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Cyrano Savinien Bergerac

Extraits

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Religion

Lettres chrestiennes et spirituelles. Partie 1

Lettres chrestiennes et spirituelles, de messire Jean Du Verger de Hauranne, abbé de St Cyran. . Partie 1 / Dédiées a Messeigneurs les illustrissimes & reverendissimes archevesques & evesques de France Date de l'édition originale : 1645-1647 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Religion

Lettres chrestiennes et spirituelles. Partie 2

Lettres chrestiennes et spirituelles, de messire Jean Du Verger de Hauranne, abbé de St Cyran. . Partie 2 / Dédiées a Messeigneurs les illustrissimes & reverendissimes archevesques & evesques de France Date de l'édition originale : 1645-1647 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Aviation

Piloter en sécurité

Dans ce sixième album, Jean-Pierre OTELLI réalise un ouvrage exceptionnel sur la sécurité aérienne. Les textes sont des compte-rendu d'accidents qui ont été parfois des miracles, parfois des drames. Grâce au débriefing qui suit chaque récit, le lecteur pourra ensuite comprendre ce qui est arrivé exactement. L'exploit de Carlos Dardano... Victime d'une double panne réacteur, le jeune commandant réussit à poser son Boeing dans un champ sans même éclater un pneu. Un équipage de Jet Airways effectue six remises de gaz avant de réussir à poser magistralement son Boeing dans des conditions météo terriblement difficiles. Un commandant d'Express India rate son atterrissage sur une piste " Tabletop ". Un Airbus d'Aerolineas Argentinas s'engage sur une piste à Madrid alors qu'un appareil russe arrive en courte finale. Un Boeing 737 de Ryanair descend sous les minimas en finale à Bergerac. Un DC-10 de la compagnie Continental éclate un pneu pendant le roulage. Il prend feu. Après une panne de Pilote Automatique, le commandant d'un 737 de Klasjet ne parvient pas à piloter son avion à la main. Etc. Jean-Pierre OTELLI est pilote de présentation en salons aéronautiques et en meetings aériens. Avec 15 600 heures de vol, il est également leader de patrouille acrobatique et instructeur de voltige aérienne... Expert aéronautique, consultant pour les medias, il a écrit de nombreux livres à succès sur la sécurité aérienne. Ses ouvrages sont traduits en plusieurs langues : anglais, allemand, finnois, hollandais, japonais et portugais brésilien.

12/2022

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Ouvrages généraux et thématiqu

Alcide Dusolier (1836-1918) et la République

Sous le Second Empire, Alcide Dusolier se fait un nom comme critique littéraire et s'engage dans l'opposition républicaine. Après la proclamation de la Troisième République en 1870, il combat pour faire triompher les idées républicaines dans une Dordogne bonapartiste et accède au Parlement en 1881 où il représente la Dordogne pendant trois décennies. Son jugement sur Baudelaire, qualifié de "Boileau hystérique" et sa "découverte" d'Eugène Le Roy (l'auteur de "Jacquou le Croquant" l'ont fait entrer dans l'histoire littéraire ; son amitié avec Gambetta et sa lutte constante en faveur de la République l'inscrivent dans l'histoire politique. A l'occasion du cent-cinquantenaire de la République, c'est autour du rôle et de la place d'Alcide Dusolier dans l'histoire de la République que ce livre est construit, en trois parties : un homme de lettres engagé à Paris dans le combat pour la République (1836-1870), avec Gambetta pour installer la République en Dordogne (1870-1881), le parlementaire, un des piliers de la République en Dordogne (1881-1918). Alcide Dusolier, c'est une vie où se mêlent la passion des Lettres et de la République, à Paris et en Dordogne. Bernard Lachaise est agrégé d'histoire, professeur émérite d'histoire contemporaine à l'Université Bordeaux Montaigne. Il est l'auteur de nombreuses publications dont : Yvon Delbos. Biographie 1885-1956 (1993), une collaboration à Histoire de Périgueux (2010), à Histoire de Bergerac (2017) et la co-direction de La Dordogne dans la Seconde Guerre mondiale (2020). Spécialiste d'histoire politique, en particulier du gaullisme, il a récemment publié Georges Pompidou : avec de Gaulle 1944-1959 (2020).

05/2021

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Acteurs

Jean-Paul Belmondo. Le Magnifique

Ce livre nous raconte l'histoire d'une passion. Celle qui a saisi un jeune homme de 17 ans pour le théâtre et la comédie. L'adversité sera forte, les obstacles seront nombreux, mais en boxeur émérite, Jean-Paul Belmondo les renversera avec la fougue qu'on lui connaît, parfois d'un rageur bras d'honneur. Il quittera le Conservatoire qui ne l'aimait pas où pourtant il aura noué d'indéfectibles amitiés, et se donnera au cinéma qui va l'aimer à la folie. Il arrive devant les caméras alors que le cinéma est frappé de plein fouet par la Nouvelle Vague et Jean-Paul Belmondo éclaboussera de sa présence les films essentiels de Jean-Luc Godard, dont Pierrot le fou. A partir de là, il sera partout, car il est bon en tout. Cinéma d'auteur, série noire, film de cape et d'épée, comédie populaire... Les parents aimaient Jean Gabin, leurs enfants et petits-enfants s'attachent à Belmondo qui les régale en changeant sans cesse de costume, tantôt flic, tantôt voyou, amoureux ténébreux ou Guignolo rigolo. Mais toujours Magnifique. Et le public qui l'adore fera de Bébel l'un des rois du box-office français. Et d'autant plus quand l'affiche de Borsalino réunira les deux plus grands fauves que le cinéma français ait jamais libérés. Gardant une tendresse, malgré tout, pour le théâtre, Belmondo reviendra sur scène dès la fin des années quatre-vingt-dix et là encore, dans la peau de Cyrano, il triomphera. Dans un livre richement illustré de photos parfois inédites, défileront sous la fine plume de Sophie Delassein la vie et la filmographie de cet Animal à nul autre pareil qui par son talent et la force de son indestructible passion aura conquis le coeur d'un pays tout entier.

