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Arcole. Récit d'une défaite

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Littérature française

Arcole. Récit d'une défaite

Bruxelles 1960. Anne et Juliette, quinze ans, vivent six mois d'une amitié passionnée au sein de leur école. Tout les oppose, leur tempérament comme leur milieu social, mais le ciment de l'attirance réciproque réside avant tout dans la transgression des codes moraux et sociétaux de l'époque. Elles vivent une période de complicité intense jusqu'au drame final. L'interrogation que pose ce roman : jeunes filles d'hier et adolescentes d'aujourd'hui sont-elles vraiment différentes ?

01/2020

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Littérature française

Le Tambour d'Arcole

Ce jour-là, Bertrand Jacquier croit être venu à bout de la mission qu'un grand groupe industriel lui a assignée : redresser une filiale en quasi-faillite. Mais alors qu'il dialogue avec son directeur des ressources humaines, dans le hall d'entrée de l'usine, des salariés survoltés font irruption, l'insultent et le bousculent sévèrement. La décision d'un leader syndical de le séquestrer calme le jeu. Seul dans son bureau-prison, privé de téléphone et donc de tout lien avec l'extérieur, l'otage se remémore les actions qu'il a initiées pour sauver l'établissement et s'interroge sur sa manière de conduire les hommes... Le milieu de l'entreprise sert rarement de cadre à des fictions ; celle-ci évoque les vicissitudes d'un homme résolu à sauver des centaines d'emplois. Dans un contexte où indolence, rivalités et veuleries alourdissent le fardeau, parviendra-t-il à ses fins ?

11/2019

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Sports

Chaque but est une défaite

Avec 59 trophées à son actif, Thierry Omeyer est un des sportifs français les plus titrés tous sports confondus. Mais comment le plus grand gardien de hand de l'histoire s'est-il forgé ce palmarès en or ? Dans Chaque but est une défaite, Thierry Omeyer révèle pour la première fois depuis ses débuts les secrets de son immense réussite. Il dévoile les ressorts qui ont fait de lui le numéro un à son poste en club, en France, dans le monde. Repousser le plus longtemps possible le premier but encaissé, puis le second ... , ne jamais se reposer sur ses lauriers, travailler sans cesse pour s'améliorer, connaître jusqu'au moindre détail du jeu de ses adversaires ... C'est en se fixant et en relevant constamment des micro-défis que Thierry Omeyer est devenu ce mur infranchissable, cette machine à broyer le mental et les ambitions de ses adversaires. De Cernay et Sélestat en Alsace, à Montpellier, Kiel en Allemagne et jusqu'à Paris, Thierry Omeyer revient sur sa carrière en or et apporte un éclairage passionnant.

10/2020

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Actualité médiatique internati

Covid-19 : une étrange défaite

Un minuscule virus a rendu l'impensable d'hier évident aujourd'hui et le fera paraître inéluctable demain. L'"étrange virus", pour reprendre l'expression de March Bloch parlant de "l'étrange défaite" de 1940, opère aussi de curieux renversements idéologiques, un monde ancien sens dessus dessous en quelque sorte, raconté dans cet ouvrage. Crise économique mondiale, indécision de nos politiques face à une difficulté imprévue, méfiance vis-à-vis de l'étranger... La France est bien confrontée à des menaces qu'elle n'a plus connues depuis 1940. Et, au-delà du mot "guerre", trop entendu ces derniers mois, l'auteur laisse entrevoir que l'occasion nous sera donnée, comme l'ont fait autrefois nos grands-parents et arrière-grands-parents, de nous dépasser après la défaite. C'est ce que ce livre, insistant sur le courage et la résilience des Français, s'attache à dévoiler.

05/2021

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Littérature française

Notre défaite

Catherine Richard, âgée de 24 ans, est une jeune infirmière française. Après avoir fait le choix de poursuivre ses études dans la charmante ville de Berlin, elle obtient la double nationalité franco-allemande. Peu de temps après, elle tombe éperdument amoureuse de Hans Eichmann, jeune soldat au service du IIIe Reich. Mais en septembre 1939, lorsque la France – son pays natal – déclare la guerre à l'Allemagne, sa vie se trouve bouleversée à jamais.
Auprès de quel camp choisira-t-elle de faire la guerre ? Décidera-t-elle de vivre cet événement aux côtés de sa famille française, ou recommencera-t-elle une nouvelle vie à Berlin, avec l'homme qu'elle aime ?

