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Cinéma

L'adaptation littéraire au cinéma

L'adaptation cinématographique des oeuvres littéraires soulève des questions d'ordre technique et esthétique. Mais c'est aussi une opération qui, au gré de succès et d'échecs variés, demeure problématique. S'appuyant sur la notion de travail, l'auteur interroge ce qui motive, dynamise ou contraint et limite les auteurs d'adaptation. L'adaptation sera donc envisagée comme vol ou détournement d'oeuvre, puis comme jeu et comme tremplin pour la rêverie des cinéastes, enfin comme travail des formes cinématographiques et littéraires, lieu de rencontres parfois conflictuelles mais souvent fécondes entre cinéma et littérature. De nombreux exemples approfondissent ces questionnements, de l'Amérique recréée de J. Ford avec Cooper et Twain aux espaces cinématographiques de Kubrick ou Bertolucci ou aux fidélités/infidélités de Chabrol et Leconte à Simenon...

03/2019

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Cinéma

Scénaristes de cinéma : un autoportrait

Ni cinéaste, ni écrivain, le scénariste de cinéma travaille dans l'ombre, la plupart du temps en collaboration avec les metteurs en scène. Il est le premier témoin de la naissance des films, et les accompagne parfois jusqu'au montage final. Sur la base d'un questionnaire auxquels ont répondu plus d'une soixantaine de professionnels, les scénaristes de cinéma associés décrivent une profession peu connue, mais passionnante. Ils évoquent les difficultés du métier, mais aussi les spécificités de leurs savoir-faire, loin des modèles télévisuels et des formatages en tout genre. Divisé en six chapitres, le livre aborde de nombreuses questions, qui vont du statut social de l'auteur à l'invisibilité publique du scénariste de cinéma. Peut-on vivre du métier de scénariste ? Comment trouve-t-on du travail ? Les scénaristes sont-ils bien lus ? Comment travaille-ton avec un cinéaste ? Que faut-il penser des résidences ? Et tout simplement : A quoi sert un scénariste ? Chaque chapitre a été pris en charge par un ou plusieurs scénaristes de cinéma. Les styles diffèrent, mais témoignent tous du plaisir d'écrire et de transmettre la passion du métier. L'intégration de nombreux témoignages contribue à faire de ce texte un véritable autoportrait de groupe. Le livre s'adresse à tout ceux que le cinéma intéresse : professionnels, enseignants, étudiants, mais également cinéphiles. Pédagogique, documenté, incarné, traversé par un évident plaisir d'écrire, il se lit aisément et met en lumière un métier du cinéma mal connu, même de la profession. Le livre est signé par le SCA - scénaristes de cinéma associés, mais les textes ont été écrits par de nombreux scénaristes de cinéma : Guillaume Laurant, Raphaëlle Desplechin, Gladys Marciano, Nadine Lamari, Maya Haffar, Nathalie Hertzberg, Cyril Brody, Pierre Chosson, Julie Peyr, Cécile Vargaftig, Olivier Gorce, Agnès de Sacy ou Anne-Louise Trividic. Leurs noms ne vous disent peut-être rien, mais ce sont eux qui ont écrit, ou co-écrit, les films de Jean-Pierre Jeunet, Arnaud Desplechin, Anthony Cordier, Stéphane Brizé, Valeria Bruni-Tedeschi, Patrice Chéreau et bien d'autres. Autour d'eux, plus de cinquante autres scénaristes de cinéma les ont soutenus dans ce travail, soit en répondant aux questionnaires, soit plus activement en relisant les textes. Tous écrivent régulièrement pour le cinéma français, certains sont également cinéastes, la plupart enseignent, parallèlement à leur activité, à la Femis, à la Cinéfabrique, dans des universités françaises, ou des écoles à l'étranger.

