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(Dé)construire la ville. Les villes en décroissance, laboratoire d'une production urbaine alternative

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Urbanisme

(Dé)construire la ville. Les villes en décroissance, laboratoire d'une production urbaine alternative

Cet ouvrage est le fruit d'une collaboration scientifique originale, entre chercheurs en architecture et en SHS autour des questions de décroissance urbaine, démographique et économique. L'organisation d'un colloque à Saint-Etienne, en 2017, qui en situe le point de départ, a conforté des problématiques communes, débouchant sur un chantier de recherche et un travail éditorial extrêmement approfondis.

02/2022

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Beaux arts

Ville affectives Villes effectives

La conception de projets urbains ne se réduit pas à une analyse clinique de situations et de programmes. Chaque ville traversée, le temps d'un concours, d'une étude, est presque comme une amour de passage. Angers, Paris, Lille, Rennes, Boulogne-Billancourt, Arcueil, Toulon... Les architectes urbanistes Dusapin & Leclercq se sont laissés envahir par ces " villes affectives ", ont réinventé des parcours. Certains projets sont restés des esquisses lorsqu'ils ne se sont pas transformés en travaux de grande envergure. L'ouvrage présente leurs histoires particulières, entre incertitudes et désirs communs.

12/2004

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Beaux arts

Planification urbaine. La ville en devenir

La planification urbaine en France se porte bien si l'on en juge par son importance dans la vie quotidienne des citoyens et par le nombre de documents d'urbanisme en vigueur. Et pourtant, elle est régulièrement critiquée, notamment pour son insignifiance. En effet, que valent les plans face à la transformation du monde ? Que peut un document d'urbanisme lorsque le rythme du marché immobilier est d'abord guidé par la dynamique économique générale ? Quel rôle la planification peut-elle jouer face aux nouveaux défis de la transition écologique ? Cet ouvrage a pour ambition d'éclairer la nature de cette pratique. Il présente concrètement les outils de la planification, les met en perspective et les replace, par l'adoption d'un point de vue critique, dans les principaux débats actuels. Car derrière la planification et ses modalités fluctuantes se cache un enjeu majeur à poursuivre inlassablement : l'exercice démocratique de dire ce que nous refusons, de s'accorder sur nos incertitudes et nos divergences, d'exprimer des ambitions partagées. Bref d'imaginer puis de façonner, collectivement, le devenir des villes.

08/2020

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Développement durable-Ecologie

Biodiversité urbaine. Pour une ville vivante

Nous sommes à la croisée des chemins. Chaque jour plus nombreux en ville, nous devons faire face à des problématiques environnementales majeures : le dérèglement climatique, la disparition accélérée de la biodiversité et la détérioration de nos cadres de vie. La ville est pointée du doigt pour sa lourde responsabilité. Pollution, stress, délitement des liens sociaux : ces préoccupations poussent les citadins à envisager de nouveaux modes de vie. A vouloir une autre ville. Mais tout n'est pas perdu, des perspectives existent ! Dans cet ouvrage prospectif, l'urbaniste Emeline Bailly, la psychologue environnementale Dorothée Marchand et l'ingénieur Alain Maugard croisent leurs regards, leurs expériences et leurs réflexions pour imaginer une nouvelle alliance entre citadins et nature. De cette discussion libre et constructive naît la possibilité d'une ville vivante, à nouveau désirable. Les auteurs militent pour le développement d'une biodiversité urbaine dont les trois piliers seraient la nature, la ville et les habitants. Ils s'interrogent sur le rôle que celle-ci pourrait jouer dans la reconquête de la -biodiversité hors les murs, à l'échelle de la Terre. C'est donc à un véritable changement de paradigme qu'ils appellent. En créant les conditions d'une ville plus vivante, plus naturelle, plus stimulante, nous pourrions réconcilier ville et nature, améliorer la qualité urbaine et le bien-être des citadins, promouvoir une biodiversité urbaine riche et fondatrice, tout en réduisant l'impact de nos villes sur le climat. Qu'attendons-nous ?

11/2019

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Sociologie

Le nomade et la ville à Djibouti. Stratégies d'insertion urbaine et production de territoire