05/2020

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Théâtre

La défaite

La pièce, un drame, du Norvégien Nordahl Grieg (1902-1943), au demeurant l'un des écrivains les plus prolifiques et les plus attachants de l'entre-deux-guerres en son pays, également romancier, poète et journaliste, intitulée Nederlaget (La Défaite, 1937) a pour première originalité de se dérouler tout entière durant la Commune de Paris (mars à mai 1871) et de mettre en scène le petit peuple constituant ladite Commune aux prises avec les "versaillais" de M Thiers qui finiront par remporter une victoire sanglante. Avec une admirable connaissance des faits, des lieux et des personnages tous tirés du petit peuple, l'auteur dresse le procès de notre société dévoyée par la violence et leurrée par des idéaux révolutionnaires aussi utopiques que dangereux pour exalter de grands mots d'ordre de pacifisme, de renonciation à la haine et à la vengeance et d'humanisme véritable qui donnent la mesure de la passion profonde de ce Norvégien et de sa vaine volonté d'en finir avec des temps injustes, cruels et meurtriers. Bien entendu, cette volonté est dérisoire et l'implacable loi de violence et d'injustice de notre temps finira par l'emporter. Mais l'on ne peut s'empêcher d'apprécier cette récusation sincère des haines et des intérêts qui mènent notre société. Ajoutons que la pièce est remarquablement construite, les personnages, d'une surprenante vérité humaine et le mouvement d'ensemble, d'une force de conviction digne des plus grands dramaturges norvégiens.

11/2011

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Actualité et médias

Défaite interdite

Dans un an, les Français éliront le septième président de la Ve République. Le rejet de la politique de Nicolas Sarkozy - le pire chef de l'Etat que nous ayons eu -, de son style, de sa pratique peu républicaine, est violent. Et pourtant, alors que la poussée de Marine Le Pen inquiète, la gauche ne convainc pas, suscite le doute voire le scepticisme. De fait, le PS a perdu les trois dernières élections présidentielles. Il est dans l'opposition depuis 2002 et l'élimination de Lionel Jospin par Jean-Marie Le Pen. Y aurait-il une sorte de " malédiction " de la gauche, qui la condamnerait à diriger les collectivités locales pendant que la droite exerce le pouvoir national ? En tout cas, elle a raté tous ses rendez-vous avec l'Histoire depuis dix ans, sans jamais en tirer vraiment les conséquences. L'échéance qui vient est donc décisive : il s'agit de vaincre ou de s'effacer. Pour gagner en 2012 - et réussir à gouverner durablement en transformant la société -, la gauche doit sortir de l'immobilisme et de l'autosatisfaction. Que s'est-il vraiment passé le 21 avril 2002 ? Pourquoi s'est-elle divisée sur l'Europe ? Comment a-t-elle laissé élire Nicolas Sarkozy en 2007 ? Pourquoi la crise du capitalisme financier n'entraîne-t-elle pas un retour vers elle ? Le PS est-il incapable de se rénover ? Quelle place doit-il faire à la nouvelle génération ? Pour sortir de l'impasse, transformer le rejet du sarkozisme en espoir de changement, il est temps de saisir ce qui n'a pas fonctionné, et de faire enfin le choix d'une social-démocratie du XXIe siècle, moderne, écologiste et européenne. C'est indispensable pour concevoir le projet d'une gauche capable de recréer la confiance, de répondre à la crise économique, sociale et morale du pays. Et c'est ce que cet ouvrage, avec minutie et passion, met en avant.

05/2011

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Littérature française

Recit d'une fêlure

Un père manipulateur pervers narcissique issu d'une famille italienne fasciste qui vécut et oeuvra dans l'entourage de Mussolini, une mère femme-enfant, issue d'une famille de la grande bourgeoisie allemande, en résistance active contre les nazis, cachant notamment des juifs, les aidant à fuir, et, par la suite, architecte de la reconstruction européenne. Quelle distribution de cartes ! Mélange de bonté authentique, perversité, manipulation, blessures secrètes, besoin de domination et soif de justice. Comment savoir qui l'on est dans ce chaos ? J'ai mis 55 ans à me reconstruire, à passer de la survie à la Vie, à l'amour universel, à l'essentiel.

