Recherche

Christianisme et philosophie. Les premières confrontations (Ier-VIe siècle)

Extraits

ActuaLitté

Religion

Christianisme et philosophie. Les premières confrontations (Ier-VIe siècle)

Dans l'Antiquité, christianisme et philosophie se font face comme deux voies d'accès à la vérité : l'une, par le moyen de la foi, l'autre, par la recherche rationnelle. Les rapports du christianisme et de la philosophie sont cependant plus complexes. Les néoplatoniciens accordent une place grandissante aux éléments extra-rationnels et en viennent à ne plus considérer la raison comme la seule voie d'accès au savoir. Inversement, les chrétiens reconnaissent une certaine vérité dans la philosophie et lui accordent un rôle préliminaire dans l'acquisition de la sagesse. Souvent convaincus que la révélation biblique est la source du savoir grec, les chrétiens présentent leur religion comme la seule "vraie philosophie". Ce livre retrace les grandes lignes d'une confrontation qui joua un rôle capital dans la formation de la doctrine chrétienne comme dans la transmission de la culture gréco-romaine. Il amène à réviser certaines idées reçues sur le christianisme et son rapport à la raison.

04/2014

ActuaLitté

Histoire internationale

Chine et christianisme. La première confrontation

A l'aide d'abondantes traductions de textes chinois et de témoignages de missionnaires chrétiens venus en Chine au XVIIe siècle, Jacques Gernet met ici en lumière les contradictions et antinomies des traditions chinoises et occidentales. Porteur de tout un héritage antique et médiéval qui nous est propre, le christianisme a suscité dès l'abord en Chine des réactions diverses de curiosité, de sympathie, d'approbation mêlée de réserves, mais surtout et de façon plus durable, d'hostilité radicale. Il est apparu bientôt aux milieux instruits comme une menace multiforme contre toutes les traditions politiques, sociales, morales et philosophiques de l'Empire du Milieu. A l'encontre des thèses chrétiennes, la Chine affirmait l'unité de l'homme et de l'univers, l'idée d'un principe d'organisation inhérent à la " matière " et une sorte de métabolisme universel ; elle supposait aux origines de la morale une spontanéité analogue à celle des phénomènes naturels. "Le Ciel ne parle pas", disait Confucius. L'auteur est amené enfin à s'interroger sur les rapports de la langue et de la pensée. La différence des traditions sociales et intellectuelles ne serait pas seule en cause : les structures linguistiques auraient eu des effets déterminants sur les orientations fondamentales de la pensée en Chine et en Occident.

01/1991

ActuaLitté

Religion

L'historien face au christianisme des premiers siècles

Ce modeste ouvrage — le 23e de Jacques Bergeon —, grâce à l'éditeur nîmois Christian Lacour, est la réunion de plusieurs conférences données par l'auteur pendant vingt ans devant l'Université du Temps Libre, ou écrits dans la presse régionale. Pour ne pas alourdir le sujet et fatiguer le lecteur par L'Historien face au christianisme des premiers siècles, ce modeste ouvrage est donc limité volontairement à des personnages assez peu connus du grand public. Parmi eux, deux ont en effet contribué puissamment à sauver et à pérenniser le christianisme, l'un, Constantin, en ayant été favorisé par un signe du Ciel — par ce signe tu vaincras —, l'autre, Aétius, en ayant vaincu Attila, fléau de Dieu !

08/2019

ActuaLitté

Histoire ancienne

Christianisme et paganisme du IVe au VIIIe siècle

Comment le monde-romain est-il passé du paganisme au christianisme ? Et cette mutation a-t-elle été aussi complète et profonde que l'a prétendu le christianisme victorieux ? Pour répondre à ces deux questions, dont la seconde a reçu pendant des siècles une réponse hâtivement affirmative, Ramsay MacMullen se livre d'abord à un examen critique de nos sources et montre ce qu'elles révèlent d'oppositions rencontrées malgré leur discours triomphaliste. Aussi, à partir de Constantin (mort en 337), les chrétiens utiliseront-ils la persécution pour venir à bout du paganisme, aussi bien par les lois impériales que par la terreur que faisaient régner les moines dans les campagnes. La période du règne de Dioclétien conduit à une transformation sociodémographique des classes dirigeantes: la connaissance scientifique et rationnelle y est progressivement remplacée par la superstition et les dogmes chrétiens au sein même d'une élite entièrement renouvelée, choisie parmi des paysans ou d'anciens soldats sans formation intellectuelle. Ramsay MacMullen examine enfin comment le christianisme, malgré son monothéisme de principe, est conduit à accepter le culte des saints et des martyrs, afin de se faire plus aisément accepter par des populations attachées à la vénération de dieux mineurs.

