Recherche

Claude Arnaud, Elisabeth Barillé, Gérard de Cortanze, Daniel Maximin

Extraits

ActuaLitté

Récits de voyage

Paris Portraits

Élisabeth Barillé, Aux Batignolles, Daniel Maximin, Au canal Saint-Martin, Gérard de Cortanze, Montparnasse, Claude Arnaud, Les Grands Boulevards se promènent le nez au vent et l'histoire au cœur dans quelques quartiers de Paris, en ce début de nouveau siècle. Des regards en coulisse, comme il convient.

03/2007

ActuaLitté

Essais biographiques

Viva Frida

"Viva Frida n'est ni une biographie, ni un essai, ni un roman, mais tout cela à la fois. La première image qui me vient à l'esprit est celle d'une suite de "tableaux vivants". Chaque chapitre de mon livre met en scène cette femme artiste éprise de liberté, surprise dans l'intimité de sa vie. On choisit avec elle ses vêtements, ses bijoux, on assiste à ses séances de photographie. On la suit dans les rues de Coyoacán. On l'accompagne à New York, à Paris. On est présent quand elle rencontre Diego Rivera, Trotski, Tina Modotti, quand elle fustige Breton et les surréalistes. On souffre et on rit à ses côtés. On l'entend jurer, chanter, inventer des mots. Elle nous parle de sa peinture, de ses doutes, nous entraîne dans son immense joie de vivre. Sur le ton de la confidence, elle nous dit ce que représentent pour elle la révolution mexicaine, le sang, l'hôpital, la religion, la mort, nous ouvrant toutes grandes les portes de la "beauté terrible" de son univers. Au terme de ce livre-voyage, aucun des aspects de la vie de Frida et de sa peinture n'aura été ignoré. C'est le coeur même de ce livre : Frida Kahlo ne peint que ce qu'elle vit."

06/2024

ActuaLitté

Littérature française

Tu, c'est l'enfance

" Ton île, j'ai su un jour qu'elle n'était pas enracinée, ni fichée en terre, mais qu'elle était bien ancrée. Ancrée on ne voit pas au juste à quoi, ni sous l'eau ni sur terre en tout cas, mais sûrement à ses îles sœurs en archipel, peut-être aussi au feu des volcans sous-marins. Une petite embarcation orpheline de terre et mer, sans cales ni voilures, chargée d'une cargaison de fruits nourris de sèves recomposées. Non pas échouée comme une épave, ni dérivante comme un radeau ivre, non pas tranquille à l'ancre de flaches ou d'anses calmes, ni mollement ballottée à l'espère, ou prisonnière au lasso des tempêtes. Mais solidement ancrée. Ton île, telle une barque dans la tempête, je l'ai sentie brusquement frémir, tanguer, osciller, danser, prête à dérader, brusquement charroyée sur une mer sans eau. Le jour du grand tremblement de terre, celui dont je sens toujours vibrer sous mes pieds le souvenir, dans la maison de notre enfance. "

03/2024

ActuaLitté

Rallyes et courses

La légende des 24 heures du Mans. 3e édition

La nouvelle édition du livre de référence : Les voitures mythiques, les pilotes inoubliables, les prouesses technologiques, l'ambiance, les émotions... tout ce qui fait la légende de la plus grande course automobile du monde raconté par Gérard de Cortanze, écrivain... et petit neveu de Charles de Cortanze, vainqueur au Mans en 1938. "Gerard de Cortanze, pour qui cette course est une histoire de famille, a raison : les 24 Heures du Mans, c'est un roman d'aventures ! " Jean Todt un siècle d'aventures, illustré d'images rares et spectaculaires !