05/2020

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Religion

La défaite d'Amour

Contemporain du bouddhisme (Ve siècle avant notre ère), le système religieux des jaïns a su traverser l'histoire indienne jusqu'à nos jours. Il doit cette persistance à sa capacité extraordinaire d'adaptation. En témoigne une étonnante fécondité littéraire. Si les traités exposent la doctrine orthodoxe et les thèses d adversaires, l'arme de la littérature ajoute à la vérité dogmatique le plaisir né du bien dire et du bien écrire. En plein Moyen Âge, le poète Nagadeva a donné aux notions abstraites du système jaïn vie et couleur en les animant : personnages d'une aventure, les concepts peuvent aimer, haïr, combattre, tels les héros d'un roman. Ils s'opposent aux partisans d'Amour, qui, à l'issue d'une guerre épique, sera irrémédiablement défait. Au fil de l'histoire, le lecteur éprouvera les plaisirs de la découverte d'une trame narrative, tout en s'initiant, presque à son insu, à la très ancienne tradition religieuse jaïne. Une particularité indienne accroît cet effet littéraire et pédagogique : le poème narratif est serti d'histoires enchâssées, qui enrichissent le récit principal. La Défaite d'Amour n'est donc pas seulement une allégorie, cette œuvre est aussi, pour le plaisir du lecteur, une histoire faite d'histoires, selon la méthode panindienne et toujours actuelle de " l'océan des contes ".

01/2005

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Histoire de France

Le drame d'Azincourt. Histoire d'une étrange défaite

Le 25 octobre 1415, la bataille d'Azincourt, qui aurait dû être gagnée par les Français, fut pour eux une défaite sans précédent, où périt une grande partie de leur élite politique et guerrière. Pour les Anglais, bien inférieurs en nombre, usés par des semaines de marche, ce fut une formidable victoire, mise à l'actif de leur jeune roi Henri V. Comme à Crécy, ou à Poitiers, les redoutables archers anglais avaient fait la différence. Azincourt ouvrit la plus grave crise institutionnelle que la France ait connue, partageant le pays entre deux légitimités contradictoires : celle du Dauphin et celle du roi d'Angleterre, se prétendant l'un et l'autre héritier du roi de France. Trentecinq années seront nécessaires pour que le pays retrouve son unité. De cette longue période de revers et de déconvenues, nous ne retenons le plus souvent que l'épisode de Jeanne d'Arc, ouvrant la voie de la reconquête. Mais l'intervention de la Pucelle n'aurait guère produit d'effets sans l'ample mouvement de résistance à l'occupant anglais qui émergea dans le royaume. D'une certaine manière, Azincourt, qui sonna le glas de l'aventure chevaleresque, provoqua l'émergence d'un premier sentiment national, incarné par des capitaines audacieux, mais aussi par des femmes et des hommes du peuple menant au péril de leur vie une guerre de coups de main. C'est la bataille, que raconte ainsi Valérie Toureille, mais également ses conséquences. Car si Azincourt constitue un épisode fondateur de la nation anglaise, il signe aussi l'acte de naissance de la première résistance française.

09/2015

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Histoire de France

10-11 mai 1940 : une défaite annoncée

Si les deux mois de la campagne de France, en mai et juin 1940, ont généré une abondante bibliographie, rares sont les études consacrées aux deux premiers jours de l'offensive allemande, sans doute parce que les combats se déroulaient au Grand-Duché de Luxembourg et en Belgique. Ce sont pourtant ces deux journées qui ont décidé du sort de la bataille et dès le 11 mai, la cause était entendue. Pour avoir l'explication du désastre militaire dans lequel les soldats français ont été entraînés, Yves Charpy s'intéresse aux doctrines et actes du haut-commandement et du gouvernement, qui tenaient le destin de la France entre leurs mains et qui ont failli à leur tâche. Les faits qui se sont produits au cours des premiers jours de mai 1940 constituent le dernier épisode d'un désastre qui prend naissance avec la Traité de Versailles (1919). Les soldats de 1940 n'ont pas perdu l'honneur. En tous lieux, ils se sont comportés comme des braves. Dans une étude stimulante et fondée sur une documentation considérable, l'auteur nous invite à renouveler notre réflexion sur l'impuissance totale de la France à faire échec à l'armée allemande.

