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Au ghetto de Varsovie nous avons combattu avec Marek Edelman

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Lecture 9-12 ans

Au ghetto de Varsovie nous avons combattu avec Marek Edelman

Depuis novembre 1940, les troupes allemandes et leurs collaborateurs terrorisent, affament, humilient et déportent les Juifs du ghetto de Varsovie. Quatre habitants sur cinq sont exterminés en quelques mois... Soudain, le 18 janvier 1943, retentissent dans les rues du ghetto les tirs d'une poignée de jeunes résistants juifs contre les soldats allemands venus effectuer une dernière rafle. C'est la première rébellion menée dans une ville européenne contre les occupants nazis. Tenue en échec, l'armée allemande se retirera et réattaquera trois mois plus tard avec une puissance de feu bien supérieure. Marek Edelman est membre de l'état-major de l'insurrection. Il a alors vingt-quatre ans. En s'inspirant de faits authentiques, Eric Simard a imaginé que plusieurs des acteurs du drame ayant réellement côtoyé Marek Edelman se présentent pour apporter leur témoignage sur le combattant qu'il était. On partage avec eux les épreuves de la peur, de la faim, du combat, de la cruauté, mais aussi la fraternité, le courage, l'amitié, l'amour...

11/2018

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Europe centrale et orientale

Carnets inédits sur le ghetto de Varsovie

2 octobre 2009, Varsovie. Marek Edelman s'éteint. Figure de l'opposition au régime communiste polonais, il est célèbre d'abord pour avoir été l'un des dirigeants du soulèvement du ghetto de Varsovie en 1943. Membre du Bund, le mouvement socialiste des travailleurs juifs, il participe à ses publications clandestines. Quand les nazis décident de liquider le ghetto, il fait partie de ceux qui se savent condamnés mais ne veulent pas mourir sans combattre. Une poignée d'hommes contre une armée. Marek Edelman ne posait pas au héros. "Nous avions décidé de mourir les armes à la main. C'est tout. C'est plus facile que de donner ses habits à un Allemand et de marcher nu vers la chambre à gaz". Juif non religieux, non sioniste, c'était un éternel insoumis. Il avait publié en 1945 un récit sur le ghetto et son soulèvement, puis des entretiens. Le jour de son enterrement, ses enfants, Aleksander et Ania Edelman, retrouvent dans son appartement trois carnets, où il avait consigné à la fin des années 1960 des souvenirs du ghetto, sans aborder le soulèvement. Ce sont ces carnets retrouvés que nous publions ici, avec un appareil de notes et d'annexes permettant la compréhension de ce document exceptionnel. Edition établie par Constance Pâris de Bollardière, historienne spécialiste du Bund et des rescapés de la Shoah, directrice adjointe du George and Irina Schaeffer Center for the Study of Genocide, Human Rights and Conflict Prevention (The American University of Paris).

04/2022

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Lycée parascolaire

Le ghetto de Varsovie. Anthologie

En 1939, un habitant de Varsovie sur trois était juif. Il vivait librement dans un pays où il avait été bien accueilli depuis plusieurs siècles. L'année suivante, les nazis, sous prétexte d'une épidémie de typhus, mettent la population juive en quarantaine, construisent un mur autour d'elle, le surmontent de barbelés : c'est le ghetto. L'étape suivante est le " transfert ", affreux euphémisme pour désigner la déportation vers les camps de concentration. En 1943, quelques Juifs lancent l'insurrection du ghetto : mieux vaut mourir les armes à la main. C'est avec cette histoire terrible et héroïque que vous allez faire connaissance.

03/2004

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Histoire internationale

Mémoires du ghetto de Varsovie

Varsovie, 19 avril 1943: la Wehrmacht attaque le ghetto pour liquider ses derniers occupants. Ceux-ci ripostent par les armes. Marek Edelman, vingt ans, fait partie de l'état-major de cette insurrection qui tiendra vingt jours. Le 10 mai, alors que le ghetto est en flammes, il parvient à s'échapper par les égouts. En 1945, il fera le récit sobre de ce combat désespéré et de cette " vie à la frontière de la mort ". C'est ce témoignage d'exception qui est présenté ici.

