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Carlos Vaquera, Christelle Marlot

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Littérature étrangère

Lettres choisies. 1917-1961

Lorsque l'écrivain Hemingway, dont le grand souci a toujours été d'écrire bien, d'écrire le mieux possible, écrivait des lettres - et l'on estime qu'au cours de sa vie, il en a écrit plus de 6000 -, ce n'était jamais en pensant à la postérité, mais, le plus souvent, pour se défouler, pour se distraire d'un travail harassant. Aussi dans les quelque 600 lettres qui sont présentées ici par Carlos Baker, biographe d'Hemingway et auteur d'un essai qui fait autorité sur l'écrivain, ne faudra-t-il pas s'attendre à retrouver le styliste sobre et précis des romans et des histoires brèves ou longues : c'est plutôt, serait-on tenté de dire, un Hemingway en pantoufles qui va s'offrir au lecteur, l'homme Hemingway avec ses défauts et ses grandes qualités. Et, en un sens, ce choix de lettres est comme un autoportrait sans retouches de l'une des personnalités les plus attachantes de la littérature américaine. On le suit depuis ses débuts à dix-huit ans dans le journalisme jusqu'aux dernières semaines d'une vie dominée par le désir constant d'atteindre à la perfection dans l'écriture. Exprimé plus ou moins ouvertement, c'est d'ailleurs là le thème des nombreuses lettres qu'il adresse à James Joyce, à Scott Fitzgerald, à Gertrude Stein, à Erza Pound, à son éditeur, à Marlène Dietrich, à Gary Cooper et à tant d'autres. Quant aux lettres à ses fils et à chacune de ses quatre épouses, elles nous révèlent un homme profondément aimant et responsable, de même celles à ses amis portent la marque d'un être éminemment sociable et fidèle. Et, ce qui ne gâte rien, ces lettres sont pour la plupart extraordinairement divertissantes : pleines de spontanéité et d'humour, elles décrivent les aventures d'Ernest Hemingway dans quelque deux douzaines de pays. Ce faisant, elles nous font entrer dans les coulisses de la composition de L'adieu aux armes, de Le soleil se lève aussi ou de Pour qui sonne le glas, et, somme toute, de la majeure partie des oeuvres de fiction.

10/1986

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Psychologie, psychanalyse

Autisme : le sacrifice invisible. Trajectoires des familles et Regards croisés des professionnels

Plusieurs fois, on lui a dit de ne pas parler d'échec alors que pour elle, reconnaître un échec de la prise en charge, c'est déjà rechercher des solutions. Ce mot est et restera pour Christiane Jean-Bart significatif de réflexion, de recherche de sens et donc il participe à améliorer l'accompagnement que nous devons aux enfants autistes. Malgré des évolutions positives dans ce domaine, l'auteure a voulu présenter une des clés de compréhension pour mieux orienter les politiques publiques. Pour ce faire, il a fallu qu'elle sorte de l'institution et qu'elle aille à la rencontre des familles. A chaque occasion, elle s'est sentie attendue, accueillie et même remerciée par les familles qui ont tant à révéler. Aujourd'hui, retracer leurs trajectoires lui semble indispensable à la compréhension de l'environnement dans lequel une personne autiste évolue. Les stratégies développées en disent long sur la nécessité de cette prise en compte. C'est bien de chaînons manquants dont il s'agit. Elle introduit le modèle écologique parce qu'elle est convaincue du nécessaire travail d'articulation, de complémentarité (à tous les niveaux) à avoir dans le domaine de l'autisme. Considérant que le soutien social a des effets positifs sur le bien-être des personnes, il s'agit d'avoir une vision globale de l'enfant autiste, de prendre en compte tout ce qui influera sur lui dans son environnement comme par exemple l'institution qui le prend en charge, sa famille, l'école, son voisinage... Dans une première partie, elle a tenu à rappeler que l'autisme était traité dans le champ de la folie. Les fictions qu'elle introduit sont là pour éclairer sur les méthodes, les moyens et les croyances des différentes époques. Puis elle expose l'impact de l'arrivée d'un enfant autiste sur le système familial ainsi que sur les autres systèmes. L'utilisation d'un outil innovant et prometteur pour les professionnels, la cible de Carlos Sluzki, a documenté le réseau social des familles. La rencontre avec des professionnels a permis d'analyser comment s'articulaient ces deux réseaux. Après lecture, vous avez la possibilité d'échanger avec l'auteure pour enrichir la réflexion : christiane.jeanbart @gmail.com.

07/2015

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Ecrits sur l'art

Marronnage, l'art de briser les chaînes

Dans tous les pays où les bateaux négriers les ont transportés de force, les personnes réduites en esclavage ont pris la fuite : ils sont appelés esclaves "marrons" , on dit qu'ils sont partis en marronnage. En Guyane hollandaise (Suriname) des esclaves s'enfuient en grand nombre, protégés par l'immense forêt amazonienne toute proche où ils forment des sociétés. L'art de briser ses chaînes est l'histoire peu connue du marronnage. Ces sociétés marronnes ont d'abord dû défendre leur liberté, se construire sur ce qui restait de leurs cultures africaines puis se développer et, la paix revenue (autour de 1860), exprimer dans l'art leur sens du beau : le moy. Sous les doigts de l'artiste, les objets du quotidien deviennent alors des oeuvres d'art fabriquées pour soi ou offertes à l'autre, en particulier à la femme ou l'homme aimé. L'art de briser ses chaînes, c'est aussi le tembe, l'art des Marrons : sculpture, gravure, broderie, peinture. Auprès de sculptures et d'ojets du siècle dernier (dont beaucoup proviennent du musée du Quai-Branly), seront présentés les travaux d'artistes contemporains, mettant ainsi en valeur pour la première fois la continuité artistique de l'art marron. Le lecteur découvrira les oeuvres de précurseurs du tembe sur toile tels Antoine Lamoraille et Antoine Dinguiou, les tableaux et sculptures de leurs cadets Carlos Adaoudé et Francky Amete. Les créations originales de peintres à la renommée internationale tels Hervé Télémaque, John Li A Fo et Marcel Pinas, abordant histoire, culture ou tembe, questionnent le devenir et la place de cet art. Les scientifiques du siècle dernier ont aussi ramené des photographies, dont la dimension artistique nous apparaît pleinement au-delà de leur valeur documentaire. Donnant à voir un même sujet collectif à quelques générations d'intervalles, les oeuvres de photographes actuels tels Gerno Odang, Ramon Ngwete, Nicola Lo Calzo entrent alors ici en dialogue avec celles des ethnologues Jean-Marcel Hurault et Pierre Verger. Pour comprendre ces peuples, issus du refus du sort qu'on leur avait réservé, la parole sera donnée aux témoins, ceux du temps de l'esclavage et les témoins d'aujourd'hui.