Depuis sa création en 1977, la République de Djibouti attire les populations pastorales de toute la région. Les immigrants, déplacés pour cause de problèmes climatiques, politiques ou économiques, intègrent la ville de Djibouti via des réseaux socio-spatiaux qui s'étendent entre la ville et la brousse et dont les noeuds sont autant de points de chute où le migrant trouve les ressources nécessaires à la poursuite de son voyage ou à sa fixation sur place. Une fois en possession d'informations suffisantes sur les procédures d'acquisition foncière et les possibilités de logement dans la ville de Djibouti, les candidats à la ville, accueillis et hébergés dans les quartiers de la plaine alluviale, partent à la recherche d'une parcelle de terrain vers les banlieues-bidonvilles de Balbala, Hayabley et PK-12. A la périphérie de la ville, les immigrants "squattent" tout terrain non bâti, qu'il ait été déjà attribué ou non. C'est de façon illégale qu'ils accèdent donc au sol et au logement. Les néo-citadins que sont devenus les pasteurs nomades n'ont pas du tout l'impression d'être des "squatters". Selon leur propre conception, ils ne font qu'exercer le " droit " d'usage historique qu'ils détiennent sur le sol djiboutien puisque la capitale djiboutienne a vu le jour sur leur territoire traditionnel. C'est donc une argumentation identitaire qu'ils tiennent lorsqu'ils réclament la reconnaissance et la régularisation de leurs occupations. Les candidats à la ville s'approprient individuellement les périphéries de la ville de Djibouti dans la mesure où ils y bâtissent des logements. Ils les territorialisent aussi collectivement en les enserrant dans des réseaux spécifiquement urbains et dont le but est la transformation, l'organisation et l'amélioration de l'espace de vie commun que sont les quartiers d'habitation. Les immigrants font preuve d'une grande capacité de socialisation de leurs nouveaux lieux de vie. Les quartiers urbains remplacent les espaces de vie traditionnels, même si les territoires lignagers, principaux lieux d'appartenance au territoire, demeurent. Dans les stratégies mises en place pour territorialiser l'espace urbain, le structurer et l'investir de sens, tradition et modernité sont mises à contribution pour faire aboutir les projets de vie. Cette double territorialité explique la facilité avec laquelle les nomades se sont fondus dans la société urbaine. L'utilisation de l'espace est restée la même : identification et utilisation des lieux en fonction des potentialités qu'ils renferment : opportunités d'emploi, entretien de son capital relationnel.

04/2012

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Beaux arts

La ville des enfants. Pour une [r évolution urbaine

Prendre les intérêts et les jeux des enfants comme mesure de la conception de nos villes : Francesco Tonucci en a toujours été convaincu, c'est là la solution pour créer des espaces urbains "heureux", respirables, accueillants et conviviaux pour tous. S'il s'agit bien d'une voie révolutionnaire, ce n'est pas pour autant une utopie, dit-il. Mais encore faut-il consentir collectivement à inverser l'ordre de nos priorités et à bousculer des préjugés profondément ancrés... C'est avec la complicité du maire de Fano, sa ville natale, que l'auteur tente la toute première expérience de "Ville des enfants" dans les années quatre-vingt-dix. De cette expérience fondatrice, de ses réussites et de ses échecs, est né La Città dei bambini enfin traduit en français : une "simili méthode", une forme d'outil à parfaire et à mettre entre toutes les mains. Adeptes et curieux n'ont pas manqué depuis Fano, et les expérimentations se sont multipliées en Europe et outre-Atlantique, parmi lesquelles celle, extraordinaire et très médiatique, de la commune de Pontevedra en Espagne. Alors que la question de la place de l'enfant s'invite dans les débats les plus actuels sur la ville "vivable", cet ouvrage pionnier est à lire comme un témoignage, comme un guide ou comme un manifeste. Quelle que soit la manière, ce sera pour chacun une puissante source d'enthousiasme. De cet enthousiasme nécessaire pour s'engager, même à petits pas, dans cette [r]évolution.

09/2019

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Urbanisme

La ville pas chiante. Alternatives à la ville générique

"Il en faut tout de même du culot pour intituler un ouvrage "la ville pas chiante". Les auteurs auraient pu choisir un vocabulaire plus onctueux, leur éditeur les inciter à plus de modération. Parler d'aimables cités aurait été plus convenable. Et convenu. Car ces mots bienveillants, qui ne fâchent personne, sont désormais les grands poncifs du marketing territorial. A force de novlangue, le dit de l'urbain en perd ses directions, ses objectifs jusqu'à en devenir inefficace. Pour avoir souvent entendu que "l'urbanisme c'est barbant, personne n'y comprend rien", on se dit qu'il faut cesser de jargonner gouvernance, coélaboration, smart cities, mixité fonctionnelle ou renforcement de la cohésion sociale. Ca ne peut pas faire de mal d'y aller franco ! Faire la ville pas chiante et y intéresser les habitants, c'est peutêtre commencer par arrêter les discours emmerdants. Mais il faut être plus culotté encore pour penser, comme les auteurs de cet ouvrage, que cette ville-là est possible. Que des métropoles aux communes de la ruralité, le paysage urbain peut être plaisant, rigolo, beau, historique, inventif, surprenant, ordonné, foutraque, praticable, confortable, animé, ouvert, serein, sûr... Toujours divers, jamais ennuyeux. En ces temps de pandémie où la tentation est devenue forte d'aller chercher ailleurs de l'herbe que l'on suppose plus verte, il est urgent d'apporter la preuve qu'on peut la fabriquer, cette ville riante, éthique et durable. Une utopie urbaine qui n'en est pas une, ainsi que le démontrent les 10 points déclinés dans ce livre pas ordinaire". Marie-Douce Albert, journaliste

