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"Toujours le plus !". De Gaulle et le 507e régiment de Chars de combat (1937-1939)

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Sciences historiques

"Toujours le plus !". De Gaulle et le 507e régiment de Chars de combat (1937-1939)

Entre 1937 et 1939, Charles de Gaulle a exercé le commandement du 507e régiment de chars de combat à Metz. Cet épisode peu connu de sa vie ne manque pas d'intérêt. Sur le plan humain, il révèle les qualités et les travers d'un officier tenace et exigeant, pragmatique et audacieux. Mais il montre aussi une tragédie : celle d'un pays qui refuse de voir la guerre qui approche et d'une armée aveuglée par le souvenir de sa victoire de 1918. Les officiers d'état major se montrent sourds, pour ne pas dire hostiles aux théories nouvelles que défend de Gaulle quant à la façon dont il faut désormais employer les chars. Ironie du sort : le seul homme qui l'écoute vraiment se nomme Guderian, il est allemand, et c'est à lui qu'Hitler confiera le soin d'envahir la France avec ses divisions blindées... Pour mener à bien cette enquête, Joël Cambre, lui-même Saint-Cyrien et ancien officier de carrière, a interrogé de nombreux témoins directs et consulté des archives inédites à ce jour. Toujours le plus a été écrit dans le cadre d'un travail de recherche universitaire.

09/2011

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Littérature étrangère

Oeuvres complètes. Coffret en 2 volumes : Oeuvres poétiques ; Oeuvres en prose

Ce coffret réunit en deux volumes les oeuvres complètes d'Ossip Mandelstam traduites du russe par Jean-Claude Schneider. I. Oeuvres poétiques, en édition bilingue, texte russe en bas de page. La Pierre (1913/1915/1923), Tristia (1922), Le Livre de 1928, Poèmes non rassemblés en recueil ou non publiés (1908-1934), Cahier de Voronej (1935-1937), Poèmes non inclus dans les Cahiers (1935-1937) et, en appendice : Poèmes de jeunesse (1909-1911) et poèmes pour enfants (1925-1926). II. Oeuvres en proses. Le Bruit du temps (1925), Féodossia (1925), Proses éparses, esquisses (1922-1927), Essais, articles (1913-1932), De la poésie (1928), Le Timbre égyptien (1928), La Quatrième Prose (1929-1930), Le Voyage en Arménie (1933), Entretien sur Dante (1933) et, en appendice : écrits de commande ou alimentaires.

03/2018

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Littérature française

Oeuvres complètes. Volume 28, Romans Tome 10 (1942-1947)

Entre 1932 et 1937, Ramuz publie ses derniers grands romans. Explorant tantôt le contexte montagnard, tantôt le décor des rives du lac, la production de ces années illustre de manière particulièrement éloquente la richesse et la variété de la palette de l'écrivain. Adam et Eve, roman du désespoir ontologique publié en 1932, apparaît comme un point culminant de la recherche esthétique de Ramuz. Derborence, en 1934, est un roman à la fois poétique et populaire, qui conjugue imagination et invention, lyrisme et intrigue palpitante, tragédie de la condition humaine et dénouement heureux ; son succès est retentissant, auprès du public mais aussi de la critique. Dans Le Garçon savoyard, publié en 1936, la figure du lac accompagne et module l'intrigue, et c'est à cette présence que le texte doit sa spécificité. Quant à Si le soleil ne revenait pas (1937), dernier roman évoquant la montagne, Ramuz y questionne à sa manière le statut de la modernité en tant que dépassement des sociétés traditionnelles, par le biais d'un récit valaisan ancré dans l'époque contemporaine. Ce volume contient Adam et Eve, Derborence, Le Garçon savoyard et Si le soleil ne revenait pas ; l'édition d'Adam et Eve est accompagnée de deux documents. Le disque qui l'accompagne comprend les quatre versions d'Adam et Eve (préoriginale dans La NRF, 1932, 1933, 1941), les cinq versions de Derborence (1934, 1936 - chez Grasset et à la Guilde du livre -, 1941, 1944), les quatre versions du Garçon savoyard (préoriginale dans Vendredi, 1936, 1937, 1941) et les cinq versions de Si le soleil ne revenait pas (1937, 1938, 1939, 1940, 1941), qu'un logiciel permet de comparer.

08/2013

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Littérature française

Oeuvres complètes. Romans Tome 10 (1942-1947)

Entre 1932 et 1937, Ramuz publie ses derniers grands romans. Explorant tantôt le contexte montagnard, tantôt le décor des rives du lac, la production de ces années illustre de manière particulièrement éloquente la richesse et la variété de la palette de l'écrivain. Adam et Eve, roman du désespoir ontologique publié en 1932, apparaît comme un point culminant de la recherche esthétique de Ramuz. Derborence, en 1934, est un roman à la fois poétique et populaire, qui conjugue imagination et invention, lyrisme et intrigue palpitante, tragédie de la condition humaine et dénouement heureux ; son succès est retentissant, auprès du public mais aussi de la critique. Dans Le Garçon savoyard, publié en 1936, la figure du lac accompagne et module l'intrigue, et c'est à cette présence que le texte doit sa spécificité. Quant à Si le soleil ne revenait pas (1937), dernier roman évoquant la montagne, Ramuz y questionne à sa manière le statut de la modernité en tant que dépassement des sociétés traditionnelles, par le biais d'un récit valaisan ancré dans l'époque contemporaine. Ce volume contient Adam et Eve, Derborence, Le Garçon savoyard et Si le soleil ne revenait pas ; l'édition d'Adam et Eve est accompagnée de deux documents. Le disque qui l'accompagne comprend les quatre versions d'Adam et Eve (préoriginale dans La NRF, 1932, 1933, 1941), les cinq versions de Derborence (1934, 1936 - chez Grasset et à la Guilde du livre -, 1941, 1944), les quatre versions du Garçon savoyard (préoriginale dans Vendredi, 1936, 1937, 1941) et les cinq versions de Si le soleil ne revenait pas (1937, 1938, 1939, 1940, 1941), qu'un logiciel permet de comparer.