07/2021

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 45, Mars 2006 : L'Europe du rire

L'homme qui porte un regard trop lucide sur toutes les perspectives d'une situation limite n'a sans doute d'autre issue que le désespoir. Seul celui qui, avec un oeil émoussé, prend cette situation uniquement comme l'un des aspects de la vie quotidienne, est en mesure de lutter contre elle. Kenzaburô Ôé. La pensée scientifique n'est ni tragique ni comique. D'où son arrogance à faire croire qu'elle peut faire basculer toute limite, même celle de la mort. A l'opposé, jamais on ne pourrait concevoir l'aventure romanesque sans la morale tragi-comique. Takis Théodoropoulos. Gustave Flaubert et Ion Luca Caragiale, qu'une génération sépare, ont eu, face à la révolution, une attitude plutôt ironique qu'enthousiaste. Montés, malgré eux, dans la locomotive du progrès qui roulait sur les rails du XIXe siècle, ils ne se sont pas laissés enivrer par la vitesse. Au contraire, ils ont alerté les esprits quant à la direction adoptée. Adrian Mihalache. J'arrive à distinguer dans l'abstrait l'humour de l'ironie, du comique, de l'esprit, et du burlesque. Mais au bout du sixième jour Dieu créa le portable et se reposa. Fernando Arrabal. Plus encore qu'une cause ou qu'une stratégie, l'humour est un sens - une réalité diffuse, aptitude et intuition, connaissance et existence mêlées, façon tout à la fois de comprendre le monde et de l'exprimer. Dominique Noguez. Juan Carlos Onetti, lui, superbement indifférent aux diktats théoriques, n'a jamais proclamé son obsession de " modernité ". [¿] Il nous parle au plus près, à hauteur de ce que nous sommes, bien malgré nous, devenus : des êtres post-Hiroshima, post-Auschwitz et post-lendemains qui chantent. Jean-Pierre Cescosse. Pour les grands marchands de la planète qui contrôlent nos existences, le clivage n'existe pas : la racaille et la non-racaille se retrouveront toujours dans les grandes surfaces à pousser des caddies. Christian Cogné. L'homme dépourvu d'humour, et nous en connaissons tous quelques-uns, surtout ceux d'entre nous qui travaillent pour l'université, représente la mort. Keith Botsford.

03/2006

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Actualité médiatique internati

La raison derrière les barreaux. La radicalisation en question

Charlie Hebdo, l'hyper-casher, le Bataclan, Nice, l'assassinat de Samuel Paty et plus récemment le meurtre de Dominique Bernard : la liste sanglante des attentats commis en France ne cesse de s'allonger depuis 2015. Pour faire face au défi et à la menace permanente que représente le terrorisme islamiste, le pays a organisé la riposte. Au sein des prisons ont été mises en place des unités spéciales, les QER - quartier d'évaluation de la radicalisation. La France en compte sept : toute personne incarcérée pour des faits liés au terrorisme islamiste ou suspectée de radicalisation doit y séjourner. Alors que sont réellement les QER ? Lieu d'isolement qui ne dit pas son nom ? Simple chambre d'évaluation de l'emprise idéologique et de la dangerosité d'un individu ? José Carlos Gutierrez Privat, professeur et docteur en philosophie, enseigne depuis huit ans en milieu carcéral et a quotidiennement rencontré depuis 2016 les personnes détenues dans les différents dispositifs de prise en charge de la radicalisation crées par l'Administration pénitentiaire. Né à Lima, la question du terrorisme s'est posée à lui pour la première fois durant son enfance, dans les années quatre-vingt, la "décennie noir" péruvienne déclenchée par la guérilla maoïste du Sentier Lumineux. Dans ce livre, il nous raconte son expérience, celle d'un professeur de philosophie et d'un homme à l'écoute de ceux qui font l'apprentissage de l'enfermement. Au sein de l'atelier qu'il anime, il échange avec les détenus, transmet, tente de faire éclore le dialogue là où la parole libre semble impossible. Car ces deux mots, radicalisation et terrorisme, résonnent encore si fort dans l'histoire récente de la France comme synonyme du "mal radical" que l'on a presque oublié les individus concrets censés l'incarner. Qui sont ces personnes ? Sont-elles des monstres amorales, incapables d'une parole rationnelle ? Qu'est-ce que la prison fait d'eux et en eux ? L'enseignement peut-il encore servir à quelque chose ? Ces questions, loin d'être derrière nous dans un moment où des violences multiples s'accumulent à l'horizon, constituent la matière même de ce livre

04/2024

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Histoire internationale

Tito de Alencar (1945-1974). Un dominicain brésilien martyr de la dictature

Raconter l'histoire de Tito, c'est revenir sur la dictature militaire mise en place au Brésil en 1964. Installée sous le nom de "révolution rédemptrice", la dictature supprima le Parlement, gouverna par des actes institutionnels et mit en prison les opposants politiques. A cette opposition, va alors s'associer la partie de l'Eglise catholique qui avait choisi le christianisme de la libération. Des laïcs, des prêtres et des religieux, notamment des dominicains, en font partie. Ce livre suit les traces de l'un d'entre eux, Tito de Alencar. En 1968, le dominicain Tito a 23 ans quand il s'engage, avec plusieurs de ses frères, dans des actions de soutien à la résistance et notamment à l'Action de libération nationale (ALN), dirigée par Carlos Marighella. Arrêté et emprisonné la nuit du 4 novembre 1969, Tito sera immédiatement interrogé sous la torture par l'équipe du commissaire Sérgio Fleury, puis transféré en d'autres centres où les actes de tortures reprendront. Echangé avec soixante-neuf autres prisonniers politiques contre l'ambassadeur suisse, capturé par un commando de résistants, il sera libéré mais banni du pays en janvier 1971. Réfugié en France, il se suicida quelques années plus tard. La torture avait réussi à le détruire de l'intérieur, transformant sa vie en un enfer de délires et d'hallucinations. Lors de l'édition brésilienne de cet ouvrage en 2014, des personnalités en ont souligné la portée. "Le livre a changé la vision que j'avais de l'engagement des dominicains à l'époque" (Bernardo Kucinski, écrivain). "Il n'y a pas dans cette oeuvre matière à spéculations doctrinaires. Tout est direct et vivant, comme se doit d'être le témoignage d'amis et compagnons qui ont partagé dans le danger les mêmes valeurs" (Alfredo Bosi, écrivain, professeur de littérature brésilienne et académicien). "Quel bel exemple de compréhension et de respect de sa tragique aventure chrétienne de liberté ! " (Magno Vilela, historien et ex-dominicain). Publié aujourd'hui en français, ce livre vaut en lui-même pour l'honneur de Tito. Il vaut aussi pour notre époque, où la liberté et la justice restent toujours à préserver, ou à conquérir et reconquérir.