09/2002

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Histoire de France

Nous attendons de vos nouvelles. Voix du ghetto de Varsovie

A travers l'histoire de ses parents, survivants du ghetto de Varsovie, Michèle Goldstein-Narvaez nous offre un document où l'amour, la volonté de vivre, l'optimisme, l'humour, la lucidité, et un peu de chance aussi, triomphent de l'apocalypse. Elle fait revivre les voix du ghetto à travers des lettres retrouvées que sa famille s'échangeait en 1940. Elle relate le périple des uns à travers le monde, la déchirure et l'inquiétude de la séparation, l'aventure de son père et de sa mère, qui ont survécu dans les égouts, mais aussi la Résistance polonaise et l'attente des Alliés. Un témoignage historique et personnel qui permet également de comprendre le déracinement et les traces qu'a laissées la Shoah sur ses victimes et leurs descendants.

01/2013

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Livres 3 ans et +

Nous avons rendez-vous

Cette nuit, maman a ouvert la porte de notre chambre : "Les enfants, chuchote-t-elle, nous avons rendez-vous.."

09/2018

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Religion

Echappée du Ghetto de Varsovie. Vivre sous double identité

"J'ai passé deux ans et demi de ma vie dans le ghetto de Varsovie. J'ai survécu à la vague de déportations de 1942. Le 18 janvier 1943, lors de la deuxième rafle, j'ai reçu l'ordre de descendre dans la rue en même temps que mes amis et voisins." Ainsi débute le récit de Zofia Rubinsztejn (épouse Kubar, 1915-1991), jeune universitaire qui réussit à échapper de manière inespérée à la colonne de captifs que l'on emmenait à leur mort lors de la Grande Déportation des Juifs du Ghetto de Varsovie commencée en 1942. Elle parvint ensuite à s'évader du ghetto et à se réfugier dans le "secteur "aryen"" de Varsovie. Comment y survivre sans argent, sans papiers, sans emploi et sans logement ? Comment échapper aux rafles, aux dénonciateurs et aux maîtres chanteurs en dépit du sang-froid, du flair et de la lucidité dont elle sut faire preuve ? Si la plupart des appels au secours qu'elle adressa à ses amis et connaissances non-juives d'avant-guerre se heurtèrent au silence, elle put compter cependant sur l'assistance de la principale du lycée où elle avait fait ses études secondaires, nouer des liens d'amitié avec diverses personnes ayant su résister à l'antisémitisme ambiant - qui continuait à imprégner en profondeur la population de la capitale au moment du soulèvement national du mois d'août 1944 - ainsi qu'avec des ecclésiastiques rencontrés dans le cadre de ses activités pédagogiques clandestines.

02/2018

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Religion

Prêtres, nous avons besoin de vous

A une époque où les prêtres se font rares, ou beaucoup les dénigrent et ne croient plus en leur ministère, où l'on s'interroge sur la chasteté, le célibat, où l'on voudrait réduire l'appel de Dieu à un simple choix de métier, il est bon de se rappeler ce qu'est un prêtre, ce qui fait la beauté de sa vie, et tout ce qu'il nous apporte tant au niveau de notre vie personnelle, qu'au niveau de la société.

06/2016

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Littérature française

Nous avons tous commencé petit

Un instituteur revient sur le déroulement particulier d'une ancienne année scolaire. Sa classe est peuplée par les plus petits écoliers. Là où sonnent immanquablement l'humour, la poésie, les douleurs, l'incompréhensible, le fondamental et l'accessoire. L'Homme s'y révèle déjà dans sa richesse. Si la narration donne la part belle aux épisodes scolaires, la vie des enfants, les épisodes de la vie de leurs maîtres de classe, les adultes, s'ajoutent et se déploient en amont et en aval du récit. Sans jamais l'affirmer, la vie des uns se découvre et se comprend sous le prisme de l'autre.

