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Arnault Monavon

Extraits

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Guides gastronomiques

Les petits Marabout spécial Noël. 100 recettes testées pour vous

Feuilletés au foie gras, cheesecake au saumon, jambon aux épices, bûche marrons-chocolat, bûche brownie vanille-pécan... 100 recettes simples et gourmandes pour cuisiner de bons petits plats et de magnifiques desserts de Noël au succès garanti !

10/2022

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Histoire de France

Correspondance conjugale 1760-1782. Une intimité aristocratique à la veille de la Révolution, 2 volumes

La correspondance des époux Voyer d'Argenson offre un témoignage rare d'affection conjugale manifestée dans le cadre d'une union arrangée. La marquise de Voyer, née de Mailly d'Haucourt, descendante des Colbert et des Arnauld de Pomponne, est la principale plume de cet échange. Souvent séparée de son époux, c'est plusieurs fois par semaine qu'elle lui écrit. Ses lettres partent de l'hôtel de la Chancellerie d'Orléans, situé dans l'enceinte du Palais-Royal à Paris, pour les confins du Poitou et de la Touraine, où elles sont reçues au château des Ormes. Elles deviennent le lieu privilégié de l'intimité conjugale et familiale, et des discussions politiques et philosophiques qui occupent les épistoliers. Le marquis de Voyer, fils du comte d'Argenson, ministre disgracié, est emblématique de cette noblesse progressiste tenue à distance par le système monarchique alors à son crépuscule. Valeureux militaire, agent de renseignements, amateur d'art, bibliophile, entrepreneur acquis aux nouvelles idées, la belle carrière qu'il réalise est néanmoins contrariée par le caractère frondeur qui lui reste associé. Proche de la société du duc de Choiseul et de celle du duc de Chartres, le couple Voyer d'Argenson illustre la position adoptée par les élites face à un système en faillite, à la jonction des règnes de Louis XV et de Louis XVI. Mme de Voyer, à la fois épouse dévouée et femme de tête, s'emploie à faire avancer la carrière de son mari auprès des ministres. Ses lettres témoignent du rôle actif des femmes dans le projet familial, de leur place dans les jeux d'influence, et de l'évolution des représentations individuelles. Membre de l'Académie des Arcades, société de lettrés qui puise son inspiration dans l'Antiquité, Mme de Voyer se plonge avec passion dans l'étude des mathématiques, de la chimie, et de l'anatomie, illustrant l'émancipation intellectuelle et sociale à laquelle aspirent les femmes à la fin du XVIIIe siècle.

08/2019

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Monographies

Le voyage en train.. 0

" [Le train] est un artiste qui procède à la façon des maîtres. Ne lui demandez pas les détails, mais l'ensemble où est la vie. [...] En quelques heures, il vous présente toute la France, sous vos yeux se déroule la totalité du panorama, une succession rapide d'images charmantes et de surprises toujours nouvelles. " (Jules Claretie, Voyages d'un Parisien, 1865) Le train est-il un artiste comme l'affirme Jules Claretie ? Ayant considérablement bouleversé notre rapport sensible à l'espace et au temps, il a assurément été le moteur d'une transformation profonde de leurs représentations artistiques. Pour la première fois en France, l'exposition organisée par le Musée d'arts de Nantes mettra en parallèle le fulgurant développement du chemin de fer et celui d'un art moderne renonçant peu ou prou à l'idéal de fixité du monde préindustriel, du milieu de 19e siècle au milieu du 20e siècle. L'histoire ne s'arrête évidemment pas là où se clôt l'exposition, ce qu'illustreront quelques oeuvres contemporaines exposées dans le fil du parcours. L'exposition présentera la grande variété des réponses iconographiques et esthétiques apportées à cette perturbation des conceptions spatio-temporelles établies. Les oeuvres montreront, de la critique à la célébration, du refus à l'adaptation, comment les artistes ont réagi à ce nouvel environnement alors que rails, ponts, vapeur, signaux, horloges et télégraphe devenaient les emblèmes technologiques d'une circulation rapide et régulée des êtres, des marchandises et de l'information, dégagée des contraintes naturelles. L'exposition s'appuiera sur des recherches qui,depuis les ouvrages pionniers de Leo Marx et de Wolfgang Schivelbusch, ont été régulièrement actualisées, des travaux de Karen Bowie aux récentes études empreintes de culture visuelle. Citons par exemple le concept de " modernité véhiculée " introduit par Clément Chéroux, les travaux de Niklaus Manuel Güdel relisant les paysages de Ferdinand Hodler à l'aune de ses impressions ferroviaires ou les études d'Arnauld Pierre sur le paradigme signalétique dans les oeuvres de Fernand Léger et Nicolas Schöffer.