09/2018

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Judaïsme

un itinéraire juif. récit d'une conversion

Le judaïsme n'a pas vocation à faire du prosélytisme. Et pour cause, il n'est pas seulement une religion. Il est bien plutôt une identité fondée sur l'appartenance à une terre - celle d'Israël -, un peuple - les Hébreux devenus juifs -, et une Loi - celle de la Torah donnée par Dieu à Moïse. Voilà pourquoi il est si difficile de parler de "conversion au judaïsme" et que le terme d' "alliance" est beaucoup plus juste. Faire alliance au peuple d'Israël, à sa Loi et à la terre du peuple juif, c'est bien ce que font des hommes et des femmes chaque année en France comme ailleurs. Pour beaucoup, c'est là un retour à des origines et une lignée perdues. Pour tous, c'est un engagement intime et profond et indéfectible. Pour tous, c'est aussi un cheminement spirituel souvent ardu, fait d'études et d'abnégation. Un effort spirituel qui doit les mener à vivre cette alliance nouvelle en face-à-face avec le Dieu d'Israël. Stéphane Babey fait partie de ces hommes qui ont fait ce choix et ont accompli ce cheminement spirituel. Né d'un père juif algérien qu'il n'a pas connu, mais, depuis toujours imprégné de cette identité, il a décidé de s'engager sur ce chemin du judaïsme. C'est donc bien plus qu'une conversion qu'il nous raconte à travers ce livre mais bel et bien un véritable itinéraire juif. Un itinéraire qui part d'un exil spirituel et qui mène à l'unité de l'être.

11/2022

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Littérature étrangère

Défaits

Avec ce nouveau roman, Dennis Cooper continue d'explorer l'Amérique du désarroi adolescent et de la perte de toute valeur. Plus précisément il entreprend ici de décrire ce phénomène des jeunes assassins qui tout à coup décident d'exterminer tout ce qui bouge dans leur lycée avant de généralement retourner leurs armes contre eux. On pense bien entendu à Columbine, on pense à Elephant, le dernier film de Gus Van Sant (Palme d'or à Cannes). Mais personne mieux que Dennis Cooper, sans doute, ne pouvait parvenir à décrire de l'intérieur cette horreur. De l'intérieur parce que sa manière d'écrire, toute de bribes savamment composées et agencées, rend compte de la façon finalement la plus réaliste qui soit, en tout cas la plus convaincante, de l'état de confusion de ces enfants aux familles défaites, de ces jeunes gens sans repères, incapables de maîtriser leurs pulsions, et d'abord de les comprendre, de les formuler. L'homosexualité ici problématique, refusée, et la drogue sont, parmi d'autres, les éléments d'une détresse inconsolable.

10/2003

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XXe siècle

Pas la défaite

Juin 1940. Le front des armées françaises s'effondre sous la poussée nazie. Le groupe du soldat Paco est anéanti. Il s'habille en civil et décide de rejoindre à pied sa fiancée au sud de la France. Les péripéties d'un voyage de huit cent kilomètres plein d'embûches se mêlent au souvenir de la Guerre d'Espagne, de la politique de Staline, de l'exode des Républicains espagnols, d'une grève en milieu viticole et de la mobilisation. Les récits se croisent, dessinent comme une cartographie de la violence politique et sociale de l'époque à travers des rencontres hostiles ou amicales. Mais les récits sont aussi porteurs de l'espoir d'un homme et de son obstination à atteindre son but... .

01/2023

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Dépression, suicide

La défaite dépressive

Contrairement à l'anxiété qui exprime une lutte des pulsions et des instincts de vie, la dépression signe leur effondrement et atteste d'un vécu et d'une réaction de défaite dont les déterminants traumatiques existentiels sont constants. Cette réaction de défaite s'exprime de plus en plus souvent par des formes frustres, quasi inapparentes, au sein desquelles les signes mentaux s'effacent souvent au profit d'expressions comportementales opératoires ou de pathologies somatiques. Cet ouvrage propose de nouvelles représentations concernant la psychogénèse de la défaite dépressive, ses aspects cliniques les plus variés et les axes psychothérapiques qui en découlent.

