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L'exil est mon pays

Extraits

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Poésie

Un refuge autre que l’exil

C'est à l'écoute de tout ce qui fait histoire, sujet, que Theombogü apprend d'où il vient et où il va. Un refuge autre que l'exil inscrit l'écriture du poème dans la nécessité de dire. De dire dans ce passage autant Le Pays, Là-bas que Le Retour, tel que se compose, s'écrit ce recueil d'une voix dans un monde sans appel. Et plus il sait d'où il vient, mieux il sait où il va. C'est ainsi que la vie dans le langage peut devenir une épopée. Une épopée qui invente le poème jamais loin du conte et qui trouve sa voie dans l'écriture. Et quelle écriture qui nous fait entendre ce que l'on entend et ne voit pas. "Le voici debout au carrefour des mondes. Il découvre l'humanité à jamais écrasée par l'identité des uns et l'appartenance des autres. Avec le sang innocent qui ne cesse de couler dans les églises, les mosquées et les lieux publics, il dessine un visage avec toutes les couleurs de la terre : Liberté" .

02/2023

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Histoire internationale

Les grands hommes de l'exil

"Les grands hommes de l'Allemagne de 1848 étaient sur le point de connaître une fin sordide quand la victoire des "tyrans" pourvut à leur sûreté, les envoyant à l'étranger et faisant d'eux des martyrs et des saints. Ils furent sauvés par la contre-révolution. Mais il fallait rappeler quotidiennement à la mémoire du public l'existence de ces libérateurs du monde. Plus ces rebuts de l'humanité étaient hors d'état de réaliser quoi que ce soit de concret, plus il leur fallait s'engager avec zèle dans un semblant d'activité inutile et claironner en grande pompe des partis imaginaires et des combats imaginaires. Plus ils étaient impuissants à mener à bien une véritable révolution, plus il leur fallait soupeser cette future éventualité, répartir les places à l'avance et se plonger dans les délices anticipés du pouvoir." Lorsque Marx et Engels arrivent à Londres, ils ont été précédés par des compatriotes, militants du "Printemps des peuples", exilés comme eux. Refusant de réfléchir à leur échec pour préparer la révolution de demain, cette poignée d'intellectuels tient le haut du pavé sur une scène déjà médiatique, plus théâtrale que politique. Bouffons et traîtres s'y bousculent, que les auteurs épinglent au milieu de réflexions sur la mobilisation et la recomposition politique du mouvement révolutionnaire qui engendrera l'Internationale. Ecrit entre mai et juin 1852, ce texte n'a jamais été traduit en français. On y retrouve le ton incisif et parfois cruel de Marx lorsqu'il évoque ses contemporains - qui rappellent les nôtres.

03/2015

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Littérature française

Libres cours. La langue, l'exil

Cela se passe dans un lycée. Pourquoi la bouche cousue de Boubacar ? Que veut dire "pourtant" pour Leïla ? Nawel explique "bouffon", Samnang par des "tamariniers"... Mots qui manquent, accusent, tuent. Mots rares, précieux, qui découpent infiniment le monde. Mots des livres devenus fragiles dans le temps qui passe, le temps des lectures. Et presque toujours le malentendu. Il y a du romanesque dans l'essai, dit Roland Barthes. Du romanesque, c'est-à-dire des personnages et des histoires.

12/2010

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Critique littéraire

Joseph Roth, l'exil à Paris

Le 30 janvier 1933, Joseph Roth quitte définitivement l'Allemagne, où il exerce la profession de journaliste et de romancier depuis une décennie : son opposition de la première heure au national-socialisme et sa clairvoyance politique lui dictent le choix de l'exil. Il devient ainsi l'un des tout premiers représentants de l'émigration intellectuelle antihitlérienne. Les études ici réunies, dues à des spécialistes européens de l'oeuvre de Joseph Roth, offrent un panorama des années d'exil que l'écrivain autrichien passa dans la capitale française, où, brillant prosateur jusqu'à ses derniers jours (tant dans le journalisme que dans la narration), il mourut le 27 mai 1939, alcoolique et désespéré, mais irréductiblement lucide quant à la situation politique de l'Europe. Sont tout d'abord examinées les positions idéologiques de l'auteur (dans le champ politique comme religieux), qui permettent de donner des contours à sa vision de l'exil, puis sont décrits les réseaux de l'émigration intellectuelle germanophone au sein desquels évoluait Roth, ainsi que des modèles contrastifs (Döblin, Zweig), avant que ne soient abordées plusieurs oeuvres majeures écrites dans le contexte des années de l'opposition au IIIe Reich. Enfin, la question de la traduction et de la réception de ses oeuvres en France est examinée à partir du cas emblématique de ses deux romans les plus connus, Job et La Marche de Radetzky. A travers, mais aussi par-delà le cas spécifique de Joseph Roth, le livre propose un regard sur l'émigration, le déracinement et l'esprit de résistance qui n'est pas sans résonances avec notre monde d'aujourd'hui.