08/2013

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Sciences politiques

Sliman Ben Sliman 1905-1986. Biographie, journal et articles

13 Février 1905 : Naissance à Zaghouan 1919-1925 : Elève au Collège Sadiki 1928 : Bachelier en Mathématiques 1929-1935 : Etudiant à la Faculté de Médecine de Paris 1925 - 1934 : Militant à l'Association des Etudiants Musulmans d'Afrique du Nord 1931 : Membre fondateur de la "Fédération des Peuples Colonisés" 1934 : Président du "Comité de Défense des Libertés en Tunisie" 1934 : Adhésion au Néo-Destour 1937 : Membre du Bureau Politique du Néo-Destour au congrès de la rue du Tribunal 1938-1943 : Suite aux événements du 9 avril : Condamnation à 5 ans de Prison au Fort Saint-Nicolas de Marseille 1950 : Exclusion du Néo-Destour 1960-1962 : Fonde et dirige le journal "La Tribune du Progrès" 1967 : Président-Fondateur du "Comité de soutien à la lutte du Peuple Vietnamien" 1973 : Décoration de l'Ordre du Mérite de Bourguiba 1980 : Médaillé du 7ème Congrès Afro-asiatique d'ophtalmologie 06 Février 1986 : Décès du Dr. Sliman BEN SLIMAN.

06/2023

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Littérature étrangère

Journal de l'amour 1932-1939

Ce Journal de l'amour ne fut pas simplement pour Anaïs Nin (1903-1977) le confident de ses aventures et le témoin de ses rencontres. Elle en fit aussi le complice des " mensonges héroïques " (l'expression est d'elle) destinés à ceux qu'une vérité sans fard eût blessés. C'est pourquoi sans doute il fallut attendre si longtemps la publication de la " version non expurgée ". La période couverte ici est celle des années 1932-1939, la plus riche et la plus intense de son existence. On y trouvera, en grand nombre, les portraits pris sur le vif des artistes et des écrivains célèbres qu'elle croisa, notamment dans ses années parisiennes, de James Joyce à Marcel Duchamp, de Brassaï à Antonin Artaud, d'André Breton à Jean Cocteau, mais on y découvrira également un modèle inégalé d'" autofiction " mêlant avec un art souverain aveux et fantasmes. C'est cette étonnante composition qui fait d'Anaïs Nin l'une des figures les plus singulières de la littérature américaine contemporaine. De toutes les femmes que j'ai connues au cours de ma vie, rares sont celles qui ont approché Anaïs en beauté et en grâce féminine. Elle était à la fois une charmeuse, une aristocrate... et une personne farouchement réservée. Mais elle était aussi un écrivain au génie indéniable. Et toutes ces raisons additionnées font qu'elle appartient désormais au monde entier... Henry Miller. Le présent volume, version intégrale " non expurgée " du Journal de l'amour pour les années 1932 à 1939, réunit les pages publiées sous les titres Inceste (1932-1934), Le Feu (1934-1937), Comme un arc-en-ciel (1937-1939).

11/2003

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Histoire de France

La Cagoule 1936-1937

Que sait-on de l'Organisation Secrète d'Action Révolutionnaire Nationale (OSARN), plus connue aujourd'hui sous le nom de Comité Secret d'Action Révolutionnaire (CSAR) ? Quels objectifs poursuivait son fondateur, Eugène Deloncle ? Faut-il distinguer une " Cagoule civile " d'une " Cagoule militaire " ? Y a-t-il eu manipulation de la part du Deuxième bureau de l'Etat-major ? Les cagoulards n'ont-ils été que des comploteurs maladroits et mythomanes ? Rares sont les ouvrages consacrés à cette organisation secrète créée au début de l'été 1936. Et tous s'en tiennent peu ou prou à la thèse, soutenue par Marx Dormoy, ministre de l'Intérieur du Front populaire, d'un gigantesque complot ourdi contre la République et si brillamment déjoué. Pendant l'Occupation, surtout après l'assassinat de Marx Domoy, cette thèse fut relancée par une poignée de socialistes résistants qui accusèrent les cagoulards d'avoir réussi en 1940, dans l'ombre de Pétain et grâce à la victoire allemande, le coup d'Etat qu'ils avaient raté en 1937. L'histoire de la Cagoule est ainsi déformée. Bien entendu, Deloncle et ses amis n'étaient pas des enfants de choeur. Ils détestaient le Front populaire dont ils estimaient que la politique affaiblissait la France, et n'avaient que mépris pour la démocratie. Mais c'étaient d'ardents patriotes. Le seul complot qui les ait obsédés est celui dont ils prêtaient l'intention aux communistes et qu'ils espéraient écraser dans l'oeuf avec le concours de l'Armée. Cette hantise d'une révolution bolchevique a de quoi surprendre aujourd'hui, parce que nous savons, grâce aux archives soviétiques, que Staline n'avait pas l'intention, à ce moment-là. de prendre le pouvoir en France. Mais, à l'époque, toute la presse de droite, alors puissante et influente, ne cessait de dénoncer le danger d'un putsch communiste. Voilà pourquoi l'histoire de la Cagoule méritait d'être revisitée. Jean-Claude Valla le fait sans concession à l'idéologie dominante et avec un grand souci d'objectivité. Il démontre comment les historiens, prisonniers des mythes et se recopiant souvent les uns les autres, ont réussi à renverser la perspective et à travestir la vérité.