09/1998

ActuaLitté

Littérature française

Ward. Ier-IIe siècle

Soit un peuple imaginaire. Ils s'appelleraient les Wards. Ils parleraient une langue nommée le wardwesân. En des temps anciens, ils auraient habité le continent du nord. Mais après la chute de leur première capitale, ils se seraient peu à peu installés sur le continent du sud. C'est là, vers l'année zéro de leur calendrier, qu'ils auraient fondé un nouveau royaume, l'Aghâr, sous la conduite de leur chef Zaragabal. Poussés par le désir de fixer leurs traditions, leurs croyances, leurs idées et leurs rêves, ils se seraient mis à écrire abondamment. Alors aurait commencé la période "classique" de leur histoire et de leur littérature. C'est cette littérature que j'ai voulu reconstituer ici, me référant à nos connaissances les plus actuelles sur les Wards. Le présent volume est une anthologie des oeuvres composées par ce peuple aux ter et lie siècles après Zaragabal. C'est un recueil bilingue: les extraits qui le composent y figurent dans leur version originale en wardwesân, accompagnés d'une traduction française. Le lecteur découvrira ainsi des poètes et des prosateurs, des mythes et des récits, des textes religieux ou philosophiques, des fragments relevant de l'histoire, de la géographie et de quelques autres domaines. Une rapide notice introduit chacun de ces extraits. Un abrégé de la grammaire du wardwesân ainsi qu'un lexique aideront les lecteurs qui le souhaitent à tenter de nouvelles traductions.

01/2011

ActuaLitté

Philosophie

Judaïsme et christianisme dans la philosophie contemporaine

La modernité a pu proclamer la mort de Dieu, mais il n'y aurait pas de philosophie contemporaine sans les apports juifs et chrétiens. Sur un siècle d'histoire de la pensée, cette somme sans précédent révèle l'inconscient refoulé de l'Occident. La relation entre les deux traditions du judaïsme et du christianisme a fait l'objet, depuis le début du xxe siècle, d'approches philosophiques fondamentales que le présent ouvrage s'efforce de réunir et de ressaisir. De Rosenzweig à Levinas, de Bergson à Maritain, de Péguy à Sartre et de Simone Weil à Ricoeur, c'est une constellation théorique singulièrement contrastée qui s'y manifeste, mettant en lumière une histoire philosophique inspiratrice de notre espace religieux et politique. Il ne s'agit cependant pas ici de rejouer philosophiquement les antagonismes historiques. Les textes rassemblés dans ce volume posent en effet de manière irréductible la question : qui est l'autre ? A quels types d'altérations et de complémentarités la pensée est-elle ici confrontée ? Il ne saurait donc être question d'autre chose que de trouver une orientation et une signification là où les déterminations historiques ont parfois recouvert ce qu'il est permis d'appeler l'exception judéo-chrétienne.

01/2021

ActuaLitté

Philosophie

La Philosophie en France, première moitié du XIXe siècle

La Philosophie en France. (Première moitié du XIXe siècle.) Par Ch. Adam,... Date de l'édition originale : 1894 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2020

ActuaLitté

Contes et nouvelles

Confrontations

Les onze nouvelles de ce recueil dépeignent la confrontation entre notre souhait de tout découvrir de notre univers et notre ambivalence à élargir le périmètre de nos certitudes. Explorations du paradoxe temporel ou du rapport entre humains et extraterrestres, voyages dans le temps et autres collisions culturelles, apprendre de nouvelles façons de penser et de vivre va se révéler difficile pour certains.

02/2023

ActuaLitté

Critique

Confrontations

On n'est pas seul dans sa peau, disait Henri Michaux. Qu'on le veuille ou non, nous sommes habités : qu'il s'agisse de la divinité ou d'une déité, d'un double obsédant ou d'un double dédoublant, ou encore du simple désir de mener une ''course folle''. Occupés ainsi comme un territoire l'est par l'adversaire, nous avons recours à cette part de nous-même qui à toute doxa résiste. Par des confrontations elle nous enjoint d'exprimer en figures ce qui compte pour nous. Que nous soyons penseur, artiste, cinéaste, espion, romancier ou simple poète, ce sont ces figures qui peuplent nos créations. François Amanecer est poète et essayiste. Après deux ans à Harvard, sa vie professionnelle l'a mené en Espagne, en Italie, en Grèce... Son premier recueil de poésie, Silex I (Ed. Gérard Klopp), est paru en 1996. Depuis, il a publié de la poésie dans les revues Po&sie, Grèges, NUNC, Nouveau Recueil, etc. - ainsi que des essais esthétiques dans les mêmes revues ou dans Etudes, Positif, Kephas, Diogène, Communio. Ses ouvrages les plus récents sont Le Corbeau interrompu, Cri ténu du grèbe (poème en huit chants) et Le tri poétique (essai), publiés aux Editions de Corlevour.

