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Iran, l'état de la crise

Extraits

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Littérature francophone

L'état sauvage

Trois grands enfants s'enfoncent dans la forêt laurentienne en suivant la rivière Montmorency, qui fut leur terrain de jeu tout au long des années 1960. Ils cherchent la source qu'ils imaginent pure, unique, de ce grand cours d'eau auquel ils identifient le fil de leur vie. Les rapports troubles de gémellité et d'amitié, d'amour et de haine, jetteront les bases d'une nouvelle forme de vie commune, dont la sauvagerie des bois sera le modèle bien plus que l'urbanité des villes qu'ils ne cessent de fuir.

05/2021

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Autres

L'Etat global

A l'ère des migrations permanentes, dues à des pressions économiques, culturelles, militaires ou climatiques, l'Etat devient de plus en plus un lieu transitoire, temporaire, et ses habitants sont de plus en plus des apatrides. Qu'est-ce que les philosophes contemporains peuvent nous dire sur ce phénomène qui concerne aussi bien les Palestiniens que les membres de l'Union européenne ? Comment peut-on encore avoir le sentiment d'appartenir à une nation ? Qui exerce le pouvoir aujourd'hui ? Avons-nous toujours le droit d'avoir des droits ? Et que signifie, par exemple, le fait de chanter l'hymne américain en espagnol ?

06/2023

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Histoire du droit

Histoire juridique de la construction de l'Etat. 2e édition

"L'histoire des institutions étatiques en France est une histoire complexe. Le rejet de la royauté qui s'est cristallisé dans la première moitié du XIXe siècle a ainsi donné naissance à une mystique républicaine qu'on rencontre rarement ailleurs avec une telle vigueur. La démarche de type généalogique qu'adopte cet ouvrage, permet de mettre en avant l'évolution des différents modèles politiques en la replaçant dans son époque et son contexte".

08/2021

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Sciences politiques

Retour de l'état de guerre

Le 18 mars 2003, les Etats-Unis de George Bush fils attaquent l'Irak de Saddam Hussein au cours de l'opération " Liberté en Irak ". Rappelant à priori l'offensive menée en 1991 par George Bush père, l'intervention de 2003 est en fait radicalement différente. Parce qu'elle est entreprise au nom de l'autorité souveraine des Etats-Unis à utiliser la force pour assurer leur propre sécurité nationale, en dehors de toute autorisation de l'ONU et à l'encontre de la volonté de plusieurs alliés, elle réhabilite l'idée de la guerre comme simple continuation de la politique extérieure. Ce faisant, les Etats-Unis entrouvrent la porte au retour de l'état de guerre. Dario Battistella s'efforce, dans un essai neuf et stimulant, de comprendre les raisons de l'opération " Liberté en Irak ", sa portée et sa signification pour l'ordre international au XXIe siècle. En s'appuyant sur la théorie et l'histoire des relations internationales, il démontre qu'au fil du temps une société internationale a vu le jour et un ordre pacifié plus ou moins stable dont les Etats-Unis ont d'ailleurs été le principal promoteur. Or, l'opération " Liberté en Irak " rompt brusquement avec cette évolution, en réintroduisant des pratiques caractéristiques du droit du plus fort. Pourquoi ce retournement ? Le nouveau comportement américain renvoie-t-il à de simples causes conjoncturelles d'ordre intérieur ou à des explications liées à l'évolution du système international ? Peut-on en évaluer la signification ? Quelles suites éventuelles sont à craindre en ce début du XXIe siècle ?

02/2006

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Histoire de France

La Saint-Barthélemy. Les mystères d'un crime d'Etat, 24 août 1572

Le 18 août 1572, Paris célèbre avec faste le mariage de Marguerite de Valois et d'Henri de Navarre, événement (lui doit sceller la réconciliation entre catholiques et protestants. Six jours plus tard, les chefs huguenots sont exécutés sur ordre du Conseil royal. Puis des bandes catholiques massacrent par milliers " ceux de la religion " - hommes, femmes, vieillards, nourrissons... Comment est-on passé de la concorde retrouvée à une telle explosion de violence ? Comment une " exécution préventive " de quelques capitaines a-t-elle pu dégénérer en carnage généralisé ? Quel rôle ont joué le roi, la reine mère, les Guises, le très catholique roi d'Espagne ? De ces vieilles énigmes, Arlette Jouanna propose une nouvelle lecture. La Saint-Barthélemy n'est l'œuvre ni des supposées machinations de Catherine de Médicis, ni d'un complot espagnol et encore moins d'une volonté royale d'éradiquer la religion réformée. Charles IX, estimant sa souveraineté en péril, répond à une situation d'exception par une justice d'exception. Mais en se résignant à ce remède extrême, il installe, sans en faire la théorie, une logique de raison d'Etat. Cette tragédie, vécue comme une rupture inouïe, suscite une réflexion foisonnante sur les fondements du pouvoir, les limites de l'autorité, la légitimité de la désobéissance ; sur le danger aussi que font courir les divisions religieuses aux traditions du royaume. Mais cet effort de restauration politique va se heurter à la sur-sacralisation du roi, qui ouvre la voie à l'absolutisme des Bourbons.

