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Carnets de guerre et de captivité

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Histoire de France

Carnets de guerre et de captivité

Il n'est pas courant de révéler un texte vieux d'un siècle. Ecrits au cours des combats de 1914-15 et de la captivité qui s'en suivit, ces Carnets seraient tombés dans l'oubli sans l'intervention éclairée de la famille. Une vision particulière de la vie dans les tranchées car l'auteur s'adresse à son épouse allemande ce qui donne du relief à sa réflexion lucide. Un texte d'intérêt historique mais aussi littéraire, soutenu par l'affect et une analyse moderne des évènements.

08/2018

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Histoire de France

Mourir pour l'Indochine. Carnets de guerre et de captivité (1945-1954)

Amédée Thévenet avait 22 ans quand il fut blessé et capturé en octobre 1950 par le Vietminh lors des opérations engagées pour replier les troupes du Corps expéditionnaire français isolées à Cao Bang, au nord-est du Tonkin. Il était sergent au bataillon de marche du 8e régiment de tirailleurs marocains. Soixante ans après la fin de la guerre d'Indochine, Amédée Thévenet continue à cultiver la mémoire des souffrances endurées de part et d'autre et souligner les erreurs de jugement, les mensonges délibérés et les tromperies politiques qui en ont été responsables, car trop de jugements fallacieux perpétuent les antagonismes et les violences. Victime des goulags vietnamiens et du lavage de cerveau, Amédée Thévenet prend part à cet indispensable travail de mémoire, dans le respect de ses anciens adversaires et avec l'amitié qu'il porte au peuple vietnamien. A son retour de captivité, Amédée Thévenet entreprend une carrière civile au Ministère de la Santé qui le conduit jusqu'à l'Inspection Générale des Affaires Sociales. Son activité se déploie aujourd'hui sur le terrain social, en particulier par ses livres et son action contre le sida (Sida Info Service). L'esprit de solidarité qui l'anime transparaît à chacune des pages de ce livre poignant et riche d'une humanité forgée sur le champ des épreuves morales et physiques. Amédée Thévenet est commandeur de la Légion d'Honneur et décoré de la Croix de Guerre avec palme.

04/2014

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Critique littéraire

Mon journal, guerre et captivité

La guerre de 39-45 vécue par un prisonnier.

10/2014

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Histoire de France

Pourquoi je suis républicain. Carnets de captivité

A la tête du mouvement des Croix-de-Feu puis du Parti social français, le premier grand parti de masse de droite de l'histoire française, le colonel François de La Rocque est l'une des principales figures des années 1930. Il reste aussi l'une des plus controversées. Ces carnets inédits, rédigés entre 1943 et 1944 alors que La Rocque est prisonnier des nazis, précisent et détaillent les étapes d'une entreprise politique qu'il estime incomprise de ses contemporains et qu'il n'a cessé de vouloir expliquer et justifier, aux yeux des siens et de la postérité. Acceptant la république et attaché à agir dans la légalité, La Rocque se défend clairement d'avoir jamais été séduit par le fascisme et témoigne qu'il a jalousement veillé à l'indépendance de son mouvement vis-à-vis des ultras de l'extrême droite. On découvrira notamment à la lecture de ces carnets les coulisses du 6 février 1934, les tentatives d'approche de ceux qu'on a appelés les "synarques", de vivants portraits de Tardieu, de Pétain et de Weygand occupés à comploter contre la IIIe République et les grandes manoeuvres de juin-juillet 1940. L'ensemble dessine un extraordinaire tableau des dessous de la vie politique des années 1930 et de la vigueur des haines qui la traversent.

01/2014

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Histoire de France

Ecrits de guerre et de captivité (1939-1945). Tome 1, La guerre

Après des années de patientes recherches de lettres de soldats en guerre ou captivité pendant le dernier conflit avec l'Allemagne nazie, Jean-Pierre Duhard a pu réunir plus de 2 200 correspondances émanant de 300 prisonniers, qui ont fourni la matière à cet ouvrage. Ecrits de guerre et de captivité vient compléter et prolonger le précédent, C'était un semblant de guerre. Avec le double souci, de mettre ces documents dans une perspective historique et de porter témoignage, l'auteur brosse un tableau humaniste de la vie de ces hommes et de ces femmes qui ont subi les épreuves de la Seconde Guerre mondiale. Le tome 1 est consacré à la drôle de guerre qui se termina en déroute pour la France.