06/2022

ActuaLitté

Prépas HEC

Lettres et Philosophie. Première année

Cet ouvrage offre un cours complet agrémenté de zooms, citations, définitions, etc.. mais également de la méthodologie et un sujet corrigé, de quoi rendre votre copie la meilleure possible.

05/2021

ActuaLitté

Histoire ancienne

Histoire de la Gaule. Une confrontation culturelle, VIème siècle avant J.-C. - Ier siècle après J.-C.

L'historien d'aujourd'hui ne peut envisager la Gaule et les Gaulois de la même manière que ses prédécesseurs : la génération de Jullian fut marquée par la revanche sur l'Allemagne, celle de Carcopino par la colonisation et celle de Hatt par la décolonisation. De plus, l'éventail méthodologique, qui s'est élargi et affiné (de l'épigraphie latine à la photographie satellitaire) depuis un siècle, permet de considérer cette histoire sur la longue durée, c'est-à-dire sur le large demi-millénaire qui s'ouvre au début du vil siècle av. J.-C. (fondation de Marseille). Bien avant la première intervention militaire romaine (125 av. J.- C.), le commerce étrusque puis grec eut une incidence considérable sur la vie même des habitants de la Gaule. Le vin eut ainsi une fonction beaucoup plus large que celle que lui assignent les sources grecques et latines - étancher la " soif celtique " - et modifia en profondeur, avec d'autres produits et objets du monde méditerranéen, les sociétés celtiques. Le commerce joua donc un rôle majeur dans la confrontation de deux civilisations, celle des Grecs et des Romains - fondée sur la pierre -, celle des Celtes - caractérisée par le bois et le torchis. Il n'importe guère finalement qu'un jour les Italiens aient, dès le milieu du IIe siècle au sud, pris le relais des Grecs, qui eux-mêmes avaient évincé les Étrusques : les échanges avaient dépassé l'ajustement de l'offre et de la demande pour remplir un véritable rôle culturel. Rome prit le problème autrement, imposant armées, colons et provinces. Cette brutalité ne constitua pourtant pas en soi une rupture et se borna à donner de tout autres dimensions aux relations économiques et aux contacts culturels. Une fois la saignée césarienne opérée, les Romains cherchèrent en outre à séduire, et de leur côté les Gaulois ne furent ni ces hommes falots faits de sable et de vent que décrit Mommsen ni des vaincus acculturés prêts à s'incliner devant la splendeur des décors urbains ou des autres formes de la civilisation méditerranéenne. La romanisation passa ainsi par un demi-millénaire de commerce, par de subtils accords politiques symbolisés par les cérémonies du culte impérial au Confluent des Gaules (Lyon), et par un élargissement du droit de cité (au milieu du Ier siècle ap. J.-C., les citoyens romains de Gaule étaient les égaux de ceux nés sur les bords du Tibre). Tout fut dit au concile de Reims (70 ap. J.- C.) où les notables assemblés refusèrent les chemins de la rébellion : ils étaient devenus non pas des Gallo-Romains - le terme est une invention contemporaine -, mais des Romains des provinces des Gaules.

04/1997

ActuaLitté

Haut Moyen Age (Ve au Xe siècl

Les Burgondes. Ier-VIe siècle apr. J.-C., Edition revue et augmentée

Les Burgondes sont un peuple germanique oriental que les "grandes migrations" mènent jusqu'à une installation dans l'Empire romain. Ils créent un "premier royaume" entre 412 et 436-437, à cheval sur le Rhin, d'où ils partent à la suite d'une défaite sanglante devant les Huns, et s'installent dans l'Empire, dans la vallée du Rhône, où ils fondent leur "deuxième royaume". Celui-ci connaît une période assez faste entre les années 480 et 516, sous le règne du roi Gondebaud, s'étendant jusqu'à Lyon et Avignon, et entretenant des relations avec les Romains et les royaumes barbares voisins, avant d'être conquis par les rois francs en 534. Son identité persiste dans les royaumes successifs et on trouve encore sa trace dans la Bourgogne actuelle. La présente édition, mise à jour avec les découvertes les plus récentes, est le résultat des recherches approfondies sur les témoins archéologiques de ce peuple, ainsi que les sources historiques, avec quelques apports de la linguistique, de la toponymie ou de l'anthropologie. Elle présente tout ce que l'on peut savoir actuellement sur les Burgondes. Si les sources historiques permettent de suivre assez fidèlement leur histoire politique, militaire et religieuse, leurs témoins archéologiques semblaient plus ténus. L'étude a permis d'identifier plus précisément ces vestiges : surtout des sépultures, comprenant des accessoires vestimentaires et des bijoux germaniques du Ve siècle ; des épitaphes latines d'individus d'origine burgonde ; quelques éléments anthropologiques, notamment le modelage du crâne. Nouvelle édition revue, corrigée et augmentée.