09/2021

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Comédie romantique et humorist

Le petit café des grands romantiques

Ils écrivent des mots d'amour tout en se fusillant du regard Tel Cyrano, Miles exerce le métier de doublure amoureuse : sur les sites de rencontre, ses clients lui laissent carte blanche pour tenter de séduire leur crush. Ces derniers temps, il a pourtant du mal à jouer les romantiques. Largué par son ex, viré de son appartement, il en est réduit à travailler au café du coin et à se disputer une place avec une cliente odieuse. Son quotidien reprend des couleurs lorsque, sous le profil de son client Jude, il fait la connaissance de Bree, une fille dont la repartie le charme aussitôt... Zoey déteste New York. Elle était venue dans cette ville hostile pour devenir scénariste, mais pour l'instant elle doit se contenter de prêter sa plume aux adeptes du dating en ligne. Le tout dans un café exigu, où un mufle cherche sans cesse à lui piquer sa place. Esseulée, elle se surprend à attendre jour après jour les réponses de Jude, un célibataire plein d'humour avec qui elle échange en ligne, à travers le profil d'une cliente... Lorsqu'un premier rendez-vous se profile, la réalité les rattrape... "A travers cette romance, l'autrice nous fait franchement rire et nous offre un couple adorable. Les fans de comédie romantique y trouveront leur compte ! " Publishers Weekly A propos de l'autrice Tash Skilton est le pseudonyme de deux autrices new-yorkaises, Sarvenaz Tash et Sarah Skilton, qui se sont rencontrées sur Twitter. Leur coup de foudre amical leur a montré que les rencontres en ligne n'étaient pas vaines, et pour le prouver, elles ont décidé de conjuguer leur talent pour écrire à quatre mains une comédie romantique pleine d'humour et ancrée dans son époque.

06/2022

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Romans historiques

La guerre comme des démons

1576 Henri de Navarre s'échappe du Louvre ; alors commence sa longue marche à la conquête du trône de France. Isaac Morlane l'accompagne. Daniel Hortal, cousin d'Isaac, médecin et officier participe à la première grande victoire à Coutras du futur roi, qui, devenu Henri IV anoblira Isaac, seigneur de Pechréal. Les destins cousins des Hortal, bateliers de la Dordogne, et des Morlane, de la petite noblesse de robe, vont se tisser pendant plus d'un siècle, grâce à l'affection qui unit Abel, fils de Daniel Hortal et Henri Morlane de Pechréal, fils d'Isaac. Ce lien se perpétuera avec leurs descendants qui vivent sous le règne de Louis XIII. Ils assistent au démantèlement programmé du protestantisme. Malgré la montée de l'orage, les Hortal et les Morlane aiment, se marient, mettent au monde. Leurs enfants vont vivre la tragédie de la révocation de l'Edit de tolérance par le roi Louis XIV en 1685. Il est interdit de s'assembler pour prier. L'idée selon laquelle tout homme est libre de sa conscience est condamnée. C'est le temps des pauvres et des femmes qui sortent de l'ombre. Jordane Hortal avec sa beauté et son courage devient l'une de celles qu'à Bergerac on appelle les femmes fortes. Thalie de Molènes, à travers la saga des Hortal, nous montre comment la quête spirituelle d'un retour à la pureté des premiers chrétiens dans La guerre comme des anges se transforme en lutte sans merci pour le pouvoir dans La guerre comme des hommes et s'achève dans La guerre comme des démons par un temps de haine, de résistance et de courage, qui renoue avec celui des origines de la Réforme.

02/2011

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Critique littéraire

Dieu et la NRF, 1909-1949

"Il y eut un Port-Royal du VIIe arrondissement. Rue Monsieur, les Bénédictines du Saint-Sacrement perpétuaient la vie recluse et le plain-chant grégorien, remis en honneur dans ce qui subsistait du Temple, après la Révolution, par Louise-Adélaïde de Bourbon-Condé. Déjà Huysmans avait admiré les voix de ces moniales, quoique estimant qu'elles "roucoulaient un peu". On vit bien des écrivains et des artistes rue Monsieur, durant la première moitié de ce siècle.
François Mauriac fut du nombre, et depuis la NRF qui était proche, vinrent aussi Jacques Copeau, Du Bos, Ghéon, Rivière. C'est que ce Port-Royal avait son Saint-Cyran, également austère mais d'une orthodoxie à toute épreuve, l'abbé Altermann, converti devenu convertisseur, qui officiait le dimanche. Il confessait, conseillait, dirigeait, on ne résistait guère à son zèle et à son autorité. En voisin, rue Vaneau, Gide put observer cette contagion dont il se protégea sans peine, qui souvent l'irritait.
L'abbé Altermann et Gide se rencontrèrent, sans se convaincre bien entendu, mais paraissant s'estimer, petit dialogue entre le Diable et Dieu, courtois pour une fois". José Cabanis.