04/2015

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Ouvrages généraux

Carnets de guerre

La "Grande Guerre patriotique" , celle qui débuta en 1941 par une déroute dans la confusion et l'incrédulité et se termina, après quatre ans de sacrifices inouïs, avec le drapeau rouge frappé de la faucille et du marteau flottant sur le toit du Reichstag, Vassili Grossman l'a vue de près. Correspondant de guerre pour Krasnaïa Zvezda, le quotidien officiel de l'Armée rouge, du début à la fin de ce conflit, il a été sur tous les fronts : la défense de Moscou, Stalingrad, bien sûr - expérience qui lui inspira son inoubliable roman Vie et Destin -, l'Ukraine, la Biélorussie, la libération des camps de la mort en Pologne, l'entrée dans Varsovie réduite au silence après l'insurrection, la chute de Berlin. Il a couché sur le papier ce qu'il appelle "la vérité impitoyable de la guerre" , constituée d'anecdotes, de détails révélateurs, de propos, de gestes ou de comportements saisis sur le vif avec un regard empreint d'une profonde humanité dans cette négation de l'humanité que fut la guerre sur le front russe. Ses carnets, par leur liberté de ton et leur préférence marquée pour la vérité profonde des hommes plutôt que pour les vérités officielles, différaient sensiblement de ses dépêches publiées dans L'Etoile rouge et auraient pu valoir de gros ennuis à Grossman s'ils avaient été découverts. Aujourd'hui, l'historien Antony Beevor les sauve de l'oubli en nous en proposant des morceaux choisis reliés entre eux par des indications précieuses sur le déroulement de la guerre, le contexte politique et le cheminement personnel de Grossman, ex-communiste désenchanté, juif athée, et avant tout écrivain, c'est-à-dire chroniqueur à la fois lucide et complice de la condition humaine à une époque qui ne voulait voir que des héros et des traîtres.

02/2023

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Histoire de France

Prisonnier de guerre en Allemagne (1940-1945). Récits de guerre et de captivité Tome 2

Le 22 juin 1940, le caporal Léon Noguéro du 49e Régiment d'Infanterie de Bayonne est fait prisonnier par les troupes allemandes dans les Vosges, au hameau Les Feignes, les armes à la main. Durant cinq années de captivité passées en Allemagne, il sera rattaché à un kommando de travailleurs du bâtiment (BAB 45 - Bau Arbeits Bataillon) et affecté dans un premier temps à Urlau (Leutkirch in Allgäu - Bade-Wurtemberg) puis muté successivement dans les villes d'Hannover, de Munster, de Bremen, d'Osnabrück, de Magdeburg pour y accomplir des missions civiles à la suite des dégâts occasionnés par les bombardements des Alliés. Ce témoignage est le fruit d'une retranscription intégrale en deux volumes de près de 350 correspondances et diverses notes écrites au moment des faits. Il se confond avec la mésaventure collective de ses propres camarades prisonniers de guerre et par l'expérience d'une cohabitation forcée auprès de civils allemands. De nombreuses références calendaires restituent également dans le temps des faits historiques et des mesures introduites en France par le gouvernement de Vichy sous l'occupation allemande. Avant l'ultime bombardement de Magdeburg le 17 avril 1945, devant l'avancée des troupes russes et la terreur qu'elles inspiraient à son détachement de sentinelles allemandes en pleine déroute, cette interminable période de captivité s'achève pour Léon Noguéro le 2 mai 1945, libéré par les américains, dans le Nord de l'Allemagne, à Helm (Mecklembourg-Poméranie), à 90 km au sud-est de Hamburg.

