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Beaux arts

Jacques Hérold et le surréalisme. 1910-1987

A l'occasion du centenaire de la naissance de Jacques Hérold, le Musée Cantini célèbre en 2010, pour I. première fois dans un musée en France, l'oeuvre de cet artiste majeur et singulier dans l'histoire du surréalisme. L'exposition retrace son parcours, depuis ses premières tentatives picturales à son arrivée à Paris, jusqu'à son adhésion au surréalisme en 1934, groupe qu'il côtoiera de 1934 à 1951, puis son évolution jusqu'aux années 1960. L'exposition rencontre un écho évident au Musée Cantini, dont le fonds surréaliste forme un des axes majeurs de la collection, articulé à l'histoire de Marseille. Formé à l'Ecole des beaux-arts de Bucarest de 1927 à 1929, Hérold arrive à Paris en 1930. Son goût de l'imaginaire et du mystère, issu de ses racines roumaines, le conduit naturellement à se rapprocher du groupe surréaliste par l'intermédiaire d'Yves Tanguy qu'il rencontre en 1932. En 1940, au moment du grand mouvement d'exil des intellectuels vers le sud de la France, en attente de visas pour les Etats-Unis, Jacques Hérold se réfugie à Marseille, aux côtés d'André Breton, Jacqueline Lamba son épouse, Victor Brauner, Oscar Dominguez, Max Ernst, Wifredo Lam, André Masson... Au cours de ces vacances forcées, Jacques Hérold réalise, avec ses amis surréalistes réunis à Marseille, le jeu de cartes de Marseille (1941) et un ensemble de cadavres exquis et de dessins collectifs (1940), dont certains sont aujourd'hui conservés au Musée Cantini. De cette période, datent des tableaux où surgissent dans un univers fantastique des personnages écorchés et déchiquetés. En 1943, il s'installe à Paris, participe à la revue La Main à plume éditée par le poète Robert Rius et réalise en 1945 avec Oscar Dominguez, Marcel Jean, Victor Brauner et d'autres, les fresques de la salle de garde de l'hôpital Sainte Anne. À partir de 1942, il séjourne durant l'été à Lacoste dans la vallée du Lubéron ; la proximité des ruines du château du Marquis de Sade lui inspire des peintures chargées de symboles où l'espace se resserre selon une trame de fils impénétrables, comme tissée par une araignée invisible, dans laquelle sont prises au piège des figures étranges. Son oeuvre évoluera ensuite vers l'élaboration de formes organiques et végétales dans des tons contrastés pastel et brun. Il est également l'auteur de décors de théâtre et l'illustrateur de nombreux ouvrages, en particulier de Julien Gracq, Francis Ponge, Tristan Tzara, Gherashim Luca, Michel Butor, le Marquis de Sade, Georges Bataille ...

10/2010

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BD tout public

Milady ou le Mystère des Mousquetaire

Tout le monde connaît les Trois Mousquetaires, l'histoire de cette amitié virile entre quatre jeunes hommes du temps de Louis XIII, racontée par Alexandre Dumas. D'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis sont depuis longtemps entrés dans la légende de la littérature. D'Artagnan quittant son Béarn natal pour essayer d'entrer, à Paris, dans le régiment des mousquetaires du roi. Sa participation, ainsi que celle de ses amis, à l'affaire des ferrets, par laquelle Richelieu espérait dévoiler la passion inavouable de la reine de France, Anne d'Autriche, pour le ministre d'Angleterre, le duc de Buckingham. Sa tentative d'empêcher l'assassinat de Buckingham par le principal agent de Richelieu, Milady... Ces événements ont-ils bien le sens que Dumas semble vouloir leur donner ? Dans sa préface, Dumas prétend qu'il n'est pas l'auteur des Trois Mousquetaires. Il se serait borné à publier les Mémoires du comte de la Fère. C'est faux, bien sûr, puisque le comte de la Fère, c'est-à-dire Athos, n'a pas eu d'existence historique. Oui, mais Athos est un mousquetaire au passé trouble. Dans sa jeunesse, il a tenté d'assassiner sa jeune femme, Anne de Breuil, celle-là même qui est devenue Milady de Winter. En affirmant que les Trois Mousquetaires ne sont que les Mémoires d'Athos, Dumas voulait nous dire quelque chose, qui n'a malheureusement jamais été entendu. Relisons le livre en tenant compte de cet avertissement décisif. Découvrons le message le plus secret d'Alexandre Dumas.

02/2019

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Pays du monde

J'explore la mer des Caraïbes

J'explore la mer des Caraïbes - Mon premier guide de voyage invite les enfants de 7 à 11 ans à découvrir la mer des Caraïbes, ses îles et les pays qui la bordent, à travers une foule d'activités. Unique en son genre, ce guide de voyage tout en couleurs sur la mer des Caraïbes, ses îles et les pays qui la bordent s'adresse aux enfants de 7 à 11 ans ! Il permettra à tous les jeunes voyageurs, garçons et filles, de bien profiter de leur séjour au soleil en les incitant à demeurer attentifs à tout ce qui les entoure. A la fois amusant et instructif, il les occupera pendant les déplacements dans les transports tout en attirant leur attention sur une foule de sujets, de la géographie à l'histoire, en passant par les particularités régionales et les coutumes locales. Tout au long de J'explore la mer des Caraïbes - Mon premier guide de voyage, le sympathique personnage Edgar et ses amis accompagnent les jeunes voyageurs dans leur découverte des divers écosystèmes des Caraïbes (plages, coraux, jungle, faune, flore). Ils les convient à s'intéresser à l'histoire de cette vaste région en leur présentant les civilisations précolombiennes, en leur racontant la venue de Christophe Colomb et des Européens, et en les faisant voyager dans le temps jusqu'à l'époque où les pirates semaient la terreur... Le guide aborde également pour ses jeunes lecteurs des sujets aussi sérieux que l'esclavage et les catastrophes naturelles (ouragans, éruptions volcaniques, tremblements de terre), les initie aux différentes langues parlées dans la région des Caraïbes et leur explique ce qu'est le créole. La musique, la danse et les célébrations que sont les carnavals, les fêtes d'indépendance et les rituels religieux occupent en outre une place importante dans le guide, de même que les aliments de base typiques et les spécialités culinaires. Edgar et ses amis encouragent enfin les jeunes voyageurs à vivre des vacances actives en s'adonnant à l'exploration de cenote, à la plongée-tuba, au kayak de mer, au surf, à la planche à rame et à d'autres sports nautiques.

09/2021

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Cinéma

Dans les coulisses d'Intouchables

20 millions de spectateurs en France, 27 millions spectateurs dans le monde (le film français le plus vu dans le monde à ce jour), Intouchables marquera sans aucun doute l'histoire du cinéma. Mais au-delà du film-record, j'ai voulu comprendre pourquoi ce film avait eu autant de succès, en France et dans le monde entier.Pourquoi ce film a-t-il à ce point touché les spectateurs ? Que révèle-t-il de la société française d'aujourd'hui ? Pourquoi  Intouchables est-il devenu un phénomène de société ? Ce livre se propose de retracer non seulement l'incroyable destin d'un film, mais aussi de comprendre et d'analyser les raisons d'un succès.Les réalisateurs Eric Toledano et Olivier Nakache ont accepté de nous ouvrir leurs archives personnelles et de nous faire pénétrer dans l'histoire encore non-dite de ce film évènement. Pour mieux comprendre pourquoi ce que certains appellent un film « doudou » séduit partout où il passe. Film réconciliateur dans une France en pleine campagne électorale déchirée par la montée du Front National, film passerelle entre la banlieue et les beaux quartiers, les riches et les pauvres, film annonciateur d'une France de la diversité, film porte-drapeau qui aurait, parait-il, modifié le regard des français sur le handicap .Le livre raconte l'histoire des coulisses d'un film comme un périple, une incroyable aventure humaine, avec ses surprises, ses découvertes, ses espoirs et ses déceptions. Film thérapeutique d'une génération indignée en mal de réconciliation ? Etats-Unis, Allemagne, Italie, Espagne, Israël, Brésil, partout le même engouement : pour quelles raisons ?On croyait tout savoir sur Intouchables. Pourtant il y a encore tant à dire .Pourquoi Omar Sy ne s'est-il pas rendu à l'Elysée ? Comment les réalisateurs ont-ils fait face à ce tsunami médiatique et comment a réagi leur entourage ? Que nous dit précisément ce film sur le monde d'aujourd'hui ? Besoin de valeurs positives dans un monde anxiogène ? Tournage, réactions, emballement médiatique, coulisses d'une stratégie de communication, le livre revient sur ces moments forts.Une riche matière iconographique, légendée et commentée par les réalisateurs Olivier Nakache et Eric Toledano. Des témoignages, des photos et des documents inédits.