05/2021

ActuaLitté

Essais biographiques

Viva Frida

"Viva Frida n'est ni une biographie, ni un essai, ni un roman, mais tout cela à la fois. La première image qui me vient à l'esprit est celle d'une suite de " tableaux vivants" . Chaque chapitre de mon livre met en scène cette femme artiste éprise de liberté, surprise dans l'intimité de sa vie. On choisit avec elle ses vêtements, ses bijoux, on assiste à ses séances de photographie. On la suit dans les rues de Coyoacán. On l'accompagne à New York, à Paris. On est présent quand elle rencontre Diego Rivera, Trotski, Tina Modotti, quand elle fustige Breton et les surréalistes. On souffre et on rit à ses côtés. On l'entend jurer, chanter, inventer des mots. Elle nous parle de sa peinture, de ses doutes, nous entraîne dans son immense joie de vivre. Sur le ton de la confidence, elle nous dit ce que représentent pour elle la révolution mexicaine, le sang, l'hôpital, la religion, la mort, nous ouvrant toutes grandes les portes de la "beauté terrible " de son univers. Au terme de ce livre-voyage, aucun des aspects de la vie de Frida et de sa peinture n'aura été ignoré. C'est le coeur même de ce livre : Frida Kahlo ne peint que ce qu'elle vit". Gérard de Cortanze

ActuaLitté

Littérature française

Arnaud de Cotignac

Nous sommes au Xllle et au XIVe siècle, en Provence, dans un royaume de France tiraillé, divisé, meurtri par les combats et régi par les ambitions des seigneurs, aussi démesurées que celles des prélats de l'Eglise. Le troubadour, Arnaud de Cotignac, est un homme éclectique, de bons conseils. Mais parfois, il s'enferme aussi dans le silence de ses méditations d'écrivain. Avec sa sensibilité, il se veut libre, indépendant, homme d'armes quelquefois. Il s'accoutume aux choses étranges qui l'accompagnent, un mystérieux phanarion, sa particularité physique de naissance, une dulcinée inatteignable et même un astrologue juif aux révélations pertinentes. Il aime la poésie. Perdant ses parents, il se retrouve seul, cherche l'équilibre des sentiments et se laisse adopter par sa solitude, tout en étant conforté par Tancrède, un mentor inespéré et surtout par Gaëtan, son serviteur, à la présence inestimable. Les péripéties de la narration construisent lentement l'écheveau des destins qui s'imbriquent les uns dans les autres, n'épargnant aucun acteur de ce monde médiéval...

06/2019

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Nous sommes Charlie. 60 écrivains unis pour la liberté d'expression

Face à la tragédie, des voix s'élèvent contre la barbarie qui a voulu mettre à genoux la liberté d'expression. C'est de la volonté de les rassembler en un recueil, que naît, dès le lendemain de l'attaque de Charlie Hebdo, l'idée de cet ouvrage, mêlant textes classiques et textes de 60 écrivains contemporains. La richesse des contributions gracieuses ici réunies témoigne du remarquable élan suscité par ce projet, dont l'intégralité des bénéfices sera reversée à Charlie Hebdo. Jacques ATTALI ; Gwenaëlle AUBRY ; BEAUMARCHAIS ; Frédéric BEIGBEDER ; Laurent BINET ; Julien BLANC-GRAS ; Evelyne BLOCH DANO ; Vincent BROCVIELLE ; Noëlle CHATELET ; Maxime CHATTAM ; Philippe CLAUDEL ; André COMTE-SPONVILLE ; Gérard de CORTANZE ; Delphine COULIN ; Charles DANTZIG ; Frédérique DEGHELT ; Nicolas DELESALLE ; DIDEROT ; Catherine DUFOUR ; Clara DUPONT-MONOD ; Jean-Paul ENTHOVEN ; Nicolas d'ESTIENNE D'ORVES ; Dominique FERNANDEZ ; Caroline FOUREST ; Jean-Louis FOURNIER ; Philippe GRIMBERT ; Olivier GUEZ ; René GUITTON ; Claude HALMOS ; Victor HUGO ; Fabrice HUMBERT ; Guillaume JAN ; Jean-Paul JOUARY ; Marc LAMBRON ; Frédéric LENOIR ; Bernard-Henri LEVY ; François-Guillaume LORRAIN ; Ian MANOOK ; Fabrice MIDAL ; Gérard MORDILLAT ; Anne NIVAT ; Christel NOIR ; Véronique OLMI ; Christophe ONO-DIT-BIOT ; Katherine PANCOL ; Bernard PIVOT ; Patrick POIVRE D'ARVOR ; Romain PUERTOLAS ; Serge RAFFY ; François REYNAERT ; Tatiana de ROSNAY ; Elisabeth ROUDINESCO ; Eric-Emmanuel SCHMITT ; Colombe SCHNECK ; Antoine SFEIR ; Isabelle STIBBE ; Emilie de TURCKHEIM ; Michaël URAS ; Didier VAN CAUWELAERT ; VOLTAIRE.