06/2022

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Littérature française

La première défaite

"Après que Philippine a décidé de la fin de notre amour, ai aimé Philippine pendant quatre ans. Pendant quatre ans, j'ai consacré chaque heure du jour et chaque heure de la nuit à une seule et unique activité : l'aimer - l'aimer sans qu'elle fût à mes côtés. Je l'ai aimée enfermé dans la solitude de mon studio de l'île Saint-Louis. Je l'ai aimée enfermé dans la nuit des quais de l'île Saint-Louis. Je l'ai aimée enfermé dans la mémoire et dans la folie. Je l'ai aimée éveillé. Je l'ai aimée endormi. Je l'ai aimée en rêve. Je l'ai aimée au crépuscule du jour. Je l'ai aimée au crépuscule de la nuit. Je l'ai aimée tant que j'ai pu. Je l'ai aimée au-delà de ce qu'elle pouvait. Je l'ai aimée en la suivant dans la rue, ombre de son ombre, pas de ses pas. Je l'ai aimée à distance, respectueuse et irrespectueuse. Je l'ai aimée pour survivre. Je l'ai aimée à en mourir. Je l'ai aimée dans un temps sans temps, dans un temps où seule l'écriture égrenait des instants qui, wagons furtifs d'un train disloqué, ne parvenaient plus à s'accrocher les uns aux autres. J'ai aimé le souvenir de son sourire, le souvenir de son parfum, le souvenir de son souvenir. J'ai aimé l'absence de ses lèvres - et de ses lèvres. J'ai aimé sa peau comme un écorché vif. J'ai aimé son regard d'havane comme cet aveugle qui cherche à être roi chez les borgnes. J'ai aimé sa beauté à m'en rendre laid. J'ai aimé sa différence jusqu'à ne plus savoir qui j'étais. Ne voulant plus me souvenir, je l'ai aimée absolument, obsédé par le moindre souvenir d'elle." C'est bien sûr de la Philippine de "Le Premier amour" qu'il s'agit ici et des tourments endurés par le narrateur, "l'auguste crapaud graphomane" tel que Santiago Amigorena se définit lui-même, après la fin de ce premier amour. Ainsi pendant quatre ans va-t-il traîner son accablement et sa mélancolie , les imposant à ses amis, à ses proches, jusqu'à la délivrance, enfin, à la libération. On a été rarement si loin dans l'analyse du désespoir amoureux, et dans son évolution progressive vers la délivrance. Même en s'y appuyant pour commencer, cela va bien au-delà de l'analyse psychologique gràce à un très étonnant lyrisme introspectif qui ne cesse d'ouvrir de nouveaux territoires à l'investigation inquiète du narrateur. Et aussi gràce à un humour dont Santiago Amigorena est la première cible consentante, un humour ravageur, joyeusement dépressif et, pour tout dire, irrésistible. Et bien sûr il va aussi se passer beaucoup de choses pendant ces années soutenues par la basse continue d'une irrépressible tristesse. Notre héros, par exemple va retourner en Uruguay et en Argentine pour la première fois depuis l'exil forcé en France, à la rencontre de ses souvenirs d'enfance et de ses amis d'autrefois, puis en Grèce et en Italie, il va croiser beaucoup de jeunes femmes, écrire et se relire, et se citer, boire et danser.

08/2012

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Actualité et médias

L'impossible défaite

Il avait tout pour gagner : un bilan respecté, une crédibilité reconnue, un adversaire affaibli. En soixante jours de campagne électorale, Lionel Jospin a pourtant tout perdu. Et son échec a provoqué le plus grand séisme politique et institutionnel de la Cinquième République. Que s'est-il passé ? L'impossible défaite est d'abord le récit d'une aventure électorale ratée, vécue de l'intérieur au plus près de ses animateurs. Denis Pingaud a eu un accès privilégié au cœur des réunions et des décisions qui, de juin 2001 à avril 2002, ont conduit à cette défaite historique. L'impossible défaite est aussi l'analyse d'une responsabilité. Celle d'une gauche de gouvernement qui n'a pas compris que la fracture sociale, la vraie, oppose désormais la France d'en haut à la France d'en bas.

05/2002

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Littérature française

Onagre. Récit d'une performance

"Les onagres éclosent à la tombée de la nuit. Je les observais dans le jardin de ma tante lorsque j'étais adolescent. Nous contemplions leur jaune éclatant. J'ai réalisé une créature en crochet, je l'ai appelée Onagre. Elle est aussi grande que moi et elle pèse 16â000 grammes de laine chargée d'émotions" . En endossant sa création, Stephan Goldrajch se dédouble et rentre en conversation avec le monde, il parcourt les territoires de ses origines familiale. Onagre l'accompagne dans ses déchirements intimes, en Pologne et au Portugal, jusqu'à Bruxelles, où se conclut sa performance.