04/2017

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Histoire de France

Les années perdues. Journal de guerre et de captivité 1939-1945

Homme de lettres et historien, Robert Christophe est mobilisé en août 1939 comme lieutenant. Après avoir vécu la "Drôle de guerre" au camp de Mourmelon (Marne), il est à l'intendance d'Amiens lorsque la Wehrmacht attaque l'Ouest, le 10 mai 1940. Une retraite épique le conduit avec ses camarades près de Nantes, où il est capturé le 21 juin. Commencent alors cinq longues années de privations et d'incertitudes, derrière les barbelés. D'abord interné dans le séminaire de Laval, le lieutenant Christophe est transféré au Stalag XIII D de Nuremberg, puis à l'Oflag XVII A d'Edelbach (Autriche). Sa captivité se termine au camp disciplinaire X C de Lübeck, d'où il part à la recherche de sa femme et de sa fille, déportées à Bergen-Belsen. Témoin sans concession, Robert Christophe livre dans son journal une vision souvent étonnante, mais toujours pertinente des années noires.

10/2017

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BD tout public

Carnet de guerre

Un document historique exceptionnel: les Carnets de Guerre retrouvés de Jacques Martin, le créateur d'Alix, alors âgé d'une vingtaine d'années et prisonnier du Service du Travail Obligatoire en Allemagne (STO) de 1943 à 1945. Un témoignage unique et poignant sur un aspect mal connu de la Seconde Guerre mondiale.

01/2009

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Première guerre mondiale

Récits de guerre 1914-1918. Suivis de Récits de captivité

Les récits militaires de Romain Darchy, écrits au début des années vingt, sont un de ces témoignages dont la publication enrichit la haute mémoire de la France combattante. Dans ces pages vécues, Romain Darchy raconte la terrible épreuve que sa génération a subie. Simple fantassin de dix-neuf ans en 1915 dans un secteur de Picardie, agent de liaison l’année suivante dans la fournaise de Verdun, officier de contact à la sinistre cote 304, puis pendant la seconde bataille de la Marne, Darchy a connu les coups de main, l’ensevelissement et l’absolu désespoir de s’éteindre par asphyxie, la blessure grave, le sacrifice des premières lignes et la captivité. L’authenticité de ses écrits est le reflet de celle de ses actes. Il n’y a chez lui aucune introspection, aucune subjectivité. Son but est de dépeindre la réalité du groupe auquel il appartient. Ces récits ont une force d’évocation extraordinaire et classent désormais Romain Darchy parmi les grands témoins français de 14-18.

11/2021

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Première guerre mondiale

Souvenirs de campagne et de captivité

Emile Lemerre a 30 ans lorsqu'il est appelé sous les drapeaux, en juillet 1914. Au début de l'année 1916, il puise dans ses souvenirs des mois écoulés pour annoter de petits carnets. Séparation d'avec les êtres aimés, vie quotidienne des soldats durant le conflit, souffrance, ce récit émouvant nous reporte il y a plus de 100 ans, dans la boue et les tranchées.

03/2024

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Histoire de France

Souvenirs de captivité

L'officier de Marine marchande Alphonse Louis Dahlem ne se doute pas encore, quand il quitte le port d'Anvers sous les bombardements le 10 mai 1940, pour une destination incertaine, que sa carrière dans la Marine s'arrêtera à Bordeaux ainsi que celle de son paquebot le "Baudouinville". Engagé au port comme veilleur de nuit il devient rapidement agent de renseignements sous couvert de son statut d'officier. Son destin croise alors celui de la jeune Marguerite et il rentre au réseau Gallia en 1943 sous le matricule 720/1 et le pseudo "Alpho". Il transmet des renseignements maritimes concernant le mouvement des navires allemands dans le port de Bordeaux, ainsi qu'un plan détaillé de la base sous-marine. Le 7 février 1944, arrêté par la Gestapo sur son lieu de travail et sur dénonciation, il est interné au Fort du Hâ pendant trois mois, puis déporté en Allemagne via Compiègne, dans les camps de Neuengamme et Fallersleben. Dès son retour en mai 1945, pendant sa longue convalescence dans la famille de Marguerite, il se met à écrire dans le moindre détail tout ce qu'il a vécu au cours de ces quinze mois d'enfer. Plus qu'un témoignage douloureux, ce récit poignant et authentique est une réflexion sur le refus de se soumettre, sur la force mentale qui aide l'esprit à résister alors que le corps est anéanti ; il ne pouvait rester au fond de la bibliothèque familiale.