11/2022

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Histoire de France

LE CATHOLICISME EN FRANCE (LIMITES ACTUELLES) 1500-1650. Tome 1, Le XVIème siècle

L'approche du mouvement religieux au XVIe siècle réalisée par L. Febvre a conduit les historiens à prendre leurs distances à l'égard d'une étude réduite à l'opposition entre réforme et contre-réforme. En fait, le catholicisme moderne apparaît de plus en plus comme l'aboutissement d'une succession de réformes plus ou moins réussies dont l'étape la plus importante fut sans doute celle du concile de Trente (1545-1563). A côté d'une partie doctrinale où se trouvait fixée la Foi catholique, le concile se préoccupait aussi de l'amélioration spirituelle et intellectuelle du clergé et de l'instruction des fidèles. Mais dans quelle mesure cette œuvre de renouvellement de l'Eglise fut-elle appliquée en France ? On sait combien la doctrine gallicane, solidement implantée dans le Royaume, s'opposa aux idées et aux décrets qui venaient de Rome, surtout lorsque leur plus zélé propagateur était un ordre directement soumis au pape, la Compagnie de Jésus. On peut aussi s'interroger sur les conséquences de telles mesures sur les comportements individuels et familiaux des simples fidèles. Cette réforme de l'Eglise n'était-elle pas une affaire de clercs, voire même d'une élite spirituelle avec des hommes comme François de Sales, Pierre de Bérulle, Vincent de Paul, des femmes comme Jeanne de Chantal, Louise de Marillac ou Angélique Arnauld ? Pourtant, on ne cessa de construire des églises. Au cours de la première moitié du XVIIe siècle, on érigea de multiples congrégations et confréries où les laics, hommes et femmes, entraient en foule. Les problèmes de doctrine étaient l'objet de discussions passionnées entre les fidèles, comme le révèlent les Provinciales de Pascal. Il faut donc s'en convaincre : de même qu'une société protestante était en convaincre : de même qu'une société protestante était en train de naître avec ses traits spécifiques (thèse de M. Weber), une société catholique, en France comme dans le reste de l'Europe, était en voie de constitution.

09/1997

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Critique littéraire

La mémoire à l'oeuvre. Fixations et mouvances médiévales

Entre le Moyen-Age et nous, la mémoire collective invite à modifier ses premières attaches. Les croyances, les discours et les marques de pouvoir se multiplient autour des reliques, des miracles et des églises. Décors et objets deviennent instables. Chaque lieu d'origine est topique : le désert brûlant est affecté à l'ascèse, mais un autre regard jugera la Thébaïde parfaite pour une vie de Robinson. La Table Ronde tournoie surtout pour alimenter des exploitations saugrenues tandis que le Graal traverse des terres et des paysages où le mystère s'approfondit. Et quand le vers épique de Fierabras investit la prose ou le théâtre, les coordonnées spatio-temporelles du pont de Mautrible doivent déménager. Les figures d'Alexandre, de Soundjata, d'Elisabeth de Hongrie, de Henri IV, de Parsifal ou de Merlin défilent sur le podium du temps avec plus ou moins fière allure. Selon les époques la renommée qui salue leur passage entonne louanges ou calomnies. L'honneur des lignages appartient au domaine de l'historiographie. Un exercice de légitimation permet à la Normandie d'exploiter le souvenir de Rollon. Perceval de Cagny défend les intérêts d'une famille ; la Cronica de Salimbene offre une vision franciscaine davantage personnalisée, tandis que, du u journal ", Jean de Roye se fait une conception plus unie. Quant à l'ancienne poésie lyrique, elle investit encore l'oralité de plusieurs continents. A Toulouse une tenson alimente un " duel de tchatche " ; une autre, au Brésil, donne lieu à une bataille d'improvisation ; ou les équivoques et les prouesses formelles d'Arnaut Daniel vibrent à nouveau, grâce à Augusto de Campos, en version portugaise. Jamais le temps ne suspend son vol. L'heure est toujours propice, après la fondation, aux déplacements inopinés, aux reformulations, à la mouvance des codes et des discours tenus. Une seule chose est sûre, c'est que la memoria ne se laisse pas fixer.

