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Couple, famille

Mon métier de père. Pourquoi est-il si compliqué d'élever ses enfants ?

  Mais pourquoi est-ce si difficile d’élever ses enfants ?Alors que de plus en plus de parents pensent, avec Adam Mansbach, « Dors et fais pas chier », pour Gilles Verdiani ce serait plutôt : «Les enfants sont chiants et alors ? ». Ce livre est un témoignage exceptionnel. Celui d’un père qui travaille chez lui et qui vit au quotidien avec ses enfants depuis près de 5 ans. Très impliqué dans leur éducation, il a sur sa vie à la maison un regard extrêmement précis, associé à une réflexion qui mêle la philosophie et le bon sens. Comme beaucoup de pères de sa génération, il a lu les manuels et écouté les avis ; comme les autres il s’est senti plus d’une fois dépassé ; comme tout le monde il s’est disputé sur l’éducation des enfants avec sa femme, ses parents, ses beaux-parents et même ses enfants. Ce qui le distingue peut-être de ceux qui n’en ont pas fait un livre, c’est qu’il s’est demandé pourquoi c’était si difficile. Et qu’au lieu de renoncer, il a décidé de changer. D’accepter certaines demandes pour mieux en refuser d’autres. De comprendre ses enfants avant de vouloir s’en faire obéir. Et de comprendre qu’entre eux et nous, parfois personne n’est fautif : des exigences excessives, des contradictions, des ambivalences viennent, de l’extérieur, compliquer la relation entre parents et enfants. Ce livre aborde tous les problèmes qui attendent les parents au fur et à mesure que les enfants grandissent : vaccins, sommeil, langage, autorité… Autant de choix difficiles, de questions parfois sans réponses, qui font que l’aventure est unique et passionnante.

05/2012

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Faits de société

"Arrête-toi !"

Le 25 juin 2013, une opération de police à Villemomble (93) fait basculer la vie de la famille Kebe. Des policiers à la recherche d'un individu font erreur sur la personne et se ruent sur Makan Kebe, tout juste âgé de 20 ans, qui rentre de centre où il est employé comme animateur jeunesse. Les fonctionnaires lui hurlent : " Arrête-toi ! le frappent et le plaquent au sol. Mohamed, le grand frère de Makan, voit la scène par la fenêtre et accoure à sa rescousse, peu avant que Fatouma, 54 ans, mère de cette fratrie de huit enfants, descende à son tour en bravant la peur qui l'habite face à la tension croissante. Des tirs partent. Mohamed et Fatouma sont blessés, ils resteront mutilés à vie. "J'ai des médicaments à prendre tous les jours. (...) Je ne dors plus la nuit. J'ai peur." dira Fatouma à la juge un an après ce soir-là. Le combat judiciaire dans lequel se lance la famille Kebe prendra sept longues années. Arrête-toi ! raconte les violences policières subies ce 25 juin mais surtout, au-delà, les vives cicatrices qu'elles ont laissées, les profonds déséquilibres qu'elles ont créés, les répercussions dont elles sont le nom au sein de la famille Kebe. Makan Kebe revient sur les dégâts au long cours, à l'échelle de sa famille l'isolement, la dépression, les mécanismes de défense dans lesquelles on se noie en amour ou au travail, pour faire face à l'horreur. Arrête-toi ! est un récit de l'intime. Il dépeint le parcours d'un jeune homme confronté, avec sa famille, à la machine policière et judiciaire. Une histoire d'arrestation policière qui fait tout basculer. Mais également l'histoire d'un combat où se mêlent rencontres, espoirs et solidarité.

