choisit, dès la quatrième leçon, de resituer sa problématique dans le cadre d'une histoire de la " gouvernementalité ". Coup de théâtre théorique, par lequel il déplace soudain l'horizon du cours : non plus l'histoire des dispositifs de sécurité, qui passe provisoirement au second plan, mais la généalogie de l'Etat moderne, à travers les procédures mises en œuvre, en Occident, pour assurer le " gouvernement des hommes ". Deux moments essentiels sont alors étudiés : l'invention tout d'abord, par le christianisme, d'un nouveau type de pouvoir, étranger à la tradition gréco-romaine, prenant en charge les hommes pour les conduire individuellement vers leur salut ; la formation, ensuite, d'une " gouvernementalité " politique, au XVI°-XVIIe siècle, qui inscrit la conduite des individus dans l'exercice du pouvoir souverain. Du pastorat chrétien au gouvernement selon la raison d'Etat, c'est ainsi la double face, individualisante et totalisante, de la rationalité politique dont procède l'Etat moderne qui se trouve dévoilée. Il devient possible, à partir de là - ce sera l'objet du cours suivant, Naissance de la biopolitique -, d'analyser le statut de la liberté au sein de la gouvernementalité libérale née au XVIIIe siècle.

10/2004

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Sociologie

Sur l'Etat. Cours au Collège de France (1989-1992)

Transversale à l'oeuvre de Pierre Bourdieu, la question de l'Etat n'a pu faire l'objet du livre qui devait en unifier la théorie. Or celle-ci, à laquelle il consacra trois années de son enseignement au Collège de France, fournit à bien des égards la clé d'intégration de l'ensemble de ses recherches : cette " fiction collective " aux effets bien réels est à la fois le produit, l'enjeu et le fondement de toutes les luttes d'intérêts.Ce texte, qui inaugure la publication des cours et séminaires du sociologue, donne aussi à lire un " autre Bourdieu ", d'autant plus concret et pédagogue qu'il livre sa pensée en cours d'élaboration. Dévoilant les illusions de la " pensée d'Etat ", vouée à entretenir la croyance en un principe de gouvernement orienté vers le bien commun, il se montre tout autant critique à l'égard de l'" humeur anti-institutionnelle ", prompte à résumer la construction d'un appareil bureaucratique à une fonction de maintien de l'ordre social.A l'heure où la crise financière permet de précipiter, au mépris de toute souveraineté populaire, le démantèlement des services publics, cet ouvrage apporte les instruments critiques nécessaires à une compréhension plus lucide des ressorts de la domination.

01/2012

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Foucault

Le Pouvoir psychiatrique. Cours au Collège de France (1973-1974)

Le pouvoir psychiatrique Cours au Collège de France (1973-1974) L'Histoire de la folie à l'âge classique (1972) faisait l'archéologie du partage par lequel, dans nos sociétés, s'opère la séparation du fou et du non-fou. Le récit s'achève sur la médicalisation de la folie au XIXe siècle. Le cours que Michel Foucault consacre en 1973-1974 au "pouvoir psychiatrique" poursuit cette histoire en dressant la généalogie de la psychiatrie et de la forme qu'elle constitue. Il montre qu'on ne peut rendre compte du discours psychiatrique sur la folie qu'à partir des techniques de pouvoir qui organisent le traitement des fous dans la période qui va de Pinel à Charcot. La psychiatrie ne naît pas comme conséquence d'un progrès de la connaissance sur la folie, mais des dispositifs disciplinaires selon lesquels s'organise le régime imposé à la folie. Le Pouvoir psychiatrique s'inscrit ainsi dans le cadre de l'émergence du pouvoir disciplinaire. Michel Foucault (1926-1984) Il est l'un des plus grands philosophes du XXe siècle. Son oeuvre est traduite dans le monde entier. Edition établie sous la direction de François Ewald et Alessandro Fontana, par Jacques Lagrange, revue par Elisabetta Basso pour la présente édition

03/2023

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Philosophie

Du gouvernement des vivants. Cours au Collège de France (1979-1980)

