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Critique littéraire

Romans, poésies, poésie critique, théâtre, cinéma

- Le Grand Ecart / Les Enfants terribles - Le Livre blanc / Le Cap de Bonne-Espérance - Poésies 1917-1920 / Plain-Chant / Opéra - Le Rappel à l'ordre - Opium / Essai de critique indirecte - Portraits-souvenir / La Corrida du Premier Mai - Orphée / La Voix humaine - La Machine infernale / Théâtre de poche - Le Sang d'un poète / Le Testament d'Orphée Dessins de Jean Cocteau

03/1995

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Techniques d'écriture

Ecrire, écrire, écrire

Je me retourne et parcours la distance qui me sépare de cette enfant à la frange blonde. Je la vois qui écrit. Elle forme des lettres. Sa chaise est serrée contre la table ronde de la salle de classe, non loin de la fenêtre qui donne sur la cour de l'école entourée d'une haie et d'une grille et remplie d'enfants qui jouent. Elle est seule assise dans la salle commune, elle se rapproche encore de la table en tirant sa chaise. Les avant-bras posés. Le corps penché, le dos rond. Elle forme des lettres, lentement. Où commence l'écriture ? Dans quel endroit de l'enfance, dans quelle partie du corps (est-ce la main crispée sur le stylo ou le cou penché sur le cahier ? ) ou de l'espace (contre la table ? dans la lumière ? dans la pénombre ? ), dans quel lieu de l'imaginaire, dans quelles histoires, quels personnages ? Et de quoi se nourrit-elle ? de souvenirs, de mémoire, de rencontres, des autres, des oeuvres anciennes ou contemporaines, des livres ? L'écriture est d'abord un geste par lequel on tente de saisir le réel qui parfois se dérobe ou se brouille ? Ou bien tente-t-on de le fuir ? C'est un souffle qui emporte, un élan ? ou le retrait en soi le plus profond ? En une série de courts chapitres, Sally Bonn décrit des pratiques concrètes et les objets de l'écriture, visite des musées ou des pièces d'écrivains (Proust, Walser, Mallarmé) et regarde des images ou des graffs à la recherche de ce qu'elle pense être le secret de l'écrit. Et ainsi nous donne-t-elle à son tour la trace la plus fragile et la plus sensible qui soit : le livre.

02/2022

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Poésie

Combats du 20e siècle en poésie

Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'œuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : • vie littéraire : La poésie engagée • l'écrivain à sa table de travail : L'écriture à l'épreuve de l'Histoire • groupement de textes thématique : La guerre d'Espagne • groupement de textes stylistique : Engagement en prose • chronologie : Louis Aragon, Paul Éluard et leur temps • fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture.

05/2009

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Petits classiques parascolaire

La poésie française au XIXe siècle. Anthologie

De Lamartine à Mallarmé en passant par Hugo, Musset, Baudelaire, Verlaine et Rimbaud, le XIXe siècle marque un tournant dans l'histoire de la poésie française.Romantiques, symboliques ou tout simplement inclassables, ces poètes nous font rentrer dans des univers différents, empreints de modernité.Le dossier- les repères historiques, culturels et littéraires- l'étude du genre- des groupements de textes- une préparation au baccalauréat

10/2011

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Critique Poésie

Poésie pure et société au XIXe siècle

Du romantisme au symbolisme, la " poésie pure ", formule de combat contre toute soumission du langage poétique à des fins instrumentales, tend à s'imposer en valeur directrice au sein du microcosme des poètes : " La poésie n'a pas la Vérité pour objet, elle n'a qu'Elle-même ", affirme Baudelaire en 1857. Pascal Durand s'attache à montrer que cette poésie de plus en plus repliée à l'intérieur de ses propres signes revêt des dimensions sociales spécifiques. Suivant une démarche nourrie de sociologie de la littérature et de rhétorique des textes, il y procède à deux échelles. Tantôt par l'examen de configurations répondant aux dynamiques de différenciation et de coalition du champ littéraire moderne : l'offensive des romantiques contre le formalisme, la doctrine de combat de Leconte de Lisle, le rapport officiel de Gautier sur les " Progrès de la poésie " en 1867, ou le Tombeau à la mémoire du même Gautier orchestré par les parnassiens. Tantôt par des lectures rapprochées, mettant en relief les opérations qui assurent, au coeur des textes, diverses médiations du social : transposition des structures du système poétique chez Mallarmé, mécanisme parodique des " beau comme " chez Lautréamont ou poétique du décor chez Laforgue. De la " forme idée " portée par Hugo à " l'initiative aux mots " chez Mallarmé, en passant par la prose furieuse des Chants de Maldoror, réflexivité faite oeuvre, une troisième perspective se dessine : celle de théories proprement poétiques de la signification dont certains principes continuent de régir notre conception de la poésie.