01/2018

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Poésie

Le rôdeur de l'exil. Poésie

"Délaissant les rives de l'enfance, il avait débarqué dans le marécage de la réalité. Il avait cru que les étoiles seraient toujours à portée de main, que de nouveaux sentiers seraient tapissés des parfums d'autrefois. Au détour d'un square, il a surpris un chariot élévateur qui raclait le sol, des automobilistes qui pestaient parce qu'ils ne voulaient plus rêver sur des histoires qu'ils avaient apprises. Leurs klaxons résonnaient sur le bitume comme le cliquetis des sous qu'on s'empresse de ramasser. Tout ça, est-ce bien vrai, se dit-il…" Dans ce nouveau recueil de poèmes en prose et vers libres, l'auteur mauricien Sylvestre Le Bon, lauréat du prix Pierre-Renaud en 1996 et dont le premier roman avait fait partie des ouvrages de la rentrée littéraire française en 2011, poursuit sa quête du beau et s'inspire de son île pour en restituer les contours et les préoccupations. Il laisse libre cours à son imagination pour évoquer tous ces thèmes qui lui sont chers : le temps, l'enfance, le voyage, l'amour. Il entend surtout ramener de ses pérégrinations dans des contrées rêvées ou réelles des souvenirs au parfum entêtant.

06/2023

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Littérature française

Voyage au bout de l'exil

Subi ou choisi, l'exil est un vrai chemin de croix. L'accueil est souvent synonyme d'écueils. S'enorgueillir des richesses qu'on en tire cache mal les blessures et les échardes ; et le temps long d'exil s'accompagne de pertes incommensurables qui transforment le retour au pays natal en un autre exil. Inutile d'en dresser le compte de pertes et profits. Le destin ne se prête pas au pesage binaire... Du reste, chacun a ses propres poids et mesures. Quoique, à faire la part des choses, on pencherait plutôt, et de loin, du côté d'un dépôt de bilan que d'un lit de roses.

06/2021

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Littérature francophone

Mado, 13 ans, oublie l'exil

Mado, quinze ans, a fui son pays avec sa mère, son frère et sa soeur. " Daphné a fait éclater des ballons. Mon coeur a explosé. Je me suis roulée en boule derrière un fauteuil, les mains plaquées sur les oreilles. Les bougies, le gâteau, Paris, tout était à des années-lumière : le coup de feu était parti, les militaires enfonçaient le portail, la porte d'entrée se fracassait contre le mur, ils envahissaient la maison. " Quand l'équilibre familial se renverse et que les enfants soutiennent leurs parents... Mado, quinze ans, a fui son pays avec sa mère, son frère et sa soeur. Elle relate son parcours, le chaos, les passeurs, l'arrivée en France, les hôtels minables, le centre d'accueil pour demandeurs d'asile, l'attente du statut de réfugié, la dépression de la mère. Et l'amitié dans ce centre, la solidarité, la vie au collège, le ravissement face à la tour Eiffel, la magie d'un sapin de Noël, celle de la neige, les souvenirs de cette vie radieuse d'avant la guerre...

10/2021

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Poésie

Les voix de l'exil (Malaisie)

Les voies maritimes de l'exil traversent l'Océan indien ou la Mer de Chine du Sud vers les mers intérieures de l'Asie du Sud-Est. Au milieu de cette autre Méditerranée, la Malaisie brille comme un phare attirant les migrants de la région. Elle fait miroiter à ces personnes en détresse, fuyant persécution et misère, l'image d'un havre de paix et de prospérité dont la réalité déçoit souvent les attentes. Ces migrants prennent alors la plume pour exprimer leur vécu. Ces voix de l'exil portent de multiples messages qui se manifestent par des poèmes reproduits dans leur langue originale (persan, ourdou, tamoul, indonésien, tagalog, anglais...) et traduits. Le présent recueil souhaite les faire entendre en français dans la variété de leurs registres et accompagner ces bouteilles à la mer vers de nouveaux rivages. Entourés de traducteurs de renom et d'étudiants engagés, Elsa Lafaye de Micheaux et Etienne Naveau sont universitaires, spécialistes en sciences sociales et littératures de l'Asie du Sud-Est (Malaisie, Indonésie, Singapour).

