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Religion

Rendre amour pour amour. Une spiritualité du Coeur de Jésus

« Apprendre à aimer Jésus, qui me pressait si fort de lui rendre amour pour amour… » Sainte Marguerite-Marie (1647-1690) résume parfaitement toute la spiritualité du Sacré-Cœur : répondre à l'amour infini de Dieu par l'amour. Loin d'être dépassé, sentimental ou doloriste, le culte du Cœur de Jésus est l'assise sur laquelle peut s'irriguer toute action d'évangélisation, nourrissant le cœur des croyants et leur permettant de déployer toutes les potentialités de leur baptême. Oui, ce culte, encore à l'aube de son rayonnement, demandé par le Christ à sainte Marguerite-Marie, à la religieuse polonaise sainte Faustine (1905-1938), à Conchita (1862-1937) et à d'autres saints, est central, puisqu'il rassemble en lui-même les grands mystères de la foi, et décisif, puisque l'homme peut répondre aux avances amoureuses de Dieu. L'auteur fait découvrir avec pédagogie et simplicité les trésors du Cœur de Dieu, balayant tiédeur et incompréhensions de la foi (comment Dieu a pu envoyer son fils souffrir sur la terre, comment il est justice et miséricorde, comment il a pu aimer des êtres non encore nés, etc.). Tout baptisé prend alors conscience de sa mission sublime - soulager le Cœur douloureux de Jésus - et de la force de la consécration aux deux Cœurs unis de Jésus et de Marie. C'est donc une école de vie intérieure extraordinaire qui nous est proposée ici, non pas réservée aux saints, et d'autant plus importante aujourd'hui qu'elle est le moyen que Dieu propose face à la violence et au péché qui étendent, plus que jamais, leur emprise sur le monde.

05/2015

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Littérature anglo-saxonne

Les aurores boréales. Précédé de Rencontres avec AE et Un visionnaire

En 1884, à la Metropolitan School of Art de Dublin, Russell se lie d'amitié avec un étudiant de deux ans plus âgé que lui, Yeats. Il devient un proche de toute la famille et les soeurs de Yeats le surnomment "l'ange égaré" . En 1902, Russell rencontre le tout jeune Joyce et le présente aux artistes du renouveau irlandais. Il devien-dra l'un des personnages de son grand roman, Ulysse. "Baptisé le Blake irlandais, écrit George Bataille, l'homme aux mille facettes, ou même l'anarchiste angélique, Russell fut l'un des plus grands mystiques de son temps". Pour le grand écrivain Patrick Kavanagh, il a été "un grand et un saint homme" . Doué de pouvoirs psychiques étonnants, mais d'une profonde simplicité et bonté, Russell a toute sa vie incarné une forme de sagesse. Comme peintre autant qu'écrivain, ses visions flamboyantes témoignent d'un univers intérieur d'une extraordinaire richesse. Un puissant imaginaire personnel se conjugue ici avec la pensée des Upanishads, de la Bhagavad Gîta et de l'Advaita Vedanta. Ses méditations sont des rêveries éveillées ou des transcriptions de promenades oniriques où se retrouvent des êtres féeriques, la sagesse et la force du soleil, l'émerveillement de la nuit. Seuls deux de ses livres ont été traduits en français : Le Flambeau de la vision (2005) et De source (2002). Composé d'inédits, le présent ouvrage rassemble des textes courts où se déploie le mieux la méditation et le tempérament visionnaire de Russell. L'écrivain était particulièrement attaché au triptyque Le Héros en l'Homme, qui tient ici une place centrale.

02/2023

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Théologie

Apport du trouble à l'éthique chrétienne

La rencontre avec une personne en situation de handicap est toujours une expérience troublante. Cette relation asymétrique génère un ensemble de ressentis perturbés qui questionne la qualité de la communication intersubjective. Quelle signification peut-on donner à cet affect sensible ? Que dévoile-t-il de la vie intérieure du professionnel, du parent, du croyant ? L'approche phénoménologique du trouble permet d'en décrire les linéaments et de mieux en comprendre le sens. L'existence chrétienne apporte un éclairage exégétique et théologique singulier et rassurant sur la façon dont il convient de vivre et d'assumer sa sensibilité. En valorisant l'incarnation au coeur du mystère de la foi, le croyant peut ordonner sa vie charnelle et intérieure d'une façon constructive qui se déploie au sein d'une théologie de l'acceptation. Celle-ci permet à l'Eglise de renforcer sa responsabilité prophétique ; elle n'hésite pas à troubler un monde de moins en moins lisible. Guidé par la confiance, le chrétien engagé s'ouvre à une expérience de la dépossession car le doute ne l'effraie plus. Cette valorisation des contrariétés provoquées par le réel de la rencontre de la vulnérabilité est de nature à enrichir la vie intérieure et à dynamiser la théologie morale. Elle permet de poursuivre le processus interne et continu de conversion, d'union de l'âme à Dieu. Elle repousse un narcissisme envahissant et complaisant. L'homme troublé et sensible qu'est le baptisé est ainsi invité à habiter sa véritable demeure, celle d'une attention à soi, d'un souci de l'autre et d'un accueil du don divin, au sein d'une vie spirituelle enfin apaisée.

06/2023

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Religion

Maintenant que tu crois

Maintenant que tu crois, tu désires être baptisé... mais es-tu bien sûr que le contenu de ta foi correspond vraiment à l'enseignement de la Bible ? La Bible est un si gros livre, et l'on dit tant de choses différentes sur son contenu : que dit-elle exactement ? Tu crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu et qu'il est mort sur la croix pour effacer les péchés de ceux qui se confient en lui ? Parce que tu crois cela, tu lui as remis ton existence ? C'est merveilleux : tu as pris la plus importante et la meilleure des décisions... mais ce n'est que le premier pas sur le chemin de la vie nouvelle ! L'ouvrage que tu as entre les mains voudrait t'aider pour les pas suivants. C'est une modeste initiation aux doctrines élémentaires de la Parole de Dieu. Ses cinq chapitres ont été écrits pour te permettre d'approfondir ta foi en t'amenant à la baser sur la Bible elle-même et non sur des "on-dit". Ils t'orienteront sur le chemin de cette vie chrétienne dans laquelle tu t'es engagé lorsque tu as mis ta confiance en Jésus-Christ pour être sauvé. Comme tous les guides, celui-ci est une invitation à prendre contact avec ce qu'il présente : la révélation divine. Il ne la remplace pas ! Notre prière est qu'il te donne des repères mais aussi l'envie de creuser toujours davantage la Parole de Dieu, qui seule fait autorité et te nourrira dans ta nouvelle vie. Nous te souhaitons un bon voyage, en attendant de te rencontrer dans la présence du Seigneur !