06/2021

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Littérature étrangère

Une ville, une oeuvre. Anthologie de nouvelles sur les villes du Maroc

L'objectif de cette entreprise est de susciter, sous forme d'objets de fiction, des regards croisés ou contrastés sur quelques villes marocaines, au choix des auteurs, en termes de sensibilités, de représentations ou d'altérités. Plusieurs villes marocaines demeurent, en effet, mythiques non seulement pour bon nombre de Marocains, mais également pour des étrangers qui ont eu ou qui ont toujours, un contact de proximité avec ces villes. Depuis le début du siècle dernier, des villes comme Casablanca, Tanger, Fès, Marrakech et d'autres n'ont cessé d'inspirer architectes, urbanistes, cinéastes, artistes et créateurs en tous genres. C'est ainsi qu'elles ont été l'objet d'amour, d'attention et d'intérêt de la part de ceux qui ont nourri au plus profond d'eux-mêmes une passion sincère pour elles. Il n'est donc pas étonnant que ces villes deviennent également une source d'inspiration littéraire dans l'une des formes majeures de la littérature moderne qu'est la nouvelle, un mode d'expression littéraire d'une grande densité narrative. C'est donc dans ce genre littéraire que les auteurs de ce volume nous racontent leur ville, leur vie ou celle de leurs personnages. Victor Hugo, dans La Légende des siècles, rappelle à juste titre que " Une ville finit par être une personne ". Ainsi, cette anthologie vise-t-elle à enrichir le patrimoine littéraire marocain en soulignant les liens entre les auteurs et leurs lieux de référence ou d'inspiration. Les auteurs de ce volume, tous résidents au Maroc, sans être tous des Marocains, tirent ainsi avec bonheur leur matière littéraire de la fraîche réalité quotidienne de leurs villes. Ils portent sur elles un regard parfois nostalgique, parfois critique, parfois même un brin militant... Les approches sont diverses, mais toutes sont sous-tendues par une affection certaine.

02/2009

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Urbanisme

Ville numérique. La qualité urbaine en question

Comment la ville numérique affecte-t-elle la qualité, l'attractivité et la vitalité des territoires ? Comment les objets connectés urbains sont-ils appréhendés ? Remettent-ils en cause nos représentations de la ville et nos perceptions des paysages urbains ? Dans le contexte de la promotion de la ville numérique, Emeline Bailly et Dorothée Marchand interrogent les implications de son essor sur la qualité urbaine. Prenant appui sur une recherche empirique interdisciplinaire, elles explorent la manière dont les smartphones et les objets numériques urbains médiatisent la relation aux lieux, aux autres et à soi. Le numérique transforme la relation à la ville et révèle une mise à distance des territoires. Des formes de reterritorialisation éclosent. Le lieu apparaît comme une unité de sens forte. La présence de la nature, la qualité des ambiances et des paysages créent des expériences urbaines plus sensibles. L'enjeu ne serait-il pas alors de mieux considérer ces dimensions dans la création des lieux ? Ne faudrait-il pas imaginer et raviver des formes d'urbanité conciliant une transition urbaine et numérique avec la qualité de la vie ? Une réflexion singulière pour réinventer la ville et sa relation au numérique. Avant-propos de Alain Damasio.

11/2021

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Urbanisme

Chantiers en ville. Un projet urbain

Sur un terrain de jeux, deux enfants regardent un chantier s'installer. Qui sont ces nouveaux venus ? Que font-ils ? A quoi servent les machines qu'ils installent ? La présence du chantier est évidente : il est là. Mais pourquoi ? Son objectif, son déroulement et les conséquences de sa présence sur l'environnement et le quotidien sont plus flous. La curiosité suscitée par les chantiers est une donnée initiale de ce travail. Curiosité des enfants, des passants, mais aussi des urbanistes, architectes, aménageurs et sociologues avec qui ce travail est mené. Chacun comprend le chantier selon sa formation, son expérience, son point de vue. Chacun est attiré différemment par ce lieu de vie, d'actions, de construction. Ouvrir les chantiers sur la ville à travers la notion de projet urbain, processus abstrait, agencement d'acteurs, d'objets, de temps et d'espaces vise à mieux comprendre l'ensemble bâti de la ville, pensé, dessiné. Le chantier en cours est une pièce de ce puzzle qui s'agrandit, se densifie, s'organise de façon plus ou moins cohérente à chaque nouveau projet construit. La notion de projet urbain peut alors être un outil pour ouvrir les chantiers sur la ville et penser une fabrique plus ouverte de la ville.

07/2021

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Loisirs et jeux

Ma ville à construire

Dans ta pochette, tu trouveras : 2 posters "jour et nuit" + 3 planches de stickers repositionnables. Pour devenir l'architecte de ces villes futuristes, rien de plus simple : colle, décolle et recolle tes cubes les uns au-dessus des autres, toutes les combinaisons sont possibles !

09/2019

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Sociologie

Explorer la ville. Eléments d'anthropologie urbaine

Entre les premiers écrits de l'école de Chicago des années 20 et l'œuvre de Goffman sur les relations en public, le livre d'Ulf Hannerz se présente comme un inventaire raisonné des travaux empiriques et théoriques qui ont fait de l'anthropologie urbaine un champ de recherches spécifiques dans le monde anglo-saxon. Tout en présentant et en commentant un nombre considérable d'études localisées et de monographies ethnographiques du milieu urbain, généralement inconnues du public français, Ulf Hannerz entend reprendre à son compte la question fondatrice d'une sociologie et d'une anthropologie de la ville : quels sont les effets organisationnels et culturels de la diversité des rôles et de la densité des réseaux qui caractérisent le milieu urbain ? Hannerz se réclame du courant interactionniste et privilégie l'étude des acteurs sociaux et des situations sociales dans lesquelles ils déploient des répertoires de rôles divers, c'est-à-dire des engagements situationnels finalisés. Mais cette approche micro-sociologique se trouve combinée ici de manière originale avec une analyse des domaines d'activités qui structurent la ville comme assemblage de textes : rapports d'approvisionnement, de parenté, de voisinage, de loisirs et de trafic. Au terme de ces analyses, il apparaît que la fluidité apparente des sociétés urbaines est l'effet d'une surdétermination des rapports sociaux et des situations d'interaction dans lesquels se trouve inscrit le citadin ordinaire.