02/2015

ActuaLitté

Critique littéraire

Aime Césaire, frère volcan

A l'occasion du centième anniversaire d'Aimé Césaire qui donnera lieu à de nombreuses manifestations, nous avons demandé à Daniel Maximin qui a connu et accompagné Césaire, qui a publié sa poésie et qui est le meilleur connaisseur de l'écrivain et de l'homme politique, un livre inédit. Aimé Césaire est en effet un des auteurs les plus prestigieux du Seuil. Il est l'initiateur du renouveau de la littérature antillaise et africaine et, surtout, celui qui a fait sortir la culture "noire" de son ghetto et lui a donné ses lettres de noblesse. Aimé Césaire, frère-volcan n’est si une biographie, ni un essai. Maximin, témoin privilégié, évoque l’ensemble de la carrière de Césaire et de l’influence majeure qu’ont exercé ses écrits et ses engagements des années trente jusqu’à sa mort. Ce livre d’une haute tenue littéraire et nourri de connaissances de première main, constitue un hommage mais aussi une très vivante introduction à l’un des esprits majeurs du XXe siècle.

06/2013

ActuaLitté

Critique littéraire

Les fruits du cyclone. Une géopoétique de la Caraïbe

Empruntant ses illustrations à l'histoire et à la géographie, à la littérature, à la musique, aux arts visuels, comme aux motifs et figures du quotidien, Daniel Maximin propose une géopoétique personnelle de sa Caraïbe natale : une genèse de ses identités, une cartographie de ses singularités. De Cuba aux West Indies, de Haïti aux Antilles, c'est " un archipel d'îles-roseaux nées de la résistance aux chaînes, pliées sans rompre sous les ouragans géographiques et les cyclones de l'histoire. Par la voix de tous ses conteurs et danseurs, paysans et architectes, couturières et cuisiniers, musiciens et poètes, la Caraïbe le proclame depuis quatre siècles après le déluge dont elle a émergé : " nous ramassons des injures pour en faire des diamants ", pour elle et pour tout l'homme. "

02/2006

ActuaLitté

Littérature française

Arnaud Federer

Arnaud, anti-héros adorateur de Federer, a vécu ses plus belles émotions de fan dans Rodgeur Forever. Mais la défaite de son héros en finale de Wimbledon 2019 l'a plongé dans le plus profond désarroi. Il va s'en relever de la plus extraordinaire des façons. Dans "Rodgeur Forever", la carrière exceptionnelle du génie du tennis était racontée par son plus grand fan : M. Toulemonde. Sauf qu'Arnaud, c'est son prénom, ne s'est jamais remis de ces deux balles de match ratées par son idole en finale de Wimbledon 2019 face à Novak Djokovic... Inconsolable, notre fan inconditionnel, qui connaît encore mieux la carrière du Suisse que le principal intéressé, a sombré dans une insondable dépression. Son amour de Rodgeur pourra-t-il le sauver ? Une intervention du Destin va changer le cours de l'histoire...

09/2022

ActuaLitté

Monographies

Arnaud Adami

Arnaud Adami peint l'autre : celles et ceux qu'on ne veut pas voir. Dans ses toiles le jeune artiste de 26 ans représente ces métiers invisibles auxquels nous ne prêtons pas attention et qui pourtant sont omniprésents dans notre quotidien. Par son geste fort et dépourvu de tout misérabilisme Arnaud Adami met en lumière ces figures de l'ombre – livreurs, bouchers, aides-soignants – faisant résonner dans ses tableaux l'écho de la peinture ancienne. C'est pourquoi l'art " contemporain " d'Arnaud Adami bouleverse sans provoquer. Tout en inscrivant ses sujets – emblématique sa série des livreurs à domicile – dans un paysage urbain, Arnaud Adami sait reprenant les codes de la peinture religieuse, des portraits de roi de France, de l'art italien de la Renaissance, jusqu'à Manet et son torero mort. Car Arnaud Adami est de cette génération qui souhaite se ressaisir d'une peinture figurative, longtemps boudée, et qui a pris conscience du pouvoir politique des images. Cette démarche, à la fois morale et artistique, ce dialogue entre modernité et tradition picturale rend le travail d'Arnaud Adami exemplaire et l'inscrit dans la lignée des plus grand maîtres.