10/2007

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Droit

L'encadrement juridique de l'éducation au Congo-Kinshasa (1885-1986). De l'initiative des missionnaires à la prise en charge par l'Etat

Si l'instruction scolaire semble un acquis de la plupart des sociétés contemporaines, elle n'en demeure pas moins le fruit d'une très lente évolution comme ce fut le cas dans l'actuelle République démocratique du Congo pendant un siècle. Lors de la période coloniale - de la création de l'état du Congo en 1885 par la conférence de Berlin jusqu'à l'indépendance obtenue en 1960 - la fonction de l'enseignement a été confiée par le pouvoir essentiellement aux missions catholiques belges avec la vision utilitariste de former des auxiliaires de l'administration et des ouvriers aux fins d'exploitation de la colonie. Sur le plan juridique, cet objectif apparaît de façon sous-jacente dans le concordat de 1906, la réglementation des études de 1924 et la réforme scolaire de 1948. Malgré l'élan réformateur impulsé par le parti socio-libéral belge après la Seconde Guerre mondiale, l'école coloniale a peiné à promouvoir une élite locale avec comme conséquence le chaos sanglant des cinq premières années de l'indépendance, à attribuer en grande partie à l'impréparation des Congolais à assumer de hautes responsabilités politiques. Le modèle social hérité du passé colonial étant considéré comme aliénant, le Président Mobutu a étatisé les écoles en décembre 1974 en opposition à la hiérarchie catholique, déclenchant ainsi une grave crise qui fut apaisée par la signature d'un accord en 1977 permettant la rétrocession des réseaux scolaires à leurs anciens administrateurs. Puis, une loi portant régime général applicable à l'enseignement national a été promulguée le 22 septembre 1986, marquée par le souci d'une austérité budgétaire nécessitée par la politique économique désastreuse de zaïrianisation du Maréchal-Président.

02/2018

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Droit

L’emploi immigré dans la crise. 1988

Sommaire Edito Et maintenant ? DOSSIER : L'emploi immigré dans la crise Emploi Emploi précaire, travail clandestin Europe : vers un double marché du travail Une filière portugaise clandestine Les Portugais de Clermont-Ferrand : un dynamisme créateur Les jeunes qui s'en sortent Retour Le retour et ses mythes Les avatars de l'aide au retour Réinsertion et protection sociale Montbéliard : les dégats du départ des immigrés Les Pays-bas et la "rémigration" Comment transformer des Turcs en "Allemagneux" Sénégal : quand la réinsertion s'enlise Jurisprudence Bilan d'activité du GISTI 1987 Au jour le jour Le saturnisme tue à Paris Les visas : suite Réfugiés : fini le monopole de l'OFPRA ? Notes de lecture : L'immigration en France vue de l'étranger La protection des réfugiés en France, par Frédéric Tiberghien Ont collaboré à ce numéro : Assane Ba, Corinne Bouchoux, Sylvie Boulle, Christian Bourguet, Christian Bruschi, Serge Cappé, Anne Chemin, André Costes, G. Hervé, André Legouy, Didier Liger, Danièle Lochak, Gérard Mamet, Patrick Mony, Fernanda Soares da Silva.

07/1988

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Philosophie

L' État universel. (suivi de) La Mobilisation totale

Jünger complète ses recherches sur l'homme et le temps : il tente de saisir intuitivement la mutation soudaine de l'humanité, mutation qu'il imagine imminente et qui verrait s'interrompre la lutte entre les Etats de l'Ouest et ceux de l'Est : l'étoile rouge et l'étoile blanche se fondraient en un astre unique, l'Etat universel. Notre temps, dit Jünger, est en train d'élaborer une grande image de la Mère. Il s'agit donc de dégager un nouvel ordre cosmique pour l'homme : comme Novalis, Jünger estime que l'âge d'or est devant nous et non pas à l'origine. L'Etat universel est l'esquisse de cette humanité à venir. La mobilisation totale est un texte plus rare et contemporain de la montée du nazisme : il est l'esquisse du grand ouvrage écrit à la même époque par Jünger : Le travailleur. Ce texte est l'exact reflet de ce monde d'après 1914-1918, son esprit est fort proche de toute la réflexion de Heidegger sur l'essence de la technique et sur la modernité.