06/2023

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Littérature française

Andalouses. Les portes de l'exil

Ce livre, riche en émotions et en informations raconte l'histoire d'hommes et surtout de cinq femmes expulsés de leur patrie, l'Espagne, à l'orée du 17e siècle, qui s'installèrent au Maroc, dans l'actuelle Rabat. Leur crime fut de vouloir garder leur foi musulmane et rester attachés à leur patrie. Repoussés par le pays d'accueil, ils arrivèrent à structurer la société marocaine, surtout celle de Rabat. Ce livre, mêlant fiction et réalité, parle de cette aventure et porte un double message : celui de la tolérance et de l'ouverture sur l'Autre (personne, peuple, pays, etc.). Il met en scène des êtres, victimes de l'arbitraire d'une société repliée sur elle-même, où le paraître et les préjugés entravent toute possibilité d'épanouissement individuel et tout progrès social. Cet ouvrage est le fruit de recherches portées par l'intérêt de l'auteur pour l'Histoire du Maroc, de Rabat, et enfin de sa propre famille.

05/2014

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Littérature française

Omanga ou l'exil en héritage

A l'aube des indépendances africaines, à l'heure où les jeunes élites accèdent au pouvoir, Omanga quitte sa terre d'adoption, à destination de l'inconnu. Comme son père Hamid et son aïeul Issiaka avant lui, il y est contraint pour conserver sa liberté... Omanga pose un regard libre, alternant légèreté et gravité, sur ses origines et sur huit décennies d'une existence improbable qui l'a mené dans plus d'une centaine de pays à travers le monde. Il se plonge dans la tradition pour exprimer d'où il vient aux enfants des nouvelles diasporas afin qu'ils s'en inspirent pour à leur tour tracer leur chemin dans la tourmente des quêtes identitaires.

04/2013

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Romans historiques

Novembre blanc. Récit de l'exil

D'abord publié sous divers titres et divers pseudonymes, interdit par le Régime, mis au pilon, le texte de "Novembre blanc" a été longtemps considéré comme inexistant par son auteur. Il aura fallu les patientes recherches de son traducteur, le père Jean Ribertaud, s.j, pour parvenir à reconstituer un livre embarrassant dont on en connaissait que des fragments disséminés à travers le monde. Un cahier a été découvert, récemment, dans la doublure d'un transfuge russe revenant d'Israël ! Nous sommes donc particulièrement heureux d'offrir au public français la première version intégrale de ce classique de la littérature alternative, dans la version remarquable de sont traducteur, qui est parvenu dans un français souple à rendre toutes les nuances du texte original. Résumer "Novembre blanc" s'avère une gageure, compte tenu de la matière complexe de son intrigue, qui lève un voile sur un des aspects les plus extraordinaires et les plus méconnus, de la fin du régime tsariste ; ainsi que sur les conceptions révolutionnaires de l'Etat-major de la Marine de Nicolas II. Outre les révélations concernant l'histoire navale secrète de la Russie, on reste confondu par la capacité de son auteur à décrire, du fin fond de la région où il fut relégué de nombreuses années, une France imaginaire, la Côte d'Azur pour être plus précis, et la condition des émigrés russes qui y trouvèrent refuge à partir des années 1920. A travers les destins d'un quatuor de personnages, dont les caractères renouent avec ceux de la grande tradition romanesque russe du 19e siècle, l'auteur nous emporte dans une fresque haletante dont l'humour n'est pas absent, sans nuire pour autant à l'évocation de questions plus sérieuses liées aux destins des êtres confrontés à la violence, l'exil, la création et la mort.

