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1917 - Chronique familiale de Paul Wallon - Correspondances

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Littérature française

1917 - Chronique familiale de Paul Wallon - Correspondances

Après ses ouvrages sur 1914, 1915 et 1916, l'auteur vous invite à continuer d'accompagner, par leurs correspondances, les membres de la famille de Paul Wallon, père, au cours de cette année 1917 qui va apparaître comme une année très contrastée. Au niveau familial arrivent des bonnes nouvelles mais on reste très angoissé pour ceux qui sont au front. Au niveau national, il faut être pétri de certitudes en la victoire, comme l'est Paul Wallon, père, pour ne pas être, pour le moins, dubitatif face au déroulement de cette guerre qui n'en finit pas. La stratégie de "rupture" du général Nivelle s'avèrera un échec dont les poilus auront à payer un très lourd tribu. Limogé, le général Nivelle sera remplacé par le général Pétain qui reprendra en main cette armée secouée par des actes de mutineries causés principalement par les pertes humaines pour des gains territoriaux faibles. L'Allemagne n'arrive pas à ses fins et la guerre change encore d'aspect avec l'usage de l'aviation pour bombarder et non plus seulement pour observer et photographier et l'utilisation massive de "tanks" . Enfin, l'Amérique entre en guerre, le 4 avril 1917. Avec elle, au-delà du regain d'optimisme occasionné, arrive un formidable apport humain et matériel. Néanmoins, les correspondances de 1917 nous révèleront une certaine lassitude générale même si personne ne doute de la victoire finale. Simplement, on se rend compte que cela prendra encore du temps, d'autant que certains, comme Paul Wallon, père, veulent l'écrasement total de l'Allemagne.

12/2014

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Critique littéraire

1916 - Chronique familiale de Paul Wallon - Correspondances

A la suite des précédents ouvrages sur 1914 et 1915, celui-ci porte sur les échanges épistolaires de la famille de Paul Wallon, père, pendant l'année 1916, une année tout en surprises, tant sur les plans politiques et militaires que familiaux. Personne ne doute, chez Paul Wallon, père, de l'issue victorieuse de cette guerre si longue, si éprouvante et si angoissante pour l'arrière. Familialement, cette année 1916 va apparaître comme une année de répit, ponctuée de quelques jours heureux avec la naissance de Paul Giard, les mariages de Thérèse Rabut, Henriette et Marguerite Rivière et la libération de Paul Wallon (fils de Paul Wallon, père), interné en Allemagne depuis le début du conflit. Nous allons ainsi poursuivre notre accompagnement des membres de cette famille dont l'affection mutuelle sert de rempart à la brutalité de cette guerre et chez qui, comme chez tous les français, on vit dans l'attente du dénouement et l'inquiétude pour ceux qui servent au front. Sur le front, les allemands échouent à Verdun devenu le symbole d'une guerre d'usure avec l'emploi massif de l'artillerie. Henri, Emile et Georges Wallon sont au coeur de cette grande victoire défensive de l'armée française alors que, parallèlement, de juillet à novembre 1916, les armées britanniques et françaises sont engagées dans la bataille de la Somme, tout aussi sanglante. On veut croire à une fin rapide des hostilités mais les succès militaires ne semblent pas suffire à l'assurer dans l'immédiat.

12/2014

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Critique littéraire

1918 - CHRONIQUE FAMILIALE DE PAUL WALLON - Correspondances.

C'est une émouvante lecture que nous propose l'auteur avec cet ouvrage "1918 - Chronique familiale de Paul Wallon - Correspondances" qui clôt cette saga épistolaire ouverte en 1914. Six ouvrages auront été nécessaires pour découvrir la vie de ceux appelés sous les drapeaux et celle de ceux restés à l'arrière. Heureusement, pour cet arrière vouée à l'inquiétude et l'angoisse, l'acheminement du courrier fonctionne bien et permet, malgré la censure, d'être mieux informé que par la presse et les communiqués. Ce dernier ouvrage nous apporte, en outre, un bien curieux éclairage. Alors que le premier semestre de cette année 1918 pouvait faire craindre le pire, la fortune des armes va se retourner et, en définitive, la guerre va être gagnée par les Alliés sans autres années supplémentaires de sacrifices. Cette victoire, Paul Wallon, père, qui s'éteindra le 1er février 1918, ne pourra en jouir ni participer à la grande exaltation de l'armistice du 11 novembre 1918. Sous son magistère, malgré les décès occasionnés par la guerre, la famille sera restée debout, puisant ses ressources dans la profonde affection qui lie tous ses membres. Henri, un de ses fils, prédisait en 1914, lors de la mobilisation générale : "Nous partons 7 mais nous ne reviendrons pas tous, une famille comme la nôtre sera forcément touchée" . Ce fut, hélas, vrai. La victoire est totale mais le tribut est lourd. Le soulagement et la joie sont teintés d'amertume et de tristesse face aux coûts humains et matériels qui ont meurtri cette famille durement éprouvée comme l'ensemble du pays. La guerre finie, ils vont continuer de pleurer les disparus et se tourner vers l'avenir pour reconstruire la nation et tenter d'épargner à leurs enfants pareil drame national...