09/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Christianisme et chrétientés en Occident et en Orient (milieu VIIe-milieu XIe siècle)

Entre le milieu du VII siècle alors que s'affirme la vocation universelle du christianisme et 1054, date à laquelle la rupture est consommée entre les Chrétientés d'Orient et d'Occident, interfèrent les éléments de cohésion et les facteurs d'opposition. Une vingtaine de documents, certains essentiels, les autres plus originaux, ont été retenus et présentés par les auteurs. Ils illustrent les multiples aspects de cette confrontation qui débouche sur l'affrontement entre deux blocs devenus étrangers, sinon hostiles.

02/1997

ActuaLitté

Philosophie

L'ENTREE EN PHILOSOPHIE. Les premiers mots

L'homme est un être de parole autant que de chair et de sang, et de celui qui existe entre naissance et mort nous pouvons dire tout aussi bien qu'il pense entre les premiers et les derniers mots. Mais celui qui commence à parler ne dispose pas de l'événement qui l'introduit dans la pensée, pas plus qu'il n'est maître de ses derniers mots, eux encore à venir. Aussi nos premiers mots sont-ils toujours en retard sur l'origine, tenus de répondre plutôt que d'inaugurer. Sans doute est-ce de bien des manières que nous pouvons les décliner, dans le désarroi comme dans l'éblouissement : l'existence blessée ou comblée appelle le verbe. Ce qui la blesse force à penser, et ouvre bien des dimensions (ontologie, politique ou théologie). Ce qui la comble donne à penser - l'œuvre d'art, sous ses multiples formes (sculpture, peinture ou musique) en est l'exemple. Ce qui nous affecte : tel est donc bien l'affaire de cette philosophie qu'on peut nommer première.

11/1999

ActuaLitté

Religion

Le ciel dans la mer. Christianisme et civilisation maritime (XVe-XIXe siècle)

Immense, violente, imprévisible, dévoreuse d'hommes, la mer convie au sacré, et depuis l'aube des temps la religion occupe une place essentielle dans l'existence des gens de mer. Est-il imaginable que leurs conditions de vie, si particulières, n'aient pas d'incidences sur leurs pratiques, voire sur leurs croyances ? Peut-on penser que le temps des Réformes - qui est aussi celui des navigations lointaines - ait fait d'eux des chrétiens semblables à ceux des communautés rurales ou urbaines ? Chez ces hommes séparés de leur famille, vivant dans un cadre et à un rythme si différents, dépourvus de lieux de culte et presque toujours privés de l'assistance de clercs, il semble par exemple établi que le recours aux intercesseurs (Vierge, saints) prenait le pas sur la dévotion au Christ, et que beaucoup de leurs gestes ou de leurs invocations relevaient davantage de la magie que d'un christianisme épuré. Bien d'autres indices encore permettent de déceler une fragilité, une ambiguïté certaines de leurs convictions. L'écho des préceptes et des conduites prescrits par les autorités religieuses leur parvient assourdi, affaibli, avec retard. Ce n'est pas avant le milieu du XIXe siècle que les Eglises se soucient vraiment d'une pastorale qui s'adresse à eux. C'est alors que se multiplient les paroisses côtières, que se répandent les bénédictions de l'océan et les pardons des pêcheurs morutiers, que les aumôneries navales se structurent durablement. Mais, dans le même temps, tandis que s'amorce la déchristianisation des sociétés, les conditions techniques de la navigation se modifient, et le danger se fait moins pressant. Dès lors, le christianisme maritime perd une part de son originalité et de son unité, bien que ces mutations soient désormais masquées par l'image du marin fervent et fidèle façonnée par la littérature.

05/1990

ActuaLitté

Religion

Le XXIe siècle du christianisme

Le XXIe siècle du christianisme Aurélien Acquier, Jean-François Colosimo, Jean-Dominique Durand, Jean-Pascal Gons, Jacques Igalens, Henri Madelin, Emile Perreau-Saussine, Philippe Portier, Thierry Rambaud, Jean-Paul Willaime : ce sont les meilleurs spécialistes que Dominique Reynie, le directeur de la Fondation pour l'innovation politique, a réunis pour mener cette investigation sans précédent. Si, selon la prophétie attribuée à André Malraux, le XXIe siècle sera métaphysique, en quoi demeurera-t-il ou non chrétien ? Après deux millénaires, qu'en est-il de l'Eglise et des Eglises face au retour planétaire du religieux ? Quelles mutations internes le christianisme connaît-il lui-même à l'âge de la globalisation ? La séparation entre le spirituel et le temporel a-t-elle un avenir ? C'est à ces questions décisives que répond ce panorama à la fois informé, vivant et critique. Ces questions sont cruciales pour l'évolution de l'équilibre mondial et des sociétés démocratiques. Elles sont vitales pour le destin de l'Europe et de la France face au risque majeur d'acculturation. Elles déterminent les conditions, demain, de notre existence collective et individuelle. Catholicisme, protestantisme, orthodoxie, dialogues oecuménique et interreligieux mais aussi géopolitique, politique, droit, économie, éthique : théologiens, philosophes, historiens, sociologues, décryptent ici pourquoi et comment notre héritage dessine notre avenir. Un indispensable du débat public.