03/1994

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Ouvrages généraux et thématiqu

Mémoires ou histoire des Solitaires de Port-Royal. 2 volumes

Voici pour la première fois le texte original des célèbres Mémoires de Nicolas Fontaine – le secrétaire de Lemaître de Sacy – où Sainte-Beuve voyait "de tous les ouvrages sur Port-Royal, celui qui nous en donne la plus vive et la plus parfaite idée... Nous entendons causer Pascal et Sacy, nous voyons d'Andilly se lever en souriant et venir à nous le long de ses espaliers en fleurs". Gravement mutilé par les éditeurs du XVIIIe siècle, ce "livre inimitable" retrouve enfin ses couleurs natives, grâce à la découverte par Pascale Thouvenin du manuscrit autographe, disparu depuis près de trois siècles. Le magnifique Entretien de M. Pascal avec M. de Sacy sur Epictète et Montaigne peut désormais être lu à la fois dans son intégralité et au sein du riche éventail d'entretiens qui nous font entendre Saint-Cyran, Singlin, Antoine Lemaître, la duchesse de Longueville ou Angélique Arnauld d'Andilly. Témoin unique de la vie des Solitaires, Fontaine propose un parcours introspectif à l'imitation des Confessions de saint Augustin, un accomplissement de la littérature du moi, un monument du souvenir associant avec élan augustinisme et séduction.

01/2022

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Histoire de France

Angélique Arnauld

De Mme de La Fayette à la Grande Mademoiselle, le XVIIe siècle ne manque pas de figures féminines puissantes, mais c'est sans doute Angélique Arnauld (1591-1661), la célèbre abbesse de Port-Royal, qui intrigue le plus. Placée enfant à la tête d'un couvent, sans vocation réelle, elle connut le désespoir d'un destin fort commun à l'époque mais aussi la révélation qui lui donna la force de réformer son abbaye contre vents et marées, contre rois, ministres, archevêques. Seule la règle de Saint Benoît guida ses pas. Loin de décourager les vocations, sa réputation de rigueur attira de nombreuses femmes éprises d'absolu, et même certains des plus brillants esprits du temps - Le Maître de Sacy, Pierre Nicole, Pascal, Racine... Elle entretint pour sa part de fécondes relations épistolaires avec les personnalités les plus marquantes de ce qui fut la Réforme catholique, notamment François de Sales et Jeanne de Chantal. Image centrale du jansénisme - avec son frère Antoine Arnauld et l'abbé de Saint-Cyran -, elle conserva une attitude inflexible et ne plia devant le pouvoir - Louis XIV - que contrainte et forcée. Longtemps dédaignée par les biographes de Port-Royal, cette femme qui, toujours, ignora les compromissions fascine encore par son indépendance d'esprit et son énergie.

05/1998

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Théâtre

Le but, c'est le chemin

Depuis plus d'un demi-sie`cle, Pierre Santini, acteur franco-italien, se donne sur les planches de France avec passion, accomplit avec bonheur son me´tier de come´dien, d'homme de the´a^tre, sans se me^ler du star-system. Cyrano et Figaro sont les deux ro^les qu'il a le plus aime´s. Mais il y a aussi des personnages comme Henri VIII ou Gaston Dominici. Et des centaines d'autres. He´ritier d'une culture conjuguant l'Italie de son pe`re, artiste-peintre, et de sa me`re franc¸aise, il est forme´ a` la fin des anne´es 50 a` l'e´cole Charles dullin par Wilson, vilar, darras. Il est plonge´ dans le grand bain en 1959 dans Crapaud-buffle d'Armand Gatti, mis en sce`ne par Planchon. Puis il devient un acteur-cle´ au TNP, a` Paris et a` villeurbanne. Il est au cœur de l'aventure du the´a^tre populaire de´centralise´, un « transhumant », travaillant avec d'autres grands metteurs en sce`ne : Gabriel Garran, a` Aubervilliers, Re´thore´, au TEP. Paralle`lement, il s'affirme comme une vedette du petit e´cran dans des se´ries tre`s populaires des anne´es 60, 70 et 80: Seule a` Paris, l'Homme de Picardie, Franc¸ois Gaillard, les Cinq dernie`res minutes. Il s'affiche aussi au cine´ma. Pierre Santini ne s'arre^te jamais. Il dirige deux the´a^tres, celui des Boucles de la Marne et de Mouffetard, cre´e ses propres compagnies. Il chante Paolo Conte. C'est un come´dien engage´, toujours a` gauche, qui repre´sente les acteurs, en mai 68 et pour de´fendre la profession de´chire´e, malmene´e, les beaux textes, le the´a^tre accessible a` tous. Il a lance´ les premiers « Molie`re ». Il refuse un the´a^tre soumis au diktat de l'argent. Il pre´side aussi « Cultures du coeur ». Sa vie est e´maille´e de fabuleuses rencontres.