10/2022

ActuaLitté

Edition

Jean-Claude Fasquelle. Portraits de l'éditeur en artiste

Hommage posthume à Jean-Claude Fasquelle avec les contributions inédites de : Laure Adler / Mario Andreose /Christophe Bataille / Frédéric Beigbeder /Dominique Bona /Elvire de Brissac / Pascal Bruckner / Manuel Carcassonne / Laurent Chalumeau / Virginie Despentes /Christophe Donner / Dominique Fernandez /Philippe Garnier / Gérard Guégan /Serge July /Gaspard Koenig /Marc Lambron /Bernard-Henri Lévy /Amin Maalouf /Yann Moix /Laurence Nobécourt /Olivier Nora /Michel Onfray /Patrick Rambaud /Daniel Rondeau /Yves Simon /Danièle Thompson

11/2021

ActuaLitté

Littérature française

Visions de Gérard

"Pendant les quatre premières années de ma vie, tant qu'il vécut, je ne fus pas Ti Jean Duluoz, je fus Gérard, le monde fut son visage, la fleur de son visage, sa pâleur, son corps voûté, la façon qu'il avait de vous briser le coeur, sa sainteté et les leçons de tendresse qu'il me donnait." Nous sommes en Nouvelle-Angleterre, dans le quartier canadien-français de Lowell. Jack Kerouac fait revivre dans ces pages, sans doute les plus émouvantes de son oeuvre, sa petite enfance passée en compagnie de son frère aîné, Gérard. Cet être d'exception mourut à neuf ans mais son attention aux hommes et aux animaux influença la vie entière de l'auteur. En mêlant aux anecdotes sur ses parents et ses voisins le souvenir des joies et des souffrances de Gérard, Kerouac nous livre, dans une langue drue et imagée, imprégnée de lyrisme, l'expression la plus achevée de son message poétique et métaphysique.

04/1972

ActuaLitté

Critique littéraire

Gérard de Nerval

Souffrant du divorce entre le sentiment et la raison, Gérard de Nerval (1808-1855) affirme avant nul autre que c'est la poésie qui change la vie et non l'inverse. Voyageant dans les livres et dans les villes, c'est lorsqu'il est prisonnier des songes qu'il est véritablement lui-même. Parce qu'il considère sa vie comme un mythe, il défend la liberté d'en disposer à sa guise et choisit le chemin "mystérieux, qui va vers l'intérieur". Observateur éveillé de la vie onirique, il est celui qui, tout en vivant les risques de sa folie, sait en faire la matière d'une oeuvre littéraire. Après de nombreux séjours en maisons de santé, et un dernier dîner dans un cabaret des Halles, alors que Paris est sous la neige, il se pend, à l'aube du 26 janvier 1855, rue de la Vieille-Lanterne.

05/2010

ActuaLitté

Critique littéraire

Gérard de Nerval

" Insister sur les difficultés de l'entreprise biographique paraît, dans le cas de Nerval, relever du paradoxe, quand on sait qu'il a laissé de très nombreux ouvrages à caractère autobiographique. On se gardera de l'oublier : autant que ses biographes, Nerval est lui-même à la recherche de son identité. Les informations qu'il nous livre sur sa vie ne doivent, certes, point être rejetées. Mais le biographe les utilisera avec prudence, s'attachera, autant que faire se peut, à les vérifier et proposera ainsi à l'exégète des pistes fécondes. De la fascination biographique qu'exerce son œuvre, Nerval a, dans Promenades et Souvenirs, donc à la fin de sa vie, donné une explication : " Je suis du nombre des écrivains dont la vie tient intimement aux ouvrages qui les ont fait connaître. " Ainsi, il y aurait deux biographies à écrire. L'une ne tiendrait compte que des faits ; or les faits avérés sont rares et s'inscrivent dans une chronologie rudimentaire. L'autre utiliserait les œuvres en tant qu'elles reflètent les rêves, ce qui autorise toutes les divagations. Nerval était lui-même conscient de sa double vie. A Strasbourg, avant sa dernière équipée en Allemagne, il prend connaissance de sa biographie par Eugène de Mirecourt, qui le traite " en héros de roman " : On ne peut - écrit-il à son père - empêcher les gens de parler et c'est ainsi que s'écrit l'histoire, ce qui prouve que j'ai bien fait de mettre à part ma vie poétique et ma vie réelle. " Voilà qui était de nature à réjouir Proust, au reste le premier interprète intelligent et sensible de l'œuvre de Nerval. Et voilà qui ramène à la modestie le biographe qui se veut véridique. Chercher à suggérer cette " vie poétique " en l'inscrivant prudemment dans la " vie réelle ", si mal connue, telle est notre tâche. On en jugera mieux la difficulté à la lueur de remarques choisies au hasard et nées de l a lecture de l'œuvre comme de textes environnants. "