05/2010

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Entre deux guerres

Le massacre de Nankin. Décembre 1937-Mars 1938

En décembre 1937, l'armée japonaise, qui mène une guerre d'agression en Chine, attaque la ville de Nankin et y massacre quelque 200A 000 personnes dont une grande majorité de civils, hommes, femmes et enfantsA ; ce tragique épisode est encore nié par les révisionnistes japonais. Kasahara Tokushi, l'un des meilleurs spécialistes du sujet, est l'un des rares auteurs à en proposer une analyse de fond. Il utilise dans ce livre, synthèse de ses recherches, l'ensemble des corpus disponiblesA : sources militaires japonaises, sources chinoises, documents américains, compilations de témoignages japonais et chinois, etc. Au fil d'une étude minutieuse, il éclaire les faits dans le détail, afin de comprendre le cheminement qui a mené à cet effroyable massacre.

04/2024

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Sports

Le régiment de sapeurs-pompiers de Paris 1939-1945

Pour le Régiment de sapeurs-pompiers de Paris, les combats de la Libération sont l'apothéose d'une lutte héroïque qu'il mène sans relâche depuis quatre ans. Pendant que gradés et sapeurs des compagnies de combat de Sécurité parisienne font le coup de feu aux côtés des FFI et des soldats de la 2e DB du général Leclerc, leurs camarades des compagnies d'incendie luttent contre les multiples sinistres qui font rage dans Paris et sa banlieue. Depuis que les troupes allemandes sont entrées dans le capitale, le 14 juin 1940, le Régiment n'a cessé d'accomplir une tâche multiforme et quotidienne étendue à l'ensemble du département de la Seine, avec des interventions en province rendues nécessaires par les bombardements, et compliquées par une pénurie constante. Pour cela, le Régiment a dû renoncer à lier son sort et celui des armées, dont il fait partie intégrante, pour se vouer à sa mission traditionnelle de protection des personnes et des biens. Parallèlement, sa position délicate d'unité militaire isolée en zone nord et soumise au contrôle permanent des forces d'occupation n'a pas empêché que se développe en son sein, dès 1940, un très fort esprit de résistance à l'ennemi entraînant des actions de sabotages de renseignements et de dissimulation d'armes qui réapparaissent quatre ans plus tard pour libérer Paris.

09/2019

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Histoire de France

Chasseurs de chars. 1939-1945

I) Introduction générale A l'origine des chasseurs de chars II) Panzerjäger et Jagdpanzer Les meilleurs du conflit III) Samokhodnaya Ustanovka Double action à la soviétique IV) Tank Destroyer L'ambiguïté anglo-saxonne V) Les autres pays Pologne, France, Italie, Japon⦠Expédiants à tous les étages

01/2021

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Sports

Les régiments de chars de la 2e DB

Lorsqu'elle est mise sur pieds en 1943, la 2e division blindée du général Leclerc est dotée de trois régiments de chars qui vont en constituer le fer de lance : le 501e régiment de chars de combat, issu des FFL, le 12e régiment de chasseurs d'Afrique et le 12e régiment de cuirassiers, issus de l'armée d'Afrique. Présents dans tous les combats menés par la division, de la Normandie à l'Allemagne, en passant par Paris, la Lorraine, l'Alsace et Royan, ces régiments vont s'illustrer sur le champ de bataille et contribuer à la réputation de la division. Cet ouvrage retrace leur histoire. Le texte, émaillé de nombreux témoignages pour la plupart inédits, constitue à la fois une synthèse des différents engagements et une évocation de la vie pleine de risques des équipages de chars. Il est illustré par plus de 300 photos, 23 profils en couleurs et 8 cartes.

09/2014

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Théâtre

Octobre (1932-1936)