05/2012

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Littérature française

Norma. Ou l'Exil infini, roman

L'amour et l'exil, ces deux thèmes chers à Emmanuel Roblès les voici renouvelés, entrelacés dans une intrigue menée de main de maître, convergeant autour de la figure de Norma, dont le mystère, peu à peu révélé, éclaire tout le livre. Charles, un jeune professeur parisien, aime les femmes avec l'ardeur d'un tempérament généreux. Mais elles ne sont pas pour lui des proies : il ne sera jamais un séducteur cynique. Mathilde qui le poursuit, le relance, voudrait le noyer de plaisir, le champagne et les larmes ; la très jeune Lucienne qui s'offre à lui avec une impudeur touchante, il sait leur résister. C'est Béatrice seule, il l'a pressenti dès leur première et dramatique rencontre, qui comblera ces deux élans chez lui inséparables : celui des sens et celui du coeur. Du côté de l'exil, voici Reyes que Charles aide dans ses recherches sur les civilisations amérindiennes. Il a quitté son pays, l'Argentine, et la dictature qui y sévit. Malgré les épreuves physiques et morales, il fait face à son destin sans se plaindre, solitaire, hautain. De Norma, son épouse demeurée en Argentine, il ne parle jamais que par allusions sèches. C'est par d'autres exilés argentins - Altamirano, le brave ; Carmen, rescapée de la prison et de la torture - que Charles apprendra, avec une fascination grandissante, qui a été Norma, quel rôle elle a joué auprès de Reyes et jusqu'où peut aller l'amour d'une femme quand il est infini. Emmanuel Roblès, pied noir d'Oran et d'origine espagnole, a publié l'essentiel de son oeuvre au Seuil. Il a connu pour ses romans un succès international et de nombreux prix (dont le Femina). On joue encore ses pièces de théâtre. Il a écrit Les Hauteurs de la ville, juste après la seconde guerre mondiale.

03/1988

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Littérature française

L'exil, de Malana à Marseille

" N'attends pas le soir de ta vie pour dire si la journée a été belle" " En ce jour du 17 juillet 1936, il est une heure du matin, j'arrête de griffonner des mots sur mon carnet. Je bute sur mes souvenirs, sur ces années qui ont vite passé... J'appartiens à la communauté chaldéenne de religion catholique. Les Chaldéens avec les Assyriens et les Syriaques se considèrent comme les héritiers des civilisations antiques de Mésopotamie. Ils constituent des minorités chrétiennes en Perse, en Turquie et dans tout le Moyen-Orient. Ils partagent la même culture, la même langue, l'araméen ou le soureth, celle parlée au temps du Christ...Mes parents, mes proches, mes amis ont tous disparu durant ces années terribles comme les milliers d'Assyro-Chaldéens-Syriaques dans les villages chrétiens à la périphérie des empires ottoman et perse... Comme pour nos frères Arméniens dont beaucoup sont venus se réfugier à Marseille, la tuerie a abouti à une monstrueuse extermination de 250 000 hommes, femmes et enfants, près de la moitié de la communauté... En Occident, personne n'a rien dit, c'est si loin la Perse ! " En 1936, Yonan Ischaria expose ainsi le début de ses souvenirs, il est au crépuscule de sa vie. Ce père de famille n'a jamais relaté sa jeunesse en Perse puis son arrivée en France à ses enfants. Il décide de se raconter dans un carnet en se replongeant dans ces années d'épreuves et d'incertitudes mais aussi porteuses d'espoirs. Ce roman est inspiré de quelques souvenirs de famille ainsi que de périodes noires du début du XXe siècle : le génocide assyro-chaldéen, la Première Guerre mondiale pour ne citer que celles-là. Il met en scène l'itinéraire mouvementé de ce Perse chrétien jusqu'à la fin de sa vie. De Malana, son village natal à la Mission catholique à Ourmia, sa vie se déroulera tout d'abord en Perse. L'engagement dans la Légion étrangère avec la participation à plusieurs campagnes en Algérie, au Maroc et aux Dardanelles pendant la guerre de 14 l‘amènera à Marseille. Il y croisera Henriette dans une histoire d'amour presque impossible entre une bourgeoise marseillaise et un légionnaire étranger. " N'attends pas le soir de ta vie pour dire si la journée a été belle" " En ce jour du 17 juillet 1936, il est une heure du matin, j'arrête de griffonner des mots sur mon carnet. Je bute sur mes souvenirs, sur ces années qui ont vite passé... J'appartiens à la communauté chaldéenne de religion catholique. Les Chaldéens avec les Assyriens et les Syriaques se considèrent comme les héritiers des civilisations antiques de Mésopotamie. Ils constituent des minorités chrétiennes en Perse, en Turquie et dans tout le Moyen-Orient. Ils partagent la même culture, la même langue, l'araméen ou le soureth, celle parlée au temps du Christ...Mes parents, mes proches, mes amis ont tous disparu durant ces années terribles comme les milliers d'Assyro-Chaldéens-Syriaques dans les villages chrétiens à la périphérie des empires ottoman et perse... Comme pour nos frères Arméniens dont beaucoup sont venus se réfugier à Marseille, la tuerie a abouti à une monstrueuse extermination de 250 000 hommes, femmes et enfants, près de la moitié de la communauté... En Occident, personne n'a rien dit, c'est si loin la Perse ! " En 1936, Yonan Ischaria expose ainsi le début de ses souvenirs, il est au crépuscule de sa vie. Ce père de famille n'a jamais relaté sa jeunesse en Perse puis son arrivée en France à ses enfants. Il décide de se raconter dans un carnet en se replongeant dans ces années d'épreuves et d'incertitudes mais aussi porteuses d'espoirs. Ce roman est inspiré de quelques souvenirs de famille ainsi que de périodes noires du début du XXe siècle : le génocide assyro-chaldéen, la Première Guerre mondiale pour ne citer que celles-là. Il met en scène l'itinéraire mouvementé de ce Perse chrétien jusqu'à la fin de sa vie. De Malana, son village natal à la Mission catholique à Ourmia, sa vie se déroulera tout d'abord en Perse. L'engagement dans la Légion étrangère avec la participation à plusieurs campagnes en Algérie, au Maroc et aux Dardanelles pendant la guerre de 14 l‘amènera à Marseille. Il y croisera Henriette dans une histoire d'amour presque impossible entre une bourgeoise marseillaise et un légionnaire étranger.