03/1990

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Sciences politiques

Guerres, conflits, violence. L'état de la recherche

Les conflits de toutes sortes font partie intégrante de la vie des sociétés. Ils sont des objets d'interrogations récurrentes car, quels que soient leur échelle, leur intensité, leur dimension, leur forme, les individus ou les groupes qu'ils mettent en cause, leur étude constitue l'une des clés de compréhension du monde et de ses transformations. Ce volume résulte d'une volonté inédite de faire connaître au grand public les conclusions des chercheurs de tous horizons ayant travaillé sur les guerres, les conflits et la violence. Sur des terrains divers et à travers les âges, ils les abordent dans leurs rapports à la politique, à la religion ou au quotidien, traitant de leurs conséquences culturelles, identitaires ou géopolitiques, de leurs représentations, de leurs héritages et de leurs mémoires. Des guerres de l'Antiquité aux croisades du Moyen Age, de l'usage de la violence dans les premières sociétés aux affrontements contemporains au Moyen-Orient, de la récente guerre du Népal aux rébellions urbaines des dernières décennies en France, ce volume de vulgarisation, par des éclairages ponctuels mis en scène de manière attractive, permet de comprendre en quoi l'intelligence, la connaissance et la régulation des guerres et conflits se sont renouvelées et ont progressé.

06/2010

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Philosophie du droit

Magie noire. La magie noire de l'etat

Ce livre n'est pas un traité de magie, il ne vous enseignera aucune potion magique. Mais il pourrait bien vous aider à voir la magie là où elle se cache dans la société. Pas n'importe quelle magie : la magie noire, celle qui est néfaste, mauvaise, destructrice. Mais si les baguettes magiques n'y ont pas la forme conventionnelle, les formules y ont bien leurs grimoires secrets. Constitution, législation, codes et décrets, voilà ses textes sacrés, nous dit l'auteur. François-René Rideau conduit dans ce premier volume un décorticage systématique - une déconstruction, pour reprendre un terme magique à la mode - des mythes fondateurs de la société démocratique et toujours plus socialiste qui nous entoure. Il y démontre point par point la similitude profonde, tant dans la logique que dans les pratiques, avec la sorcellerie diabolique. Il ne s'agit cependant pas d'un livre qui tourne en rond à partir d'une vague thèse manquant d'épaisseur. "Magie Noire" est au contraire un ouvrage aux idées et arguments d'une rare densité. La pertinence des analyses ne manquera pas d'apporter un oeil neuf à bien des lecteurs avisés, même parmi ceux familiers des meilleurs auteurs du libéralisme. La plume est leste, le ton est souvent vif : l'auteur nous embarque avec verve et passion dans un parcours éclairant et révélateur, annonçant celui à suivre, ouvert sur la magie de la société civilisée.

11/2022

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Droit fiscal

La responsabilité de l'Etat en matière fiscale

La responsabilité civile extracontractuelle de l'Etat en matière fiscale. L'ouvrage expose les principes civils à la base de la responsabilité extracontractuelle et l'application de ces principes en droit fiscal.

06/2022

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Economie

La modernisation de l'état. Une promesse trahie ?

Les pouvoirs publics font face à un cumul d'exigences sans précédent : des politiques plus efficaces, des risques mieux maîtrisés, une réduction des coûts, moins de bureaucratie. La réponse à ces défis est-elle vraiment engagée sur de bonnes voies ?

05/2019

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Histoire internationale

L'avènement des jeunes bassidji de la République islamique d'Iran. Une étude psychosociologique