04/2018

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Musique, danse

Opéra Garibaldi. Edition bilingue français-italien

Pour raconter Garibaldi, il faut avoir traîné sur le port de Nice ; s'être enivré des fragrances d'arachides et de goudron ; avoir vu plonger les enfants du haut des trois mâts ; aller s'agenouiller à l'église des Augustins où l'enfant du pays a été baptisé ; faire la fête sur la place qui porte son nom et connaître l'histoire de sa statue qui regarde vers Turin. Il faut être provençal ; se donner au duc de Savoie ; combattre les troupes de François Premier ; chasser les Turcs en leur montrant son cul ; lutter contre les soldats de Robespierre ; défendre la France contre l'ennemi prussien et sacrifier ses enfants dans la Grande Guerre. Si vous remplissez ces conditions contradictoires, vous pouvez peut-être comprendre le héros des deux mondes, le héros niçois ! Si vous aimez l'aventure ; les grandes courses au large ; si vous vous considérez comme le fils d'Ulysse ; si vous êtes prêt à partir au Brésil ou en Uruguay pour défendre la liberté ; si vous voulez que l'Italie occupée retrouve la gloire de Rome ; si vous êtes amoureux fou d'une jeune femme qui se bat à vos côtés ; si les femmes sont folles de vous et achètent l'eau de votre bain pour ses vertus aphrodisiaques ; si, hostile à la monarchie, vous obéissez à votre Roi ; si, élu député, on vous chasse parce que vous dérangez les bien-pensants ; si vous décidez de vous retirer du monde et d'aller chasser la bécasse à Caprera ; si Victor Hugo vous considère comme un héros et si on vous compare à Guévara... alors vous pouvez lire ce livre... ou plutôt ce livret d'Opéra !

03/2016

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Espionnage

L'Affaire Pegasus. Les dessous d'une guerre d'information

L'affaire d'espionnage " Pegasus ", révélée par un consortium de médias, consisterait-elle en une entreprise journalistique manipulée, dévoyée ? Avec cette contre-enquête patiente et déterminée, Alain Jourdan nous interroge sur la façon dont est traitée l'information aujourd'hui. Au cours de l'été 2021, un consortium de médias internationaux et d'ONG révèle que des personnalités publiques de premier plan auraient été espionnées aux quatre coins du monde, sur leurs téléphones personnels, grâce à un logiciel de piratage baptisé " Pegasus ". L'opération coordonnée de dévoilement n'alla pas sans impliquer la divulgation des noms des victimes et des commanditaires supposés, cela au nom d'un objectif éminemment louable : la défense des libertés individuelles. Telle est du moins l'" affaire Pegasus " dans sa version officielle. Alain Jourdan, journaliste indépendant et spécialisé dans les dossiers d'espionnage, a très tôt constaté des anomalies dans la liste des 50 000 numéros de téléphone prétendument espionnés. Il observe par ailleurs qu'à l'origine du lancement de l'affaire Pegasus se trouve un écosystème de lobbyistes et d'ONG proches du gouvernement américain, et qu'en outre la société israélienne NSO, conceptrice de Pegasus, a fait l'objet de tentatives d'acquisition et de disputes extrêmement vives entre les services de renseignement de différents Etats. Au fil de ses investigations, Alain Jourdan comprend que l'affaire Pegasus a été instrumentalisée à des fins inavouables - notamment la déstabilisation opportuniste des pays présentés comme les commanditaires de cette opération. Au-delà du cas d'espèce, l'auteur accomplit un travail de remise en perspective qui nous interroge sur la façon dont sont fabriquées et traitées les informations aujourd'hui.

03/2023

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Livres 0-3 ans

Le repère d'éveils

Ce présent dépeint le quotidien social ciblé sur le développement de l'enfant dans l'environnement qui lui est offert. Un livre dans un livre. Un ensemble de narration, poésie et art plastique dans lequel se tisse la toile d'un tableau familial retraçant droits, et responsabilités mais aussi les échecs parentaux sur l'instruction et l'éducation de l'enfant. L'intérêt de la lecture communication et de la lecture compréhension au moyen d'un support est la motivation de cette oeuvre. Il révèle l'apport du livre sur l'éveil des automatismes et le développement cognitif de l'enfant. Un ouvrage Baptisé "le repère d'éveils" La curiosité infantile est sans limite. Cette impulsion de découvrir attire l'attention de Sublime accompagné de son Cadet Beleave sur un livre à terre dans un dépotoir du quartier. Un ouvrage qui n'est pas du genre de ceux qui se lisent en classe au primaire. Sublime au CE1 et Beleave Au CP apportent ce livre à leur grand Père Mudingui qui leur explique au fil des jours, poèmes, contes... contenus dans le livre. Et sur qui ils se déchargent de toutes leurs questions bonnes et drôles. L'enfant a droit à l'instruction, c'est-à-dire aux bonnes réponses à ses questions relatives à son âge. La discipline, la tolérance et la patience certainement ne seront peut-être pas les seules vertus à faire défauts dans notre quotidien mais elles sont les trois poteaux du cadre qui tiennent la porte de l'instruction. Si le foyer va mal, la société ira mal et le Monde finira mal.

10/2023

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Montagne

Derrière la montagne. La face cachée du tableau

Rencontre au sommet entre la bande dessinée et la peinture de montagne : les cadavres exquis des dessinateurs d'aujourd'hui redonnent vie aux oeuvres alpines des grands peintres classiques. La montagne a largement inspiré les peintres des XIXe et XXe siècles, et si leurs oeuvres continuent de nous impressionner, elles ont également trouvé un écho chez des artistes majeurs d'aujourd'hui. Derrière la montagne - La face cachée du tableau propose une synthèse de deux univers passions de la maison Glénat : vingt-sept dessinateurs ont "interprété" vingt-huit tableaux appartenant au Fonds Glénat, à des collectionneurs privés ou aux grands musées alpins. Selon leur fantaisie, leurs références, leurs préoccupations, ils se sont approprié l'envers du décor et ont imaginé ce qui s'est passé avant, pendant, après la scène représentée. Que la montagne leur soit familière ou étrangère, ils ont retrouvé les thèmes traditionnels de son imagier : alpinistes en péril, avalanches, troupeaux et bestiaire fantastique, tempêtes et ciels radieux, refuges et chaumières pittoresques, torrents et glaciers et les ont abordés souvent avec humour, parfois avec pessimisme, toujours avec délectation. Les peintres d'hier à l'honneur sont Charles BERTIER, Eugène Victor BOURGEOIS, Edouard BRUN, Gustave DORE, Emile GODCHAUX, Laurent GUETAL, Jean Baptiste Louis GUY, Ernest Victor HAREUX, Paul HELBRONNER, Johan Barthold JONGKIND, Johann WILHELM, Julius KÖHNHOLZ, Karl-Joseph KUWASSEG, Peter Vilhelm Carl KYHN, Gabriel LOPPE, Mathias Gabriel LORY, Bénédict MASSON, Alexis Nicolas NOËL, Diodore RAHOULT, Hippolyte RAVANEL, François Edme RICOIS. Quant aux dessinateurs contemporains s'étant prêté au jeu : ALFRED, Olivier BALEZ, Fred BERNARD, BOUCQ, BUCHE, CHABOUTE, Glen CHAPRON, COSEY, Nicolas DEBON, Jean-Yves DELITTE, DROUIN, ESPE, David EVRARD, Amélie FLECHAIS, KERAMIDAS, Malo KERFRIDEN, Timothé LE BOUCHER, LOUSTAL, MISS PRICKLY, Mélissa MORIN, PHILAN, Jean-Marc ROCHETTE, Olivier SUPIOT, Didier TARQUIN, TEBO, Ronan TOULHOAT et Olivier VATINE. Il en résulte de ces dialogues artistiques vingt-huit diptyques, pour une soixantaine d'oeuvres au total, présentés au couvent Sainte-Cécile à Grenoble dans une exposition conçue par par le Fonds Glénat pour le patrimoine et la création, à découvrir du 6 décembre 2019 au 14 mars 2020.

12/2019

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Esotérisme

La flûte enchantée. Un opéra maçonnique ou initiatique ?