09/2023

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Littérature française

Paul, récit d’une résurrection

Ce livre relate un soin, orienté vers une personne, et qui aboutit, après un travail au long cours, à une sorte de rémission des symptômes psychotiques amenant à l'intégrer dans une équipe où le soin est supporté par la parole et le sport. Le rapport très intense établi avec lui se traduit par la transition de malade à membre de l'institution par l'intermédiaire d'une mesure appelée le "Statut d'aide" qui permettait à certains malades redevenus d'une certaine façon eux-mêmes, stabilisés, mais non pas guéris, d'occuper une fonction d'aide. C'est un cas très particulier en ce sens que ce personnage possède une grande culture de base, une grande connaissance du sport, une personnalité très vieille France : un "gentleman" dira de lui un Anglais, au cours d'une rencontre sportive. Il n'est pas courant qu'une personne, après avoir passé vingt années couché sur son lit de Centre, ait la force de résilience nécessaire. Il suffit quelquefois de peu de chose : une main tendue...

09/2021

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Littérature étrangère

Récit d'une époque étrange

Le dissident Léonide Borodine, né en 1938, condamné à six années de camp à régime sévère pour son activité au sein d'organisations clandestines, écrit après sa libération sa première oeuvre de fiction, Récit d'une époque étrange, publiée en 1978 seulement, en russe, mais à l'Ouest. Epoque étrange, voilà un bien étrange euphémisme pour désigner une époque qui vit la dislocation des familles, des êtres, presque toujours le démembrement des innocents. Mais "étrange" est le mot qui s'imposait pour un auteur qui donne à ses récits, très divers, la couleur du bizarre, quand ce n'est pas celle du mystique. Les cinq nouvelles qu'il nous propose ont pour point commun (sauf la dernière) un "moment" où la justice d'un homme aidé par le sort punit le vieux forfait d'un garde-chiourme nazi, celui d'un agent du K.G.B. , etc. Plus que le sujet, c'est l'esprit des récits qui compte : conception tolstoïenne du bien et du mal, mais aussi nimbe surnaturel qui ajoute au "suspense" très bien mené de chaque histoire, un "suspense" supérieur générateur de curiosité et d'une sorte d'angoisse, débouchant dans la dernière nouvelle sur une parabole : un jeune homme doué de lévitation, mais totalement incroyant, use de son don jusqu'à ce qu'une nuit il s'élève trop haut et perde le contact avec la terre, sur laquelle il se fracassera au petit matin.

04/1982

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Littérature française

France, récit d'une enfance

Ce livre trouve son origine dans l'ardente nécessité qu'éprouve la narratrice de dire à sa mère, gravement malade, tout ce qu'elle lui doit. Rien d'évident dans cette enfance française, malgré l'école, les fêtes villageoises, la joie de découvrir - à l'insu de tous - la littérature et l'art. Les cinq premières années en Algérie, les conflits avec un père harki, le racisme ordinaire, le rejet, ont douloureusement marqué la petite fille puis l'adolescente rebelle. Quand les souvenirs affluent, ils disent la peur, la solitude, la violence qui lui a été faite et son désir de fuir. Mais ils disent aussi l'appétit, la curiosité, et l'envie de vivre en société : si la jeune fille a donné des gages, si elle est devenue excellente élève, si elle s'est fait accepter par ses voisins, cultivant avec eux leur jardin et partageant leur histoire, c'est bien grâce à sa mère. Cette femme qui, elle, a refusé l'assimilation, qui ne parle que le berbère et libère les animaux en cage, n'a eu de cesse de transmettre à sa fille la fierté de ses origines : elle n'est pas l'enfant sans passé et sans gloire dont la société française lui renvoie l'image. Elle est riche d'une généalogie et de la possibilité de s'en inventer d'autres : car elle appartient aussi bien à sa famille réelle qu'à celle des héros de la littérature américaine qui l'ont tant marquée et au milieu rural dans lequel elle a grandi. Si Zahia Rahmani se penche aujourd'hui sur son enfance, si elle rend à sa mère un hommage bouleversant de tendresse, son livre est aussi un appel vibrant contre la violence insidieuse, celle que perpétue toute une société à l'égard de ses propres enfants.

08/2006

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Littérature française

Recit d une initiation directe

"A la suite de l'intervention du Dieu YHWH dans ma vie, les transformations de mon système énergétique et de ma psyché m'ont fait rencontrer le Ciel en entier, "le Royaume" intérieur et mystique, cependant dégagé de la contrainte religieuse. Ce qui nous termine dans ce cycle nous offre de nouvelles possibilités et un nouvel état, cette façon directe d'intervenir dans l'Etre des êtres humains est la condition éclatée d'un Dieu Vivant amoureux de sa création".