03/2021

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Marchés publics

Droit de l'entreprise et marchés publics

DROIT BELGE Droit de l'entreprise et marchés publics : morceaux choisis En avril 1969, le premier numéro de la revue L'Entreprise et le Droit était publié sous l'impulsion du regretté professeur Maurice-André Flamme. Dans un "Avis aux lecteurs" , le comité de rédaction justifiait la nécessité de créer cette nouvelle revue par le besoin de suivre - et, partant, de contribuer à - l'évolution de deux branches du droit fondamentales pour le secteur de la construction : le droit du contrat d'entreprise, d'une part, et le droit des marchés publics, de l'autre. Plus de 50 ans plus tard, cette ambition reste intacte. C'est pour cette raison que la revue a décidé de rassembler, dans le cadre d'un ouvrage anniversaire, un panel de spécialistes qui présentent plusieurs questions choisies relatives aux contrats de construction et aux marchés publics, mettant notamment en avant les principales évolutions législatives et jurisprudentielles connues par la matière. Aannemingsrecht en overheidsopdrachten : capita selecta In april 1969 verscheen het eerste nummer van het Tijdschrift voor Aannemingsrecht onder impuls van wijlen professor Maurice-André Flamme. In een "Bericht aan de lezers" rechtvaardigde de redactieraad de noodzaak om dit nieuwe tijdschrift op te richten door de behoefte om de evolutie van twee fundamentele takken van het recht voor de bouwsector te volgen en daaraan dus bij te dragen : het aannemingsrecht enerzijds en het overheidsopdrachtenrecht anderzijds. Meer dan 50 jaar later blijft deze ambitie overeind. Daarom werd besloten om in het kader van een jubileum-boek een panel van specialisten samen te brengen dat een aantal specifieke vragen met betrekking tot aannemingscontracten en overheidsopdrachten behandelt, waarbij met name de belangrijkste wetgevende en jurisprudentiële ontwikkelingen op dit gebied worden toegelicht.

03/2021

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Correspondance

Quand tu viendras je serai presque heureux. Lettres à Elsa Morante

Inédite en France à ce jour, cette correspondance nous plonge dans l'univers intime d'un couple mythique de la littérature italienne. " Chère Elsa, je n'ai plus eu de tes nouvelles, mais je continue quand même à te donner des miennes, dans l'illusion que cela te fera plaisir d'en recevoir. Je fais donc toujours les mêmes choses, que je t'ai déjà dites. Malheureusement je dors mal et cette nuit, peut-être à cause du bruit fait par deux Danoises de retour d'un bal, je n'ai presque pas dormi. Je me sens très nerveux, très agité, très agacé. Hélas, pas même Anacapri où je me suis senti bien si souvent ne parvient à me calmer. Berto est arrivé et nous avons tout de suite repris le scénario. Je ne travaille à rien d'autre, j'ai essayé de commencer une nouvelle, mais elle me donne si peu de plaisir à l'écrire que je l'arrêterai. Comme je te l'ai dit tant de fois, je pense souvent à toi et je ressens terriblement ton absence. Plus que je ne croyais. Quand tu viendras, je serai, du moins au début, presque heureux. " (Anacapri, 11-15 août 1951) La centaine de lettres, télégrammes et cartes adressée par Moravia à Elsa Morante sur près de quarante années (1947-1983) témoigne du lien profond et durable qui unit passionnellement deux des plus grands écrivains du xxe siècle. On découvre au fil de ces lettres leur vie mondaine, leurs amitiés choisies, leur commune passion de l'écriture et l'esprit de saine compétition littéraire, la beauté de Rome et l'enchantement d'Anacapri. Mais s'y dévoilent aussi deux personnalités incompatibles, qui tantôt se ménagent et tantôt se trahissent, qui sont tantôt amants tantôt bourreaux, tantôt vénaux tantôt spirituels, qui ne parviennent jamais à vivre autrement cet étrange et puissant amour. Unis, autant que divisés, pour la vie.