10/2013

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Poches Littérature internation

Ni partir ni rester

Sebastián est un jeune écrivain brésilien, d'origine argentine, dont le grand-frère a été adopté par ses parents avant leur départ pour le Brésil. Suite au coup d'état de 1976 ces derniers se sont engagés dans la résistance et lorsqu'on les prévient de leur arrestation est imminente, ils doivent quitter Buenos Aires de toute urgence. Avec le bébé que leur a confié une sage-femme, ils traversent donc la frontière uruguayenne avant de s'envoler pour São Paulo. C'est là que la le couple dissident, à présent exilé, donnera naissance à Sebastián et à sa soeur. Le jeune auteur a besoin d'écrire sur son frère pour essayer de comprendre : comprendre les silences gênés lors de discussions sur l'adoption, comprendre le mutisme de ce frère distant, son rapport problématique à la nourriture et son habitude de s'isoler dans sa chambre. Il essaie de trouver dans le langage et la littérature des réponses à ses questions intimes mais aussi aux énigmes qui dépassent sa seule famille. Parti à Buenos Aires afin d'écrire le livre, Sebastián s'intéresse aux Grands-Mères de la place de Mai, une organisation rassemblant des femmes dont les petits-enfants ont été kidnappés par le régime militaire. On ne sait presque rien de la famille biologique du grand frère adopté, se pourrait-il qu'il fasse partie de ces enfants volés ? De vol, il en est d'ailleurs question tout au long du texte, l'auteur se demande sans cesse si ce n'est pas la vie de son frère qu'il est en train de confisquer avec ce projet littéraire. Il décide de s'affranchir des codes de la narration autobiographique en intégrant au livre la réaction de ses parents, puis le moment où il frappe à la porte de la chambre de son frère pour lui remettre en main propre un exemplaire du manuscrit... Couronné par les plus grands prix littéraires brésilien et portugais, Ni partir ni rester est un ouvrage remarquable sur la recherche d'une vérité incertaine. Avec une langue tourmentée et poétique, Julián Fuks réussit à sublimer des sujets aussi douloureux que l'exil et l'adoption, à bâtir un texte intime sur la résistance - politique, familiale, culturelle, mémorielle.

03/2018

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Géographie

Dynamiques des espaces ruraux dans le monde

Depuis une trentaine d’années, l’évolution des différentes formes d’agriculture, l’émergence de nouvelles mobilités entre milieux rural et urbain et l’extension des espaces périurbains nécessitent de repenser les campagnes dans leur globalité. De nouvelles relations se nouent entre villes et campagnes et les espaces ruraux doivent faire face à des défis majeurs pour leur avenir. Après un rappel des définitions et concepts essentiels, les auteurs analysent les dynamiques des espaces ruraux dans le monde grâce à des études régionales (Chine, Asie du Sud-Est, Inde, Brésil, Argentine, Chili, Afrique de l’Est et de l’Ouest, Europe du Nord et de l’Ouest, Europe centrale et de l’Est, États-Unis, Russie et Ukraine). En intégrant les mutations des systèmes agraires (structuration de filières courtes, conflits entre agriculture et environnement, rôle croissant d’acteurs urbains, mondialisation des méthodes de production, etc.), et en mettant en perspective des réalités des pays du Nord et du Sud, se révèlent la concomitance de certains processus, tout comme leur singularité. Cet ouvrage met à disposition des étudiants, et de tout public intéressé par la question rurale, une approche renouvelée et indispensable pour saisir les enjeux actuels que représentent les espaces ruraux.L’ouvrage, conclu par le sociologue Jacques RÉMY, a été dirigé par Martine GUIBERT (université Toulouse II) et Yves JEAN (université de Poitiers). Y ont collaboré Dominique ANDRIEU (MSH de Tours), Laurent CAILLY (université de Tours), Jean-Louis CHALÉARD (université Paris I), Bernard CHARLERY de la MASSELIÈRE (université Toulouse II), Pascal CHEVALIER (université Montpellier III), Sophie DEVIENNE (AgroParisTech), Cécile FALIÈS (université Paris I), Frédéric FORTUNEL (université du Maine-Le Mans), Gilles FUMEY (université Paris IV), Christophe GIRONDE (Institut des Hautes Études Internationales et du Développement-Genève), Jean-Jacques HERVÉ (Groupe Crédit Agricole), Frédéric LANDY (université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense), Michaël POUZENC (université Toulouse II), Laurent RIEUTORT (université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand), Thierry SANJUAN (université Paris I), Marcelo SILI (université de Bahia Blanca-Argentine), Hervé THÉRY (université de São Paulo), Sébastien VELUT (université Paris III), Yvette VEYRET (université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense).

06/2011

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Littérature étrangère

Le Pendule de Foucault

A Paris, le soir du 23 juin 1984, dans le Conservatoire des arts et métiers où majestueusement oscille le pendule de Foucault, un homme observe avec révérence et crainte prémonitoire le prodige ! c'est Casaubon, le narrateur, venu de Milan, après l 'appel angoissé de son ami Belbo qui se trouve en danger de mort. Casaubon se cache dans le gothique musée de la technique, s'y laisse enfermer, bien résolu à attendre que sonne l'heure du rendez-vous fatal... C'est ainsi que commence ce thriller au souffle gigantesque. L'abbaye du Nom de la rose a éclaté : notre terre entière est en jeu, à notre époque... Trois amis, travaillant dans une maison d'édition milanaise, ont publié, entre autres, des textes qui explorent le savoir ésotérique, hermétisme, alchimie, sciences occultes, sociétés secrètes... Et comme tous trois, jonglant avec l'histoire des Templiers, des Rose-Croix, des francs-maçons, les textes de la Kabbale, naviguant avec humour et ironie sur les courants souterrains qui parcourent la culture occidentale, sont beaucoup plus intelligents que leurs auteurs fanatiques, ils ont décidé, par jeu et pour déjouer l'ennui, d'imaginer un complot planétaire noué au fil des siècles pour la domination du monde. Mais un beau jour réapparaissent en chair et en os les chevaliers de la vengeance... D'Europe en Afrique, du Brésil au Proche-Orient, des parchemins cryptés aux computers, de Voltaire au jésuites, de Descartes à Hitler, des druides aux druses, l'histoire, la science, les religions, tout notre savoir passe, avec une fluidité géniale, dans ce roman d'initiation aux mille mystères, où ne manquent ni les rites sataniques et les meurtres rituels, ni les passions et les amours que font naître les inoubliables Lia, Amparo, Lorenza ; ni les amitiés fortes fondées sur la noblesse et la liesse de l'esprit... Immense livre où, sous une érudition universelle frappée au sceau final de la sagesse, bat le cœur de l'auteur qui accompagne, à travers l'espace et le temps, les fascinants mouvements du Pendule, quand la réalité dépasse et précède la fiction... J.-N. Schifano.

02/1990

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Récits de voyage

L'encre du voyageur

L'Encre du voyageur a reçu le prix Fémina Essai 2007. "Un voyage n'est que de l'encre. Toute exploration est le souvenir d'un ancien manuscrit. Christophe Colomb découvre une Amérique qu'il avait arpentée dans les récits de Marco Polo. Les missionnaires qui ouvrent le Brésil, au XVIe siècle, connaissent par coeur les textes des écrivains antiques, Pline le Jeune ou Hérodote. C'est pourquoi ils aperçoivent dans la forêt équatoriale toutes ces amazones. En lisant, en écrivant, j'ai parcouru quelques recoins de la terre, Inde, Islande ou Tahiti. J'ai ajouté ma peinture aux peintures qui les barbouillaient déjà. Cela m'a permis d'en raviver la fraîcheur, d'en débusquer les surprises, les miracles". Gilles Lapouge. "Avec une érudition et un humour formidables, Gilles Lapouge enrichit nos rayonnages d'une bien séduisante philosophie de la géographie". Géo. "Les écrivains sont les meilleurs guides. Avec Lapouge, on est sûr de s'égarer avec bonheur... Incitant au rêve, sollicitant les imaginations, favorisant la réflexion, L'Encre du voyageur convie à une délicieuse flânerie planétaire rappelant que, dans un monde qui court sans savoir où, on ne perd jamais son temps à perdre du temps". Jean Contrucci, Le Nouvel Observateur. "Joyeux, poétique, insolite, malicieux, drôle, amical Gilles Lapouge va là, où, mode ou pas mode, ça lui chante. Et il s'enchante de là où il est allé... Ses points de vue ne figurent dans aucun guide. Normal qu'on ne les retrouve pas après son passage, car il faut avoir son oeil, sa culture et son style... Sa prose, c'est du nanan à déguster. A Madurai existe un bassin dans lequel, autrefois, on jetait les livres pour en juger les qualités. S'ils tombaient au fond, ils ne valaient pas tripette. S'ils flottaient, ils méritaient d'être lus. J'ai jeté le livre de Gilles Lapouge dans le bassin du Luxembourg. Tiens, comment avez-vous deviné qu'il n'a pas coulé ? " Bernard Pivot, de l'académie Goncourt, "Les livres de Gilles Lapouge devraient être remboursés par la Sécurité sociale. ". . Mohammed Aïssaoud, Le Figaor littéraire. "Un enchantement [... ]. Ce livre éblouit par sa beauté, sa polyphonie, sa sagesse. ". . Roger Bichelberger, Le Républicain lorrain.