ActuaLitté

Histoire des religions

Le XXIe siècle du christianisme

Catholicisme, protestantisme, orthodoxie, Occident, Orient, Europe et sécularisation, ce sont les meilleurs spécialistes qui dressent ici un état inégalé du christianisme, de ses défis comme de ses ressources. Un livre en coédition avec la Fondation de l'innovation politique. Il fallait bien la Fondation pour l'Innovation Politique (Fondapol) pour amorcer une enquête d'une telle ampleur. Où va le christianisme, à l'heure des fake news, de la crise orthodoxe, des débats incessants sur la laïcité et sur la liberté religieuse ? Que nous apporte-t-il dans nos relations avec l'autre - en Europe ou ailleurs ? Que devons-nous faire pour faire fructifier son héritage ? Dix intellectuels, politologues, théologiens, historiens, ont décidé de regarder posément notre époque, de réfléchir sur notre avenir, et d'enquêter sur l'utilité de la religion dans un moment politique qui trop souvent nous désespère. Un ouvrage édité en collaboration avec la Fondation pour l'Innovation Politique (Fondapol), sous la direction de Dominique Reynié. Avec les contributions de Philippe Portier, Jean-Paul Willaime, Jean-François Colosimo, Jean-Dominique Durand, Henri Madelin, Emile Perreau-Saussine, Thierry Rambaud, Aurélien Acquier, Jean-Pascal Gond et Jacques Igalens.

03/2023

ActuaLitté

Religion

La tradition religieuse spirituelle et sociale au Vietnam. Sa confrontation avec le christianisme

Cet ouvrage offre la plus belle étude, jamais réalisée, sur le patrimoine spirituel et religieux du Viêtnam, considéré sous tous ses aspects. Il représente un monument de science, d'une lecture fort agréable, et un acte de foi en la grande synthèse historique des valeurs traditionnelles qui ont nourri l'âme du peuple vietnamien depuis plusieurs millénaires. Pareille étude vient à son heure. Elle jette sur les événements récents la lumière d'une sagesse empreinte de la plus noble espérance. Sans rien ignorer du tragique des situations contemporaines, elle fait revivre toute la vie familiale, sociale, nationale du Viêtnam, telle que plusieurs religions l'ont modelée et portée à d'admirables accomplissements au long des siècles. Joseph NGUYEN HUY LAI était préparé à réaliser cette œuvre, grâce aux hautes responsabilités qu'il avait assumées dans son pays et grâce à une retraite studieuse. Ce livre restera peut-être l'ultime service qu'il aura rendu à son peuple, à l'Église du Viêtnam, et comme un suprême hommage à l'homme universel, confronté avec la crise de ses croyances vitales. Il intéressera, non pas les seuls Vietnamiens, mais quiconque, de toute culture et de toute race, placé devant les interrogations du monde d'aujourd'hui. Son style narratif, sa riche et parfois introuvable documentation, ses descriptions soigneuses d'innombrables rites et coutumes, en font un ouvrage attrayant, qui fait réfléchir sans imposer de fatigue. Un livre de découvertes curieuses et en même temps de méditation sur l'essentiel.

01/1981

ActuaLitté

Humanités et philosophie

Spécialité Humanités, littérature et philosophie - Première

Dans cet ouvrage, vous trouverez : - Des fiches synthétiques de révision - Des focus sur les points clés des savoirs - De la méthodologie pour acquérir les savoir faire - Des exercices corrigés pour tester ses connaissances - Des sujets type BAC et corrections détaillées (livres de Tle)

07/2023

ActuaLitté

Religion

Hommes et femmes en mission (XIXe-XXe siècle). Entre partage et confrontation

Si le couple en mission, avec ou sans enfants, – pasteur/femme de pasteur, religieux/religieuse – est bien connu pour son travail de concert avec les autochtones, la réalité des rapports, tant individuels que collectifs, entre ces hommes et ces femmes est bien plus complexe qu'il n'y paraît. L'épreuve du temps et l'évolution des moeurs font aussi leur oeuvre. Du côté des missionnaires, la subordination des unes aux autres se heurte à la conquête progressive d'une liberté traduite, tantôt dans les faits, quelquefois dans les institutions. Mais les relations hommes-femmes du côté missionnaire ne sont pas sans interroger les milieux autochtones. Elles bouleversent non seulement leur culture mais les missionnaires eux-mêmes, confrontés à des représentations et à des pratiques inédites telles que l'impossible célibat ou la polygamie, eux qui se pensaient porteurs d'une civilisation universelle. Ainsi, au-delà des valeurs du christianisme que veulent apporter les missionnaires c'est tout un système de relations interculturelles qui est en jeu avec de multiples acculturations. Grâce à l'étude de cas précis, voire de micro-histoires, tout un pan de l'histoire globale se déroule au cours des deux derniers siècles. C'est donc le but des actes du colloque organisé par le Centre de Recherche et d'Echanges sur la Diffusion et l'Inculturation du Christianisme (CREDIC) à Paris en 2016 et rassemblés dans cet ouvrage, appelant à des études ultérieures.