04/2023

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Sociologie

Jacques arsac un informaticien

Certains m'ont écrit à la suite de mon dernier livre : "Je vois parfaitement ce que vous voulez faire : vous êtes croyant, vous avez un système de valeurs ; l'informatique le met en péril, et, par conséquent, vous vous acharnez à démontrer u'il n'y a pas d'intelligence artificielle parce que cela anéantirait tout ce à quoi vous croyez". Je leur ai répondu que ce n'était pas du tout ma démarche, mais je suis bien obligé de reconnaître honnêtement que c'est certainement le point de départ de cette démarche. Mon attention a été attirée parce que je me révolte spo, ntanément à l'idée d'être réduit à une machine. C'est pour moi quelque chose de totalement inacceptable, c'est la négation de tout ce à quoi je crois. L'Homme a été fait à l'image de Dieu mais pas d'une machine ; pour moi c'est fondamental. Ceci m'amène à une conclusion nette : si a science me prouve que je suis une machine, je serai obligé de m'incliner et je m'inclinerai. Tant que l'on ne le démontrera pas, je dors sur mes deux oreilles. L'omniprésence de l'informatique ne peut laisser indifférent l'observateur du monde contemporain. Elle intervient dans tous les secteurs de la vie et cautionne la fiabilité des mécanismes complexes. Elle n'est déjà plus de l'ordre de la science-fiction. Il était donc indispensable d'évoquer tous ces problèmes avec un des promoteurs de l'Informatique en France, le Professeur Arsac. Celui-ci est membre correspondant de l'Académie des Sciences et l'auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation. Il était tout aussi indispensable de demander au scientifique et au croyant qu'il est d'approfondir les questions posées pour aider le public à mieux réfléchir sur la synergie que ne manquera pas de produire cette nouvelle révolution technologique.

04/1997

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Mouvements artistiques

Look Close, Think Far. Art at the Ackland

This richly illustrated volume introduces one of America's finest university art museums - one whose directors, curators, donors, and patrons have left a remarkable legacy, a museum collection that encourages us all to "look close, think far. " The selection of over 280 highlights is presented with brief commentaries and an essay that traces the growth of the Ackland Art Museum's outstanding collection. The Ackland Art Museum at the University of North Carolina at Chapel Hill is one of the United States' most distinguished public university art museums. Founded in 1958, it now houses over 20, 000 works of art, covering some 5, 000 years of cultures from around the globe. "Look Close, Think Far" is the tagline of the Ackland, informing everything from the dynamic and varied program of special exhibitions to ambitious interpretation, education, and outreach activities. It applies especially strongly to the museum's extensive permanent collection. Although an integral part of the oldest public university in the United States, the Ackland is a relatively young institution. Now approaching its sixty-fifth year, it has become the proud steward of over 20, 000 works of art from an impressively broad range of world cultures and time periods. The Museum is known for its special strengths in art of the European tradition, with very strong holdings in prints and drawings ; the arts of Asia, and especially China, Japan, and India ; a small but fine collection of classical art from Africa ; and recent and contemporary art. This publication showcases a cross-section though the diverse collection, with 283 works, giving an impression of the Ackland's permanent collection that is true to its character, representative of its breadth, and indicative of its quality. The essay gives special attention to the early stages and the less obvious, more idiosyncratic moments that have contributed to the Ackland's personality and individuality. The approach taken by the editor Peter Nisbet, deputy director for curatorial affairs at the Ackland, differs from most conventional volumes of museum collection highlights in several refreshing ways. Instead of separating works along the lines of curatorial departments, the arrangement emphasizes the unity of the collection by merging works from different cultures. These are presented in a largely chronological sequence, but one that surprises by starting with the present and extending back in time. Within this order, works of art are deliberately paired across individual page openings, to stimulate visual attention, reflective thinking, and sometimes maybe just a smile.

08/2022

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Littérature érotique et sentim