10/2020

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Histoire de la danse

Flamenco entre tradition et contemporanéité. Corps-palimpseste et recherche-création

Ce présent ouvrage tend à répondre à des questionnements sur le flamenco ayant émergé durant la pratique de la danse flamenco de Carolane Sanchez, l'étude est donc écrite depuis la posture de chercheuse, mais aussi d'interprète, de chorégraphe et de pédagogue. A travers la restitution d'une itinérance sensible entre Lyon, Séville, Madrid et la Chine, la docteure interroge dans cette étude ce qui fait flamenco, réévaluant par une méthode déconstructiviste des discours et gestes qui tendraient à définir ce qui fait " normes " (poncifs/vérités établies/stéréotypes) dans le flamenco. Elle déploie ainsi l'arborescence d'agencements de discours afin de questionner ce flamenco qu'on dit populaire, folklorique, gitan, voire pur... Ainsi, cet essai démontre combien le flamenco est un genre artistique pluridisciplinaire issu d'une culture ancestrale. L'ouvrage rend compte des défenses esthétiques et idéologiques du flamenco depuis le XIXe siècle. Quel voyage propose l'expérience flamenco ? Quel serait ce corps flamenco à incarner ? Cheminant sur ce fil des discours voulant faire "centre" , "norme" dans le flamenco, la chercheuse ébrèche certaines vérités établies. L'étude jongle entre analyses esthétiques fines du corps-performeur et mise en lumière de soubassements socio-économiques qui conditionnent la pensée d'un "flamenco carte-postale" exportés depuis l'Espagne, vecteurs de clichés. Passant de la "forme tradition" à l'intégration de formes artistiques plus périphériques, Carolane Sanchez investit de façon singulière la création flamenco contemporaine de Barcelone, à travers la figure du danseur Juan Carlos Lérida et sa démarche "flamenco empirique" . En étudiant les pas de côtés de ce dernier, elle expose de quelle façon l'artiste a envisagé le flamenco comme un terrain d'expériences. Le tout invite le lecteur à penser le réseau, la circulation, la relation, la différence, le multiple, la singularité comme des portes d'entrée possibles pour comprendre ce que signifie réellement le "flamenco" . Etant artiste-chercheuse, Carolane Sanchez mène dans cet ouvrage une poétique exploratoire articulant l'approche théorico-pratique. Mêlant analyse, critique et la méthode de ses projets "objets-créations" (performances vidéos documentaire, video-danses, photographies), elle défend une constitution heuristique des savoirs, grâce aux études des processus de création et de la mise en réflexivité de l'expérience.

05/2024

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Critique littéraire

Villon et sa fortune littéraire

L'oeuvre de Villon est-elle très complexe, polyvalente, ou a-t-on tort de la trop compliquer ? Est-elle optimiste et gaie, ou mélancolique, voire profondément désespérée ? Faut-il privilégier l'aspect érotique, en tirer une philosophie de la nature, ou penser qu'il ne s'agit que d'une apparence trompeuse qu'il convient de dépasser ? Villon est-il pervers ou naïf, dissimulé ou sincère, superficiel ou profond ? Est-il un poète savant et cultivé qui distille des plaisanteries acerbes, ou un poète populaire sensible à la misère d'autrui et sans méchanceté ? Autant de points de vue contradictoires sur un poète difficile, joyeux farceur pour le XVIe siècle, sauf pour Marot qui l'admire et l'édite, peu apprécié des classiques et des romantiques en dépit de deux vers élogieux de Boileau, d'un article truculent de Gautier, de quelques pages sympathiques de D. Nisard, d'imitations de Banville et d'un pastiche de Rimbaud. C'est seulement dans le dernier quart du XIXe siècle et au début du XXe que les recherches et les éditions d'érudits perspicaces — A. Longnon, G. Paris, P. Champion, L. Foulet —, que les fines études d'écrivains subtils — M. Schwob, A. Suarès — commencent à éclairer et à révéler la vie et l'oeuvre d'un écrivain qui n'a plus cessé de solliciter l'attention et la sympathie des poètes, des romanciers, des critiques et des chercheurs dans un approfondissement et un renouvellement constants des interprétations et des perspectives.

11/1970

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Poésie

Oeuvres complètes

Les Euvres de Louïze Labé Lionnoize (1555) sont un livre singulier. Après une dédicace aux accents féministes et un "Debat de Folie et d'Amour" en prose, on n'y trouve que trois élégies et vingt-quatre sonnets. Mais suit une section souvent omise dans les éditions modernes : les Escriz de divers Poëtes, à la louenge de Louïze Labé Lionnoize, vingt-quatre pièces anonymes ou aux signatures cryptées, dans lesquelles les "Poëtes de Louïze Labé" se jouent du lecteur au moyen de correspondances cachées et de connivences à réinterpréter. Les Italiens offraient des ouvrages similaires, où des mains masculines célébraient les plumes féminines (qu'elles avaient parfois tenues). Autour de "Louïze Labé" sont à l'oeuvre des réseaux de poètes prêts à toutes les expériences, en un temps d' "illustration" du français où sont imitées les figures antiques de manière à créer un Panthéon français, dans lequel Louïze incarnerait la nouvelle Sappho. Un Florilège rassemble ici les sources antiques (Sappho, Catulle, Ovide) et les poèmes "modernes" (de Pétrarque, Marot, Ronsard, Scève, etc.) qui entrent en résonance avec ce brillant recueil d'avant-garde. "Louïze Labé Lionnoize" n'a laissé aucune autre trace. Il subsiste en revanche des documents sur Loyse Labbé, la belle Cordière, que l'on a négligé de distinguer de Louïze, amalgamant en une figure légendaire réalité et fiction. Les éléments de l'affaire Loyse Labbé / Louïze Labé sont réunis dans la section Documents et commentaires de cette édition - de quoi lire d'un oeil neuf les oeuvres complètes de la mystérieuse Louise Labé.