10/2015

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Histoire de France

Port-Royal

Port-Royal est un biais privilégié pour comprendre l'histoire politique, religieuse et intellectuelle du Grand Siècle. Comment un petit couvent sans éclat, perdu dans la vallée de Chevreuse, a-t-il pu s'imposer, en quelques années, comme le centre spirituel, culturel et moral de la France ? Fleuron de la réforme catholique, au coeur de la plus importante querelle théologique d'alors - celle du jansénisme -, le monastère de Port-Royal, auquel furent liés, de près ou de loin, les plus grands écrivains (Pascal, La Rochefoucauld, Racine, Mme de Sévigné...), irradia la société de son temps. C'est en 1608, sous l'impulsion de la mère Angélique, que commence la réforme de Port-Royal : la jeune femme décide de mettre en oeuvre au monastère la "règle de stricte observance". S'imposant dès lors comme un modèle de rigueur et d'austérité, Port-Royal commence son irrésistible ascension. L'abbé de Saint-Cyran y prêche, diffusant la doctrine de son ami Jansénius, imprégnée d'augustinisme. Il y fonde les Petites Ecoles, qui révolutionnent l'enseignement - alors monopole des jésuites. Port-Royal attire : de nouvelles vocations, mais aussi des femmes du monde, qui viennent s'y retirer, ou encore les "Solitaires" - ces hommes désireux de mener une vie tournée vers Dieu sans pour autant entrer dans les ordres, et qui, pour ne pas déroger à l'exigence de labeur, s'illustreront par des travaux remarquables, parmi lesquels la première traduction en français moderne de la Bible. Promouvant l'exigence spirituelle contre le faste et l'ostentation des biens de ce monde, Port-Royal ne pouvait que s'attirer les foudres de Louis XIV, dont le règne était marqué par le culte du moi et du divertissement : après avoir brillé au milieu des persécutions, l'abbaye fut finalement rasée en 1712, sur ordre du roi, qui souhaitait qu'il n'en demeurât pas un seul vestige. Comprendre à quoi tient la puissance singulière de cette poignée de femmes et d'hommes dévoués à Dieu, scruter les plis de leurs vies, traquer leurs voix au plus juste de ce qu'elles furent... Voilà ce que propose cette anthologie, qui rassemble des textes d'auteurs célèbres (Pascal, Racine, Saint-Cyran, Lemaistre de Sacy, etc.) comme de religieuses anonymes. On y découvrira l'histoire de l'abbaye, de sa fondation à sa destruction ; la description des lieux et des activités quotidiennes ; les Vies des principales personnalités de Port-Royal ; des écrits spirituels ; des récits de captivité de religieuses... Formant un fabuleux gisement narratif, cet ensemble de textes d'époque, d'une qualité littéraire remarquable, fait renaître tout un pan de l'âge classique. Etablie et présentée par Laurence Plazenet, l'anthologie Port-Royal est l'oeuvre d'une spécialiste incontestée de la période, et d'un écrivain qui, par sa plume, transporte le lecteur. Elle s'impose comme une référence absolue sur le sujet.

10/2012

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Religion

Vies de saints choisis. La vie de S. Ignace, martyr et evesque d'Antioche, avec ses Epistres

Vies de quelques saints choisis , traduites par M. d'Andilly. La vie de S. Ignace, martyr & evesque d'Antioche : avec ses Epistres. L'histoire des premiers martyrs de Lyon & de Vienne. La conversion & le martyre de sainte Afre, & ses compagnes. La vie de S. Marcel, evesque & patron de Paris. La vie de sainte Geneviéve, vierge & patrone de Paris. La vie de saint Goar prestre. La vie de S. Sigebert III roy de France La vie de saint Cyran abbé. L'histoire de sainte Sophie, fille de Bela roy de Hongrie La vie de S. Eustache martyr & patron de Paris. Date de l'édition originale : 1680 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Pléiades

Port-Royal. Tome 3

Manquant de ce rayon qui s'appelle la Grâce, on ne dira pas que Sainte-Beuve était janséniste ; mais il avait, comme les disciples de Jansenius, un caractère pessimiste et par suite l'aptitude morale à comprendre leur amère et désolante doctrine. On cherche bien loin les origines de son monumental ouvrage, Port Royal, mais ne seraient-elles pas au plus profond de lui-même, dans sa misanthropie native ? C'est ce que démontre Maxime Leroy dans la remarquable préface qu'il consacre à l'historien de Pascal et de Saint-Cyran. Pourquoi Sainte-Beuve a-t-il choisi un sujet tel que Port-Royal ? Il a répondu lui-même à cette question : "J'y avais, dit-il, été conduit par mon goût pour les existences cachées et par le courant d'inspiration religieuse que j'avais suivi dans les Consolations". Un texte de 1842 est suggestif : "Mon but est surtout historique, on le sait ; mais il est philosophique aussi, qu'on me permette de le d'ire, plus philosophique peut-être qu'il ne paraît. Je tiens à faire ressortir et à montrer tantôt le côté abrupt, tantôt le côté plausible du point de vue janséniste, à indiquer l'état et le remède chrétien, s'il se peut, mais au moins, au pis, à noter le mal humain, à démasquer la fourbe humaine et l'inconséquence presque universelle".

01/1955

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Pléiades

PORT-ROYAL. Tome 2

Manquant de ce rayon qui s'appelle la Grâce, on ne dira pas que Sainte-Beuve était janséniste ; mais il avait, comme les disciples de Jansenius, un caractère pessimiste et par suite l'aptitude morale à comprendre leur amère et désolante doctrine. On cherche bien loin les origines de son monumental ouvrage, Port Royal, mais ne seraient-elles pas au plus profond de lui-même, dans sa misanthropie native ? C'est ce que démontre Maxime Leroy dans la remarquable préface qu'il consacre à l'historien de Pascal et de Saint-Cyran. Pourquoi Sainte-Beuve a-t-il choisi un sujet tel que Port-Royal ? Il a répondu lui-même à cette question : "J'y avais, dit-il, été conduit par mon goût pour les existences cachées et par le courant d'inspiration religieuse que j'avais suivi dans les Consolations". Un texte de 1842 est suggestif : "Mon but est surtout historique, on le sait ; mais il est philosophique aussi, qu'on me permette de le d'ire, plus philosophique peut-être qu'il ne paraît. Je tiens à faire ressortir et à montrer tantôt le côté abrupt, tantôt le côté plausible du point de vue janséniste, à indiquer l'état et le remède chrétien, s'il se peut, mais au moins, au pis, à noter le mal humain, à démasquer la fourbe humaine et l'inconséquence presque universelle".