07/2018

ActuaLitté

Religion

Le christianisme occidental au Moyen Âge. IVe-XVe siècle

Religion de salut, le christianisme enseigne un monothéisme exclusif de toute autre croyance et engage ses fidèles à vivre selon la morale la plus rigoureuse. L'attente d'un bonheur céleste et de la fin des temps les détourne largement du monde. Par tous ces traits, les chrétiens sont étrangers à la civilisation gréco-romaine. En dépit d'un rejet par les élites et de dures persécutions, le christianisme s'impose jusqu'à devenir la religion officielle de l'Empire romain, puis de tous les royaumes qui se succèdent au Moyen Âge en Europe occidentale. L'Église devient un acteur essentiel de la vie sociale. Elle contribue à aménager les sociétés en s'impliquant fortement dans l'exercice de l'autorité. Elle adopte le savoir antique et l'utilise pour élaborer ses propres conceptions. Elle bâtit et développe un art en empruntant à celui de tous les peuples. Cette naturalisation sociale et culturelle s'accomplit au prix d'une difficile adaptation, trop bien réussie peut-être. Or les Écritures, qui renvoient en permanence à l'idéal religieux primitif, inspirent une remise en cause fréquente de cet ordre. L'exercice du pouvoir, la hiérarchie sociale, les comportements humains, les modes de raisonnement sont successivement concernés. Réformer sans cesse induit un dynamisme qui se dément rarement. C'est cette histoire longue et complexe que le présent ouvrage retrace dans toute sa diversité.

03/2004

ActuaLitté

Philosophie

Décadence. Vie et mort du judéo-christianisme

Chacun connaît les pyramides égyptiennes, les temples grecs, le forum romain et convient que ces traces de civilisations mortes prouvent... que les civilisations meurent, donc qu'elles sont mortelles ! Notre civilisation judéo-chrétienne vieille de deux mille ans n'échappe pas à cette loi. Du concept de Jésus, annoncé dans l'Ancien Testament et progressivement nourri d'images par des siècles d'art chrétien, à Ben Laden qui déclare la guerre à mort à notre Occident épuisé, c'est la fresque épique de notre civilisation que je propose ici. On y trouve : des moines fous du désert, des empereurs chrétiens sanguinaires, des musulmans construisant leur "paradis à l'ombre des épées", de grands inquisiteurs, des sorcières chevauchant des balais, des procès d'animaux, des Indiens à plumes avec Montaigne dans les rues de Bordeaux, la résurrection de Lucrèce, un curé athée qui annonce la mort de Dieu, une révolution jacobine qui tue deux rois, des dictatures de gauche puis de droite, des camps de la mort bruns et rouges, un artiste qui vend ses excréments, un écrivain condamné à mort pour avoir écrit un roman, deux jeunes garçons qui se réclament de l'islam et égorgent un prêtre en plein office, sans parler de mille autres choses... Ce livre n'est ni optimiste ni pessimiste, mais tragique car, à cette heure, il ne s'agit plus de rire ou de pleurer, mais de comprendre.