Qui sont exactement ces bassidji ? Ce sont des adolescents faisant partie d'un groupe spécifique de jeunes âgés de 12 à 16 ans, parfois même de 10 ans. Ce sont des enfants déstructurés, révoltés et impatients de voir se réaliser leur utopie, après le déclenchement du Mouvement révolutionnaire en Iran en 1979. Ces bassidji sont entrés dans une organisation de la force paramilitaire iranienne, le Bassidj, qui avait été fondée par l'ayatollah Khomeyni en novembre 1979. Cc sont des jusqu'au-boutistes, des combattants de la guerre Iran-Irak (1980-1988). On sait que l'adolescence est violence et rituel de passage ou d'initiation à la vie. Dans son livre, La Cause des adolescents, la psychologue-psychanalyste Françoise Dolto avait proposé plusieurs explications aux problèmes liés à cette période de la vie des enfants. Bien d'autres psychologues, sociologues et historiens ont également étudié le rapport des jeunes avec la société qu'ils devront affronter. Les bassidji pensent détenir la vérité et se considèrent comme les porteurs d'un message à transmettre. C'est pourquoi ils écrivent leurs testaments. Cependant, le désarroi mental, le trouble et la perturbation liés à l'adolescence n'apparaissent pas dans ces testaments. Ce sont ces déséquilibres du comportement présentant des symptômes que ce livre étudie et dont l'objet se situe autour de 1995. En tant que défenseurs d'une certaine morale, les bassidji se sont révélés être un organe de répression. Ce travail, en grande partie le résultat d'une étude universitaire, restitue la subjectivité d'un groupe, certes minoritaire, mais symboliquement importante de la révolution islamique en Iran. Les nouveaux acteurs du Mouvement vert (juin 2009) montrent leur rupture profonde avec l'idéologie martyropathe que représentait une fraction des bassidji dans les premières années de la Révolution islamique.

01/2013

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Droit

L'Etat intégré. Contribution à l'étude de l'Etat membre de l'Union européenne

Cette monographie l'atteste : la question de l'Etat est loin d'être épuisée. Elle tend au contraire à se renouveler, à travers notamment l'affirmation de l'"Etat intégré", un type d'Etat qui procède de la qualité de membre de l'Union européenne. Trop longtemps minorée, la dimension étatique de l'intégration européenne s'avère particulièrement aiguë. La notion d'Etat intégré suggère ainsi l'existence d'un type d'Etat dont la spécificité résulte de son lien d'appartenance à l'Union européenne. L'analyse de sa nature, de son statut et de son identité enrichit à la fois la théorie générale de l'Etat et la théorie de l'intégration. D'un côté, les Etats membres ne sont pas extérieurs à l'Union : ils sont de l'Union et dans l'Union. De l'autre, l'Union est elle-même intégrée dans les Etats membres, comme en témoigne - au sein des ordres étatiques - l'émergence de "droits nationaux de l'intégration européenne". Cependant, la dynamique d'approfondissement ne neutralise pas les formes de résistance exprimées par des Etats et/ou nations, au nom d'une souveraineté et/ou d'une identité ancrée(s) dans leurs constitutions. Si l'Etat intégré n'est pas n'importe quel Etat, il ne correspond pas pour autant à une catégorie "monolithique". Il n'y a pas un mode unique d'appartenance, de participation et d'intégration des Etats à l'Union. En cela la "différenciation" entre les membres étatiques de l'Union traduit une réalité prégnante : tous les Etats membres ne partagent pas une volonté et une capacité d'intégration identiques.

11/2019

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Littérature étrangère

Voyage en Iran. En attendant l'imam caché

Très différent de ce qu'un flâneur pourrait écrire sur ce pays, ce récit, à travers une approche empathique et fouillée, révèle les très nombreux détails de la vie quotidienne iranienne (en particulier celle des écrivains mais pas seulement) et s'efforce d'éclairer les points obscurs de la religion et de la mentalité.

01/2022

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Récits de voyage

Iran, la paupière du jour. Un périple intime

"J'ai perdu la photo. La seule photo que j'aie jamais faite que je trouvais vraiment belle. Perdu. Mais je m'en souviens très bien. Je suis derrière Shirin, elle marche au devant d'un paysage immense. La poussière voile les reliefs, la lumière est pourtant intense, la montagne érodée, et le foulard de Shirin tombé sur ses épaules, elle a les bras légèrement ouverts, les paumes aussi, la tête renversée. Elle avance contre le vent. Je prends la photo que je perdrai plus tard. C'est l'été aux alentours de Téhéran. Shirin a 22 ans. Selon le terme en usage ici, c'est une enfant de la Révolution. Elle est née en 1979. Son frère, Fereydoun, est né quatre ans plus tard, un enfant de la guerre. Je suis née entre eux. Ailleurs. En Occident. Shirin de la Révolution et Fereydoun de la guerre, je les ai regardés, reçus, visités, perdus, retrouvés. Aimés. Nos enfances menées parallèlement ont ébranlé ma trajectoire. Nous sommes cousins." Regard sensible posé sur l'Iran intime, celui où se mêlent les histoires d'adolescentes amoureuses et où la vie avance en dépit des vents parfois hostiles, ce récit d'Emilie Talon est une immersion littéraire dans la vie quotidienne iranienne, dans cette famille de l'auteur qui vit sur des terres à mi-chemin entre réalité et légende.