Le 14 décembre 1784, à presque 29 ans, W. Mozart est soumis aux questions rituelles préalables à l'initiation : Quels sont les devoirs d'un Homme envers lui-même ? Envers l'Humanité ? Envers Dieu ? Mozart mettra son génie au service de ce questionnement philosophique : quoi de mieux que la musique pour aller chercher les réponses au tréfonds de l'âme humaine ? Un do... un mi... un fa... et la valse des notes sur la partition s'accélère. Dans un déferlement musical, Mozart nous livre sa vision et sa vérité. La Flûte enchantée n'a cessé d'éveiller la curiosité, les interrogations ; c'est que l'opéra épouse les traits de la cérémonie d'initiation maçonnique pratiquée dans les loges du XVIIIe siècle. Mille huit-cents ans après Jean le Baptiste, Mozart plonge le spectateur dans la musique comme pour un nouveau baptême. A Vienne ou sur les rives du Jourdain, les deux hommes tentent de restaurer la pureté de l'âme humaine. Seuil symbolique, La Flûte enchantée marque le crépuscule d'une vie empreinte de "vices" et l'aube d'une existence guidée par la vertu. La Flûte Enchantée est le dernier opéra que Mozart composa avant de décéder le 5 décembre 1791. Considéré à tort comme son oeuvre propre, cet opéra est en fait, le fruit de la collaboration entre des hommes aux origines diverses réunis dans ce que Saint-Foix appelle "La Firme Schikaneder". La Flûte Enchantée est un opéra multiple au vu de la pluralité des inspirations et des thématiques abordées. Cette oeuvre, imprégnée des idées maçonniques contenues dans le livret et dans les choix de mise en scène, a pour vocation de proposer une méthode initiatique. Cependant de nombreux auteurs sombrent dans l'excès d'interprétation, ou travestissent le message originel de Mozart. Le compositeur Salzbourgeois se sert de l'opéra comme d'un moyen de diffuser des idéaux universels véhiculés par la Franc-Maçonnerie Autrichienne dont il était membre. Tant par la méthode collaborative utilisée tout au long de sa réalisation que par les thèmes abordés, La Flûte Enchantée livre à son public un travail philosophique achevé qui vibre et résonne sur tout l'art lyrique.

12/2019

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Esotérisme

Les Templiers, histoire des origines aux germes de 1307. L'esprit du Temple

L'ouvrage de l'auteur est à la fois inédit en son approche et original den sa présentation ; de nombreux ouvrages sur les Templiers examinent tel ou tel aspect de l'Ordre du Temple, presque tous à partir de 1118. Ce premier ouvrage part à la recherche des origines lointaines de l'esprit templier au coeur de l'Antiquité, de ses secrets et mystères, de la sagesse ancestrale. Il plonge dans l'action à travers l'Histoire, celle de l'époque de Jésus et de celui qui fut avant lui, Jean-le-Baptiste, de Marie-Madeleine, des persécutions des chrétiens par les Romains notamment dans le sud de la France au IIe siècle, des conséquences de ce contexte tendu. Il souligne le phénomène de la chevalerie, ses valeurs, les intérêts féodaux, le sens du secret et de sa transmission, la naissance progressive des Ordres structurés, leur raison d'être, leurs différences, leurs rituels secrets ou juste discrets, explique le Baphomet, les relations entre Templiers et peuples du Moyen-Orient ; il revient sur l'apport de ce contact fécond, l'art gothique, les cathédrales, le compagnonnage, l'esprit de créer et de construire en toute liberté, acte divin par excellence. L'ouvrage descend dans les profondeurs de l'Ordre du Temple et de ses "concurrents" pour en extraire l'essence et esquisser des réponses à de lourdes questions ; l'ouvrage se faufile au sein des croisades, va à la rencontre de Saladin et de ce qu'il apportera à l'Occident. On y comprendra ce qui ne fut que peu ou pas dévoilé, ne fut pas dit ou ne fut que murmuré à quelques initiés sous le blanc manteau. Ce premier tome prend fin à la naissance des germes amenant l'arrestation du 13 octobre 1307 ; le deuxième visitera, pour la comprendre, la période 1307-1314 teintée de douleurs, d'injustice, d'intrigues et de politique notamment jusqu'à la dispersion en d'autres contrées ; le dernier dévoilera et décortiquera la Franc-Maçonnerie "templière" du XVIIIe siècle et les mouvements néo-templiers du XXIe siècle.

10/2019

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Histoire de l'art

Le trésor de Notre-Dame de Paris. Des origines à Viollet-le-Duc

Au moment où s'achèveront les travaux de restauration de la cathédrale Notre-Dame et avant le retour du trésor dans le bâtiment néogothique construit pour l'abriter par Jean-Baptiste Lassus et Eugène Viollet-Le-Duc de 1845 à 1850, le musée du Louvre présentera une exposition consacrée au trésor de Notre-Dame depuis ses origines jusqu'à son renouveau et son épanouissement avec Viollet-le-Duc sous le Second Empire. Le trésor de Notre-Dame, entièrement reconstitué après la Révolution, est célèbre aujourd'hui pour les reliques insignes qu'il abrite, en particulier celles de la Couronne d'épines et du Bois de la Croix qui proviennent de l'ancien trésor de la Sainte-Chapelle et qui ont trouvé à Notre-Dame sous Napoléon Ier un nouvel asile dans de nouveaux reliquaires. Le trésor est également célèbre pour la splendeur des chefs-d'oeuvre de l'orfèvrerie française qui y ont été rassemblés au XIXesiècle, notamment ceux qui furent conçus par Eugène Viollet-le-Duc sous le Second Empire, témoins exceptionnels de l'histoire de Notre-Dame et de l'histoire de France. Toutefois, le catalogue tentera aussi de remonter le temps et de renouer avec l'histoire du trésor avant la Révolution. Inventaires, récits historiques, peintures, manuscrits enluminés, gravures et autres documents figurés, mais aussi plusieurs oeuvres qui nous sont parvenues permettent en effet de retracer en partie l'histoire du trésor de Notre-Dame depuis les temps mérovingiens et d'entrevoir une richesse comparable à celle des plus éblouissants objets créés pour Notre-Dame au XIXe siècle. L'ouvrage retracera ainsi à travers une centaine d'oeuvres l'histoire du trésor de la cathédrale de Paris et sa résurrection au XIXe siècle, en les replaçant dans le contexte même de son histoire millénaire. Les auteurs Jannic Durand, conservateur général du Patrimoine, directeur du département des objets d'Art de 2013 à 2022 Anne Dion, conservatrice générale, adjointe au directeur du département des Objets d'art Michèle Bimbenet-Privat, conservatrice générale honoraire au département des Objets d'art Florian Meunier, conservateur au département des Objets d'art

10/2023

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Littérature française

Comme un, Commune. Ou les tribulations de Théo et Madeleine Fischer, du Paris libre de 1871 à Rio