03/2014

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Histoire d'entreprises

Bourse de Paris : 10 grands patrons, 10 grandes histoires

Le livre Les Français connaissent davantage la vie d'une "star" de téléréalité que celle de leurs grands patrons créateurs de millions d'emplois. A l'opposé, les Anglo-Saxons ne sont pas avares de livres sur leurs patrons. D'ailleurs, la jeunesse française qui rêve d'entrepreneuriat connaît l'histoire d'un Jeff Bezos ou d'un Elon Musk, mais pas celle d'un François Pinault, un Vincent Bolloré ou un Xavier Niel. Pourtant, nos grands patrons peuvent davantage servir de modèles, de sources d'inspiration pour les jeunes et les moins jeunes qui rêvent de réussir, vu que toute réussite s'appuie sur un contexte, et que le contexte américain est difficilement extrapolable en Europe. Mais les milliardaires français ne font pas l'unanimité. Ce livre vise à mieux les faire connaître, à réconcilier les Français avec ces gens au talent exceptionnel. Il tente de retracer honnêtement le parcours fait d'ombre et de lumière de 10 grands patrons ayant coté leur entreprise sur la Bourse de Paris, qui est un formidable levier de développement... Comment ont-ils démarré ? Avec quelle somme en poche ? Comment sont-ils devenus riches ? En combien de temps ont-ils bâti un empire ? Quelle est leur richesse aujourd'hui ? Quels compromis ont-ils dû faire ? Jusqu'où ? Que vaut leur entreprise en bourse ? Quelle croissance sur les 20 dernières années ? Est-ce un bon investissement boursier ? Un titre intéressant pour les traders ? Vous découvrirez donc l'histoire de Paul Dubrule et Gérard Pélisson (Accor), de Bernard Arnault (LVMH), de Vincent Bolloré, de la famille Bouygues, de Jean-Claude Decaux, de Xavier Niel (Iliad), et aussi celles de la famille Michelin, des familles Schueller et Bettencourt (L'Oréal), des familles Pernod et Ricard (Pernod-Ricard). Et en bonus, en comparaison, à la fin de l'ouvrage, les histoires d'Edouard Leclerc et d'Yves Rocher qui ont bâti leur empire totalement hors de la Bourse. Avec, là aussi, une analyse économique. Donc, en tout, 12 grandes histoires qui font notre quotidien, dont 10 qui ont eu lieu sur la Bourse de Paris, et autant d'illustrations. Cet ouvrage unique en France s'adressera bien sûr aux cadres des entreprises concernées, aux étudiants des écoles de commerce, aux actionnaires individuels férus de placements boursiers, aux traders, aux entrepreneurs qui recherchent des sources d'inspiration, et à tous les Français désireux de découvrir le parcours de ces personnages hors normes. A livre d'exception, équipe rédactionnelle d'exception. L'angle historique de Yoann Laurent-Rouault, écrivain et illustrateur, sera dévoilé en premier ; celui de la saga, la belle histoire avec ses polémiques, et surtout ses fameux encarts "Le saviez-vous ? " qui permettront au lecteur de faire beaucoup de découvertes, aussi bien sur l'origine du Pastis que sur la Seconde Guerre mondiale, la piscine Molitor ou encore l'origine du Bibendum.