03/2019

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Cinéma

Le cinéma de John McTiernan

Des militaires filmés comme des titans (Predator). Une gigantesque tour de verre qui explose à Los Angeles, la nuit de Noël (Piège de cristal). L'aventure d'un mystérieux commandant, vingt mille lieues sous les mers (A la poursuite d'Octobre Rouge). La Californie métamorphosée en terre de cartoon (Last Action Hero). La Seconde Guerre mondiale et la Wehrmacht en plein Manhattan (Une Journée en enfer)... Comment de telles "fantaisies" sont-elles venues à l'esprit de John McTiernan, intellectuel de la côte Est des Etats-Unis, formé au théâtre, à l'opéra, à l'anthropologie, et nourri de films d'auteurs européens ? Et comment ce réalisateur, au coeur du cinéma le plus commercial (les blockbusters des années 1980-1990), a-t-il su magnifier la combativité et l'intelligence de l'Homme ? C'est l'énigme que se propose de résoudre cet ouvrage, en remontant tout d'abord à l'enfance particulière de l'artiste, puis en explorant, pas à pas, les multiples influences (les arts scéniques, le primitivisme, l'optique, les mythes grecs) qui font son originalité et sa force dans le domaine du film d'action.

06/2017

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Littérature X

La nouvelle caissière du cinéma

Sophie Désir est l'assistante de direction d'une salle de cinéma pas comme les autres. C'est ce que va constater Louisa, jeune employée découvrant le métier de caissière et surtout ses étonnants à-côtés. Collègues lubriques, spectateurs obsédés, directeur libidineux, on trouve toujours de quoi s'amuser et se satisfaire dans ces salles obscures où le cul de la voisine semble bien plus intéressant que le film projeté à l'écran ! Et, régnant sur tout ce petit monde qui se cherche, se trouve et s'attrape dans tous les coins, Sophie Désir se révèle tout-à-tour amante attentionnée et patronne dominatrice... Julian Danbecq est le pseudonyme d'un auteur de littérature jeunesse désireux de se - et de vous - dévergonder. Son premier roman cochon est-il autobiographique ? Nous ne le saurons jamais !

02/2021

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Cinéastes, réalisateurs

Le cinéma de Elio Petri

Un ouvrage complet sur le cinéma du grand réalisateur italien socialement engagé. L'auteur consacre, à travers cet ouvrage, un riche travail amplement documenté à Elio Petri, un artiste cultivé et exigeant qui provoqua, avec son cinéma, de rudes débats. Ayant noué de solides amitiés avec G. Sadoul, J. Delmas ou A. Tournès, cet amoureux de la France ne manquait pas une occasion de se rendre dans l'Hexagone. Il reçut en 1972 à Cannes le Grand Prix International du Festival pour "La Classe ouvrière va au paradis". A presque 40 ans de la disparition d'Elio Petri, Rossi a eu à coeur de réévaluer l'oeuvre du cinéaste, de l'analyser dans son intégralité et de permettre à un public tant de novices que de fins connaisseurs de l'apprécier à sa juste valeur, comme nous le rappelle le critique et historien du cinéma Jean A. Gili dans sa préface. En effet, ce livre a été pensé pour toucher à la fois les lecteurs cinéphiles, les critiques cinématographiques, les journalistes, mais aussi pour être accessible à un public plus large, curieux d'en apprendre davantage sur cette figure incontournable et marquante du 7e art en tant que discipline politique.

02/2023

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Cinéastes, réalisateurs

Le cinéma de Sam Peckinpah

Héritier et dissident, conservateur et libertaire, nostalgique de la tradition et dynamiteur de légendes, Sam Peckinpah a été tout cela en trente années d'une carrière commencée comme scénariste, producteur, réalisateur à la télévision et achevée dans l'anonymat de la réalisation de clips vidéo. En 1969, cinéaste inconnu du grand public mais déjà réputé dans le milieu pour son esprit rebelle aux injonctions des producteurs, il bouleversa le western, genre populaire sur le déclin de plus en plus voué aux parodies italo-ibériques, avec The Wild Bunch. Peckinpah ne révolutionnait pas les thèmes mais le regard sur la mythologie de l'Ouest - déjà renouvelé par les westerns "crépusculaires" - et l'expression d'un des éléments essentiels du genre : la violence. En lui donnant, par la virtuosité du montage, une expression graphique inédite - Bonnie and Clyde, deux ans auparavant, avait adroitement reculé les limites -, Sam devint, un peu malgré lui, "Bloody Sam", chantre de l'hyper violence, ce que semblait confirmer, deux ans plus tard, Straw Dogs. Rarement plébiscité par le grand public (The Getaway, The Killer Elite, Convoy), discuté par la critique, Sam Peckinpah est aujourd'hui un auteur culte pour nombre de cinéphiles. Quatorze longs-métrages témoignent de la force et de la cohérence de son oeuvre que des "problèmes personnels" et une inadaptation aux contraintes de l'art-industrie du cinéma rendent inégale mais toujours passionnante et dont l'influence est reconnue, de Martin Scorsese à Quentin Tarantino en passant par John Woo, Kathryn Bigelow... et bien d'autres.