05/2022

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 4, La poésie du XVIIIe siècle

Un siècle sans poésie ? Voire. Disons qu'elle se déplace, qu'elle s'affirme plus volontiers dans la prose : Diderot, Marivaux, Montesquieu, Laclos, Jean-Jacques, Chamfort, Saint-Pierre, Restif, Sade, Buffon, Lacépède, Volney, Cazotte, Mercier le Prophète, Cousin de Grainville. Des esprits curieux (Fabre d'Olivet, Court de Gébelin, Plis) poussent très loin l'étude des correspondances. Qui lit encore l'oeuvre versifiée du roi Voltaire ? Apprécié, lu, discuté en son temps, poète par éclats avec des formules déjà hugoliennes, lassant, futile ou accordé à l'histoire, qui aurait cru que ce serait le prosateur qu'on retiendrait ? N'existe-t-il plus de poètes en vers ? Les strophes de Jean-Baptiste Rousseau annoncent Valéry. Louis Racine a de rares envolées. Voltaire croit que Saint-Lambert passera à la postérité. La Motte fait la distinction entre poésie et vers. Voici Je discret Fontenelle et le joyeux Piron fils, Sainte-Aulaire, Sénécé. Ils ne valent pas un inconnu, Claude Cherrier, avant-goût de Jacques Prévert. Et puis Gentil-Bernard, Marmontel, Rulhière parfois vigoureux, Voisenon frétillant, Bernis acceptable en partie, le bon Pompignan, le charmant Gresset, Dorat et Moncrif, le maçon Sedaine, cent autres. De l'esprit en petite monnaie, des épigrammes, de la crème fouettée. Quelques joyeux compères : Vade, Collé, Panard. Des poètes bizarres. Des épopées ridicules. Autour de Florian, un flot de fabulistes. On ne rejette pas d'emblée la poésie didactique. Delille, Roucher, Rosset, Watelet et leurs comparses font un effort pour poétiser arts, sciences, industrie, nature. Ils sombrent, parfois étonnent. La poésie mnémotechnique invente de curieux enseignements. Célèbres à d'autres titres, Jean-Jacques, Diderot, Helvétius, d'Alembert écrivent au besoin en vers. Et aussi les économistes comme Turgot, Condorcet et Dupont de Nemours qui transcrit en vers le chant des oiseaux. Et Marivaux, Beaumarchais, Chamfort, Rivarol, rimeurs occasionnels sont parfois significatifs des tendances. Hors des frontières, il se passe déjà quelque chose : en Belgique, en Suisse, au Québec, en Amérique. Les princes d'Europe, les grands étrangers s'expriment en vers français. On rencontre la poésie féminine, le théâtre en vers, la survivance occitane, les provinces. Le romanesque annonce le romantisme. Gessner, Thompson, Gray influencent les Français. Voici Colardeau le sentimental, Feutry le sombre, Malfilâtre l'exquis, Gilbert l'infortuné, La Harpe élégiaque. Des poètes venus des îles : Léonard l'idyllique, Bertin le sensuel, Parny père du poème en prose. Legouvé, Millevoye, Arnault, Cubières, Chênedollé, Thomas peuvent étonner le lecteur : on pense à Lamartine, Hugo, Musset. André Chénier plus parnassien que romantique reste mal connu. Et aussi son frère Marie-Joseph. On les rencontre longuement. Mauvais, l'Organt du jeune Saint-Just ? Cette épopée étrange, mal faite, licencieuse, avec des airs de complainte rabelaisienne, exprime cependant le sentiment d'une jeunesse exigeante comme le fera Rimbaud. La Révolution : les poètes sont mal préparés pour répondre à l'événement. La chanson populaire, anonyme souvent, prend le relais. Les hymnes, les pamphlets, les chants contre l'esclavage des noirs par exemple rythment l'histoire. "Il nous faut un barde !" s'écrie Bonaparte. Chateaubriand et Mme de Staël sont ailleurs. L'académisme pompier fleurit : folies didactiques, héroïques et théâtrales ampoulées, ridicules. Mais déjà quelques-uns osent un oeil vers les poètes des nations voisines. Dès la chute de l'Empire, des enfants, des adolescents sont présents au monde. Ils se nomment Lamartine, Hugo, Vigny, Sainte-Beuve, Musset. Le phénix va brûler pour renaître de ses cendres. La plus belle période va naître. Tout recommence.

10/1990

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 2, La poésie du XVIe siècle