04/2022

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Critique littéraire

Demeures de l'esprit. France Tome 5, Ile-de-France

Le dixième volume des Demeures de l'esprit est aussi le cinquième de la série française et, après le Sud-Ouest, le Nord-Ouest, le Nord-Est et le Sud-Est, il est consacré aux maisons d'écrivains, d'artistes, de compositeurs, d'inventeurs ou de grands intellectuels de la région parisienne, plus exactement de l'Ile-de-France, moins Paris. De ces maisons, la plus fidèle à son grand homme, et sans doute la plus séduisante, est celle de Ravel à Montfort-l'Amaury. Parmi les demeures de musiciens, elle n'a pas de mal à l'emporter sur la maison natale de Debussy à Saint-Germain-en-Laye, qui n'est hélas qu'un musée, flanquée d'un office du tourisme. Le Prieuré de Maurice Denis, dans la même ville, est lui aussi un musée plus qu'une habitation mais dans son cas c'est plus légitime, les oeuvres d'art y abondent, de même qu'à Meudon chez Rodin, non loin de là. Et si la muséification a frappé un peu trop fort, sans les dépouiller tout à fait de leur charme et de leur intérêt, la maison de Mallarmé à Valvins ou celle de Cocteau à Milly-la-Forêt, elle a laissé intacte celle de Foujita à Villiers-le-Bâcle ou celle de Pierre Mac Orlan à Saint-Cyr-sur-Morin. La plus modeste est probablement celle où naquit Louis Braille à Coupvray, près de Meaux ; la plus fastueuse est sans doute la Vallée-aux-Loups, à Châtenay-Malabry, où Chateaubriand mena grand train dix années durant. Celle d'Aragon et d'Elsa Triolet à Saint-Arnoult-en-Yvelines est un vaste moulin ; celle de François Mauriac à Vémars est devenue la mairie du village. Rosa Bonheur habitait un château nommé By, à Thomery ; Jean-Jacques Rousseau une maison de poupée à Montmorency. Daubigny vivait en bourgeois à Auvers-sur-Oise, Jean-François Millet en rapin à Barbizon. A Bossuet un palais épiscopal, dans Meaux ; à Tourgueniev une datcha à Bougival, avec vue sur Pauline Viardot, dont le manoir est en contrebas. Quant au pauvre Alexandre Dumas, non loin de là, à Port-Marly, il ne profita que quelques mois de son opulente folie, Monte-Cristo. En fin de volume, vous trouverez une table détaillée des sites avec appréciations et renseignements pratiques.

06/2014

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Religion

PASCAL ET JEAN DE LA CROIX

Si le génie pascalien brille toujours d'un éclat intact, la plupart des vêtements dans lesquels l'avait enserré le romantisme ont cédé à l'usure du temps. Une meilleure connaissance des textes et de l'époque nous a restitué le Pascal rieur et ardent qui a composé les Provinciales, le Pascal engagé dans le mouvement des sciences et lié à nombre de mathématiciens et de physiciens, et un Pascal écrivain dont le style apparaît désormais comme la réussite d'une ample tradition esthétique, celle des parlementaires gallicans, tout opposée au style "jésuite" . Loin d'être un solitaire, l'inventeur de la machine à calculer appartenait à toutes sortes de riches réseaux. On a aussi cru longtemps que l'auteur des Provinciales et des Pensées manquait de culture religieuse : les théologiens de Port-Royal, un Antoine Arnauld ou un Pierre Nicole, répétait-on après les pamphlétaires jésuites du XVIIè siècle, lui fournissaient les matériaux que ce jeune homme au coup de plume facile mettait en forme. Pascal s'est -il nourri de la théologie mystique de saint Jean de la Croix ? A cette délicate question les réponses restaient aussi rapides que contradictoires. Les prises de position n'étaient en fait étayées par aucune véritable enquête. Le savant ouvrage de M. André Bord comble donc une lacune. Voici enfin les pièces du dossier. Et dans quel débat ! Il s'agit pas ici de deux auteurs mineurs, mais de deux écrivains théologiens dont l'envergure n'échappe à personne. Avant d'en venir aux textes eux-mêmes, M. Bord a su s'inscrire dans un courant très vivant des recherches littéraires : la reconstitution des milieux et des réseaux à l'intérieur desquels se tissent peu à peu les oeuvres singulières. Cette géographie littéraire et spirituelle, déjà pratiquée avec bonheur par M. Jean Mesnard, en particulier à propos des mais de Port-Royal, nous met en présence d'échanges si intenses entre l'entourage de pascal et la Carmel que, de la part du premier, une ignorance totale des écrits de Jean de la Croix perd toute vraisemblance. Illusion donc de s'imaginer que sur Pascal tout est dit, et que l'on vient trop tard ! L'ouvrage de M. Bord atteste que des enquêtes ambitieuses peuvent toujours renouveler notre lecture du théologien de Port-Royal. Quand on referme ce Pascal et Jean de la Croix, les textes pascaliens viennent de gagner encore en densité. Extraits de la Préface