06/2022

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Histoire internationale

Oneg Shabbat. Journal du ghetto de Varsovie

Avec la publication d'une partie des archives d'Oneg Shabbath chez Fayard, il y a dix ans, la traduction de ce Journal complète l'édifice des voix d'outre-tombe venues du judaïsme de Varsovie. Quelques semaines après l'invasion allemande, pressentant avec beaucoup d'autres que des temps lourds de dangers encore imprécis s'ouvrent devant eux, Ringelblum met sur pied une équipe de collecte d'informations qui se réunit chaque samedi. D'où le nom du groupe, Oneg Shabbath (Onegh Shabbès en yiddish), "la joie du shabbat". La finalité de cette collecte va changer avec le temps : de preuves pour l'après-guerre, elle devient, quand se confirme l'extermination dans la première moitié de l'année 1942, une accumulation de preuves pour les générations à venir. Preuve du désastre sans précédent qui prétend éradiquer un  peuple décrété "en trop" sur la terre. Parallèlement Ringelblum tient son Journal, en yiddish, de façon intermittente, en langage parfois haché, voire sibyllin. Au fur et à mesure que passent les mois, la description de la misère effroyable et volontairement organisée par les Allemands prend le dessus. Comme s'impose aussi la description de la trahison d'une partie des classes dominantes juives, la bassesse de beaucoup, voire la trahison d'une poignée. Mais il met aussi en lumière la solidarité d'un grand nombre et la vivacité de la résistance culturelle à ce martyre. Reste que ce texte est un réquisitoire implacable, par des notations sèches, jamais emportées par une indignation de posture ou outrancière, de l'égoïsme de classe qui structure les sociétés juives. Comme les autres.

11/2017

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Histoire internationale

Les 948 jours du ghetto de Varsovie

La légendaire histoire du ghetto de Varsovie commence le 12 octobre 1940, jour de Kippour, lorsque les autorités nazies donnent l'ordre de transférer dans un périmètre clôturé tous les Juifs de la ville. Elle se terminera très exactement 948 jours plus tard avec l'extermination des derniers résistants et le dynamitage de la grande synagogue Tlomackie. C'est la fin de la plus importante communauté juive d'Europe ; la seule qui ait opposé une résistance armée à l'extermination. En s'appuyant sur les nombreux témoignages écrits pendant et après la période concernée, Bruno Halioua relate le quotidien de plus de 380000 personnes : la multiplication des mesures antijuives, les stratagèmes pour manger, travailler, prier malgré l'enfer, le courage nécessaire pour résister à la machine de mort mise en place par le Troisième Reich. Ce livre de synthèse, précis et édifiant, est indispensable à tous ceux qui souhaitent mieux comprendre cet événement majeur du XXe siècle.

02/2018

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Histoire internationale

J'ai combattu avec Geronimo

De sa prime jeunesse à presque l'avant-dernière année de sa vie mouvementée, en 1959, ce cousin de Geronimo que fut le centenaire apache chiricahua Jason Betzinez nous relate, du côté indien, ses dernières années de liberté puis de captivité en tant que prisonnier de guerre. Sur un ton allant de la chronique au récit - et parfois même relevant de la confidence familiale et ethnographique - nous suivons Betzinez dans les ultimes combats de Geronimo contre les Mexicains et les Américains, jusqu'aux successives assignations à la réserve de San Carlos et de leurs non moins successives et rocambolesques évasions qui, juste après la reddition de Geronimo en 1886, mèneront tout droit les Chiricahuas dans le train de la déportation en Floride. Betzinez se souvient des grands chefs : l'ombre céleste de Cochise, la puissance guerrière de Victorio ; il se remémore dans le détail les courses dans le désert et les montagnes, les performances de Geronimo, tout comme les coups de folie et de férocité de ce dernier. Enfin, de ces années de captivité jusqu'en 1914, puis de son existence jusqu'à l'âge de 99 ans, il nous conte ce que fut la vie des Chiricahuas, et la sienne comme Apache "intégré" à l'Amérique et lucide sur les temps nouveaux qui faisaient table rase de son passé, des Apaches. Né en 1860 à Canada Alamosa au Nouveau-Mexique, Betzinez a été dès les années 1920 un excellent fermier et un forgeron réputé de l'Oklahoma où, avec quelques autres Chiricahuas, il avait choisi de rester après la libération de la tribu. Jason Betzinez mourra à peine une année après avoir achevé ce récit, le 1er novembre 1960. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Thierry Chevrier

11/2019

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Histoire internationale

La vie malgré le ghetto

Varsovie, années 40. La vie malgré tout. Malgré le ghetto. Malgré les Allemands qui patrouillent et tuent. Malgré les rafles et l'abjection. Une vie marquée par la peur et la faim mais où la fraternité, l'amitié, l'amour apportent une lueur dans l'enfer. Et puis, c'est la révolte, les armes, le sang. Seule une poignée de Juifs survivra. Marek Edelman, quelques mois avant de disparaître, a voulu se souvenir de ceux dont les noms n'auront pas forcément marqué l'Histoire. Tels des instantanés, il nous livre ces lambeaux de vie, pour mémoire.