01/1954

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Théâtre

Correspondance et théâtre

Genèse d'une pièce, mise en scène, création, interprétation - autant de sujets qui n'ont jamais été systématiquement étudiés jusque-là en lien avec les correspondances. Pourtant, tous ceux qui l'ont un tant soit peu pratiqué le savent : le théâtre est avant tout un art coopératif. Il était donc naturel que les lettres y trouvent leur compte. Après une première partie réservée à Beaumarchais, le fondateur de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, six articles présentent des cas particuliers d'échanges entre auteurs, coauteurs, acteurs et actrices, qui ont en commun d'avoir eu une incidence directe sur la composition d'une pièce ou sur sa représentation. Huit études montrent ensuite par l'exemple l'apport irremplaçable des lettres sur le théâtre écrites par des dramaturges, des actrices ou encore d'autres artistes, dans la connaissance et dans l'écriture de l'histoire littéraire, et plus largement de l'histoire des arts, des idées et des moeurs. Une dernière partie est consacrée aux rôles et aux fonctions des lettres dans les pièces. Gageons qu'une nouvelle branche des études épistolaires, à l'intersection des études théâtrales, naîtra de la vingtaine d'auteurs ici représentés, répartis sur trois siècles : Beaumarchais, Marmontel, Ducis, Marivaux, Hugo, Vigny, Flaubert, Bouilhet, Les Goncourt, Dumas fils, Zola, Busnach, Victorien Sardou, Émile Bergerat, Catulle Mendès, Alain-Fournier, Maurice Emmanuel, Maeterlinck, Cocteau... Leurs correspondances, souvent inédites, étudiées par leurs meilleurs spécialistes, apportent déjà la preuve qu'elles ont un rôle à jouer, le premier, sur la scène comme en dehors, dans l'histoire du théâtre et de ceux qui l'ont fait.

03/2012

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 8

« Si nous allons retrouver Green dans son bureau [...], que voyons-nous, cette fois ? Un homme qui lit. La bibliothèque est d'une grande richesse et sur ses rayons voisinent beaucoup de noms peu connus, étrangers pour la plupart, car l'auteur est polyglotte, ayant même appris l'hébreu pour mieux connaître la Bible. Les titres qui s'offrent à nos regards sont révélateurs et expriment bien celui qui a édifié autour de lui ces murailles de livres. Sous leur habit d'époque les écrivains du XVIIe siècle se pressent là en grand nombre, et beaucoup des ouvrages jansénistes ici rassemblés seraient aujourd'hui introuvables. En haut Pascal, Saint-Cyran, Nicole, Arnauld, Monsieur Hamon, les Mémoires de Fontaine, le nécrologe de Port-Royal, etc. Au-dessous (sans aucune intention !) tout Bossuet et tout Fénelon... Ailleurs presque tous les classiques anglais, les poètes (de Chaucer à Dylan Thomas) et les grands Français. Baudelaire un peu partout dans toutes les éditions possibles, pas mal de classiques latins et grecs, des dictionnaires, des lexiques, d'innombrables livres d'art. Dans la chambre voisine voici les ouvrages qu'on aime à garder sous la main, les poètes, les Pères de l'Église, la Bible dans différentes éditions et, rangés à part, de nombreux mystiques : Eckhart, Suso, Tauler, sainte Gertrude, les Italiens, les Espagnols, les jésuites du XVIIe siècle français et aussi tous les moralistes de cet ordre, plus ou moins antimystiques mais passionnants... » Robert de Saint Jean.

05/1998

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 5

« Si nous allons retrouver Green dans son bureau [...], que voyons-nous, cette fois ? Un homme qui lit. La bibliothèque est d'une grande richesse et sur ses rayons voisinent beaucoup de noms peu connus, étrangers pour la plupart, car l'auteur est polyglotte, ayant même appris l'hébreu pour mieux connaître la Bible. Les titres qui s'offrent à nos regards sont révélateurs et expriment bien celui qui a édifié autour de lui ces murailles de livres. Sous leur habit d'époque les écrivains du XVIIe siècle se pressent là en grand nombre, et beaucoup des ouvrages jansénistes ici rassemblés seraient aujourd'hui introuvables. En haut Pascal, Saint-Cyran, Nicole, Arnauld, Monsieur Hamon, les Mémoires de Fontaine, le nécrologe de Port-Royal, etc. Au-dessous (sans aucune intention !) tout Bossuet et tout Fénelon... Ailleurs presque tous les classiques anglais, les poètes (de Chaucer à Dylan Thomas) et les grands Français. Baudelaire un peu partout dans toutes les éditions possibles, pas mal de classiques latins et grecs, des dictionnaires, des lexiques, d'innombrables livres d'art. Dans la chambre voisine voici les ouvrages qu'on aime à garder sous la main, les poètes, les Pères de l'Église, la Bible dans différentes éditions et, rangés à part, de nombreux mystiques : Eckhart, Suso, Tauler, sainte Gertrude, les Italiens, les Espagnols, les jésuites du XVIIe siècle français et aussi tous les moralistes de cet ordre, plus ou moins antimystiques mais passionnants... » Robert de Saint Jean.