12/2022

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Droit pénal

Le droit pénal au cinéma

L'industrie cinématographique puise son inspiration dans la vie courante et notamment dans la vie des entreprises. Cet ouvrage illustré traite des infractions pénales du droit pénal français par le biais de l'analyse de films et d'une sélection de scènes de films. Le droit pénal des affaires étant une branche du droit pénal général, il était nécessaire, en premier lieu, d'exposer ses grands principes et de les illustrer également par des films, certains étant considérés comme des "classiques" , d'autres relevant plus de la culture populaire.

12/2022

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Cinéma

Méliès. La magie du cinéma

" On descend tous de Méliès ! " Martin Scorsese

11/2020

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Cirque, cinéma

Cinéma. 40 réalisateurs et réalisatrices

Plongez au coeur de l'histoire du cinéma, de ses débuts avec Georges Méliès, Alice Guy et Charlie Chaplin, à nos jours avec Quentin Tarantino, Akira Kurosawa, Lana et Lilly Wachowski et Wes Anderson. Chaque double-page offre de multiples informations et anecdotes sur leur vie, leurs tournages, leurs méthodes de travail, leur palmarès, leurs compositeurs phares, leurs influences mais aussi un top 5 des films à voir absolument. Une manière originale de découvrir les films cultes et de comprendre les raisons de leur succès !

09/2023

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Cinéma

Le cinéma, un art imaginaire ?

Pourquoi choisir de publier un auteur qui exerce sa vivacité d'esprit contre le cinéma ? Parce qu'il est stimulant de soupçonner encore et sans relâche le rapport entre l'art et le (juste) régime politique de la Cité. Et particulièrement le cinéma, nous explique Patricia Yves, en tant qu'il est l'aboutissement historique des perfectionnements de la capacité mimétique de l'art, une merveilleuse boîte à illusions. Le cinéma, s'imposant comme une évidence purement sensible, met la place du sujet en péril. Au surplus, cette critique, nourrie de philosophie et de psychanalyse, ainsi que d'analyses concrètes de films - Patricia Yves n'est pas sans confesser sa cinéphilie -, ne cherche-t-elle pas à nous amener à défendre le cinéma, défense qu'il nous faut produire maintenant, à nouveau, au risque de voir la poésie cinématographique exilée, de fait, c'est-à-dire engloutie par la marchandise, ou de droit, en tant que force conservatrice d'un ordre inique ? C'est en ce sens qu'il importe de la lire et de la comprendre.

05/2015

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Essais

Le cinéma français. Une cartographie

Entre la Nouvelle Vague et aujourd'hui, le cinéma français fut d'une richesse et d'une invention incomparables, nourri de références et cherchant des perspectives nouvelles pour parler du monde. Maurice Pialat, Agnès Varda, mais aussi Claire Denis, Jean-François Stévenin, Arnaud Desplechin ou Rabah Ameur-Zaïmeche inventent des formes qui composent discrètement un rapport singulier entre le cinéma et le réel où l'intensité des corps filmés voisine avec l'ironie des images. Derrière les personnalités, se dessine ainsi un mouvement cohérent qu'il faut analyser en remontant aux inspirateurs initiaux, Renoir ou Cocteau, et en dressant un tableau d'oeuvres contemporaines marquantes. Ni encyclopédie, ni tableau d'honneur, ce livre est un exercice d'admiration pour les éclats créatifs d'un cinéma aussi vivant que cohérent sur lequel manquait un regard synthétique.