09/1987

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Religions orientales

Cahiers d’Extrême-Asie n° 30 (2021). Autour de Roberte Hamayon. Son apport aux études du religieux dans le monde chinois 2021

Sommaire / Contents Alain ARRAULT A nos lecteurs / To Our Readers Introduction Fiorella ALLIO & Béatrice DAVID La forêt et le champ. Dialogue avec Roberte Hamayon Contributions Gilles BOILEAU Nature dangereuse et logiques d'alliance dans la Chine archaïque Roberte HAMAYON Un certain rapport à la nature ? Réflexions sur le texte de Gilles Boileau Fiorella ALLIO "Quatre jours d'épuisement, trois ans sans accident ! " Relations d'échanges avec les esprits et fonction chamanique dans un "rituel donneur de vie" à Tainan (Taiwan) Roberte HAMAYON Un exemple de "chamanisme agraire" . Réflexions sur le texte de Fiorella Allio Aurélie NEVOT Danser par la voix de l'écriture. A propos des chamanes scripteurs des Yi-Sani (Chine) Roberte HAMAYON Que révèle d'une religion la conduite de ses spécialistes rituels ? Réflexions sur le texte d'Aurélie Névot Stéphanie HOMOLA Jeu, divination et cognition. La portée de Jouer de Roberte Hamayon Roberte HAMAYON Rien à deviner, mais de la chance à fabriquer. Réflexions sur le texte de Stéphanie Homola Benoît VERMANDER Jouer (et donner) à penser. Une lecture de Roberte Hamayon en contexte(s) chinois Roberte HAMAYON Ni fini de jouer, ni fini de penser. Réflexions sur le texte de Benoît Vermander Béatrice DAVID Des offrandes aux ancêtres et des jeux. Agir pour le bon déroulement du nouveau cycle annuel lors des rassemblements saisonniers sur les collines rituelles du twa en pays sui (Chine du sud-ouest) Roberte HAMAYON De la récupération comme voie d'adaptation. Réflexions sur le texte de Béatrice David VARIA Hsun CHANG The Body-Mind Practices and New Media Technologies : Two Taiwanese Walking Pilgrimages PAN Junliang Le médiumnisme wenzhou en contexte diasporique : continuité et adaptation Michela BUSSOTTI The Images of the Merits of Shi and Hu Families : Between Popular Prints and Genealogies. Narratives of Loyalty to the Song Empire and the Edifying Practices of Huizhou Lineages in the Ming-Qing Dynasties Marie PARMENTIER Du Noir cosmologique au bleu aérien : une brève histoire de la couleur du ciel dans le Japon d'Edo (1603-1868) COMPTES RENDUS / BOOK REVIEWS François Lachaud Muriel Jolivet, Les dernières chamanes du Japon. Rencontres avec l'invisible au pays du Soleil Levant Rainier LANSELLE Ng Emily, A Time of Lost Gods : Mediumship, Madness, and the Ghost after Mao Vincent GOOSSAERT Sébastien Billioud, Reclaiming the Wilderness : Contemporary Dynamics of the Yiguandao Stephan FEUCHTWANG Mayfair Yang, Re-enchanting Modernity : Ritual Economy and Society in Wenzhou, China Auteurs du présent volume / Contributors to This Volume