04/1995

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Petit éloge du sensible

Je choisis ce qu'il y a en moi d'essentiel, d'infini et de non monnayable. Je choisis de cultiver l'esprit de finesse, les émotions délicates, les sensations patiemment tamisées, sachant que si la faim du corps, tout impérieuse soit-elle, a ses impasses, celle de l'esprit, elle, s'accorde à l'illimité, tout comme les nourritures dont il se rassasie : l'offrande ultime d'une rose de novembre, l'âcreté sensuelle d'un feu de cheminée, le nuancier d'un ciel normand, l'ivresse du baiser qu'on n'attendait plus. Je choisis l'ordre sensible contre la tyrannie sclérosante des ambitions.

09/2008

ActuaLitté

Littérature française

L'oreille d'or

Entendre, mais d'une seule oreille. Ne pas entendre comme il faudrait, donc, à l'école, en société, chez soi, mais entendre autre chose, souvent, entendre mieux, parfois. Dans ce récit intime, Elisabeth Barillé évoque son handicap invisible, malédiction et trésor, qui l'isole mais lui accorde aussi le droit d'être absente, le droit à la rêverie, au retrait, à la rétention, voire au refus. "Merci mon oreille morte. En me poussant à fuir tout ce qui fait groupe, la surdité m'a condamnée à l'aventure de la profondeur..." Elle revient sur ce parcours du silence : sa vie d'enfant un peu à part, les refuges inventés, les accidents et les rencontres... De l'imperfection subie au "filon d'or pur", Elisabeth Barillé traverse l'histoire littéraire et musicale, dans une réflexion presque spirituelle.

02/2016

ActuaLitté

Littérature française

L'école du ciel

" Peins ma fille, peins... Le jour commençait à baisser quand elle s'était enfin arrachée d'une ancienne fièvre. Une grande toile en était sortie, comme elle n'en peindrait jamais plus, avait-elle aussitôt compris. Une simple bâtisse dans l'herbe rase d'un vert cru, une bergerie, peut-être, tombée du ciel comme un météore... " Ainsi peint Aimée Castain, bergère de Haute-Provence. La montagne est dans le paysage. La mer nappe l'horizon, invisible, brumeuse, à soixante kilomètres. Et partout, la tendre sauvagerie des collines, les oliviers, les bories, la tentation de la couleur. Saisir sur la toile la beauté du monde. Son mari Paul ne comprend pas bien cette passion nouvelle, mais Aimée s'y donne, entièrement, tout en surveillant son troupeau. Peu à peu, son talent franchit la vallée, les amateurs achètent ses toiles, les journalistes écrivent sur le prodige. Une candeur de touche, un talent singulier, comme offert, par l'insaisissable : l'école du ciel, peut-être... La narratrice et son compagnon, Daniel, avocat, cherchent comment fuir Paris et Marseille, la vie épuisante, éclatée. Dans un village de Haute-Provence, une maison leur apparaît, comme offerte elle aussi, par l'invisible. Elle sera leur point d'ancrage. Chaque matin est une promesse nouvelle. Puis Daniel s'enflamme pour l'oeuvre d'une artiste oubliée, une fille de métayers, née pendant la Grande Guerre, une simple bergère. La maison qu'ils viennent d'acheter fut la sienne. Un talent magnifique et méconnu aurait-il vécu entre ces murs ? Elisabeth Barillé nous entraîne à la rencontre d'Aimée Castain et nous livre le roman de la liberté, avec grâce et un sens unique des images : échapper à son histoire, traverser l'enfance, accomplir son destin.