"C'est le moment de faire son théâtre soi-même !" écrit Prévert en 1931. La joyeuse équipe de la rue du Château a quitté domicile ; le compagnonnage surréaliste a vécu ses plus riches heures. Face à la crise et à la misère du prolétariat, contre la corruption des élites et la montée des nationalismes, le temps est à l'action militante. Et c'est sur la scène, au plus près des mouvements prolétaires et de ceux qui les soutiennent, que Prévert donne alors le meilleur de lui-même, avant que le cinéma ne l'occupe plus encore. Les cinq années qui précèdent l'avènement du Front populaire seront, pour Prévert et ses amis, celles du théâtre révolutionnaire, où la bouffonnerie est politique et la farce, féroce dénonciation. Antimilitarisme, anticléricalisme, antiparlementarisme, antifascisme... le ton est plus que radical. Mais l'imagination a sa place et souvent, à la manière poétique de Prévert, la "vie des rêves fait irruption ". Le groupe Octobre est l'une de ces troupes de théâtre amateur fédérées par le parti communiste, constituées dans le prolongement de l'agit-prop soviétique. Le groupe de Prévert, par la force de ses textes et la créativité débridée qui le caractérisent, devient vite le plus en vue du mouvement. Son originalité le conduit même jusqu'à Moscou, au printemps 1933, où la troupe jouera devant Staline - malgré les trotskistes de la bande ! - quelques pièces de son répertoire. Répertoire que Prévert, bien plus tard, reprendra partiellement dans ses recueils poétiques, à l'image de La Bataille de Fontenoy ou de La Pêche à la baleine. Ce recueil rassemble les textes de Prévert écrits pour Octobre : sketches et saynètes, chœurs parlés et chansons ; la plupart sont rares ou inédits. L'actualité des temps troublés qui les virent naître y est partout présente. C'est, au-delà du guignol et de l'épaisseur du trait, Prévert et son époque qui s'y trouvent réunis, à grand bruit. Comme écrira Antonin Artaud à propos d'Octobre, qu'il admirait beaucoup, "l'humour de Jacques Prévert signale que la vie de l'époque est malade".

06/2007

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Littérature française

Romans. 1932-1934

En publiant Casse-pipe dans la Pléiade en 1988, Henri Godard parlait de ce roman comme d'un texte "mutilé" et il déplorait "la perte du reste". Sans doute espérait-il que ce "reste" sortirait un jour des oubliettes. Rien ne permettait alors de prévoir que ce seraient des milliers de feuillets, concernant des projets romanesques inconnus (Guerre et Londres), ou attestés mais perdus (La Légende du roi René et La Volonté du roi Krogold), ou encore déjà publiés en partie (Casse-pipe), voire en totalité (Mort à crédit et Guignol's band), qui referaient surface, comme ce fut le cas dans l'été de 2021. Les manuscrits n'avaient donc pas été mis au feu : ils hibernaient. Leur importance est considérable. Tous concernent la première moitié de l'oeuvre romanesque de Céline. Pour l'essentiel, ce sont des récits autonomes, et non pas des "avant-textes" de romans publiés par leur auteur (mais quelques-uns relèvent de cette catégorie et ils sont passionnants). S'ils peuvent avoir l'apparence de brouillons, ils ne sont les brouillons que d'eux-mêmes. Ils ont (au moins) deux intérêts : ils favorisent une meilleure compréhension de la manière dont l'oeuvre romanesque de Céline s'est constituée, et ils valent pour eux-mêmes, comme des récits inattendus et captivants. Que nous apprennent-ils ? Par exemple que ce qu'on appelle le "cycle de Ferdinand" n'a pas toujours été composé de Mort à crédit, de Casse-pipe et de Guignol's band (1936-1944). Que Guerre, Londres et le manuscrit retrouvé de Mort à crédit jouent un rôle dans l'affaire. Que la légende du roi Krogold (ou René) n'a cessé de passionner Céline. Ou encore que des liens étroits unissent Guerre et Casse-pipe. Les thèmes et la tonalité des récits retrouvés sont immédiatement reconnaissables : si les textes sont encore, stylistiquement, en chantier, leur univers, lui, est entièrement célinien. La découverte, dans Guerre, de personnages et de situations que l'on connaissait par Casse-pipe est l'une des émotions fortes que peut éprouver un amateur de Céline. On en dirait autant de la rencontre avec le Dr Yugenbitz de Londres, prototype du Clodovitz de Guignol's band. Ou de la présence, dans un récit aussi étrange que Krogold, d'une idée centrale dès Voyage, celle de la vie vécue comme une agonie. Pour recueillir ces nouveautés, deux volumes de la Pléiade ont été remis en chantier. Dans le premier (1932-1934), les textes réapparus en 2021 figurent sous un intitulé, Textes retrouvés, qui traduit leur statut et rappelle qu'il s'agit de manuscrits, non de romans mis au point par Céline. De même, dans le deuxième (1936-1947), les séquences nouvelles de Casse-pipe sont réunies sous la rubrique Scènes retrouvées. Quant aux éditions des romans publiés du vivant de Céline, elles ont été revues et enrichies d'appendices nouveaux. Du manuscrit et du dactylogramme de Voyage, qui n'étaient pas accessibles dans les années 1980, il a été tiré des transcriptions révélatrices. Le passionnant manuscrit de travail de Mort à crédit,

05/2023

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Espagne

Les mythes de la guerre d'Espagne 1936-1939

Dès la fin des hostilités, la guerre civile espagnole a été décrite et expliquée par l'immense majorité des historiens comme l'aboutissement d'une agression sanglante commise par les militaires franquistes contre la jeune république du Front populaire. Le récit officiel avait établi une fois pour toutes que la coalition de gauche défendait la légalité, la liberté et l'épanouissement des travailleurs. Jusqu'à la parution de ce livre de Pío Moa. Issu de la gauche radicale, ardent militant anti-franquiste, Moa ne reprend pas les préjugés du régime de Franco pour mener sa grande enquête sur les origines et le déroulement de la guerre mais se plonge au contraire dans les archives du Parti Socialiste espagnol. A la fin de cette étude magistrale, le lecteur a le sentiment d'avoir enfin levé une partie du voile qui obscurcit depuis tant de décennies la compréhension de cette épouvantable hécatombe. Né en 1948, Luis Pío Moa Rodriguez a publié de nombreux ouvrages sur l'Espagne moderne et contemporaine. Avec Les Mythes de la guerre d'Espagne 1936-1939, il a connu l'un des plus grands succès éditoriaux de la péninsule