10/2021

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Animaux, nature

Dictionnaire des chiens illustrés à l'usage des maîtres cultivés. Tome 1, Chiens réels

Abaker, chien du pharaon Chéops ; Agatha, chien d’une unité antidrogue colombienne dont la tête est mise à prix à 100 000 dollars par les narcotrafiquants ; l’Algérie et les chiens dans la guerre, Bédouine, Mitraille, le chien buveur ; Fala, le scottish-terrier de Roosevelt, qui bénéficia d’un discours politique célèbre du président américain, et dont le pelage déclinant l’inquiétait : les marins lui coupaient subrepticement des poils en guise de souvenir ! Babette, Victory et Clipper, chiens respectifs de Poincaré, Churchill et Kennedy ; Sir Tom Anderson et la duchesse Anderson, chiens de Catherine II ; Bébé… de la Pompadour ; Baltique, chanté par Renaud et suivant son maître F. Mitterrand dans le convoi funèbre. La queue du chien d’Alcibiade ; Fanfan, chien tourneur de Zola, mais aussi célèbre chien de guerre en 1914 ; Vieux Colonel, parmi les chiens de traîneau d’Amundsen atteignant le pôle Sud en 1911, grâce à l’impitoyable théorème canin, à découvrir ; le rôle effrayant des armées de chiens lancées contre les Indiens par les Conquistadors. Les chiens dans la peinture anglaise, italienne, française, etc. Que représente un fonceur pour un douanier ? Qui est le chien crotteur ? Qui sont les chiens calculateurs ? Il fallait un dictionnaire pour répertorier et raconter précisément ces compagnons de grande influence. Qui était le chien de J. Wayne, d’Arletty, de Marot, de R. Queneau ? À qui était Zizi de Dada ? La réponse est dans l’index et le développement précis dans ce dictionnaire, préfacé par Pierre Perret, cynophile qui chante si bien Napo. Nom d’un Chien !

10/2012

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Romans historiques (poches)

Le Maître de Garamond. Antoine Augereau, graveur, imprimeur, éditeur, libraire

Le 24 décembre 1534, place Maubert, pendant que chacun s'apprête à fêter Noël, un imprimeur, suspect d'hérésie, est pendu. Son corps et ses livres sont brûlés. Homme de lettres, érudit, Antoine Augureau a connu les intellectuels les plus brillants des débuts de la Renaissance, à Fontenay-le-Comte où il a passé son enfance à l'ombre du couvent qui accueillait François Rabelais, à Poitiers durant son apprentissage, et enfin, rue Saint-Jacques où il a travaillé puis s'est installé à une époque où elle abritait plusieurs imprimeurs par maison. C'est là qu'il a publié François Villon ou Clément Marot, là qu'il a inventé l'usage des accents et de la cédille, là qu'il a gravé et transmis les caractères typographiques qui ont modelé ceux dont nous nous servons encore de nos jours. Comment cet humaniste est-il parvenu à s'attirer les foudres des théologiens de la Sorbonne ? La publication du Miroir de l'âme pécheresse de Marguerite de Navarre, saur du roi François Ier, a-t-elle été la vraie cause de sa perte ? Parce qu'il s'indigne autant qu'il cherche à comprendre, Claude Garamond, le plus célèbre de ses disciples, entreprend de raconter son histoire. C'est l'histoire passionnante et bouleversante d'un être généreux, ennemi de tout fanatisme, mais prêt à mourir pour défendre ses idées. Comme dans Le Trajet d'une rivière (prix des Libraires 1995), Anne Cuneo, dans une éblouissante mise en scène romanesque, dévoile un personnage hors du commun et lui rend justice.

10/2004

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Romans historiques

Le maître de Garamond. Antoine Augereau, graveur, imprimeur, éditeur, libraire

Le 24 décembre 1534, place Maubert, pendant que chacun s'apprête à fêter Noël, un imprimeur, suspect d'hérésie, est pendu, son corps et ses livres brûlés. Homme de lettres, érudit, Antoine Augereau a connu les intellectuels les plus brillants des débuts de la Renaissance, à Fontenay-le-Comte où il passa son enfance à l'ombre du couvent qui accueillait François Rabelais, à Poitiers durant son apprentissage, et enfin, rue Saint-Jacques où il s'installa en ces temps où elle abritait plusieurs imprimeurs par maison. C'est là qu'il a publié François Villon ou Clément Marot, là qu'il a inventé l'usage des accents et de la cédille, là qu'il a gravé et transmis les caractères typographiques qui ont modelé ceux dont nous nous servons encore de nos jours. Comment cet humaniste est-il parvenu à s'attirer les foudres des théologiens de la Sorbonne ? La publication du Miroir de l'âme pécheresse de Marguerite de Navarre, sueur du roi François Ier, fut-elle la vraie cause de sa perte ? Parce qu'il s'indigne autant qu'il cherche à comprendre, Claude Garamond, le plus célèbre de ses disciples, entreprend de raconter son histoire. L'histoire passionnante et bouleversante d'un être généreux, ennemi de tout fanatisme, mais prêt à mourir pour défendre ses idées. Comme pour Le trajet dune rivière (prix des libraires 1995), Anne Cuneo, dans une éblouissante mise en scène romanesque, dévoile et rend justice à un personnage hors du commun.

01/2003

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Atlas bibliques

Bibliographie des Psaumes imprimés en vers français. 1521-1900 (en quatre tomes)

Le Livre des Psaumes, premier des autres livres (Ketuvim) de la Bible Hébraïque, présente des modèles de prière pour le croyant tant est grande la variété de leurs thèmes, qu'il s'agisse de " Louanges " – titre sous lesquels ils étaient originalement désignés –, d'hymnes, d'appels au secours ou encore d'instructions. Bien que les psaumes de la Bible hébraïque représentent dans le monde juif ancien ou moderne des poèmes liturgiques, seules les Eglises réformées les ont utilisés en langue française dans leur culte, les autres confessions ne tolérant qu'un usage privé de ces textes en français. Les psaumes de Clément Marot et Théodore de Bèze sont bien connus ; publiés pour la première fois au complet en 1562, après quelques éditions partielles à l'initiative de Jean Calvin, ils sont à la base de toutes les révisions ecclésiales réformées ultérieures. Les traductions catholiques des 150 psaumes par Philippe Desportes, Antoine Godeau et bien d'autres poètes ont eu du succès à leur époque. Le lecteur découvrira sans doute nombre d'auteurs ou de textes aujourd'hui oubliés, voire inconnus. La présente publication a recensé toutes les éditions imprimées en vers français de 1521 à 1900, contenant au moins un psaume en vers et en français. Ce sont donc plus de 3 600 éditions différentes qui sont prises en considération et classées par ordre chronologique sans distinction de confession, émanant de plus de 600 poètes et représentées par quelque 24 000 localisations tant dans des bibliothèques françaises qu'étrangères.