Je t'ai rêvée - Tome 2. Dérives

Entre drames et bouleversements sentimentaux, Yohann et Greg pourront-ils compter sur leur inébranlable amitié pour reprendre goût à la vie ? A la suite du drame qui a bousculé leur vie, Yohann et Greg doivent se reconstruire. Au chevet de Lena qui est toujours dans le coma, ils attendent son réveil... Alors que Yohann, malgré son grand sentiment de culpabilité vis-à-vis de Lena, s'engage davantage dans les bras de Rachel, Greg perd pied et s'éloigne de plus en plus d'Emily. Entre jalousie, infidélité, désir d'enfant et amitié fusionnelle, leur cheminement sentimental n'est pas de tout repos... Dans ce second tome d'une saga pleine de passion et d'émotions, il est temps pour Yohann et Greg d'avancer en affrontant leurs responsabilités... EXTRAIT Et si ça recommençait ! C'est pour ça que j'ai peur tout le temps. J'ai peur sans Greg, je le veux avec moi en permanence, ou presque... surtout la nuit... Quant à Rachel, c'est encore pire ! Je ne supporte pas qu'elle m'abandonne ! Elle aussi je la veux constamment près de moi, je... je ne sais pas comment la garder davantage. C'est pour ça que je veux l'épouser, je veux lui faire un enfant, je veux lui faire l'amour tout le temps. Je suis fatigué, tellement fatigué, dis-je en me prenant la tête entre les mains. J'ai tout le temps peur. Ca me donne des palpitations cardiaques, je tremble, j'ai des flash-back qui me hantent, je frissonne, je me mets en colère. J'ai des sautes d'humeur aussi, je peux être vraiment désagréable, avec Rachel surtout... Et quand elle n'est pas là, c'est les crampes dans le ventre, la gorge qui se serre... Je ne dors pas, je suis assailli de cauchemars épouvantables... Je n'en peux plus... Je suis épuisé moralement et physiquement... A PROPOS DE L'AUTEUR Eva B. a toujours aimé lire et mûrissait depuis longtemps l'idée de passer du côté de l'écriture. Alors, quand la maternité dans laquelle elle travaillait a fermé ses portes, elle s'est dit que rien n'arrive par hasard, et elle a décidé de relever le défi d'écrire ! Ainsi naquit le premier tome de Je t'ai rêvée.

08/2019

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Philosophie

Le petit métaphysicien illustré

Jean-Charles Pichon (1920 - 2006), romancier, poète, auteur dramatique, dialoguiste, philosophe, fut l'homme du paradoxe : une soixantaine de ses ouvrages ont été publiés, il a reçu des prix littéraires, été reconnu comme un pair par Hervé Bazin, Albert Camus, Lévi Strauss... Et il demeure inconnu du grand public. C'est sans doute que sa pensée dérange. Son oeuvre métaphysique, qui se situe dans la lignée de celle de Mircéa Eliade, est basée sur l'étude des mythes et des croyances qui ont accompagné l'humanité depuis des millénaires. Il en a étudié les formes, les rythmes et les figures - leur naissance, leur apogée et leur déclin. Ce faisant, il a dénoncé les impostures des églises et - pis encore en notre époque - celles des rationalistes scientistes. Se fondant sur un savoir encyclopédique, son raisonnement d'une rigueur implacable nous fait porter un regard lucide sur l'histoire de l'humanité et sur son avenir. Ecrit de 1985 à 1988, avec une préface de 1977, Le Petit Métaphysicien illustré constitue un livre indispensable pour ceux qui veulent suivre cette route. Jean-Charles Pichon y développe des notions qu'il utilisera dans ses oeuvres postérieures (le PAT et le PAN, la Forme Vide, l'analemme, etc.). Il s'agit en réalité d'une sorte de "manuel du gay sçavoir", d'un "discours de la méthode" métaphysique, d'une "défense et illustration" des vocables précis qui permettent au mythologue de confondre les mythomanes. Sa machine y est décrite, basée sur les aspects de l'objet : vocable, nombre et figure. De nombreuses machines y sont également étudiées, notamment celles qui constituent Sindbad le marin ou l'Apocalypse, mais aussi celles écrites par Attar, Goethe, St Thomas d'Aquin, Joachim de Flore, St Jean de la Croix, Roussell, Kafka, Duchamp, Artaud ... Puisse ce guide vous aider dans votre propre cheminement. "C'est pourquoi je ne conclus pas ce livre. Ferme le, ami. Dors et rêve un poème. Je t'ai donné peu de chose, somme toute : un nombre magique et quelques sommations, un analemme qui fut une croix et la redevient sans cesse, le plus concis des vocabulaires : 6 dieux, vivants ou morts, recréant les 12. Mais ce peu est sûr. Où que tu ailles, quoi que tu fasses, quelle que soit la sentence qui te menace, tu peux l'emporter avec toi". (p. 331).