05/2023

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Espagne

Les mythes de la guerre d'Espagne 1936-1939

Enorme succès de librairie lors de sa parution en Espagne en 2003, cet ouvrage conclut à la responsabilité écrasante de la gauche révolutionnaire dans le déclenchement de la guerre civile espagnole. Selon les documents exceptionnels rassemblés par Pio Moa, l'origine du conflit n'est pas, en effet, le coup d'état raté de juillet 1936 contre la Seconde République espagnole mais bien la " menace rouge " que représentaient pour la démocratie les factions d'extrême gauche qui préparaient un soulèvement de type communiste sur le modèle de la révolution asturienne de 1934. La radicalisation de la gauche au pouvoir sous le Frente Popular (assassinats de militants et hommes politiques des différentes composantes de la droite démocratique, destruction d'édifices religieux, assassinats de religieux, etc.) va entraîner un raidissement des conservateurs. Et ce sera l'escalade : le soulèvement militaire du 18 juillet 1936 survient alors que Largo Caballero et ses partisans avaient lancé depuis 1934 un processus révolutionnaire similaire à celui qui en octobre 1917 a eu raison du régime Kerensky en Russie. Pio Moa a été militant du Parti Communiste Espagnol puis fondateur de groupe de résistance maoiste GRAPO. Ardent combattant anti-franquiste, il participa à de nombreuses actions violentes avant de se lancer dans un long travail de recherche en étudiant le fonds documentaire de la Fondation socialiste Pablo Iglesias. C'est là qu'il découvrit " l'autre visage " de la gauche révolutionnaire.

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Histoire de France

Georges Orselli. Officier, gouverneur des colonies, industriel : un patriote critique

Fils d'instituteur, Georges Orselli (1896-1971) échoue au concours de l'Ecole Polytechnique arrêté par la guerre en 1914. Engagé en 1915, il refuse d'être officier. Il entre à Polytechnique en 1919. Officier d'aviation par passion du vol, ingénieur au Service du matériel et homme de terrain, il fait la guerre au Maroc (1931-1933). Lors du célèbre raid de la Croisière Noire (8 novembre 1933-15 janvier 1934), il est le copilote de son chef, le général Vuillemin, futur Chef d'état-major général de l'Armée de l'Air de 1938 à 1940. Plus jeune Commandant de l'Aviation en 1934, il quitte l'armée en 1938 et entre à L'Air Liquide qui l'envoie au Japon au début de 1939. Mobilisé sur place malgré ses demandes à revenir se battre, il rejoint la France libre en janvier 1941 et s'engage dans la Royal Canadian Air Force, où il fait un nouvel apprentissage d'officier britannique. De Gaulle le récupère et l'envoie en septembre 1941 dans le Pacifique pour commander l'aviation que devaient y fournir les Britanniques, ce qui avorta. Il le nomme alors Gouverneur des Etablissements français d'Océanie où il restera jusqu'en fin 1945 malgré sa demande d'obtenir un commandement dans l'aviation française en début 1944. Gouverneur à la Martinique en 1946-1947, puis en Côte d'Ivoire en 1948, il est mis à la retraite d'office pour s'être opposé à la violente reprise en main de la colonie, ce dont il témoignera devant une Commission d'enquête parlementaire en 1950. En 1949, il entame une carrière d'importateur de matériel industriel allemand, en précurseur de la réconciliation franco-allemande et de la Communauté européenne du charbon et de l'acier créée en 1951.

10/2014

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Récits de voyage

Carnets de voyages en Albanie (1931-1938)

Lorsque Jacqueline et René Bénézech, grands voyageurs et ethnographes convaincus, partirent en direction de I' Europe du Sud et des Balkans au début des années trente, ni l'un ni l'autre n'aurait imaginé combien l'Albanie, au départ une destination de passage, allait marquer leur vie. Malgré les difficultés rencontrées en chemin lors d'un premier séjour en 1931, le couple, passionné par la découverte de ce pays, organise un séjour plus long (du 16 août 1938 au 15 janvier 1939). Ce second voyage sera alors mené dans le cadre d'un accord avec le Musée de l'Homme, qui charge René, photographe, d'étudier les costumes traditionnels portés par les Albanais de l'époque. Un récit extraordinaire rédigé au jour le jour par Jacqueline et des photographies uniques de René Bénézech, conservées aujourd'hui au Musée du quai Branly-Jacques Chirac, offre au public un ensemble documentaire précieux sur un pays aux traditions d'une grande richesse et peu visité durant cette période de l'entre-deux-guerres.