09/2023

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Histoire du cinéma

Histoires insolites du cinéma français

Savez-vous que pour empêcher la sortie des Aventures de Rabbi Jacob, une femme a détourné un avion de ligne ? Que Sean Connery, considéré comme ringard, a dû supplier pour obtenir le rôle principal du Nom de la rose ? Que le réalisateur Henri-Georges Clouzot giflait ses comédiens ? Que c'est grâce aux scènes de nu de Brigitte Bardot que Saint-Tropez est devenu célèbre dans le monde entier ? Connaissez-vous l'histoire fabuleuse d'un ouvrier du bâtiment qui a obtenu le rôle principal dans un film récompensé par quatre Césars ? Et savez-vous que Gérard Depardieu a tourné un film au côté d'un véritable criminel ? Autant d'anecdotes surprenantes et drôles qui nous plongent dans les coulisses du cinéma français, depuis son invention par les frères Lumière jusqu'à aujourd'hui. Un passionnant voyage dans la petite histoire des films et acteurs qui ont contribué à bâtir la légende du 7e art.

10/2021

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Cinéma

Verdun, le cinéma, l'événement

Verdun, une " épreuve " ? Qui en douterait ! Le cinéma de cette bataille est né pendant l'affrontement de 1916, année des premières autorisations de tournage de l'Armée française sur le front. Les premières images animées de l'événement " Verdun " sont donc des films militaires. Dès 1917, le cinéma de fiction commercial prend le relais du Service Cinématographique de l'Armée. Avec Verdun tel que le poilu l'a vécu (1927), la bataille s'expose dans les récits filmés, mêlant archives et documents de fiction. L'auteur met ainsi en avant la rencontre problématique entre " histoire privée et grande Histoire ". S'appuyant sur les travaux de Georges Duby, Paul Ricoeur ou Michel de Certeau, il fait la lumière sur les productions filmiques qui ont convoqué la guerre. Les années 1930 donnent l'occasion au cinéma de témoigner de la bataille (La Grande Illusion). Si, dans la seconde moitié du XXe siècle, Verdun semble avoir déserté le champ mémoriel et l'écran de cinéma, son incessante résurrection ne comble pas toutes les tranchées de la mémoire.

05/2016

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Essais

Révision critique du cinéma brésilien

Glauber Rocha, à peine âgé de 24 ans, mais déjà auteur de Barravento (1961), est en pleine réalisation de Le Dieu noir et le diable blond quand il publie Révision critique du cinéma brésilien en 1963. Malgré le véritable désert en livres d'histoire ou d'esthétique du cinéma qu'il affronte alors, le jeune créateur, producteur, journaliste et critique, cherche cependant à se situer dans une histoire du cinéma national et mondial. C'est ainsi qu'il dégage une ligne directrice lui permettant de désigner Humberto Mauro comme le père du cinéma brésilien. Il n'épargne guère la tentative d'industrialisation de la Vera Cruz, ni la production de chanchadas, pour exposer ce que devrait être le vrai cinéma selon lui. Théoricien, polémiste et militant, il définit les caractéristiques du cinema novo en train de naître, avant d'être stoppé par le coup d'Etat de 1964. L'édition que Sylvie Debs a très judicieusement choisie de traduire ici est celle d'Ismail Xavier_ le plus éminent interprète de Glauber Rocha _ enrichie, qui plus est, par une préface de Paulo Antonio Paranaguá, historien du cinéma et journaliste, grand passeur des cinémas d'Amérique latine en France.

05/2021

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Cinéma

Cinéma : Autopsie d'un meurtre

" A force de ne pas dire que les films sont mauvais, on finit par les trouver bons. "

02/2007

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Histoire du cinéma

Le Grand Est au cinéma

Ce livre graphique vous invite à voyager dans le Grand Est cinématographique. A travers plus d'une centaine d'illustrations créées à partir d'une sélection de longs métrages de fiction produits entre 1899 et 2020, explorez plus de cent films et parcourez les dix départements de la région. Découvrez comment le cinéma s'approprie des lieux de tournage, des produits locaux et des personnages emblématiques, comment il met en valeur les richesses culturelles, patrimoniales, historiques et territoriales du Grand Est.

