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Centaure ryô sumiyoshi

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Edition

Vivre de ses livres. Guide pour écrire, publier et vendre un livre de non-fiction en 30 jours et créer un revenu passif

Comme 30% des Français, vous avez toujours voulu écrire un livre à succès, mais vous ne savez pas comment vous y prendre. Dans ce guide, nous verrons les grands principes pour écrire un contenu de qualité, mais aussi des techniques avancées pour rendre votre livre irrésistible. La plupart des auteurs se concentrent sur l'écriture du livre, mais cela n'a que peu d'importance, car le réel travail et le véritable enjeu se font bien avant. Visualisez-vous, travaillant depuis chez vous, ayant publié un livre qui se vend en quantité et qui vous dégage un revenu constant. Imaginez le potentiel de plusieurs livres vendus dans le monde entier qui travailleraient pour vous, jour et nuit. Ce serait dommage de passer à côté de cette opportunité, n'est-ce pas ? Si vous êtes novice dans l'autoédition, ne vous inquiétez pas nous allons partir de zéro et contrairement à la plupart des livres, il y aura de la pratique ! Vous serez guidé pas à pas, depuis la recherche d'idées jusqu'à la publication !

05/2022

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Littérature étrangère

La grande époque

Roland Lancaster fut naguère un journaliste de renom, capable d'influencer par ses articles la politique même des Etats-Unis. Aujourd'hui, c'est un homme usé qui débarque à Cuba, après la mort de son épouse, pour tenter sa dernière chance : un reportage sensationnel. Il s'éprend d'une femme à la somptueuse chevelure, Elsa, et croit à un renouveau. Mais rien ne se passe comme prévu. Le fameux reportage n'intéresse personne, Roland a perdu sa notoriété, n'arrive pas à communiquer avec Elsa, trop frivole, capricieuse et attirée par l'alcool, les rituels magiques et les amis douteux. «Ro», aveugle face au présent, craignant l'avenir, se réfugie alors dans le passé. A travers ses évocations nostalgiques de la guerre dans le Pacifique, du procès de Nuremberg ou de la vie à Washington à l'époque de Roosevelt, c'est la «grande époque» qui transparaît et disparaît tout en même temps. John Dos Passos nous livre ici un de ses ouvrages les plus mûrs, un des plus puissants et des plus riches par son étude de la nature humaine, où Lancaster ne serait finalement qu'un prête-nom à peine déguisé pour faire entendre le cri de l'écrivain.

11/1963

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Géopolitique

Guerre en Ukraine, vers une troisième guerre mondiale ?

Vers un déclin de l'occident Depuis le de ? but des anne ? es 1990, la mondialisation s'est progressivement retourne ? e contre l'Occident qui l'avait promue. La puissance industrielle, la recherche et l'innovation se sont lentement de ? place ? s vers l'Asie, qui semble devoir dominer le XXIe sie`cle. Sur le de ? clin depuis les anne ? es 2000, les E ? tats-Unis sont engage ? s dans une lutte pour maintenir leur supre ? matie. Comment s'articule la strate ? gie ame ? ricaine pour y parvenir ? Quels ro^les jouent les conflits pe ? riphe ? riques, comme l'Ukraine, Taïwan, voire l'Iran ou la Core ? e du Nord dans cette de ? marche ? Comment l'Europe risque-t-elle de se trouver prise entre deux feux par manque de strate ? gie ? Apre`s le best-seller Poutine, le mai^tre du jeu ? , dont le travail d'analyse a e ? te ? salue ? dans le monde entier, Jacques Baud revient sur la strate ? gie occidentale a` l'e ? gard de la Chine et de la Russie et la perte de confiance qu'elle a ge ? ne ? re ? dans le reste du monde. Il explique comment l'ordre mondial risque de se trouver bouleverse ? par manque de clairvoyance et d'anticipation.

05/2023

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12 ans et +

The rest of the story

Emma Saylor regarde son père danser sur la piste, un peu désabusée : elle assiste à son mariage avec une femme adorable, qui leur permet d'échapper enfin aux difficultés qui les poursuivent depuis la mort de sa mère, cinq ans plus tôt, d'une overdose. La jeune fille ne sait pas grand-chose de ce qui est vraiment arrivé. Et, pour pouvoir aller de l'avant, elle aussi, elle aimerait bien connaître... la fin de l'histoire. Or elle n'a plus revu sa grand-mère maternelle ou ses cousins depuis un séjour chez eux quand elle était toute petite. Mais le destin va lui donner un coup de pouce : pendant la lune de miel de son père, elle doit justement passer un mois au bord du lac où vit cette énigmatique famille. Car si, pour son père, elle est Emma, aux yeux de sa mère, de ses cousins et des amis d'autrefois, en revanche, elle était quelqu'un d'autre - elle était la petite Saylor, même si ce ne fut que le temps d'un été. Et c'est ce passé enfoui qu'elle va redécouvrir comme un trésor. Un parquet qui grince sous ses pas, une odeur familière... Elle qui ne se rappelle pas même le visage de sa grand-mère se rend compte qu'elle connaît cet endroit. Elle retrouve sa cousine, qui joue avec le feu comme la mère d'Emma avant elle, et Roo, le garçon dont elle était inséparable enfant. Tel un détective, elle va remonter le temps en arrière, pour découvrir non seulement qui elle est, mais aussi quelle adolescente a été sa mère. Car avant de tomber amoureuse d'un fils de famille privilégié, celle-ci a perdu son meilleur ami dans un étrange accident de bateau à moteur... Un roman de Sarah Dessen n'est jamais, jamais une déception. La reine de la fiction young adult observe les mouvements du coeur d'un adolescente dans la tourmente avec une justesse stupéfiante - ce qui fait dire à tout le milieu littéraire aux Etats-Unis qu'elle est, ni plus ni moins, une rock star. Emotion à fleur de peau et regard acéré sur les choses : venez savourer en sa compagnie une gourmandise à nulle autre pareille...