02/2019

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Littérature française

Les fils du Clan, l'Exil

Le conflit qui opposait le Clan et les Azurs s'est achevé par la chute du Clan. Il ne reste que trois survivants : Taïraal, l'apprenti chaman, Laïs, celle qui guérit les plaies, et Ri-Bak, son frère, éclaireur. Seuls, ils devront affronter la rudesse de la nature, le froid et la faim. Ce n'est qu'en allant vers le sud, en suivant le signe laissé dans le ciel par les anciens, qu'ils rencontreront d'autres hommes.

09/2015

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Musique, danse

Fritz Busch. L'exil : 1933-1951

Né en 1890 à Siegen, aîné d'une fratrie de musiciens et classé par les spécialistes au nombre des plus grands chefs d'orchestre allemands du XXe siècle, Fritz Busch mena jusqu'en 1933 une brillante carrière. Ayant choisi de clore ses Mémoires, Une vie de musicien (Notes de Nuit, 2017), sur l'année de son départ d'Allemagne, Fritz Busch n'eut pas le temps d'écrire la suite. C'est ce parcours d'exil que ce livre s'est donné pour but de retracer dans ses moindres détails, grâce aux archives conservées à Karlsruhe, Vienne, Buenos Aires : agendas, carnets, correspondance, articles de presse. Nous le suivrons ainsi dans sa perpétuelle et impossible quête d'une " seconde patrie " en compagnie de jeunes orchestres ou de formations réputées. Un CD d'inédits accompagne ce livre.

05/2017

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Guerre d'Algérie

Harkis. L'exil ou la mort

Un roman sur l'exil forcé, sans liberté de choix et sur le traitement de tous ces hommes et ces femmes qui ont tout perdu du jour au lendemain à l'occasion d'un événement politique indépendant de leur volonté. Amelle a grandi dans un village en Algérie jusqu'au jour où la guerre est venue bouleverser sa vie. Après avoir combattu aux côtés de la France, contre son gré, son mari Wassim et son père n'ont pas eu d'autre choix que de fuir l'Algérie car tous deux étaient devenus des traîtres pour leur pays. Ils partirent donc en famille pour un voyage mouvementé. Tout d'abord parqués dans un camp dans des conditions déplorables, ils arrivent en ville. Dans cet univers Wassim travaille pour subvenir aux besoins de sa famille et tenter de survivre à l'inconcevable et à la culpabilité. Entre détresse et courage, tradition et liberté, amour et trahison, Amelle va se battre contre le mal du pays et contre les obstacles qui viennent la freiner dans son intégration en France qu'elle sait vitale pour ses proches.