11/2021

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Histoire du cinéma

150 répliques cultes du cinéma

(Re)vivez un siècle de cinéma à travers 150 répliques mythiques qui traversent les générations. (Re)vivez un siècle de cinéma à travers 150 répliques mythiques qui traversent les générations. En les passant au crible, Thomas-Louis Novillo et Armand Rouméas nous donnent envie de voir ou revoir les plus grand films, le tout - pour notre plus grand plaisir - avec l'éclairage du réalisateur Patrice Leconte (Les Bronzés, Ridicule...). Des débuts du cinéma parlant jusqu'aux oeuvres les plus récentes, laissez-vous embarquer dans la magie du septième art. Cineaste prolifique, Patrice Leconte a fait quarante films et a tourné avec les plus grands : Fanny Ardant, Belmondo, Delon, Depardieu, Vanessa Paradis... Il a notamment réalisé des comédies dont certaines sont devenues culte comme les Bronzés. Mais aussi des oeuvres plus singulières comme Monsieur Hire ou Tandem.

11/2023

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Essais

Edgar Morin et le cinéma

Edgar Morin aura consacré au cinéma deux décennies de recherche, de 1945 à 1965, une période qui peut sembler de courte durée à l'aune de son importante carrière mais qui peut aussi être considérée comme fondamentale puisqu'elle se situe à l'origine de sa pensée. Ses activités sont alors partagées entre réflexions théoriques - avec la parution de deux livres majeurs, Le cinéma ou l'homme imaginaire (1956) et Les stars (1957) -, et expériences de réalisation cinématographique, avec Chronique d'un été (1961), un film qui l'associe à Jean Rouch et qui révolutionna le cinéma documentaire. L'ouvrage, dans un premier temps, interroge la singularité de ses propositions en restituant les contextes intellectuels et épistémologiques à partir desquels il a développé son projet d'anthropologie sociologique ; tandis que l'étude de Chronique d'un été permet d'observer, à travers les dispositifs, les implications du geste filmé dans sa capacité à révéler l'être au monde. Autant de réflexions qui restituent l'importance et la singularité des propositions cinématographiques de Morin, retrouvant de la sorte la dimension politique du voir et du savoir.

12/2021

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Cinéma

Une vie pour le cinéma

"Il n'y a de grandes oeuvres d'art qu'à l'ombre d'un grand rêve." Jean-Jacques Annaud avait fixé le sien dès l'âge de neuf ans, quand, un peu crânement, il annonçait à sa mère qu'il serait cinéaste ou rien. Objectif atteint. Des films comme La Guerre du feu, L'Ours, Le Nom de la rose, L'Amant, Sept ans au Tibet, Stalingrad, Deux frères, Le Dernier Loup, ont fait rêver des dizaines de millions de spectateurs. Ces projets ont conduit Jean-Jacques Annaud, voyageur infatigable, en Afrique noire, au Maghreb, au Canada, au Vietnam, sur les sommets de la Cordillère des Andes ou encore dans l'immensité des steppes mongoles. Avec sa caméra, il a su célébrer la nature, révéler la poésie sauvage du monde animal, capter le génie des plus grands - de Patrick Dewaere à Sean Connery, de Jude Law à Brad Pitt, de Jean Carmet à José Garcia, en passant par Ed Harris, Rachel Weisz et, dernièrement, Patrick Dempsey. Une vie pour le cinéma revient, à la première personne, sur ce parcours étonnant. On y découvre un gamin rêveur issu d'un milieu modeste, un bourreau de travail, un cinéaste inclassable, un homme d'audace et de passion qui, quels que soient les obstacles, ne s'est jamais perdu de vue. Au travers d'une quantité de personnages et d'anecdotes, il dévoile aussi les exigences, les secrets et les folies de la fabrique du cinéma. En se racontant, Jean-Jacques Annaud écrit un chapitre de l'histoire du septième art.

10/2018

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Littérature française

Le cinéma de mon père

1940-1950 : un jeune garçon traverse en la vivant une période où le cinéma n'était pas numérique, où les vedettes toujours bien coiffées, couvertes de strass, de paillettes, évoluaient dans un monde qui faisait rêver un moment en cette période noire. Vedettes rencontrées lors de tournages, figurants en mal de devenir... L'auteur assiste son père dans ses tournées de projection de films dans les salles communales et paroissiales de campagne, cinéma plein de surprises, de joies, d'émotion... Cinéma disparu aujourd'hui de nos campagnes, cinéma drôle, émouvant avec une pointe de nostalgie !