06/1998

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Pléiades

OEUVRES COMPLETES. Tome 2

« Si nous allons retrouver Green dans son bureau [...], que voyons-nous, cette fois ? Un homme qui lit. La bibliothèque est d'une grande richesse et sur ses rayons voisinent beaucoup de noms peu connus, étrangers pour la plupart, car l'auteur est polyglotte, ayant même appris l'hébreu pour mieux connaître la Bible. Les titres qui s'offrent à nos regards sont révélateurs et expriment bien celui qui a édifié autour de lui ces murailles de livres. Sous leur habit d'époque les écrivains du XVIIe siècle se pressent là en grand nombre, et beaucoup des ouvrages jansénistes ici rassemblés seraient aujourd'hui introuvables. En haut Pascal, Saint-Cyran, Nicole, Arnauld, Monsieur Hamon, les Mémoires de Fontaine, le nécrologe de Port-Royal, etc. Au-dessous (sans aucune intention !) tout Bossuet et tout Fénelon... Ailleurs presque tous les classiques anglais, les poètes (de Chaucer à Dylan Thomas) et les grands Français. Baudelaire un peu partout dans toutes les éditions possibles, pas mal de classiques latins et grecs, des dictionnaires, des lexiques, d'innombrables livres d'art. Dans la chambre voisine voici les ouvrages qu'on aime à garder sous la main, les poètes, les Pères de l'Église, la Bible dans différentes éditions et, rangés à part, de nombreux mystiques : Eckhart, Suso, Tauler, sainte Gertrude, les Italiens, les Espagnols, les jésuites du XVIIe siècle français et aussi tous les moralistes de cet ordre, plus ou moins antimystiques mais passionnants... » Robert de Saint Jean.

01/1988

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 1

« Si nous allons retrouver Green dans son bureau [...], que voyons-nous, cette fois ? Un homme qui lit. La bibliothèque est d'une grande richesse et sur ses rayons voisinent beaucoup de noms peu connus, étrangers pour la plupart, car l'auteur est polyglotte, ayant même appris l'hébreu pour mieux connaître la Bible. Les titres qui s'offrent à nos regards sont révélateurs et expriment bien celui qui a édifié autour de lui ces murailles de livres. Sous leur habit d'époque les écrivains du XVIIe siècle se pressent là en grand nombre, et beaucoup des ouvrages jansénistes ici rassemblés seraient aujourd'hui introuvables. En haut Pascal, Saint-Cyran, Nicole, Arnauld, Monsieur Hamon, les Mémoires de Fontaine, le nécrologe de Port-Royal, etc. Au-dessous (sans aucune intention !) tout Bossuet et tout Fénelon... Ailleurs presque tous les classiques anglais, les poètes (de Chaucer à Dylan Thomas) et les grands Français. Baudelaire un peu partout dans toutes les éditions possibles, pas mal de classiques latins et grecs, des dictionnaires, des lexiques, d'innombrables livres d'art. Dans la chambre voisine voici les ouvrages qu'on aime à garder sous la main, les poètes, les Pères de l'Église, la Bible dans différentes éditions et, rangés à part, de nombreux mystiques : Eckhart, Suso, Tauler, sainte Gertrude, les Italiens, les Espagnols, les jésuites du XVIIe siècle français et aussi tous les moralistes de cet ordre, plus ou moins antimystiques mais passionnants... » Robert de Saint Jean.

04/1972

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 6

« Si nous allons retrouver Green dans son bureau [...], que voyons-nous, cette fois ? Un homme qui lit. La bibliothèque est d'une grande richesse et sur ses rayons voisinent beaucoup de noms peu connus, étrangers pour la plupart, car l'auteur est polyglotte, ayant même appris l'hébreu pour mieux connaître la Bible. Les titres qui s'offrent à nos regards sont révélateurs et expriment bien celui qui a édifié autour de lui ces murailles de livres. Sous leur habit d'époque les écrivains du XVIIe siècle se pressent là en grand nombre, et beaucoup des ouvrages jansénistes ici rassemblés seraient aujourd'hui introuvables. En haut Pascal, Saint-Cyran, Nicole, Arnauld, Monsieur Hamon, les Mémoires de Fontaine, le nécrologe de Port-Royal, etc. Au-dessous (sans aucune intention !) tout Bossuet et tout Fénelon... Ailleurs presque tous les classiques anglais, les poètes (de Chaucer à Dylan Thomas) et les grands Français. Baudelaire un peu partout dans toutes les éditions possibles, pas mal de classiques latins et grecs, des dictionnaires, des lexiques, d'innombrables livres d'art. Dans la chambre voisine voici les ouvrages qu'on aime à garder sous la main, les poètes, les Pères de l'Église, la Bible dans différentes éditions et, rangés à part, de nombreux mystiques : Eckhart, Suso, Tauler, sainte Gertrude, les Italiens, les Espagnols, les jésuites du XVIIe siècle français et aussi tous les moralistes de cet ordre, plus ou moins antimystiques mais passionnants... » Robert de Saint Jean.

08/1990

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Religion

ETUDES D'HISTOIRE ET DE LITTERATURE RELIGIEUSE XVI - XVII SIECLES

Jean Orcibal (1913-1991), qui fut, de 1952 1978, directeur d'tudes la section des Sciences religieuses de l'cole pratique des Hautes tudes, est bien connu par ses monumentales thses sur Saint-Cyran et sur Jansnius, par une dizaine de livres dcisifs sur Louis XIV et les Protestants, Brulle, saint Jean de la Croix, Benot de Canfield, et par son dition dfinitive de la Correspondance de Fnelon. Or, il avait aussi, pendant un demi-sicle, publi nombre d'articles, certains d'une ampleur considrable, sur les sujets les plus varis que son rudition et la profondeur de sa rflexion lui permettaient de renouveler de fond en comble : ces tudes, sur Angelus Silesius, sur les mystiques rhno-flamands, sur Wesley et le mthodisme, sur Jansnius, sur Port-Royal, le jansnisme, Pascal et Racine, sur Fnelon et sur Mme Guyon, sont reprises en leur quasi totalit dans le prsent recueil. l'exception des recensions critiques et des comptes rendus de ses sminaires qu'il donnait l'Annuaire de la section des Sciences religieuses, on trouvera ici la partie de son uvre qui n'avait pas trouv place dans ses livres. Nul doute que les historiens d'aujourd'hui et tous ceux qui s'intressent l 'histoire de la pense religieuse aux temps modernes ne soient saisis par l'ampleur de la documentation et la rigueur de la mthode que manifestent ces tudes publies de nouveau aujourd'hui.