06/2019

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Littérature étrangère

Du navire d'argent

Valery Larbaud a été le premier grand " passeur " en France de la littérature d'Amérique latine. Mais il s'est employé aussi à faire connaître la littérature française en Argentine. En 1923, il accepte une proposition de La Nacion, le quotidien de Buenos Aires. Pendant trois ans, il envoie au journal un article mensuel sur la littérature française. Vingt-trois en tout, rédigés directement en espagnol. " Tout ce que j'avais écrit en espagnol jusqu'à ce moment-là, dit-il en s'excusant, c'était quelques lettres amicales ou d'affaires, et quelques billets doux. " Il a repris certaines de ses chroniques dans le recueil intitulé Ce vice impuni, la lecture : domaine français. Pour La Nacion, il ne prétend pas exercer la fonction de critique, mais plutôt celle d'informateur qui va initier à la littérature française des lecteurs se situant à tous les degrés de culture. Il dresse un plan de campagne presque militaire, en faisant défiler des recueils d'histoire littéraire, puis des articles sur la poésie contemporaine, et d'autres sur les précurseurs. Enfin, " quatrième et dernier corps d'armée (Réserve, Garde Royale, Bataillon Sacré) : une série de huit chroniques sur d'anciens poètes : XVe, XVIe, XVIIe siècle. " Il n'oublie pas de lancer, comme " une vague d'assaut irrésistible ", ce qu'il appelle " la brigade des amazones ". Il met à sa tête Louise Labbé, la Belle Cordière, et " la grande Deshoulières ", la poétesse élégiaque du XVIIe siècle, que ses contemporains appelaient la Dixième Muse, et dont il cite, avec de vifs éloges, un rondeau intitulé Entre deux draps. Ainsi, ces articles destinés au public d'un quotidien étranger traitent parfois d'auteurs qu'en France même, de rares érudits sont seuls à connaître. Larbaud a eu l'intention de publier en livre, à Buenos Aires, l'ensemble des articles de La Nacion. Il avait trouvé un titre : Desde la Nave de Plata. Le Navire d Argent, ce n'est sans doute pas sans intention. C'était le titre d'une revue fondée par Adrienne Monnier. Et le Navire d'argent transportait dans ses cales, jusqu'aux rives du Rio de la Plata, la littérature française.

10/2003

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Religion

Sommes-nous sortis de la crise du modernisme ? Enquête sur le XXe siècle catholique et l'après-concile Vatican II

A la fin du XIXe siècle et au début du XXe, face à l'effervescence intellectuelle et sociale du monde européen, l'Eglise catholique vit repliée sur elle-même. Se sentant menacée par les remises en cause de la culture moderne, elle campe sur sa doctrine déclarée immuable. De l'intérieur cependant et en France notamment, des chrétiens prennent l'initiative de repenser le christianisme dans les domaines historique, biblique, philosophique, théologique et social. Leur objectif, c'est de faire entrer l'Eglise catholique dans la modernité afin d'actualiser l'Evangile en leur temps. L'historien Louis Duchesne, le bibliste Alfred Loisy, les philosophes et théologiens Maurice Blondel et Lucien Laberthonnière, le scientifique Edouard Le Roy, le militant social Marc Sangnier sont les grandes figures de ce mouvement. Rome prend peur. Les acteurs de cette renaissance prometteuse, que leurs adversaires nomment "les modernistes", sont condamnés, voire excommuniés. Le pape Pie X (1904-1914) met en place dans toute l'Eglise un système de contrôle pour couper court à la résurgence possible du péril "moderniste". Pendant cinquante ans (1914-1960), le catholicisme sera ainsi soumis à une chape de plomb sous les pontificats de Benoît XV, de Pie XI et surtout de Pie XII. La pensée officielle s'impose avec une redoutable fermeté. Les novateurs, notamment les membres des célèbres Ecoles dominicaine du Saulchoir et jésuite de Fourvière, sont les cibles de la nouvelle inquisition. Les théologiens Chenu, Féret, Congar, De Lubac, Fessard, Teilhard sont ainsi destitués et même exilés. La traversée est rude pour tous ceux qui s'essaient à revivifier le catholicisme. Arrive le concile Vatican II initié par Jean XXIII. En dépit d'ouvertures et d'innovations, la doctrine dogmatique et morale sous-jacente demeure en très grande partie traditionnelle. Les questions posées par "la crise moderniste" restent sans réponse. Peu d'années après la clôture du concile, une régression s'opère sous Paul VI et va s'accentuer sous Jean-Paul II et Benoît XVI. Face à cette situation verrouillée et qui le demeure sous le pape François, de pensée classique bien que soucieux d'ouverture aux personnes marginalisées, la nécessaire mutation du catholicisme reste-t-elle possible ? A quelles conditions, les questions des "modernistes" pourraient-elle être prises en considération ?