Au début du XVIe siècle, le Moyen Age est encore présent : depuis Eustache Deschamps, les modèles varient peu. Au cours de cette première période, la poésie est soumise par Crétin, Jean Marot, Jean Bouchet et les autres rhétoriqueurs, à toutes les jongleries, à toutes les acrobaties. Paul Eluard saura considérer les recherches d'André de La Vigne, Jean Parmentier, le navigateur, introduit à la poésie du voyage. A la fête des fous, de grands bals sont donnés avec Pierre Gringore, modèle anachronique d'Hugo, Pont-Alais le bateleur, toute une cohorte de curieux, bohèmes, macaroniques, tandis qu'un novateur, Jean Lemaire de Belge, ouvre grand les portes d'avenir. Fidèle à leur art, Clément Marot apporte cependant une première révolution. Auprès du poète de cour cohabite un poète engagé, tourmenté, qui situe la poésie au plus haut niveau. Humaniste, premier renaissant, il est l'homme du combat. Tandis que les princes (François 1er, Marguerite de Navarre) se mettent à l'école des poètes, dans l'entourage de Marot des disciples apparaissent : Saint-Gelais, Eustorg de Beaulieu, tout un fourmillement duquel émerge un " invité de marque ", François Rabelais. A Lyon la savante, capitale de la Renaissance, les poètes sont maîtres du savoir : néo-latins, français comme Maurice Scève qui édifie La Délie, joyau éclatant du pétrarquisme et du platonicisme, le Microcosme, modèle de poème encyclopédique, comme Louise Labé qui unit culture et passion, souffrance et sensualité, comme Pernette du Guillet, feu sous la cendre, comme Etienne Dolet, poète et martyr, le curieux Claude de Taillemont et son système orthographique, grand rêve renaissant, plus que jamais actuel. Après la révolution pacifique de Marot, celle doctrinale de Du Bellay et de Ronsard. Manifestes, écrits théoriques, rejet du Moyen Age, propagandes. Ces théoriciens sont des créateurs : Ronsard, souvent victime d'un enseignement limité, parcourt tous les champs de la poésie, non seulement dans les Odes et les Amours ô combien admirables mais aussi dans les Hymnes, les vers de militant national ou de chercheur scientifique ; Du Bellay, auto-analyste, auteur d'un livre de bord poétique, malheureux, révolté, romantique. Les autres astres, étonnants à des titres divers, dépassent l'idée limitée laissée par les anthologies : Baïf, Jodelle, Belleau nous surprennent ; il faut aussi agrandir la constellation, visiter Magny, Tahureau, Passerat, La Péruse, La Taille, nous arrêter à Jacques Peletier, le poète de Science. Sous des signes précieux ou baroques, se dégagent Desportes et Bertaut, cent ronsardisants, quand arrive, de plume et d'épée, Agrippa d'Aubigné. En ces temps de guerres de religions, les protestants ont un apport poétique prodigieux. Les Tragiques forment, puissantes, véhémentes, tumultueuses, un des plus grands poèmes français. Puis, Du Bartas convie la poésie aux fêtes baroques ; en proie aux objets du monde, il recense, il encense, il anime la nature dans une profusion de gestes, de sons, de couleurs. Science et poésie mariées. On visite quelques " grotesques ", quelques amis des forêts, des " singuliers ", d'Antoine Arena et Alione d'Asti à Marc de Papillon, dit " le capitaine Lasphrise " , ou à Etienne Tabourot, seigneur des Accords, tandis que des poètes rimaillent autour d'une puce, que les Occitans tentent leur survie. A la charnière de deux siècles se prépare la révolution malherbienne. Sponde, Chassignet, Béroalde de Verville, La Ceppède ont épuré la poésie sans rien lui ôter de ses pouvoirs, de sa chaleur. Malherbe, présent, prépare sa réforme. Il faudra tourner la page. Nous aurons visité la poésie du siècle le plus conquérant, le plus ardent, le plus intelligent, le plus divers. La poésie fut prête pour répondre à toutes les exigences. On y fut voluptueux et courageux, courtisan et soldat, pédant et adepte de vraie science, gourmand de mots et respectueux du langage, enfin, par-delà les artifices, en accord avec la nature. Le recours aux œuvres citées ici conduira le lecteur à n'en plus finir de boire à la coupe renaissante : elle est inépuisable !

11/1979

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 3, La poésie du XVIIe siècle

La tentation formelle déjà apparente chez Sponde, Chassignet ou La Ceppède s'affirme avec Malherbe. Il crée la première vraie chapelle. Près de lui Racan, et surtout Maynard qui, par sa valeur propre, sa diversité se situe à la hauteur du nouveau maître. Les opposants, Mathurin Régnier et les satiriques, retrouvent la verdeur médiévale. Des poètes indépendants défendent la liberté; ce sont les "romantiques Louis XIII" : Théophile de Viau, libertin, quasi-surréaliste ; Saint-Amant, poète biberon et contemplateur fantastique ; Cyrano de Bergerac, pèlerin de l'imaginaire ; Tristan L'Hermite, précieux, solitaire, et comme Maynard, déjà baudelairien. Temps des salons précieux : Voiture, Benserade, les batailles de sonnets, Brébeuf étincelant et Chapelain décoiffé, Godeau, Segrais, Pavillon, Malleville, Du Bois Hus, Boisrobert, petits-maîtres. On visite, on décrit. Critique de la préciosité par sa caricature : les burlesques, Scarron, Sarazin, Conrart, Linières, Charleval, Saint-Pavin... et, si proches, les poètes de cabaret : Faret, Montmaur, Marigny, Colletet père et fils, l'artisan Adam Billant, et puis Des Barreaux et Claude Le Petit, Chauvigny et Vauquelin des Yveteaux, la surprise au détour d'une page. La Mort selon Pierre Mathieu, Marbeuf ou Drelincourt. La Religion avec les pères Joseph, Gody, Vitré, Labadie, Surin, Cyprien. Et Fénelon, et Bossuet, aussi poètes en vers. Les Amoureux et les Bergers qu'influencent Ronsard et Urfé. Ces mouvements divers sont les composantes du classicisme. Corneille, Molière, La Fontaine, Racine, Boileau : une entreprise de dépoussiérage s'impose. Rejoignons-les sur les lieux de la vie quotidienne, de la création. Tentons de les montrer dans leur jeunesse, leur enthousiasme, leurs luttes. Corneille et l'incessant travail du vers. Le Cid, Cinna, Horace, Polyeucte, oui, mais aussi des oeuvres de circonstance, l'Imitation, chef-d'oeuvre méconnu, les stances, les vers de Psyché dignes de Valéry. Le panache, l'orgueil, la générosité, la confiance en l'homme. Jeune Corneille ! De Rousseau à Eluard, on conteste La Fontaine. Il reste à découvrir. Du Chénier dans les Nymphes de Vaux, du Valéry dans Adonis. Qui connaît son utilisation de l'impair cher à Verlaine, son Dies Irae, sa critique de la tragédie, sa publicité pharmaceutique du Quinquina ? Et les Contes, modèles pour Voltaire, et les fables dépassant les modèles anciens ? Le bonhomme ? Pas toujours sympathique. "Il ira plus loin que nous !" dit Molière. Ce dernier décourage toute réserve. On suit son théâtre, on s'arrête au Plafond du Val-de-Grâce, critique d'art en vers ou à une Consolation toute malherbienne. Classique ? Moins que tout autre. Il modèle sa langue, se sert des jargons, des termes de métiers, arts et jeux, des provincialismes comme du langage savant. Il cherche sa poésie jusque dans l'anti-poétique comme le voudra Ramuz. Pour Racine, rencontrer Andromaque, Britannicus, Bajazet, Mithridate, les Plaideurs, Iphigénie, Phèdre, avant Esther et Athalie, n'empêche un arrêt devant des odes, des stances. Sens de la nature, du décor. Multiples sensations lourdes ou légères. Nuits angoissées. Jours éblouissants. Ames à nu. Variations de formes, sons, couleurs. Métamorphoses. Exorcismes. Boileau : le prendre dans son temps, avec son côté Mathurin Régnier. Trahi par ses disciples, toujours mal abordé. Mesureur, théoricien comme Rapin et Bouhours, législateur ou fossoyeur ? Il éloigne la tiédeur des opinions. Il se trompe dans le détail, pas dans l'essentiel. Tous ceux-là, nous les retrouverons en plus petit chez maints poètes à redécouvrir. On le tente. On rencontre les épopées, les dames et les fées, la veine populaire, mazarinades et chansons, les permanences provinciales, les tentatives secrètes. Et c'est le temps de Saint-Evremont, Piron, La Fare, Dufresny. Le déclin. En 1715, Louis XIV meurt. Un jeune homme piaffe d'impatience : il se nomme François-Marie Arouet, plus connu sous le nom de Voltaire. Heureuse ou malheureuse, l'histoire de la poésie continue...