06/2021

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Géopolitique

L'Iran sous sanctions. Une société sous pression

Les sanctions états-uniennes et internationales prises à l'encontre de l'Iran depuis 1979 ont affaibli cette économie majeure du Moyen-Orient, qui vit sous un embargo quasi total depuis les années 2010. Cet embargo, qui a pour objectif de mettre un terme au programme nucléaire et aux activités du régime islamique en dehors de ses frontières, a en réalité particulièrement touché les Iraniens. Ce livre dresse un panorama des conséquences économiques, politiques, sanitaires et sociales de ces sanctions dans leur vie quotidienne. Derrière cette présentation, l'utilité de ces sanctions est questionnée : et si l'Occident avait manqué sa cible ? Etayé de chiffres et de témoignages, et au-delà des seules considérations économiques, cet ouvrage s'interroge sur les bouleversements causés aux Iraniens par ce type de sanctions.

10/2022

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Droit

Les fondements de la théorie de l'Etat moderne

Dans la période contemporaine, l'Etat se trouve à nouveau au centre des débats, ainsi qu'en témoignent les travaux récents réalisés sous l'égide du Conseil d'Etat (Où va l'Etat ? , de 2015 et, dernièrement, son étude annuelle sur la citoyenneté, de 2018). En raison du lien historique étroit qui s'est établi en France entre l'édification de l'Etat et la constitution de la nation, il appareil particulièrement utile d'analyser les doctrines politiques qui ont recherché les fondements de la relation entre Etat et société. Dans cette démarche, il s'agit donc de suivre les jalons que représentent les doctrines politiques majeures, afin de faire émerger les fondements sur lesquels les différentes théories furent édifiées depuis l'apparition explicite du vocable "Etat", c'est-à-dire le début du XVIe siècle. C'est dans cette logique que prévaut le concept d'Etat moderne. Surgit alors la difficulté de définir le terme de la période considérée. Vient à l'esprit d'abord la séquence historique classique retenue par les historiens, qui s'achève en 1789 avec la Révolution française. Toutefois B. de Jouvenel préférait considérer l'avènement du Consulat, avec la mise en place d'un système administratif centralisé. Pourtant, comme les trois-quarts du XIXe siècle sont à la recherche d'un équilibre, la Révolution étant considérée comme inachevée, il parait opportun de repousser cette limite après la stabilisation opérée sous la IIIe République, finalement en 1914, qui représente la rupture véritable. Dès lors, trois fondements nous apparaissent comme déterminants dans la définition des rapports entre l'Etat et la société, la souveraineté, la liberté et l'égalité. Chaque fois, l'Etat est appelé à jouer un rôle de pacification des rapports sociaux dans des contextes où la violence est souvent présente, notamment par sa capacité a définir des compromis permettant d'intégrer les demandes sociales essentielles.

04/2019

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Droit

Immigrés : la dérive de l’État de droit. 1987

Sommaire Edito Pour aller plus loin Dix-huit mois de recul de l'Etat de droit Visas : le verrouillage des frontières Précarisation de la famille Haro sur les mariages mixtes Les Français et leurs conjoints étrangers se regroupent contre Pasqua Les exclus de la protection sociale Obstacles à la scolarisation La déstabilisation des jeunes étrangers Comment perdre la nationalité française en se mariant Menaces sur le droit au séjour Comment les préfectures fabriquent des clandestins Les Mauriciens victimes de la rumeur de Nanterre Résidents temporaires à vie ? Première alerte pour les étudiants étrangers Le droit d'asile en question L'expulsion des Basques espagnols Réfugiés : la commission des recours paralysée Jurisprudence La vie du Gisti : Bilan d'activité en 1986-1987