02/2023

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 4, La poésie du XVIIIe siècle

Un siècle sans poésie ? Voire. Disons qu'elle se déplace, qu'elle s'affirme plus volontiers dans la prose : Diderot, Marivaux, Montesquieu, Laclos, Jean-Jacques, Chamfort, Saint-Pierre, Restif, Sade, Buffon, Lacépède, Volney, Cazotte, Mercier le Prophète, Cousin de Grainville. Des esprits curieux (Fabre d'Olivet, Court de Gébelin, Plis) poussent très loin l'étude des correspondances. Qui lit encore l'oeuvre versifiée du roi Voltaire ? Apprécié, lu, discuté en son temps, poète par éclats avec des formules déjà hugoliennes, lassant, futile ou accordé à l'histoire, qui aurait cru que ce serait le prosateur qu'on retiendrait ? N'existe-t-il plus de poètes en vers ? Les strophes de Jean-Baptiste Rousseau annoncent Valéry. Louis Racine a de rares envolées. Voltaire croit que Saint-Lambert passera à la postérité. La Motte fait la distinction entre poésie et vers. Voici Je discret Fontenelle et le joyeux Piron fils, Sainte-Aulaire, Sénécé. Ils ne valent pas un inconnu, Claude Cherrier, avant-goût de Jacques Prévert. Et puis Gentil-Bernard, Marmontel, Rulhière parfois vigoureux, Voisenon frétillant, Bernis acceptable en partie, le bon Pompignan, le charmant Gresset, Dorat et Moncrif, le maçon Sedaine, cent autres. De l'esprit en petite monnaie, des épigrammes, de la crème fouettée. Quelques joyeux compères : Vade, Collé, Panard. Des poètes bizarres. Des épopées ridicules. Autour de Florian, un flot de fabulistes. On ne rejette pas d'emblée la poésie didactique. Delille, Roucher, Rosset, Watelet et leurs comparses font un effort pour poétiser arts, sciences, industrie, nature. Ils sombrent, parfois étonnent. La poésie mnémotechnique invente de curieux enseignements. Célèbres à d'autres titres, Jean-Jacques, Diderot, Helvétius, d'Alembert écrivent au besoin en vers. Et aussi les économistes comme Turgot, Condorcet et Dupont de Nemours qui transcrit en vers le chant des oiseaux. Et Marivaux, Beaumarchais, Chamfort, Rivarol, rimeurs occasionnels sont parfois significatifs des tendances. Hors des frontières, il se passe déjà quelque chose : en Belgique, en Suisse, au Québec, en Amérique. Les princes d'Europe, les grands étrangers s'expriment en vers français. On rencontre la poésie féminine, le théâtre en vers, la survivance occitane, les provinces. Le romanesque annonce le romantisme. Gessner, Thompson, Gray influencent les Français. Voici Colardeau le sentimental, Feutry le sombre, Malfilâtre l'exquis, Gilbert l'infortuné, La Harpe élégiaque. Des poètes venus des îles : Léonard l'idyllique, Bertin le sensuel, Parny père du poème en prose. Legouvé, Millevoye, Arnault, Cubières, Chênedollé, Thomas peuvent étonner le lecteur : on pense à Lamartine, Hugo, Musset. André Chénier plus parnassien que romantique reste mal connu. Et aussi son frère Marie-Joseph. On les rencontre longuement. Mauvais, l'Organt du jeune Saint-Just ? Cette épopée étrange, mal faite, licencieuse, avec des airs de complainte rabelaisienne, exprime cependant le sentiment d'une jeunesse exigeante comme le fera Rimbaud. La Révolution : les poètes sont mal préparés pour répondre à l'événement. La chanson populaire, anonyme souvent, prend le relais. Les hymnes, les pamphlets, les chants contre l'esclavage des noirs par exemple rythment l'histoire. "Il nous faut un barde !" s'écrie Bonaparte. Chateaubriand et Mme de Staël sont ailleurs. L'académisme pompier fleurit : folies didactiques, héroïques et théâtrales ampoulées, ridicules. Mais déjà quelques-uns osent un oeil vers les poètes des nations voisines. Dès la chute de l'Empire, des enfants, des adolescents sont présents au monde. Ils se nomment Lamartine, Hugo, Vigny, Sainte-Beuve, Musset. Le phénix va brûler pour renaître de ses cendres. La plus belle période va naître. Tout recommence.