Du gouvernement des vivants est un cours charnière. Prononcé au Collège de France au premier trimestre 1980, Michel Foucault y poursuit cette histoire des "régimes de vérité" qui traverse l'ensemble des cours du Collège de France, en y apportant une inflexion majeure : commencée sur le champ du juridique et du judiciaire, l'exploration s'était poursuivie dans le champ politique - thématique des rapports pouvoir-savoir, puis de la gouvernementalité. Elle s'investit ici dans le champ des pratiques et des techniques de soi, domaine de l'éthique que Michel Foucault ne quittera plus. "Comment se fait-il que dans la culture occidentale chrétienne, le gouvernement des hommes demande de la part de ceux qui sont dirigés, en plus des actes d'obéissance et de soumission, des "actes de vérité" qui ont ceci de particulier que non seulement le sujet est requis de dire vrai, mais de dire vrai à propos de lui-même, de ses fautes, de ses désirs, de l'état de son âme ?", s'interroge Michel Foucault. Cette question le conduit à une relecture d'Oedipe-roi de Sophocle à l'analyse des "actes de vérité" propres au christianisme primitif, à travers les pratiques du baptême, de la pénitence et de la direction de conscience. Michel Foucault choisit de s'intéresser aux actes par lesquels le croyant est appelé à manifester la vérité de ce qu'il est lui-même, en tant qu'être indéfiniment faillible. De l'expression publique de sa condition de pécheur, dans le rituel de la pénitence, à la verbalisation minutieuse de ses pensées les plus intimes, dans l'examen de conscience, c'est l'organisation d'une économie pastorale centrée sur l'aveu que l'on voit se dessiner. Du gouvernement des vivants est la première des enquêtes, inédite, que Michel Foucault va mener dans le champ de l'éthique, autant dans les cours du Collège de France que dans les derniers volumes de l'Histoire de la sexualité.

11/2012

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Histoire des sciences

Déchiffrement(s) : des hiéroglyphes à l'ADN. Colloque Collège de France

Le 22 septembre 1822, Jean-François Champollion, dans un état d'excitation extrême, achève sa fameuse Lettre à M. Dacier, secrétaire perpétuel de l'Académie royale des inscriptions et belles-lettres. Il y explique comment il a percé le mystère des hiéroglyphes égyptiens, livrant le texte fondateur de leur déchiffrement. Dans cet ouvrage qui célèbre le bicentenaire de cet événement, des spécialistes racontent l'histoire du déchiffrement d'écritures anciennes, mais exposent également une pratique qui intervient dans des domaines aussi variés que les sciences de l'Univers, la biologie, la cryptographie, la linguistique, l'interprétation des oeuvres d'art, la rhétorique ou encore l'herméneutique. Contributions de Nabila Aghanim, Jan Blanc, Anne Canteaut, Dominique Charpin, Laurent Coulon, Emmanuelle Danblon, Jean-Luc Fournet, Alessandro Morbidelli, Luigi Rizzi, Denis Thouard, Jean Weissenbach.

09/2023

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Philosophie

Naissance de la biopolitique. Cours au collège de France (1978-1979)

Le cours prononcé par Michel Foucault au Collège de France de janvier à avril 1979, Naissance de la biopolitique, s'inscrit dans la continuité de celui de l'année précédente, Sécurité, Territoire, Population. Après avoir montré comment l'économie politique, au XVIIIe siècle, marque la naissance d'une nouvelle raison gouvernementale - gouverner moins, par souci d'efficacité maximum, en fonction de la naturalité des phénomènes auxquels on a affaire -, Michel Foucault entreprend l'analyse des formes de cette gouvernementalité libérale. Il s'agit de décrire la rationalité politique à l'intérieur de laquelle ont été osés les problèmes spécifiques de la vie et de la population : " Etudier le libéralisme comme cadre général de la biopolitique. " Quels sont les traits spécifiques de l'art libéral de gouverner, tel qu'il se dessine au XVIIIe siècle ? Quelle crise de gouvernementalité caractérise le monde actuel et à quelles révisions du gouvernement libéral a-t-elle donné lieu ? C'est à cette tâche de diagnostic que répond l'étude des deux grandes écoles néolibérales du XXe siècle, l'ordolibéralisme allemand et le néolibéralisme de l'Ecole de Chicago - unique incursion de Michel Foucault, tout au long de son enseignement au Collège de France, dans le champ de l'histoire contemporaine. Cette analyse met en évidence le rôle paradoxal que joue la " société " par rapport au gouvernement : principe au nom duquel celui-ci tend à s'autolimiter, mais cible également d'une intervention gouvernementale permanente, pour produire, multiplier et garantir les libertés nécessaires au libéralisme économique. La société civile, loin de s'opposer à l'Etat, est donc le corrélatif de la technologie libérale de gouvernement.