10/1990

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Littérature française

Oeuvres. Poésie. La légende des siècles

Oeuvres de Victor Hugo... ; Poésie, 1-8. Oeuvres de Victor Hugo.... Poésie. Les chants du crépusculeDate de l'édition originale : 1875Appartient à l'ensemble documentaire : LangRous1Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site hachettebnf.fr

10/2017

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XVIIe siècle

Le Siècle de Marie Du Bois. Ecrire l'expérience au XVIIe siècle

Ce livre est fondé sur la lecture rapprochée de "l'espèce de journal" tenu pendant trente ans par Marie Du Bois, gentilhomme du Vendômois, valet de chambre des rois Louis XIII et Louis XIV. Son écrit singulier surprend d'abord par la difficulté de lui trouver un statut : ce n'est ni un livre de raison, ni une autobiographie, ni un journal spirituel, ni une histoire, et pourtant il peut être abordé sous tous ces aspects. Il ne s'agit pas non plus d'une histoire de vie, mais d'une histoire des expériences d'un homme "ordinaire" en ses territoires de vie. Le je de Du Bois, qui s'exprime continûment, ne sert en effet aucun épanchement autobiographique, mais, de page en page, il permet de comprendre l'itinéraire de l'intériorisation des normes et des contraintes par quelqu'un qui a confié à l'activité d'écrire régulièrement la représentation de sa vie comme action. L'exercice pourrait sembler futile, ou mineur, si l'événement politique ne venait pas brutalement fracasser la mécanique diariste, finissant par politiser l'écriture, par exemple dans l'expérience intime de signes de désordre, comme pendant la Fronde, qui menacent la lisibilité d'un monde dont l'ordre est la valeur cardinale. A travers les écrits de Du Bois sont ainsi revisités les rapports entre local et national au XVIIe siècle, l'histoire politique de l'Etat, l'histoire anthropologique de l'acte d'écrire et de transmettre par l'écriture au XVIIe siècle, scrutés depuis la chambre du roi et la campagne du Vendômois.

02/2022

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Littérature étrangère

L'autre voix. Poésie et fin de siècle

"La première partie de ce livre est composée de trois essais. Je me penche d'abord sur les antécédents du poème long. Ce genre a connu une heureuse fortune tout au long du XX ? siècle. Le deuxième essai traite de la poésie moderne et de la fin de la tradition de la rupture. Le troisième, quant à lui, est une brève réflexion sur les relations ambiguës et presque toujours malheureuses entre la poésie et le mythe révolutionnaire. La seconde section du livre, la plus étendue, examine la fonction de la poésie dans la société contemporaine. Elle s'achève par une question et une tentative de réponse : Quel sera le lieu de la poésie dans les temps à venir ? Plus qu'une description - et bien moins qu'une prophétie -, ma réponse est une profession de foi. Les pages qui suivent ne sont qu'une nouvelle variante de cette Défense de la poésie que, depuis plus de deux siècles, les poètes modernes écrivent inlassablement".

03/1992

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Poésie

Anthologie de la poésie française du XVIe siècle

Aux côtés de Marot, Louise Labé, Maurice Scève, Du Bellay, Ronsard, Jodelle, Desportes, d'Aubigné, une pléiade de talents méconnus qui n'appartiennent pas tous à la "Pléiade" retrouvent ici leur place. Car cette anthologie s'affranchit aussi bien de la condamnation de Boileau que des choix trop restrictifs opérés depuis le regain d'intérêt des romantiques pour le XVI ? siècle. Jean Céard et Louis-Georges Tin insistent sur la nécessité de rassembler l'ensemble du corpus : "Nous avons cessé de considérer le XVI ? siècle en gardant les yeux fixés sur le XVII ? . Mais nous sommes-nous pour autant débarrassés de cette vision évolutive ? Il n'est pas rare, aujourd'hui encore, que la poésie du XVI ? siècle passe pour prendre son essor dans les années 1530 grâce à Marot et aux marotiques, avant de commencer à s'épanouir avec l'école lyonnaise dans les années 1540 et d'atteindre son plein essor avec la Pléiade, que viendront relayer dans les années 1570 la poésie néo-pétrarquiste puis la poésie baroque". La marque première de cette anthologie, c'est de donner à lire des auteurs laissés dans les marges ou cités de façon anecdotique. C'est aussi d'accueillir les formes les plus diverses d'un champ poétique en plein mouvement et effervescence.