04/2010

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Non classé

France : qu'avons nous fait de vous ?

En 1946 la France doit se relever de ses ruines, le travail est gigantesque, et c'est les Etats-Unis avec le plan Marshall, qui permettront à la France meurtrie de 5 années de guerre, de se reconstruire rapidement. Rajeunie et libérée, la France des 30, glorieuses, permet de se moderniser. Mais dans les années 70 le premier choc pétrolier entraîne à la faillite les entreprises les plus fragiles, l'exode rural a dépeuplé les campagnes où vivaient encore la moitié des français en 1945. Le chômage grimpe très vite, on arrive à trois millions en 1990. Dans le même temps l'Europe des onze va créer l'Euro. Cette intégration ne va pas sans douleur, elle se traduit pour la France par une croissance industrielle négative, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Nous vivons la fin d'une époque, sûrement la fin de notre cinquième république. La crise actuelle du système capitaliste peut générer luttes et révoltes sociales, d'ailleurs la France a attrapé la jaunisse. La démocratie, a montré ses limites, c'est le tournant du quinquennat et il faudra un autre projet de société qui tient compte des plus démunis.

01/2020

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Histoire internationale

Archives clandestines du ghetto de Varsovie. Tome 2, Les enfants et l'enseignement clandestin dans le ghetto de Varsovie

L'abomination des camps d'extermination ne doit pas faire oublier l'autre épisode sinistre de l'histoire des Juifs de Pologne au temps de l'occupation nazie, le ghetto de Varsovie, et d'ailleurs ces deux choses sont intimement liées. Voici rassemblée et pour la première fois traduite en français une extraordinaire documentation accumulée clandestinement dans le ghetto même en 1941, 1942 et 1943 par Emanuel Ringelblum, historien de métier, et ses amis pour porter témoignage du martyre subi alors par les victimes. Enterrées pour empêcher une destruction certaine, retrouvées après guerre, plus de 6000 pièces - inscrites en 1999 au Registre de la mémoire du monde par le Comité international consultatif de l'Unesco - ont fait tout récemment l'objet d'une publication scientifique par les soins de l'Institut historique juif de Varsovie. S'y côtoient des textes officiels, des articles de la presse juive clandestine, des correspondances privées et mille autres reliques. Ces écrits, ces photographies nous procurent une information irremplaçable. A un titre ou à un autre, tous nous émeuvent au plus profond. La publication des archives est une façon de cultiver la mémoire, ce qui est indispensable, mais elle nous incite aussi à faire de l'histoire, ce qui est d'une absolue nécessité, tant il est vrai que l'évocation de la Shoah ne saurait se dispenser ni de l'une ni de l'autre.

01/2007

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Romans policiers

Nous avons toujours vécu au château

« Je m'appelle Mary Katherine Blackwood. J'ai dix-huit ans, et je vis avec ma sour, Constance. J'ai souvent pensé qu'avec un peu de chance, j'aurais pu naître loup-garou, car à ma main droite comme à la gauche, l'index est aussi long que le majeur, mais j'ai dû me contenter de ce que j'avais. Je n'aime pas me laver, je n'aime pas les chiens, et je n'aime pas le bruit. J'aime bien ma sour Constance, et Richard Plantagenêt, et l'amanite phalloïde, le champignon qu'on appelle le calice de la mort. Tous les autres membres de ma famille sont décédés. »

09/2012

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Poésie

Nous avons marché

Sous nos pieds le sol s'est dérobé mais nous avons insisté pour toujours toujours toujours continuer et marcher et apprendre le silence minéral le silence végétal et la densité de la terre dans nos poumons et ces yeux destinés à ne plus voir mais seulement pleurer et pleurer et pleurer le sel et la plaie nous avons marché un matin pour ne jamais nous arrêter ni regretter ni tourner les talons nous avons marché un matin pour connaître la lutte la guerre et l'anéantissement de tout ce que nous aurions pu être de tout ce que nous aurions pu devenir si vous aviez bien voulu si vous aviez accepté de nous suivre...