06/2014

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Jeux de société

360 questions et défis metal et hard rock pour des apéros d'enfer

Enflammez vos soirées avec ces 360 questions et défis métal et hard rock ! Constitué de 150 cartes, ce roll'cube comprend une batterie de 360 questions et défis pour tester sa culture hard rock et métal. Serez-vous vraiment incollable sur les 6 rubriques ? 1. Culture - Métallikoi : Tout l'univers du hard rock et du métal, leur histoire, leurs figures emblématiques, leurs codes musicaux et picturaux, leurs anecdotes croustillantes. 2. Les classiques - Lemmythes : Les artistes qui ont défini le son du hard et du métal, du rock dur des années 70 au thrash métal des années 80. On y retrouve Black Sabbath, Deep Purple, Led Zeppelin, Motörhead, Judas Priest, Iron Maiden, Metallica, Megadeth... 3. Les extrêmes - On Satan au pire : Tous les groupes qui ont poussé la puissance du métal au maximum, remplaçant le chant par les hurlements, qu'il s'agisse de death ou de black métal ! Parmi eux : Death, Carcass, Cannibal Corpse ou encore Mayhem, Darkthrone, Dimmu Borgir... 4. Les modernes - Pop Korn : Tous les groupes qui fusionnent le métal avec un autre type de musique pour créer des sous-genres aux noms toujours plus inventifs. On y parle de néo-métal, de rap métal, de gothic métal, de métal symphonique, de metalcore, de métal indus, avec Korn, Rammstein, System of a Down, etc. 5. Les Français - Cocorirock ! : La scène française en long et en large, des groupes de pop qui se sont essayés au hard comme Niagara aux formations underground de grindcore ou de black métal, en passant par les labels et les artistes français qui travaillent pour les plus grands groupes du monde. Gojira, Alcest, Loudblast, Mass Hysteria, Dagoba, Trust y figurent en bonne place. 6. Défis - Blague Sabbath : esquisse, chante, grogne, mime, fredonne, improvise ! Des défis variés pour devenir un vrai métalleux en l'espace d'une soirée ! Exemples de questions et défis : Qu'appelle-t-on le nombre de la Bête ? Quel est le nom du plus grand tube du groupe de heavy métal britannique Judas Priest ? a) " Breaking the Door " b) " Breaking the Law " c) " Knocking the Law " Nergal, chanteur-guitariste du groupe de death-black métal Behemoth, a été juré de l'émission télévisée The Voice en Pologne. Vrai ou faux ? Comment s'appelle la chanson la plus célèbre du groupe de métal indus Rammstein ? a) " Ich bin " b) " Du hast " c) " Sie fragt " Stéphane Buriez, le chanteur et guitariste du groupe de death-thrash Loudblast, a été invité à la télévision par Jean-Luc Delarue. Vrai ou faux ? Défi " mime " : Réplique le célèbre pas de danse d'Angus Young, le guitariste soliste d'AC/DC.