02/2005

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Poésie

Anthologie de la poésie persane, XIème-XXème siècle

L'Iran, vaincu au VIIe siècle par les conquérants arabes, trouve bientôt dans la poésie le moyen d'expression le plus approprié à son génie. Née il y a plus de mille ans, dans le Khorassan, province orientale de l'Iran, la poésie persane s'est développée sans interruption jusqu'à nos jours et, dès le XIe siècle, elle a étendu son influence hors du plateau iranien : aux Indes, jusqu'aux confins de la Chine, d'une part, en Asie Mineure d'autre part. Mariant les souvenirs des littératures préislamiques aux traditions musulmanes, elle constitue l'art le plus achevé de l'Iran islamique. Epique, lyrique, didactique, ample narration ou confidence secrète, légère ou grave, sous toutes ses formes, elle laisse paraître, avec une remarquable constance, une certaine façon de sentir le monde, qui est l'esprit d'un peuple. Associée à tous les moments de la vie, elle est aussi l'organe de la méditation philosophique : c'est dans le langage poétique que les Iraniens ont exprimé leurs idées les plus profondes. Cette poésie, durant des siècles, a enchanté les audiences des princes, comme elle a enflammé les auditoires des mystiques. Tout Iranien, s'il n'est pas poète, sait goûter les vers ; paradoxe significatif : les plus raffinés des poètes persans sont aussi les plus populaires. Beaucoup de morceaux traduits dans le présent volume sont dans toutes les bouches et dans tous les cours. Cette anthologie, dont les textes ont été classés par ordre chronologique, s'étend sur un peu plus d'un millénaire et présente les poètes les plus connus en Iran.

03/2003

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Poésie

Anthologie de la poésie française du XVIIème siècle

Soixante-dix poètes sont réunis dans cette anthologie pour témoigner que la poésie du XVII ? siècle, qu'elle ait été religieuse, burlesque, morale ou galante, précieuse ou populaire, compose - n'en déplaise à Boileau - un paysage riche et varié.

04/1987

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Lycée

La poésie du Moyen Age au XVIIIe siècle

Une anthologie de poésies du moyen-âge au XVIIIème siècle, nouvel objet d'étude du programme de français dans le cadre du bac 2020. Une anthologie des poésies écrites par les plus grands poètes dont Marot, Villon, Ronsard, Joachim du Bellay, Louise Labé, La Fontaine, André Chénier...

08/2019

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Critique littéraire

Ecrire ses mémoires au XXe siècle. Déclin et renouveau

Le canon classique des Mémoires, élaboré au fil de cinq siècles, n'est pas loin d'apparaître aujourd'hui comme vidé de sa substance. Jugés partiels et partiaux au regard des méthodes de l'histoire critique, les Mémoires ont subi en outre la rude concurrence d'un modèle narratif auquel ils avaient en grande partie donné naissance, l'autobiographie. De cette double perte de légitimité a résulté une véritable crise du genre. Pourtant, la tradition littéraire des Mémoires a perduré tout au long du XX ? siècle et n'a même jamais été aussi florissante et polymorphe : ces récits font toujours preuve d'une indéniable vitalité jusqu'à constituer encore la majeure partie des écrits à la première personne. Comment expliquer ce paradoxe ? En dépit de l'élargissement et de la dispersion du genre, ils continuent d'être l'une des deux grandes formes de récit de soi, à côté de l'autobiographie : le parcours d'un individu dans sa dimension publique et collective, acteur et témoin d'une histoire mémorable qu'il contribue à reconfigurer. En témoignent d'illustres mémorialistes : Charles de Gaulle, André Malraux, Simone de Beauvoir. L'enquête explore donc ce vaste corpus jusqu'ici largement négligé par la critique, en reconsidérant la place et la valeur qui lui sont accordées à une époque submergée par la montée en puissance des mémoires collectives et par l'abondance des travaux historiques sur le passé récent.

10/2008

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Critique littéraire

Ecrire

Amoureux de l'écriture jusqu'au bout de la plume, Daniel Pennac, à travers une cinquantaine de dessins inédits remplis de poésie et d'humour tendre, parle, encore et toujours, d'écrire, d'écriture et d'écrivains. Le personnage principal et quasi unique est comme il se doit un éternel et beau stylo-plume noir, mis en scène à travers diverses situations le présentant comme l'instrument de création, de pouvoir, de libération, de torture et de convoitise qu'il représente pour celui qui le tient. Les titres des parties qui scandent comme autant de saisons cet hymne à l'écriture portent en elles les traces de la douleur qui l'accompagne : "Rêve d'écrire" , "Ecrire" , "Avoir écrit" , "Mourir d'écrire" . Une nouvelle fenêtre s'ouvre sur l'univers de celui que le grand public connaissait déjà comme grand romancier et essayiste brillant, et découvre aujourd'hui comme dessinateur délicat, imaginatif et habité encore et toujours par l'amour du verbe. Point de mots pourtant ici, mais l'omniprésence du stylographe qui les trace, les accompagne, les bride ou les porte, et semble sous le propre crayon de Pennac accéder à une vie propre.