10/1990

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Critique littéraire

Hommage à Jacques Rivière

Souvenirs : Anonymes, Note biographique André Waltz, Souvenirs d'un ami d'enfance André Lacaze, Souvenirs (1905-1908) Gabriel Frizeau, Souvenirs sur Jacques Rivière A. Lauriol, Septembre 1914 Jacques Copeau, Souvenirs d'un ami A. Mayrisch de Saint-Hubert, Souvenirs Marcel Jouhandeau, Jacques Rivière devant la mort L'homme : Paul Valéry, Hommage Saint-John Perse, Lettre sur Jacques Rivière André Maurois, Comment rattraper... François Mauriac, Anima naturaliter christiana Jacques de Lacretelle, Portrait Henri Ghéon, Souvenirs Jean Cocteau, Lettre Jean Schlumberger, La Sincérité de Jacques Rivière Georges Duhamel, Lettre Henriette Charasson, Les rendez-vous spirituels Benjamin Crémieux, Ce que n'était pas Rivière Le directeur de revue et l'écrivain : André Gide, Jacques Rivière Valery Larbaud, Témoignage Jules Romains, Jacques Rivière parmi nous Paul Morand, Adieu à Jacques Rivière Michel Arnauld, Jacques Rivière et la vocation de sincérité Emma Cabire, Deux rencontres Guy de Pourtalès, Jacques Rivière Henri Deberly, Reconnaissance Henri Pourrat, Jacques Rivière, écrivain pur Jean Prévost, Jacques Rivière et les jeunes Jean Cassou, Péguy et Rivière Jean Paulhan, Les espoirs et les projets Joseph Delteil, L'homme de barre Le romancier : René Boylesve, Hommage Jacques Boulenger, Note sur Aimée Edmond Jaloux, Jacques Rivière et Marcel Proust Robert Honnert, Le Romancier Henri Rambaud, De l'esprit d'analyse dans Aimée François de Roux, La méthode objective et réaliste de Jacques Rivière Gil Robin, Jacques Rivière et la psychiatrie Guy Velleroy, Jacques Rivière et la passion de vérité Ramon Fernandez, In Memoriam L'essayiste, le politique : Charles Du Bos, Jacques Rivière et la "Perfection abstraite" Louis Artus, Jacques Rivière et "La Foi" Marcel Arland, L'évolution de Jacques Rivière Gabriel Marcel, Constantes Bernard Groethuysen, Jacques Rivière interprète de Fénelon André Lhote, Jacques Rivière critique d'art et ami Boris de Schloezer, Jacques Rivière et la musique Paul Desjardins, Le bon sens de Jacques Rivière Albert Thibaudet, L'Européen Alfred Fabre-Luce, Jacques Rivière politique Pierre Drieu la Rochelle, Expériences Félix Bertaux, Jacques Rivière et l'Allemagne Victor Llona, Jacques Rivière et les littératures étrangères Témoignages étrangers : T. S. Eliot, Rencontre D. S. Bussy, Souvenir Harrison, Le Roman d'Aventure S. Hudson, Lettre W. Frank, L'artiste en Jacques Rivière E. Fitzgerald, Hommage H. von Hofmannsthal, Hommage L. Chestov, Dernier salut E. Cecchi, Esprit de finesse G. Ungaretti, Gratitude W. Schuermans, L'esprit clinique de Jacques Rivière F. Hellens, Impressions sur Jacques Rivière P. Fierens, Jacques Rivière et la Belgique O. -J. Périer, Jacques Rivière vivant J. Tielrooy, Témoignage d'un étranger J. Fransen, Hommage R. de Traz, Souvenir R. Grosjean, Hommage du lecteur inconnu C. Simon, Jacques Rivière à Zurich C. Clerc, Rivière et Genève A. François, Souvenir Inédits Alain-Fournier, J. Rivière, Correspondance J. Rivière, Lettres à André Gide - Extraits d'un Journal de captivité - Marcel Proust Divers H. Massis, "Nous tenons à détacher, du témoignage sur Jacques Rivière, qu'Henri Massis. ". . J. Rivière,