11/2021

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Poésie

Écoute ma chanson pleine de vent. Listen to my song full of wind

Dans ce premier recueil de poésies l'auteur nous invite à partager avec des mots simples une aventure du coeur où la candeur, la gravité et l'humour s'entremêlent pour exprimer les émois, les craintes et les espérances de l'amant solitaire. La femme sublimée vit entre ciel et réalité quotidienne. Tantôt le vieil adolescent-poète aimerait qu'elle se rapproche de lui, accepte de le suivre, là où il n'y a ni tapage ni grillage, voudrait qu'elle le comprenne et l'accepte dans sa douce nature tout en l'aidant à être plus dur. Tantôt il lui affirme qu'il a la force requise pour la protéger comme un roi. Ces chansons pleines de soies et de drôleries portent la marque d'un regard tourné vers le haut, qu'il s'agisse de Dieu, d'un idéal de pureté ou d'un monde où la justice serait l'unique valeur. Mais François Tassin sait aussi être lucide sur le monde d'aujourd'hui et sur les folies qui sévissent. Si l'aventure n'est pas toujours à la hauteur des rêves, le poète laisse toujours la porte ouverte pour que le vent de l'espérance entre et enchante. Sa longue chanson adressée à l'âme-soeur devient aussi la nôtre et continue à résonner en nous longtemps après que nous l'ayons écoutée dans la nuit éclaircie. In this first collection of poetries the author invites us to share with simple words an adventure of the heart where the innocence, the gravity and the humor become entangled to express the emotions, the fears and the expectations of the solitary lover. The sublimated woman lives between sky and daily reality. Sometimes the old teenager-poet would like that she gets closer to him, agrees to follow him, where there is neither noise nor wire netting, would want that she understands him and accepts him in his soft nature quite there the helper to be harder. Sometimes he asserts her that he has the strength required to protect her as king. These songs full of silks and jokes carry the mark of a sour look upward, that it is about God, about an ideal of purity or about a world where the justice would be the unique value. But François Tassin knows also how to be lucid on the world of today and on the madnesses which rage. If the adventure is not still as high as the dreams, the poet always leaves the open door so that the wind of the hope enters and enchants. His long song sent to the soul mate also becomes ours and continues to resound in us long after we listened to her at night cleared up.

08/2016

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Littérature française

Chère brigande. Lettre à Marion du Faouët

La silhouette libre et rebelle de Marion du Faouët, « Robin des bois » bretonne qui, dans les premières années du XVIIIe siècle, prenait aux riches pour redistribuer aux pauvres, n'a cessé d'accompagner Michèle Lesbre, traversant comme un feu follet certains de ses précédents livres (notamment Le Canapé rouge, voir citation infra). Parce qu'une femme aux cheveux roux prénommée Marion, qui avait élu domicile dans une boutique désaffectée en bas de chez elle, a soudain disparu après quelques mois de vie miséreuse, les traits de l'autre Marion, la « chère brigande », se superposent à ceux de la SDF parisienne, sorte de contrepoint au désarroi de n'avoir pu lui porter secours. Michèle Lesbre, comme pour conjurer le désenchantement et la pesanteur du monde d'aujourd'hui, décide de partir sur les traces de la Bretonne. Si la longue lettre qu'elle lui adresse va donner chair et corps à la voleuse au grand coeur, elle sera également pour l'écrivain l'occasion d'un texte très personnel – le « je » narrateur, cette fois, est bien celui de l'auteur –, où ses propres désirs, ses utopies et ses révoltes se confondent avec ceux de Marion. Dans le train qui conduit Michèle Lesbre à Quimper, les souvenirs de la vie de Marion reviennent par bribes, qui tendent un miroir à la jeune femme qu'elle a été et dont la conscience politique s'est éveillée avec les tragédies de l'histoire : à dix-huit ans, alors qu'elle découvrait la cruauté des hommes lors des premières manifestations contre la guerre d'Algérie, Marion, elle, créait sa bande de brigands. Avec ses comparses recrutés parmi ses proches, elle allait écumer les bois, redresser les torts, forcer les riches fermiers à partager leur blé avec ceux qui, dans une Bretagne exsangue, n'avaient rien. Le Faouët, les monts d'Arrée, Quimper : tous ces lieux où Marion a grandi et que Michèle Lesbre arpente, évoquent chez la narratrice la fougue et la générosité de son indomptable héroïne. Et même s'il lui arrivait d'administrer quelques coups de bâton, la « chère brigande » se contentait de frotter à l'ortie les réfractaires. La vraie violence, celle des soldats qui ravageaient la campagne, violaient les femmes, pillaient les paysans, a fini par s'exercer contre elle et ses complices, vite jetés en prison, torturés, puis exécutés. Michèle Lesbre, dans ce texte lumineux – qui nous parle aussi d'elle, de nous, du monde dans lequel nous vivons – nous donne à entendre le rire d'une gamine formée à l'école de la vie, d'une grande amoureuse et d'une femme insoumise que l'injustice a mise en marche. Sa belle lettre s'achève ainsi : « Dors tranquille, chère brigande, tu m'as sauvée pendant quelques jours de notre démocratie malade, des grands voleurs qui, eux, ne sont presque jamais punis parce qu'ils sont puissants, de ce monde en péril. Tu n'étais pas un ange, mais les anges n'existent pas. »