02/2015

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Critique littéraire

1914 - Chronique familiale de Paul Wallon - Correspondances

Didier Wallon vous invite à partager l'intimité d'une famille bourgeoise parisienne confrontée, comme tous les français, à cette incroyable guerre qui se dessine et dont le déroulement n'avait été imaginé par personne. Incrédulité, inquiétudes et angoisses se succèdent, heureusement ponctuées de jours heureux. Les échanges épistolaires nombreux révèlent comment, à "l'arrière" , les pères, femmes, frères et soeurs doivent se substituer au "poilu" engagé dans un conflit que l'on pensait bref. La lecture de ces Lettres nous révèle l'importance de la correspondance dans le quotidien de chacun, au front comme à l'arrière où les femmes vont prendre en main la gestion familiale et parfois professionnelle. Ces lignes sont émouvantes et captivantes. L'affection et l'amour apprennent à vivre avec l'éloignement et l'attente de la prochaine permission. Chacun veille à rester fort car "on les aura ! " Mais quand ? A quel prix ?

02/2014

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Critique littéraire

1915 Chronique familiale de Paul Wallon - Correspondances **

Avec son précédent ouvrage sur 1914, l'auteur a invité le lecteur à vivre le désarroi de la famille de Paul Wallon, emportée dans la tourmente de ce conflit qu'on pensait, sans cesse, repoussé. La riche correspondance échangée témoigne de l'inquiétude et de l'angoisse qui s'installent dans les esprits. Cet ouvrage, qui couvre le second semestre de l'année 1915, permet de poursuivre l'accompagnement de la nombreuse famille de Paul Wallon dont un grand nombre des siens est sur le front, prisonnier ou dont on est sans nouvelles. Une soeur a perdu un gendre ; une autre, un fils ; un frère, un fils et Paul Wallon, père, ne va pas être épargné... En 1915, la guerre semble s'enliser et la presse est bien muette sur le déroulement effectif des opérations. Seules les lettres et les conversations, lors des permissions si attendues, peuvent renseigner l'Arrière. La famille de Paul Wallon n'échappe pas à la crainte de la mauvaise nouvelle. Dès le début du conflit, Henri Wallon, fils de Paul Wallon, père, avait averti : "Nous partons 7 mais nous ne reviendrons pas tous ; une famille comme la nôtre sera forcément touchée" . Cette terrible phrase prémonitoire va s'avérer cruellement exacte. Cette année 1915, si riche en évènements et en correspondances, a nécessité l'édition de deux tomes dont celui-ci est le second.

07/2014

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Critique littéraire

Le 13 juillet 1915, à Courtémont - D’une guerre mondiale à un drame familial

Avec cet ouvrage, Didier Wallon s'arrête à la date du 13 juillet 1915, à Courtémont, dans la Marne, non loin du front. C'est le jour où un bombardement va transformer ce conflit mondial en drames familiaux avec 10 tués et 17 blessés. Parmi ces tués, le lieutenant André Wallon, du 41ème régiment d'artillerie de campagne. Didier Wallon nous invite à partager, à travers leurs correspondances, l'intimité de tous les proches d'André Wallon, familles, militaires et amis, frappés de plein fouet par la soudaineté de sa disparition. Ses 6 précédents ouvrages : "Chronique familiale de Paul Wallon, Correspondances, 1914, 1915 (2 tomes), 1916, 1917, 1918" , nous ont fait découvrir le vécu de mobilisés d'une même famille et la relation épistolaire particulière que cela induisait avec leurs parents et amis.

07/2018

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Critique littéraire

Correspondance. 1914-1919

Aveyron, août 1914. Hortense et Benjamin Vaurs, paysans aveyronnais, comme leurs aïeuls avant eux, subissent la mobilisation des hommes à la guerre. Parti à la guerre à trente-quatre ans, Benjamin laisse derrière lui sa femme Hortense et leurs deux enfants. De ces quatre années de mobilisation, où ils s'écriront quasiment quotidiennement, nous parviendront plus de cinq-cents lettres et cartes postales. Benjamin y traite de son rôle, de l'avancée des troupes et des missions qui lui sont confiées. Elle, décrit son quotidien à la ferme et la gestion de la famille. Clothilde Loubatières, leur arrière-petite-fille, en a sélectionné le meilleur, pour vous proposer un témoignage singulier, exceptionnel et touchant de la Grande Guerre.