03/2014

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Romans historiques

Nous avons vaincu!

En 490 avant J-C, les Perses traversent la mer Egée pour châtier Athènes d'avoir aidé Milet à se soulever contre le Grand Roi Darius. Face à plusieurs dizaine de milliers d'envahisseurs, les Athéniens et leur allié Platée ne peuvent que mobiliser 11000 soldats. Mais que faire contre une armée invincible car invaincue ? Résister et mourir, comme d'habitude ? Ou oser l'attaque pour vaincre ?

07/2014

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Policiers

Nous avons aimé

Sergio et Eder, deux jeunes surfeurs basques, sont liés par une amitié trouble. Eder vit dans l'aisance et affiche une insolente décontraction ; Sergio est sans le sou, délaissé par une mère volage et irresponsable. Pour eux, la vie se résume à voyager, fumer et attendre la vague qui les fera décoller. Lestés de leur planche, ils entament un périple qui doit les conduire au Maroc. Mais le trajet est semé de pièges. Bientôt, leurs rapports se dégradent dangereusement...

10/2013

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Littérature française

Avons-nous vécu ?

"Ce livre s'est formé jour après jour durant les cinq ou six dernières années. Je cherchais avant tout à saisir et exprimer l'essence de telle heure, de tel paysage ou de telle rencontre. Mais c'est peu à peu toute une vie que j'ai dû interroger, essayant d'en suivre le cours, d'en comprendre la nature et les lois, de m'y unir sans mensonge. Révoltes et louanges, misères, deuils et grâces : j'ai tenté, par l'écriture, de trouver en toutes choses les éléments d'une harmonie, ou d'une sorte de chant à voix nue. Je n'ai aucune leçon, aucune sagesse à proposer. Mais l'écriture est amour et attente. Si je parle de moi, c'est qu'il me semble parler pour beaucoup d'autres. De loin ou de près, qu'ils se retrouvent et m'accueillent : je n'aurai pas écrit en vain". Marcel Arland.

03/1977

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Littérature française

Nous avons une bonne nouvelle pour vous...

Nouvelle ? Triste ou heureuse ? Inattendue ou souhaitée ? Oui, elle est là, pensée fugitive sans lendemain, un instant qui passe, quelques histoires à raconter, quelques moments à partager... François Morange ( A Eliane, à Antoine... et à toutes les étoiles du ciel.) Des mots, juste des mots, mis bout à bout, comme un cerceau, comme une farandole de lettres en goguette qui s'amusent à rêver, et peut-être, s'en viendront voyager doucement dans vos têtes... Pauline Geraci. C'est un grain d'encens aux vertus étranges et pénétrantes, à moins que ce ne soient les vicissitudes d'une vie de couple qui se délite ou les aventures baladeuses d'un porte-monnaie volé au cœur de la Creuse. Le tout, entre sourires et grincements de dents. Daniel Fattore (Vit à Fribourg, en Suisse. Il va bien.) Comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule... Nous nous sommes mis à plusieurs pour communiquer nos sensibilités éclectiques, empreintes de poésie, d'humour et d'émotions musicales... Hervé Chiflet

12/2009

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Littérature française

Eparses. Voyage dans les papiers du ghetto de Varsovie

C'est le simple " récit-photo " d'un voyage dans les papiers du ghetto de Varsovie. La tentative pour porter, sur un corpus d'images inédites réunies clandestinement par Emanuel Ringelblum et ses camarades du groupe Oyneg Shabes entre 1939 et 1943, un premier regard. Images inséparables d'une archive qui compte quelque trente-cinq mille pages de récits, de statistiques, de témoignages, de poèmes, de chansons populaires, de devoirs d'enfants dans les écoles clandestines ou de lettres jetées depuis les wagons à bestiaux en route vers Treblinka... Archive du désastre, mais aussi de la survie et d'une forme très particulière de l'espérance, dans un enclos où chacun était dos au mur et où très peu échappèrent à la mort. Images de peu. Images éparses - comme tout ce qui constitue cette archive. Mais images à regarder chacune comme témoignage de la vie et de la mort quotidiennes dans le ghetto. Images sur lesquelles, jusque-là, on ne s'était pas penché. Elles reposent cependant la question du genre de savoir ou, même, du style que peut assumer, devant la nature éparse de tous ces documents, une écriture de l'histoire ouverte à l'inconsolante fragilité des images.