02/2017

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Histoire de France

Journal d'un interné. Drancy 1942-1943

Drancy de Georges Horan est un manuscrit inédit récemment découvert par sa famille. Connu pour ses 56 estampes publiées en 1947 sous le titre Drancy, seuil de l'enfer juif (dont la réédition a lieu en parallèle par les éditions Créaphis), Horan livre ici un texte exutoire et cathartique rédigé dans les semaines qui suivent sa libération du camp en mars/avril 1943. La sincérité et l'immédiateté du texte lui confèrent une portée particulière. "Ecrit pour [lui], pour [s]e libérer d'une obsession", ce texte à usage privé ne le force pas à l'optimisme, contrairement à sa correspondance avec sa famille. Il fait preuve d'humour, d'ironie et de lucidité, s'autorise un style très personnel qui ajoute à ce texte une indéniable dimension littéraire, rare pour ce type de document. Il s'agit de "fixer sur le papier" ce dont il fut le témoin au cours de son internement, débuté le 10 juillet 1942. Encouragé par René Blum, jeune frère de Léon, il a dessiné ces "choses vues" mais il les a aussi décrites. Ce texte inédit, qui documente notamment l'été 1942, une des pires périodes du camp, éclaire ses dessins d'un jour nouveau et donne des clefs de compréhension sur ce moment majeur pour l'histoire du camp de Drancy. Celui-ci devient alors le camp de transit de l'ensemble des camps d'internement des juifs de zone occupée, comme de zone libre, principalement vers Auschwitz-Birkenau. Son témoignage sur les déportations en gare du Bourget est exceptionnel : de "corvée de Bourget" il est "porteur de bagages" pour les départs et les arrivées. Thomas Fontaine, historien et directeur du musée de la Résistance national, développe en postface l'importance du rôle de cette gare dans le processus de déportation et de l'enjeu mémorial qu'elle constitue. Extraits de texte (avant-propos de Georges Horan) : 16 avril 1943. J'écris ceci pour moi. Pour me libérer d'une obsession. J'essayerai difficilement d'être objectif et m'appliquerai à n'être qu'un témoin, un oeil attentif. Si la subjectivité ne veut point se soumettre, tant pis. [...] J'écris pour moi-même. Peut-être en donnerai-je une lecture, afin que personne ne m'interroge plus sur Drancy. Je suis intoxiqué de Drancy, saturé. Toutes ses images - j'en ai fait des centaines, peut-être un millier – me sont familières ; elles sont impressionnées dans ma pensée, et mes yeux les reconstituent. Je dors encore sous leur maléfique influence. Je n'ai que ce moyen de leur échapper ; les fixer sur le papier. Elles s'useront. Mais auparavant je dois leur donner un corps, une forme. Je ne suis malheureusement ni Callot ni Goya ni Picasso. Mais j'ai promis aux compagnons de retracer leur misère. C'est un devoir. De ces centaines de croquis, de silhouettes, je dois tirer une documentation vengeresse. [...] Je dois dire pour ceux qui ne le peuvent. Certaines affirmations déplairont parce que vraies. Je ne dresse pas un réquisitoire : il se dégagera lui-même. Je ne plaide pas une cause ; d'autres le feront. J'ai vu fort peu de noblesse ; mais énormément de laideur, de bassesse et d'horreur. Quoique je fasse je ne saurai jamais dépeindre l'épouvante des nuits précédant les déportations : les hurlements désespérés des femmes, les lamentations, les pleurs, les gémissements des enfants et des bébés. Je suis tellement inférieur à la tâche à accomplir. Dussé-je revivre péniblement en ma chair, en mon esprit, en mon coeur les tourments qui ont cessé provisoirement pour moi, que je dois l'entreprendre. Et que mes compagnons et les autres me pardonnent si je ne réalise que partiellement ce travail épouvantable.

10/2017