02/1983

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Géographie

La France : villes et systèmes urbains

En France, 80 % de la population vit en ville. La géographie des villes et des systèmes urbains est donc essentielle quand on veut comprendre toutes les problématiques contemporaines du pays. Si la renommée des villes française remonte à l'Antiquité pour certaines, c'est la généralisation des villes et le dépeuplement des campagnes au milieu du XXe siècle qui a marqué une rupture. Ce basculement s'est accompagné d'une complexification : la ville ne se comprend plus isolément mais fait partie de systèmes de villes aux problématiques nouvelles. Des questions demeurent et de nouvelles s'imposent erreurs du " bétonnage " d'après-guerre ; désertification de régions entières ; intensification urbaine le long d'axes privilégiés ; domination parisienne et son devenir ; mais aussi : compétition entre les villes, les régions, les quartiers ; qualité de vie du citadin qui nécessite tout à la fois de réparer les erreurs du passé, de régler les problèmes en cours, de compenser des inégalités, de préserver l'environnement. Tout repose sur deux impératifs : bien-être local et durabilité. L'auteur éclaire les problématiques de la question en 16 chapitres incisifs enrichis de 30 études de cas et 75 figures originales, tout en guidant l'étudiant dans la bibliographie et vers les sites Internet utiles pour continuer la réflexion.

07/2010

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Agriculture

Cultiver la ville. L'agriculture urbaine pour rendre la ville comestible

Dans la lignée de Reconquérir les rues, l'objectif de ce livre est d'inciter le lecteur à valoriser les espaces verts de la ville (rues, trottoirs, pieds d'immeuble, toits, friches, balcons) en les rendant comestibles, à travers une appropriation collective et non exclusive par les résident. e. s. Alors que l'agriculture urbaine prend de l'ampleur et intéresse toujours plus les Français, Sébastien Goelzer, urbaniste indépendant spécialisé en permaculture urbaine et cofondateur de Vergers Urbains, nous propose une véritable bible pratique de l'agriculture urbaine pour permettre à tous et toutes de jardiner en ville. Ce livre très complet compile des exemples, retours d'expérience et conseils pour se lancer.

03/2023

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Sociologie

Les voix de la ville. Introduction à la sociolinguistique urbaine

La ville est un lieu de brassage et d’unification des langues. De Chicago à Bamako, en passant par Fribourg ou Belleville, Louis-Jean Calvet montre le rôle primordial de ce phénomène linguistique urbain dans ce qui est l’un des grands enjeux de la société actuelle : une meilleure intégration des migrants, des minorités et des exclus.

11/2011

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Sociologie

D'une ville à l'autre. La comparaison internationale en sociologie urbaine

En dépit de sa richesse et de son dynamisme, la démarche comparatiste en études urbaines ne s'est vue consacrer aucun ouvrage en français à ce jour. Cet ouvrage collectif se propose de combler un vide éditorial en rassemblant les principaux sociologues français de l'urbain. Méconnues ou inédites, ces contributions rendent compte d'une discipline en plein essor. Face à l'urbanisation croissante de la planète et à la mondialisation qui donnent parfois l'impression d'une homogénéité globale, la comparaison internationale entre villes est devenue un enjeu majeur. Nombre d'organisations publiques et privées classent ainsi les métropoles selon des critères standardisés. Dans le champ académique, la circulation transnationale et les injonctions à l'internationalisation des recherches nourrissent les démarches comparatistes. Mais pourquoi et comment comparer ? Quels sont les avantages, les difficultés, les limites et les pièges de la comparaison ? Cet ouvrage réunit une vingtaine de chercheurs en sociologie urbaine, qui pratiquent dans leurs travaux la comparaison internationale. Leurs contributions illustrent en quoi, et à quelles conditions, la comparaison peut permettre de mieux analyser les structures sociospatiales, les processus, les normes et les catégories de pensée. Elles montrent aussi, au-delà de l'approche monographique souvent adoptée dans l'étude des villes, ou en complément de celle-ci, comment différentes façons de comparer permettent de monter en généralité et de développer l'inventivité théorique.