01/2017

ActuaLitté

Histoire de France

Chevalerie et christianisme aux XIIe et XIIIe siècles

La chevalerie présente deux acceptions, l'une sociale et l'autre idéologique. D'une part, le groupe aristocratique des combattants à cheval, et d'autre part les valeurs qui lui imposent des comportements spécifiques. Devons-nous la mêler inextricablement au christianisme? Les penseurs des mie et mue siècles justifient la prépondérance sociale des chevaliers par le péché d'Adam et la rupture de l'harmonie originelle qu'il entraîne. Ils considèrent que les miles "élu parmi mille", selon l'étymologie d'Isidore de Séville ont pour vocation divine de défendre le faible et de faire régner la justice, instaurant par les armes la paix. Cette théologie politique marque l'évolution de l'adoubement, qui emprunte alors à l'onction royale et aux sacrements chrétiens bien des éléments de son rituel. En recevant l'épée, dûment bénie, et la colée, le nouveau chevalier intègre un ordre, tout comme le clerc est ordonné. La prédication lui rappelle les devoirs spécifiques de l'état qu'il vient d'adopter, en particulier de mitiger sa violence et d'exercer sa puissance avec droiture et modération. Elle l'encourage à partir en croisade pour défendre la Chrétienté. Jusqu'aux années 1990, dans leurs analyses sur la chevalerie, les historiens ont repris la trame du discours normatif des clercs, que nous venons brièvement de présenter. Ils ont tenu pour vraisemblable l'influence extérieure de l'Eglise dans la mitigation de la violence nobiliaire, grâce à l'influence sur le code chevaleresque de la Paix de Dieu et plus largement du message évangélique. Depuis les vingt dernières années, d'autres spécialistes remettent en cause ce modèle, remarquant la nature idéale des discours des clercs médiévaux sur la chevalerie, qu'il conviendrait de déconstruire. Ils adoptent l'anthropologie culturelle pour méthode afin de conclure que, tout au long du Moyen Age et de façon endogène, la société guerrière produit ses propres codes de conduite pour épargner les vies de ses membres dans les combats, pour augmenter son honneur et pour affirmer sa domination sur la paysannerie. Toute superficielle, la religiosité des chevaliers ne serait donc pour rien dans l'autocontrôle de leur violence. Le débat apparaît en toile de fond du présent ouvrage, où les meilleurs spécialistes de la question se penchent sur les rapports complexes et paradoxaux entre le christianisme et les guerriers nobiliaires. Ils analysent ainsi autant la piété chevaleresque que la part de l'Eglise dans la guerre menée par l'aristocratie au cours d'une période charnière, où les normes, mentalités et conduites connaissent de profonds bouleversements.

12/2011

ActuaLitté

Pédagogie

Première école, premiers enjeux

Les conférences réunies dans cet ouvrage répondent à une demande du terrain : créer à l'école maternelle des espaces et des lieux d'inventivité pédagogique et didactique au service des élèves, respectant le jeune âge et les besoins fondamentaux des enfants concernés, mais accompagnant aussi l'évolution contemporaine de cette première école. Pendant plus de dix ans, Anne Marie Gioux a oeuvré pour dégager les axes forts d'une politique et d'une pragmatique où se conjuguent exigeance du projet scolaire et générosité du regard éducatif. Car les enjeux de la première école nécessitent de la part de l'enseignant(e) un engagement éthique, un respect et une écoute qui mettent réellement l'élève au coeur des apprentissages, il faut, en effet, une grande vigilance et beaucoup de modestie pour ne pas oublier de s'effacer devant les pas hésitants des petites enfants, pour leurlaisser la place et le temps d'un rêve, d'une errance, d'un détour, d'une cabriole... car le sérieux de l'entreprise ne perd rien à être accompagné d'un sourire. SOMMAIRE 1. Ecole maternelle, première école 2. L'école maternelle dans ses relations contextuelles 3. L'école, la classe : des milieux sociaux structurés par la parole 4. Le pouvoir dire, première compétence 5. Entrer dans le monde de l'écrit : de la trace au contrat 6. Apprendre, c'est organiser ses expèriences du monde 7. L'évaluation à l'école maternelle 8. Différencier au cycle 1 : situations, démarches, itinéraires 9. Réel, imaginaire, symbolique et virtuel à l'école maternelle 10. Devenir enseignant(e) à l'école maternelle Auteur Anne -Marie Giroux est inspectrice pédagogique régionale dans l'Académie de Bordeaux. Docteur en Sciences de l'éducation, elle collabore depuis plus de dix ans au Plan national de formation des enseignants et des formateurs, a participé aux réflexions pédagogiques contemporaines menées ans le secteur associatif et universitaire.

04/2008

ActuaLitté

Ouvrages généraux et thématiqu

Misère et violence en Picardie (1589-1789). Deux siècles de confrontations sociales

Faisant suite à La Vie en Picardie au XVIIIe siècle, du café dans les campagnes, nous voici plongés dans le chaudron des passions humaines, au temps des fraises et des vertugadins, avant que les caprices de la mode ne provoquent le triomphe des perruques. De très nombreux documents judiciaires lèvent le voile sur l'essence des comportements collectifs, tout en permettant de discerner les prémisses d'une opinion publique en constitution au temps des Bourbons, dont l'un des traits marquants fut l'impressionnant esprit d'indocilité. A dire vrai, la justice est l'une des rares institutions de l'époque moderne à avoir produit des sources massives à caractère narratif ; or celles des bailliages picards n'avaient encore jamais été explorées. Mais elles ne pouvaient suffire à embrasser l'univers des générations qui nous ont précédées, depuis l'époque troublée des guerres de Religion jusqu'à l'aube de la Révolution. Il aura donc fallu resituer les héros de cet ouvrage - les paysans - dans un contexte familial, économique et social à la fois très différent du nôtre, mais pourtant si proche, en sollicitant les écrits des notaires et des curés, et la correspondance administrative de l'Intendance de Picardie, riche en informations de haut vol. Ajoutons les volumes du contrôle des régiments de Sa Majesté, ainsi que les registres du bagne de Brest aux pages lourdes de misère humaine. L'ensemble de ces documents permet d'aborder un territoire perdu, véritable terra incognita sur laquelle le lecteur peut désormais cheminer et découvrir, avec étonnement sans doute, le niveau d'intensité des confrontations sociales dans le royaume des lys.