04/2023

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Etats-Unis (XXe et XXIe siècle

L'Amérique défaite. Portraits intimes d'une nation en crise

Les bouleversements économiques récents ont fait apparaître une Amérique nouvelle où les perdants, les «losers», de plus en plus nombreux, côtoient ceux qui gagnent toujours plus. Le contrat social américain s'est défait. Les laissés-pour-compte n'ont qu'une solution pour survivre : la fuite en avant, avec les moyens du bord. George Packer explore cette Amérique jaillie des trente dernières années, alliant le sens du détail vécu et cruellement documenté d'un Truman Capote au lyrisme narratif dans la tradition d'un Dos Passos. Il raconte la vie d'Américains anonymes défaits par la crise, retrace le parcours de personnages médiatiques clefs (Newt Gingrich, Jay-Z, Oprah Winfrey, Colin Powell...), et y ajoute un montage fascinant de coupures de presse, de slogans, de paroles de chansons qui saisissent sur le vif le flot des événements. L'Amérique défaite livre le tableau d'une superpuissance dont les élites ne remplissent plus leur rôle, où les institutions sont devenues impuissantes, où les gens normaux tentent de survivre tout en ne perdant pas de vue la «poursuite du bonheur» qui reste la source même du rêve américain.

04/2015

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Théologie

Le récit d'un explorateur. Une théologie territoriale

L'homme raconte dieu en se racontant lui-même et vice versa. Il l'explore en s'explorant lui-même. Il le territorialise en limitant son propre territoire. Dieu est un territoire exploré et raconté, c'est-à-dire un récit d'explorateur et une exploration racontée. La théologie territoriale n'est pas une théologie du territoire mais, dans sa nature et sa méthode propres, elle possède une structure territoriale. Comme mode de penser dieu, elle le déterritorialise et le reterritorialise à travers un langage nouveau, en modifiant la carte linguistique du territoire. C'est une théologie de l'hérésie, de l'expérience particulière et singulière que quiconque a dans son territoire propre et selon son récit. Dieu est toujours explorable, abordé en lettres minuscules, sinon il ne serait pas dieu. Le personnage d'Al Khalil (ou l'ami) est l'explorateur, le théologien par excellence, qui conduit ses divers interlocuteurs vers l'accouchement expérimental et existentiel d'eux-mêmes. Enracinés dans l'amour et la vérité, ses dialogues territoriaux relèvent pourtant d'une dimension kérygmatique. Saturés d'un symbolisme tantôt implicite, tantôt explicite, ils donnent à penser.

07/2021

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Psychogérontologie

Confinement dans un Ehpad. Récit d’une animatrice

Animatrice dans un EHPAD (Etablissement d'Hébergement Pour Personnes Agées Dépendantes), j'ai vécu le confinement comme une réelle épreuve humaine, avec l'impression de subir des évènements qui ont engendré énormément de situations non dites et tues dans les médias : la détresse des personnes âgées enfermées pendant deux mois, leur solitude, leur abandon, leur "lâcher-prise" . L'impression d'être impuissante me décide à réagir et à mettre en place des choses qui vont leur permettre de mieux vivre cette période. L'écriture de ce témoignage m'a permis d'avancer et de rebondir pour aider les résidents dans cette épreuve.

03/2021

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Histoire de France

1870-1871, souvenirs d'une défaite. Mémoire d'une guerre en Côte-d'Or

La guerre de 1870-1871 est peu étudiée ; les traces qu'elle a laissées sont aujourd'hui largement méconnues. Dans cet ouvrage, l'auteur propose une étude synthétique des monuments liés à cette guerre dans le département de la Côte-d'Or, ces éléments de notre paysage visuel (quasi)-quotidien que nous croisons sans vraiment les comprendre. Il explore également le sens des cérémonies commémoratives qui prirent corps au lendemain de la défaite, oubliées depuis bien des décennies. Il tente ainsi, par le dépouillement des archives et de la presse, de faire émerger le sens de ces "lieux de mémoire", véritables témoins matériels d'une époque révolue qui renseignent l'historien sur les conflits sociaux, politiques, idéologiques ou religieux qui animaient la société de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.