01/2022

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Littérature française

Comme un, Commune. Ou les tribulations de Théo et Madeleine Fischer, du Paris libre de 1871 à Rio

Déporté en Nouvelle-Calédonie pour son activisme sous la Commune de Paris, l'Alsacien Théo Fischer écrit, afin de ne pas sombrer dans la folie, à sa femme, Madeleine, et à son fils, Alexandre, dont il est sans nouvelles depuis le 21 mai 1871. Typographe devenu franc-tireur sous le siège de Paris puis secrétaire de rédaction au "Journal officiel de la Commune", Théo nous narre sa rencontre avec sa farouche amazone, son amitié pour François, déserteur exilé au Brésil, la découverte de son frère d'Algérie grâce au musicien Francisco Salvador Daniel, ses altercations musclées avec les policiers Gautier et Mattei, ses combats de rue contre "Oreille-Cassée" et ses sbires - Théo a appris la savate avec le communeux Joseph Charlemont notamment... -, ses missions contre les ulhans aux côtés des Garibaldiens du XIIIe... Madeleine et Théo nous entraînent dans le Paris de la Commune, quand le peuple, adulte et "las des tyrans" , monte à l'assaut du ciel, réinvente la démocratie, sépare l'Eglise de l'Etat, rend l'instruction publique gratuite, laïque et obligatoire, instaure l'égalité salariale entre les hommes et les femmes. Autant de mesures politiques censurées par la IIIe République, héritière des bourreaux versaillais. Avec le clan Fischer, nous croisons la route de Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Gustave Courbet, Eugène Pottier, Jean-Baptiste Clément, Elisée Reclus, Emile Zola, Victor Hugo, Georges Clemenceau, Nadar, mais aussi l'anarchiste Mikhaïl Bakounine, que Théo et ses camarades protégeront du terroriste Netchaïev. Madeleine et Théo nous font redécouvrir Charles Delescluze, Arthur Arnould, Eugène Varlin, Théophile Ferré, Nathalie LeMel, Louise Michel, figures intègres et attachantes d'un Paris révolutionnaire qui illuminera le monde de sa clarté humaniste au point d'être la référence des révolutions du XXe siècle, qui souvent la trahiront en pensant la venger. Mais le martyre de la Commune, dont s'est nourrie la légende rouge chère aux marxistes orthodoxes, vaut en définitive moins que son dynamisme innovateur, joyeux et fraternel qu'illustrent avec esprit Madeleine, Théo, Jeanne, Joseph, Lukas, Henry Bauër, un des fils d'Alexandre Dumas. Dumas ! Et si "Comme un, Commune" était avant tout un roman de cape et d'épée ?

11/2014

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Histoire internationale

Albert & Elisabeth. Le film de la vie d'un couple royal

Un regard inédit sur l'un des couples le plus emblématiques de la monarchie belge : Albert et Elisabeth. Albert, un cinéphile averti C'est à la fin du XIXe siècle que le cinéma fait ses débuts. Alors jeune prince, le futur roi Albert est un cinéphile enthousiaste et averti. Rien d'étonnant dès lors que ce soit sous son règne que des films commencent à mettre en scène le couple royal. Contrairement à Léopold II, Albert et Elisabeth cultivent volontiers une image publique et glamour, avec aisance et maladresse, ce qui les rend proches du peuple. Ils aiment à se montrer et à entrer en contact avec la population : pour les cinéastes, ils sont un thème idéal. Une vie filmée Le roi Albert saisit rapidement toutes les opportunités que le cinéma peut lui offrir. Des premières images de son ascension au trône jusqu'à son décès tragique en février 1934, on dispose de quantités incroyables d'images tant en Belgique qu'à l'étranger. Du Brésil à Versailles, le roi et la reine visitent le monde et reçoivent également quantités de chefs d'Etat au lendemain de la guerre. L'Histoire au-delà de l'image Si l'image montre beaucoup, elle n'est pas tout. Certains thèmes développés dans cet ouvrage n'ont guère été filmés. Ainsi dispose-t-on d'assez peu d'images filmées du roi pendant la guerre ou encore de ses voyages au Congo. De même, si le roi aime à se montrer, cela nous en apprend peu sur le fonctionnement réel de l'institution monarchique ou ses rapports avec les autres organes de pouvoir. De façon à offrir un aperçu synthétique du fonctionnement de la monarchie dans ses aspects privés et publics, le livre explore diverses facettes de la vie du souverain (chef d'Etat protocolaire, chef des armées, promoteur des sciences, cinéphile, etc.) et du couple royal. Un livre et une exposition Cet ouvrage enrichit et prolonge l'exposition "Albert & Elisabeth, Le film d'une vie". A travers les contributions des meilleurs spécialistes de la question, il nous offre un regard nouveau sur la monarchie et sur le couple le plus emblématique qui l'a incarné : Albert et Elisabeth.

08/2014

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Géographie

Emergences capitalistes aux Suds

Malgré une visibilité nouvelle et une médiatisation croissante des pays émergents, les changements en cours dans ces économies restent mal connus. Dépourvu de visée normative, l’ouvrage a pour ambition première de donner à comprendre ce qui se construit à l’arrière-plan des performances économiques auxquelles on associe l’émergence. Quinze contributions, suivant plusieurs échelles d’observations, analysent des faits d’émergence, hétérogènes et instables, aux conséquences sociales et politiques multiples, dans des pays aussi différents que la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, le Mexique, l’île Maurice, l’Argentine, le Vietnam ou la Turquie. A l’appui d’approches positives, d’études comparatives et de propositions théoriques, économistes, socio-économistes, politistes et géographes livrent ici une réflexion originale qui permet au lecteur de mieux appréhender la singularité des transformations institutionnelles et économiques en cours. L’ouvrage pose l’hypothèse d’un changement, ou de changements, de type capitaliste dans les Suds et en provenance des Suds. Les émergences capitalistes dont il est question ne se laissent enfermer ni dans une théorie actualisée du rattrapage, ni dans une théorie renouvelée de la domination Nord-Sud. Elles sont le résultat, encore provisoire, d’une contribution inédite et originale de pays du Sud à la dynamique mondiale du capitalisme. Les institutions constitutives de ces émergences sont loin de correspondre à celles du capitalisme libéral de marché. Elles pourraient bien participer d’une recréation aux Suds de la diversité des capitalismes. Alain Piveteau est chercheur à l’Institut de recherche pour le développement (IRD). Économiste, auteur d’articles et d’ouvrages sur l’évaluation, le développement local et la décentralisation en Afrique, ses travaux portent aujourd’hui sur la relation entre industrialisation, mobilité du capital et émergence économique. Éric Rougier est enseignant-chercheur à l’Université de Bordeaux. Ses travaux et publications concernent les dynamiques macroéconomiques d’émergence, les changements institutionnels et structurels et les politiques de compétitivité dans les économies émergentes. Dalila Nicet-Chenaf, enseignant-chercheur à l’Université de Bordeaux, est l’auteur d’articles et de chapitres d’ouvrages sur les dynamiques macroéconomiques d’émergence, l’insertion internationale des économies en transition, les politiques d’attractivité et la géographie des flux financiers.

02/2013

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Faits de société

Sécu : Objectif monde. Le défi universel de la protection sociale

Assurance maladie, retraite, congé maternité, allocations familiales, assurance chômage : comment nos sociétés pourraient-elles fonctionner sans ces protections ? La Sécu est l’une des plus belles conquêtes du xxe siècle. On râle contre ses défauts et on peste contre son coût, mais personne n’imaginerait y renoncer, pour se retrouver seul face à la maladie, la vieillesse, le dénuement. À peine 20 % de l’humanité bénéficie de cet extraordinaire progrès. 80 % de la population mondiale est dépourvue des protections essentielles.Au lendemain de la crise des subprimes qui a secoué le monde, les plus hauts dirigeants de l’ONU ont cherché comment réagir. Ils ont observé que les pays qui résistaient le mieux étaient ceux qui avaient mis en place des protections efficaces. Ne faudrait-il pas alors construire un socle de protection sociale dans le monde entier ?C’est ce mandat un peu fou qui est confié à une commission très sérieuse. À sa tête, Michelle Bachelet, l’ancienne présidente du Chili. Les dix membres qui la composent ont tous exercé des responsabilités ministérielles aux quatre coins du globe, et ils se donnent un an pour convaincre. En ce début du xxie siècle, il est possible d’étendre la protection sociale. Déjà, elle n’est plus le monopole des vieux pays industrialisés. Le Brésil, sous l’impulsion de Lula, a fait des progrès considérables en huit ans et la pauvreté a chuté. En Afrique, des pays pauvres comme le Rwanda et le Ghana, mettent en place une assurance maladie. La Chine sait qu’elle ne pourra pas avoir une croissance durable sans protection sociale. Ne voit-elle pas sa population vieillir en vingt ans, aussi vite que la France en plus d’un siècle ? Comment donner corps à cette utopie ?Membre de la commission Bachelet, Martin Hirsch livre, à la veille du G20, un plaidoyer vibrant et argumenté pour ce socle de protection sociale. Il s’appuie sur des expériences réussies sur les cinq continents mais qui restent encore isolées. Il montre comment les économistes ont cessé de prendre la protection sociale comme un luxe pour pays en fin de croissance.