06/2019

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Critique littéraire

Correspondance. 1910-1919

Romain Rolland (1866-1944) et Stefan Zweig (1881-1942) : deux écrivains européens parmi les plus brillants de la première moitié du XXe siècle. D'un côté, un grand prosateur français, de l'autre, son plus grand disciple autrichien. Réunis par un même amour des lettres, ils vont entretenir une amitié de plus de trente ans, malgré les ruptures engendrées par les guerres et les désaccords politiques. Deux hommes animés par une même exigence viscérale : se donner un destin singulier dans un monde en proie à la folie. Entreprise avant l'année 1914, cette correspondance regroupe des lettres écrites dans l'angoisse de la déflagration, les rumeurs et les éclats de la Première Guerre mondiale, puis dans les retombées d'un désastre, contre lequel tous deux s'étaient élevés. Ces lettres inédites apportent un témoignage exceptionnel sur un monde disparu et cette amitié fervente qui nous dit que l'autre n'est pas un ennemi, mais notre prochain, avec en filigrane l'idée prémonitoire d'une Europe unie, reposant sur la fraternité entre les hommes et les peuples. Cette édition a été établie par Jean-Yves Brancy, docteur en histoire de l'Université de Toulouse-II. Les lettres de Stefan Zweig écrites en allemand ont été traduites par Siegrun Barat, diplômée des universités de Cologne et de Paris-III.

03/2014

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Critique littéraire

Correspondance croisée 1890-1917. Tome 4, 1913-1917

La correspondance croisée de Pierre Louÿs et de son frère Georges fait dialoguer un écrivain qui vivait au cœur des cercles littéraires et artistiques de Paris et un haut fonctionnaire qui occupa les postes diplomatiques les plus importants de son époque. Ces lettres nous fournissent d'intéressants commentaires sur les amitiés littéraires et artistiques de Louÿs avec Mallarmé, Heredia, Régnier, Gide, Valéry, Debussy, Oscar Wilde; les lettres de Georges donnent à cet échange une dimension historique et politique. Les grands événements de la fin du 19e siècle défilent devant nos yeux avec de savoureux commentaires souvent très informés : le scandale de Panama, le procès d'Oscar Wilde, l'affaire Dreyfus, Fachoda, la crise marocaine, la crise des Balkans et la Première Guerre mondiale. / The daily correspondence (1890-1917) between the writer Pierre Louÿs and his half-brother Georges, a high-ranking diplomat, provides insightful commentary on the major events and on the leading writers and artists of the time, from the Panama Affair to World War I and from Mallarmé to Debussy.

09/2015

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Histoire de France

Saleté de guerre ! Correspondance 1915-1916

Voici deux intellectuels de culture protestante, proches de Jaurès, avec leur franc-parler, leurs admirations et détestations, leurs problèmes de pacifistes enfermés dans la guerre. La séparation a produit ces lettres d'où ressort le contraste entre front et arrière, chaque correspondant essayant de comprendre la situation de l'autre et lui demandant de la décrire sans détours. Jules livres ses observations sur la vie des tranchées, les moments chauds à Verdun et dans la Somme, son contact avec la boue et les rats, les poilus et les officiers. De Paris, Marie-Louise raconte la préparation de la revue La Paix par le Droit, les problèmes d'ego au sein de l'équipe, ses démêlés avec la censure. Au contact de hautes personnalités parisiennes et étrangères, elle donne à son mari, et donc aux lecteurs de ce livre, des informations passionnantes sur les coulisses du pouvoir, les missions internationales, les organisations féministes et pacifistes. Et qui mieux que leur amie chargée d'ouvrir le courrier de Barrès pouvait attirer l'attention des Puech sur les lettre d'injures venant du front, dont une contenait des poux destinés au grand embusqué jusqu'au-boutiste ?