11/2010

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Cinéma

Le cinéma d'Akira Kurosawa

Le cinéma d'Akira Kurosawa : une oeuvre d'une rare violence, ne reculant pas devant la brutalité. Pour le comprendre, Alain Bonfand n'a pas hésité à transposer dans son écriture ce que ce cinéma comporte de folie. Le tissu même de son Livre communique au lecteur, en l'incarnant, la sauvagerie de la gestuelle et du montage de ce cinéaste. Que l'on soit ou non connaisseur de Kurosawa, le texte de Bonfand dégage une extraordinaire autorité. Le savoir n'est pas mis en avant pour lui-même, quoique une évidente familiarité avec la culture japonaise entre ici pour beaucoup dans le sentiment de justesse des analyses. Mais l'essentiel est une étonnante lecture en profondeur, qui fait vivre tout autrement ce cinéma qui n'a souvent été apprécié que pour les plus mauvaises raisons. La construction du livre est limpide. Chaque partie gravite autour d'un centre : la figure, le motif, le phénomène, l'immontrable, la théorie des genres, la magnifique intuition, surtout, de "ce qui aveugle". La guerre est associée au thème surprenant de la "maladie de la terre"; le kamikaze ("vent divin"), à la tuberculose, si importante chez Kurosawa ; l'aveuglement, à la mort et à l'impossible, bien sûr, mais aussi à cent motifs particuliers. Cette pratique à la fois soutenue et légère de l'analyse, ces démonstrations économiques et concrètes de ce que c'est qu'une mise en scène orientée par une puissance figurative libérée de la thématisation, proposent pour finir une thèse fondamentale : l'idée esthétique donne plus que le concept. Il est exceptionnel qu'une monographie d'auteur se situe à ce niveau de pensée, d'écriture et de charme. C'est une expérience emballante, qui donne la sensation d'être emporté "sur un balai de sorcière".

05/2011

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Cinéma

Philosophies du cinéma. 2e édition

La rencontre de la philosophie et du cinéma intéresse désormais un nombre sans cesse croissant de chercheurs et d'étudiants. D'un point de vue à la fois historique et critique, Dominique Chateau propose ici un bilan des contributions les plus marquantes à la philosophie du cinéma : celles de Bergson, Benjamin, Eisenstein, Epstein, Bazin, Merleau-Ponty, Mitry, Cavell, Schefer et évidemment Deleuze. Il montre que, sous l'éclairage varié de leur postures respectives, le cinéma a été approché comme un phénomène historique lié à la modernité, un domaine d'expression spécifique ou encore un objet d'expérience où la philosophie autant que son objet peuvent être remis en question. Les grandes tendances de la philosophie (phénoménologie, philosophie analytique, déconstruction, gender studies...) sont aussi présentées sous l'angle de leur apport à la théorie du cinéma. La dernière partie considère un point de vue que la plupart des philosophies du cinéma adoptent, mais qu'on trouve aussi bien dans des discours où la philosophie est au mieux implicite : le point de vue esthétique qui peut nous diriger vers deux problématiques, celle de la réception (le goût, les valeurs, etc.) et celle de la création (l'art, le style, les oeuvres).

08/2010

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Cinéma

Le cinéma de science-fiction

Quand le cinéma de science-fiction est-il né ? Quelles sont les formes qu’il a prises avant de s‘imposer comme un genre à part entière ? Que peut-on y lire et que nous apprend-il du regard que nous portons sur le monde qui nous entoure ? De ses débuts comme genre dans l’Amérique des années 1950 jusqu’à aujourd’hui, toutes les facettes de ce cinéma sont ici décrites et analysées selon des angles résolument novateurs. Grâce à de très nombreux exemples, nous découvrons comment, de la peur atomique des années de Guerre froide à l’émergence, trente ans plus tard, du cyberpunk, les films de science-fiction nous éclairent sur les évolutions technologiques et esthétiques de leur époque. Dans un second temps, l’ouvrage propose une typologie des figures visuelles et narratives, depuis l’imagerie du voyage dans l’espace ou celle de l’extraterrestre jusqu’à la critique sociale et politique, et montre combien ce genre cinématographique, qui est création d’un monde, est fondé sur la désorientation de l’homme face à ses propres repères. Éric DUFOUR est professeur à l’Université de Grenoble. Il est spécialiste d’esthétique et a écrit plusieurs ouvrages sur la musique et sur le cinéma.