01/1992

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Religion

Marie en Saumurois

Né en en Orient, la dévotion à Marie, Mère du Christ, va prendre de l'importance en particulier après le concile d'Ephèse en 431 qui la proclame Mère de Dieu. Bien d'autres titres lui seront donnés, depuis celui de "Mère de Dieu toujours Vierge" jusqu'à celui de "Mère de l'Eglise" au XXe siècle. Elle est la "figure parfaite du disciple du Christ", comme l'a rappelé le dernier concile oecuménique. Comme dans d'autres provinces de France, la dévotion à Marie s'est développée en Anjou et de grands pèlerinages y sont nés, parmi lesquels le plus ancien est celui de Béhuard. Ce sont les formes que la dévotion à la Vierge a prise au cours du temps dans la partie orientale de la province - le Saumurois historique qui comprend les cantons de Saumur-Nord et Saumur-Sud, Allonnes, Doué-la-Fontaine, Gennes, Montreuil-Bellay et des Rosiers-sur-Loire - que l'auteure fait revivre ici. Un nombre important d'églises paroissiales et de chapelles lui sont dédiées, sous différents vocables intégrant la plupart du temps le beau nom de Notre Dame : ainsi de Notre-Dame des Vertus, Notre-Dame de Pitié, et bien d'autres, jusqu'à celui, unique au monde de Notre-Dame de la Légion-d'Honneur ! Exceptées l'abbaye de Saint-Maur, très ancienne, et celle de Saint-Florent de Saumur fondée au Xe siècle, toutes les abbayes qui ont vu le jour plus tard, aux XIIe et XIIIe siècles - Fontevraud, Asnières, Le Loroux - se sont mises sous sa protection maternelle. Tout comme le sont les prieurales ou collégiales de Cunault, du Breuil-Bellay, de Montreuil-Bellay ou encore du Puy-Notre-Dame. C'est à l'ombre de celle-ci que naîtra en 1904 Michel Epagneul, futur fondateur de la congrégation, toujours bien vivante, des Missionnaires des Campagnes, placée sous le mystère de l'Annonciation. Les Visitandines, les Bénédictines de Notre-Dame de la Fidélité, installées à Saumur au XVIIe siècle, ou encore, au XXe siècle, les Bénédictines de Notre-Dame de Compassion, établies à Martigné-Briand, se son aussi confiées à son amour. Des pèlerins individuels ou en groupes viennent toujours prier la Mère du Christ à Saumur - pour eux ou pour des êtres chers - devant la Pietà, coeur de la belle chapelle de Notre-Dame des Ardilliers édifiée au XVIIe siècle, dont la renommée dépassa le cadre régional. De nombreux personnages l'ont fréquentée, humbles anonymes ou personnages plus connus, parmi lesquels on peut citer Monseigneur Arnauld, évêque d'Angers au XVIIe siècle, ou encore sainte Jeanne Delanoue, fondatrice des Soeurs de Sainte-Anne de la Providence (appelées maintenant plus simplement du nom de leur fondatrice), saint Louis-Marie Grignion de Montfort ("à Jésus par Marie") ou encore sainte Marie Euphrasie Pelletier, fondatrice du Bon Pasteur d'Angers, dont un établissement fut établi à Saint-Hilaire-Saint-Florent au XIXe siècle. Des confréries très nombreuses se sont mises sous la protection maternelle de celle qui intercède, tout comme un réseau de Résistance de la dernière guerre mondiale. C'est à cette découverte que vous invite cet ouvrage.

11/2011