09/2023

ActuaLitté

Ethnologie

Premiers cris, premières nourritures. Textes en français et anglais

Cet ouvrage offre une mise en perspective des pratiques d'allaitement et de sevrage des nourrissons et des jeunes enfants, de la Préhistoire à nos jours. Plus qu'une histoire de l'allaitement, il dresse un bilan des savoirs les plus actuels autour de ces pratiques, depuis les premières minutes de vie jusqu'à l'abandon définitif du lait maternel. Le regard croisé sur les modes d'alimentation des tout-petits - et sur ce qui les détermine - implique tout autant les sciences humaines et sociales que les sciences médicales et s'inscrit dans une perspective diachronique, pluridisciplinaire et internationale. Les contributions réunies dans cet ouvrage vont au-delà des connaissances déjà produites par les historiens sur ce moment unique de l'enfance. S'appuyant sur d'autres sources documentaires, comme celles contenues dans les milliers de squelettes humains issus des fouilles archéologiques, et les techniques d'analyse du contenu chimique des ossements, il est désormais possible d'explorer le temps long, et de nuancer parfois les informations fournies par les textes anciens. Le large panorama ici retracé permet de conclure qu'au-delà des normes imposées par le discours médical ou militant, l'allaitement maternel n'a jamais été le mode d'alimentation exclusif des nourrissons. De tout temps et sous toutes les latitudes, les comportements d'allaitement ont été modelés par des facteurs physiologiques, psychologiques, familiaux, d'ordre social et économique au sein n desquels les politiques de santé ont également tenté de s'imposer.

03/2019

ActuaLitté

Religion

Christianisme et société en France au XIXe siècle. 1790-1914

Le XIXe siècle est incompréhensible sans sa dimension relie. La religion est un des piliers de la culture au même que la langue : elle définit des identités, inspire les œuvres de l'esprit, dirige les pratiques. Les hommes du XIXe siècle - catholiques, protestants, libres penseurs, francs-maçons, etc. -, se sont affrontés, non pas pour résoudre la " question religieuse ", attitude qui prévaudra en 1905, mais autour de ce qui apparaît bien plutôt comme un grand conflit religieux a nature des liens qui unissent la Nation à son histoire. les uns la " vraie religion " ne saurait être qu'un catholicisme de tradition, qu'il soit libéral ou ultramontain, pour les autres il s'agit de promouvoir, dans le sillage de la Révolution, la Religion de la République, qu'elle soit celle de la Science ou celle du socialisme, voire de l'Art. Tous les hommes du XIXe siècle, absolument tous, du paysan à l'ouvrier, du bourgeois à l'intellectuel, ont cherché à dépasser la fracture de 1789.

05/2001

ActuaLitté

Rome

Les spectateurs des jeux du cirque à Rome (Ier siècle a.C. - VIe siècle p.C.). Passion, émotions et manifestations

La passion des Romains de l'Antiquité pour les jeux du cirque, en particulier pour les courses de chars, semble n'être, à première vue, qu'un poncif propre à la littérature ancienne. Néanmoins, ce phénomène est confirmé par de nombreux objets et vestiges archéologiques. Après une présentation des sources dont nous disposons sur les spectateurs des cirques romains, cette étude essaye de comprendre leurs réactions dans les gradins en s'appuyant notamment sur des recherches récentes en psychologie des émotions et en sociologie du sport. Enfin, la dernière partie de ce livre est consacrée à l'empereur et elle met en évidence les nombreux intérêts, mais aussi les dangers, que représentaient ces divertissements de masse pour le pouvoir impérial.

03/2021

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Lettres sur la philosophie premiere

" En 1914, presque artilleur, quand Emile Chartier relut les Lettres sur la Philosophie première, il leur laissa cette signature de Criton qu'il avait choisie pour ses premiers Dialogues. Quelques années avant sa mort, il biffa ce Criton de jadis et signa de son Alain à deux traits dessous, sans ajouter ni retrancher. C'est donc le texte de 1911 qui est publié ici, tel qu'il fut écrit pour Philippe Borrell, qui était le Sillonniste à lavallière qui paraît çà et là dans les Propos, qui fut tué sur les bords de l'Aisne et qui probablement n'a pas connu les Lettres".

01/2023

ActuaLitté

Policiers

La confrontation

A Laval, c'est-à-dire exactement à mi-chemin entre Paris et Saint-Brieuc, les deux pôles de la vie de Guilloux, un inspecteur se livre à une étrange enquête sur un certain Gérard Ollivier. C'est un jeu de miroirs, mais de miroirs légèrement décalés, pas exactement parallèles. De l'entrée en matière modeste à la dernière page, il se produit une montée lyrique du récit.

05/1980