05/2022

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Littérature francophone

Un aller simple pour l’exil

Au début de la dictature franquiste en 1941, Ernesto Roldan quitte le pénitencier de Burgos après cinq années de détention et s'installe à Grenade pour refaire sa vie. Aidé par les révolutionnaires de la ville andalouse, il obtient un travail. Pendant l'exercice de ses fonctions, il fait la connaissance de Laura Sevilla et tombe amoureux. Malheureusement, une horde fasciste, dont le chef convoite Laura, se met en travers de leur projet. Récit de faits historiques haletants et intrigants, Un aller simple pour l'exil est un mélange de fiction et de réalisme fort bouleversant.

12/2021

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ouvrages généraux

L'exil des collabos. 1944-1989

Ministres à Vichy, chefs de police, patrons de presse, speakers de radio, acteurs de cinéma ou simples quidams, ils sont partis au mois d'août 1944 dans les wagons de l'ennemi, puis ils se sont cachés. Leur exil a duré 45 ans pour certains ! Yves Pourcher nous offre ici une galerie de naufragés de l'histoire. Ils partent de France dans les wagons de l'ennemi. Leurs routes les conduisent à Sigmaringen, Baden Baden, Vienne, sur les bords du lac de Constance et dans toute l'Allemagne. Au milieu des ruines, fidèles à leurs idées, ils sauvent leur peau. Certains y parviennent, d'autres sont rattrapés par la justice, condamnés, exécutés. Les plus chanceux continuent encore : en Espagne, en Italie, et de l'autre côté de l'Atlantique, Argentine, Brésil, Canada où ils vivent en ruminant le passé. Ils font le tour du monde des collabos. Hôtels suisses, monastères italiens, auberges espagnoles, cafés de Buenos Aires... Dans ces lieux on croise, entre autres, Raymond Abellio devenu précepteur du fils de Jean Jardin, le nageur Jacques Cartonnet, l'académicien Abel Bonnard qui écrit pour La Vanguardia, le sinistre Darquier de Pellepoix qui finit près de Málaga, l'acteur Robert Le Vigan qui, après avoir suivi Céline, rejoint l'Argentine et vivote à Tandil. Le dernier de ces exilés, Paul Touvier, n'est arrêté qu'en 1989. A côté des grands noms de collabos apparaît toute une série de personnages sur lesquels l'histoire avait, jusqu'à présent, omis de se pencher : le garde du corps de Déat, Jacques Bourin, devenu fou ou feignant de l'être, le SS Robert Blanc, qui écrit des livres sur le protestantisme, le journaliste Axel de Holstein et sa maîtresse Geneviève du Boys, confortablement logés à Madrid, l'énigmatique René Bonnefoy, alias BR Bruss, journaliste de Laval devenu un maître de la science-fiction, etc. L'exil de cette troupe, véritables " gueules cassées " de la Collaboration, finit donc par une errance où, le plus souvent, ne transparaissent que le désordre de l'histoire et la course pathétique des vaincus.

03/2023

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Littérature française

Dans l'exil de ses mots

"Madame, vous dites nouvelle, je dis roman. Votre roman romance : Elle, Lui, l'écriture, les mots. Je l'ai lu, je l'ai bu. Je m'en suis délecté. Bien imaginé et très bien écrit, c'est l'histoire d'une femme libre et rebelle ; c'est le livre d'un amour de l'écriture au-dessus de tous les amours. Sur les traces d'Elle et de Lui et leur foisonnement de mots, j'ai dévoré, avec un immense plaisir de lecture, ce roman. Etres vivants en chair et en os ou personnages irréels et imaginaires enfantés par la plume savante de l'auteure, peu importe, ils nous émerveillent et nous entraînent dans leur univers... Votre femme rebelle m'a envoûté. Ce roman respire la majesté et la robustesse du cèdre du Liban et j'emprunte, pour vous servir, cette affirmation de Victor Hugo : "Quand tout se fait petit ; femmes, vous restez grandes ". L'auteure et l'héroïne sont de cette race ! " Hédi Zahag, Chroniqueur littéraire à RTCI.