10/2011

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Sports

L'Année du football 2015

Cet ouvrage vous propose de revivre les temps forts de cette saison d'après Coupe du monde. L'équipe de France étant déjà qualifiée pour "son" Euro 2016, Nabil Fekir, sélectionné pour la première fois lors d'un match de gala face au Brésil, a constitué la principale attraction des Bleus, mais aussi de Lyon, où sa jeunesse a offert l'une des belles surprises de la saison. Cette année a également été marquée, en Ligue 1, par la "Bielsamania", même si l'entraîneur argentin a fini par tomber de sa glacière, son OM terminant au pied du podium, comme les Verts de Saint-Etienne. La première place, elle, était promise au Paris-SG, qui l'a obtenue, réussissant au passage un historique quadruplé national. Seule ombre au tableau du PSG, le dérapage verbal de Zlatan Ibrahimovic, qui est venu s'ajouter aux nombreuses affaires qui ont terni la L1, mais aussi la FIFA. Sur le terrain, la France a vibré avec le retour au premier plan de Monaco, auteur notamment d'un exploit en Ligue des champions, à l'Emirates Stadium, face aux Gunners d'Arsenal. Le Paris-SG, de son côté, a pris sa revanche sur Chelsea, prouvant que son rêve de devenir un grand d'Europe devient peu à peu réalité. Fidèle à une tradition qui l'anime désormais depuis quarante-trois ans, L'ANNEE DU FOOTBALL 2015 consacre encore une large partie au football international, du cri de joie de Cristiano Ronaldo, élu Ballon d'or pour la troisième fois, à celui de Lionel Messi, qui a coiffé sa troisième Ligue des champions avec le Barça, par ailleurs roi d'Espagne. Zinédine Zidane, quant à lui, a effectué ses premiers pas d'entraîneur avec la réserve du Real tandis que Luca, son deuxième fils, devenait champion d'Europe avec les Bleuets de moins de 17 ans. Le football européen a également rajeuni en voyant la "Vieille Dame" au plus haut niveau : toujours maître en Italie, la Juventus, finaliste de la Ligue des champions, a confirmé qu'elle possédait un joyau mondial, Paul Pogba. Avec des pages tout en couleurs et une partie "Résultats" pour ne rien oublier, L'ANNEE DU FOOTBALL 2015 reste bien un ouvrage de référence indispensable.

09/2015

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Développement durable-Ecologie

L'Allemagne et le nucléaire

Depuis la catastrophe de Fukushima, le gouvernement allemand a décidé de renoncer au nucléaire civil. A voir... En 1990, il avait confirmé la même position pour le nucléaire militaire. Que signifie cette politique ? Le présent ouvrage, aidé par le ministère de la Défense, répond. de façon "réaliste" et "constructiviste". L'histoire de la tentation nucléaire de l'Allemagne éclaire certes le contenu du traité sur la non-prolifération de 1969, sa genèse, son interprétation, ses lacunes, à travers une politique qui semble s'être enfermée dans un "triangle" national, atlantique, européen et une dissuasion "concertée", "partagée". Mais la RFA a conservé la possibilité technique d'acquérir une défense nucléaire autonome, au-delà de la restriction de sa souveraineté de 1949 à 1989. Depuis sa réunification, elle affirme une volonté d'indépendance et de retour à la puissance. Il s'en faut de beaucoup que les aléas de sa politique énergétique aient diminué son potentiel militaire. Située en première ligne durant le conflit Est-Ouest, la Bundeswehr a été préparée et entraînée à la guerre nucléaire ou nucléaro-conventionnelle en Europe centrale. Elle a partagé avec les forces anglo-américaines basées outre-Rhin des milliers de têtes nucléaires. Elle dispose des vecteurs adéquats : artillerie, sous-marins, missiles. avions. Le commerce nucléaire avec l'Inde, le Pakistan, le Brésil, l'Argentine, l'Afrique du Sud, l'Irak ou l'Iran s'est montré hautement "proliférateur", jusqu'à ce que le contrôle des exportations ait été resserré en 1990-1992. Les scandales dans la presse, les informations délivrées par les douanes, les procès pour exportations illégales de matériels à usage militaire, ont révélé les capacités allemandes. En l'absence de réglementation contraignante sur le commerce extérieur, ce pays a le pouvoir de priver de toute efficacité le régime international de non-prolifération. In fine, le niveau technologique atteint par l'industrie nucléaire, les stocks de matériaux fissiles à usage dual et l'expérience de la Bundeswehr, font de la RFA une puissance nucléaire "en filigrane". Celle-là même qui participe depuis 2002, aux côtés de la France et de la Grande-Bretagne d'une part, des trois autres membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations unies d'autre part, aux discussions sur le nucléaire iranien !

12/2013

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Critique littéraire

Terres d'exil, terres d'accueil : identités

«Depuis des temps immémoriaux, l'être humain migre, se déplace dans l'espace, se met en relations, se confronte, erre, dans une tentative infatigable de trouver sinon le bonheur, le confort, la sécurité, la paix sociale ou la paix intérieure, l'une n'étant possible, peut-être, sans l'autre. Il est certain que la permanence dans son propre sol natal n'est pas toujours possible. Et quand le «foyer», «la patrie», «le terroir» deviennent des dystopies, que reste-t-il sinon partir, affronter l'inconnu, aller vers la recherche de l'accueil ?» Humberto Luiz Lima de Oliveira «Les causes conduisant à l'exode sont nombreuses et vont de la persécution à des conflits de tous genres, en passant par le goût de l'aventure. Dans la grande majorité des cas, le problème de fond, qui crée le besoin de s'en aller, découle du malaise que l'on ressent, vis-à-vis de son entourage. Il peut être lié à l'identité ; il peut également être le résultat d'une situation familiale, politique, religieuse ou sociale. L'exilé, immigrant ou émigré, en quête d'une nouvelle terre où se reconstruire une vie, doit renégocier son identité afin de trouver un équilibre salutaire dans son nouvel espace «vital». Christian Mbarga «Le rejet du pays d'accueil, vécu comme un lieu d'exil, naît de la certitude qu'on vit mal ce lieu. Il faut dès lors rechercher celui dans lequel on retrouve sa liberté ou son identité. Le retour à la maison est la condition, d'une certaine façon, pour se retrouver, retrouver son identité. Baldo d'Amado s'inscrit dans une démarche dont le couronnement est la grève. Il est ainsi rejoint par Stefan Zweig, qui voit en cette terre de Brésil un pays d'avenir. Julia et sa petite-fille retournent aux Antilles, alors qu'Obama doit retrouver le sac qu'il a perdu. L'équilibre est enfin au rendez-vous, parce que le chemin de la maison a été assaini et débarrassé des embûches, par la volonté des personnages. Car, on l'aura compris, la maison, c'est le lieu où s'affirme une identité». Marie-Rose Abomo-Maurin

06/2015

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Société

Concilier économie et écologie. Les textes fondateurs du centre international de recherche sur l'environnement e