01/2012

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Histoire de France

Ecrits de guerre et de captivité (1939-1945). Tome 2, Les prisonniers

Après des années de patientes recherches de lettres de soldats en guerre ou captivité pendant le dernier conflit avec l'Allemagne nazie, Jean-Pierre Duhard a pu réunir plus de 2200 correspondances émanant de 300 prisonniers, qui ont fourni la matière à cet ouvrage. Ecrits de guerre et de captivité vient compléter et prolonger le précédent, C'était un semblant de guerre. Avec le double souci, de mettre ces documents dans une perspective historique et de porter témoignage, l'auteur brosse un tableau humaniste de la vie de ces hommes et de ces femmes qui ont subi les épreuves de la Seconde Guerre mondiale. Le tome 2 est consacré aux prisonniers de guerre et à leurs familles, alors que la France était occupée.

04/2015

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Histoire internationale

Souvenirs de guerre et de captivité d'un page de Napoléon, 1812-1815

Souvenirs de guerre et de captivité d'un page de Napoléon (1812-1815) / vicomte de Barral ; publiés par son petit-fils le comte E. de Barral Date de l'édition originale : 1925 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

12/2020

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Histoire de France

Carnets de Guerre et correspondances 1914-1918

En octobre 1914, Lucien Murat, comptable aux mines de Brassac dans l'Allier, veut s'engager comme volontaire dans l'armée. Pas assez robuste il est refusé mais à force d'insistance, il est finalement accepté en septembre 1915. Il part trois mois faire ses classes à Roanne puis à Charlieu et enfin, le 8 janvier 1916 est incorporé dans le 98e régiment d'infanterie et rejoint les lignes à Ressons-sur-Matz. A partir de ce moment-là et chaque jour, il notera sur de petits carnets son quotidien, son vécu et celui de ses camarades, croquant avec habileté quelques instants de vie. Ce sont ces carnets qui sont présentés ici au lecteur. Une riche correspondance accompagne les quatre carnets de guerre : lettres, cartes postales que lui envoient ses camarades poilus de la classe 13. A partir de 1915, celles que Lucien envoie à sa famille ainsi que les poèmes à sa fiancée témoignent à la fois de son attachement filial, de sa sensibilité et de son engagement. Les dernières lignes de son journal sont datées du 12 avril 1917. Le matin du 13, il est grièvement blessé et porté disparu au combat de la Biette devant Saint-Quentin. Lucien Murat avait 21 ans.

12/2012

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Actualité et médias

Carnets de guerre. Journal satirique

La violence, c'est pas un coup de poing dans la gueule. La violence, c'est de voir des plumeaux manger des bagels sans gluten dans des villes qui ont été bâties il y a 1700 ans par des Gaulois et des Wisigoths de cent-trente kilos. A Raqqa, si une femme oublie de faire la vaisselle, on lui coupe la tête. A Paris, bander le matin c'est oppressif et misogyne... Ce monde commence à devenir compliqué. La boxe, le rugby, le pinard et le gras de canard vont disparaître, comme les dinosaures. Moi, je veux créer un Jurassic Park de la burne pour sauver tout Ca. Dans l'enclos des tyrannosaures, on mettra Vincent Moscato, Vladimir Poutine, Eric Cantona, Marc Mercier, Jean Lassalle et Gérard Depardieu. Comme Ca, les métrosexuels de 2030 pourront savoir ce que c'était qu'un homme avant qu'ils puissent être enceintes. Dans la France actuelle, pour rembourser la dette, il faudrait taxer la lâcheté ou l'épilation plutôt que le diesel, parce que 60 000 fichés S sur le territoire, çà fait relativiser sur les particules fines. Avertissement de l'auteur : ce livre a tellement de burnes que les seuls marque-pages qu'il accepte, c'est un permis de chasse ou une photo dédicacée de Staline. Ce livre est tellement violent que j'ai failli te le vendre avec une muselière pour pas qu'il attaque tes enfants. Ce livre est tellement solide que si tu le mets en prison, il essaye d'enculer Booba et Kaaris dès la première douche.

10/2018

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Littérature française

Carnets de la guerre secrète

Mêlant la promenade littéraire, le dialogue poétique, la réflexion historique et le regard sur notre temps, les chroniques des Carnets de la guerre secrète interpellent le lecteur : "Plus que jamais, notre civilisation est en guerre avec elle-même".