06/2022

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Musique, danse

Revue de musicologie Tome 104 N° 1-2 (2018)

Introduction. Ecrire une histoire intellectuelle de la Revue de musicologie modifier / Yves Balmer , Hervé Lacombe Partie IV. Tropisme historien et goût du document modifier Un nouveau mot pour la nouvelle discipline. Enquête sur le terme "musicologie" et les modalités de son invention modifier / Hervé Lacombe Dix ans d'histoire de la musique (1917-1926). Un regard historien sur les débuts d'une revue modifier / Jean-Claude Yon Les sources musicales des bibliothèques publiques parisiennes dans la Revue de musicologie (1917-2016) / Laurence Decobert L'application des techniques de l'histoire du livre à la musicologie. L'apport de la Revue de musicologie / Laurent Guillo Les terrains de l'écriture. François Lesure et la Revue de musicologie (1947-1962) / Xavier Bisaro Définir l'espace d'une discipline. La musicologie face aux chantiers de l'histoire / Karine Le Bail Les échos de la province dans la Revue de musicologie. Enjeux spécifiques d'un champ de recherche spécifique / Guy Gosselin Partie V. Compositeurs et compositrices : penser des figures singulières Berlioz dans la Revue de musicologie / Jean-Pierre Bartoli Liszt dans la Revue de musicologie (1920-2013). Un compositeur cosmopolite vu au prisme français / Nicolas Dufetel Les études debussystes dans la Revue de musicologie. Une place paradoxale / Denis Herlin Comment la Revue de musicologie construit-elle l'image du musicien avant 1939 ? Un aperçu des conditions de la biographie / Joël-Marie Fauquet Ecrire sur les musiciennes, une question de genre ? Les recherches sur les musiciennes à la Société française de musicologie et dans sa revue / Catherine Deutsch Partie VI. Périodes et périodisations : penser des corpus Entre le monument et la voix. La Revue de musicologie et la musicologie médiévale au XXe siècle / John Haines La Renaissance dans le premier siècle de la Revue de musicologie. Réflexion historiographique à l'ère des humanités numériques / David Fiala Une guerre sans batailles. Le champ de la musique dite "baroque" dans la Revue de musicologie / Thierry Favier Les années 1760-1830 : une "période creuse" ? / Michel Noiray Le "grand dix-neuvième siècle" dans la Revue de musicologie (1917-2016). Thématiques et typologie des articles / Jean-Christophe Branger Partie VII. Du compte rendu d'ouvrage à l'historiographie critique Autour du manuel de paléographie grégorienne de Gregori Maria Sunyol. Polémiques politiques et musicologiques/ Christelle Cazaux-Kowalski Décentraliser l'Europe musicale du xve siècle. Autour de la recension par Christian Meyer de The Rise of European Music : 1380-1500 de Reinhard Strohm (1993) / Benoît Haug "Restons maîtres de Notre terminologie lorsque nous avons à juger notre patrimoine". Lecture françaises de James R. Anthony / Louis Delpech "C'est [... ] lorsqu'il nous parle des exceptions qu'il est le plus séduisant". Lecture de Die Musik des 19. Jahrhund

11/2018

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ST2S (Sciences et technologies

Objectif BAC 2024 - 1re ST2S Toutes les matières

Tout pour préparer vos contrôles, réviser et réussir votre année ! Les cours complets dans toutes les matières, pour comprendre et mémoriser l'essentielLes méthodes indispensables, pour réussir le contrôle continuTout pour réussir votre BAC de français : les 12 oeuvres et parcours du programme 2024, des sujets-types corrigés et les conseils indispensables pour réussir le commentaire, la contraction de texte, l'essai et l'épreuve oraleTout sur la réforme du lycée : le nouveau Bac expliqué et le contrôle continu comptant pour le Bac En plus ! Des tutos vidéos pour améliorer son orthographe sur la chaîne Youtube " Objectif BAC Hachette " !

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ST2S (Sciences et technologies

Objectif BAC 2024 - Term ST2S Toutes les matières

Tout pour préparer vos contrôles, réviser et réussir le Bac ! Les cours complets dans toutes les matières, pour comprendre et mémoriser l'essentielDes exercices ciblés pour se préparer aux épreuves de contrôle continuDes sujets de Bac, et tous les corrigés, pour s'entraîner en Philosophie, STSS, Chimie, Biologie et Physiopathologie humainesLe descriptif détaillé des épreuves écrites et orales : définitions, durées, coefficients... Le GRAND ORAL : tout savoir sur l'épreuve, des questions types traitées, et tous les conseils pour le jour J En plus ! 39 tutos vidéos pour mieux comprendre sur la chaîne Youtube " Objectif BAC Hachette " !

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Littérature étrangère

Cargaison

Cargaison. Le "cargo" est l'image même du transport des marchandises : hiéroglyphe navigateur qui couvre aussi bien le déplacement des marchandises (leur transport d'un pays à un autre, d'une civilisation à une autre) que leur exaltation (ainsi d'un fétiche archaïque devenant objet d'art, puis pièce de collection, avant son dernier "transport" dans la vitrine d'un musée). Désigner ainsi la "cargaison", c'est dire surtout que nous sommes sans doute en train de vivre une crise très large de l'objet, de tout objet : l'aura de l'objet magique initial - cela vaut autant pour l'idole, l'icône, le tableau, l'épreuve photographique, etc. - se perd ou s'augmente, au profit, par exemple, de l'idée de "sublime", dans le cas du passage, autre exemple, du cultuel à l'artistique. Mais on peut se demander, pareillement, ce que fait le "kitsch" d'un objet populaire, ou ce que devient un objet usuel (une boîte de soupe Campbell ou la photo de Marilyn Monroe) quand un artiste comme Warhol s'en empare : que signifie le mythe qui en résulte, le ready-made qui en est fait, l'effet de désastre magnifié qu'on éprouve à le voir dans un musée ou représenté - contretype ad infinitum du prototype initial ? Walter Benjamin rêvait sur l'"aura" de l'objet unique, Malraux dissertait sur la multiplication infinie de l'art. Remo Guidieri, s'interrogeant sur ce "musée de l'homme" que nous sommes tous en train de devenir, notre esprit cramoisi d'images, tente de tracer des échappées possibles, jusqu'à poser comme nécessaire l'invention d'une grande métaphore qui laisserait enfin les cargos sur le sable...

04/1987

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Droit

Grandes pages du droit international. Volume 4, Les espaces

Après s'être successivement intéressé aux sujets du droit international, puis à ses sources et au thème de la guerre et de la paix, l'institut des hautes études internationales consacre le nouveau volume de ses Grandes pages de la doctrine internationaliste à celui des espaces. Selon un principe bien établi, docteurs, doctorants et professeurs de l'IHEI ou rattachés à lui ont joint leurs efforts et cultivé leurs affinités personnelles pour jeter un regard rétrospectif sur la manière dont les pères fondateurs et les grands auteurs du droit international ont abordé certaines questions essentielles posées, hier comme aujourd'hui, tant à l'appréhension même de l'espace qu'à la détermination du statut et du régime des différents espaces. De Schoenborn à Kelsen, de Vattel à Ch. De Visscher, de Grotius à Ch. Chaumont, de Wellington Koo à Kiss, cinq siècles de doctrine sont parcourus pour traiter de sujets aussi divers que les zones d'influence, la souveraineté territoriale, les concessions étrangères, le domaine de validité territorial de l'ordre juridique étatique, l'exterritorialité, la liberté de la haute mer, le cyberespace, l'espace aérien, les eaux souterraines, le patrimoine commun de l'humanité ou encore le destin du domaine public international. Fondé au lendemain du premier conflit mondial, l'Institut des hautes études internationales est aujourd'hui rattaché à l'Université Paris 2 Panthéon-Assas et dirigé par le professeur Carlo Santulli. Les contributions du présent volume ont été recueillies avec le concours de Claire Crépet Daigremont, maître de conférences de l'Institut.