10/2015

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Généralités

Une chronique familiale

Chronique familiale éclatée dans l'espace et le temps, ce livre retrace les migrations des familles dont sont issus mes parents tout au long du vingtième siècle au sein de l'Europe et au-delà. Celle de ma mère, héritière d'une dynastie de magnats du sucre en Ukraine, forcée à fuir la Révolution bolchevique de 1917. On suivra leurs pérégrinations, dans des conditions souvent difficiles, à travers l'Allemagne, la Roumanie et surtout l'Italie avant de s'établir en Suisse peu avant la Seconde Guerre mondiale. Ces années d'exil leur permettront néanmoins de rencontrer des auteurs, des poètes et des musiciens du début du siècle qui les marqueront profondément. Celle de mon père, issu de la branche prospère de la famille Guggenheim, originaire du ghetto de Lengnau, en Suisse allemande, que la mauvaise conjoncture à la moitié du XIXe siècle, décide à financer le voyage aux Etats-Unis de sa branche pauvre. L'éclatante réussite de cette dernière passe par la création d'un empire minier dans un premier temps pour aboutir à la réalisation du désormais célèbre Musée Guggenheim de New-York. L'influence des trois générations de Guggenheim restés en Suisse, tout aussi liée aux grands événements de notre époque, s'exercera dans le domaine du droit et plus particulièrement du droit international. Dans ce récit se croisent des personnages hauts en couleur, tels Natasha qui épousa le Comte Drohojowsky, ambassadeur de l'URSS au Caire, ou Colette, une ancienne chanteuse d'opéra devenue multimillionnaire par mariage. Leurs destins, si différents soient-ils, ont comme trait d'union leur identité juive, même si celle-ci est souvent ignorée, voire rejetée.

04/2021

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Musique, danse

Correspondance de Paul Dukas. Volume 1, 1878-1914

Le volume initial de la correspondance de Paul Dukas, rassemblée et annotée par Simon-Pierre Perret, couvre la période 1878-1914. Ses 704 lettres permettent de suivre le musicien tour à tour étudiant au Conservatoire de Paris et candidat malheureux au Prix de Rome, compositeur en pleine activité créatrice, et enfin critique prolifique et clairvoyant sur les enjeux de la musique française au tournant du XXe siècle. Les lettres de l'année 1914 donnent également un premier aperçu du regard que l'auteur de L'Apprenti Sorcier porta sur la Grande Guerre. Très secret sur sa vie privée, Dukas livre essentiellement dans ses missives un regard aiguisé sur ses contemporains et des témoignages inestimables sur la vie musicale européenne, depuis Paris jusqu'à Bayreuth.

09/2018

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Histoire de France

Carnets de Guerre et correspondances 1914-1918

En octobre 1914, Lucien Murat, comptable aux mines de Brassac dans l'Allier, veut s'engager comme volontaire dans l'armée. Pas assez robuste il est refusé mais à force d'insistance, il est finalement accepté en septembre 1915. Il part trois mois faire ses classes à Roanne puis à Charlieu et enfin, le 8 janvier 1916 est incorporé dans le 98e régiment d'infanterie et rejoint les lignes à Ressons-sur-Matz. A partir de ce moment-là et chaque jour, il notera sur de petits carnets son quotidien, son vécu et celui de ses camarades, croquant avec habileté quelques instants de vie. Ce sont ces carnets qui sont présentés ici au lecteur. Une riche correspondance accompagne les quatre carnets de guerre : lettres, cartes postales que lui envoient ses camarades poilus de la classe 13. A partir de 1915, celles que Lucien envoie à sa famille ainsi que les poèmes à sa fiancée témoignent à la fois de son attachement filial, de sa sensibilité et de son engagement. Les dernières lignes de son journal sont datées du 12 avril 1917. Le matin du 13, il est grièvement blessé et porté disparu au combat de la Biette devant Saint-Quentin. Lucien Murat avait 21 ans.

12/2012

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Histoire de France

Correspondance et écrits de guerre (1914-1919)

Si la compréhension de la Grande Guerre a permis d'appréhender l'ampleur de la crise mondiale et l'entrée de l'Europe dans "l'ère des tyrannies" , elle le doit fondamentalement à Élie Halévy. Fils du célèbre librettiste d'opéras Ludovic Halévy et de Louise Bréguet, frère de l'essayiste et écrivain Daniel Halévy, le jeune Élie Halévy lance avec plusieurs de ses amis philosophes la très renommée Revue de métaphysique et de morale. Rapidement, sous l'effet notamment de l'affaire Dreyfus où il joue un rôle important, le philosophe se fait historien et s'attèle aux immenses dossiers du libéralisme anglais et du socialisme européen qu'il travaillera jusqu'à sa mort soudaine en 1937. La Grande Guerre va retenir toute son attention d'historien-philosophe, alors qu'il est engagé volontaire dans des hôpitaux militaires, principalement à Albertville. Accomplissant son devoir patriotique, Élie Halévy s'estime libre d'analyser le conflit et ses conséquences avec une forte acuité, une rare lucidité et une remarquable puissance d'analyse. Ce volume très largement inédit de sa correspondance et de ses écrits de guerre, édité par Vincent Duclert et Marie Scot, préfacé par Stéphane Audoin-Rouzeau, révèle le pouvoir d'une pensée à l'oeuvre pour la liberté et la connaissance. Cet ouvrage forme le premier tome des Ouvres d'Élie Halévy publiées sous l'égide de la Fondation nationale des sciences politiques et des Belles Lettres.