10/2010

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Histoire internationale

Carnets de l'interprète de guerre

A l’automne 1941, lorsque, abandonnant ses études de philosophie, de Lettres et d’Histoire, elle s’engage auprès de l’Armée rouge pour devenir interprète, la jeune Elena Rjevskaïa n’imagine pas qu’elle vient d’être happée par les flots incontrôlables de l’Histoire. Au gré des batailles qui grondent en Russie, en Pologne et en Allemagne, elle accompagne les membres de l’état-major soviétique afin de traduire les documents dérobés à l’ennemi et d’interroger les prisonniers de guerre. C’est ainsi qu’elle parcourt, à vingt ans à peine, la distance qui sépare Moscou de Berlin, et entre dans la capitale du Reich avec les troupes russes au printemps 1945. Après la capitulation allemande elle participe à la découverte et l’identification du corps d’Adolf Hitler dans son bunker. Elle est la première à lire les documents personnels d’Hitler mais aussi les carnets de Goebbels ainsi que la correspondance personnelle de sa femme Magda. C’est sur cette trajectoire hors du commun que revient l’auteur, dans des mémoires inédits en français qui éclaircissent plusieurs épisodes de la Deuxième Guerre mondiale et leurs conséquences en Russie. Dans ses mémoires, Elena Rjevskaïa raconte de manière détaillée, documents à l’appui, toute l’histoire de la découverte et de l’identification du corps du Führer, à partir d’un morceau de sa mâchoire et de quelques dents. Avec une rigueur d’historienne, elle revient sur les méthodes d’autopsie précises des corps d’Hitler, d’Eva Braun et des Goebbels, révélant tout des interrogatoires et des déclarations des témoins des derniers jours du troisième Reich et du contenu des carnets de Goebbels, de Martin Borman ou de Rattenhuber, garde-du-corps personnel de Hitler. Rjevskaïa fait ensuite état de la bataille qu’elle a dû mener à son retour en Russie pour faire connaître ce qui a été découvert. Car le pouvoir soviétique, qui entendait entretenir le mythe de la menace nazie, a étouffé l’enquête, dissimulant les preuves et réduisant au silence Elena et son équipe.

04/2011

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Histoire de France

Soldat en Alsace-Lorraine (1939-1940). Récits de guerre et de captivité Tome 1

Dès les premiers jours de septembre 1939, le soldat Léon Noguéro est affecté comme téléphoniste au 49e Régiment d'Infanterie de Bayonne qui fait mouvement pour l'Est de la France, en Alsace-Lorraine, à proximité de la ligne Maginot et de la frontière allemande. Son groupe de téléphonistes est très mobile et intervient dans les secteurs frontaliers de Rohrbach-lès-Bitche (Siersthal, Epping, Ormersviller, Weiskirch, Volmunster-Eschviller) et de Wissembourg (Rott, Cleebourg, Climbach, Lobsann). Ce témoignage, tout en invitant le lecteur à partager l'intimité d'une famille, se veut être également un support d'enseignement et d'investigation pour les jeunes générations. En deux volumes, il est le fruit d'une retranscription intégrale de près de 350 correspondances et diverses notes écrites au moment des faits. Il fait également référence à de nombreux rappels historiques et à la mémoire locale par l'ajout d'une liste d'anciens prisonniers de guerre recensés dans une quarantaine de villages des vallées d'Aure et du Louron (Pays des Nestes, Hautes-Pyrénées). A la suite de l'offensive allemande du 10 mai 1940, le caporal Léon Noguéro est fait prisonnier le 22 juin 1940, les armes à la main, au hameau de Les Feignes, dans les Vosges. Il sera interné en Allemagne dans un kommando de travailleurs du bâtiment, loin des siens, loin de sa Bigorre natale, jusqu'au 2 mai 1945, jour de sa libération.