03/2020

ActuaLitté

Littérature française

Corps de jeune fille

Farouche, la narratrice ? Elle se laisse volontiers accoster. Encore faut-il que l'homme soit élégant, de mise et d'esprit. Et qu'il réponde à sa question : "Pourquoi m'avez-vous abordée ?" L' "écrivain" a suivi Elisa au jardin du Luxembourg. Elle lui sourit. Il l'emmène dans un bar chic, et lui déclare qu'elle sera l'héroïne de son prochain roman. Mais il va vite savoir à quel point, depuis Proust, les jeunes filles ont bien changé. De proie littéraire, la jeune étudiante de vingt-trois ans, provinciale fraîchement arrivée à Paris, risque de devenir chasseresse. D'ailleurs, c'est elle qui parle. D'elle-même, de son corps, de l'écrivain, de ses amies, des hommes. Avec une ironie cruelle, et sans fard.

05/1986

ActuaLitté

Littérature française

A ses pieds

Au cours d'un séjour en Inde, j'ai fait la connaissance d'un ancien banquier considéré comme un sage. Chaque jour, dans son appartement de Bombay, le vieil homme dispense son enseignement spirituel à une poignée de visiteurs de tous pays. Chaque séance s'achève ainsi : l'un après l'autre, les visiteurs se prosternent à ses pieds. Je ne peux m'y résoudre. Que cache ce refus? A-t-il partie prenante avec la peur d'aimer? Va-t-il chercher plus loin encore, vers la mort? Je compris vite que je ne pouvais y voir plus clair sans l'écriture. Un récit s'imposait. Le voici.

03/2006

ActuaLitté

Hindouisme

Sur les pas de Shiva. En Inde dans la lumière d'Arunachala

Pour certains l'Inde est une terre de merveille, pour d'autres une terre de misère. L'Inde d'Elisabeth Barillé est une école de vie. Voilà des années qu'elle l'arpente à la recherche de nouvelles connaissances. Cette fois, il s'agit d'une quête dans le sillage du dieu dansant Shiva, tout au sud du continent. Une véritable ascension intérieure, entre le feu destructeur et la vitalité de l'éternel renouveau. Mais, attention, la voyageuse n'est pas du genre à se laisser prendre par la guimauve des faux gourous ou un idéalisme de pacotille. Son tempérament l'incite à déminer autant que faire se peut les illusions, autant les siennes que celles qui s'offrent, tout au long du voyage, à son besoin de sens. Sa lucidité caracole avec une rafraîchissante autodérision, signe d'une liberté sans fards... Rencontrer des maîtres sans disciples, des excentriques de la sagesse, découvrir le langage du silence, s'initier à la pensée du grand Ramana Maharshi, au pied de la colline sacrée d'Arunachala : autant d'aventures singulières écrites par une femme qui ose marier la légèreté et la profondeur. Auteure de plusieurs romans, récits et biographies, Elisabeth Barillé vit d'écriture, de rencontres et de voyages. En 2020, l'ensemble de son oeuvre a été couronnée par le Grand prix de littérature Henri Gal décerné par l'Académie française.

10/2021

ActuaLitté

Littérature française

Un amour à l'aube. Amedeo Modigliani - Anna Akhmatova

Parce qu'une statuette signée Modigliani la trouble et qu'elle croit la reconnaître, Elisabeth Barillé se lance dans une quête fabuleuse. Ce visage énigmatique n'est-il pas celui de la poétesse Anna Akhmatova ? Quel lien unissait le sculpteur à la femme de lettres ? Au fil des voyages et des indices qu'elle cherche avec passion - lettres, poèmes, photographies, dessin au crayon d'Anna par Modigliani - l'auteur rend vie à leur rencontre, dans le Paris des grandes crues : 1910. Comment deux êtres aux destins si remarquables se sont-ils attirés et aimés, au début de leur vie d'artiste ? Anna, jeune mariée en voyage de noces, s'ennuie déjà de son époux et n'a qu'un rêve : devenir poète. Au même moment, Modigliani arrive d'Italie, il a 26 ans et a décidé de se consacrer corps et âme à la sculpture. Plus que la restitution d'un amour éphémère, c'est la résurrection de deux figures à l'aube de leur succès que nous offre Elisabeth Barillé. Deux voix s'aimant dans un français malhabile, deux artistes emplis de désir, de belle ambition. Et aussi deux "milieux" en plein essor : le Montparnasse des années 1900 et les poètes russes de "La Tour".