La croissance économique est-elle compatible avec la protection de l'environnement ? Quelle politiques énergétiques faut-il déployer ? Quelle forme peut prendre la sobriété énergétique ? Comment appréhender les problèmes environnementaux ? A quoi ressemblerait une planification écologique ? Ces questions peuplent notre actualité mais elles sont loin d'être nouvelles. Le Centre international de recherche sur l'environnement et le développement (CIRED) s'efforce d'y répondre depuis la conférence mondiale sur l'environnement et le développement de Stockholm en 1972. A l'occasion de son cinquantième anniversaire, le CIRED republie des textes marquants écrits entre 1972 et 1997. Au cours de cette période caractérisée par deux chocs pétroliers, le dialogue et les tensions Nord / Sud autour de ce qui va devenir le développement durable, l'émergence des problèmes environnementaux mondiaux et singulièrement celui du réchauffement climatique, les chercheurs du CIRED élaborent des concepts, détaillent des cas d'études et proposent des réflexions qui éclairent les enjeux du présent. Qu'il s'agisse de la promotion d'un éco-développement, de l'explicitation des stratégies industrielles derrière les choix énergétiques, de la prise de décision sous controverse scientifique socio-techniques liées à l'environnement, des moyens de combattre le changement climatique ou encore des liens entre équité spatiale et développement des énergies renouvelables, ces textes proposent des pistes qui pourront utilement alimenter le débat public contemporain. Les vingt-deux contributions rassemblées dans cet ouvrage offrent un tour d'horizon des enjeux, pratiques comme théoriques, de l'articulation de l'environnement et du développement. Prises ensemble, elles posent les bases d'un développement écologique tout comme d'une socio-économie de l'environnement. Quiconque s'intéresse aux relations société-environnement trouvera dans ce recueil les clefs pour en saisir la complexité. Avec des textes de Jean Baillon, Jean-Paul Céron, Michel Colombier, Olivier Godard, Jean-Charles Hourcade, Patrick Lagadec, Solange Passaris, Ignacy Sachs, Michel Schiray, Silvia Sigal, Daniel Théry, Krystyna Vinaver. Auteurs : L'ouvrage propose une réédition de textes écrits par les chercheurs du CIRED de 1972 à 1997. Préface : Franck Lecocq, directeur du CIRED Présentation générale : Antonin Pottier, maître de conférences à l'EHESS Postface : Cristovam Buarque, ancien sénateur du Brésil

03/2023

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Economie

Traders, vrais maîtres du monde. Enquête sur le marché des matières premières

Beaucoup d'entreprises font tout pour être connues. D'autres, et non des moindres, cherchent à se faire oublier, à échapper à tout prix aux radars médiatiques. Parmi elles, les entreprises de négoce international de matières premières. Le grand public ignore que ces géants discrets, dont les salariés peuvent se compter par dizaines de milliers, jouent un rôle essentiel dans la marche du commerce et de l'économie mondiale. La nature même du métier de négociant est un mystère pour les non-initiés. Qui sait comment on met à la disposition des industriels, minerais ou céréales, hydrocarbures ou sucre, café ou coton, là où ceux-ci le veulent, quand ils le veulent et dans les quantités dont ils ont besoin ? Qui sait comment ces marchands de matières premières permettent à l'industrie de produire ce que nous utilisons quotidiennement, avions, voitures, ordinateurs, téléphones ? Qui sait que, sans eux, le monde agricole ne pourrait pas nous nourrir ? Tout au long du XXè siècle, cette activité s'est développée sans trop de problèmes et a pu répondre à la demande grâce au concours de marchés financiers spécialisés. Mais, depuis le début du XXIè siècle, le business des matières premières a été envahi par les spéculateurs. Fonds d'investissements et fonds de pension ont vite compris que la croissance économique de la Chine, de l'Inde et du Brésil allait faire monter les prix des denrées de base et que des gains faciles les attendaient. Parfois, ces institutions financières ont contribué à faire grimper les cours. Ce qui a permis aux sociétés de négoce d'engranger de confortables bénéfices mais a contribué à provoquer de graves crises dans les pays dépendant de leurs importations alimentaires pour se nourrir. Cette réalité a conduit à associer dans une même réprobation les grands spéculateurs financiers et les grandes maisons de négoce. Et cette réprobation a conforté les négociants internationaux dans leur volonté têtue de passer inaperçus. Méritent-ils tant d'opprobres ? Sont-ils les affameurs du monde, avides de profits rapides ? Ou sont-ils un mal nécessaire, indispensables à l'organisation de marchés ?

02/2017

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Beaux arts

Emile Guillaume (1867-1954). Le sculpteur de la 3e République

Sculpteur célèbre et reconnu, titulaire de nombreuses récompenses, souvent encensé par la critique, parfois éreinté par ses adversaires, Emile GUILLAUME participa avec passion à la vie artistique, intellectuelle et politique de la Troisième république. Au travers de son œuvre, il célébra ses artistes, ses poètes, ses grandes figures politiques et ses grands évènements. Il en partagea aussi les heures de gloire, les joies, les épreuves, les illusions et les désillusions jusqu’au naufrage final de 1940. C’est donc à une promenade dans le passé à laquelle vous convie l’auteur, à la rencontre d’évènements ou de personnages souvent oubliés, mais oh combien étonnants ! Au fil des pages, le lecteur verra toute une époque ressusciter. Il partira à la rencontre de Mlle Guilly d’HERMEMONT, créatrice de la Canne blanche, de François MERCIER, l’industriel philanthrope, ou du surprenant marquis de Chaumont-Quitry, héros de deux guerres. Il revivra la fin tragique du poète Catulle MENDES ou des marins du Pluviôse, la vie mouvementée de la statue de la Délivrance, le combat d’Emile GUILLAUME en faveur de la réconciliation européenne. Enfin, le lecteur suivra les pas du sculpteur en Tunisie, en Grande-Bretagne, en Hongrie, et au Brésil où il participa à la décoration du Palacio das Laranreijas à Rio de Janeiro considéré comme le Versailles brésilien. Elève de l’Ecole supérieure des Arts décoratifs puis des Beaux-Arts, Emile GUILLAUME participa à trente-six reprises au Salon des Artistes français dont il reçut la médaille d’Or en 1924. Grand prix de l’Exposition internationale des Arts décoratifs de Paris en 1925, il est considéré comme «le plus grand sculpteur français contemporain» par la presse anglo-saxonne qui lui consacra de nombreux articles. Entre 1890 et 1940, il réalisa plus d’une centaine d’œuvres dont les plus célèbres sont la statue de la Délivrance ainsi que les monuments d’hommage à son ami Aristide BRIAND. Partisan de la réconciliation des nations européennes après l’hécatombe de la Première guerre mondiale, Emile GUILLAUME fut aussi un grand humaniste et un féministe avant l’heure. Aujourd’hui, grâce à cette biographie, son œuvre retrouve toute sa modernité et son actualité.

10/2020

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Histoire internationale

Tito de Alencar (1945-1974). Un dominicain brésilien martyr de la dictature

Raconter l'histoire de Tito, c'est revenir sur la dictature militaire mise en place au Brésil en 1964. Installée sous le nom de "révolution rédemptrice", la dictature supprima le Parlement, gouverna par des actes institutionnels et mit en prison les opposants politiques. A cette opposition, va alors s'associer la partie de l'Eglise catholique qui avait choisi le christianisme de la libération. Des laïcs, des prêtres et des religieux, notamment des dominicains, en font partie. Ce livre suit les traces de l'un d'entre eux, Tito de Alencar. En 1968, le dominicain Tito a 23 ans quand il s'engage, avec plusieurs de ses frères, dans des actions de soutien à la résistance et notamment à l'Action de libération nationale (ALN), dirigée par Carlos Marighella. Arrêté et emprisonné la nuit du 4 novembre 1969, Tito sera immédiatement interrogé sous la torture par l'équipe du commissaire Sérgio Fleury, puis transféré en d'autres centres où les actes de tortures reprendront. Echangé avec soixante-neuf autres prisonniers politiques contre l'ambassadeur suisse, capturé par un commando de résistants, il sera libéré mais banni du pays en janvier 1971. Réfugié en France, il se suicida quelques années plus tard. La torture avait réussi à le détruire de l'intérieur, transformant sa vie en un enfer de délires et d'hallucinations. Lors de l'édition brésilienne de cet ouvrage en 2014, des personnalités en ont souligné la portée. "Le livre a changé la vision que j'avais de l'engagement des dominicains à l'époque" (Bernardo Kucinski, écrivain). "Il n'y a pas dans cette oeuvre matière à spéculations doctrinaires. Tout est direct et vivant, comme se doit d'être le témoignage d'amis et compagnons qui ont partagé dans le danger les mêmes valeurs" (Alfredo Bosi, écrivain, professeur de littérature brésilienne et académicien). "Quel bel exemple de compréhension et de respect de sa tragique aventure chrétienne de liberté ! " (Magno Vilela, historien et ex-dominicain). Publié aujourd'hui en français, ce livre vaut en lui-même pour l'honneur de Tito. Il vaut aussi pour notre époque, où la liberté et la justice restent toujours à préserver, ou à conquérir et reconquérir.