01/2018

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Littérature française

Opisthographie

Ce récit met en scène quatre personnages particuliers, dans lequel chacun pourra sans doute retrouver une part de lui-même. Dans les méandres de réflexions philosophiques, culturelles, où les désirs, les failles, les lectures, qui nous marquent tous, l'auteur souhaite entraîner le lecteur, au sein d'une atmosphère ouatée, vers d'originaux questionnements. La langue est vie, c'est un bien précieux dont nous devrions tous être fiers : nous écrivons, lisons, non plus nos comptes ou la trace de nos échanges, comme au temps des Mésopotamiens ou des Grecs du " Linéaire B ", mais nos pensées, nos sentiments. Moyen de réflexion, de communication, guide d'action, l'écriture est aussi support de poésie, de charme de la pensée. C'est cela que l'auteur a modestement voulu mettre en valeur. Le monde d'aujourd'hui, où dépérissent les " Humanités ", donc le retour sur soi éclairé par les auteurs anciens, est dominé par la technologie et ses fantastiques supports. La réflexion, si l'on veut ETRE vraiment un homme, implique un bagage de connaissances allant bien au-delà de notre " spécialité ". L'auteur est ravi lorsqu'il lit par exemple les ouvrages de Carlo Rovelli, grand physicien, qui cite Horace en tête des chapitres : il y a parfois plus dans une réflexion d'un grand auteur de l'antiquité que dans les longs développements laborieux, techniques, aux conclusions douteuses. Le récit est entrecoupé de souvenirs de tel ou tel des personnages, en des lieux et des circonstances parfois étonnantes, sur fond d'histoires d'amour entrecroisées.

12/2020

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Musique, danse

ESSAI SUR L'OPERA (1755-1764). LE THEATRE A LA MODE (1720). Domaine italien, Tome 1, Période classique, Texte original intégral

Né vers 1600 en Italie, l'opéra encourait les foudres de Marcello dès 1720. L'ouverture des salles au public, les nécessités commerciales et le vedettariat l'avaient éloigné des idéaux qui présidèrent à sa naissance. L'opuscule de Benedetto Marcello aborde, sur le ton de la dérision et de la satire, tous les aspects de l'opéra, du livret à la musique, en passant par les chanteurs, les compositeurs, les directeurs de théâtre, la mise en scène, etc. Le texte méritait une nouvelle traduction française (la dernière datait de la fin du dix-neuvième siècle), plus précise et plus complète, car le savant compositeur de l'Estro poetico-armonico y déploie une verve irrésistible, proche de celle dont se servira Carlo Goldoni dans l'imprésario de Smyrne. Cette satire représente l'étincelle qui allait embraser le flambeau de la réforme par le biais du comte Francesco Algarotti (1712-1764) poète et écrivain. Son Essai sur l'Opéra en musique contient en effet tous les points importants sur lesquels Calzabigi et Gluck allaient asseoir leur reconstruction : choix du livret, rôle de la poésie et de la musique, rôle des chanteurs, du compositeur, moyens et contrôle artistiques des productions. La traduction française qu'un fit Chastellux en 1773, nonobstant sa finesse et son élégance, fait pourtant figure de " belle infidèle ". Force nous était donc d'élaborer là encore une nouvelle traduction de ce texte fondateur. A côté de ces deux grands titres, nous avons réuni un dossier important d'écrits émanant des acteurs de la réforme : Métastase, Angiolini, Calzabigi, Gluck et Du Roullet.

02/1999

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Histoire automobile

L'aventure automobile en France

Depuis son invention il y a plus d'un siècle, l'automobile a révolutionné notre mode de vie. Symbole de voyage et de liberté, elle n'a eu de cesse d'évoluer et de proposer toujours plus d'innovations technologiques pour répondre au désir de chacun : se déplacer toujours plus vite, toujours plus loin et sans contraintes. Des premières machines à vapeur aux tout derniers concept-cars, revivez la fabuleuse aventure de l'automobile en France et retrouvez les modèles emblématiques qui ont marqué son histoire et bien des générations, tels que la mythique De Dion Bouton, la célèbre "4 pattes" , l'élégante Dauphine, la flamboyante DS, l'éternelle 2 CV, les petites Renault 5 et Peugeot 205, ou encore l'originale CX... Découvrez le parcours d'inventeurs de génie (Louis Renault, les frères Peugeot, André Citroën, Ettore Bugatti...), pionniers hors du commun aux destins exceptionnels, et qui ont consacré leur vie à réaliser leurs rêves ! Retrouvez également l'ambiance amusante des premiers Salons de l'Automobile, l'excitation des courses légendaires, et vibrez aux exploits incroyables des pilotes les plus audacieux. Avec plus de 300 illustrations, des documents inédits et des fac-similés parmi lesquels un diplôme délivré par l'Automobile Club de France, des affiches du Rallye Monte-Carlo et des 24 Heures du Mans, des croquis de voitures anciennes, la documentation technique de la 4 CV et de la Supercinq, la une de la presse consacrée au tragique accident de Daniel Balavoine et Thierry Sabine sur le Paris-Dakar, etc.

09/2023

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Littérature française

Monsieur Bel Canto

Il s'appelait Raoul Gunsbourg. On l'avait surnommé "Divan le Terrible" . Il ne s'en plaignait pas. Une main sur le coeur, et l'autre sur l'épée, c'était un hâbleur, un coureur impénitent, un bretteur. Il fut homme de courage et homme de prudence, homme de scène et homme de l'ombre : adolescent héroïque, juif de cour sous un tsar antisémite, agent secret entre la France et la Russie. Il fut surtout, dans le Saint-Pétersbourg des Romanoff et le Paris de la Belle Epoque, un impresario de génie, champion de Berlioz, de Wagner et de Puccini, intuitif, tyrannique, fastueux, que ses dons, et les détours d'un destin, hissèrent à la tête de l'Opéra de Monte-Carlo, en cette heure où l'Europe galante avait rendez-vous, l'hiver, sur la Côte d'Azur. Il fit de cette scène, au tournant du siècle, la vraie rivale de Covent Garden et de la Scala. Ses amis - Caruso, Melba, Chaliapine, les grands-ducs de Russie -, il les recevait, façon boyard, au fin fond de la Bourgogne, en son domaine de Cormatin, où l'on montait, de chic, Faust ou La Bohême devant un village ébahi. Il mourut sur le Rocher, centenaire ou presque... Quand Van Ryl, oisif et mélomane, découvre à Cormatin le souvenir des folies Gunsbourg, il se prend de passion pour le bonhomme et pour ce temps, pas si lointain, où les gens, tirés à un exemplaire, ne ressemblaient qu'à eux-mêmes...