03/2014

ActuaLitté

Littérature française

Une légende russe

Je n’avais pas entrepris ce voyage pour apprendre, pour désapprendre au contraire, ou pour me déprendre d’une connaissance rassurante et commode. Oublier l’analyste, la cérébrale, ne plus se protéger derrière les raisonnements, voir, d’abord, frôler, explorer, sentir, flairer les traces, c’était mon vrai but, au fond, oublier l’écrivain, retrouver l’enfant, et gentiment la tuer.Pourquoi la narratrice de ce livre éprouve-t-elle un jour le besoin d'entreprendre un voyage en Russie ?Son grand-père maternel en était originaire. C'est aussi là-bas que naquit l'écrivain Lou Andreas-Salomé.Pendant plusieurs semaines, en suivant les traces de ses deux mentors, la narratrice va explorer le pays quitté par son grand-père en 1919, en pleine tourmente bolchévique.Inspirée par Lou, elle reprendra une partie du voyage que cette amoureuse de la liberté fit en Russie avec Rilke, de la fastueuse Saint-Pétersbourg, cité des tsars, à Moscou, ville des excès, de la Volga et de ses infinis, jusqu'à Koursk, l'austère gardienne de secrets intimes. Au terme d'une longue enquête, elle dénouera enfin l'écheveau de la légende familiale — une légende russe...

03/2012

ActuaLitté

Littérature française

Heureux parmi les morts

Basile habille les femmes, Domi habille les morts, Ligeia leur parle. Luc le solitaire vit dans un fauteuil depuis plus de trente ans. Basile possède en lui son seul ami véritable, mais Luc rêve de faire la peau à celui qu'il considère comme le meurtrier de Nelly, son unique amour. " La muse absente " de Basile. Supprimer ce couturier qui l'obsède et la ruine, c'est aussi le rêve d'Amélie Dalle, la fashionista graphomane, et, sans doute, le désir inavouable de l'ambitieux Etzo. Le beau Yann, lui, ne rêve que de faire un enfant à Domi, sa compagne, mais depuis que Ligeia a oublié dans son bureau à la morgue un recueil de ses poèmes, Domi la frondeuse rêve de rencontrer Rainer Maria Rilke. Avant sa tumeur au cerveau, Julio Ocampo construisait des maisons. Il ne connaît aucun de ces personnages. Doté de mystérieux pouvoirs, il sait pourtant le sort que l'auteur leur réserve. Julio serait-il un maçon visionnaire, les rêves, les agents doubles de la vie, et la mort, l'agent secret de la mode ? Depuis Corps de jeune fille, Elisabeth Barillé a publié cinq romans aux Editions Gallimard.

08/2009

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Exaucez-nous!

Le yaourt nature s'inscrit-il dans une authentique expérience intérieure ? Les poils aux oreilles épaississent-ils nécessairement avec les années ? L'impossible s'oppose-t-il toujours au réel ? Simone Weil est-elle vraiment morte vierge ? Que gagne-t-on à vouloir le rester ? Autant d'énigmes pour Justine, étudiante en lettres et femme de ménage à mi-temps d'un excentrique graphomane. Fascinée par les écrits intimes d'une religieuse aux pulsions masochistes, elle répond à l'invitation de Sœur Julitte, carmélite trentenaire, gardienne des fameux carnets. Une journée singulière entre la fac et le couvent.

01/2005

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Singes

"- On ne connaît jamais l'Inde, jamais ! On s'y perd, c'est tout, c'est même un endroit fait pour cela... Marion baisse la tête. Katherine voyait les choses différemment. Que disait-elle déjà ? Que l'Inde se méritait, que la grâce de l'Inde était une grâce d'intériorité, qu'il fallait du temps pour comprendre cela, pas mal d'humilité, de patience. Comprendre l'Inde, être compris d'elle, en revenir transformé... " Singes est une variation rafraîchissante du roman initiatique avec dans les rôles principaux : une célibataire hypocondriaque chargée d'un pot de confiture rempli des cendres de sa meilleure amie, une masseuse parisienne en mission impossible, un orthodontiste touché malgré lui par la grâce, un ex-champion de hockey sur glace dopé de nicotine et de yoga, un Américain pourvoyeur de cristaux magiques, une flopée d'illuminées, de gigolos déguisés en ascètes, d'escrocs christiques, de gourous, et de quelques vrais sages car il y a en a, bien cachés.