10/2020

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ouvrages généraux

L'exil des collabos. 1944-1989

Ministres à Vichy, chefs de police, patrons de presse, speakers de radio, acteurs de cinéma ou simples quidams, ils sont partis au mois d'août 1944 dans les wagons de l'ennemi, puis ils se sont cachés. Leur exil a duré 45 ans pour certains ! Yves Pourcher nous offre ici une galerie de naufragés de l'histoire. Ils partent de France dans les wagons de l'ennemi. Leurs routes les conduisent à Sigmaringen, Baden Baden, Vienne, sur les bords du lac de Constance et dans toute l'Allemagne. Au milieu des ruines, fidèles à leurs idées, ils sauvent leur peau. Certains y parviennent, d'autres sont rattrapés par la justice, condamnés, exécutés. Les plus chanceux continuent encore : en Espagne, en Italie, et de l'autre côté de l'Atlantique, Argentine, Brésil, Canada où ils vivent en ruminant le passé. Ils font le tour du monde des collabos. Hôtels suisses, monastères italiens, auberges espagnoles, cafés de Buenos Aires... Dans ces lieux on croise, entre autres, Raymond Abellio devenu précepteur du fils de Jean Jardin, le nageur Jacques Cartonnet, l'académicien Abel Bonnard qui écrit pour La Vanguardia, le sinistre Darquier de Pellepoix qui finit près de Málaga, l'acteur Robert Le Vigan qui, après avoir suivi Céline, rejoint l'Argentine et vivote à Tandil. Le dernier de ces exilés, Paul Touvier, n'est arrêté qu'en 1989. A côté des grands noms de collabos apparaît toute une série de personnages sur lesquels l'histoire avait, jusqu'à présent, omis de se pencher : le garde du corps de Déat, Jacques Bourin, devenu fou ou feignant de l'être, le SS Robert Blanc, qui écrit des livres sur le protestantisme, le journaliste Axel de Holstein et sa maîtresse Geneviève du Boys, confortablement logés à Madrid, l'énigmatique René Bonnefoy, alias BR Bruss, journaliste de Laval devenu un maître de la science-fiction, etc. L'exil de cette troupe, véritables " gueules cassées " de la Collaboration, finit donc par une errance où, le plus souvent, ne transparaissent que le désordre de l'histoire et la course pathétique des vaincus.

03/2023

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Football

50 stars du foot féminin

Toutes les stars du foot déminin avant la Coupe du monde 2023 et les JO 2024. Depuis qu'April Heinrichs, capitaine des Etats-Unis, a soulevé le premier trophée mondial du foot déminin en 1991, le chemin parcouru est considérable. De 12 équipes, la Coupe du monde est passée à 32 pour l'édition 2023. Des stars ont émergé comme l'Américaine Carli Lloyd, héroïne d'une finale mémorable en 2015 (Etats-Unis - Japon, 5-2). Les Américaines Abby Wambach ou Mia Hamm, la Japonaise Homare Sawa, la Norvégienne Hege Riise, l'Allemande Brigitte Printz, la Brésilienne Marta ou la Chinoise Sun Wen ont écrit l'histoire du football féminin devenu discipline olympique depuis 1996. Qualifiée pour la première fois pour la Coupe du monde en 2003, la France a découvert ses nouveaux porte-drapeaux avec Marinette Pichon ou Corinne Diacre. Mais c'est vraiment en 2019 que tout a basculé. Suivi par plus d'un milliard de téléspectateurs en audience cumulée, avec plus d'un million de billets vendus et des records d'audiences télé, en France notamment, (12 millions de téléspectateurs pour le match France - Brésil), la Coupe du monde en France a projeté le football féminin dans une autre dimension. L'Américaine Alex Morgan, championne du monde suivie par plusieurs millions de supporters sur les réseaux sociaux, est une star de la pub et des médias, Megan Rapinoe, sa compatriote, est devenue une égérie politique dont la voix porte, alors qu'en France Amandine Henry, capitaine des Bleues en 2019, s'est taillée une belle popularité. En quelques années, le football est devenu le sport collectif numéro 1 chez les femmes, en progression constante. Les records d'affluences sont battus régulièrement dans les championnats nationaux et la finale de l'Euro 2022 entre l'Angleterre et l'Allemagne suivie par 87. 192 spectateurs à Wembley est devenue le match de l'Euro le plus suivi dans un stade, hommes et femmes confondus. L'enchaînement de la Coupe du monde 2023 en Australie-Nouvelle-Zélande et des Jeux Olympiques ne devrait qu'accentuer un phénomène irréversible. Elles le méritent.

06/2023

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Mondes fantastiques

Belladonna Tome 1 . Edition collector

Depuis aussi longtemps qu'elle est en vie, les proches de Signa Farrow tombent comme des étoiles filantes... Devenue orpheline alors qu'elle n'était un bébé, Signa, 19 ans, a été élevée par une série de tuteurs, tous plus intéressés par sa richesse que par son bien-être. Tous ont connu une fin prématurée. Aujourd'hui, ses seuls parents restants sont les Hawthorne, une famille excentrique vivant dans un domaine à la fois étincelant et lugubre. Son patriarche fait le deuil de sa défunte épouse en organisant des fêtes débridées, tandis que son fils se bat pour sauver la réputation déclinante de la famille et que sa fille souffre d'une maladie mystérieuse. Lorsque l'esprit agité de leur mère apparaît, prétendant avoir été empoisonnée, Signa réalise que la famille dont elle dépend pourrait être en grand danger et demande l'aide d'un garçon d'écurie bourru pour traquer le tueur. Mais la meilleure chance de Signa de découvrir le meurtrier est une alliance avec l'ange de la Mort lui-même, une ombre fascinante et dangereuse qui n'a jamais été loin d'elle. Bien qu'il ait fait de sa vie un véritable enfer, il montre à Signa que leur connexion croissante peut être plus puissante - et plus irrésistible - qu'elle n'a jamais osé l'imaginer. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Hélène Bury. ' Adalyn Grace crée un récit gothique qui plonge le lecteur dans un monde de secrets, de malédictions, de mystère, de romance et de mort ! Elle nous emmène avec Signa dans un voyage qui vous fera soupirer à cause de la richesse des détails, haleter à cause des rebondissements passionnants et tomber en pâmoison à cause de la romance. " - Jennifer L. Armentrout, autrice de la série Le Sang et la Cendre. ' Une romance gothique délicieusement mortelle. Pleine d'actes empoisonnés, de secrets spectaculaires et de sombres mystères. Belladonna est une lecture à l'atmosphère envoûtante, avec une fin absolument fantastique qui laissera les lecteurs en attente de la suite. " - Stephanie Garber, autrice des séries Caraval et Il était une fois un coeur brisé.

05/2023

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Mondes fantastiques

Belladonna Tome 1

Depuis aussi longtemps qu'elle est en vie, les proches de Signa Farrow tombent comme des étoiles filantes... Devenue orpheline alors qu'elle n'était un bébé, Signa, 19 ans, a été élevée par une série de tuteurs, tous plus intéressés par sa richesse que par son bien-être. Tous ont connu une fin prématurée. Aujourd'hui, ses seuls parents restants sont les Hawthorne, une famille excentrique vivant dans un domaine à la fois étincelant et lugubre. Son patriarche fait le deuil de sa défunte épouse en organisant des fêtes débridées, tandis que son fils se bat pour sauver la réputation déclinante de la famille et que sa fille souffre d'une maladie mystérieuse. Lorsque l'esprit agité de leur mère apparaît, prétendant avoir été empoisonnée, Signa réalise que la famille dont elle dépend pourrait être en grand danger et demande l'aide d'un garçon d'écurie bourru pour traquer le tueur. Mais la meilleure chance de Signa de découvrir le meurtrier est une alliance avec l'ange de la Mort lui-même, une ombre fascinante et dangereuse qui n'a jamais été loin d'elle. Bien qu'il ait fait de sa vie un véritable enfer, il montre à Signa que leur connexion croissante peut être plus puissante - et plus irrésistible - qu'elle n'a jamais osé l'imaginer. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Hélène Bury. ' Adalyn Grace crée un récit gothique qui plonge le lecteur dans un monde de secrets, de malédictions, de mystère, de romance et de mort ! Elle nous emmène avec Signa dans un voyage qui vous fera soupirer à cause de la richesse des détails, haleter à cause des rebondissements passionnants et tomber en pâmoison à cause de la romance. " - Jennifer L. Armentrout, autrice de la série Le Sang et la Cendre. ' Une romance gothique délicieusement mortelle. Pleine d'actes empoisonnés, de secrets spectaculaires et de sombres mystères. Belladonna est une lecture à l'atmosphère envoûtante, avec une fin absolument fantastique qui laissera les lecteurs en attente de la suite. " - Stephanie Garber, autrice des séries Caraval et Il était une fois un coeur brisé.