10/2007

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Littérature française

Ecrire

"A l'origine de l'écriture, il y a tout ce de quoi nous sommes faits, nos années d'enfance, ceux qui nous ont aimés et ceux qui nous ont haïs. Cet héritage marque profondément le regard que nous portons sur la vie - il a profondément influencé tous mes livres, aussi bien les romans que les documents. Et brusquement, j'ai cessé d'écrire, je me suis interrompu, et même immobilisé, comme pour essayer de comprendre ce qui me pousse depuis tant d'années à écrire. A écrire toujours le même livre, comme si je n'en finissais pas de régler mes comptes. Ecrire est le résultat de cette réflexion. "

03/2005

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Littérature française (poches)

Écrire

" Il faut toujours une séparation d'avec les autres gens autour de la personne qui écrit les livres. C'est une solitude essentielle. C'est la solitude de l'auteur, celle de l'écrit. Pour débuter la chose, on se demande ce que c'était ce silence autour de soi. Et pratiquement à chaque pas que l'on fait dans une maison et à toutes les heures de la journée, dans toutes les lumières, qu'elles soient du dehors ou des lampes allumées dans le jour. Cette solitude réelle du corps devient celle, inviolable, de l'écrit. Je ne parlais de ça à personne. Dans cette période-là de ma première solitude j'avais déjà découvert que c'était écrire qu'il fallait que je fasse. J'en avais déjà été confirmée par Raymond Queneau. Le seul jugement de Raymond Queneau. Cette phrase : "Ne faites rien d'autre dans la vie que ça, écrire." écrire, c'était ça la seule chose qui peuplait ma vie et qui l'enchantait. Je l'ai fait. L'écriture ne m'a jamais quittée. "

06/2007

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 5, La poésie du XIXe siècle Volume 2, Naissance de la poésie moderne

La Poésie du XIXe siècle, cinquième tome de l'histoire générale de la poésie française des origines à nos jours, se compose de deux volumes : Les Romantismes et Naissance de la poésie moderne. Histoire de la poésie, mais aussi histoire des poètes. "J'ai tenté, écrivait l'auteur dans la préface générale (cf. La Poésie du Moyen Age), de tracer des portraits, souvent en laissant parler le créateur lui-même, parfois en ayant recours à ses proches. Il fallait exprimer cette entité, le Poète, dire sa place dans la société de son temps, ses possibilités d'expression et de diffusion, ses barrières, ses interdits, son mode de vie et ses moyens d'existence [... ], ses lieux de réunion, ses chemins, les opinions le concernant, ses succès et ses revers, son destin littéraire. " Le XIXe siècle est le temps des renversements, des révolutions incessantes, bientôt des éclatements, mais ce volume fait corps avec ceux qui l'ont précédé. Romancier (d'Alain et le Nègre aux Noisettes sauvages en passant par Les Allumettes suédoises), Robert Sabatier est aussi le poète de cinq recueils, des Fêtes solaires à Icare et autres poèmes. Il a choisi de raconter l'Histoire de la poésie française pour mettre en évidence cette chose si précaire en nos heures, mais éternellement salvatrice, qui se nomme Poésie. Il faut lire l'Histoire de la poésie de Sabatier ; on comprendra à quel point la poésie, ce jeu en apparence superflu, tient dans la société le rôle de tels corps ou anticorps sans lesquels l'organisme n'existe plus (Michel Cournot, Le Nouvel Observateur) Une sorte de genèse de la poésie française (Marion Renard, Le Monde) Un explorateur passionné (Matthieu Galey, L'Express) L'entreprise est exemplaire (Georges Jean, La Quinzaine littéraire) Le dessein de Robert Sabatier : la générosité (Hubert Juin, Le Magazine littéraire) Une mise en situation des oeuvres et des hommes (Jacques Jaubert, Le Figaro) La poésie française a son monument littéraire (F. de Comberousse, France Soir)

10/1990

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Chanson française

Serge Gainsbourg. Écrire, s'écrire

Ce livre propose un portrait de Serge Gainsbourg - et non un commentaire de textes - à travers l'analyse de l'écriture de Lucien Ginsburg, son "inventeur" . Celui-ci a en effet réussi à créer une oeuvre qui ne fait littéralement qu'un avec son personnage puisqu'elle reprend et développe les trois principaux motifs observés dans la transformation "graphique" et identitaire de Lucien Ginsburg en Serge Gainsbourg : obsession pour les (pré)noms, jeux sur les lettres et variations sur la question du double. Ainsi, identité et écriture se confondent et mieux encore : l'auteur Serge Gainsbourg n'est "lui-même" que dans ses oeuvres, et en premier lieu dans ses paroles de chansons. Au-delà de toute considération biographique, l'écriture gainsbourienne est donc fondamentalement une écriture de soi : elle ne s'arrête pas à l'oeuvre et "contamine" la vie pour mieux la réécrire. Avec Gainsbarre, la créature Gainsbourg enfante même son propre double dans une nouvelle transformation qui, elle aussi, transparaît dans l'écriture, parfois même jusque dans les lettres. L'auteur-personnage se perd alors définitivement dans ses jeux de masque mais n'en reste pas moins lui-même : l'inventeur d'une langue qui lui ressemble idéalement.

