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Création d'entreprise

J’entreprends sans m’épuiser. Réussir en préservant son bien-être et sa santé

L'entrepreneuriat a le vent en poupe. Les aspirants à la création d'entreprise sont de plus en plus nombreux : en septembre 2020, 83.825 entreprises voyaient le jour (INSEE). Le Covid n'a pas fait renoncer les porteurs de projets, au contraire ! Aussi, beaucoup d'actifs n'ont eu d'autres choix que de se reconvertir pour sortir de secteurs sinistrés et ont rebondi en entreprenant dans un secteur de coeur et à l'avenir prometteur, quand d'autres ont pris conscience qu'ils n'étaient plus à la bonne place et font à présent le grand saut. Soif d'autonomie, de créativité, de flexibilité et liberté organisationnelle, ces né-entrepreneurs redoublent d'imagination pour se lancer et innover. Ils savent comment entreprendre (faire un business model, être coaché dans la création...) et sont aujourd'hui mieux accompagnés que jamais tant les dispositifs abondent. Et pourtant, il est un absent dans l'équation entrepreneuriale telle que présentée aujourd'hui : le développement personnel. Comment tenir sur la longueur et réussir sans s'épuiser ? Comment ne pas s'oublier et s'éviter l'écueil des "3 D" (dépression, divorce, dépôt de bilan) en conciliant l'aventure et sa vie personnelle ? Comment faire du respect de son écologie personnelle LA clé de réussite de son entreprise ? Marathon au démarrage, course de fond sur le long terme, l'entrepreneur semble disposer de capacités hors du commun, reflétant une image de héros sans faille, jusqu'aux premières difficultés. Il est partout, multitâche et rêve souvent d'avoir le don d'ubiquité! Mais pour durer, il doit s'économiser et éviter à tout prix la surchauffe. Ce livre s'adresse à tous les actuels ou futurs entrepreneurs qui souhaitent réussir et mettre leur développement personnel au service de leur projet d'entreprise, sans négliger leur vie de famille, leur santé, leur passion... Il s'adresse aussi à ceux qui doivent revendre, déposer un bilan, sans craquer. Enfin un guide de développement personnel pour tous les entrepreneurs, mêlant auto-coaching, outils de développement personnel spécifiques, conseils, clés et témoignages d'entrepreneurs confirmés et de serial entrepreneurs, qui leur permettra d'inscrire leur projet professionnel dans leur projet de vie et non l'inverse !

05/2023

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Thrillers

Crash à Seyssel

Haute-Savoie, 1943 ! Un bombardier anglais survole Annecy de nuit et entre en collision avec 2 mystérieux engins venus "d’ailleurs". Le premier s’abîme dans le lac, quant au second, après une course désordonnée, il s’enfonce dans le Rhône à l’embouchure des Usses, juste avant Seyssel. Très rapidement, Allemands et Italiens bouclent totalement la région et en repartent, quelques jours plus tard, avec de bien étranges chargements. Paris, de nos jours ! Jean-Philippe Destivelles, le conseiller spécial du président de la République empêtré dans des affaires d’écoutes illégales et de fuites au plus haut niveau de son gouvernement de cohabitation bien fragile, hérite d’un terrifiant dossier déterré dans les archives de la Stasi, par un certain Vauclair. Il est si explosif qu’il pourrait rebattre toutes les cartes énergétiques mondiales. Mais qui, d’Henri Beauregard, le premier Ministre qui ne rêve que de prendre la place du président, de Michel Vandeuil, le chef de cabinet de celui-ci, corrompu et prêt à tout, ou du pouvoir en place a intérêt à ce que ce dossier soit rendu public ? S’agit-il d’une manipulation d’envergure ? Commence alors pour le commandant Paul Farrell, installé à Corbonod et patron du SSERPI, organisme très confidentiel, un marathon qui l’emportera aux portes de l’impossible. Sur fond de sordides manœuvres politiques, qui tire réellement les ficelles derrière cette énigmatique affaire ? Que cherchent Vauclair et ses 3 amis ? Qui a les moyens de disposer en toute impunité d’un satellite pour espionner Farrell ? Mais surtout, que vient faire "Pétrovorace", patron indiscuté de la Capt-Oil Aquitaine International, puissant groupe pétrolier, dans cet imbroglio ? Que détient Coraly Vauclair pour que tout le monde se focalise sur elle ? Pourquoi devient-elle la cible de tueurs professionnels ? Que recèle l’épave du France, au fond du lac d’Annecy ? Dans cette partie de poker menteur, Farrell devra se protéger de tous côtés, mais ce qu’il découvrira au sommet du Mont des Princes, risque d’anéantir les machinations les plus pernicieuses, car il ne peut y avoir qu’un seul vainqueur… la Mort !