02/2020

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Histoire internationale

J'avais huit ans dans le ghetto de Varsovie

Régine Frydman est une enfant du ghetto de Varsovie qui a, par miracle, échappé à la mort. Elle a huit ans en 1940 quand les Allemands décident d'enfermer 450 000 Juifs dans une enclave de cinq hectares, où ils vont être parqués et broyés à mort en l'espace de trois ans. Régine n'aurait pas survécu si son père Abram Apelkir n'avait pas bravé le danger, risqué sa vie en sortant du ghetto pour trouver de la nourriture, caché sa famille chez des amis polonais en plein centre-ville et à la campagne, et même chez des religieuses. Régine Frydman mêle son récit à celui de son père. A deux, ils livrent un témoignage bouleversant des terribles événements dont ils ont été les témoins, les cadavres qui s'entassent sur les trottoirs, les descentes éclairs de la police allemande, les fusillades dans la rue, les enfants qui se battent pour un quignon de pain, les marches dans la neige pour échapper aux rafles et à la déportation, et enfin la joie de retrouver la liberté grâce aux troupes russes. Un document rare.

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Histoire internationale

Chronique d'une agonie. Journal du ghetto de Varsovie

De tous les témoignages qu'a suscités le drame du ghetto de Varsovie, Chronique d'une agonie est sans doute le plus bouleversant. Chaim A Kaplan prend chaque jour le risque de relater les événements dans son Journal. " Registre des larmes et du sang ", il devient une véritable " mission historique " et un témoignage que Kaplan souhaite transmettre aux générations futures. Chaim A Kaplan écrit jusqu'à la veille de son arrestation (4 août 1942). Grâce à son courage et à sa persévérance, nous connaissons mieux ce que fut la survie dans le ghetto de Varsovie, cet îlot de quelques kilomètres carrés. Les cahiers d'écolier sur lesquels Kaplan reporte les expériences quotidiennes ont été sortis à temps, juste avant la destruction complète du ghetto. Découverts par Abraham I Katsh, ils ont été publiés une vingtaine d'années plus tard. Une partie du Journal de Kaplan qui semblait définitivement perdue (3 avril 1941 -3 mai 1942) a été récemment mise au jour. Cette nouvelle édition offre au lecteur le récit des derniers mois de l'enfermement, une période marquée par un étranglement aggravé et une intensification de la violence dans un ghetto dont la population est plus nombreuse que celle des communautés juives de France et de Belgique réunies. Le ghetto de Varsovie condense toutes les phases de la catastrophe juive du xxe siècle. C'est aussi ce qui fait le prix de ce document qui, souvent cité par les historiens, demeurait pourtant depuis longtemps inaccessible au lecteur français.

10/2009

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Déportation

J'avais huit ans dans le ghetto de Varsovie

"Il y avait des individus qui se débrouillaient, qui risquaient leur vie pour leurs familles, pour leurs enfants. Certains habitants du ghetto étaient d'un courage incroyable, et très inventifs. Mes parents étaient de ceux-là : ils se battaient sans jamais penser à la mort qui leur était destinée". Régine Frydman est l'une des rares rescapés du ghetto de Varsovie. Mêlant son récit à celui de son père Abram Apelkir, elle livre un témoignage bouleversant des terribles événements qu'ils ont vécus : les cadavres qui s'entassent sur les trottoirs, les descentes de la police allemande, les fusillades dans la rue, les enfants qui se battent pour un quignon de pain, les marches dans la neige pour échapper aux rafles et à la déportation, et enfin la joie de retrouver la liberté. Un document rare.