04/2011

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Cinéma

L'Avant-Garde au cinéma

De 1995 à 2005, Lars von Trier et ses amis ont fait scandale par l'intransigeance de leurs manifestes, des déclarations provocantes à l'endroit de l'industrie du cinéma, et des films censés appliquer leur programme. Ils proclamaient par là leur appartenance à une nouvelle " avant-garde ", le Dogme. Ce mouvement, écartelé entre parodie et radicalité, a aujourd'hui vécu, mais il n'en a pas moins affiché les traits distinctifs d'une position au sein du champ cinématographique et de la société, dont les premières manifestations remontent au début des années 1920 : violence rhétorique, renversement des valeurs, politique de groupe, d'emblée, pensée comme internationale, dépassement de l'art dans la vie. Ce livre entend reprendre la question de " l'avant-garde au cinéma " en s'interrogeant sur ses conditions de possibilité à la fin du XIXe siècle où la catégorie émerge dans les arts, en même temps que le cinématographe - qui ne peut y participer étant donné la nature du spectacle qu'il propose et ses modalités de production. Comment dès lors les avant-gardes artistiques ont-elles appréhendé le cinéma qui leur était extérieur, et comment celui-ci a-t-il vu se développer des positions d'avant-garde en son sein ? Dès les années 1920, on a voulu réduire l'avant-garde à un style, une école, un genre, avant de la cantonner dans le territoire à part d'une bohème ou, au contraire, on a souhaité voir l'" avant-garde nouvelle " s'inscrire dans le renouvellement du cinéma institutionnel (Astruc, 1946, Bazin, 1952). Ainsi, l'avant-garde n'a-t-elle de cesse de " finir " et de " revenir " dans des antagonismes qui sont loin de n'être qu'esthétiques.

06/2005

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Cinéma

L'amour comme au cinéma

Les auteurs ont passé en revue près de trois cents films pour en extraire des répliques douces, amères, hilarantes, romantiques et coquines. Des Enfants du paradis à Un long dimanche de fiançailles, tout y est coups de foudre, liaisons dangereuses ou platoniques, tromperies, vacheries, jalousie. Un véritable guide pour agir et réagir à l'amour bonheur comme à l'amour douleur. Les amoureux puiseront avec délice dans ce répertoire foisonnant pour séduire ou éconduire, se déclarer ou se carapater, rompre ou reconquérir, ou tout simplement se faire leur cinéma. Même âge, même passion pour le septième art et même penchant pour les histoires d'amour, y compris quand il ne rime pas avec toujours ! La complicité de Christelle Crosnier et de Valérie Vlacci est née à TPS, la télévision par satellite, où elles travaillent depuis plusieurs années sur les chaînes cinéma.

01/2005

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Cinéma

Présences. Ecrits sur le cinéma

Articles, scénarios, essais, journal, Olivier Assayas n'a jamais cessé d'écrire : sur ses goûts et sa pratique du cinéma, sur la peinture, la musique, les années 1970, sur ses voyages... Ecrit entre 1980 et aujourd'hui, chacun des textes composant ce recueil retrace une expérience aussi vitale qu'intime, une recherche qui passe tout d'abord par des rencontres. Pas seulement des rencontres de cinéma - Ingmar Bergman, Hou Hsiao-hsien, Maggie Cheung, Jean-Pierre Léaud - mais des présences assez fortes pour le guider, pour le hanter. Fassbinder, Visconti, Warhol, Cassavetes, Bacon et Debord, Godard et le cinéma d'Asie dont il a été l'un des tout premiers explorateurs sont autant de repères dans un parcours solitaire, toujours aimanté par les pôles les plus vivants, les plus neufs de la création contemporaine. Dût-il les chercher jusqu'en Chine ou au plus profond de lui-même, en quête d'une modernité qui nourrit à ses yeux le cinéma, " art qui se manie, c'est le moins qu'on puisse dire, les mains dans le cambouis, art du romanesque et donc de la souillure du monde, et par là même, de la vie ".