12/1993

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Littérature étrangère

Balcons sur le Grand Canal

C'est à un étonnant repos que goûtera le lecteur avec ces souvenirs d'une enfance à Venise à la fin du XIXe siècle : tout y est incroyablement calme, comme si le souvenir de la guerre contre l'Autriche, puis du rattachement au Royaume d'Italie, s'était estompé ; rien, aucun bruit, ne vient troubler l'écoulement paisible de la vie d'un palais sur le Grand Canal. - Pourtant, dans la description sereine et amusée que fait un enfant d'une grande famille juive de Venise, les Picherle-Rosselli, se devinent le souvenir troublé du Ghetto - une réalité qui a pris naissance dans la Sérénissisme -, l'interrogation sur la signification d'un mot, «juif», et la tristesse admirablement discrète et maîtrisée de l'adulte qui écrit ses souvenirs en ayant vu le siècle suivant lui infliger la pire des épreuves : car Amelia Rosselli perdit ses trois fils, l'aîné au début de la Grande Guerre, et les deux autres en 1937, après le confinement et l'exil, assassinés en France sur ordre de Mussolini, alors qu'ils incarnaient le combat de la résistance contre le fascisme. Et elle aussi connut l'exil. Amelia Rosselli (1870-1954) ne fut pas seulement une grande figure de l'épreuve, du courage et de la droiture ; elle ne fut pas seulement la mère de Carlo et Nello Rosselli, qui résument à eux seuls le sursaut italien contre toute forme d'oppression : elle fut aussi un grand écrivain, tout d'élégance et d'émotion contenue.

03/2015

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Littérature française

Les abîmes du coeur

1899. Ophélie Renaudet, la narratrice, est retirée du couvent, à l'âge de quinze ans, par son père. Elle s'ennuie ferme dans la demeure familiale, le manoir du Purgatoire, en Normandie, au bord de la mer. Dotée d'un tempérament passionné et curieux, refusant les restrictions que la société de l'époque impose aux jeunes filles, Ophélie tente de résoudre les mystères qui l'entourent : la disparition de son frère Hippolyte, l'histoire du Purgatoire... et l'énigme des abîmes du jour. Dans sa quête l'accompagneront d'autres figures de femmes, Blanche sa mère, romantique et fanée, Violette la primesautière, son amie de pension, Sarah la trop sage gouvernante de Violette, Lisette la servante au grand cour. Des hommes jalonnent aussi le parcours, le sombre abbé Delessert, Louis, frère de Violette, l'apprenti Arsène Lupin et Serguéi Alexandrovitch Maximov, aristocrate russe venu chercher au Purgatoire la trace d'une grande actrice autrefois aimée. A la recherche de Serguéi - le volage, Ophélie, déguisée en jeune garçon s'enfuit avec Louis pour Monte-Carlo et Venise où elle retrouve son amant et où Louis est tué dans une rixe. Déçue par son amant, mais décidée à prendre en charge son destin, Ophélie retourne au Purgatoire. Pourquoi une dernière scène la trouve-t-elle sur un bateau en partance pour le Nouveau Monde ? Collage - et décollage - des grands thèmes romanesques, ce livre à la fois parodique et romantique aborde, par un voyage à travers le temps, le rapport des femmes au corps, à l'érotisme et à la maternité.

03/1980

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Compositeurs

Markévitch, musicien cosmopolite

On a pu dire de quelques musiciens : " Et la musique fut toute sa vie. " Pour Igor Markevitch, cela fait totalement sens. La collection Presto remet dans la lumière des personnages ou des thèmes suisses, illustres ou méconnus. Son ambition ? Offrir la synthèse la plus efficace possible (d'où le nom de la collection) sur les sujets les plus divers, mais en visant le public le plus large possible. Tous les titres ne compteront que 64 pages, avec les illustrations. Disciple de Nadia Boulanger, compositeur encensé dès son plus jeune âge et chef reconnu après la guerre, avant de devenir un grand interprète du répertoire russe et français, Igor Markevitch fut un acteur et témoin des plus grands mouvements artistiques du XXe siècle. Chef titulaire de l'Orchestre de l'Association des Concerts Lamoureux, de l'Orchestre national de l'Opéra de Monte-Carlo et de l'Orchestre de l'Académie nationale SainteCécile à Rome, il a occupé une place considérable et discutée dans le monde musical. C'est aussi un artiste engagé face aux défis de son temps dont il a savoureusement commenté les soubresauts. A travers son itinéraire mouvementé, qui nous fait revivre la tragédie de l'Europe et l'emmène de son port d'attache sur la Riviera vaudoise aux quatre coins de la planète, on découvre un personnage à multiples facettes, avec ses aspirations et ses ambivalences, qui mérite bien l'épithète de polyglotte. Surtout concernant un homme pour qui la musique aura été plus qu'un art : une philosophie de l'existence.

05/2021

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Littérature française

Rien qu'une ligne

De désillusion en désillusion, Alicia n'a plus goût à la vie. Du moins pas à celle qu'elle mène avec Carlo... cet homme brutal. Un moment d'inconscience et une rencontre insolite vont bouleverser son existence. Toutes les cartes sont entre ses mains. Le grand sablier du temps est retourné égrainant ses poignées de secondes, de minutes et d'heures... de jours peut-être même. La plume céleste déverse nos lignes à venir dans notre livre de vie sans jamais rien révéler de ses intentions. Mais attention, le chemin sera parsemé d'embûches, car le diable n'est jamais très loin pour bouleverser les projets Divins... Qui n'a jamais rêvé de se libérer de ses chaînes et de fuir la routine dans laquelle il s'enlise chaque jour un peu plus ? Mais peut-on réellement s'évader de sa propre vie en franchissant les barrières célestes ? Rêve, illusion ou... réalité ? L'auteure : Isabelle Lenoir, née en 1979 à Mons, en Belgique est assistante sociale de profession. Elle exerce actuellement en qualité d'éducatrice spécialisée, au niveau primaire (6-12 ans) après huit années avec les 12-18 ans. Ce sont les aléas de la vie et l'amour de la lecture qui l'ont poussée dans les bras de l'écriture. Elle est également l'auteure de L'ange de la vie en 2013, Les libellules de l'ombre en 2014 ainsi que ... TIC... TAC... Le bruit du temps qui s'enfuit en 2014, réédité aux Editions Persée en 2015.