08/2016

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Religion

Correspondance familiale. 1863-1888

L'Eglise a offert au monde deux nouveaux modèles à suivre : les parents de Thérèse de Lisieux font leur entrée dans la famille des saints. La correspondance de Zélie et Louis Martin devient alors un précieux trésor, le miroir de leur charité et de leur attachement indéfectible à Dieu. Les 218 lettres adressées par Zélie à sa famille installée à Alençon et les 16 lettres de Louis Martin présentées ici témoignent des épreuves d'une certaine modernité qu'ont affrontées le couple et la famille Martin au temps de Madame Bovary : mariage tardif, angoisse pour l'avenir des enfants, soucis économiques, cancer du sein pour Zélie, perte de la mémoire pour Louis. S'y révèlent surtout l'amour fou d'un couple et la passion d'un père et d'une mère pour leurs enfants. " Le bon Dieu m'a donné un père et une mère plus dignes du Ciel que de la terre ", écrira Thérèse de Lisieux. L' introduction, les notes et la présentation du texte ont été réalisées par Guy Gaucher, évêque auxiliaire de Bayeux et de Lisieux, et les soeurs du Carmel de Lisieux.

07/2016

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Critique littéraire

Une amitié tenace. Correspondance 1910-1957

Ludmila Savitzky et André Spire ont entretenu pendant un demi-siècle une intense amitié personnelle et littéraire, hors norme, à l'image de leurs personnalités farouchement indépendantes, rebelles, à contre courant. Leur correspondance, commencée avant la Grande Guerre, s'achève avec la mort de Ludmila en 1957. Dans ces lettres, inédites à ce jour, " Lud " et " Aspire ", écrivains et poètes, s'entrelisent, s'analysent, se commentent et se critiquent, évoquent leur quotidien où événements intimes et historiques s'entremêlent, offrant une chronique fascinante des milieux politiques et littéraires qu'ils fréquentent (dont Ezra Pound, James Joyce, Gustave Kahn, Julien Benda, Albert Cohen). Illustré de nombreuses photographies, le livre se feuillette comme un album de famille, laissant découvrir deux êtres rares, témoins d'un siècle convulsif et douloureux marqué par deux guerres mondiales.

05/2010

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Sciences politiques

Judas. Une chronique familiale

Dans la famille Holleeder, il y a d'abord le père : alcoolique et violent, il détruit tout sur son passage, rabaisse femme et enfants et fait régner un climat de terreur dans son foyer ; ouvrier chez Heineken, il se soûle en rentrant de l'usine, distribue raclées et insultes sous l'effet de l'alcool et de la frustration. Il y a la mère, être fragile et docile qui tente tant bien que mal de protéger ses enfants. Il y a Willem, le fils aîné, seul à tenir tête à son père et qui finit par le dépasser en devenant l'un des plus grands criminels des Pays-Bas, le célèbre Neus (le Nez). Avec comme premier haut fait d'armes l'enlèvement en 1983, à vingt-cinq ans, du patron Freddy Heineken et de son chauffeur, Ab Doderer. Fort de cette réputation et tout en purgeant une peine de prison, Willem Holleeder se transforme peu à peu en chef de gang, prêt à tout pour régner sur un monde mafieux qu'il va contribuer à bâtir. De prison en prison, la petite frappe se mue en meurtrier assoiffé de sang et de pouvoir, Scarface hollandais, sans scrupule, capable de commanditer le meurtre de son meilleur ami et beau-frère, Cor. Et puis il y a Sonja et Astrid, les deux soeurs, deux femmes qui un jour vont trouver le courage de dénoncer ce frète qu'elles ne reconnaissent plus, monstre de cruauté. Témoignages, enregistrements clandestins : les soeurs se font Judas et envoient leur cher frère en prison. Ce thriller du réel, entre Roberto Saviano et Gitta Sereny, nous plonge au coeur d'une histoire de trahison, de crime, de haine et d'amour qui n'a rien à envier aux tragédies grecques ni au Parrain.