09/2023

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Littérature française

La chair des vivants

Ce roman interroge ce qui se passe au travail et surtout ce qui se joue autour du travail. Au-delà de la tâche et du lieu qui réunissent les gens, au-delà du salaire que tout le monde attend, quel genre de relations se nouent dans cet espace réduit et hiérarchisé où chacun passe ses journées ? Jusqu'où a-t-on besoin d'être reconnu et récompensé ? Jusqu'où doit-on se plier, voire s'abaisser car on est loin d'être au sommet et que l'on doit payer chacun de ses repas, sans parler du prêt ou du loyer ? Faute d'apporter des réponses sous forme de thèses ou théories (car telle n'est pas sa raison d'être), le roman La chair des vivants met en scène différents types de relations au travers de plusieurs personnages très différents les uns des autres, mais qui ont en commun d'être plus ou moins liés au siège d'une entreprise qui s'occupe de diffuser de la papeterie et du matériel de bureau. Le texte s'attache principalement aux interactions des personnages et à la façon dont celles-ci vont influer sur leurs évolutions respectives. L'histoire se déroule sur quelques mois, décisifs dans la vie de plusieurs d'entre eux, et se cristallise autour d'une course, (un semi-marathon) à laquelle ils seront amenés à participer, qu'ils le veuillent ou non. En effet, l'idéal de l'entreprise est non seulement de produire mais aussi d'avancer, de devancer, d'aller vite pour arriver en temps et en heure, de finir en première position après avoir doublé les concurrents ; autant de préoccupations qu'une véritable course à pied illustre parfaitement. Le texte se divise en 63 courts chapitres, à chaque fois centré sur un personnage. On découvre ce qui lui passe par la tête et l'on mesure le déni, l'agacement, ou la colère dont il souffre. De chapitre en chapitre, les situations changent et chacun est amené à revoir ses positions, à remettre en question ses croyances. Il n'est pas inutile d'ajouter que le nouveau roman de Julie Douard est, comme les précédents, extrêmement drôle. La typologie des personnages qui suit peut en donner une idée...

04/2018

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Littérature érotique et sentim

Mis à l'essai Tome 3 : Le vaurien et l'étudiante

Pour garder un secret comme ça, il va falloir y aller à fond les ballons. Les ballons de rugby, plus spécifiquement. LE VAURIEN Bryan Leech est un vaurien. Ou, plutôt, "était" un vaurien. Personne n'en est sûr à 100%. Bryan était l'incarnation même du playboy, mais maintenant, il affirme qu'il a arrêté les marathons beuveries et les soirées déchaînées. Plus de coups d'un soir et de matins dont il n'a aucun souvenir ; plus de soûleries et de trous noirs ; plus de scandales à la une de magazines people. Bryan est catégorique, les conneries c'est fini. Le problème ? Personne ne le croit. L'ETUDIANTE Eilish Cassidy n'aurait jamais cru qu'elle aurait un enfant à dix-neuf ans ou qu'elle serait toujours à l'université à vingt-quatre. Reniée par toute sa famille, sauf son cousin préféré, elle a enfin réussi à reprendre sa vie en main. Plus forte, plus mature, Eilish commence son dernier semestre universitaire, bien décidée à se débrouiller toute seule. Maintenant, elle n'a plus qu'à trouver un stage. Le problème ? Sa meilleure option, de loin, la met en contact direct avec le père de son fils, et il ne se souvient absolument pas d'elle. LE PLAN Bryan veut prouver qu'il a changé. Impatient de se ranger, il a des vues sur la très jolie rouquine qui lui semble terriblement familière... Eilish veut garder son secret. Elle ferait tout pour protéger son enfant, même si elle doit ignorer ses rêves et ses désirs. Mais qu'arrive-t-il lorsque Bryan commence à se souvenir de ce qui le lie à Eilish ? Et comment parviendra-t-il à convaincre la femme qu'il a oubliée qu'elle est inoubliable ?