11/2016

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Théâtre

Tragédies

Jean de Virey (1548-1623) a reçu une formation de juriste sanctionnée par le grade de Licencié en lois puis il a embrassé l'état militaire aux côtés de Jacques Goyon de Matignon qui fut son mentor. À l'issue des guerres civiles qui ont ravagé la France il publie chez Raphaël du Petit Val, à Rouen, trois tragédies en alexandrins : La Machabee, martyre des sept frères et de Solomone leur mère (1595), puis La Bienheureuse victoire des Machabées sur le roy Anthiocus et la Tragédie de Jeanne d'Arques (1600). Les deux premiers sujets coïncident avec ceux des polémistes qui se sont exprimés pendant la Ligue (1572-1592) dont la Satyre Menippee et les Avertissements des catholiques anglais aux catholiques français. Le recours à l'exemple des Machabées est une banalité de l'époque qui autorise la comparaison entre les massacres perpétrés à Jérusalem sous le règne d'Antiochus IV et les troubles récents vécus par les Parisiens lors du siège de la ville par les troupes d'Henri IV. Le thème de Jeanne d'Arc s'il est absent des polémiques se trouve valorisé par quelques contemporains de Virey comme Béroalde de Verville ou Fronton du Duc et marque l'intérêt naissant pour les sujets d'histoire. L'unité de l'oeuvre se trouve dans la dénonciation du détournement des lois ; ce théâtre revêt donc un fort aspect politique. Cette préoccupation donne à l'écriture de Virey un tour parfois satirique distillé dans des stéganographies dont il a le secret. Il revisite ses sources : Flavius Josèphe, la Bible ou l'histoire de Jeanne et prend pour modèle dramaturgique ses contemporains Jodelle, Filleul et Garnier tout en se souvenant de Virgile et de Sénèque. L'oeuvre de Virey reçut à son époque un accueil chaleureux, elle fut primée et jouée de nombreuses fois tant à Valognes, sa ville natale, qu'à Rouen. Les participations multiples aux recueils quinquennaux initiés par son éditeur prouvent également l'intérêt prolongé que les lecteurs portaient à ses textes. Comme tout témoignage direct de son temps, l'oeuvre a perdu de son impact jusqu'à l'oubli que le présent travail tente de réparer.

10/2013

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Correspondance

Ecris-moi vite et longuement. Correspondance de Françoise Sagan à Véronique Campion

" Chère Véronique, Ton coup de téléphone m'a enchantée. Figure-toi que je rentrais juste à 5h30 du matin, sur la pointe des pieds lorsque le téléphone a sonné. Comme il est dans ma chambre, j'ai pensé que mon père allait arriver et, me voyant tout habillée, m'engueuler. Aussi, me suis-je jetée tout habillée avec mon manteau sous les draps et les draps sur le nez ; j'ai parlé à mon père. Après je t'ai parlé et me suis relevée en riant aux éclats, déshabillée et recouchée. Quand rentres-tu ? Il s'est passé des choses notables ici, pas tellement sur le plan sentimental d'ailleurs mais sur le plan travail. J'en suis à la page 112 dactylographiée et n'aurai pas fini avant 50 pages, je crois. Claude Roy, l'éminent critique littéraire, l'a lu et m'en a dit fort grand bien. Bref, je suis enchantée, et ne fais que ça. Le seul ennui c'est que Guy Scheler ressemble à Luc (le héros). Et que tout se mélange agréablement, la vie dépassant la fiction, comme tu le sais. Dieu sait où tu es, ce que tu fais ? N'es-tu pas enceinte au moins ? Si tu reviens vite, je m'occuperai de toi, sinon reviens vite quand même. Je m'ennuie de toi, mon vieux, c'est fou. Tu me trouveras changée, beaucoup plus drôle sans doute. Enfin rentre et dépêche-toi, la plaisanterie a assez duré ! Vive la rue de Constantinople (je t'aiderai à passer les premiers pénibles jours de ton retour). Kiki Françoise " Voici le ton de la correspondance de la jeune Françoise Sagan à son amie chère, Véronique Campion. Après la publication de Bonjour Tristesse en 1954, Sagan découvre à dix-neuf ans le succès, le milieu littéraire et l'Amérique lors de la tournée mondiale organisée autour de son livre. Elle écrit ses émois, ses voyages et ses rencontres à coup de lettres enflammées et de télégrammes espiègles adressés à son amie restée en France. Cette correspondance joyeuse, mutine, adorable, fait déjà résonner la "petite musique" de tous les livres à venir. Une publication inédite qui donne à voir une nouvelle facette de l'écrivaine.

09/2021

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Critique littéraire

C'était Marguerite Duras. Tome 2, 1946-1996

Marguerite Duras a été une militante. Au PCF avec son mari Robert Antelme, l'auteur de L'Espèce humaine et son nouveau compagnon, Dionys Mascolo, le père de son fils Jean, jusqu'à leur exclusion en 1950. Rue Saint Benoît, quand ils accueillent notamment Edgar Morin, Claude Roy, Elio Vittorini, Raymond Queneau, Georges Bataille et Maurice Blanchot. La romancière, farouche opposante au général de Gaulle, s'insurge contre la guerre en Algérie (Manifeste des 121 et soutien au FLN), la guerre au Vietnam et l'ossification staliniste du PCF. Son obsession : défendre les faibles, les minorités. Une arme : le journalisme, avec des papiers dans France-Observateur et plus tard dans Libération, notamment lors de la célèbre affaire Villemin. Une constante : sa fidélité à la Gauche, qui la conduira à descendre dans la rue avec les étudiants en 1968 et à fêter l'accession de son ami François Mitterrand à la présidence de la République en 1981. En quête de reconnaissance, pendant cinquante ans, Duras s'est acharnée à forger un style, à bâtir une oeuvre : Un barrage contre le Pacifique, dont les droits cinématographiques lui permettent de s'acheter une maison à Neauphle-le-Château, Hiroshima mon amour, Les petits chevaux de Tarquinia, Moderato Cantabile, Le Ravissement de Lol V Stein, le Vice-consul et tant d'autres titres. Les succès au théâtre et au cinéma, les voyages et la reconnaissance à l'étranger l'encouragent dans son parcours ; rien ne l'arrête. Mais ce n'est qu'en 1984 qu'elle devient un auteur populaire avec L'Amant, prix Goncourt, dont plus de deux millions d'exemplaires vendus de son vivant et une cinquantaine de traductions dans trente-sept langues différentes vont faire connaître son nom dans le monde entier. La route a été longue, semée d'embûches, de passions amoureuses et de ruptures, de solitude et de lutte avec l'alcool. Grâce à une documentation remarquable enrichie d'entretiens inédits, Jean Vallier nous retrace la vie tumultueuse d'un de nos très grands écrivains qui fut aussi un auteur dramatique fêté et une réalisatrice de cinéma d'avant-garde particulièrement audacieuse.