03/2018

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Critique littéraire

Correspondance croisée, 1890-1917. Tome 3 : 1906-1912

La correspondance croisée de Pierre Louÿs et de son frère Georges fait dialoguer un écrivain qui vivait au cœur des cercles littéraires et artistiques de Paris et un haut fonctionnaire qui occupa les postes diplomatiques les plus importants de son époque. Ces lettres nous fournissent d'intéressants commentaires sur les amitiés littéraires et artistiques de Louÿs avec Mallarmé, Heredia, Régnier, Gide, Valéry, Debussy, Oscar Wilde ; les lettres de Georges donnent à cet échange une dimension historique et politique. Les grands événements de la fin du XIXe siècle défilent devant nos yeux avec de savoureux commentaires souvent très informés : le scandale de Panama, le procès d'Oscar Wilde, l'affaire Dreyfus, Fachoda, la crise marocaine, la crise des Balkans et la Première Guerre mondiale.

06/2015

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Religion

A nos morts ignorés. Les musiciens et la grande guerre XV

Reynaldo Hahn A nos morts ignorés (1915) Rudi Stephan (1887-1915) Pantherlied / In Nachbars Garten / Am Abend / Abendlied Albert Roussel Light / A Farewell (1918) André Caplet La Croix douloureuse (1916) / Détresse (1918) Ivor Gurney In Flanders / Severn Meadows / All night under the moon (1917) Claude Debussy Berceuse héroïque (1914) Fernand Halphen (1872-1917) Le jour succombe Lili Boulanger (1893-1918) Dans l'immense tristesse (1918) Nadia Boulanger Soir d'hiver (1914-1915) Georges Antoine Wallonie (1917) Marches Oh what a lovely war (1917), Roses of Picardy (1916) Quelle diversité d'expression - littéraire et musicale - dans ces mélodies de la Grande Guerre : elles sont parfois détachées de toute actualité (Stephan, Halphen, Roussel) ; ou elles évoquent les événements tragiques, implicitement (Lili Boulanger) ou avec des tonalités diverses : nostalgique (Gurney, Antoine), mélancolique (Debussy), pathétique et révoltée même chez Caplet tandis que Reynaldo Hahn recherche l'apaisement.

11/2015

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Critique littéraire

Andre Beucler - Léon-Paul Fargue. Correspondance 1927-1945

André Beucler et Léon-Paul Fargue se sont connus en octobre 1924, dans le bureau de Gaston Gallimard, au seuil d'une amitié qui devait durer jusqu'à la mort du "Piéton de Paris", en 1947. La différence d'âge des deux écrivains - 22 ans - ne les empêcha pas de se comporter comme des frères, le ton de leur correspondance le montre assez, entre complicité, espièglerie mais aussi forte solidarité dans les moments difficiles. On trouvera dans ces lettres le témoignage de leur intense travail commun, participant d'une vie culturelle foisonnante, de leurs nombreuses relations littéraires, artistiques, politiques, au cours de cette période mouvementée que fut l'entre-deux-guerres.

03/2014

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Beaux arts

Correspondance 1917-1944

C'est en 1941 que l'amitié entre Fénéon (1861-1944) et Paulhan (1884-1968) - qui se connaissaient depuis 1917 est approfondie. Fénéon était silencieux depuis le milieu des années 20 (et très malade), Paulhan était réduit au silence par l'Occupant qui lui avait retiré la direction de la NRf. En cette même année 1941, le premier avait procédé à la vente de sa fameuse collection de tableaux, le second avait publié son grand-oeuvre, Les Fleums de Tarbes. Dès février 1942, Paulhan désira rédiger un essai sur la critique, dont Fénéon serait le centre : ''F. F. ou le Critique" sera publié en novembre 1943 dans Confluences, puis en 1945 chez Gallimard. Il voulut ensuite rassembler les écrits de Fénéon bien au-delà de ses "Nouvelles en trois lignes" à la une du Matin en 1906 : en 1918, paraîtra chez Gallimard un fort recueil des textes critique et littéraires de Fénéon, introduits par ces mots de Paulhan : "Nous n'avons peut-être eu en cent ans qu'un critique, et c'est Félix Fénéon. / Cela fait une étrange gloire, hors des enquêtes et des anthologies, hors des académies et des journaux, hors de la vie, comme on dit, littéraire. Cela fait une gloire mystérieuse qu'il faudrait serrer de plus près, qu'il faudrait comprendre." Pour tenter d'élucider cette énigme "l'interrogant docteur" posa nombre de questions à Fénéon et lui rendit souvent visite dans la maison de santé de la Vallée-aux-Loups, où il était installé avec sa femme Fanny. Fénéon finit par se prendre au jeu et donner - quoique de manière décalée, modeste, cryptée - toujours plus de précisions...