01/2020

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Littérature étrangère

Une existence tranquille. Récit

Monsieur K, invité comme écrivain en résidence, part avec sa femme en Californie. Ils laissent au Japon leurs trois enfants : Mâ, étudiante en littérature française, son frère cadet Ô, qui prépare ses examens d'entrée à l'Université, et leur aîné, Eoyore, gigantesque handicapé mental, fragile, imprévisible, cependant compositeur de musique.Le roman est la chronique, rapportée par Mâ, de toute la vie de cette famille, essentiellement centrée autour de ses liens avec Eoyore. Mais c'est surtout la chronique des jours passés en l'absence des parents, depuis l'événement le plus anodin jusqu'au drame, en passant par la découverte initiatique du «regard des autres» posé sur Eoyore, et sur l'épreuve du mal, subtilement opposé à l'innocence. Tout cela constitue cette «existence tranquille» que Mâ aura passée durant huit mois, et dont elle fait ici le récit léger, humoristique et tendre.

01/1995

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Littérature française

Une petite Hongroise. Récit

Ma quête a commencé à Habay-la-Neuve, charmant village gaumais. C'est là que je suis partie sur les traces de ma mère pour tenter de reconstituer le patchwork de sa vie et écrire l'histoire de cette petite fille née dans une banlieue ouvrière de Budapest au lendemain de la Première Guerre mondiale. Les caprices du hasard, mêlés aux soubresauts de l'Histoire avec un grand "H", l'ont menée d'un célèbre cabaret bruxellois aux Forces belges en Allemagne, en passant par le Paris de mai 68. Passionnée de musique et de poésie, assoiffée d'amour mais femme d'un seul homme, elle a vécu plusieurs vies qui avaient tout d'un parcours d'obstacles.

10/2021

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Littérature étrangère

Une éducation classique. Récit

Richard Cobb (mort en 1996) passe pour être l'un des grands historiens de ce siècle - ses évocations, fort peu conventionnelles, de la France révolutionnaire ont vite pris rang parmi les classiques. Il a laissé aussi quelques récits, à la frontière du roman et de l'autobiographie, que les connaisseurs mettent au plus haut, et, à la toute première place. Une éducation classique, considéré aujourd'hui dans le monde entier comme son chef-d'œuvre. L'histoire qui nous est ici racontée n'est pas loin d'être incroyable. Elle est simplement vraie, et l'auteur, alors à peine sorti de l'enfance ? en fut l'un des protagonistes à son corps plus ou moins défendant. Ne nous fions pas aux décors " classiques " ni aux héros qui les hantent : un collège anglais dans les années trente, deux adolescents de la bonne société venus là pour apprendre à jouer bientôt leur rôle d'hommes, des professeurs et des parents qui observent l'affaire et ne devinent rien... L'un des deux garçons rue pourtant méchamment dans les brancards. Mais il est indécent dans ces milieux de laisser supposer qu'un sujet bien né puisse être la victime de ce qu'on appelle une enfance malheureuse. On préfère détourner la tête. Jusqu'à ce que le mauvais sujet en question décide que les pires choses elles aussi ont une fin, tue sa très chère mère à coups de hache, camoufle son crime avec une maladresse qui confine à la provocation, se laisse arrêter - et proclame qu'il n'éprouve pas l'ombre d'un remords. Le plus drôle (si l'on ose dire) est que le lecteur, sournoisement impliqué dans l'horreur, approuve le matricide et participe lui-même au terrible geste avec une sorte de soulagement. Publié une première fois en traduction française il y a une dizaine d'années, Une éducation classique avait disparu des circuits de la librairie, au désespoir de plusieurs. La critique à l'époque avait fortement accusé le coup : " Hitchcock, en plus sauvage " (ANNE PONS/L 'EXPRESS).

11/1999

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Petits classiques parascolaire

Amerigo. Récit d'une erreur historique

Si Christophe Colomb a découvert l'Amérique, pourquoi s'est-on inspiré du prénom d'Amerigo Vespucci pour baptiser cette partie du monde ? Comment a-t-on pu attribuer au modeste marchand florentin les mérites d'un autre? Quelle est la part de responsabilité de Vespucci dans cette erreur ? Pour élucider cette énigme, Stefan Zweig entreprend dans ce récit une enquête palpitante. Avec le même art consommé du suspens qui caractérise ses nouvelles, il transporte le lecteur de la brillante Florence des Médicis à la péninsule Ibérique des conquistadors et au Nouveau Monde, objet de tous les fantasmes.

06/2013