09/2010

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BD tout public

Les chroniques de Player One

Il y a 20 ans naissait Player One, le premier magazine européen dédié aux consoles de jeux vidéo. A cette époque héroïque, les jeux vidéo étaient considérés comme - au mieux - des jouets douteux ou - au pire - des outils dangereux pour décérébrer les enfants. En ces années obscures, les bandes dessinées et les dessins animés japonais étaient méprisés, voire ignorés de tous. Tous ? Non. La rédaction de MSE, le jeune éditeur qui publiait le magazine Amstrad CPC, avait pressenti que le jeu vidéo deviendrait un jour un divertissement universel. Cette coalition de "nerds" et de "geeks" avait aussi parié que les mangas et les animés seraient un jour reconnus à leur juste valeur, et que Miyazaki, Toriyama et Otomo deviendraient les héros de toute une génération. MSE lance Player One, en septembre 1990. Dès son premier numéro, le magazine intègre le jeu vidéo dans une vision panoramique de l'entertainment où se bousculent films, bandes dessinées, séries TV et mangas. Le succès est instantané. Les lecteurs se reconnaissent dans la rédaction du magazine. Ils viennent de rejoindre une équipe qui assistera à la naissance de nouvelles légendes, celles de Super Mario, Dragon Ball, Street Fighter II, Final Fantasy, Lara Croft, GTO, etc. En 1994, Player One prépublie le manga Ranma 1/2. L'année suivante, apparaît le mensuel Manga Player, qui propose des mangas inédits en France comme Ghost in The Shell. Il est suivi, en 1996, par les premiers livres de MSE, dont Magic Knight Rayearth et Card Captor Sakura du studio CLAMP. Vingt ans après la naissance de Player One, le jeu vidéo pèse plus lourd que les industries du cinéma et de la musique réunies. Des millions d'enfants et d'adolescents ont renoué avec la lecture pour lire les milliers de mangas traduits chaque année. Les auteurs des Chroniques de Player One ont rencontré les principaux acteurs de ces vingt années passionnantes : professionnels du jeu vidéo (Nintendo, Sega, Sony, Cryo, Atari, Ubisoft...) et du manga (Glénat, Tonkam, Delcourt, Kana...) bien sûr, mais aussi toute une foule de journalistes spécialisés, de créatifs et de passionnés, connus ou pas, qui ont participé à l'avènement de cette culture contemporaine et universelle.

02/2010

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Santé, diététique, beauté

Lutter contre la fibromyalgie. Douleurs musculaires et fatigue chronique : reconnaître et traiter une maladie invisible

La fibromyalgie (« fibro » pour les tendons, « myo » pour les muscles, « algie » pour la douleur) est un syndrome caractérisé par des douleurs musculaires chroniques et un sommeil non réparateur. Il concerne trois millions de personnes en France dont 90 % de femmes qui, souvent en l’absence de diagnostic, errent de cabinet médical en cabinet médical car la fibromyalgie est le type même de la maladie « invisible », comme la migraine ou la spasmophilie. Et les symptômes se renforçant les uns les autres, un mauvais sommeil accroît les douleurs qui accroissent le stress et la fatigue qui accroissent la douleur..., cela crée un cercle vicieux dont il est d’autant plus difficile de sortir que l’on a longtemps affirmé qu’il s’agissait d’une maladie purement psychosomatique. La souffrance de ceux qui l'endurent, nul ne la voit ni ne la perçoit en dehors des propos du malade. Et la société ne prête aucun regard compréhensif ou bienveillant sur celles et ceux qui en souffrent D'où une douleur supplémentaire elle aussi invisible : la douleur morale ! Spécialiste reconnu de la lutte contre la douleur, Marc Schwob veut en finir avec ces préjugés tenaces qui aggravent le moral des malades, et donc les symptômes, au point parfois de les empêcher d’exercer leur vie professionnelle (comme dans les cas de polyarthrite rhumatoïde) ! Désormais les spécialistes pointent des facteurs physiologiques (perturbations métaboliques, hormonales et neuro-hormonales) accessibles par des examens simples qui permettent d’en faire beaucoup plus facilement le diagnostic après exclusion d’autres maladies telles que le cancer, les maladies endocriniennes, inflammatoires ou psychiatriques. Comment reconnaître une fibromyalgie ? Quelles en sont les causes ? Quels spécialistes consulter ? Peut-on en guérir ? Psychiatre, l'auteur détaille tout le fonctionnement de cette maladie et les thérapies qui peuvent soulager les effets ou prévenir son mécanisme. Il y a urgence à faire connaître cette maladie pour apaiser ceux qui en souffrent en proposant une prise en charge pluridisciplinaire, du rhumatologue au kinésithérapeute-ostéopathe en passant par les neurologues, psychiatres, acupuncteurs et même phytothérapeutes. Quand la prise en charge thérapeutique est convenablement faite, une personne sur deux connaît une rémission au bout de quelques années.