11/2019

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Droit

Droit(s) du bio

Les présents actes proviennent d'un colloque qui s'est tenu à Toulouse le 23 mars 2018 dans le cadre du "Marathon du Droit" organisé par le COLLECTIF L'UNITE DU DROIT et succédant à cinq premières "24 heures du Droit". Le "Bio" ou "la" "Bio" (pour l'agriculture biologique) se révèle en plein essor sur l'ensemble du territoire français et ce, en termes non seulement de production mais également de consommation. En bref, le "Bio" dépasse aujourd'hui ce qui apparaissait autrefois comme un marche "de niche" ou de "Bourgeois Bohème", Les revendications en faveur de ce mode de production ne cessent de se multiplier et une telle demande sociale justifie que l'on s'interroge sur les rapports qu'entretiennent le(s) droit(s) et la culture Bio ainsi qu'en témoigne le récent règlement Ur du 30 mai 2018 (relatif à la production et à l'étiquetage en matière de "Bio"). Dans cette perspective, les présents actes, qui réunissent les contributions d'universitaires, de praticiens du monde et de l'économie du Bio mais aussi d'étudiants, invitent, en tout premier lieu, à réfléchir à l'emploi du préfixe ou du substantif "Bio" en droit (biopouvoir, biocarburant, agriculture biologique, etc.) afin d'en interroger les multiples sens. Indispensable, ce travail préalable de définition(s) (Partie I) offre la possibilité d'analyser, dans un second temps, l'environnement juridique de l'agriculture "Bio" (Partie II) puis les manifestations juridiques concrètes du "Bio" à travers la multitude des branches académiques (Partie Ill). Une réflexion est ainsi engagée sur un ou des droit(s) "au" Bio puis "du" Bio et ce, en s'intéressant plus particulièrement à l'agriculture biologique en illustrant cette recherche à partir de deux cas concrets : le vin et l'huile d'olive (Partie IV). Ces contributions éditées sont, en définitive, l'occasion de dresser un premier état des lieux de la place que réservent le(s) droit(s) et, par voie de conséquence, la puissance publique comme les collectivités publiques à la culture et à l'agriculture biologiques. Enfin, l'ouvrage se clôture, comme lors du colloque, par une exceptionnelle réflexion / ouverture engagée par le professeur Eric Naim-Gesbert qui embarque le lecteur dans m1 merveilleux voyage am confins du droit de l'environnement.

11/2018

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Romans noirs

Romans noirs

Horace McCoy (1897-1955) est de ceux qui ont choisi de dépeindre une Amérique fragilisée par la Grande Dépression, violente, sombre et impitoyable, ôtant à l'homme toute dignité. Aux côtés des "durs" (gangsters, politiciens corrompus, détectives), une galerie de personnages tragiques - des réalistes - suicidaires pour qui la vie est un enfer sans échappatoire et des rêveurs-ambitieux qui tentent de s'y soustraire pour se réinventer ailleurs - révèlent une mélancolie et une profondeur rares chez un auteur de roman noir, nourries de ses expériences personnelles. Vétéran de la Première Guerre mondiale, se rêvant acteur de théâtre puis reporter à Dallas, McCoy publie au tournant des années 1930 ses premières nouvelles, à la fois tranchantes et lyriques, dans Black Mask qui accueille les grandes plumes du roman noir comme Dashiell Hammett et Raymond Chandler. Désormais installé à Hollywood, McCoy enchaîne les petits rôles avant de se consacrer aux scénarios pour le compte des grands studios de cinéma, activité qu'il abhorre. Son premier roman, On achève bien les chevaux, ode tragique aux marathons de danse, paru en 1935, est un véritable succès. Jugés trop sombres, trop réalistes, les suivants ne rencontrent pas le même accueil. Dix ans s'écouleront avant que McCoy ne renoue avec la littérature et le succès, porté par l'intérêt et l'admiration du public français pour ses premières histoires traduites chez Gallimard dans la collection "Blanche" et dans la toute nouvelle "Série Noire". Adaptés au cinéma par Sydney Pollack (On achève bien les chevaux, 1969) ou Jean-Pierre Mocky (Un linceul n'a pas de poches, 1974), ses romans offrent une plongée dans le coeur noir de son pays : tirant à boulet rouge sur l'usine à rêves qu'est Hollywood et cette société où triomphent l'argent et la loi du plus fort, McCoy était bien trop sulfureux pour une Amérique qui se voulait alors conquérante.