01/2009

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Cinéma

Le cinéma allemand. 2e édition

A deux moments de son histoire, l'Allemagne a été au centre du cinéma mondial. La période 1919-1933 voit se développer le courant expressionniste avec ces cinéastes essentiels que sont Murnau, Lang, Pabst, Lubitsch, Ophuls. Dans les années 1960-1970, le " Jeune Cinéma allemand vivifié par J.-M. Straub, A. Kluge, R. W. Fassbinder, W. Wenders, et R. Thome, contribue à redonner une mémoire au pays. Aujourd'hui, avec des succès internationaux comme Good Bye Lenin!, La Chute ou La Vie des autres et l'apparition d'auteurs tels F. Akin, R. Karmakar ou C. Petzold, ce cinéma retrouve une place de premier plan. Son histoire est celle d'une industrie et d'œuvres qui sont le reflet de leur temps : le cinéma du IIIe Reich, les films des exilés antinazis, la production de la RDA... C'est pourquoi on peut parler d'un siècle de cinémas allemands, au pluriel. L'ouvrage, actualisé pour cette 2e édition, a obtenu le Prix Philippe Arnaud 1999.

03/2008

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Lecture 9-12 ans

Dan Martin fait son cinéma

Scénario de cauchemar pour Dan Martin : chargé d'escorter David Silver-Lepage, jeune prodige du cinéma, le voilà plongé en plein film noir. Son protégé disparaît odieuse mise en scène ou kidnapping? Dan Martin va découvrir que, loin des flashs et des caméras, la vie des stars peut rapidement virer au drame. Dans le rôle de l'apprenti détective, Dan Martin crève une nouvelle fois l'écran.

05/2005

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Cinéma

Mouvements. Une vie au cinéma

Mêlant étroitement autobiographie, analyse cinématographique et histoire sociale, l'auteur évoque une existence jalonnée et transformée par la vision des films, depuis son enfance baignée par le cinéma dans une petite ville de l'Alabama où son père et son grand-père exploitaient un circuit de salles jusqu'à sa vie d'adulte devenu critique globe-trotter. Tout étant indissociables, les films sont évoqués à travers le prisme de la vie : où et quand on les a vus, avec qui (car la notion de communauté était encore prépondérante au cinéma), ce qu'on a fait juste avant ou juste après, sans oublier les substances hallucinogènes que l'on a consommées. En retour, par le biais des films seront abordés des phénomènes comme les lois raciales et la violence de la ségrégation dans le Sud profond (avec le changement de regard qu'un camp de vacances «intégré» et les marches pour l'égalité ont provoqué chez l'auteur), ou l'évolution de la vie des Américains : les centres commerciaux en périphérie qui ont petit à petit rendu exsangue le centre des villes, et la télévision qui de plus en plus a fait concurrence aux salles. La longue évocation d'une comédie musicale sirupeuse avec Doris Day permet aussi à l'auteur de brosser des portraits croisés de lui-même aux divers moments de sa vie où il l'a vue et revue. Et toujours en filigrane, l'écriture, incontournable, depuis les grandes ouvres littéraires qui l'ont marqué jusqu'au besoin vital d'écrire lui-même, en passant par les bandes dessinées, trésors de son enfance, le journal intime dont la tenue lui valait son argent de poche, et toutes sortes de lettres et de témoignages envoyés, reçus, ou retrouvés en élaborant ce livre.

12/2003

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Littérature française

Le Brady, cinéma des damnés

Ce livre propose la «biographie d'un lieu», Le Brady, dernier cinéma de quartier parisien. L'auteur, qui y fut projectionniste dans les années 2000, a tiré de cette expérience un texte foisonnant, drôle et informé. Il met en scène ses collègues, l'increvable propriétaire J.-P. Mocky, les fondus de films «bis» (fantastique, gore, kung-fu, western-spaghetti voire moussaka, porno), mais aussi d'autres spectateurs atypiques (sans-logis, retraités maghrébins, amateurs de brèves rencontres), et tous les riverains occasionnels (prostituées, coiffeurs afro, soiffards). Le Brady, cinéma des damnés reconstitue la mémoire des années turbulentes d'une salle obscure inclassable, comme le documentaire subjectif qui s'en inspire. Une somme inventive et attachante qui satisfera la curiosité de ceux qui croient encore que l'aventure est au coin de la rue.

10/2015