02/2018

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Militaire

La 1re DLM au combat. Chars et blindés de cavalerie, 1939-1940

La question cruciale des divisions cuirassées initiée par le colonel de Gaulle en 1934 avec sa croisade pour l'armée de métier, a occulté, vis-à-vis du grand public, un élément majeur du développement de l'armée française durant la période du réarmement : oui, la France disposait, dès l'avant-guerre, de divisions légères mécaniques (DLM) qui n'avaient de légères que le nom. Fortes de leurs 300 engins blindés dont 250 chars (Somua, Hotchkiss et AMR Renault à chenilles) et 50 automitrailleuses Panhard, de leurs trois bataillons de dragons portés sur motos et voitures tous terrains et de leurs 36 pièces d'artillerie de 75 et 105 tractées, elle constituaient, peu ou prou, l'équivalent français des Panzerdivisions. Mieux, le concept de la DLM était né en France trois ans avant que l'idée ne s'impose outre-Rhin. C'est l'histoire de la première de ces grandes unités françaises d'un type nouveau que ce beau livre raconte. Une histoire faite de vitesse, de fureur, d'essence, de poudre et de sang. A l'aube du 10 mai 1940, la 1re division légère mécanique, la 1re DLM, s'élance sur son objectif : rejoindre le plus vite possible les Pays-Bas, en pointe de l'armée Giraud, dans le cadre du trop ambitieux plan allié visant à la jonction de l'ensemble des forces occidentales face au déferlement hitlérien. Ce plan échouera hélas, mais les hommes de la 1re DLM connaîtront leurs plus belles heures au cours de ces semaines de ruées et contre-ruées mécaniques qui les conduiront à travers les plaines de Belgique et des Flandres, dans la bataille de la forêt de Mormal puis, à front renversé, à la reprise de haute lutte de Mont-Saint-Eloi. Echappés de l'enfer de Dunkerque, nombre de ces hommes vivront, réarmés et rééquipés, les derniers combats sur le sol de France, sans jamais avoir éprouvé le sentiment d'être vaincus. Plus de 450 photographies d'époque, 35 profils des principaux matériels de combat, 15 cartes des opérations et engagements, les insignes des corps, un texte haletant. Le plus bel hommage rendu à nos cavaliers mécaniques et à nos artilleurs volants, précurseurs des divisions blindées de la Victoire.

11/2021

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Que-sais-je ?

Le Front populaire (1934-1938). 2e édition

Evénement mythique, inscrit au panthéon des gauches, le Front populaire (1934-1938) a laissé des traces profondes dans la société française. Ces quatre années, tiraillées entre espoir et désenchantement, présentent une densité rare : à la séquence politique incarnée par la figure de Léon Blum et la lutte antifasciste s'ajoutent un mouvement social d'une ampleur remarquable, mais aussi un foisonnement culturel sans précédent. Cet ouvrage relate l'histoire d'une époque fondatrice qui, depuis quelques années, s'est beaucoup enrichie, notamment grâce à l'ouverture et à l'analyse d'archives nouvelles : celles des banques suisses, celles de Moscou, et peut-être plus encore celles des départements, qui révèlent avec quelle intensité ce Front populaire a été vécu jusque dans chaque village de France.

06/2022

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Histoire de France

La France et les Français en 1938-1939

Cet ouvrage dresse le tableau des forces politiques et sociales de la France à la veille de la seconde guerre mondiale. Tableau mouvant et fluide : les partis qui se reclassent sur l'échiquier politique aspirent, sans y parvenir réellement, à de nouveaux regroupements. La dynamique du Front populaire est bien terminée, mais une forte conjonction des centres n'en est pas pour autant réalisée. A l'intérieur des partis, des syndicats, des grandes forces économiques et sociales (patronat, paysannerie), de nouvelles attitudes se précisent, déterminées par la récente expérience du Front populaire qui reste pour tous la référence maîtresse, positive ou négative. Mais un nouveau clivage se jux­tapose aux anciens et affecte tous les groupes : il sépare ceux qui refusent de céder plus longtemps devant les agressions allemandes et ceux qui jugent possibles ou souhaitables de nouvelles concessions. L'étude des grandes célébrations (visite des souverains britanniques, 11 novembre 1938, 14 juillet 1939) permet de saisir la rencontre entre la sensibilité populaire et la volonté politique et de comprendre l'évolution de l'opinion, de la foi en la paix affirmée à l'acceptation résignée d'un conflit inévitable. Solidarité des démocraties, solidarité impériale, solidarité des générations, permanence des valeurs républicaines traditionnelles, résurgence de la force militaire, ces thèmes qui se veulent mobilisateurs sous-tendent des cérémonies classiques, des discours modérés, dans un hexagone protégé par la ligne Maginot.

01/1978

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Littérature française

Du côté de chez Marianne. Chroniques 1933-1937

Romancier, nouvelliste, auteur dramatique, Marcel Aymé a aussi pratiqué le journalisme. Ce fut même l'un des premiers métiers qu'il exerça. Quoique son rédacteur en chef de l'Agence Radio l'en ait vivement dissuadé, en lui assurant qu'il ne savait pas écrire... En 1922, Marcel Aymé obtint le prix Théophraste Renaudot pour La Table-aux-Crevés. Au début de 1933, un autre rédacteur en chef, Emmanuel Berl, directeur de l' hebdomadaire Marianne, lut le manuscrit de La Jument verte et trouva que son auteur avait du talent. Il lui proposa de tenir une rubrique dans son journal. De 1933 à 1937 ses chroniques passent en revue l'actualité politique, sociale, judiciaire d'une époque qui a notamment connu les émeutes de février 1934, le scandale Stavisky ... Et la résistible ascension d'un certain Hitler.