05/2011

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Sciences historiques

Itinéraires d'internés du camp de Gurs (1939-1945)

En Béarn, de 1939 à 1944, de la Guerre d'Espagne à la IIe Guerre Mondiale, comme l'a écrit Robert Badinter "le camp de Gurs, honte de la France, qui a successivement concentré toutes les désespérances, opprimé toutes les libertés". Créé à l'origine pour les basques d'Euskadi, 60 559 hommes, femmes et enfants connaîtront ses barbelés. 3 907 internés seront déportés. Son histoire va de Guernica à Auschwitz. Dans ses 382 sordides baraques et leurs 18 500 "places", se côtoient soldats républicains, Brigades internationales, réfugiées étrangères, familles espagnoles, juifs allemands, Lorraines de Moselle, résistants français, gitans. Ils parlent de faim, de froid, de boue, d'angoisse. Il y a des évasions, des sauvetages, des déportations... Mais aussi de la solidarité, du dévouement (notamment CIMADE, Quakers, OSE, Secours suisse). Cet ouvrage livre des destins en ces années où la mort rôdait, témoignages au plus près des évènements. De 1936 à 1945, les Républicains espagnols sont sur tous les fronts de guerre, du Rio de Oro saharien à l'Ebre, la Retirada les menant aux camps d'internement français. Volontaires dans l'armée française en 1939, ce sera Narvik, la défaite de 1940 et pour certains, le camp de Mauthausen. Guérilleros et brigadistes initient la résistance. D'autres rejoignent la France Libre, présents à Bir-Hakeim et premiers à libérer Paris avec les FFI. Des aviateurs connaîtront le ciel en feu de l'URSS, allant jusqu'aux steppes mongoles. Cette saga des Républicains, "Toujours vaincus, jamais défaits", délibérément oubliée en France et en Espagne, est ici résumée. Automne 2015, les vagues de réfugiés, de migrants, rappellent celle des 500 000 Espagnols républicains en février 1939. L'insertion des étrangers est une question universelle et de tous les temps. L'Amicale du camp de Gurs, créée en 1980, association qui s'obstine à faire connaître le plus grand des camps d'internement français de 1939 à 1944. Elle honore toutes les mémoires, rappelant les causes qui ont mené à la victoire des idéologies fascistes et nazies dans les années 30 et défendant les principes démocratiques, les Droits humains.

04/2016

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Thèmes photo

PORTRAITS CROISÉS

La série de photographies en couleur et en noir & blanc, Portraits Croisés, nous offre une vision de la culture à la fois positive et réjouissante dans laquelle se mêlent les grands classiques des siècles derniers (Molière, Victor Hugo, Beethoven...) aux contemporains (Wonder Woman, Pac Man, Dallas...). Portées par des artistes en tous genres (David Abiker, Irène Frain, Bartabas, Joann Sfar et tant d'autres) et grâce au travail méticuleux de mise en scène de Sacha Goldberger et de son équipe, ces figures emblématiques du monde de l'Art semblent avoir traversé les époques pour nous réconforter dans l'idée d'une culture universelle qui se moque des lois et des frontières, mais surtout dans l'espoir qu'elle demeure essentielle et qu'elle continue à donner du sens. A travers Portraits Croisés le photographe rend hommage à tout ce qui nous fait vibrer : des Arts nobles à la Pop Culture en passant par le cinéma, les jeux vidéo, la musique, la bande dessinée, etc. : tout ce qui nous enrichit et nous rend meilleurs, ou comme le disait encore Malraux, "La culture, c'est ce qui répond à l'homme quand il se demande ce qu'il fait sur la terre" . Mais portraits croisés n'est pas seulement une série de photos, c'est aussi l'engagement de la plupart des artistes qui ont posé pour ce projet et qui, au travers de textes et de dessins originaux, ont participé à enrichir ces portraits complètement dingues, tel Eric-Emmanuel Schmitt qui signe la préface de ce livre. Après avoir été révélé en France avec sa série sur sa grand-mère "Mamika" et celle sur les "Super Flemish" , Sacha Goldberger réalise depuis plus de 10 ans de nombreuses séries de photos dignes de productions cinématographiques. Le photographe navigue dans les époques à travers des costumes et des décors chargés d'Histoire. Il a publié plusieurs ouvrages et a été exposé dans de nombreuses villes, de Paris à Londres, en passant par Rio de Janeiro, New Delhi et Los Angeles. En 2021, Sacha a remporté le prix du Ministère de la Culture, "1 immeuble, 1 oeuvre" avec son projet "Les Compagnons Renaissance" . Il est aujourd'hui l'ambassadeur de la marque Leica®.