03/2023

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Théâtre - Pièces

Corps premiers

Le sport me raconte d'abord quelque chose sur les usages possibles du corps. Dans le sport il y a le jeu, les règles qu'on ne peut transgresser et le corps qui se déplace à l'intérieur de ces règles. Un sportif développe sa puissance et sa technique dans ces règles, et ce qui l'obsède, c'est de savoir comment son corps doit se déployer pour atteindre une limite jamais atteinte. Un sportif devient un champion s'il pousse son corps à une puissance que les autres n'arrivent pas à atteindre ou s'il invente quelque chose de nouveau. C'est le cas de Dick Fosbury par exemple ; ce sauteur américain moyen, qui invente en 1968 aux jeux olympiques de Mexico un nouveau saut en enroulant son dos juste au-dessus de la barre de saut. Il devient champion olympique en essayant cette manière de sauter pour la première fois en compétition, à Mexico, sous le regard médusé des juges incapables de savoir si ce qui vient de se passer est réglementaire ou non. Le public en redemande, le stade entier n'a d'yeux que pour lui, et l'arrivée du marathon passe totalement inaperçue, Fosbury vient de marquer l'histoire des jeux, il vient d'inventer un saut qui porte encore aujourd'hui son nom. Le sport oblige à l'invention, il faut inventer pour gagner, créer des coups, concevoir des tactiques. L'histoire du sport est remplie d'inventeurs, de créateurs qui donnent d'ailleurs tous leurs noms aux coups inventés (il y a Fosbury mais aussi Panenka, ou Madjer, et bien d'autres...). Au-delà des émotions euphoriques des victoires et dramatiques des défaites, je crois qu'on cherche, comme à Mexico, à vivre par le sport cet instant où le nouveau va surgir. On attend l'inventeur. Il ou elle surprend tout son monde, et on ne l'avait pas vu venir, il ou elle renverse la table, frappe un grand coup, et plus rien ne sera jamais comme avant ; on se frotte les yeux, on refait défiler les images au ralenti pour en avoir le coeur net... La foudre vient de frapper et on peine à retrouver ses esprits... J'ai donc voulu raconter plusieurs moments emblématiques de l'histoire du sport. Et à travers ces histoires, révéler le besoin que nous avons d'assister à l'imprévisible, l'insaisissable, quand nous attendons l'éclair, quand nous espérons que se produise sous nos yeux quelque chose de nouveau. Cédric Orain Pièce écrite pour 1 comédien et 2 comédiennes