Déporté en Nouvelle-Calédonie pour son activisme sous la Commune de Paris, l'Alsacien Théo Fischer écrit, afin de ne pas sombrer dans la folie, à sa femme, Madeleine, et à son fils, Alexandre, dont il est sans nouvelles depuis le 21 mai 1871. Typographe devenu franc-tireur sous le siège de Paris puis secrétaire de rédaction au "Journal officiel de la Commune", Théo nous narre sa rencontre avec sa farouche amazone, son amitié pour François, déserteur exilé au Brésil, la découverte de son frère d'Algérie grâce au musicien Francisco Salvador Daniel, ses altercations musclées avec les policiers Gautier et Mattei, ses combats de rue contre "Oreille-Cassée" et ses sbires - Théo a appris la savate avec le communeux Joseph Charlemont notamment... -, ses missions contre les ulhans aux côtés des Garibaldiens du XIIIe... Madeleine et Théo nous entraînent dans le Paris de la Commune, quand le peuple, adulte et "las des tyrans" , monte à l'assaut du ciel, réinvente la démocratie, sépare l'Eglise de l'Etat, rend l'instruction publique gratuite, laïque et obligatoire, instaure l'égalité salariale entre les hommes et les femmes. Autant de mesures politiques censurées par la IIIe République, héritière des bourreaux versaillais. Avec le clan Fischer, nous croisons la route de Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Gustave Courbet, Eugène Pottier, Jean-Baptiste Clément, Elisée Reclus, Emile Zola, Victor Hugo, Georges Clemenceau, Nadar, mais aussi l'anarchiste Mikhaïl Bakounine, que Théo et ses camarades protégeront du terroriste Netchaïev. Madeleine et Théo nous font redécouvrir Charles Delescluze, Arthur Arnould, Eugène Varlin, Théophile Ferré, Nathalie LeMel, Louise Michel, figures intègres et attachantes d'un Paris révolutionnaire qui illuminera le monde de sa clarté humaniste au point d'être la référence des révolutions du XXe siècle, qui souvent la trahiront en pensant la venger. Mais le martyre de la Commune, dont s'est nourrie la légende rouge chère aux marxistes orthodoxes, vaut en définitive moins que son dynamisme innovateur, joyeux et fraternel qu'illustrent avec esprit Madeleine, Théo, Jeanne, Joseph, Lukas, Henry Bauër, un des fils d'Alexandre Dumas. Dumas ! Et si "Comme un, Commune" était avant tout un roman de cape et d'épée ?

11/2014

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Sociologie

La souveraineté du people

Les premiers seront les derniers, prophétisaient les Evangiles. Concernant les people, ils ne se sont pas trompés. Beaucoup de derniers sont devenus les premiers ; ils s'appellent par exemple Kim Kardashian ou Justin Bieber. L'histoire contemporaine a transformé ces personnages insignifiants en idoles incontournables. Pour de nombreux jeunes, et de moins jeunes, le nom de Jean Baptiste Giacobini ou Nabila signifie quelque chose. D'autres considèrent, au contraire, que quelques basses oeuvres tiennent lieu d'oeuvres à ces deux-là. Leur triomphe peut nous faire rire ou pleurer, cela ne nous dispense pas de le comprendre. Pourquoi notre époque a-telle couronné l'insignifiance ? En l'espace d'un demi-siècle, tout se passe comme si la hiérarchie des valeurs s'était déplacée de Foucault (Michel) à Foucault (Jean-Pierre). La jeunesse d'hier défilait derrière Karl (Marx), celle d'aujourd'hui préfère Karl (Lagerfeld). La meilleure façon de comprendre une époque, est de se pencher sur ses obsessions. La nôtre est obsédée par la célébrité. Chaque jour, dans des milliers d'émissions de télé-réalité, des individus de par le monde s'humilient dans des postures que les militants des droits de l'homme ne manqueraient pas de dénoncer si ces " candidats " à la honte n'étaient pas tous volontaires. Manger des sauterelles, évoquer sa frigidité ou son micro-pénis, ou tout simplement rester en garde à vue dans un studio de télévision pendant 30 jours, tout est bon pour devenir un " people ". La société, autrement dit le peuple, a érigé le people en souverain. La célébrité a désormais son royaume partout dans notre monde. Le fait est suffisamment frappant pour mériter que l'on s'y arrête, quel que soit le mépris que l'on peut nourrir par ailleurs pour un sujet aussi futile. Tenter d'analyser ce phénomène pourrait même nous permettre de mieux vivre. Car, la meilleure façon de ne pas céder à la déploration au sein d'une époque fascinée par des people est de chercher à comprendre ce que l'on désapprouve. Comment expliquer la mutation de la célébrité en valeur suprême ? La question constitue un vrai défi pour le sociologue.

02/2016

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Poésie

Odes dérisoires et autres poèmes

Olivier Barbarant est né à Bar-sur-Aube le 5 mars 1966. Fils d'instituteur, il répond précisément aux ambitions scolaires de ce milieu attaché comme nul autre à la promotion républicaine : ancien élève de l'ENS de Fontenay-Saint-Cloud, agrégé de Lettres modernes, Docteur ès Lettres, il enseigne successivement à l'université, en lycée puis en classes préparatoires. Ses lectures et ses travaux l'ont conduit à admirer, non pas successivement mais conjointement, des écritures aussi éloignées que celles par exemple de Philippe Jaccottet et d'Aragon (dont il est l'un des spécialistes et dont il a édité les OEuvres poétiques dans la Bibliothèque de la Pléiade) ou celles de Colette et de Maïakovski, de Claudel et de Gide, comme plus lointainement de Racine et de Rabelais. Il ne lui déplairait pas que ses poèmes conjuguent ainsi quotidienneté et mystique, tenue classique et modernité, élan lyrique et hésitation critique, frénésie et incertitude. Comme l'indique Jean-Baptiste Para en préface à cette anthologie poétique, Olivier Barbarant fait entendre " la riche tessiture d'une voix dont le timbre est désormais reconnaissable entre tous. Si la lyrique amoureuse en est le foyer profond, c'est pour inventer un nouveau chant où l'étreinte des corps est l'acmé d'une plénitude sensorielle qui se communique au langage. Dans leur vitalité émotive et vibratile, les versets déploient souplement une ampleur d'étoffe dont le plissé est parcouru comme d'un long frisson par tous les frémissements de la vie. Qu'il s'agisse du corps désiré des garçons, de la matérialité du monde réel ou des " raisins du langage " qui s'offrent à être piétinés pieds nus, le perpétuel Orient vers lequel se tourne Olivier Barbarant est celui d'une explosion de la sensation. Il y a là comme le rêve d'une intensité d'être où tout aurait la consistance d'un fruit, où tout serait saveur et pulpe. Cette intensité, la voix lyrique la désire légère et fluide, liquide même. " Toute une vie durant j'ai pris modèle sur la pluie / Battue de vent toujours et qui ne brille qu'effondrée / Plus que tout j'ai craint de m'endurcir ".

02/2016

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Poésie

Poèmes et chansons

Eugène Pottier (1816-1887) est connu comme l'auteur d'un chant qui a fait le tour du monde, repris par des millions d'hommes et de femmes dans toutes les langues : l'Internationale. Lui-même ne l'a d'ailleurs pas entendu, sur la musique de Paul Degeyter, chanté pour la première fois, de façon con+dentielle en juillet 1888, un an après sa mort, par une chorale syndicale de Lille. Mais Eugène Pottier fut un poète et chansonnier révolutionnaire proli+que, qui, tout en menant une activité artisanale de dessinateur, écrivit de nombreux autres chants célèbres comme L'Insurgé, Quand viendra-t-elle ? ou Elle n'est pas morte. Jeune homme, il est influencé par Béranger dont il copie et apprend les chansons. Il écrira des chansons à boire (lui qui, pour des raisons médicales, ne buvait que de l'eau...). C'est avec la révolution de 1848, qu'il entre dans l'action. Il a été influencé par les idées de Babeuf, Fourier, Proudhon. Lui-même se disait communiste et anarchiste. En 1870, il signe l'appel aux socialistes allemands pour essayer d'éviter la guerre. En vain. Paris assiégé, il rejoint la Garde nationale, milite activement et se retrouve même (de façon éphémère) maire du Deuxième arrondissement. Après la répression versaillaise de la Semaine sanglante, condamné à mort par contumace, il doit prendre le chemin de l'exil pour la Belgique, Londres puis l'Amérique du nord où il rejoindra le Labour socialistic party. A son retour, en 1880, il a tout perdu et vit dans la misère, mais il est auréolé de gloire parmi les cercles ouvriers. Sa production poétique est abondante et de grande qualité. Poète populaire, attaché à la belle ouvrage et au travail du vers, admirateur de Hugo, il a comme personne le sens de la formule et du sentiment populaire, sans que jamais ses paroles ne cèdent à la démagogie. Ce choix qui permet de découvrir un vrai poète du peuple, comme Jean-Baptiste Clément mais d'un tempérament très différent, a été établi et présenté par Jacques Gaucheron, qui fut un compagnon d'Eluard et un des poètes de la Résistance.