10/2019

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Beaux arts

Lettres à Alice (1914-1919). Correspondance de guerre

D'une malle en osier oubliée est sorti un trésor de guerre. Plus d'une centaine de lettres, inédites, écrites de la main de Derain, toute une correspondance des années de guerre adressée à sa " chère Alice " . Des courriers en mauvais état, à l'écriture irrégulière, tracée avec une encre souvent effacée par l'humidité, mais qui enrichissent prodigieusement la masse épistolaire des années 1914-1919. Décryptées, transcrites et classées, ces lettres disent le quotidien du soldat Derain pendant les quatre années de guerre : ses premiers élans, ses déceptions, son désoeuvrement et ses peurs, sa solitude, sa frustration de ne pas participer à la vie artistique parisienne, ses tentatives, par Alice interposée, de s'inscrire sur le marché de l'art. Elles nous parlent aussi d'un homme que la guerre sépare de sa famille et de ses proches. Les propos de Derain révèlent le caractère affirmé d'Alice, sa compagne, qui deviendra sa femme en 1926. Son esprit libre causait parfois bien du tourment à André, mais il lui avoue en 1917 qu'elle est " le seul être humain dont [il] recherche le vrai suffrage " . Ce volume réunit 254 lettres écrites par André Derain à Alice. Témoignage exceptionnel d'un Français dans la Grande guerre, il est aussi une chronique de la scène artistique racontée d'une plume sensible par un artiste d'une rare intelligence. En coédition avec le Centre André Derain et le Centre Georges Pompidou. Avec la collaboration scientifique du musée de la Grande guerre du pays de Meaux. Ouvrage publié sous la direction de Geneviève Taillade et Cécile Debray. Edition établie, présentée et annotée par Christina Fabiani et Valérie Loth.

10/2017

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Littérature étrangère

Terres de promesse. Une chronique familiale

Le jour de ses quatorze ans, Joseph Pearce apprend de la bouche de son père que celui-ci n'est pas exactement celui qu'il croyait : un soldat anglais du nom de Vernon Pearce, qui s'est fiancé après la Libération à une jeune Flamande et est resté en Belgique. Vernon Pearce s'est d'abord appelé Werner Peritz, il est né à Breslau (aujourd'hui Wroclaw) en 1922, et sa famille, pour autant qu'elle ait échappé à l'holocauste, s'est trouvée jetée aux quatre coins du monde. La découverte de cette nouvelle identité, juive et allemande, n'a pas bouleversé la vie de Joseph Pearce. Mais, peu avant 1990, accompagnant son père sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale où son grand-père avait porté l'uniforme allemand, il ressent soudain l'urgence d'arracher à l'oubli l'histoire de sa famille paternelle et de sa dispersion. C'est le début d'un long voyage, qui mènera Joseph Pearce en Angleterre, aux Etats-Unis, en Israël, en Bolivie et en Australie. Mais " Terres de promesse " n'est pas une simple recherche de racines, encore moins une quête identitaire. C'est une réflexion subtile sur le sens et les implications de ce qui reste l'événement majeur du xx siècle, à travers l'étude d'une ou deux générations de rescapés, jetés dans la diaspora.

05/2009

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Critique littéraire

Correspondance (1904-1914). Tome 2, Juin 1907-Juillet 1914

Jacques Rivière, futur directeur de la N.R.F, Alain-Fournier, auteur du Grand Meaulnes, deux jeunes gens qui ne séparent pas "la vie d'avec l'art", comme l'a dit Francis Jammes. Tandis que se forment leur personnalité et leur amitié, on voit naître à travers eux tous les grands mouvements qui vont marquer le siècle : le cubisme, le nouveau roman d'aventures, la musique avec l'apparition de Stravinski et du Sacre du Printemps. Publiée en 1926 par Isabelle Rivière, cette correspondance de 389 lettres est rééditée pour la première fois dans sa version intégrale. De nombreuses notices et notes accompagnent le texte, ainsi que plusieurs index, constituant un précieux instrument de travail. Les noms propres, réduits à des initiales dans l'ancienne édition, ont été rétablis.