04/2017

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Histoire de France

Les prisonniers de guerre allemands. France, 1944-1949 - Une captivité de guerre en temps de paix

Entre 1944 et 1948, presque 1 000 000 prisonniers de guerre allemands sont détenus en France, d'abord dans des enceintes sauvages et des sites provisoires, puis dans des camps réguliers, enfin chez des particuliers. Figures honnies de l'Occupation, ces soldats de Hitler deviennent, vaincus, un enjeu majeur de la sortie de guerre de l'Europe en pleine reconstruction. Les Allemands réclament leur libération, les Américains comptent sur eux lorsque la Grande Alliance cède la place à la guerre froide et le gouvernement français entend se servir de cette main-d'oeuvre peu chère et docile pour effacer les traces de la défaite. De sa plongée au coeur des archives françaises, allemandes, suisses, américaines, britanniques, vaticanes, Fabien Théofilakis nous offre une connaissance renouvelée de la transition française de la guerre à la paix. A partir de documents inédits et de nombreux témoignages d'anciens prisonniers qu'il a recueillis, il rend compte de cette captivité oubliée. Il campe ainsi le face-à-face inversé entre vainqueurs et vaincus d'hier dans une France qui a du mal à surmonter les traumatismes de l'Occupation et de la collaboration. Il dévoile une cohabitation intime comme les petits entrelacs d'une vie quotidienne tendue entre Français et Allemands. Il interroge le lien ambigu de la société allemande sous le nazisme puis sous occupation française avec ses prisonniers jusqu'à leur rapatriement. Il resitue l'enjeu des prisonniers de guerre dans la redéfinition des relations entre Alliés. Ce travail magistral comble une lacune et propose une autre vision de l'immédiat après-guerre, celle du retour de la paix en Europe occidentale.

04/2014

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Histoire de France

Prisonniers de guerre. Vivre la captivité de 1940 à nos jours

La captivité et la société française La captivité durant la Seconde Guerre mondiale n'a pas seulement concerné près de deux millions de soldats français détenus pendant cinq ans. En effet, chaque épouse, chaque proche, a supporté la longue absence dans l'inquiétude, et a vécu tout ce temps au rythme de la propagande vichyste. Après la guerre, viendront les difficultés du retour dans la vie familiale et professionnelle et, pour beaucoup, la captivité se prolongera à travers de douloureuses séquelles physiques et psychiques. Dans cet ouvrage novateur, Evelyne Gayme s'attache à répondre à de nombreuses questions. Quelles furent les véritables conditions de détention dans les stalags ? Comment les prisonniers furent-ils accueillis à leur libération ? Quelle fut leur image dans la société ? Et quelle influence eurent-ils sur l'opinion, par exemple lors des guerres coloniales, en Indochine et en Algérie, notamment ? Le cinéma et la littérature témoigneront de la présence, discrète mais réelle, de cette épreuve dans la mémoire collective. Mais c'est le souvenir du sacrifice personnel de leur jeunesse que les prisonniers voudront souvent pérenniser. Dans les années 1970, certains écrivent, racontent, transmettent. S'appuyant sur nombre de ces récits jusqu'alors peu étudiés, Evelyne Gayme met ainsi à nu la forte empreinte laissée par la captivité jusqu'à nos jours dans la société française. Deux index, bibliographie.

09/2019

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Histoire de France

Mes carnets de guerre et de prisonnier 1914-1919

Encore un carnet de guerre dira-t-on ! Mais quand il s'agit de celui d'un père de famille, de 34 ans, catholique et breton ce document a des chances d'être original. Quand ce soldat de la territoriale, dont la destinée était de rester éloigné du front, se retrouve en 1915 en première ligne au coeur de la bataille autour d'Ypres, l'intérêt devient évident. Lorsque, après avoir vécu ses quatre ans de guerre, il est blessé gravement au Chemin des Dames, est fait prisonnier, est opéré par les Allemands et traverse l'Allemagne pour rejoindre un camp d'officier au sud de Dantzig, le récit devient passionnant. Enfin, quand après le i1 novembre 1918, c'est en vainqueur que pendant plus de deux mois, il va découvrir une Allemagne révolutionnaire et les difficultés de se faire rapatrier, c'est un aspect peu connu de ce qu'ont vécu ces " poilus ordinaires ". Ces neuf carnets d'écoliers ont été retrouvés par sa petite fille Françoise dans les papiers de famille à la mort de sa mère. Paul Cocho les gardait précieusement sur lui et les rapportait à Saint-Brieuc à chacune de ses rares permissions. Ce fut pour elle une découverte: son père ne lui en avait jamais parlé. Les avait-il même lus ? Passionnée, elle entreprit de transcrire la petite écriture régulière. Dès sa première lecture, la décision de les publier, sans en changer un mot, lui parut une évidence.