03/2019

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Géographie

L'oubli des villes de l'Inde. Pour une géographie culturelle de la ville

Le sens de l’espace donne du sens à la ville. Cet ouvrage le démontre par l’exemple indien. Car si l’Inde est trop souvent représentée à travers des stéréotypes culturels (religiosité, castes...) ou économiques (sous-développement, émergence…), ses villes sont oubliées dans leur nature profonde. Contrairement aux habitudes académiques qui décrivent les villes par leur forme, leur démographie et leurs activités, la ville habitée et en mouvement est saisie par l’urbanité, pour en faire une ville comme les autres. Mais l’urbanité indienne s’inscrit également en continuité avec les autres modalités de la vie en société. La ville est un comparable portant à la fois les traits de l’universel urbain (urbanité) et, ici, ceux du singulier indien (indianité), qui ne sont pas fixés en modèles idéaux. L’oubli des villes de l’Inde, c’est l’occultation de l’indianité de la ville s’exprimant aussi bien à travers le refus des slums qu’à travers l’idéologie anti-urbaine gandhienne ou la persistance, dans l’échec, de planifications urbaines reprenant sans cesse les thèmes utopiques du modèle européen et colonial. Par une approche culturelle du fait urbain, l’examen de la situation indienne prend ici valeur de « preuves » : elle démontre la nécessité de dégager le concept de ville de la référence à un modèle singulier, et de mettre à distance les modèles spatiaux couramment utilisés en géographie et en analyse urbaine. La démarche comparatiste permet ainsi d’éviter l’essentialisme culturel (ou culturalisme), mais aussi l’universalisme « européen ». Odette LOUISET est professeur à l’université de Rouen où elle enseigne la géographie culturelle.

11/2011

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Beaux arts

Ville et agriculture. Innovations architecturales, urbaines et territoriales

L'agriculture urbaine et périurbaine, les circuits courts alimentaires, la nature en ville, les politiques agricoles, alimentaires, climatiques et énergétiques des villes, génèrent des formes d'hybridations inédites entre ville et agriculture, entre urbanité et ruralité, entre "citadins, consom'acteurs ou pratiquants agricoles" et agriculteurs urbains, périurbains ou ruraux. C'est pourquoi aujourd'hui penser ville et agriculture, alimentation et système urbain, architecture et milieu, suppose de franchir des ponts intellectuels et pratiques entre études urbaines et rurales, entre disciplines techniques (agronomie, architecture, sciences du paysage, urbanisme) et sciences sociales (économie, sociologie, géographie, philosophie). Les innovations qui s'élaborent produisent des agencements entre acteurs et espaces qui concernent toutes les échelles de "l'habiter" : du bâtiment au système urbain, du logement au territoire, en passant par les échelles intermédiaires de la rue, du quartier, des banlieues, des campagnes environnantes. Ce volume rassemble les contributions - d'architectes et de maraîchers, d'enseignants et de chercheurs - du séminaire "Ville et agriculture. Innovations architecturales, urbaines et territoriales", organisé à l'initiative conjointe du collectif AgriCités de l'UMR Innovation, une unité mixte de recherche de l'INRA, du CIRAD et de Montpellier SupAgro (l'Institut national d'études supérieures agronomiques de Montpellier), et du Laboratoire Innovation Formes Architecture Milieux (LIFAM), l'unité de recherche de l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Montpellier, qui s'est tenu le 20 juin 2017.

09/2019

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Géographie

Morphologie urbaine. Géographie, aménagement et architecture de la ville

La ville, réalité sociale et économique, est aussi une forme complexe. Les paysages urbains, les formes urbaines, les rues, les places, l'architecture sont bien autre chose que de simples traductions matérielles de processus socioéconomiques ou politiques. L'étude morphologique est la clé de compréhension du paysage urbain, désormais au premier plan des préoccupations des aménageurs et des législateurs. Préalable indispensable tout acte d'aménagement, du PLU à l'opération d'urbanisme, elle est d'autant plus importante que le temps est au renouvellement de la ville sur elle-même, donc à l'intervention sur des tissus urbains existants. La prise en compte du contexte urbanistique prend alors une place croissante. Réalité complexe, analysable à différents niveaux d'échelle, la morphologie urbaine traverse les cloisonnements disciplinaires. Par ses aspects théoriques elle se rattache à la géographie humaine, à l'histoire et à l'architecture ; sous ses formes appliquées, elle est une composante importante de l'urbanisme mais révèle à la fois de l'aménagement urbain (urban planning) et de la composition urbaine (urban design). Cet ouvrage propose, dans une présentation simple et accessible, un ensemble de clés de lecture, un vocabulaire et les bases d'une " grammaire " des formes urbaines à différentes échelles. Illustré par de nombreuses figures explicatives il sera utile tant aux étudiants qu'à tous ceux qui ont la ville pour sujet de préoccupation.

06/2004

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Histoire urbaine

La ville piétonne. Une autre histoire urbaine du xxe siècle ?