08/2015

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Espagnol 4e

Espagnol 4e Nuevo Vamos allá. 3 en 1 Manuel de l'élève, cahier d'activités, cahier de cours, Edition 2023

Les manuels-cahiers 3 en 1 : le manuel, le cahier d'activités et le cahier de cours (pour la prise de notes) dans un même ouvrage ! - Une prise en main simple et rapide pour une approche réaliste qui tient compte du temps de classe - Des documents authentiques, culturels et actuels - En 4e, la découverte du patrimoine hispanique matériel et immatériel de l'UNESCO - Des activités courtes et ludiques qui encouragent l'autonomie des élèves - Des outils de réinvestissement variés et innovants

05/2023

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Critique littéraire

François Villon

Un homme comme les autres, dans le futur quartier Latin des années 1450. Il ressemble à quelques milliers d'écoliers plus riches d'illusions que de bagage ou d'emploi. En ce temps, de dynamisme retrouvé au sortir de la guerre, il y a des places à prendre, mais la société, déjà, se défend des nouvelles ambitions : beaucoup de places sont prises, ou réservées. Clerc et célibataire par opportunité, amoureux par tempérament et misogyne par résignation, il hésite entre les femmes et les filles. Il n'hésite pas moins entre l'école et la taverne. Sa science est courte, tout juste propre à fournir les références indispensables en une époque où mieux vaut s'appuyer sur les autorités que faire preuve d'originalité. Le malheur fond sur l'écolier sans emploi. Il tue, il vole, il s'essaie à la vie de cour et se retrouve sur les grands chemins. On veut le prendre. Est-il un bandit ? Est-il un amuseur qui joue au truand ? Villon est en tout cas le témoin passionné d'un temps et d'un monde. Un historien ne pouvait qu'être tenté de l'interroger. Comprendre Villon, c'est comprendre ceux qu'il a côtoyés, entrevus, jalousés. Pourquoi ne pas écouter un poète lorsqu'il parle de lui et des autres, lorsqu'il règle son compte avec la société et avec son propre personnage ? Des écoles aux tavernes, du port en Grève au cimetière des Innocents, de la cour chevaleresque du roi René au bouge de la Grosse Margot, les véritables héros de ce livre sont la vie et la mort, Dieu et la Fortune, l'amour et la haine, la justice et la misère. Mais l'oeil du poète est malicieux, et il a cent facettes.

07/2005

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Cinéma

Mon obsession magnifique. Ecrits, souvenirs, interventions (1962-2010)

Pour la première fois réunis, les textes critiques et autobiographiques du cinéaste Bernardo Bertolucci. L'auteur du Dernier Tango à Paris s'attarde sur certains tournages, raconte ses passions au jour le jour, évoque sa vie et ses admirations. Parrainé par son père, le poète Attilio Bertolucci et par Pier Paolo Pasolini, il commence une carrière de poète, vite interrompue, en devenant l'assistant de Pasolini qui lui offre un scénario pour qu'il le tourne (La Commare secca). Ses très jeunes débuts le propulsent au devant de la scène. Et les films, tous très personnels, s'enchaînent pour ce réalisateur tourmenté, angoissé qui va prendre la tête de la génération postérieure à celle de Fellini, Visconti, Bolognini, Rossellini. Il s'exprime ici sur son esthétique et sa psychologie, dialoguant avec des journalistes, mais aussi avec sa femme Clare Peploe ou avec Wim Wenders, sans pour autant se priver de la parole directe. Il trace des portraits émouvants de Maria Schneider, de Laura Betti, de Marlon Brando, de Robert De Niro, de Godard, de Moravia, de Pasolini, de Kubrick, de Garrel. Il fournit une sorte d'anthologie personnelle de sa cinémathèque privée où Crash côtoie Blanche-Neige et Le Plaisir, et où Robert Bresson et Renoir prennent place près de Bergman et de Chaplin. Le plus littéraire des cinéastes italiens, et peut-être aussi le plus dérangeant, livre un autoportrait qui est presque une auto-analyse. Grand lecteur, Bertolucci est porté aussi bien à la méditation intime (Partner, La Stratégie de l'Araignée, La Luna) qu'à la fresque politique (Le Dernier Empereur, '900). Mais c'est probablement dans le film en huis clos psychologique qu'il manifeste sa plus grande originalité: outre Le Dernier Tango à Paris, Un thé au Sahara ou Prima della rivoluzione.

10/2014

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Illustration

Les Arts dessinés Hors-série N° 4 : Benjamin Lacombe

BENJAMIN LACOMBE HS ARTS DESSINES N°4 SORTIE 18 NOVEMBRE Né le 2 juillet 1982 à Paris, Benjamin Lacombe est actuellement un des illustrateurs français, auteur de bande dessinée et de littérature jeunesse, les plus importants. En quinze ans de carrière, l'artiste a vendu plus de deux millions de livres en tant qu'auteur complet ou accompagné d'écrivains et écrivaines. En 2001, s'il sort diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs à Paris, il a un pied dans le monde professionnel, puisqu'il exerce déjà en publicité, dans l'animation comme l'édition et en bande dessinée, sa première paraissant en 2001. Son projet de fin d'études, Cerise Griotte, est édité en 2006 aux éditions du Seuil jeunesse. Il en est l'auteur et l'illustrateur de ce premier livre jeunesse. Depuis, Benjamin Lacombe a écrit et illustré de nombreux livres. Il a notamment travaillé avec en France chez Albin Michel Jeunesse, la collection Métamorphoses chez Soleil, les éditions Margot et le Seuil Jeunesse. A l'étranger, ce sont Barefoot Books (Etats-Unis), Edelvives (Espagne), Hemingway Korea (Corée), Milan, MaxMilo, Sarbacane, Walker Books (Etats-Unis)... qui diffusent son talent. Benjamin Lacombe illustre aussi les nouvelles des Contes Macabres d'Edgar Allan Poe, dans la traduction de Charles Baudelaire, et aussi l'histoire de Notre-Dame de Paris avec le texte intégral de Victor Hugo. Depuis quelques années, il a ajouté une corde à son arc en devant directeur de collection aux éditions Albin Michel Jeunesse, mettant en avant de jeunes et talentueux auteurs. Benjamin Lacombe expose régulièrement son travail. Il a entre autres été exposé dans les galeries : Ad Hoc Art (New York), L'Art de rien (Paris), Daniel Maghen (Paris), Dorothy Circus (Rome), Maruzen (Tokyo), etc.

11/2022