04/2010

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Histoire de France

D'amour et de guerre. Un couple dans la guerre et la captivité, mars 1939 - avril 1945

Pendant la Seconde Guerre mondiale, à partir d'une correspondance de plus de cinq cents lettres entre deux jeunes mariés, l'auteure évoque une séparation de six longues années. L'un est dans un camp de prisonnier de guerre en territoire allemand, l'autre dans un village du sud de la France en Languedoc. L'enfermement, les grands murs, les barbelés, les chiens, les sentinelles et une cour bétonnée bien exiguë représentent le quotidien de ces trois mille hommes tenus de vivre ensemble pendant plusieurs années dans l'attente des lettres de leur famille et d'un dénouement heureux, très long à venir. Dans le Biterrois, sous l'Occupation, face aux privations, aux contraintes et à l'absence de l'être aimé, les difficultés d'une jeune mère dont la fillette décède sans connaître son père au moment où la Libération se profile. Le destin d'un couple confronté à un conflit qui les dépasse : une lecture d'émotion et de larmes...

12/2015

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Histoire de France

Digérer la défaite. Récits de captivité des prisonniers de guerre français de la Seconde Guerre mondiale (1940-1953)

Continuation de l'étrange défaite de 1940, la captivité de 1940-1945 a été une expérience que le corps collectif des soldats français a tenté de digérer. Devenus prisonniers de guerre des Allemands, ces soldats ont voulu par la parole, l'écrit et l'action, faire en sorte que des foires vives favorables à la reconstruction de la France émergent de ces cinq années remplies d'inutilité et d'humiliation. Ente 1940 et 1953, pas moins de 191 récits - témoignages, journaux, romans - furent publiés qui poursuivirent ce but, chacun à leur mesure. Ces textes, écrits par des écrivains professionnels ou (le circonstance, publiés dans l'urgence ou plusieurs années après la fin de la guerre, conçus connue (le simples témoignages ou comme des oeuvres littéraires audacieuses, constituent un corpus riche qui à ce jour n'a jamais été étudié dans son ensemble. Ces récits de captivité sont les témoins - conscients ou inconscients - d'un pays qui, emporté par le chaos de la défaite, voulut s'accrocher à son identité, cherchant des solutions et des consolations dans ce qui lui était familier: une terre, un esprit, un chef. Quelque chose d'étrange et de nouveau naissait pourtant de la captivité. Quelque chose qui, métamorphosant les prisonniers de guerre, changeait l'existence de ces hommes et rendaient caduques les histoires édifiantes de soldats droits, dignes, virils, spirituels, porte-parole d'un peuple qui croyait tenir bon face au chaos - qui croyait être victorieux malgré la défaite.

07/2014

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autour du livre

Carnet "Carnets" (papeterie)

"Je prends possession du monde par les mots". Carnets, 1953. Antoine de Saint-Exupéry. Chaque carnet possède des pages légèrement lignées et s'ouvre par une citation extraite de l'oeuvre dont il est le reflet, signée du nom de l'auteur.

10/2022

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Histoire de France

Carnets de guerre d'Alexis Callies

Alexis Callies est officier d'artillerie. Capitaine en 1914, il est à la tête d'une batterie du 19e RA (Nîmes). Devenu en cours de campagne l'adjoint du général commandant l'artillerie du 15e corps, il retourne aux tranchées en 1916 et termine la guerre comme chef de groupe au 58e RA. Ecrits au jour le jour pendant quatre ans, ces carnets ne manquent ni de qualités littéraires, ni de qualités d'esprit. Ils offrent un témoignage précieux et rare sur les grands événements auxquels leur auteur a participé (batailles de la Marne, de Verdun, du Matz...), mais aussi sur certains épisodes méconnus du conflit (affaire de Lagarde, bataille de Dieuze, combats de la main de Massiges, de Pontavert, Bezonvaux). Successivement officier de troupe puis d'état-major, Alexis Callies brosse un tableau original et varié de l'artillerie de campagne, de ses chefs et de ses évolutions au fil de la guerre. Loin des lieux communs, il en relate avec pertinence les instants de gloire, de sacrifices et de servitudes. Publié une premièrefois en 1999, ce texte a été unanimement reconnu comme l'un des plus grands témoignages de combattants de la Grande Guerre. Une référence.