10/1989

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Revues

Les annales de la société des amis de Louis Aragon et Elsa Triolet N° 22/2020 : Ce soir (1937-1939)

Ce Soir 1937-1939 Aragon : articles de 1937 à 1938 Elsa Triolet : chroniques de 1938 à 1939 Jean-Richard Bloch : articles de 1937 à 1939 Le rexisme La Suisse en danger Francis Jourdain : articles de 1938 à 1939 Jean Wiéner : articles de 1937 à 1938 Anna Seghers : Le Juge intègre (nouvelle) Geneviève Chovrelat-Péchoux : Mémoire, histoire, écriture. Ben Barka ou "la profanation de l'homme" par Aragon

05/2021

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Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 7, 1937-1939

1937 : la guerre fait rage en Espagne, elle éclate en Chine. 1938 : elle manque embraser l'Europe ; en mars c'est l'Anschluss, en septembre Munich. 1939 : les Allemands occupent Prague, envahissent la Pologne ; la Seconde Guerre mondiale commence. Témoin angoissé de ces événements, Roger Martin du Gard se scandalise de voir les nations démocratiques se résigner peu à peu à la guerre pour régler les problème internationaux. A mesure que le danger grandit, son pacifisme devient plus inconditionnel. "Tout plutôt que la guerre", répète-t-il. En 1938, il est résolument munichois, et, au début de 1939, las de ce monde absurde "où des fous conduisent les aveugles", il tente de s'en évader en quittant l'Europe pour un long séjour aux Antilles. Il en revient en décembre, amer , affligé, mais convaincu enfin qu'il faut se battre et vaincre. Le malheur du temps ne détourne pas l'écrivain de sa tâche. Si le bénédiction des Lettres semble avoir pris quelque distance à l'égard de son oeuvre, il n'en rédige pas moins l'Epilogue destiné à couronner ses Thibault, auxquels le prix Nobel vient apporter, en 1937, une éclatante consécration. II ne renonce pas non plus à un art de vivre inspiré de Montaigne, son maître de toujours : il découvre Rome, ses beautés, ses plaisirs, participe, avec une ironie amusée, aux festivités de Stockholm, voyage deux mois durant en Europe, cultive l'amitié dans son Tertre retrouvé ou à Pontigny sous la charmille, se plaît enfin à admirer la splendeur de la nature tropicale et la grâce des êtres qui la peuplent. Au cours de ces années tourmentées, R.M.G. a su maintenir son équilibre et rester fidèle à lui-même.

10/1992

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Histoire de France

Le massacre de la victoire. 1919-1939

Les Mémoires d'Horace de Carbuccia, écrits « d'un style d'acier », selon les termes du duc de Lévis Mirepoix, sont irremplaçables pour l'intelligence de l'entre-deux-guerres ; années brillantes, scandaleuses et catastrophiques, où les illusions de la victoire de 1918 se transformèrent en mobilisation pour la défaite de 1940. Directeur d'une maison d'édition et de « Gringoire », le plus important hebdomadaire français politique et littéraire, député de la Corse, gendre du préfet de police Jean Chiappe, l'auteur mena le combat qui opposa les patriotes lucides à ceux qui allaient devenir les responsables de la défaite et de l'Occupation. La présente réédition de ses mémoires, illustrée de caricatures parues dans « Gringoire », regroupe en un volume l'édition parue en deux volumes sous les titres « Le Massacre de la victoire 1919-1934 » et « Les Racines de l'enfer 1934-1939 ». « Quel excellent livre ! » (J. Benoît-Méchin) « Livre passionnant. Je suis presque toujours d'accord sur les grandes lignes et le plus souvent sur les points de détail. » (Jacques Chastenet, de l'Académie française) « Excitants Mémoires. Tout l'entre-deux-guerres expliqué selon la droite et du haut d'un inestimable observatoire. » (Alain Decaux, de l'Académie française) « Une chronique percutante sur le monde politique et littéraire de l'entre-deux-guerres. » (Michel Dunois, L'Aurore) « Je suis frappé par tout ce qu'il comporte d'enseignements pour aujourd'hui. » (Louis Pauwels, de l'Institut) « Ni mesuré, ni indulgent et moins encore indifférent ou sceptique, toute la virulence, l'acharnement… qui caractérisait… Gringoire. » (P. Viansson-Ponté, Le Monde)

06/2015

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Histoire internationale

Chroniques de la guerre civile. Août 1936 - septembre 1939

D'abord depuis Madrid, puis depuis l'exil auquel l'ont forcé les événements, le journaliste Manuel Chaves Nogales a rendu compte sans relâche, et au-delà même de son terme, en avril 1939, de l'évolution de la guerre d'Espagne et de ses conséquences dans de multiples journaux français, anglais, nord-américains et sud-américains. Au fil du temps et des articles se déploie une analyse de plus en plus internationalisée du conflit, à travers laquelle se dessine la guerre mondiale à venir. Témoin lucide, Chaves exerce ce rôle de vigie sans cesser de tenir à distance le drame personnel qui se joue pour lui en Espagne, où il ne remettra jamais les pieds.