11/2023

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Montagne

Toujours y croire. La mère d'Alex Honnold raconte

Epouse et mère. Professeure et musicienne. Marathonienne et grimpeuse. A soixante-six ans, la mère d'Alex Honnold, Dierdre Wolownick, est devenue la femme la plus âgée à gravir la paroi d'El Capitan dans le Yosemite. Dans ce récit autobiographique où elle raconte son voyage intime, cette performance sportive apparaît comme le fruit d'une longue histoire de courage et de persévérance. Elevée sous l'oeil vigilant d'une mère autoritaire, Dierdre comprend très tôt que les projets formés par ses parents pour son avenir ne sont pas ce à quoi elle aspire. Plus tard, elle croit trouver une échappatoire dans une histoire d'amour romantique, riche de nouvelles expériences qui lui ouvrent les yeux sur le monde. Hélas, elle découvre bientôt que son mari n'est pas l'homme doué pour le bonheur qu'il semblait être au premier abord. S'adaptant de son mieux, Dierdre jongle entre son métier et l'éducation de ses deux jeunes enfants, chez qui elle encourage la hardiesse et la confiance en soi. Elle se réjouit de voir que Stasia, sa " petite dame ", se donne pour mission de veiller sur son petit frère et observe avec stupéfaction qu'Alex commence à grimper avant même de marcher à quatre pattes. Après des années d'un mariage éprouvant, conclues par un divorce, Dierdre trouve l'inspiration dans les passions de ses enfants, désormais adultes, et découvre en elle-même des ressources insoupçonnées. A l'instigation de Stasia, elle se met à la course à pied à l'âge de cinquante-quatre ans et prend part à plusieurs marathons. Quatre ans plus tard, Alex l'emmène faire ses premières voies de rocher. Ce sera une révélation. Dans ce nouvel univers, elle trouve amitié et soutien au sein de sa " tribu " de grimpeurs et s'adonne à sa nouvelle passion jusqu'à son ascension record d'El Cap avec son fils. La jeune épouse désorientée et la mère débordée mais solitaire est devenue une sportive d'âge mûr et sûre de soi. En narrant son parcours, Dierdre entraîne le lecteur dans les grands espaces où elle a puisé une force nouvelle, renoué avec le bonheur et découvert un sentiment de communauté - pour entamer une vie d'apprentissage, d'acceptation et d'enthousiasme.

10/2020

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Policiers

Le bal des frelons

La montagne, le grand air, la nature, ce n’est pas aussi sain et bucolique qu’on le pense. D’abord parce qu’il y a les vestiges de l’ancienne usine de tungstène, pas loin. Ensuite parce qu’il y a le village, loin de tout. Enfin parce qu’il y a les habitants du village. C’est ça le pire. À commencer par Michel, le maire. Pusillanime, cupide, il fait ses petits trafics et prélève gentiment sa dîme sur les fonds publics, sous l’œil de sa secrétaire Coralie, toujours vierge à 40 ans passés et qui ferait tout pour ne plus l’être ; si possible, avec Monsieur le maire, ce serait mieux.Au nombre des administrés, on compte Antonin, pas si méchant pour un gardien de prison à la retraite ; sauf qu’il veut tuer sa femme Martine qui lui tape sur le système. Il ne sait pas toutefois que Martine – qui vient de retirer de la banque toutes les économies du couple sans dire où elle a caché le magot – se verrait bien veuve elle aussi, et riche. Si possible, il faudrait que Monsieur le maire, son ex-amant, l’aide à trucider Antonin, ce serait mieux. Il y a également Rémi, tellement dégoûté du genre humain qu’il ne parle plus qu’à ses poules Sten et Dhal et aux morts, sa femme Mariel en l’occurrence, qu’il a déterrée du cimetière où elle reposait. Évidemment, si elle était vivante, ce serait mieux. Sans oublier les citadins, Baptiste et Loïk, totalement insensibles au charme de cette belle contrée pyrénéenne. Ils forment un couple presque fusionnel, n’aiment que le rock’n’roll (hard) et leur hérisson Caroline. Loïk est venu là pour se venger d’Antonin, à cause d’une histoire… de femme. Baptiste explique à son amant que s’il oubliait cette vieille affaire, ce serait mieux, mais comme presque tous les personnages de ce roman, Loïk ne se caractérise ni par sa sagesse ni par son discernement. Alors il vaut mieux imiter Maxime l’apiculteur et enfiler sa combinaison protectrice pour traverser cet essaim de frelons aux dards venimeux. Dans ce village de l’Ariège, ce n’est certes pas l’ours qui fait des apparitions sporadiques qui est le plus dangereux…Pascal Dessaint l’amoureux de la nature nous offre une tout autre facette de la vie des bêtes avec cette farce drôle et cruelle qui s’inscrit dans la lignée de Siniac ou du Charles Williams de Fantasia chez les ploucs. Chassé-croisé délicieusement méchant, mené d’une plume alerte et impeccablement construit, Le Bal des frelons nous ramène à cette vérité première : l’homme est un loup pour l’homme. Mais les moments de tendresse qui éclairent le récit nous empêchent de désespérer totalement du genre humain.Pascal Dessaint est l’un des auteurs les plus primés du roman noir français. Il est par ailleurs l’un des organisateurs du « Marathon des mots » à Toulouse.