03/2006

ActuaLitté

Littérature française

Un couple modèle

"Je les attends. Ils ne vont plus tarder. Ana et Val. Où sont-ils ? Que font-ils ? Je n'en sais rien et ne veux rien savoir. Tout est possible ; l'amour est là, le grand amour qui permet tout. Je conçois bien que ma sérénité peut paraître inexplicable, voire monstrueuse aux yeux des grands tourmentés, elle n'est que l'envers de ma certitude. Quand Val caresse Ana, c'est moi qu'il touche à travers elle, c'est à moi qu'il donne ce qu'elle croit recevoir".

03/2001

ActuaLitté

Récits de voyage

Amsterdam, à ma guise

" Ce que m'offre mon canal - j'y habite, c'est le mien suffit à mes bonheurs du jour. L'arche sombre d'un pont jugenstijl. Les frondaisons d'un saule aux branches souples comme des fleurets. L'accent aigu d'un héron perché sur le moteur Mercury d'un Zodiac amarré derrière un tjalk luisant de goudron. Que de bateaux ! Que de voiles ! Que d'appels à lever l'ancre ! Calmons-nous, ceci n'est qu'un jeu, un jeu de piste dans cette ville plus troublante qu'aucune autre, cette ville de mirages, de vertiges, où j'ai commencé par me perdre pour mieux me retrouver... " Amsterdam d'hier et d'aujourd'hui dévoilée dans des aspects parfois déconcertants par un écrivain qui, par amour, a quitté les bords de la Seine pour les rives de l'Amstel. Une promenade sentimentale ? Sans doute, mais pas à l'eau de rose puisqu'on y chemine en compagnie d'Etty Illesum et de Descartes, de Chet Baker et du marquis de Sade. Un récit surprenant, allègre et libre.

05/2002

ActuaLitté

Littérature française

Moi, Tina Modotti, heureuse parce que libre

Emigrée à San Francisco à l'âge de 17 ans, Tina Modotti y devient très vite une actrice de théâtre et une vedette du cinéma muet. Eprise d'Edward Weston, le célèbre photographe américain, elle part vivre à México où elle intègre les milieux intellectuels d'avant-garde. Devenue à son tour photographe, elle voit son nouvel amant, le révolutionnaire cubain Julio Antonio Mella, assassiné sous ses yeux, ce qui décide de son engagement dans la lutte politique. Commence alors pour elle une vie d'errance : Berlin, Moscou, Paris, l'Espagne en guerre... Photographe de génie, femme à la beauté ravageuse, celle que d'aucuns surnommèrent la "Mata Hari du Komintern" construit un des destins les plus exceptionnels de son siècle. Mais qui était-elle vraiment ? Après la princesse Belgiojoso, Frida Kahlo, Violette Morris, Gérard de Cortanze, prix Renaudot pour Assam, se penche, dans ce livre plein de bruit et de fureur, sur le parcours libre et intense d'une femme perpétuellement partagée entre l'art et la vie.

ActuaLitté

Critique littéraire

Le roman de Hemingway

J'ai la profonde conviction qu'Ernest Hemingway reste un auteur mal connu. On ne voulut voir en lui qu'un géant chasseur de fauves, un correspondant de guerre rebelle, un dur à cuire pêcheur de monstres marins, un amateur de corridas, un boxeur primitif, un viscéral insatiable, un monument de virilité, violent et alcoolique. Cette panoplie réductrice ne le protégeait guère : sa légende faillit le dévorer. Il s'en plaignait souvent. Mon ambition est de rétablir un morceau de cette vérité derrière laquelle l'auteur du Vieil Homme et la mer courut toute sa vie. Hemingway fut un romancier puissant, un journaliste de tout premier plan, un extraordinaire nouvelliste, hanté par la phrase exacte, le mot juste, l'histoire vraie, la sincérité. Mauriac disait de lui qu'il parlait le langage de la "grande liberté". Oui, mais de la solitude aussi, de celle qui contraint chaque jour l'écrivain "à faire front à l'éternité ou à l'absence d'éternité".

04/2011