05/2023

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Beaux arts

Surréalismus N° 7, hiver/printemps 2021 : Le surréalisme aux USA

Cette septième livraison de Surréalismus vous offre une maquette renouvelée, des rubriques repensées. L'objectif : laisser davantage de place aux œuvres et rendre les textes plus accessibles. Côté éditorial, quatre séquences jalonnent votre lecture : L’actualité dans la presse, les livres et les DVD, avec un hommage posthume à notre ami, grand poète, éditeur et incomparable défenseur du surréalisme Jean-Michel Goutier. Nous remercions chaleureusement Giovanna Goutier pour son aide. Les grands entretiens autour des expositions s’ouvrent avec Yolande Rasle et Renaud Faroux pour le Centenaire du P.C.F. à l'Espace Niemeyer, à Paris, au printemps prochain. Giovanni Lista raconte De Chirico à l’Orangerie. Sophie Krebs et Marion Brauner évoquent, chacune à sa manière, Victor Brauner au Musée d'Art Moderne de Paris. En instance d’ouverture, un projet autour de la naissance du surréalisme, mis en chantier par deux jeunes conservateurs de la BnF, Bérénice Stoll et Olivier Wagner. Didier Ottinger s’enthousiasme pour la période Renoir du peintre René Magritte qui ouvrira ses portes à l'Orangerie au printemps prochain. Une rencontre magnifique (bien qu’à distance) avec Sarah Meister, conservatrice au MoMA où elle nous initie au Fotoclubismo. Anne Yanover nous parle de l'amitié de Paul Eluard et Pablo Picasso au musée de Saint-Denis. Laurence Imbernon présente Hayter et l'atelier du monde bientôt visible au musée des beaux-arts de Rennes. Le dossier U.S.A. nous entraîne, pour cette première incursion, vers les contrées du nord-est des États-Unis. La couverture et un portfolio de douze pages sont consacrés à Alfred Stieglitz, inventeur de la photographie d'art, extraordinaire précurseur du surréalisme aux Etats-Unis et grand ami de Marcel Duchamp. Suit un long entretien avec Fabrice Maze, réalisateur du film-documentaire dédié à la peintre américaine Kay Sage. C'est aussi l'occasion de faire un point sur la collection Phares créée par la fille d'André Breton et de Jacqueline Lamba, Aube Breton-Elléouët. On vous plonge dans l'univers onirique d'Edgar Allan Poe avec The Raven (Le Corbeau) dans sa version d'origine en anglais illustrée par Gustave Doré, puis dans la traduction française de Charles Baudelaire avec notre choix de gravures d'Odilon Redon. Christophe Dauphin nous initie à l'œuvre de Philip Lamantia, poète et acteur important de la Beat Generation qui fit le lien entre le surréalisme et la contre-culture américaine. Pour clore la séquence : un entretien avec Alain Sayag sur Man Ray et la mode et un clin d’œil sur la grande exposition Alexander Calder programmée au MoMA. Le calendrier international des expositions liées au surréalisme se regarde dans une actualité bouleversée. Il est remis à jour régulièrement sur notre site www.surrealismus.fr (rubrique : + de surréalisme, sous-rubrique : calendrier).

12/2020

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Ouvrages généraux

Trieste. Mon jardin mitteleuropéen

Normal021falsefalsefalseFRJAX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin-top : 0cm ; mso-para-margin-right : 0cm ; mso-para-margin-bottom : 8. 0pt ; mso-para-margin-left : 0cm ; line-height : 107% ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 11. 0pt ; font-family : "Calibri", sans-serif ; mso-ascii-font-family : Calibri ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-hansi-font-family : Calibri ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-bidi-font-family : "Times New Roman" ; mso-bidi-theme-font : minor-bidi ; mso-fareast-language : EN-US ; }Entre souvenirs personnels et faits historiques, une promenade sentimentale à travers Trieste la belle mais aussi la tragique, cité habsbourgeoise pendant des siècles, puis italienne, trait d'union entre la Mitteleuropa et la Méditerranée. Trieste est un laboratoire européen dans le domaine de la recomposition identitaire par excellence. Point de rencontre de la Méditerranée et de la Mitteleuropa, porte d'entrée au XIXe siècle de l'Europe centrale, rattachée à l'Italie après 1918 et le démantèlement de l'Autriche-Hongrie, séparée de son arrière-pays avec la cession de l'Istrie à la Yougoslavie au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Trieste espère, avec la chute du Rideau de fer en 1989-1990 et l'élargissement de l'Union européenne, retrouver son statut de port central en Europe. Ville de contradictions - la Mitteleuropa est encore dans la tête des habitants de Trieste, évoquant la splendeur de la cité lorsque, sous les Habsbourg, elle y fut prospère -, elle revendique ses fantômes littéraires - de Scipio Slataper à Italo Svevo en passant par Umberto Saba -, mais les chercheurs du parc scientifique Area, le plus important d'Europe, tendent à remplacer les écrivains. L'auteur, d'origine allemande, né à Trieste, où il a vécu pendant toute son enfance - il y retourne régulièrement à titre privé ou professionnel -, parle de la ville avec lucidité et émotion. En rappelant son histoire, sa géographie, sa richesse culturelle, son caractère cosmopolite, ses atouts économiques, il nourrit son argumentaire de connaissances approfondies, d'un questionnement aussi sur sa propre identité - après Trieste, il vit en France, obtient la double nationalité allemande et française, et réside depuis quelques années dans les Antilles françaises - tout en l'imprégnant d'une mélancolie voilée qui s'appuie sur des souvenirs d'enfance ou des rappels douloureux du passé récent.

04/2024

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Histoire de France

Le Corps diplomatique à Vichy (1940-1944)

Dans sa presque totalité, le Corps diplomatique suivit le gouvernement français dans son repli en juin 1940 et se retrouva avec lui à Vichy début juillet. La plupart des chefs de missions diplomatiques, qu'ils aient été nommés à Paris, ou après l'installation à Vichy, étaient des personnages de premier plan. Ainsi peut-on citer : le prince Shah Wali Khan (Afghanistan), S. I. Patino (Bolivie), L. de Souza Dantas (Brésil), Wellington Koo (Chine), M. Fakhry pacha (Egypte), J. F. de Lequerica (Espagne), W. D. Leahy (Etats-Unis), F. Garcia Calderon (Pérou), Bogomolov (URSS), Pouritch (Yougoslavie) ; les deux ministres successif du Portugal, les trois ministres de la Hongrie, les trois du Japon... On y compta sept brillants intellectuels. Ces personnages, dont plusieurs étaient très francophiles et très peu germanophiles, comptèrent beaucoup à divers points de vue dans la société vichyssoise au cours de ces années 1940-1944, surtout au début. A mesure que l'Allemagne perdait du terrain, à partir de la fin 1942, le Corps diplomatique vit son importance numérique diminuer, mais il tint son rang, sous la direction avisée du nonce apostolique, jusqu'à la fin. En août 1944, ce dernier et le ministre de Suisse Walter Stucki furent choisis par le maréchal Pétain pour être les témoins de ses derniers actes. Et Stucki joua un rôle prépondérant aux alentours de la Libération en s'imposant pour maintenir l'ordre dans la capitale provisoire. Le fait que les nations étrangères aient maintenu ou nommé à Vichy de tels diplomates montrent l'importance qu'il attachaient au gouvernement de l'Etat français. A l'inverse on doit constater que le gouvernement formé par le général De Gaulle dut attendre après la libération de la France pour se faire admettre dans le concert des nations : c'est seulement le 23 septembre 1944 qu'on apprit que le président Roosevelt avait enfin consenti à ce qu'un ambassadeur américain représente les Etats-Unis auprès des autorités françaises de fait qui ont leur siège à Paris ; et la reconnaissance officielle n'intervint qu'un mois plus tard. C'est dire l'intérêt de rappeler le souvenir de ce haut personnel diplomatique, afin de porter un jugement éclairé sur le gouvernement de l'Etat français. (Les représentants de Allemagne et de l'Italie à Vichy ont été traités à part).

03/2019

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Arbitrage

Les Cahiers de l'Arbitrage N° 4/2022

Editorial / Editorial par Charles Kaplan et Charles Nairac I. Doctrine - Débats / Articles - Debates - Sanctions, Countermeasures, and their Impact on International Arbitration by Charles Claypoole - Allocution introductive de Marc Henry - L'évolution de la question morale dans l'arbitrage, Intervention AFA, 18 octobre 2022, par Matthieu de Boisséson II. Chronique sur les investissements / Investments Chronicle Sous la direction de Laurie Achtouk-Spivak, Julien Cazala et Arnaud de Nanteuil, avec la collaboration de Claire Crépet Daigremont, Yasmine El Achkar, Mathilde Frappier, Arianna Rafiq et Benjamin Samson Actualités par Arnaud De Nanteuil [Le nouveau règlement d'arbitrage du CIRDI] Procédure 1) Questions temporelles dans l'arbitrage investisseur-Etat : applicabilité temporelle du traité bilatéral d'investissement et prescription des demandes, par Benjamin Samson 2) La délicate question de la représentation des parties devant les juridictions arbitrales, par Mathilde Frappier 3) Actualité du contrôle de la compétence par les juridictions françaises, par Yasmine El Achkar Fond 4) Interprétation des traités et clauses d'exception en matière environnementale, par Arianna Rafiq 5) Tour d'horizon des questions de corruption soulevées dans les différends en matière d'investissement, par Laurie Achtouk-Spivak 6) Protection de l'investisseur contre le déni de justice, par Julien Cazala Droit de l'Union européenne 7) Arbitrage d'investissement et droit de l'Union européenne, par Claire Crepet Daigremont III. Commentaires de jurisprudence / Case Law Sous la direction de Christophe Seraglini - Affaire Rusoro c. Venezuela : compétence, recevabilité et calcul de dommages et intérêts ne font pas bon ménage, par Marie Stoyanov, Ekaterina Oger Grivnova et Gary Smadja - Vers l'émergence d'un critère véritablement autonome du "risque de lésion grave" pour arrêter ou aménager l'exécution provisoire des sentences internationales ? , par Isabelle Michou - Obligation de révélation et devoir d'indépendance et d'impartialité des arbitres : effets d'un "accord procédural" réduisant le champ du doute raisonnable et maintenant l'obligation de révélation continue, par Marc Henry IV. Panorama international de jurisprudence / Panorama Of World Case Law Sous la direction de Michael Polkinghorne et Louis Degos - Allemagne et Autriche, par Detlev Khuner et Jessica Noy Gsell - Angleterre, par Rupert Reece, Natasha Peter, James Casey et Rebecca Mee - Brésil, par Eduardo Damião Gonçalves et Vicente Pereira De Assis - France [Arbitrage interne et international], par Priscille Pedone et Bertrand Robert - France [Règlement amiable], par Priscille Pedone et Bertrand Robert - Italie, par Michele Sabatini et Valeria Fasciani - Suède, par Åsa Waller et Hampus Högberg - Suisse, par Pierre Yves Gunter et Nadia Smahi