10/1987

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Droit

La déchéance de la nationalité ou la désagrégation de l'Etat

La déchéance de nationalité vantée comme si c'était la seule solution possible contre la radicalisation des jeunes dans le djihadisme et le terrorisme n'est autre que la déchéance de l'Etat républicain lui-même. En effet, le principe fondateur de la République réside dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 qui prône l'égalité devant la loi, que celle-ci vise à protéger ou à punir. La loi doit être entendue ici comme tout type de loi, y compris, et surtout la loi fondamentale qu'est la Constitution. Ainsi, mettre deux catégories de Français dans le cadre de la Constitution, c'est détruire le principe fondateur de l'Etat au détriment des valeurs du vivre-ensemble car la nationalité, avant d'être rattachée à la personne à qui elle est délivrée, et c'est quel que soit le mode d'acquisition, est d'abord rattachée à l'Etat. De ce point de vue-là, déchoir un individu de sa nationalité, c'est arracher un membre du corps de l'Etat, comme on aurait arraché une dent de sa bouche juste parce qu'elle a mordu sa langue ou tout autre membre de son corps dès lors qu'il a fait mal au reste du corps. Ainsi, l'Etat n'est plus un Etat solide, mais un Etat liquide, voire gazeux. Malheureusement cette décision d'insérer la déchéance de nationalité dans la loi fondamentale de l'Etat n'a fait l'objet d'aucun débat sérieux si ce n'est qu'on a assisté à quelques surenchères médiatiques dont la teneur est largement rapportée ici. Cette absence de débat sur la question a donné logiquement lieu à un déficit de réflexion jusque dans l'avis favorable et très contestable du Conseil d'Etat relatif à ce projet de loi constitutionnelle qui, au départ, n'avait jamais pour objectif de constitutionnaliser la déchéance de nationalité, loin s'en faut, il suffit d'écouter avec un peu d'attention le discours de François Hollande du 16 novembre 2015 devant le Congrès de Versailles pour s'en convaincre. Il est difficile de ne pas remarquer que le président de la République a choisi de mettre en jeu le fondement de l'Etat au détriment d'une réponse pourtant attendue face au malaise qui frappe une catégorie de jeunes Français qui sont désoeuvrés. Et cela, paraît-il, pour satisfaire non tant l'opposition et les opinions extrêmes qui réclamèrent depuis longtemps la déchéance de nationalité que pour mettre sur pied sa propre stratégie politique face à l'opinion. Une telle mesure ne pouvait que pointer une fois de plus encore les faiblesses de l'Etat qui décide de fuir devant ses responsabilités face à la jeunesse en créant de faux problèmes en vue d'en apporter des fausses réponses qui trompent ainsi l'opinion publique.

01/2016

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Histoire internationale

Irak. L'effet boomerang

A partir de plusieurs entretiens exclusifs avec Tarek Aziz, ce livre nous plonge dans les arcanes et les drames engendrés par l'intervention militaire des Etats-Unis et de leurs alliés européens en mars 2003. Témoin et acteur hors normes, Jean-Marie Benjamin nous donne des clés de compréhension à travers des faits qu'il a lui-même vécus : "Ils ne savent plus comment arrêter le monstre qu'ils ont créé de leurs propres mains !" Janvier 2003, J-M Benjamin rencontre Tarek Aziz à Bagdad et lui porte une invitation à une audience avec le pape Jean-Paul II. Février 2003, la DGSE l'envoie à Bagdad pour quérir les derniers éclaircissements avant le discours de Dominique de Villepin à l'ONU. Des témoignages exclusifs sur les Kurdes, le PKK, la Syrie. La situation des chrétiens aujourd'hui en Irak et Syrie. Les raisons de partir au djihad. Le financement de l'Etat islamique. Le jeu dangereux de l'Arabie Saoudite.

03/2015

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Littérature polonaise

Wiera Gran, l'accusée

Wiera Gran était la chanteuse étoile du ghetto de Varsovie. cette "Marlène Dietrich née Grynberg", d'une beauté stupéfiante, à la voix chaude, se produit au cœur du Broadway juif d'avril 1941 au printemps 1942, où elle parvient à fuir, laissant derrière elle les siens. Son accompagnateur, Wladislas Szpilman, le "pianiste" du célèbre film de Roman Polanski, passera à la postérité. Elle, non. Pourquoi ? Quelle fut sa faute ? A quel prix peut-on survivre ? Comment savoir ce qui s'est vraiment passé entre les murs du ghetto ? Wiera Gran sera accusée après la guerre d'avoir collaboré avec les nazis, d'avoir chanté devant eux, d'avoir incarné une "Mata-Hari" glamour, une sorte d'agent double. Folle de chagrin, persuadée qu'on la persécutait, juive errante, exilée chantant dans les cabarets de Caracas ou de Tel-Aviv, comme au Carnegie Hall à New York, elle finit sa vie, seule, dans un petit appartement parisien, reine d'un royaume, des ombres et des secrets de la guerre. Elle meurt le 19 novembre 2007.A la fois détective et historienne, biographe empathique et enquêtrice d'une mémoire défaillante, Agata Tuszynska ressuscite dans ce livre poignant et fiévreux, traversée du siècle, le destin brisé comme l'honneur perdu de Wiera Gran.