10/2014

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Histoire de France

De Freinet à la lutte antifasciste. Espagne 1936-1939

Marcel Diaz est né en 1920, à Marseillan, dans l'Hérault. Ses parents se sont installés en France en 1916. Enfant, il préfère découvrir par lui- même ce qui l'intéresse, gambader dans la nature ou faire l'école buissonnière... La curiosité et la liberté le mènent ! Les circonstances de la vie font qu'il fréquentera, en 1930, l'école de Saint-Paul-de-Vence où Célestin Freinet est instituteur. Une rédaction de Marcel déclenchera bien malgré lui une émeute d'extrême-droite cléricaliste contre Célestin Freinet. De retour à Marseillan, la vie suit son cours jusqu'au jour où sa famille est expulsée vers l'Espagne, en 1934. Quand arrive la Révolution espagnole, en 1936, c'est avec le même esprit curieux qu'il se retrouve au coeur du conflit. Il rejoint la colonne CNT-UGT Torres-Benedito. Il a alors 16 ans. Il combattra sur le front de Teruel. Fait prisonnier à Alicante, il est interné au camp d'Albatera puis mit en prison dans le village familial... En 1945, il quitte clandestinement l'Espagne. Soixante-quinze ans après le début de la révolution espagnole, Marcel a voulu témoigner de cette période et celle de son adolescence et de son aventure révolutionnaire.

05/2014

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Poches Littérature internation

Le volcan. Un roman de l'émigration allemande 1933-1939

Publié en 1939, " Le Volcan " fut écrit dans la fièvre des événements. Il s'agissait pour le fils aîné de Thomas Mann de combattre le nazisme qui l'avait contraint à quitter son pays en 1933, et l'avait déchu de la nationalité allemande l'année suivante. De Paris à Vienne en passant par New York, Mans Mann peint avec une extraordinaire acuité l'Internationale des proscrits, la résistance passive, impuissante, de ces intellectuels, de ces juifs, devenus citoyens de nulle part. Humiliés. Pathétiques. Ce roman-document, traversé par la guerre d'Espagne et l'Anschluss, brasse des dizaines de personnages, qui ne sont pas tous des héros. La foi humaniste, la clairvoyance de Klaus Mann illuminent cette chronique, arc-boutée contre un régime qui fit d'une partie de l'Europe nu " volcan " bavant une lave honteuse et meurtrière.

09/2006

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Littérature étrangère

Journal : 1918-1921, 1933-1939

C'est toujours un rare privilège de pénétrer dans la vie quotidienne d'un grand écrivain. Avec le Journal de Thomas Mann, le privilège est multiple : nous participons à ses petites joies et à ses petites misères de tous les jours, mais aussi à l'élaboration de son ouvre au fur et à mesure qu'il y travaille, qu'il forme des projets pour l'avenir, qu'il livre ses textes à la publication. Mais l'intérêt essentiel de ce Journal, ce sont sans doute les réactions à chaud de l'auteur face à la situation politique, d'abord dans les années 1918 à 1921, période où il vit intensément la fin de la Première Guerre mondiale, les troubles de la République des Conseils de Munich et les débuts de la République de Weimar. Il faut ensuite attendre 1933 pour que le Journal reprenne son fil. Nous ne saurons donc jamais comment Thomas Mann a ressenti la première tentative de faire fonctionner en Allemagne un Etat démocratique. Surpris par la prise de pouvoir de Hitler alors qu'il effectuait un séjour en Suisse, il comprend aussitôt la gravité de ce qui se passe et décide de ne pas rentrer en Allemagne. Dès lors, son Journal nous fait vivre sa répulsion vis-à-vis du national-socialisme, les problèmes que lui pose l'abandon en Allemagne de sa maison et de l'essentiel de sa fortune, mais aussi les espoirs et les joies que lui procure l'accueil que lui réserve l'étranger. Les séjours en France et en Amérique jalonnent cette période, et l'attitude antinazie de l'écrivain ne se dément jamais.

05/1985

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Philosophie

Lettres à Sartre (1930-1939)

Quand, en 1983, Simone de Beauvoir publia les lettres de Sartre, ses amis s'étonnèrent : "Mais les vôtres, Castor ? " A toutes les sollicitations, elle opposa la même réponse : "Mes lettres ? Ells sont perdues". Ce qu'elle crut jusqu'à la fin. En 1986, Sylvie Le Bon de Beauvoir tomba sur un gros paquet, au fond d'un placard. C'étaient les lettres, la plupart encore pliées dans les enveloppes, adressées à "Monsieur Sartre" . Simone de Beauvoir avait toujours déclaré que, si on les retrouvait, elle ne les publierait pas de son vivant, mais qu'après sa mort on pourrait le faire. Simone de Beauvoir racontait qu'un de ses plus anciens fantasmes l'incitait à imaginer que son existence entière s'enregistrait quelque part sur un magnétophone géant. Ces 321 lettres participent, à leur manière, de ce rêve d'enregistrement exhaustif. On y entend en tout cas certainement sa voix, dans ses intonations les plus fugitives comme les plus constantes, sa vraie voix vivante.

09/2009

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Poches Littérature internation

Hommage à la Catalogne (1936-1937)

La guerre d'Espagne à laquelle Orwell participa en 1937 marque un point décisif de la trajectoire du grand écrivain anglais. Engagé dans les milices du Parti Ouvrier d'Unification Marxiste (POUM), le futur auteur de " 1984 " connaît la Catalogne au moment où le souffle révolutionnaire abolit toutes les barrières de classe. La mise hors la loi du POUM par les communistes lui fait prendre en horreur le "jeu politique" des méthodes staliniennes qui exigeait le sacrifice de l'honneur au souci de l'efficacité. Son témoignage au travers de pages parfois lyriques et toujours bouleversantes a l'accent même de la vérité. A la fois reportage et réflexion, ce livre reste, aujourd'hui comme hier, un véritable bréviaire de liberté.

01/2000