05/1997

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Poésie

Mes amours noires

Mes amours noires a été édité pour la première fois en 1986. J'allais sur mes 25 ans et jamais je n'aurais imaginé écrire cette préface. Souvenez-vous ! "Quand viendra l'an 2000... " alors, pensez ! L'an 2020 n'était pas au programme. Et pourtant, nous y sommes, j'y suis, proche de la soixantaine, aussi vieux que les vieux que nous querellions alors. Le seul qui trouvait grâce à mes yeux, à l'époque, se nommait Léo Ferré. Il avait 70 ans à peine et je le voyais comme un esprit tutélaire, un grand-père puisqu'il avait l'âge d'être le mien. Mes amours noires lui doit beaucoup. Pour la forme et pour le fond. D'abord parce que ce sont des poèmes "à dire" , ayant fait mienne cette colère exutoire qui transforme la lettre en cri, le verbe en chant, le vers en musique. Ensuite parce que l'art poétique défini par la Préface, introduction du livre "Poètes vos papiers ! " et de l'album "il n'y a plus rien" , me collait et me colle toujours à la peau. La poésie est une clameur. Elle doit être entendue comme la musique. Toute poésie destinée à n'être que lue et enfermée dans sa typographie, n'est pas finie. Elle ne prend son sexe qu'avec la corde vocale, tout comme le violon prend le sien avec l'archet qui le touche. Que dire de plus ? Je ne pensais pas, au début des années '80, que le monde pourrait évoluer vers ces utopies qui me portaient, où l'homme serait le frère de l'homme. Les années passées m'ont, malheureusement, donné raison et l'homme est, de plus en plus, un loup pour l'homme. Mais cela nous oblige-t-il à baisser les bras ? Si Mes amours noires a évolué depuis, au gré des relectures, un mot remplaçant l'autre, un texte écarté reprenant sa place, le rythme reste le même ; il est celui de la lutte, celui du partage, celui des bras ouverts et celui de nos solitudes. Les illustrations sont extraites des Voyages de Cyrano de Valérie Lamarre.

09/2020

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Littérature française

Corse blanche. Sans bandit ni vendetta

La Corse a vu passer de nombreuses gloires littéraires. Parmi elles, Prosper Mérimée, grâce à un indéniable talent, a su fixer deux figures littéraires majeures qui firent florès ensuite, jusqu’à nos jours, le bandit, avec Mateo Falcone, et la vendetta, avec son Colomba. Le siècle du romantisme aidant, les histoires de bandits et les récits de vendette occupèrent les premières places des journaux, des revues... des esprits. On faisait le voyage en Corse pour rencontrer les barbes hirsutes, les fusils et carchere aux détours du maquis. Les éditions Albiana ont édité une anthologie de ces textes, présentée par Roger Martin en 2010. Or, il apparaît que si les bandits et les vendette ont été passablement mis en valeur, les auteurs, parfois les mêmes, ont aussi écrit des textes moins connus où la Corse, les Corses, les épisodes historiques, les événements et les historiettes proprement insulaires ont servi de motifs à leurs récits, nouvelles et autres romans. Certains ont su s’émouvoir dans leurs récits de voyages d’une Corse, certes farouche, mais qui dévoilait son coeur pour peu que l’on s’y intéresse vraiment. Cette nouvelle anthologie présente ainsi des textes d’auteurs touchés par les muses corses. Français ou italiens de grande renommée (G. de Maupassant, A. Daudet, N. Tommaseo, F. D. Guerrazzi, A. Glatigny, P. Loti, etc.) y côtoient certains injustement moins connus (Pastoret, Dinocourt, F. Romani, R. Saint-Hilaire, É. Bergerat, J. A. Nau, etc.). D’autres sont simplement corses au talent littéraire certain, pas moins inspirés par l’île aux mille parfums (G. della Grossa, N. Bonaparte, F. O. Renucci, G. V. Grimaldi, E. Arène, P. Dominique, etc.). Gageons que l’ouvrage sera une vraie découverte pour les lecteurs, celle d’une Corse inattendue, mise en valeur par une qualité littéraire relevée. Pour tous publics.