La ville piétonne est-elle l'opposé de la ville automobile du XXe siècle et le signe d'un tournant environnemental de l'urbain ? Plébiscitée ou condamnée, l'idée tient aujourd'hui une place majeure dans les discours politiques et médiatiques sur la ville contemporaine. Qui se souvient pourtant qu'il y a cinquante ans, au début des années 1970, la proposition était déjà sur toutes les lèvres ? Que les plus grandes métropoles mondiales rivalisaient déjà de projets ambitieux ? Partant de ce parallèle historique oublié, Cédric Feriel montre que la ville piétonne constitue, depuis bientôt un siècle, l'une des généalogies majeures de la modernisation des villes. Si elle a été minimisée, c'est qu'elle cadre mal avec le récit historique des avant-gardes architecturales, des Etats aménageurs et des frontières nationales. Faire l'histoire de la ville piétonne permet de raconter comment, entre les deux imaginaires extrêmes que représentent, depuis 1945, la metropolis ultra moderne et le retour à la campagne, les sociétés et les pouvoirs urbains ont façonné une troisième voie : celle de la "métropole ordinaire" et de l'urbanisation heureuse. Ses racines intellectuelles remontent aux années 1930 et aux échanges transnationaux entre Europe et Amérique du Nord. Ses acteurs principaux ne sont ni les Etats aménageurs ni les villes géantes comme New York, Londres ou Paris, mais des cités comme Cologne, Copenhague, Norwich, Rouen ou encore Minneapolis. Son enjeu véritable est moins la question technique de la voiture que la définition d'une urbanité contemporaine. D'abord promesse d'une refondation civique de la cité dans les années 1950, la piétonnisation devient rapidement le laboratoire de nouveaux récits locaux face aux Etats centralisés dans les années 1960, avant que l'élan contestataire des années 1970 ne revisite le thème sous l'angle environnemental et politique, éclairant bien des débats actuels. Croisant les échelles d'analyse locale, nationale et transnationale, les sources archivistiques et les écrits théoriques sur la ville, cet ouvrage propose une relecture inédite de la relation des sociétés à l'urbanisation mondialisée au XXe siècle : celle d'un véritable goût de l'urbain, loin de la détestation supposée des villes.

09/2022

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Sociologie urbaine

Récits de la ville malade. Essai de sociologie urbaine

Ces récits de la ville malade répondent aux discours sur la prolifération des taudis, la ghettoïsation des cités, la disparition du patrimoine, la gentrification des quartiers populaires et la dénaturation des villes, et décèlent les prémices d'un nouveau discours lié à la pandémie du Covid-19. Selon le vocabulaire international de sociologie des villes, le monde urbain contemporain s'enchante de ses Smart Cities, Green Cities, Inclusive Cities et autres Slow Cities mais qu'en est-il des Sick Cities ? Sont-elles restées dans l'angle mort de l'observation des chercheurs ? Les récits de la ville malade, rassemblés ici par le sociologue et historien Yankel Fijalkow, répondent aux discours sur la prolifération des taudis, la ghettoïsation des cités, la disparition du patrimoine, la gentrification des quartiers populaires et la dénaturation des villes. Ce livre propose trois " récits de ville " : les îlots insalubres au début du xxe siècle ; la critique du progrès dans les années 1970 ; la peur de la perte de l'authenticité dans les années 2000. Dans les textes politiques, les géographies littéraires ou les rapports d'expertise, la répétition de ces narrations s'inscrit dans une grammaire spécifique. Les îlots insalubres parisiens au début du xxe siècle, les campements, la Zone, les bidonvilles et les taudis contemporains sollicitent nos regards et nos jugements. Comme en 1950 puis en 1970, la pratique de la rénovation urbaine revient en 2000 suivant le mot d'ordre radical des politiques : démolir et reconstruire. Comme en 1930, les petites villes et les pays reviennent à l'agenda des acteurs de la ville : décideurs, élus, habitants. A chaque modernité nouvelle, les sociétés urbaines sont prises par la folie de démolir et retrouvent les accents d'une passion patrimoniale qui les conduisent à rechercher des espaces préservés et " authentiques ". Que dire de l'éternel recommencement, des discours des experts proposant de répondre à la " crise " ? Peut-on dresser la sociologie des récits de la ville malade obsédant l'histoire urbaine à la manière d'un ostinato ? Peut-on dessiner la géographie de ces lieux malheureux : marges, périphéries, centres et archipels ? Peut-on rapprocher les composants du Story Telling - du politologue William Roe Polk - sur la ville malade et la mise en scène du récit de la cité idéale ? Peut-on dépasser la rationalisation et la romantisation de l'urbain ? Yankel Fikalkow construit un discours dans le temps, un discours configuré et situé. Les représentations mettent en jeu l'imaginaire collectif de la ville, la manière dont se dessinent des intentionnalités capables de s'inscrire dans des projets comme l'a montré l'historien et géographe Marcel Roncayolo. Chaque situation de transformation urbaine apparaît comme une scène racontée par des acteurs sur des lieux et des processus spatiaux, persuadés de disposer d'un savoir légitime sur la ville. Car la formation du récit commun de la bonne ville est politique. Cette enquête interroge l'éternel scénario de la ville malade et pose un ensemble de questions face au présent de notre condition urbaine : est-il toujours porteur d'invention ? Les regards critiques sur la ville ne peuvent-ils que conduire les aménageurs à construire des Fake Cities ? Peuvent-ils les empêcher ? L'auteur, dans un chapitre ultime, propose une analyse à chaud de la pandémie du Covid-19, non pour décrire une situation clinique mais déceler les prémices d'un nouveau discours sur la ville malade. Ce chapitre développe les arguments suivants : l'oubli de l'hygiénisme et/ou sa réinterprétation partielle, imprécise et erronée ; la négligence à l'égard des sciences sociales et de la complexité des mondes sociaux urbains ; la quasi-incrimination de certains quartiers ; la méfiance renouvelée à l'égard des villes... La privation des usages publics de l'espace urbain au nom de mesures sanitaires est un problème majeur alors que l'un des maux qui frappent la ville contemporaine est le recul des espaces publics et leur transformation en espaces de marchandisation, de " mise en tourisme ", de " upgrade " au nom de l'attractivité, du confort, et, bientôt sans doute, au nom de critères environnementaux et sanitaires...