01/1991

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Littérature française

Sauvages blancs ! Chroniques tunisiennes 1911-1927

Jossot n'aime pas les tièdes, pas plus qu'il ne supporte la bêtise, l'ignorance ou les préjugés qu'il fustige dans ses caricatures. Lorsqu'en 1911, en pleine gloire, il abandonne ses pinceaux et quitte la France pour s'installer en Tunisie, il est à la recherche d'un monde nouveau. Mais de l'autre côté de la Méditerranée, il se montre tout aussi horrifié par l'attitude des Européens, les "sauvages blancs", que par celle des musulmans avides de singer la culture des colons. Alors Jossot trempe sa plume dans le vitriol et ne fait plus de quartiers ; il rue dans les brancards et sait choisir ses sujets : les raisons de sa conversion à l'Islam, les méfaits de l'instruction, le port du voile, l'intégrisme religieux, l'"assimilation" avilissante, la folie meurtrière des états, le droit à la paresse, la course irraisonnée aux profits... Et tout cela entre étrangement en résonance avec le monde qui est le nôtre, près d'un siècle plus tard.

03/2013

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Critique littéraire

Correspondance. 28 août 1914 - 30 avril 1915

Au début du mois d'août 1914, Paul Dupuy, secrétaire général de l'Ecole normale supérieure, avait demandé à tous les élèves mobilisés de lui écrire depuis le front. Ils l'informeraient de la guerre, il donnerait à chacun des nouvelles des autres. Chez le sous-lieutenant Maurice Genevoix, alors âgé de vingt-trois ans, Dupuy découvrit une personnalité attachante, à laquelle il adressa des lettres de plus en plus longues, stimulant l'écriture de son correspondant et se livrant à son tour. Ces lettres, échangées pendant les neuf premiers mois de la guerre, jusqu'à la blessure de Maurice Genevoix aux Eparges, nous emmènent au coeur de la vie de l'Ecole normale supérieure au début de la guerre et rappellent le destin, souvent tragique, de beaucoup de ses élèves. Elles annoncent le grand livre de Genevoix, Ceux de 14, et sont, par le talent des deux correspondants et le contexte dramatique de leurs échanges, le récit d'une amitié naissante. Défiant la mort et les bombes, cette relation entre le professeur en fin de carrière et son élève atteint une intensité bouleversante.

11/2013

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Critique littéraire

Correspondance. Tome 3, L'Alliance (1910-1912)

Ce 3e tome s'arrête à la veille du mariage, célébré en l'église de Gunsbach: le 18 juin 1912. Une "alliance" peur aller plus loin, pour aller ensemble en Afrique, réaliser une oeuvre humanitaire médicale. Après une langue période de formation. "Nous avons appris à attendre". En tout, sur une dizaine d'années, 637 lettres auront été échangées, qui racontent une singulière, par moments compliquée à loisir, histoire d'amitié et d'amour et nous livrent en même temps un document historique exceptionnel sur l'époque, les conditions raciales, culturelles et linguistiques en Alsace allemande, mais par-delà les frontières, souvent traversées, de Paris à Vienne, de Barcelone à Stettin, ce sont des aspects du "monde d'hier"que nous découvrons et c'est l'esprit européen qui souffle.

09/2011

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Littérature française

Corps présent. Une chronique familiale

Mille neuf cent soixante-sept. Bruxelles. Il reste à Jean trois semaines, peut-être quatre, à vivre. Il les passe chez lui entouré des siens. Son épouse, Elsa, terrorise la maisonnée. Claire, la fille ainée, vingt-quatre ans, jette son avenir aux orties. Elisabeth, la cadette , vingt-trois ans, perd la tête dans un couvent. Anne, la benjamine, dix-sept ans, tangue entre tristesse et colère. Le médecin boit du whisky. Et le père ? Il meurt.

10/2019

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BD tout public

Putain de guerre ! : 1917-1918-1919. Avec 1 DVD

La guerre nous brûlait les boyaux et, dans la puanteur de nos existences dérisoires, je me cramponnais à un espoir : rentrer à la maison, qu'on la perde ou non cette guerre qui n'est pas la mienne ! Comment faire pour ne pas se retrouver dans une de ces fosses communes creusées par des corvées de Tonkinois ?

10/2009

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Science-fiction

Paul et le chien-ballon

Paul est un petit garçon fragile et plein d'imagination. Depuis son déménagement, il est contraint de se reconstruire dans un environnement de plus en plus hostile. Sombrant peu à peu dans la détresse et le silence, une rencontre fusionnelle avec un animal hors du commun va changer sa vie. A la fois drôle, triste et émouvant, ce roman nous embarque dans une aventure originale, en compagnie d'un écolier de huit ans fragilisé par des évènements de son passé. Accessible à partir de dix ans, il traite de sujets sensibles, et dépeint le quotidien incroyable de ce garçonnet à l'approche de Noël. Jouant avec la nostalgie du lecteur, il pourra faire réfléchir les plus jeunes, et ramener les plus grands à leurs propres souvenirs d'enfance.

11/2020