02/2012

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Cinéma

Philippe Torreton

Pour beaucoup, les histoires sont écrites. Plus rares sont ceux qui réinventent leur destin. Philippe Torreton est de ceux-là. L'enfant né au milieu des années soixante à Rouen, d'une mère institutrice et d'un père employé d'une station-service, est un jour devenu le grand comédien que nous connaissons. Au cours de sa jeunesse, le collégien se montre plutôt timide, réservé. L'inscrire à un stage de théâtre organisé par son établissement scolaire l'aiderait peut-être à se désinhiber... L'expérience se révèle déterminante, une ferveur dévorante s'empare de l'adolescent, ne le quittera plus. Cet ouvrage est agrémenté d'entretiens exclusifs, le comédien se livre en toute simplicité et dévoile comment le gamin qui n'osait envisager une carrière artistique, s'est retrouvé littéralement happé par le souffle de la passion puis propulsé dans la spirale d'une irrésistible ascension. En 1987, Philippe Torreton passe le concours d'entrée du Conservatoire national supérieur d'art dramatique. Il va fréquenter les classes de Catherine Hiegel et Daniel Mesguich. En 1990, il entre à la Comédie Française comme pensionnaire. Il en devient sociétaire en 1994. Mais comment retracer les débuts de la carrière de l'acteur normand sans évoquer sa rencontre avec Bertrand Tavernier ? Cette collaboration avec l'immense metteur en scène contribuera à la naissance de sa carrière cinématographique. Philippe Torreton recevra le César du meilleur acteur pour son rôle dans Capitaine Conan en 1997. Quand on demande au comédien quelles sont les personnalités qui l'ont le plus marqué, il hésite, elles sont si nombreuses ! Après une brève réflexion, le quinquagénaire confie : " Je pense à Bob Villette de la Compagnie errante, à mes professeurs au Conservatoire puis au Français. A Daniel Mesguich mais aussi à Antoine Vitez qui m'a engagé à la Comédie Française. A Bertrand Tavernier pour le cinéma et sans doute à Jeanne Moreau, Claude Rich et Jean-Claude Brialy pour les acteurs... " Philippe Torreton porte un regard sur son époque mais se confie également sur ses hobbies, ses projets, ses espoirs... Un artiste dont le talent n'a d'égal que l'humilité. Un homme capable de relever tous les défis, celui de passer du rôle de Cyrano à celui de Napoléon, de Robert III d'Artois dans les Rois maudits à celui d'Hamlet de Shakespeare, un comédien sans frontières qui n'a pas fini de nous étonner !

02/2019

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Religion

The Reform of Port Royal

The monastery of Port-Royal has been a favorite subject of scholarly research mainly because of its involvement with the founder of Jansenism in France, St-Cyran, and its family connections with Antoine Arnauld who was the theologian of the movement. Less studied, but also significant, was the role played by the reform of port-Royal by Mère Angélique Arnauld, and its continuance by her niece, Soeur Angélique de St-Jean Arnauld d'Andilly, in the Cistercian reforms of the Seventeenth Century. F. Ellen Weaver, who completed her doctorate at Princeton University and is now teaching Church History at the University of Notre Dame in Indiana, has traced the evolution of this important reform from its Cistercian beginnings to its emergence as a model of Jansenist ideal and practice, pointing toward its final enduring influence in French Catholicism as a mythic symbol of heroic resistance of a community to oppressive authority in the name of freedom of conscience. She has done a careful textual analysis of the development of the Constitutions de Port-Royal during the period in which the controversies were raging (1948-1684) to illustrate this evolution fromCistercian to Jansenist character of the reform, and to point out continuities which have semetimes been overlooked in the polemic against the Jansenists. This work represents a significant contribution to studies in the religious history of modern France in general, and to monastic and counter-reformation studies in particular. Une étude neuve, unique en son genre, sur la place tenue par Mère Angélique Arnauld à Port-Royal et sur le rôle joué par sa nièce dans les réformes cisterciennes du dix-septième siècle. L'examen approfondi des Constitutions de Port-Royal révèle l'idéal janséniste et fournit une contribution non négligeable aux recherches sue l'histoire religieuse de la France moderne.

01/1978

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Critique littéraire

La conversation intérieure. La méditation en France au XVIIe siècle

Au XVIIe siècle, théologie et littérature ont revécu l'étroite symbiose qui avait caractérisé la pensée chrétienne à l'époque des Pères, mais qui fut indéfiniment modulée au cours de l'histoire par les disciples de Benoît ou de Bernard, les spirituels rhéno-flamands, la devotio moderna, les compagnons d'Ignace ou les fils du Carmel.A l'impermanence d'un monde sécularisé, où triomphaient la grimace et les Vanités, la piété chrétienne opposa la grâce des exercices spirituels et la profondeur de la "conversation intérieure". L'oraison et la poésie dessinèrent l'iconostase claire-obscure du Christ en ses divers états : Sauveur éternellement naissant (Bérulle) ou souffrant (La Ceppède) ; Visage caché dans le brouillard (Hopil) ; Libérateur paradoxal, toujours à l'agonie (Pascal) ; Maître intérieur à la voix discrète (Malebranche), dont la Seigneurie providentielle ordonne toute l'histoire humaine (Bossuet). Si le christianisme se confond, pour Bérulle, avec un "art de peinture", on ne s'étonnera pas, avec Bossuet, de surprendre sans cesse "Dieu en représentation", dans les Ecritures comme sur la scène du Monde, jusque dans les replis du coeur ou de la conscience, et même dans cette simple attention naturelle de l'esprit à la recherche de quelque fondement, de quelque vérité (Descartes). Devait-on cependant faire sécession en son cloître intérieur, au huis-clos de la belle ténèbre, et se laisser ravir par Dieu vers l'envol contemplatif, ou bien discourir et fabriquer des images, avec des méthodes parfois déficientes, en espérant la sainte délectation ? On oppose trop facilement les mystiques et les anti-mystiques du siècle, sans mesurer combien la "science des saints", chère à Saint-Cyran et fondée d'abord sur les Ecritures, concerne tout autant l'Oratoire et Port-Royal que les chantres de la quiétude désintéressée. L'inculturation du christianisme devint plus difficile au soir du XVIIe siècle, mais elle révèle moins le reflux des mystiques que celui du mystère.

09/2019