10/2023

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Histoire de France

Du fond de l'abîme. Journal du ghetto de Varsovie

Le ghetto de Varsovie, 350 000 Juifs ; juillet 1942. Des rumeurs insistantes font état de la déportation imminente des Juifs. C'est à ce moment précis que le jeune archiviste de la communauté, Hillel Seldman, décide de consigner dans un journal le récit de l'horreur quotidienne pour le transmettre à la postérité. Il poursuivra cette chronique de l'angoisse jusqu'à son arrestation en janvier 1943, sauvé par un extraordinaire passeport paraguayen. Le " Journal du ghetto ", rédigé en hébreu, a paru en 1946, suivi d'une traduction yiddish en 1947. N'ayant jamais fait l'objet d'une édition dans une langue à diffusion internationale, ce texte est resté méconnu alors qu'il s'agit d'un document humain bouleversant qui nous restitue, à travers le vécu d'un homme profondément religieux, la résistance obstinée et multiforme des Juifs de Varsovie à l'entreprise génocidaire nazie, infamante dans l'histoire de l'Allemagne. Préfacé, traduit de l'hébreu et du yiddish et annoté par Nathan Weinstock, le " Journal du ghetto " de Seidman est accompagné d'un dossier documentaire et critique composé par Nathan Weinstock et Georges Bensoussan, avec la collaboration de Micheline Weinstock, qui fait de ce livre un document unique.

03/2002

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Actualité et médias

Nous avons changé de monde

Pendant que certains déplorent les changements qui, de fait, s’accélèrent, et que d'autres érigent des barrières toujours plus hautes pour protéger leurs avantages acquis, il est temps de regarder en face la réalité : nous changeons de monde. Pour avoir, tout au long de sa vie, en tant que maire de Longjumeau, en tant qu’élue de Paris, en tant que ministre, osé bousculer à droite les tabous et les chefs, Nathalie Kosciusko-Morizet est bien placée pour réinventer un nouveau modèle de société. A travers son expérience, ses voyages et ses mandats, elle raconte pourquoi les vieilles recettes ne marchent plus. Une certaine lâcheté de la classe politique l’a révoltée. Elle le dit et ne regrette rien. Libre toujours, rebelle souvent, l’auteur nous montre à la fois les périls mais aussi les opportunités propres à cette mutation qui se réalise dans la douleur et, parfois, la violence. Refusant toute fascination destructrice pour la décadence qu’on nous annonce, l’ancienne ministre ne renonce pas à son credo : l’espérance est l’autre nom de la France.

03/2016

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12 ans et +

Nous avons dû partir

Malala prête sa plume aux personnes qui, comme elle, ont fui leur pays. Elle décrit les histoires, les pertes, les sacrifices de ces réfugiés qui ont tout donné pour échapper à la guerre. De ces personnes qui ont choisi la vie.

04/2019

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Littérature étrangère

Pourquoi nous avons faim

Brillant romancier, anthologiste généreux, infatigable découvreur de talents, Dave Eggers se révèle ici un nouvelliste hors pair, à l'aise dans le récit ample et picaresque comme dans le conte miniature. Avec une invention littéraire constante qui n'a d'égale que son humour noir, il présente des personnages désemparés, même dans l'abondance : suicidaires malchanceux, vieillards mettant en scène leurs adieux, touristes nantis et blasés, tous ont faim d'affection et d'idéal : ils n'en restent pas moins aveugles aux besoins plus pressants qu'ils rencontrent hors de chez eux. Dans ces fables cruelles de la mondialisation et de l'aliénation contemporaine, il n'est de salut que dans l'utopie qui console ou le fantastique pur et simple. Car sous l'ironie du regard et la jubilation de la plume perce une compassion véritable, une tendresse pour ces vies qui ressemblent aux nôtres, et que seul, peut-être, un détail peut sauver. Ou un éclat de rire jaune.

02/2007

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Littérature francophone

Nous avons du travail

Heliéna perd sa maman dans la petite enfance. Son papa, effondré par l'absence de sa femme, sombre dans l'alcool et meurt un an plus tard. Heliéna et ses frères sont confiés à l'assistance publique. Heliéna vit cela comme un abandon. Elle devient maman puis une vieille dame, mais reste la petite fille abandonnée, au point de se conduire en mère indigne et de donner sa fille Louise à un homme beaucoup plus âgé qu'elle. Cet homme qui a une notoriété publique n'aura de cesse de dévaloriser cette petite Louise et de lui faire comprendre qu'elle n'est bonne à rien, mais se faisant passer pour le sauveur d'une famille à la dérive. Louise, trop jeune, sans expérience et soucieuse de sauver sa famille de la pauvreté, se laisse prendre au piège tendu par ses parents immatures et cet individu sans scrupules. Un petit village, un hôtel minable à Paris en passant par la Comédie française. Deux vies de femmes intimement liées par l'amour, le chagrin, l'incompréhension et la destruction.

07/2022