02/2023

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Civilisations pré-colombiennes

L'agonie du Dieu-Soleil

C'étaient vraiment de bien drôles d'Indiens : blancs, barbus, chauves, tout ce que les indigènes de l'Amérique ne sont pas. Pendant plusieurs années, Jacques de Mahieu - anthropologue et sociologue - a cherché, dans les livres et dans la pierre, à identifier les hommes blonds et barbus dont les chroniqueurs espagnols de la Conquête recueillirent le souvenir et dont les statues et les fresques précolombiennes nous ont conservé l'image. Les "Indiens blancs" du Paraguay ne seraient-ils pas les descendants de ces hommes et de ces femmes au type nordique dont on a retrouvé, en 1925, les momies dans les grottes pré-incaïques de Paracas au Pérou ? Il fallait aller y voir. Une étude anthropologique minutieuse permit d'établir que les Guayakis étaient bien des Aryens de race nordique dégénérés et très légèrement métissés. Ils dessinaient même encore des signes qui ressemblaient curieusement à des runes. Jacques de Mahieu entreprit des fouilles sur l'emplacement d'un de leurs très anciens villages et mit au jour des fragments de poterie couverts d'inscriptions runiques qui ont pu être déchiffrées. Puis il releva, en pleine forêt vierge, ce qui était encore, au début du XVe siècle, une poste viking : inscriptions traduisibles, dessins de drakkars, une magnifique image d'Odin, Dieu-Soleil. Une poste suppose l'existence de chemins. Le professeur Jacques de Mahieu put en reconstituer le tracé, de l'Atlantique à Tiahuanaco, la capitale pré-inoaïque de l'empire danois. L'Atlantique ? Les Vikings perdus continuaient-ils à naviguer ? Bien sûr. Ils reprirent même contact avec l'Europe, au milieu du XVIIIe siècle, et en ramenèrent un prêtre catholique. Ils l'appelaient Thul Gnupa, le Père Gnupa, dont les chroniques indiennes content l'aventure. Et ils usaient laissé au Danemark une magnifique tapisserie couverte de lamas et en Normandie, des cartes précises qui permirent aux Dieppois, dès le XIIIe siècle, d'aller en Amérique du Sud charger des billes de bois brésil par la route que suivit à son tour, en 1503, le capitaine Paulmier de Gonneville, et bien d'autres marins normands après lui. L'agonie du Dieu-Soleil est l'étape décisive d'une recherche qui est loin d'être terminée et qui, pour l'auteur comme pour ses lecteurs, constitue une passionnante aventure scientifique.

04/2021

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Histoire de la musique

Batteurs en 150 figures

Un beau livre qui présente 150 figures du monde de la batterie et des percussions. Des musiciens remarquables qui, tapies derrière les stars du devant de la scène, tisse le rythme sur lequel la mélodie peut s'installer. Ils ont pour nom Elvin Jones, Manu Katché, Phil Collins... et sont incontournables. Prenons un, deux ou trois tambours. Nommons-les : toms, caisse claire ou grosse caisse. Prenons une, deux ou trois cymbales. Choisissons les petites, grandes, rivetées ou incurvées. Ajoutons à cela de la ferraille pour porter ces instruments, des pédales pour occuper nos pieds, un tabouret, quelques paires de baguettes, mailloches ou balais. L'instrument est là, installé, attendant l'artiste... . Ils seront 150 à s'asseoir derrière la batterie tout au long de ces pages. 150 histoires de musiciens nous parlant de rock'n roll, de blues, de reggae, autant que de jazz ou de salsa. 150 parcours sillonnant le Brésil, l'Afrique, la Louisiane, la France. La batterie des villes - New York, Paris, La Nouvelle-Orléans - qui rencontre celle des campagnes, des Etats du Sud américain à ceux du Nordeste brésilien. La batterie des riches, avec leurs millions d'albums vendus, ou celle des pauvres, aux musiques plus confidentielles. La batterie au masculin, mais aussi au féminin. Ils seront 150 à se côtoyer à travers ces pages. La plupart ne s'étaient jamais rencontrés avant ce livre, alors que tous racontent à peu près la même histoire : celle d'un enfant qui, un jour, entendant ou voyant une batterie, se dit : " Je veux jouer de cela. " Vous croiserez au fil de ces pages des destins incroyables, des passions que rien n'arrête. Vous suivrez ces artistes dans leurs plus grandes réussites musicales comme dans leurs périodes de vaches maigres, découvrirez leurs vies où tout s'enchaîne sans accroc ou s'obtient à la force des poignets. 150 biographies de batteurs, distingués parmi les centaines de ceux qui auraient pu ou dû figurer dans cet ouvrage. Il a fallu choisir. André Ceccarelli, Buddy Rich, Art Blakey, Jack de Johnette, Elvin Jones, Brian Blade, Paul Motian, Tony Williams, Manu Katche, Zakir Hussein, Keith Moon, Charlie Watts, John Bonham, Carmine Appice, Phil Collins, Nick Mason et tant d'autres vous attendent. Alors, 1, 2, 3, 4 : bonne lecture !

11/2022

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Géopolitique

Atlas de l'alimentation et des politiques agricoles

La pandémie de la COVID-19 puis la guerre russo-ukrainienne ont placé la sécurité alimentaire au centre des préoccupations de nombreux pays. Alors que la faim était en recul jusqu'en 2014 avec 600 millions de personnes touchées, elle en concerne actuellement 800 millions, soit 10 % de la population mondiale, et affecte plus de 20 % de la population africaine. La menace de famines est de retour avec la convergence des conflits armés, l'accentuation de la crise climatique et la gouvernance inadaptée des politiques agricoles. Les émeutes de la faim en 2008 avaient pourtant donné le signal pour réorienter les politiques agricoles vers plus de souveraineté, sans que cela soit véritablement suivi d'effets. Cet atlas a pour objectif d'analyser, sur le temps long, les raisons des réussites et des échecs des politiques agricoles et alimentaires dans 30 pays, riches, émergents et pauvres, sur les 5 continents : Côte d'Ivoire, Ethiopie, Madagascar, Malawi, Mali, Nigéria, Sénégal, Zambie, Algérie, Egypte, Iran, Israël, Maroc, Turquie, Chine, Inde, Indonésie, Thaïlande, Vietnam, Argentine, Brésil, Cuba, Haïti, Australie, Canada, Etats-Unis, Japon, Russie, Ukraine, Union européenne. Les auteurs ont établi une grille de lecture inédite sur le potentiel agricole de chaque pays étudié ainsi qu'un classement comparatif des facteurs qui conditionnent la réussite d'une politique agricole pour vaincre la faim. Cet atlas apporte des clés de compréhension pour mieux en appréhender les enjeux. Philippe Ducroquet Economiste et ingénieur en agriculture, il est titulaire d'une maîtrise en économie alimentaire (université du Massachusetts) et d'un doctorat en géographie (université de Toulouse-Le Mirail), et est diplômé de la Harvard Business School (Advanced Management Program). II a dirigé plusieurs sociétés agroalimentaires à l'étranger, notamment en Afrique. Après un parcours de banquier, il a été directeur général d'Unigrains. Jean-Paul Charvet Agrégé et docteur d'Etat en géographie, il est professeur honoraire de l'université Paris Nanterre et membre de l'Académie d'agriculture de France. Il a exercé également des fonctions de conférencier et de consultant auprès d'institutions publiques et privées. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur les questions agricoles et alimentaires, dont L'Alimentation dans le monde, mieux nourrir la planète (Larousse, ouvrage traduit dans cinq langues). Réalisation cartographique par Laura Margueritte

02/2024