11/2019

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Psychogérontologie

Mon pays c'est la relation. ACCOMPAGNER DES PERSONNES ÂGÉES

Accompagner des personnes âgées vulnérables est le lot de proches aidants et de professionnels de plus en plus nombreux. Cette expérience comporte richesses et défis, en particulier quand le grand âge amène des pertes cognitives. Le présent livre s'adresse à tous ceux et celles qui cherchent des points de repère sur ce chemin. Accompagnatrice dans une maison de retraite, Véronique Lang y raconte ses apprentissages et y témoigne de ses découvertes. Sa plume fine et pleine de tendresse fait comprendre les singularités d'un pays où la relation est à l'avant-plan, et donne le goût de l'explorer. Ce petit livre convie à oser une aventure pleine d'humanité.

02/2022

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Autres éditeurs (A à E)

Ce n'est pas grave, mon crapaud

Il était une fois, au bord d'un étang, Crapaud rouge et Crapaud blanc, qui se connaissaient depuis toujours. Ils étaient très bons amis et pourtant, ils étaient très différents. Vraiment très.

08/2021

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Lecture 6-9 ans

Mon père n'est pas un escargot

Les parents de Prune sont séparés, alors quand son père appelle pour passer des vacances avec elle c'est le bonheur. Surtout lorsqu'elle n'a pas eu de nouvelles de lui depuis quelque temps... mais elle pardonne tout à son père car c'est un artiste. "Il a des doigts d'artiste, une vie d'artiste et un emploi du temps très artistique aussi !" Et lorsqu'elle apprend que son père n'a plus de maison Prune est désespérée : "Tout à coup, je comprends pourquoi son vélo était chargé comme un baudet. Il porte sa vie sur son dos. Comme un escargot. Sauf que mon père n'est pas un escargot, mais un être humain." Mais dans la vie les choses finissent souvent par s'arranger d'une manière ou d'une autre...

09/2017

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Littérature étrangère

Exit West

Quelque part au Moyen-Orient. Les militants prennent petit à petit le pouvoir dans la ville où vivent Saïd et Nadia, réduisant la liberté des jeunes amoureux à néant. Saïd et Nadia décident de partir et d'emprunter une de ces portes magiques qui ouvrent le chemin vers l'Occident. Ils arrivent ainsi à Mykonos où ils tentent de survivre loin de la foule des autres immigrants qui ont envahi l'île, puis ils empruntent une autre porte et se retrouvent à Londres. Ils ne sont pas en sécurité pour autant, car la métropole britannique est submergée de réfugiés, tous s'organisant en des communautés concurrentes. Quand la réaction de ceux qui voudraient mettre fin à toute immigration dans le pays se fait plus musclée, la guerre civile menace, et Saïd et Nadia constatent que cette vie commence à affecter leur relation. Ils repartent encore, cette fois en Californie. Mais leur amour encore fragile, tout juste né quand ils ont pris la décision de prendre la route de l'exil, n'aura peut-être pas résisté à cette épreuve... Dans une langue à la fois sobre et précise, Mohsin Hamid explore la réalité de l'immigration par la fiction et, notamment, par des motifs empruntés au conte et au réalisme magique. Son roman condense de manière saisissante les convulsions que nos sociétés, entre modernité et fondamentalisme religieux, traversent actuellement et donne à entendre la voix de ceux qui paient le prix fort sur les chemins de l'exil.

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Autres littératures asiatiques

Exit West

Une grande ville au bord de la guerre civile, quelque part au Moyen-Orient. Saïd y rencontre Nadia, une jeune femme indépendante et déterminée. Jour après jour, les explosions, les échanges de tirs et les points de contrôle sauvages transforment un peu plus la vie des habitants en enfer. Nadia et Saïd doivent se cacher pour vivre leur passion naissante, mais l'escalade de la violence finit de les transformer en prisonniers et les pousse à tout tenter pour partir, jusqu'à emprunter l'une de ces portes mystérieuses dont on dit qu'elles permettent de s'échapper vers des ailleurs... Fable à la fois contemporaine et intemporelle, histoire poignante sur fond d'exil et de crise migratoire, Exit West prouve qu'un livre inspiré d'un sujet d'actualité n'exclut pas la poésie ni même la magie. Le roman de Mohsin Hamid se lit avant tout comme un poème d'amour, porté par une écriture alerte, flamboyante. Raoul Mbog, Télérama. Une prose superbe. Raphaëlle Leyris, Le Monde des livres. Traduit de l'anglais (Pakistan) par Bernard Cohen.