09/2016

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Ecrits sur l'art

Les Arts modestes

Ce volume consacré aux "? arts modestes ? " est une invitation à déambuler dans nos sociétés consuméristes comme s'il s'agissait d'étranges musées, où s'accumulent sans cesse, sans classement, sans hiérarchies, une infinité de choses dignes malgré tout d'attention. "? L'art modeste délaisse les grandes avenues pour emprunter les contre-allées. Tout s'y côtoie, le rare et le trivial, le pur et le décadent, le commercial et l'idéologique, le tout et le peu. Ces produits n'ont en commun que leur propension à nous faire rêver ? ", écrit Hervé di Rosa, en songeant aux danseuses en coquillages de son enfance, aux céramiques rapportées de vacances, aux maquettes d'avion en plastique, à toutes les sortes de cadeaux publicitaires... L'art modeste ne peut que difficilement se circonscrire ? ; il est comme du sable qui glisse entre les doigts, en même temps qu'il reste infiniment à portée de main. "? L'art modeste n'existe que dès lors qu'on le regarde, l'apprécie, le collectionne. Ces objets et images n'ont pas la prétention d'être des oeuvres d'art. Ils sont créés pour communiquer, vendre un produit, ou tout simplement pour arrondir les fins de mois. L'art modeste est un regard. ? " L'art modeste est un nouveau regard sur les choses ? : il implique de voir autrement, voir autrement ce qui peuple les étagères de nos intérieurs, les vitrines des magasins quelconques, les rayons des supermarchés... Hervé di Rosa lui-même, mais aussi, dans son sillage, plusieurs écrivains et historiens de l'art, dont Bernard Belluc, Hervé Perdriolle, Gilles Tiberghien, Denys Riout, Baptiste Brun, Yves Le Fur et Catherine Millet, cherchent à travers ce volume à mieux cerner l'aura singulière de toutes ces choses modestes issues des formes de production sérielle contemporaines. Il s'agit alors de prêter attention au rêve qui sommeille en chaque chose sur laquelle on tombe par hasard, dans "? les marchés aux puces, les vide-greniers, les boutiques de souvenirs d'aéroport, les fêtes populaires et religieuses, les parcs d'attractions, le Mercado de Sonora à Mexico ? "...

10/2023

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Témoins

Pas à pas. Au fil des heures

"Dès les premières pages de ce livre, j'ai été saisi par un sentiment d'authenticité, de présence du Seigneur. Epouse et mère comblée, Nicole affronte la pauvreté des plus pauvres. Et jésus vient. Et c'est l'expérience d'une présence et d'une tendresse qui remplissent tout, celle d'une réponse qui n'est pas la nôtre, qui est du Royaume invisible et qui déconcerte. Révélation d'un amour si grand et si proche. Jésus chemine et nous veut avec lui. Chemin d'Emmaüs, chemin de l'Eglise. Eucharistie. Présence devenue visible pour Nicole. Miracle permanent de l'Eglise. Jésus apprivoise Nicole et nous avec elle. " Puis Philippe, le compagnon très aimé, meurt subitement. Nicole vacille, hurle sa douleur, mais accepte. Et là est le signe de l'amour. De la confrontation à la douleur, peut-on oser dire absolue, de la perte irréparable avec l'amour. Nuit ? Plus que la nuit. Douleur solidifiée, écrasante. Rugissements, silence. Expérience étrange, sous le poids du roc, d'une fidélité incontournable. C'est le même amour. Accuser l'un c'est accuser l'autre, refuser l'un c'est refuser l'autre et l'on ne peut qu'aimer. Nicole aime Philippe, et Nicole aime Jésus. Elle lui crie sa souffrance et son désir de bonheur. Il lui redit sa tendresse et lui confie les siens en l'associant à son oeuvre de salut, de miséricorde infinie - une autre aventure. Pas à pas sur le chemin". (Dom Jean-Baptiste Gourion, osb Préface de "Une autre aventure") Nicole Gausseron nous livre la suite du PETIT JOURNAL, un petit recueil d'accompagnement spirituel au quotidien. Prenant avec elles ses joies et ses misères de tous les jours, elle partage ici ce qui nourrit son coeur à coeur quotidien avec Jésus. Il s'agit tout simplement de ce qui est donné au cours d'une expérience spirituelle qui sait se faire écoute. C'est à la Parole que tout nous renvoie dans ce texte qu'il faut lire en termes de Présence. On ne reçoit pas ces pages en curieux, on les accueille au profond de soi, là où nous sommes tous attendus.

06/2023

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Histoire de France

La bataille d'Angleterre. 10 Août 1940

Au début de juillet 1940, devant le refus de Churchill de négocier une paix de compromis, Hitler décide l'opération Seelöwe, un débarquement en Angleterre, qui présuppose pour l'Allemagne la maîtrise du ciel. Le 2 août 1940, par la directive n° 17, le Führer ordonne à la Luftwaffe de détruire les forces aériennes britanniques. La bataille d'Angleterre commence... Voulue par Hitler comme la phase préalable à un débarquement de vive force sur les îles britanniques, la bataille d'Angleterre (juillet-septembre 1940) est la première bataille purement aérienne de l'histoire. C'est aussi une étape marquante dans le déroulement de la seconde guerre mondiale, puisqu'il s'agit de la première défaite infligée à la machine de guerre hitlérienne. Baptisée Adler Tag (jour de l'aigle) par les Allemands, le 10 août 1940 marque le véritable début de l'offensive visant à la conquête de la maîtrise aérienne au-dessus des îles britanniques. Cette agression de masse et d'un genre nouveau comprend des raids menés par des formations de chasseurs en missions autonomes, attaquant à basse altitude les aérodromes du sud-est de l'Angleterre ; également des attaques menées par des Stuka et des bombardiers lourds, protégés par la chasse, contre les aérodromes et les usines d'armement. Enfin, des attaques de Stuka et de chasseurs bombardiers sont effectuées contre le trafic maritime et les ports du sud et de l'est des îles britanniques. Malgré l'optimisme de Goering, la Luftwaffe' ne sera pourtant jamais en mesure d'obtenir à elle seule la reddition de tout un peuple. Elle ne pourra atteindre son double objectif : la destruction du potentiel industriel anglais et l'effondrement de la volonté de résistance du gouvernement Churchill... Retour en images sur une date clé de l'histoire de la seconde guerre mondiale.