02/2023

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Ouvrages généraux

Popper et l'Afrique. Applicabilité de la méthode du trial and error

Karl Raimund Popper et l'Afrique ! Une drôle de conjonction, diraient certains. Certainement pas, répliqueraient d'autres. La relation à construire entre Popper et mère Afrique se fonde sur le fait et les résultats possibles de l'applicabilité de la méthode du trial and error à l'Afrique. L'on pourrait s'en inquiéter, si tant est que Popper n'a pas pensé l'Afrique et les Africains, au contraire de Hume, Kant ou Hegel, par exemple. Ceux-ci ont pensé l'Afrique et les Africains, pour dire l'infériorité de la race noire. Popper a pensé "africains", au moins une fois et "Noirs" plus d'une fois, mais, pour les exclure de l'universel, ce qu'il appelle la société "la meilleure" possible, c'est-à-dire la société occidentale. Le problème se pose justement, du fait que Popper exclut abusivement — pour ne pas dire naïvement — les Africains et tous les peuples non-occidentaux du destin de l'Humanité universelle, sombrant dans un énorme "paradoxe méthodologique", du fait du contraste entre la vocation (universelle) de sa méthode et l'objet d'application de cette méthode qu'il veut lui-même "humaine". Le destin de l'Humanité, un destin commun et collectif que vient de rendre (et rendra encore) davantage explicite la pandémie du Covid-19 qui ne fait acception d'aucune race humaine. Elle dément la classification des races de Hume, de Kant ou de Hegel. Elle croit en la solidarité du genre humain, en la survie du genre humain et renie la prétendue supériorité de l'Occident puis — en conséquence — la pseudo-infériorité du non-occident. Elle a frappé (et frappera encore, on ne sait jusqu'à quand) aussi bien le blanc, le rouge, le vert, le jaune que le noir. Aucun règne vivant ne lui résiste, aussi bien le règne humain que le règne animal ; le règne végétal et le règne minéral subissent les effets collatéraux du double règne animal : l'animal raisonnable et la bête de somme. L'espèce humaine est liée aux autres espèces vivantes par le principe du kyo bouddhique, principe de la membration qui fait s'embarquer tous les êtres vivants. Ce que Popper aurait dû saisir !

04/2021

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Beaux arts

Emile Guillaume (1867-1954). Le sculpteur de la 3e République

Sculpteur célèbre et reconnu, titulaire de nombreuses récompenses, souvent encensé par la critique, parfois éreinté par ses adversaires, Emile GUILLAUME participa avec passion à la vie artistique, intellectuelle et politique de la Troisième république. Au travers de son œuvre, il célébra ses artistes, ses poètes, ses grandes figures politiques et ses grands évènements. Il en partagea aussi les heures de gloire, les joies, les épreuves, les illusions et les désillusions jusqu’au naufrage final de 1940. C’est donc à une promenade dans le passé à laquelle vous convie l’auteur, à la rencontre d’évènements ou de personnages souvent oubliés, mais oh combien étonnants ! Au fil des pages, le lecteur verra toute une époque ressusciter. Il partira à la rencontre de Mlle Guilly d’HERMEMONT, créatrice de la Canne blanche, de François MERCIER, l’industriel philanthrope, ou du surprenant marquis de Chaumont-Quitry, héros de deux guerres. Il revivra la fin tragique du poète Catulle MENDES ou des marins du Pluviôse, la vie mouvementée de la statue de la Délivrance, le combat d’Emile GUILLAUME en faveur de la réconciliation européenne. Enfin, le lecteur suivra les pas du sculpteur en Tunisie, en Grande-Bretagne, en Hongrie, et au Brésil où il participa à la décoration du Palacio das Laranreijas à Rio de Janeiro considéré comme le Versailles brésilien. Elève de l’Ecole supérieure des Arts décoratifs puis des Beaux-Arts, Emile GUILLAUME participa à trente-six reprises au Salon des Artistes français dont il reçut la médaille d’Or en 1924. Grand prix de l’Exposition internationale des Arts décoratifs de Paris en 1925, il est considéré comme «le plus grand sculpteur français contemporain» par la presse anglo-saxonne qui lui consacra de nombreux articles. Entre 1890 et 1940, il réalisa plus d’une centaine d’œuvres dont les plus célèbres sont la statue de la Délivrance ainsi que les monuments d’hommage à son ami Aristide BRIAND. Partisan de la réconciliation des nations européennes après l’hécatombe de la Première guerre mondiale, Emile GUILLAUME fut aussi un grand humaniste et un féministe avant l’heure. Aujourd’hui, grâce à cette biographie, son œuvre retrouve toute sa modernité et son actualité.

10/2020

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Famille

La revue internationale de l'éducation familiale N° 52, 2023 : Contextes pluriculturels et prévention du racisme

Un ensemble de recherches connecte les approches globales et locales pour questionner les processus et expériences de racisation ainsi que la lutte contre les discriminations culturelles et ethnoraciales dans nos sociétés postcoloniales. Ce dossier Contextes pluriculturels et prévention du racisme, dirigé par Tatiane C. Rodrigues (université de Sao Carlos), Ana Cristina Cruz (université de Sao Carlos), Anete Abramowicz (université de Sao Paulo) et Véronique Francis (université d'Orléans), aborde l'impact des violences ethnoraciales et du racisme structurel dans les contextes éducatifs et les espaces urbains ségrégués. Il examine la responsabilité des institutions et l'expérience des parents face aux vécus discriminatoires des enfants. En présentant des approches collaboratives de reconstruction historique et mémorielle, des dispositifs pour soutenir les projets éducatifs des familles ou encore un programme d'action affirmative de mobilité universitaire, les études dessinent de nouvelles voies pour la conquête de la justice éducative. Présentation du dossier : La lutte contre le racisme comme éthique de l'existence ? Tatiane C. Rodrigues, Ana Cristina Cruz et Anete Abramowicz Projet familial et condition noire dans le système d'éducation supérieur brésilien. Les jeunes étudiants du programme Abdias Nascimento Tatiane C. Rodrigues, Ana Cristina Cruz et Anete Abramowicz Familles noires africaines, migration et éducation de la petite enfance au Brésil Flavio Santiago, Artur Oriel Pereira et Daniela Carolina Ernst Collaborer avec des jeunes et des familles noires aux Etats-Unis et au Brésil. Patrimoine Africana et partenariat communautaire pour la justice éducative Melissa Speight Vaughn, Joyce E. King et Ivanilda Amado Cardoso Familles victimes de la violence dans des contextes militarisés à Rio de Janeiro Juliana Farias Les préjugés raciaux dans les familles et l'école aux Antilles des années 1950 aux années 1970 Karine Sitcharn L'expérience des mères autochtones en couple mixte face aux discriminations raciales vécues par leur(s) enfant(s) Claire Lajus La mobilisation des pères de familles populaires par les enseignant·e·s : des effets sur les mères qui interrogent l'idéal égalitaire Chloé Riban et Camille Noûs VARIA L'emphase dans les entretiens des éducateurs de l'enfance avec les parents : une perspective d'analyse des interactions Marianne Zogmal