02/2011

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Accessoire de mode

The Adidas Archive. The Footwear Collection, Edition français-anglais-allemand

Il y a plus de 100 ans, les frères Dassler, Adolf ("Adi") et Rudolf Dassler créaient leur première paire de chaussures. Des centaines de modèles révolutionnaires, de moments épiques et de collaborations prestigieuses plus tard, ce livre présente un bilan en images des chaussures Adidas, à travers presque 200 modèles. Pour poursuivre leur développement et adapter ses produits aux besoins spécifiques des athlètes, Dassler leur a demandé de lui retourner leurs chaussures après les avoir utilisées, et toutes les chaussures ont finalement terminé dans son grenier (aujourd'hui encore, de nombreux athlètes retournent leurs chaussures à Adidas, en guise de remerciement après avoir gagné un titre ou battu un record). Cette collection constitue désormais les Adidas archive, l'une des plus grandes, si ce n'est la plus grande collection de tous les fabricants d'équipements de sport-que les photographes Christian Habermeier et Sebastian Jäger ont documenté dans les moindres détails pendant des années. Utilisant les meilleures techniques de reproduction, ces images révèlent les plus fins détails autant que les taches, les déchirures, les réparations, les traces d'herbe, les autographes estompés par le temps. Tout est là, immuable et photographié en très haute résolution-et, à travers les images, ce sont les histoires personnelles de chacune des personnes qui ont porté ces chaussures qui sont mises en lumière. On rencontre les chaussures portées par l'équipe de football d'Allemagne de l'Ouest durant la "miraculeuse" coupe du monde de 1954 et celles portées par Kathrine Switzer lors du marathon de Boston en 1967, avant que les femmes ne soient officiellement autorisées à y participer ; des collaborations avec des stars comme Madonna, Raf Simons, Stella McCartney ou Yohji Yamamoto ; de même que des techniques et matériaux innovants de la marque. Accompagnée de textes d'experts, chaque image nous explique le pourquoi et le comment, mais exprime aussi la puissance d'Adidas. Ce que l'on découvre va plus loin que le pur design-au final, ce sont juste des chaussures portées par ceux qui les ont aimées-, elles sont aussi les premiers témoins de nos sports, du design et de notre histoire culturelle, des débuts des frères Dassler et la création d'Adidas à nos jours. A propos de la collection TASCHEN fête ses 40 ans ? ! Depuis ses débuts en 1980 comme dénicheur de trésors culturels, TASCHEN a toujours été synonyme d'éditeur accessible permettant aux dévoreurs de livres du monde entier d'imaginer leur propre bibliothèque dédiée à l'art, à l'anthropologie et à l'érotisme pour un prix imbattable. Nous fêtons aujourd'hui 40 ans de livres incroyables en restant fidèles au credo de la maison. La collection 40th Anniversary Edition présente de nouvelles éditions de quelques-unes des stars de notre catalogue : plus compacte, à petit prix, mais toujours réalisée avec la même garantie d'une qualité irréprochable.