11/2010

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Beaux arts

Première ligne

Première ligne (Rudy Ricciotti) L'imaginaire de la ligne : "Première ligne" , comme au front sur les champs de bataille. "Première(s) ligne(s)" à l'instar d'une esquisse, une ébauche, la conception d'un projet, le début d'une histoire. Une posture, un imaginaire... il y a les deux chez Rudy Ricciotti pour qui l'architecture est une ligne d'écriture. Une ligne conductrice qui peut être ascendante, descendante, adjacente, sécante, droite, courbée, médiane ou brisée, telles les lignes creuses en typographie. Une ligne comme un récit : la Méditerranée, bien sûr, mais c'est valable aussi pour celle bleu-gris des Vosges, ou encore une autre que l'on a baptisée "Maginot" avant que ne soit instauré cette ligne qui signifia la démarcation entre la France libre et la France occupée... une ligne de mire, de tir, ligne de défense, de survie ou ligne de flottaison. La ligne d'horizon forcement, des crêtes aux faîtes ; la ligne qui partage les eaux et la terre ; la ligne de perspective, maritime, aérienne, ou ferroviaire comme "l'azur" . La ligne verticale, transcendantale, rigoureuse et laborieuse, mystique, apostolique et romaine. La ligne qui ondule et varie, qui peut être claire ou sombre, et - au regard de la loi - blanche, jaune ou rouge. C'est selon l'humeur, l'engagement, l'époque. Il y a encore la ligne érotique, la ligne de hanches d'une silhouette inconnue croisée dans la rue, la ligne de chance, de courtoisie ou de conduite, et fatalement la ligne de vie. La ligne de départ, et celle d'arrivée. La première et la dernière ligne. Et enfin la ligne infinie, ces deux lignes droites parallèles qui, pense-t-on, ne se croisent jamais. "Mais personne n'a été jusqu'au bout pour le vérifier" .

05/2019

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Littérature française

Sos hakuna matata

La conscience mondiale a perdu son innocence. L'esprit paisible des étangs visités de pélicans et pique-boeufs a cédé la place au tumulte des angoisses existentielles. Où est Hakuna Matata ? L'équation à résoudre est celle de l'homme-monde, celui qui doit être tout et son contraire à la fois. Qu'est-ce qui compte par exemple le plus lorsqu'on est à la fois Israélien et Palestinien dans un même corps, dans un même cerveau. Comment nos mains se répartissent la tâche entre ces deux mondes et ces deux combats ? Comment nos yeux se répartissent ce sur quoi il faut poser notre regard et ce de quoi il faut le détourner ? Comment nos jambes s'entendent avec une partie du corps qui veut le mur et l'autre qui le ne souhaite pas ? Comment notre coeur se partage entre le chagrin d'une famille palestinienne expropriée et la joie du colon de conquérir une terre ? Comment nos émotions se départagent entre la peur des Israélites d'être des errants sans terre pour l'éternité et la désolation du Palestinien qui voit la colonisation ronger son espace vital ? Comment notre coeur fait la paix entre Allah d'un côté et Jéhovah de l'autre dans la même terre sainte baptisée différemment ? Nous vous invitons à faire avec nous un voyage à la fois réel et imaginaire où l'Afrique réelle, fantasmée, coloniale, indépendante, pauvre, riche, moderne, sauvage, l'Europe, l'Occident, les migrants, Lampedusa, la mondialisation, le développement durable, Tchernobyl, Fukushima, l'économie, les organes, les atomes et les choses entrent en délire, se dérèglent, entrent en dialogue critique et en télescopage avec les divagations d'un esprit qui va au bout de ses espoirs, peurs et craintes sur le monde. Un esprit qui cherche HAKUNA MATATA, Monde sans soucis.

11/2015

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Esotérisme

La fleur de vie. Guide pratique d'utilisation et de compréhension

La fleur de vie est née probablement avec l'invention du compas, elle-même nécessairement antérieure au tracé du premier plan d'architecture. C'est avant tout de la simplicité originelle de son graphisme, puis des développements complexes qu'il engendre, que la fleur de vie tient ses qualités d'objet de pouvoir. Ainsi baptisée dans les années 1980 par Drunvalo Melchizedek qui y a consacré son existence, la fleur de vie est un symbole universel très ancien : on le retrouve dans des temples antiques aux quatre coins du monde. Aujourd'hui, la fleur de vie et son embryon, la graine de vie, ont de multiples utilisations en talismanie, en méditation, en radiesthésie et en radionique. Dans la mesure où on ne peut utiliser un symbole, aussi puissant soit-il, sans en avoir compris le sens, Jean-Luc Caradeau traite en premier lieu de la signification de la fleur de vie à travers l'arithmétique pythagoricienne et la géométrie sacrée. Dans la seconde partie de l'ouvrage, l'auteur s'intéresse aux diverses utilisations du tracé sous ses formes variées : sur papier ou carton, gravure, bijou, et même écran. La fleur de vie, qu'elle soit graphique ou incarnée dans un objet, est un merveilleux support de méditation. Sa puissance tient à sa double nature : elle est empreinte de matérialité (celle de ses traits) et simultanément source d'illusion (puis qu'on peut y voir apparaître des volumes). C'est en cela que la fleur de vie doit être considérée comme une porte entre les dimensions, le réel et l'imaginaire, le visible et l'invisible. Ainsi la fleur de vie devient-elle le talisman de notre monde, le samsara, univers du transitoire par définition.

02/2019

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Romans historiques

Les Aventures extravagantes de Jean Jambecreuse, au temps de la Révolte des Rustauds. Tragique pastorale

La suite attendue des Aventures extravagantes de Jean Jambecreuse, artiste et bourgeois de Bâle. 1521 : les janissaires turcs menacent une chrétienté divisée. De très jeunes gens ambitieux se partagent le monde connu : Soliman, François Ier, Henri VIII et Charles Quint, qui modèlent à eux quatre l'Europe du début du XVIe siècle. Il en est un cinquième dont le rôle est déterminant : un moine allemand, Martin Luther, provoque une remise en cause des croyances, et met en difficulté l'Eglise romaine, où trois papes se succèdent en quatre ans. En s'appuyant sur les Ecritures, il donne de l'espoir aux paysans alsaciens et allemands qui, découvrant que le servage et les corvées excessives ne figurent pas dans l'Evangile, se révoltent. C'est la guerre des Paysans de 1524-1525, également baptisée la "révolte des Rustauds" : sur fond de revendications religieuses, sociales et économiques, le conflit regroupera près de trois cent mille paysans et fera cent mille morts. A Bâle, le jeune Jean Jambecreuse, peintre reconnu, patronné par Erasme et bourgeois considéré (surtout des dames), découvre les joies et les angoisses de la paternité, mais également les aléas de la vie d'artiste, voire de la vie tout court, en ce siècle qui est aussi celui de Rabelais - fait de bruit, de paillardise et de fureur, charnière entre le Moyen Age qui ne veut pas finir et la Renaissance qui se cherche. Le personnage de Jean Jambecreuse est inspiré de celui du peintre Hans Holbein (1497-1543). Les éléments connus de sa biographie sont scrupuleusement respectés, mais, Dieu merci, ils sont lacunaires : pour le reste, on retrouve les joies un peu canailles du fabliau médiéval ou du roman picaresque, quand le langage subissait les mêmes tiraillements et les mêmes métamorphoses que le monde où il s'élaborait.