01/2011

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Romans, témoignages & Co

Là où tu iras

Kim et Théo s'apprêtent à sauter dans le vide. Ils veulent rester ensemble, unis même dans la mort. Mais, une fois le décompte terminé, l'un saute, l'autre non. "Là où tu iras, j'irai". Quand Théo rencontre Kim, il est aussitôt attiré par ce mystérieux lycéen qui vient d'emménager dans son village. Grâce à Kim, Théo, un peu paumé, se sent valorisé. Il devient quelqu'un. Mais, de fil en aiguille, l'histoire d'amitié se transforme en histoire d'amour, de plus en plus exclusive. Jusqu'à ce saut dans le vide. Entre passé et présent, ce roman retrace l'histoire d'un amour toxique.

09/2021

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Littérature érotique et sentim

Là où j'irai

Adam est une rock star adulée dont la réputation sulfureuse attire les paparazzi. Un jour de dérive à New York, il tombe en arrêt devant des yeux noirs sur une affiche. Les yeux de Mia, son ancienne petite amie. Devenue une violoncelliste virtuose, la jeune fille donne ce soir un concert au Carnegie Hall. Trois ans plus tôt, Mia est partie sans un au revoir, sans une explication. Leurs retrouvailles sont un choc les souvenirs bons et mauvais resurgissent, les sentiments encore à vif les submergent, leur amour qu'ils pensaient indestructible se heurte à la réalité de leurs vies. Peut-on revivre une passion, malgré les cicatrices du passé ? La musique emporte Mia et Adam dans un tourbillon d'émotions. Est-ce suffisant pour les réunir de nouveau ? Là où j'irai nous entraîne dans une belle histoire d'amour et une course-poursuite poétique au sein d'un New York méconnu.

11/2010

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Littérature française

La main d'Iman

Une Afrique en crise d'identité, hantée par les mirages du modèle occidental. Des villes-capharnaüms dévorées par une urbanisation effrénée. Pour quelques francs CFA on peut acheter un enfant et en faire son esclave, pour un tour en Mercedes se procurer une jeune fille et la mettre dans son lit. C'est dans ce cadre que Ryad Assani-Razaki inscrit un premier roman où plusieurs voix se croisent et se racontent. L'enfant vendu qui porte au plus profond de lui la violence subie. La vieille femme corsetée dans une foi qui la paralyse. La rebelle qui se bat bec et ongles pour s'en sortir. La douce jeune fille qui poursuit son chemin avec détermination. Les raisons qui poussent les migrants à monter dans un bateau et à quitter leur terre au péril de leur vie apparaissent en filigrane. Et, à la croisée des destins, Iman, l'impénétrable métis, symbole de ce désir de fuir et d'un continent écartelé entre deux mondes.

01/2013

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Histoire internationale

Histoire de l'Iran et des Iraniens. Des origines à nos jours

Les études iraniennes n'ont pas la place qu'elles méritent et notre connaissance du monde iranien est superficielle. On dirait qu'un grand voile le recouvre qui ne laisse transparaître que quelques phares : Suse, Persépolis, Samarkand, Herat, Ispahan, Chiraz, des miniatures, des poèmes... Il devrait briller de tous ses feux, il devrait être éclatant comme son ciel d'un bleu inégalable, comme ses longs déserts de sable doré, ses montagnes dénudées, comme sa théologie de la lumière, comme ses dômes recouverts de faïences d'azur, comme ses roses d'Ispahan, comme ses poètes " d'inimitable simplicité ". Il se dissimule à nos yeux, dans la nébuleuse de l'islam où il affirme une forte personnalité. Et pourtant l'histoire de l'Iran intéresse de près l'histoire universelle. Sa connaissance est indispensable à tout historien, à tout honnête homme. Qui pourrait lire la Bible en ignorant la déportation à Babylone et l'édit libérateur de Cyrus, " l'oint de Iahvé ", dit le Deutéro-Isaïe ? Comment pourrait-on étudier la Grèce en négligeant les guerres Médiques, Hérodote, né sujet iranien, Alexandre et sa conquête du monde ? Qui resterait indifférent devant la venue des Mages, des prêtres-rois iraniens, au berceau du Christ ? Qui oserait oublier l'importance capitale pour l'Empire romain de sa longue lutte contre les Parthes et les Sassanides ? Avec quel regard visiterait on les Indes si l'on ne savait pas que l'islam indien dépend, en partie au moins, de l'islam iranien ? Et l'amour courtois de notre beau Moyen Âge n'est-il pas né dans ce pays cathare qui transmet un ultime écho des vallées de la Mésopotamie ? On pourrait multiplier à l'infini de semblables questions.