01/2018

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Littérature étrangère

Carnet de guerre 1914-1918

Les Carnets de guerre 1914-1918 constituent la face cachée d'Orages d'acier, qui, pour André Gide, était "incontestablement le plus beau livre de guerre" qu'il ait jamais lu. Ecrits directement dans le feu de l'action, ces quinze petits carnets d'écolier nous révèlent la matière brute sur laquelle Jünger se livra, une fois la paix revenue, à un savant travail de réécriture. Fort peu de témoins sont restés autant d'années que lui en première ligne des combats, sans jamais cesser de prendre des notes d'une acuité stupéfiante. Sept fois blessé, Jünger a pu relater avec une objectivité volontairement glaciale les souffrances du fantassin. Ce témoignage sans fard d'un engagé volontaire de dix-neuf ans ne cache rien des horreurs de la guerre. Mais il ne dissimule pas non plus l'enthousiasme de départ, la joie de se battre et le délire meurtrier qui s'empare des hommes au moment de l'assaut. D'où l'incontestable intérêt historique et documentaire de ces carnets qui révèlent également des aspects inconnus de la personnalité complexe d'Ernst Jünger.

01/2014

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Romans de terroir

Quatre ans de captivité en Corse

Le 24 août 1914, un bateau espagnol en route pour Gênes fait escale dans le port de Marseille. Les passagers de nationalité ennemie en âge de porter les armes sont arrêtés. Ils passeront la durée de la guerre dans différents camps de prisonniers, quelques semaines d'abord au large de Marseille, puis des années en Corse. Parmi eux se trouvaient deux religieux allemands, Joseph Rink (1878-1945), un théologien prussien, et le Père Caspar (1877-1926), un moine bavarois, qui ont publié à leur retour le récit de leur captivité. Ces témoignages oubliés, qui n'avaient encore jamais été traduits en français, nous plongent dans l'ambiance de l'époque, mais du côté des prisonniers "ennemis", alors que d'habitude nous ne voyons la Grande Guerre que par la lorgnette tricolore. Comme les auteurs sont d'inoffensifs religieux pris dans la nasse, et qu'en plus ils sont détenus loin du front, il ne s'agit pas de récits guerriers et haineux mais de la description vive et animée du quotidien dans les camps où le moindre évènement fait fluctuer le moral. Le livre contient en outre de belles évocations de la Corse du début du siècle passé et de son mode de vie d'alors.

07/2017

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Travail social

Le camp de la mort lente. Mémoires de guerre et de captivité - Stalags VIA, VIIIC et forteresse de Graudenz

Cet ouvrage reproduit le témoignage du sergent Maurice Gabut, récit d'un soldat durant la bataille de France, qui fut emprisonné aux stalag VIA et VIIIC ainsi qu'à la forteresse de Graudenz. Cet ouvrage a obtenu le "Prix Témoignages et correspondances 2015" du Cercle Littéraire Catherine de Médicis.

04/2023

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Sciences politiques

Carnet de guerres et de crises : 2011-2013

Il s'agit ici, à travers des chroniques de guerres, de crises et d'analyses de dossiers brûlants, de proposer le regard sans concession d'un officier parachutiste devenu chef d'entreprise, homme de terrain et de réflexion, sur les années 2011-2013 qui ont marqué une inflexion majeure dans le contexte international qui détermine la sécurité et le développement économique de la France et de l'Europe. Ces chroniques, postées sur le blog www. geopolitique-geostrategie. fr et reprises dans divers médias, expliquent clairement les enjeux et mettent en lumière les faits déterminants, souvent peu connus qui sous-tendent ces événements. L'auteur, en citoyen libre et responsable, réfute les explications sommaires de commentateurs soucieux de sensationnel, dévoile les signaux faibles et les facteurs porteurs d'avenir qui déterminent l'évolution de ces événements et critique sans langue de bois, chaque fois que nécessaire, l'amateurisme ou le caractère partisan des décisions politiques qui ne sont pas conformes aux intérêts de la France.

05/2014