04/2021

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Beaux arts

Les natures de la ville néolibérale. Une écologie politique du végétal urbain

Ce livre offre pour la première fois un outillage conceptuel et empirique sur la nature urbaine, à l'intersection des processus "d'écologisation, de participation et de néolibéralisation". Il se penche sur trois politiques publiques locales de nature en ville : écologisation, politique événementielle de végétalisation, jardinage collectif. A travers cette dernière, l'ouvrage interroge le rôle émergent du citadin comme coproducteur d'espaces publics à l'heure de l'austérité.

09/2019

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Beaux arts

Pouvoirs urbains. Ville, politique et globalisation

Plus de la moitié des habitants de la planète vit désormais dans les villes. L'urbain est devenu le cadre dominant des pratiques et des relations sociales, mais aussi l'écosystème où s'épanouit le capitalisme globalisé. La ville s'est ainsi imposée comme une échelle clé pour comprendre et agir sur les enjeux économiques, sociaux et environnementaux de notre temps. Les acteurs urbains, qu'ils soient élus, bureaucrates, acteurs économiques, professionnels de la ville ou chercheurs, s'efforcent de donner sens aux transformations qui travaillent les villes et d'y répondre à coup de propositions politiques, économiques et sociales. Espace d'innovation, l'urbain est aussi devenu objet de controverses tout à la fois scientifiques et politiques. Cet ouvrage dresse un bilan critique de ces débats en s'attardant sur cinq controverses : l'urbanisation généralisée, les rapports entre milieux urbains et capitalisme, les relations entre les villes et les Etats, la distribution du pouvoir dans la ville et la démocratie urbaine, la gouvernance des espaces métropolitains.

08/2020

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Histoire de la BD

La ville en planches. Bande dessinée et mondes urbains

La ville est actuellement une question vive. La bande dessinée s'en est emparée depuis longtemps. Pour autant, l'analyse de ses représentations bédéiques reste encore largement à investir et ce livre collectif ne sera qu'une pierre à un édifice qu'il faudra encore largement enrichir. La ville est un " objet " complexe, ou plutôt un complexe d'objets qui ne relèvent pas forcément de l'évidence : la bande dessinée, justement, en offre, si on accepte de la regarder avec attention, des objets inattendus comme l'incommunication ou un rayon lumineux, par exemple. Ce qui signifie aussi que ce livre porte moins sur la représentation de la ville en bande dessinée qu'il ne s'interroge sur leur relation. Parce que la bande dessinée peut, à sa manière, documenter la ville ou intervenir dans le processus même de sa production. Parce que, lorsqu'elle met en scène la ville, elle ne manque pas de questionner, sur un mode théorique, le statut de la ville dans un récit de bande dessinée : est-ce un simple décor, ou bien tout autre chose ? A quoi sert-elle dans la dynamique narrative ? Quel rôle joue-t-elle ? Parce que ville et bande dessinée peuvent partager la question de la marge ou de la fenêtre et nouer un dialogue à ce sujet. Il se dégage, dès lors, deux grandes logiques dans ces approches : l'une qui explore plutôt l'urbain comme un jeu de cadres et l'autre qui explore plutôt les interstices, le presque rien et le décalage.

12/2021

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Beaux arts

Desseins de villes. "Art urbain" et urbanisme

Voici réunis, sous forme d'anthologie, des textes jusqu'à présent peu accessibles, qui rendent compte des projets sur la ville dans la première moitié de ce siècle. A peine triomphait-il, avec les Trente Glorieuses, que déjà l'urbanisme se voit remis en cause. Sont tour à tour critiquées la production massive et standardisée des grands ensembles, la programmation rigide des circulations, la spécialisation des espaces menée à une échelle sans précédant. Au technicisme desséchant, on entend opposer des démarches plus concertées ou contractualisées, et surtout une intégration oubliée entre des savoirs devenus trop cloisonnés. Au fonctionnalisme dédaigneux du passé, on cherche à substituer les enseignements de la mémoire urbaine et l'échelle détaillée des embellissements. Ainsi les reproches formulés par le public et les doutes des professionnels convergent vers la question de l'"histoire" de l'aménagement des villes ; en ce sens, ils appellent un réexamen des sources, par delà les polémiques passées liées au Mouvement Moderne et les engouements actuels, souvent moins novateurs qu'il n'y parait. Cette anthologie de textes doctrinaux et de comptes-rendus de terrain, publiés entre les années dix et quarante de ce siècle par des professionnels et des intellectuels, propose un bilan critique des démarches explorées et des manières de penser alors la ville, entre urbanisme et "art urbain".