08/2021

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Littérature francophone

Mon étoile, mon moi, ma vie

Le récit de vie de Mbondo met en évidence l'ensemble des péripéties de son vécu d'homme d'aujourd'hui. Son histoire dévoile les insuffisances grandissantes sur la façon dont l'Homme conçoit sa vie, ne sachant plus, comme du temps de ses ancêtres, que la spiritualité est un facteur à prendre en considération dès la naissance. Cette dernière doit alors diriger l'être humain vers sa destinée, pour un accomplissement total.

03/2023

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Littérature française

D'or et d'exil

Roman sous la forme d'un journal intime avec notes du traducteur- histoire d'un migrant russe qui raconte le 20ème siècle

02/2018

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Littérature française

Amour, exil et destin - Roman

Un Kabyle exilé depuis plus de 54 ans a la nostalgie du pays. Par une heureuse circonstance, il reçoit un télégramme de la part de son frère cadet qui veut le retrouver. Alors sans tarder, il décide de rentrer au bercail. A son retour, il découvre sa Kabylie natale et les tragédies qu'elle a vécues. Et l'important, il retrouve aussi l'amour de sa jeunesse qu'il avait tu à cause d'un fatal traditionalisme.

10/2018

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Littérature étrangère

Quatre maisons et un exil

La cloison est mince entre le petit appartement d'Amir et de Noa et celui des propriétaires, Moshé et Sima. Amir et Noa sont étudiants, l'un à Tel-Aviv, l'autre à Jérusalem ; ce petit deux-pièces dans une maison mitoyenne à Maoz Sion, localité située à mi-chemin des deux villes, leur paraissait donc être la solution idéale. Mais la cohabitation n'est pas simple, ni entre eux ni avec les voisins, qui ont deux enfants et leurs propres problèmes. Sima, devenue femme au foyer, s'ennuie, et les pressions de la famille très religieuse de Moshé, dont les parents habitent au dernier étage de la maison, sont source de conflits. Les voisins d'en face se débattent avec d'autres déchirures : leur fils Guidi est tombé comme soldat au Liban, et Yotam, son petit frère, se sent délaissé, traîne dans les terrains vagues, sèche l'école et se confie à Amir. Dans les rues de Maoz Sion travaille également Sadek, l'ouvrier arabe qui reconnaît dans la maison de la famille de Moshé celle que ses parents ont quittée en 1948 et dont sa mère a toujours la clef... À travers ce kaléidoscope narratif de destins croisés, Eshkol Nevo décrit un pays traversé par des failles de plus en plus profondes : entre Israéliens et Palestiniens, entre religieux et laïques, entre gens désireux de poursuivre le processus de paix et ceux qui sont figés dans la peur et le deuil. Mais il dessine aussi une société où l'espoir et les rêves sont omniprésents dans le quotidien, et où tout reste encore à faire.

01/2008

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Littérature française

D'amour et d'exil

A près de cinquante ans, Leonardo Esteban choisit l'exil. Lui le fonctionnaire modèle, lui l'engagé, il quitte Cuba pour ne plus y revenir - alors même que son île s'ouvre aux étrangers. A la faveur d'un voyage officiel, il laisse ses amis, son passé, tout un monde vacillant. Et il choisit pour terre d'accueil le Pays Basque français. Quel secret cherche donc Esteban sur ces reliefs lointains où chante un vent de détresse ? Est-ce la figure aimée d'un parrain ou d'un père ? Et pourquoi abandonne-t-il Berta Maria, son amante depuis onze ans, mulâtresse magnifique et mère de famille dévouée à la révolution ? Berta Maria, envoyée par les services de renseignement cubains essaie d'écouter Leonardo, de le comprendre... et de négocier son retour. Deux semaines sublimes commencent, où se mêlent la passion sensuelle et les impératifs politiques : Leo et Berta s'enlacent, se déchirent. La voix des cœurs perdus nous chante l'amour à sauver, l'exil qui menace...

02/1999

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Livres 3 ans et +

Mon grand frère et moi

Aloush est le plus jeune de sa famille. Il est très proche de son grand frère, Ramez, qui est son idole. Chaque jour, en se rendant à son travail, Ramez dépose Aloush à l'école. Il l'emmène jouer au basketball, le conduit au cinéma, et lui permet même de regarder le soccer avec ses amis. Mais soudainement, Ramez n'a plus de temps pour son petit frère : il est amoureux ! Aloush se sent délaissé et contrarié et essaie de se débarrasser de cette "menace" en réalisant une série de farces. Aloush réussira-t-il à récupérer son frère ?

06/2019