01/2023

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Pléiades

Anthologie de la poésie française. Tome 1, Moyen Age, XVIe siècle, XVIIe siècle

En France, tout commence par des chansons. Le lyrisme courtois naît vers la fin du XIe siècle, dans le Sud. Bientôt, il se propage au nord de la Loire. En ce temps-là, l'amor (le mot est du féminin) est fine, c'est-à-dire raffinée. Elle exige de ceux qui la chantent qu'ils se forgent des instruments, une langue, des formes, à la hauteur de leur sujet. Ces premiers chercheurs d'une excellence poétique sont, non sans logique, appelés des "trouveurs" trobadors dans le Sud, troveors ("trouvères") dans le Nord. C'est avec eux que s'ouvre cette anthologie. Elle se referme, au second volume, avec des poètes vivants, nos contemporains. Bien sûr, leurs voix ne sont pas éteintes, leurs oeuvres ne sont pas achevées. Mais déjà se dessine un paysage, dont on trouvera ici les contours. Rappelons que le verbe grec anthologein signifie "cueillir des fleurs". Cueillir, sauf à tondre la prairie, c'est choisir. Ces deux volumes, tout en proposant un panorama aussi équilibré que possible de neuf siècles de poésie, n'échappent pas à cette règle. L'important est sans doute que le lecteur demeure le maître du jeu, qu'il se sente libre de fixer le but de sa promenade, de régler le rythme de son pas, d'emprunter tantôt les allées principales, tantôt les chemins de traverse. Autant de lecteurs, autant d'anthologies.

05/2000

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Critique littéraire

Le légendaire au XIXe siècle. Poésie, mythe et vérité

Le légendaire est un dispositif poétique de mise en relation, ou plutôt de soudure, du mythe et de l'histoire, de la religion et de la politique, avec pour horizon la fondation de la communauté dans son unité. Il permet d'identifier la littérature à la poésie et la poésie au mythe. Une histoire du légendaire au XIXe siècle.

04/1997

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Poésie

Anthologie de la poésie en Bretagne au XXe siècle

Donner à entendre les inflexions de cette voix qu'on appelle la poésie, tout en explorant les lieux et l'âme de la Bretagne, telle est l'intention de ce recueil. Le genre de l'anthologie, comme celui de la revue de création, consiste à mettre en forme soit des combinaisons hétérogènes, soit des assemblages selon une problématique ou un thème. Mais contrairement à la revue dont la dynamique correspond à un work in progress pour des livres futurs, l'anthologie fait le chemin en sens inverse. L'une sème des graines tandis que l'autre cueille des fleurs. Néanmoins, faire des choix n'est jamais sans risque : alors que le poème était le maillon actif d'une pensée ou d'une vision, le voilà maintenant isolé et contraint de partager un espace où on ne parle pas toujours le même langage que lui. Ne va-t-il pas perdre tune partie de son éloquence au sein de ce florilège artificiellement composé ? Ou bien va-t-il résonner de nouveaux échos dans cet ensemble à plusieurs voix ? ... Le mieux est peut-être d'entrer dans cette anthologie comme dans une " exposition temporaire ", et de suivre le bon conseil de Saint-Pol-Roux : si les " poèmes souffrent sur les pages épinglés comme les papillons d'un collectionneur. Ötons les épingles. Le papillon repartira vers les fleurs de la vie ".

07/2019

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Poésie

Un si beau siècle. La poésie contre les écrans

"Je connais de l'intérieur cet univers totalitaire, exterminateur. Je suis un naufragé, entouré d'ordinateurs. Je m'accroche à ce poème de Charles Juliet qui me laisse un peu d'espoir : "si tu n'as pas/ connu/le naufrage/impossible/de gagner/la haute mer/le naufrage première porte de la connaissance" Je suis devenu dépendant de mon smartphone, mon bras armé, ma croix, ma brûlure intérieure. Je me sens un exilé. Je ne joue pas Victor Hugo persécuté par l'empereur, prenant la route de Jersey puis de Guernesey. Mais je choisis la force océanique contre le nuage informatique. Nous vivons désormais en territoire occupé. J'ai l'impression d'être un collabo, un criminel envers mes enfants : je les ai laissés se faire contaminer. J'aurais dû leur apprendre ce que nous pouvons faire de nos mains et nous contenter du grec, du latin car depuis rien de nouveau sous le soleil. Tout clic informatique est une pulsion de mort. Et moi, je choisis la vie. Nous savons qu'un complot mortifère sape nos sociétés. Je dis et redis à mes enfants : les écrans ce n'est pas la vie. Ils détruisent le plus beau divertissement, l'ennui, le temps perdu, la rêverie. Le numérique ce n'est pas un changement technique, c'est le global deshumanisé. Il y a comme un hic. Où sont les siestes dans la chaleur grésillante de l'été et le blé en herbe, les yeux vers le grand ciel ? " Dans cet essai d'humeur, ce pamphlet contre le totalitarisme des écrans, Olivier Frébourg oppose le temps de la poésie, la beauté et la lenteur pour sortir de l'accélération du temps et de l'enfer des écrans.

06/2021

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Essais généraux

Écrire l'histoire environnementale au XXIe siècle. Sources, méthodes, pratiques

Les chantiers de l'histoire environnementale sont aussi nombreux que les enjeux soulevés par la crise écologique contemporaine. Gestion des risques par les sociétés passées, exploitation des ressources naturelles, mutation du regard porté sur l'environnement constituent quelques facettes d'une historiographie désormais mature et foisonnante. Les contributions réunies offrent un panorama international et pluridisciplinaire de cette révolution historiographique, en partant d'un état des lieux inédit dans quelques champs impactés par l'émergence d'une approche environnementale (telles l'histoire des mondes du travail et l'histoire maritime). La réflexion porte ensuite sur l'usage de sources et sur les méthodologies de recherche, en se fondant sur des exemples (comme les cartes) et en retraçant des expériences collectives de travail sur archives. Enfin, quelques études sur les acteurs et objets de l'histoire environnementale illustrent l'apport de l'interdisciplinarité pour interroger nos sociétés contemporaines.