04/2018

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Histoire de France

Bloqués dans l'enfer Meuse-Argonne. Septembre-octobre 2018 : les Américains arrêtés au nord-ouest de Verdun

Les amateurs de conflits contemporains connaissent bien les difficultés rencontrées par l'armée américaine lors de la Seconde Guerre mondiale dans " I'enfer vert " du bocage normand à l'issue du débarquement du 6 juin 1944. Malgré leur écrasante supériorité en moyens matériels, les GI's avaient peiné à progresser lors de la bataille des haies au mois de juin et de juillet 1944 avant de rompre le front allemand avec l'opération Cobra. Mais combien de passionnés d'histoire se rappellent que lors de la guerre précédente, les Sammies ou Doughboys, " aînés " des GI's, avaient eux aussi connu d'immenses difficultés, durant l'automne 1918 pour percer les lignes d'une armée allemande qui pourtant n'était plus alors que l'ombre d'elle-même ? Si les noms La Haye-du-Puits ou Saint-Lô résonnent encore dans les esprits, qui se souvient des combats acharnés pour la hauteur boisée du Montrebeau, du village de Cierges, du bois des Ogons, pour ne citer qu'eux, menés en septembre et octobre 1918 ? Qui peut deviner, sur le terrain, que les environs immédiats du cimetière militaire de Romagne-sous-Montfaucon, la plus grande nécropole américaine d'Europe avec plus de 14 000 corps, ont été l'enjeu de furieux combats pour la possession de la Kriemhild-Stellung, baptisée ligne Hindenburg par les Alliés ? Dans cet ouvrage, Yves Buffetaut et Nicolas Czubak reviennent à hauteur d'hommes sur la plus importante et difficile bataille menée par l'armée américaine durant la Première Guerre mondiale avec le souci d'y apporter un regard germano-américain. Le récit des événements, appuyé par plus de 150 photos d'époque, est complété par des textes de Quentin Gérard présentant les uniformes des combattants des différentes armées en présence.

10/2018

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Histoire internationale

Le nom de la guerre. La Guerre du Roi Philip et les origines de l'identité américaine

Entre 1675 et 1676, les colonies britanniques de la côte est de l'Amérique furent la proie de l'une des guerres les plus impitoyables qui opposèrent Indiens et colons sur le continent nord-américain. Cette "Guerre du Roi Philip", baptisée d'après le nom que l'on prêtait au chef principal des Indiens Algonquins (en réalité Metacom), fut d'une invraisemblable violence. Massacres, tortures, destructions massives, réduction en esclavage des prisonniers se firent monnaie courante ; elle ne prit fin qu'avec l'assassinat du "Roi Philip", sur la victoire des "Puritains". Mobilisant une masse proprement ahurissante de documents d'archives, Jill Lepore conduit dans cet ouvrage une enquête qui excède de loin la seule reconstitution des faits - au demeurant remarquablement vivante. Grâce à un dispositif virtuose de la narration qui articule en jeux d'échelles la micro-histoire avec des cadrages en plan large, elle procède à une immersion du lecteur dans ce monde des origines des Etats-Unis, un monde en réalité interlope, où les sociétés des Indiens et des colons étaient, avant la guerre, en voie de se confondre - ou du moins jugées comme telles. C'est précisément à cause de cette situation incertaine que la guerre surgit, dont la violence extrême s'explique parce qu'elle avait pour enjeux des questions de survie identitaire. L'ensauvagement présumé des Anglais faisait ainsi pendant à la christianisation des Indiens, à leur apprentissage des us et coutumes des colons, et notamment de leur écriture. Et ce n'est pas un moindre mérite de ce livre que de s'interroger sur la place de l'écrit dans la fabrication de l'histoire : la capacité à la production de textes pour saisir les événements et leur donner sens a finalement conduit les Puritains à s'approprier les mots de la guerre, redoublant leur victoire sur le terrain de celle sur l'histoire.

10/2015

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Fantastique

Hanagumi - tome I : La rapière d'Ariella

Les liens familiaux et fraternels sont-ils éternels ? Fin XIXe, en 1892, une petite fille de 13 ans du nom d'Hagumi, ayant une seconde bouche sur la nuque, est née avec deux âmes dans son corps. Baptisée Asami, cette âme n'a qu'une obsession, posséder son propre corps, sauf qu'Hagumi doit se suicider pour ne pas qu'elle obtienne le sien. Devenu un fantôme, elle doit, avec Masatane, son grand frère médecin et Mitsume, un petit monstre serviteur démonique, partir à la recherche des 12 membres de leur famille de sang afin que la couronne d'épine, apparue quand elle est devenue un esprit, se transforme en l'auréole d'un ange, utilisée sur terre comme un chakram. Quatre artefacts seront également nécessaires s'ils veulent éradiquer la source de leur malheur, le démon du néant, Chaos Nero... "Dans le langage des oiseaux, mon nom signifie Pam est là pour eux. Dites-moi, que vous inspire mon portrait ? Posez-vous cette question avant et après la lecture du premier opus d'Hanagumi car votre regard sur la personne que je suis changera. Qu'il soit en bien pour mes futurs fans ou en mal pour mes futurs haters, le mien sur mon oeuvre restera le même : à savoir que mon esprit a façonné le meilleur de moi-même pour que mon imagination trouve sa principale source d'inspiration dans l'essence de mon âme d'autiste et que ce premier opus sera le tronc commun de toutes mes histoires. J'espère également que ce livre m'aidera à réaliser un autre de mes rêves, devenir scénariste mangaka". Pamela Poreu, 29 ans, résidente à Sainte Agnès, non loin de Monaco.

10/2022

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Littérature néerlandaise

La femme sauvage

Août 1577. Installé depuis dix ans à Amsterdam où il tient une auberge, Beer vit avec sa fille adoptive Marie qui supporte de plus en plus mal son mutisme et sa mélancolie. Ces derniers soirs, comme chaque année au mois d'août, il s'isole dans sa chambre pour se remémorer sa vie passée à Anvers, ses trois épouses mortes en couches et son dernier amour, la Femme Sauvage, décédée durant leur fuite vers le nord. Il replonge dans la ville bruissante d'Anvers au XVIe siècle aux côtés des intellectuels éclairés de l'époque - cartographes, imprimeurs, commerçants, astrologues, peintres, etc. - qui fréquentent son auberge et y tiennent les réunions secrètes de leur confrérie, baptisée la Famille de l'Amour. Au retour d'une expédition maritime, des explorateurs lui demandent d'héberger une "femme sauvage" et sa petite fille, toutes deux vêtues de peaux de phoque. Pour ne pas déplaire à ces hommes qu'il admire, Beer accepte à contrecoeur. Il les enferme dans une chambre qu'il munit de barreaux et commence à faire payer les curieux qui veulent découvrir "les créatures" . Ce comportement obtus et barbare lui aliène progressivement la sympathie de ses proches, à commencer par Margreet, la sage-femme qui vit avec lui, et son fils Ward, qui prend ses distances en lisant des livres ésotériques interdits par la censure. Alors que le pays est en proie aux luttes religieuses et aux révoltes ourdies contre l'occupant espagnol, que les exécutions publiques, les tortures, les destructions d'églises, les incendies et les massacres se multiplient, un félon du nom de Jan Grauwels tente de manipuler Beer pour infiltrer la Famille de l'Amour... "Le nouveau livre de Jeroen Olyslaegers est comme Game of Thrones dans l'Anvers du XVIe siècle" Trouw Traduit du néerlandais (Belgique) par Françoise Antoine