05/2023

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Littérature française

Mélancolie vandale. Roman rose

Dans Berlin réunifiée, Kornelia Sumpf, cinquante-trois ans, (“fruit débile des amours d’une charogne et d’un fossoyeur”) condamnée à rester à jamais “une empotée de l’Est”, travaille comme interprète à la prison de Moabit où le détenu est souvent basané et insuffisamment germanophone. Elle est désormais la compagne, prétendument comblée, d’un homme plus jeune qu’elle, Ali, son ultime conquête, qui a été élevé, dans ce qui fut Berlin-Ouest, par une mère turque, richissime et foutraque, prénommée Utkügul, dont la fortune permet à son aboulique de fils de passer son temps en tête-à-tête avec l’écran de son ordinateur (et les vidéos pornos afférentes). Bien avant de rencontrer Ali, l’homme aux “lèvres-saucisses”, Kornelia a adopté la petite Viorica, d’origine roumaine (on dira “Rom”, sous peu), devenue une pré-adolescente paumée, d’humeur aussi maussade que le temps qui sévit à Berlin, en cet hiver 2010, et dont la fascination pour la société de consommation triomphante entraîne des échanges aussi fréquents qu’embarrassants avec la puissante caste que forment les vigiles de supermarchés. Afin d’échapper à la suffocante emprise de la dévoratrice Utkügul, restée “à l’Ouest”, le couple turco-germanique, fier de sa mixité, vit dans le modeste (et peu amène) pavillon familial de l’ancien Berlin-Est dans le quartier de Lichtenberg, où, cloué sur un fauteuil roulant, le père de Kornelia, dit “petit-papa”, achève son existence dans la hargne et ce mutisme aussi “réflexe” que tactique auquel l’a rompu sa longue expérience de communiste impénitent et de délateur professionnel aux temps “heureux” de la stasi. A son corps défendant, et comme à son insu, sa fille Kornelia, quand elle a terminé sa journée de “traductrice du malheur” à la prison de Moabit, semble passer son temps à traverser dans les deux sens un Mur qui n’existe plus, comme si ce dernier faisait défaut à l’ordre bénéfique naguère providentiellement assigné à l’univers. En proie à des nostalgies bancales et à des haines confuses, cette femme de devoir, au sourire (socialiste) inoxydable mais dont la jeunesse s’enfuit inexorablement, l’est en effet aussi à des désirs, désordonnés et violents, sur lesquels elle n’est pas en mesure de mettre un nom, sinon celui de sexe (par provocation, impuissance et manque d’imagination réunis) ou de consommation (activité enfin autorisée, sinon prescrite). Mais, dressée par la rda, une Kornelia Sumpf ne peut rêver de posséder une Audi que juchée sur la selle de son vélo, prolétaire symbole d’une liberté de circulation qui s’étend désormais jusqu’à la célèbre Alexanderplatz (oncques immortalisée par Döblin et à présent livrée aux promoteurs). Sur son vélo, Kornelia roule, dérape dans la neige, tombe, se blesse, rencontre le parcours d’un marathon en folie où des vieillards cacochymes repoussent leurs limites au risque de leur vie, fait des rencontres, assiste à des accidents, se trompe de chemin, se met en retard, nouvelle Alice déjantée au pays sans merveilles, se cherche un avenir, une histoire qui serait enfin à elle et comblerait le manque, souffrant, sans le comprendre, du temps qui passe, de l’inassouvissement, de la solitude harassante qui règne dans une ville qui, pour avoir fait de la notion de communauté retrouvée son nouvel étendard, fièrement brandi à la face du monde, n’a, à l’instar de l’Europe dite unie, réussi à se fonder en transmission d’aucune sorte. Aussi mal à l’aise vis-à-vis d’un passé familial caviardé que frustrée par le morne présent qui lui est dévolu, cette “femme gauchère” porte sur ce qui l’entoure un regard tour à tour exalté et agressif, qui, tout en “scannant” avec trop d’ironie une vie sans espoir et des destinées sans grandeur (vieillards en déshérence ou “actifs” aliénés s’entassant dans l’enfer du métro), lamine les mythologies de la défunte rda comme les illusions de l’Allemagne nouvelle. Dans le décor chaotique d’une modernité violente placée sous le signe du marché libéral qui a pris ses quartiers en des lieux où, hier encore, sévissaient de tout autres mœurs et pratiques, sous les cieux plombés d’une ville immense dont la division fut l’un des symboles majeurs du xxe siècle, se déploie, tel un plan crypté (et cruellement poétique), l’impitoyable cartographie d’un monde aussi interdit d’authentique mémoire qu’il est assujetti au “devoir” de célébrer sans trêve cette dernière, quitte à la soumettre à une marchandisation aussi décomplexée que florissante. Ecrit à “l’impersonnel” (au “on”), Mélancolie vandale (non sans dérision sous-titré : roman rose) propose avec cet hommage paradoxal et désabusé rendu à une ville emblématique, une vision de nos temps contemporains aussi désespérée que lucide. Tant il est vrai que, avec ce roman puissamment baroque, aussi tragique que farcesque, Jean-Yves Cendrey, en avatar de Jérôme Bosch (ou en passager sidéré embarqué sur quelque nef des fous), semble ici sonner l’alerte sur la renaissance possible de la “bête immonde”, ce monstre familier aux multiples visages si prompt à prospérer, en temps de paix, sur tous les territoires abandonnés à sa férocité vorace.

01/2012