06/2022

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Poésie

Anthologie de la poésie turque XVIIIème-XXème siècles

Au début était le verbe poétique, populaire puis savant, mais animé de siècle en siècle par la même intarissable vigueur ; fleurissant d'abord dans les hymnes de clans chantés par les bardes, éclosant spontanément aux lèvres des humbles et des simples en chansons de souffrance, de révolte ou de joie, que transportaient et répandaient, comme pollen au vent, les poètes errants, les mystiques et les fous - ou ceux qui se donnaient pour fous afin de mieux jeter, pas toujours impunément, leur chant à la face des puissants. Jaillissement perpétuel, irrépressible et ardent, issu de la bouche de ces êtres hors du commun, hors normes, de ces parfaits hors-la-loi que sont les poètes, ces fols, ces sages : les thèmes éternels sont leur inspiration, leurs chants et ballades, leur respiration, la musique simple et grave du saz les accompagne, la mémoire du peuple est leur meilleur conservatoire. Plus tard, s'élaborera la poésie classique, celle du Divan, de la cour, marquée d'influence arabe, adoptant des formes multiples et sophistiquées : poésie travaillée, recherchée, capricieuse, aux métamorphoses ingénieuses et aussi nombreuses que celles de la calligraphie islamique. Ces recherches se poursuivent et évoluent jusqu'aux formes modernes et au vers syllabique ou libre... Voici, présentée et poétiquement traduite par Nimet Arzik, une poésie survivante et vivante, surprenante et prenante, dont les siècles passés n'ont en rien atténué la charge ni la grâce.

03/2010

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Beaux arts

Délivrer le temps, écrire le musée. (XIXe-XXIe siècles)

Que nous dit la littérature du lieu où la peinture s'expose ? Musée : le lieu s'éclaire de la présence des oeuvres. Soit qu'à leur avantage, il passe à la trappe, s'efface et se fasse oublier ; soit qu'au contraire, il s'impose dans son rayonnement et son autorité, et vaille pour lui-même. Est-ce un tableau que l'on vient voir, est-ce un endroit que l'on veut découvrir ? Quel espace étrange, quel lieu singulier ! Comment la littérature y pénètre-t-elle ? A petits pas, grandes enjambées ? En silence, bruyamment ? Faut-il s'y rendre seul ou entouré ? S'y trouve-t-on épanoui devant les toiles, admiratif, enthousiaste, crispé, radieux, ennuyé, stupéfait, intimidé, pompette, impatienté ? Du reste, écrivaines, écrivains, est-ce le même pas ? Est-ce le même regard ? La question passe dans le genre du mot lui-même, puisqu'on dit " le " Musée, quand on parle de " la " Montagne des Muses, de " la " Maison des amis, des enfants, des esprits. C'est qu'interroger le musée revient à questionner la façon dont la littérature recrée le dialogue entre les oeuvres, à mesurer non seulement l'action qu'elles exercent sur la spectatrice ou le flâneur, mais le lien qu'entretiennent avec elles gardiens et gardiennes des lieux, tandis que le monde alentour se laisse découvrir par la fenêtre. Par cet argument, Patrick Wald Lasowski nous invitait à réfléchir à la place de la littérature au musée. Cet ouvrage rassemble 26 études sur la littérature du XIXe au XXIe siècle. Elles interrogent la possibilité d'une pensée littéraire spécifique sur les oeuvres d'art réunies au musée. Avec les contributions de P. Bayard, P. Brasart, F. Bercegol, F. Berquin, L. Cariou, M. Créac'h, V. Dalmasso, D. de Font-Réaulx, M. Delon, J. Desclaux, C. Gheerardyn, J. M. Ibeas-Altamira, S. Kovalova, A. Lavernhe-Grosset, D. Lyotard, F. Mardrus, R. de Raphélis, T. Sanz, M. Séguy, N. Servissole, C. Swensen, D. Viart, L. Vazquez, P. Wald Lasowski, B. Wesley, A. Wroblewski.

11/2020

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Genres et mouvements

Le Geste autobiographique. Ecrire sa vie (XVIIe-XVIIIe siècles)

Les Confessions de Rousseau figurent souvent comme texte inaugural d'un genre autobiographique ainsi distingué des mémoires et d'autres formes d'écriture de soi. Cet ouvrage remet en cause ce clivage, en envisageant le geste autobiographique dans des formes diverses, tout en ressaisissant l'entreprise rousseauiste.

11/2021

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Critique littéraire

ECRIRE LA VIE. Trois siècles de journaux intimes féminins

Dans un monde fait souvent d'oppression et d'interdit, la femme européenne s'est découvert un espace de liberté : le journal intime. A travers trois siècles, de l'époque des Lumières à nos jours, Ecrire la vie nous convie à une promenade riche en surprises dans cet espace privilégié où le secret peut se révéler, et le fantasme se dire en toute impunité. Verena von der Heyden-Rynsch étudie les témoignages de trente-deux femmes, artistes célèbres ou méconnues, qui font entendre leur voix enfin libérée des conventions sociales et éclairent d'un jour sans complaisance les arcanes de leur art, de leur époque et de leur féminité.

11/1998