04/2024

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Littérature française

L'Assemblée nationale et moi

THierry Laget a pratiqué, pendant un quart de siècle et dans l’un des hauts lieux supposés de la joute oratoire et du discours, l’hémicycle de l’Assemblée nationale, l’art de se taire que célébrait l’abbé Dinouart. Cet exercice a eu pour corolaire un don de l’observation qui tend à prouver que, des deux bouts de la lorgnette, le petit est parfois le bon. Acteur de la vie politique — à son corps défendant —, détenteur de nombreux secrets d’État, il a préféré tout oublier pour se concentrer sur des questions que personne avant lui n’avait osé aborder : à quoi ressemblent et à quoi servent les chaussettes des ministres et des députés ? qui croise-t-on à trois heures du matin dans les couloirs du Palais-Bourbon ? quelle langue parlent exactement les parlementaires ? pourquoi n’a‑t-on pas purifié l’hémicycle après que des nazis l’eurent profané en 1940 ? quel est le rôle des machines dans l’activité législative ? peut-on établir un lien entre les circonscriptions, les fromages et leurs représentants ? les rapporteurs généraux du budget auraient-ils de superpouvoirs ? comment le silence peut-il survenir dans le temple de la parole ? quel est le destin de l’individu confronté à la loi de la foule ? 


Esquissées, en quelques traits d’une langue aux subtilités, reconnaissons-le, plutôt aristocratiques, nous voyons sous les colonnes flotter les silhouettes de députés fameux — Édouard Balladur, Nicole Catala, Patrick Roy, Henri Emmanuelli, Dominique Perben, Jean-Pierre Brard, Jean Lassalle, Didier Migaud, Nicole Bricq, Raymond Forni, Michel Crépeau, Gilles Carrez, Patrick Devedjian, et d’autres moins glorieux — sans omettre celle du député inconnu, dont personne, pas même les huissiers, ne saurait dire le nom et dont on n’a jamais entendu la voix. 


Cet usage d’un humour impassible, qui fait leur part au rêve, à l’histoire et à la littérature, compose un tableau qu’il serait imprudent de classer simplement dans la colonne de l’antiparlementarisme primaire, mais qui ne manquera pas d’instruire tout citoyen curieux ou inquiet de ce que l’on appelle la démocratie.

05/2024

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Beaux arts

Leo Castelli et les siens

" Je ne suis pas marchand d'art, je suis galeriste " avait coutume de répéter Leo Castelli. Il a régné sur l'art contemporain international pendant plus de quarante ans, au point d'en changer toutes les règles. Après avoir vécu dans de grandes villes d'Europe (Trieste, Vienne, Milan, Budapest, Bucarest et Paris), aux prises avec les convulsions historiques du siècle, ce grand bourgeois dilettante rejoint les États-Unis en 1941, où il ouvre sa propre galerie à New York, en 1957, à l'âge de cinquante ans. Fasciné par les artistes, ses " héros ", il découvre les grands Américains des sixties (Jasper Johns, Robert Rauschenberg, Frank Stella, Roy Lichtenstein, Andy Warhol, James Rosenquist), et les mouvements esthétiques (le Pop Art, l'art minimal, l'art conceptuel), qu'il insère dans le cours de l'histoire de l'art. Organisée à l'européenne et gérée à l'américaine, la galerie Castelli invente la première forme de globalisation du marché de l'art et devient une institution incontournable. En quelques années, le galeriste transforme le statut de l'artiste aux États-Unis, assurant à l'art américain, pendant près de quatre décennies, une absolue hégémonie sur la scène internationale. Les consécrations à la Biennale de Venise pour Robert Rauschenberg en 1964, et Jasper Johns en 1988, sont de nouveaux coups de maître pour Castelli, jusqu'à ce que le marché de l'art américain s'emballe dans la fièvre de la montée des prix. Pourtant, derrière la personnalité d'un personnage érudit, affable et médiatique, se cache une histoire beaucoup plus complexe et mystérieuse qu'il ne le laissait paraître. Grâce à de nombreux entretiens réalisés dans le monde entier et à des documents d'archives inédits, Annie Cohen-Solal, biographe de Sartre et auteur de " Un jour ils auront des peintres ", nous transporte d'Italie en Hongrie, en Roumanie, en France et aux États-Unis, pour raconter la passionnante trajectoire du galeriste, découvrant que sa fonction ressemblait étrangement à celle de ses propres ancêtres, et de ces agents qui travaillaient auprès des Médicis, dans la Toscane de la Renaissance.