03/2006

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Religion

L'utopie de l'Islam. La religion contre l'Etat

Si elle est le fait de courants radicaux qui pervertissent les sources islamiques, la violence qui s’exerce au nom de l’islam, et dont les musulmans sont eux-mêmes les premières victimes, se loge au cœur de la relation entre le religieux et le politique. Pour éclairer la crise qui agite l’univers contemporain de l’islam, une analyse en profondeur des fondements du pouvoir politique, lequel s’est posé, dès les origines, de manière tragique, s’avère nécessaire. Menant une véritable enquête qui convoque les sources, l’histoire, la science politique, la sociologie et la théologie, l’auteur dénoue le fil de la contradiction qui fonde l’utopie de l’islam. En isolant les principales références qui ont inspiré et continuent d’inspirer les mouvements de contestation politico-religieux, elle dévoile au fil des pages la thèse inédite qu’elle défend : toutes les entreprises menées pour corriger le monde conformément à l’idéal islamique n’ont conduit qu’à détruire l’État et l’espace du politique. Voilà qui pulvérise l’idée que l’islam est une religion politique. Professeur à l’université catholique de Lille où elle enseigne la sociologie des religions et l’islam, Leïla Babès anime depuis de nombreuses années une chronique à Radio Méditerranée International (Médi1), où elle décrypte et déconstruit les mécanismes de domination et les discours convenus dans les dossiers qui concernent notamment les institutions politiques et religieuses, le statut des femmes et les cultures des peuples.

11/2011

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Sciences politiques

Iran - Arabie Saoudite. Le choc des titans

Le 3 janvier 2016, l'Arabie Saoudite a annoncé la rupture de ses relations diplomatiques avec l'Iran suite à l'incendie de son ambassade à Téhéran. C'est une décision aux conséquences majeures dans les relations diplomatiques entre Etats. Cet épisode est la conséquence d'un long contentieux marqué par une dégradation continue des relations irano-saoudiennes qui dure depuis plus de 35 ans. Au delà des enjeux géopolitiques qui dominent le Moyen-Orient, cette guerre larvée, bien que très ancienne de par ses origines confessionnelles, semble être beaucoup plus intense et met en péril plus la stabilité et le développement de la région. En effet, dans cet espace de conflictualité, la relation entre l'Iran et l'Arabie Saoudite s'est toujours déclinée en termes de rivalité directe ou indirecte, empruntant la forme relationnelle d'affaiblissement et de renforcement de soi. De là se pose la question sur l'avenir de cette rivalité menaçante : est-elle éphémère ou permanente ? La guerre d'influence menée par les deux acteurs en Syrie, en Irak, au Liban et au Yémen témoigne de la férocité d'un choc inédit et sans issue.

03/2018

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Littérature française (poches)

La cerise

"Beaucoup de gens ignorent que la cerise c'est la guigne, la poisse, la malchance. Une vieille pote à moi, ma chère compagne, mon amoureuse folle que je retrouve à tous les coins de rue de mon parcours. Si elle me colle au train, la salope ! me saoule, m'ahurit ! Toujours là, fidèle à tous les rendez-vous ! Fidèle comme un chien, fidèle à la mort. J'ai beau faire, toucher du bois, me signer, éviter l'échelle par en dessous, j'arrive pas à l'exorciser. Elle me sourit en code pénal, me roule des patins aux bacilles, me fait des caresses au bistouri, m'envoie pour ma fête des bouquets de flicailles, d'huissiers, des billets doux papier bleu. Même aux brêmes j'ai rarement beau schpile, j'ose plus les toucher, je m'écarte des tripots. Rien à chiquer, je suis pris. C'est ça la cerise, l'existence entre chien et loup, entre deux douleurs, entre deux gendarmes."

09/2018

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Poésie

La Criée

"? ... On entend la chanson des divines. Le fou sort sa lyre, Nous volons désormais Ca ne sert plus à rien d'écrire. ? " La Criée, le premier recueil de l'auteur, est pensé comme une aventure sonore et rythmique. Grâce à une langue travaillée dans un réel effort de rupture avec le convenu, Hugo Morata nous emmène dans ses poétiques rêves éveillés. Le résultat est fulminant et initiatique.

04/2024