01/2024

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Histoire internationale

Oubangui-Chari, le pays qui n'existait pas

Fin 2016, les militaires français plient bagages. Trois ans plus tôt, dans le cadre de l'opération Sangaris, ils ont débarqué à Bangui, la capitale d'un pays oublié, le Centrafrique, pour lui éviter de connaître "un scénario à la rwandaise". C'était la septième intervention française depuis l'indépendance dans ce pays aux allures de fantôme où sept habitants sur dix vivent dans une pauvreté extrême et où l'espérance de vie a reculé de dix ans. Pays fantôme, le Centrafrique - baptisé Oubangui-Chari par le colonisateur français - l'a peut-être toujours été. Certes, il a une capitale et un nom - il en a changé à six reprises. Il possède quelques kilomètres de routes goudronnées, une langue nationale et des ambassades. Un temps, dans les années 1970, l'empereur Bokassa, un autocrate délirant et sanguinaire, lui a conféré une triste notoriété. Mais que cache le décor ? L'Oubangui-Chari est une invention française - A la fin du XIXe siècle, une poignée d'explorateurs et d'aventuriers-des militaires jeunes et exaltés, des missionnaires sans états d'âme, l'Evangile dans une main, le drapeau français dans l'autre - se sont élancés à la conquête du "dernier blanc de l'Afrique". De ce vaste et lointain territoire ont hérité des sociétés concessionnaires qui se sont payées sur la bête. Mais la bête n'était pas grasse et lorsque, au début des années 1960, "la Cendrillon de l'Empire" s'est vu octroyer l'indépendance, le pays avait tout pour se déliter, sous l'oeil de l'ancienne puissance coloniale, qui n'a cessé depuis de peser sur les hommes et les événements. Au terme d'une longue et minutieuse enquête, mélange de reportages, d'entretiens et de lectures, Jean-Pierre Tuquoi livre ici un récit surprenant et teinté de mélancolie, l'histoire romanesque et improbable de l'Oubangui-Chari.

08/2017

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Religion jeunesse

La Bible. Grands récits et personnages

25 épisodes de l'Ancien Testament ; 25 épisodes du Nouveau Testament La Création du monde ; ADAM et EVE, le début de l'histoire ; CAÏN et ABEL, les frères ennemis ; NOE, l'homme de l'arc-en-ciel ; BABEL ; ABRAHAM, celui qui marche avec Dieu ; ISAAC et ses deux fils ; JACOB, l'aventurier de Dieu ; JOSEPH, celui à qui tout réussit ; JOSEPH et ses frères, le chemin du pardon ; MOÏSE, l'enfant sauvé des eaux ; RUTH l'étrangère fidèle ; SAMUEL l'enfant appelé par Dieu ; DAVID le champion de Dieu ; SALOMON le roi sage ; Tobit sauvé par l'ange de Dieu ; JOB face au malheur ; ISAÏE le poète de Dieu ; JEREMIE un prophète bien seul ; ESTHER ; OSEE ; JONAS le prophète rebelle MARIE celle qui a répondu oui ; SYMEON ET ANNE éclairés par Dieu ; JEAN celui qui baptise Jésus ; LE DIABLE celui qui tente Jésus ; L'HOMME PARALYSE un nouveau départ ; L'HOMME SOURD ET MUET s'ouvre à la vie ; LA PETITE FILLE DE JAÏRE réveillée de la mort ; LES BEATITUDES pour une joie parfaite ; LA PETITE GRAINE une promesse de bonheur ; L'AMOUR guérit tout ; LE SAMARITAIN au secours de l'homme blessé ; LE MAITRE ET SES SERVITEURS des talents par milliers ; LE PERE ET SES DEUX FILS un amour sans condition ; PIERRE, JACQUES ET JEAN des témoins privilégiés ; "NOTRE PERE" une prière pour Dieu ; ZACHEE celui qui change de vie ; MARTHE ET MARIE deux amies fidèles ; LES MARCHANDS DU TEMPLE se croient tout permis ; UN ROI EQUITABLE malgré les apparences ; LES APÔTRES au service les uns des autres ; L'EUCHARISTIE ; JUDA l'ami qui trompe Jésus ; MARIE MADELEINE passe des larmes à la joie ; THOMAS ne croit que ce qu'il voit ; LES PELERINS D'EMMAUS annoncent la bonne nouvelle

01/2019

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Gestion

Cas en management de projet

La position de chef de projet est devenue courante dans les organisations. Les savoirs et méthodes pour mener à bien un projet sont largement accessibles. Pourtant, les travaux qui montrent en détail comment les acteurs en situation de projet affrontent les difficultés qu'ils rencontrent demeurent peu nombreux. Cet ouvrage cherche à combler ce gap en proposant sept études de cas correspondant à des situations variées du monde des organisations. Le voyage au pays des projets auquel cet ouvrage vous invite vous permettra notamment d'aborder les questions suivantes : Le "casse du siècle" à Nice en 1976 a-t-il été mené en respectant les canons de la gestion de projet ? Les professionnels de la gestion de projet sont-ils tous d'accord sur les bonnes pratiques du domaine ? Pourquoi l'emboutissage a-t-il été un casse-tête pour le développement de la Laguna 2 ? Comment le pass Navigo est-il passé d'une idée novatrice à une offre dans des millions de poches ? Pourquoi le groupe PSA, alors qu'on lui a proposé le projet en premier, n'a-t-il pas développé le véhicule baptisé "L'Espace", un succès de la gamme de Renault ? Comment une entreprise devient "projectaholic" et parvient à ne fonder son organisation que sur des projets ? Un projet immobilier n'est-il qu'un problème de foncier ? Chaque cas fait l'objet d'un récit et débouche sur des questions pour stimuler la réflexion. Une note pédagogique permet ensuite au lecteur étudiant de vérifier son acquisition des compétences, au lecteur professionnel de se demander s'il aurait fait comme le suggère la note pédagogique et au lecteur enseignant de bénéficier d'un appui à l'animation du cas. Enfin, le lecteur curieux y trouvera tout simplement matière à réflexion.

05/2012

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Littérature française

Mes années cabossées (1945-1957)

Dans Ma drôle de guerre à 18 ans et dans Gen Paul à Montmartre, Chantal Le Bobinnec avait raconté son passé tumultueux. Mais demeurait une zone d'ombre entre son retour d'Allemagne en 1945 et sa rencontre, dans les années 1950, avec le peintre Gen Paul et sa bande. Après les années de l'Occupation et de la guerre, voici les années grises, années de pénurie où la France a froid et faim. Cabossée par la vie, n'ayant ni métier ni relations, Chantal tente de survivre. Les petits boulots vont se succéder, rebutants, mal payés : laveuse et peigneuse de queues de cheval, manutentionnaire en tout genre... S'y ajoutent un climat de jalousie entre employées, mais aussi les privautés que s'arrogent patrons et contremaîtres. Se loger n'est pas simple non plus. C'est souvent une chambre d'hôtel au confort spartiate. Quant à la nourriture, c'est une idée fixe à une époque où les tickets de rationnement ont toujours cours. Les loisirs se réduisent à une séance de cinéma où l'on cherche un semblant d'intimité. Mais les galants sont rares, peu fortunés, les liaisons fugaces et sans lendemain : Marcel, baptisé " Gros Nounours ", " le Grizzli ", Michel, un homosexuel, Lucien, Ramon... Dans une telle situation, comment bâtir un projet de vie, élever un enfant ? D'où la peur des grossesses intempestives qu'on doit assumer tant bien que mal. Pourtant, tout n'est pas désespéré et Chantal, forgée aux épreuves, reste incorrigiblement optimiste. Pour éclairer son quotidien monotone, elle apprend la guitare, rencontre Alexandre Lagoya et Ida Prestli et, par leur entremise, découvre Le Lapin agile, et bientôt Gen Paul. Montmartre, dès lors, est son oxygène, son refuge, dont elle donne, au final, quelques savoureux tableaux.

06/2014