06/1991

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Sociologie

Tokyo, ville flottante. Scène urbaine, mises en scène

Pour l'anthropologue François Laplantine, découvrir Tokyo, c'est d'abord se défaire des images et idées préconçues, se laisser surprendre, accueillir les émotions et observer la scène urbaine telle qu'elle se livre et s'expose. Attentif aux transformations du paysage citadin, aux attitudes corporelles des passants, aux modes vestimentaires des adolescents, aux flux et réseaux de circulation, à la signalétique ou aux formes esthétiques, il décrit avec un sens aigu du détail sensible, un lieu perpétuellement changeant. Un espace dans lequel la vie sociale apparaît également fluctuante, ou rien n'est permanent, ni univoque. La nature, qui est à l'état brut un péril menaçant, est apprivoisée et célébrée. L'hyperconsommation, bâtie dans une culture de la méditation, est aussi tempérée par une retenue venue du bouddhisme. Et tandis que le capitalisme affiche sa logique de la performance, les comportements individuels ont souvent quelque chose de flou, de rêveur, d'indécis. D'où cette impression de fluidité, de flottement décontracté. Mais n'y aurait-il pas un envers du décor ? La littérature, et plus encore le cinéma, donnent en effet une autre vision de la ville et de la société japonaises, plus âpre, plus sombre ou plus angoissée, entre l'éclat de la révolte et la hantise de la disparition. Confronter les deux, dans cet étonnant parcours, tout à la fois visuel, émotionnel et réflexif, c'est mettre le regard et la pensée à l'épreuve.

04/2010

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Géographie

Les politiques de la ville en question. A la recherche d'une meilleure gouvernance urbaine en Afrique subsaharienne

Les dysfonctionnements des villes sont multiformes dans l'Afrique subsaharienne. A partir de l'examen de quelques-uns - croissance non planifiée, désordre urbain, conflits fonciers, insalubrité, etc. -, les auteurs de cet ouvrage ont voulu interroger les politiques qui gouvernent ces entités urbaines, aujourd'hui plurielles, populeuses, et s'étalant très souvent à perte de vue. Cette confrontation des faits aux politiques, dans une démarche interdisciplinaire, met en évidence de nombreuses insuffisances auxquelles l'ouvrage tente d'apporter des réponses, dans la perspective d'un développement urbain durable.

04/2018

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Sociologie urbaine

Inégalités et rapports de pouvoir en ville. Actualité de la critique urbaine

La question de la dimension spatiale des rapports sociaux, et plus spécifiquement des inégalités sociales, des rapports de pouvoir ou de domination, semble de plus en plus investie dans le champ des études urbaines, en géographie mais aussi en sociologie, en urbanisme, en science politique. Cet ouvrage, qui a pour ambition de faire dialoguer les différentes approches critiques développées dans ces disciplines, rassemble des contributions portant essentiellement sur les mondes urbains, majoritairement en France, mais avec des éclairages en provenance des deux Amériques. Il reflète la diversité des approches critiques de la ville, tant dans les objets, les terrains, les méthodes de recherche et le cadre théorique mobilisé. Il donne à voir l'actualité du développement inégal de la ville, des logiques ségrégatives dans la production urbaine et les enjeux écologiques de cette production. Il contribue aussi à poursuivre et renouveler l'analyse critique des politiques urbaines.

10/2023

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Poésie

Entre ciel et villes. Instantanés urbains en poésie

Quand un poète est habité par un désir d'évasion constant le poussant loin de son lieu natal, une ville marâtre, vers sa ville d'adoption dont il est amoureux, c'est une quête de l'ailleurs. Quand le poète est né urbain, les limites terrestres sont à ses yeux synonymes de confins d'une ville. Et qui dit limites dit espace de l'entre-deux, séparation, points de départ, et même contrastes entre le ciel et différentes villes. Puis quand le poète cherche une langue maternelle car il est seulement d'expression française, un esprit indépendant et cosmopolite, cela crée une situation presque pirandellienne en poésie. Mais là-bas est-ce vraiment un lieu idéal ? Le poète peut-il être partout chez lui et partout un exilé ? Dans sa traversée intérieure, des images se déclenchent dans son esprit, surgies parfois de la mémoire avec réalisme et recherche de la vérité comme la vérité en peinture. Visuels et scènes de l'errance de l'imagination où le passé et le présent se rencontrent... Tableaux vivants... Instantanés urbains lorsque l'oeil s'arrête parfois sur une image et la capte poétiquement.

07/2015

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Critique littéraire

De ville en ville - Un parcours d’urbaniste

Le Havre, Nantes, Saint-Nazaire, Angers, Rennes, Lorient, Brest, Lille, Valenciennes, Maubeuge, Villeneuve-d'Ascq, Toulouse, Paris, Maisons-Alfort, Alfortville, Fontenay-sous-Bois, Strasbourg, mais aussi Nouméa, ou Port-au-Prince, voilà quelques-unes des villes où son métier d'urbaniste, d'aménageur et de constructeur a conduit l'auteur dans sa vie professionnelle. C'est une évocation de chaque ville, où il a vécu, où il a pu intervenir ; c'est aussi des portraits d'élus, d'architectes ou de responsables, dans un parcours de quarante-cinq années d'activité. C'est surtout un témoignage de son amour des villes, et de leur fabrique.

03/2018