10/2004

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Critique littéraire

Le neutre. Notes de cours au Collège de France (1977-1978)

L'argument du cours a été le suivant : on a défini comme relevant du Neutre toute inflexion qui esquive ou déjoue la structure paradigmatique, oppositionnelle, du sens, et vise par conséquent à la suspension des données conflictuelles du discours. Le relevé de ces inflexions s'est fait à travers un corpus qui ne pouvait être exhaustif ; cependant, les textes des philosophies orientales et mystiques se sont trouvés naturellement privilégiés. [...] À travers des touches successives, des références diverses (du Tao à Boehme et à Blanchot) et des digressions libres, on a essayé de faire entendre que le Neutre ne correspondait pas forcément à l'image plate, foncièrement dépréciée qu'en a la Doxa, mais pouvait constituer une valeur forte, active.

11/2002

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Philosophie

L'idée de temps. Cours au Collège de France 1901-1902

Ce cours inédit fut professé par Bergson depuis la chaire d'" Histoire de la philosophie grecque et latine " du Collège de France lors de l'année universitaire 1901-1902. Faisant suite au cours sur l'Idée de cause, le cours sur l'Idée de temps a ceci de remarquable que Bergson aborde de façon directe, donc sans le détour par l'exposition et la résolution de problématiques autres, ce qui semble la thématique centrale de sa pensée. Un autre point remarquable de ce cours est la réflexion sur la négation qui donnera naissance, dans L'Evolution créatrice, à l'analyse de l'idée de Néant. La publication de ce premier cours de Bergson vient clore la publication inédite des cours de Bergson au Collège de France, édités à partir des prises de notes d'un proche et des transcriptions commandées par Charles Péguy.

03/2019

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Littérature française

Collège

"Voici donc ce livre, l'un des plus émouvants qu'il ait écrits. Voici Saint-Lô pendant la guerre de 1914-1918, les professeurs, les parents, les camarades. Ce n'est pas une oeuvre strictement organisée : Follain, dans son horreur du mensonge, ne cherche pas à disposer son enfance selon les règles du jeu ; il en évoque les heures essentielles, qui souvent sont les plus simples ; il en cherche l'esprit, il en dégage la vérité ; il en restitue la saveur unique, le poids et la leçon. Follain ou le poète de l'instant - mais d'un instant qu'il éternise. Il a fait de son enfance une patrie. Il la porte, elle est son recours dans les heures incertaines, son identité et sa permanence quand tout se dérobe à ses yeux. Il en a d'autant plus besoin qu'il vieillit, que les compagnons d'autrefois ont disparu et que les lieux où il fut jeune ont changé". Marcel Arland.

11/1973

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Généralités

Souvenirs de collège

Souvenirs de collège d'Hippolyte Marvint Date de l'édition originale : 1840 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Philosophie

Notes des cours au Collège de France (1958-1959 et 1960-1961)

Poursuivant les éditions posthumes des manuscrits de Maurice Merleau-Ponty commencées en 1964, nous publions les notes de préparation aux cours du Collège de France de 1959 et 1961. Chacun de ces cours interroge d'une manière différente l'exercice philosophique. Comment la philosophie est-elle possible aujourd'hui après l'entreprise phénoménologique ? Dans le cours de 1959, Merleau-Ponty présente une étude de Husserl et de Heidegger. Il en montre les apports mais aussi les limites. En outre, il a recours à l'interprétation de la philosophie qu'élaborent Hegel et Marx, et son geste se donne aussi comme un travail d'auto-interprétation. La lecture qu'il propose de Descartes rend sensible les différents niveaux de sa démarche. Il nous a semblé intéressant d'associer à ses notes de cours la première rédaction du chapitre "Interrogation et intuition" du Visible et l'invisible qui est en grande affinité avec les problèmes abordés dans ces cours. Ce brouillon du Visible et l'invisible, abandonné par Merleau-Ponty, permet de marquer la différence de style d'avec les notes de préparation qui, comme l'écrit Claude Lefort, "ne constituent pas exactement un écrit" . Elles offrent bien plutôt des éléments de réflexion pour continuer de questionner la pensée du philosophe.

10/1996