10/2009

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Beaux arts

Cambo 16. Mythologies de la ville

Les nouveaux arrivants a` Bordeaux ont parfois l'impression de traverser un "village" aux maisons singulie`rement basses : peu d'e ? tages dans cette ville, comme nague`re. C'est un des exemples de "mythologie" qu'explore ce nume ? ro en e ? mettant quelques hypothe`ses : une fac ? on traditionnelle de construire les faubourgs, le poids des servitudes militaires mais aussi de la culture locale des exile ? s de la campagne, l'encouragement du patronat a` l'acquisition de maisonnettes individuelles afin d'ope ? rer une "transformation comple`te" de l'ouvrier... , l'e ? le ? vation d'une ville par ses Intendants et notamment Tourny qui s'adapte au massif Cha^teau Trompette avec un mode`le bas qui sera repris dans tous les quartiers, a` la notable exception des quais qui doivent impressionner face au large fleuve. Bordeaux ne compte pas de grandes compagnies financie`res soucieuses d'investir dans l'immobilier, plus tourne ? es qu'elles sont vers les activite ? s portuaires. Et puis l'usage de la pierre massive ne favorise pas la hauteur. Une petite spe ? culation va se de ? velopper ensuite pour un marche ? de la location ou de la location-vente en direction du petit peuple du port, des cheminots, jusqu'a` l'arrive ? e massive de l'e ? choppe qui s'impose entre 1850 et 1914.

11/2019

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Albums 3 ans et +

Sakura et les machines volantes

Voyage entre rêve et réalité. Dès son arrivée au Japon, Victor t'entraînera dans un tourbillon d'aventures extraordinaires ! Accompagné de ses amis Yuri et Yô, il te fera participer tout d'abord à la fabuleuse fêtes des lanternes puis, te fera visiter en hélicoptère des paysages insolites survolés par des centaines d'oiseaux et retrouver la jolie rousse Sakura avec Nanao son chat-robot. Sakura fabrique des machines volantes et des robots avec lesquels elle possède des relations a ectives comme tu peux en voir dans les mangas ou dans divers jeux vidéo. Sous la promesse d'en garder le secret de fabrication, Sakura ouvrira son atelier à Victor qui pourra même monter à bord d'un engin volant mais, après quelques centaines de mètres, celui-ci piquera du nez entraînant dans sa chute les deux enfants... Que deviendront-ils ? Seront-ils retrouvés et sauvés ? Emerveillement et mésaventures sont au rendez-vous ! Ce roman t'emmènera au Japon, pays à la fois moderne et ancestral. Tu découvriras Tokyo capitale trépidante aux constructions immenses mais aussi, la douceur d'une nature toute colorée et enchanteresse. Tu seras plongé dans un monde très différent du tien. Tu seras surpris par l'intérieur des maisons japonaises, le mode de vie actuel des habitants qui n'oublient jamais les légendes et les traditions où les fêtes sont toujours présentes.

10/2021

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Autres collections (6 à 9 ans)

L'Ile au Trésor

En cette e?poque lointaine, le jeune Jim vit a? l'auberge de L'Amiral-Benbow, que tient son pe?re sur la route de Bristol. Lorsqu'un vieux marin rageur et myste?rieux a? la face ro?tie par le soleil s'y installe, le destin de Jim s'acce?le?re. Le temps de quelques pe?ripe?ties muscle?es, le voici mousse a? bord de l'Hispaniola, en route pour l'aventure et l'i?le au Tre?sor !!! Mais nul ici n'est tout noir ou tout blanc : pas plus pirates que mousse, matelots ou me?me capitaines... Un balancement que l'on retrouve dans L'E?trange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde, du me?me auteur, de?ja? illustre? avec son sens de la lumie?re et du clair-obscur par le me?me Maurizio Quarello. Un jour ou l'autre, un illustrateur a envie de se confronter a? L'i?le au Tre?sor... Le temps e?tait venu pour ce peintre italien, dont c'est le roman d'aventure pre?fe?re?. Qui mieux que lui pour transmettre aux plus jeunes, dans une collection qui a fait ses preuves en la matie?re, ce chef-d'oeuvre universel, si riche et nourri de suspense et de coups de the?a?tre ? !

10/2021

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Statistiques et probabilités

Mathématiques et épidémies

Ce livre présente une introduction à la modélisation mathématique des épidémies. les origines de ce sujet remontent au XVIIIe siècle — avec déjà des controverses sur les risques et les bénéfices de la vaccination — mais c'est la pandémie de coronovirus qui l'a remis sur le devant de la scène. Une première partie traite des modèles classiques S-1-R et S-E-1-R et notamment de la détermination de la taille finale et du pic de l'épidémie, avec quelques résultats nouveaux. la reproductivité Ro joue le rôle d'un paramètre critique. Il n'y a épidémie que si ce paramètre est supérieur à 1. L'épidémie disparaît si la fraction de la population vaccinée est supérieure à un seuil qui se calcule facilement en fonction de ce paramètre. On présente un exemple de modèle avec confinement inspiré des débuts de la pandémie actuelle. Les deux autres parties du livre traitent de l'influence des saisons sur la propagation des épidémies et sur la persistance des maladies endémiques, soit d'un point de vue déterministe, soit d'un point de vue stochastique. Ce livre est le premier en français à présenter en détail ce que sont les modèles mathématiques des épidémies. Il s'adresse aux étudiants de licence et de master et à tous ceux que la pandémie actuelle a rendus curieux de la modélisation des épidémies.

10/2021

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Mondes fantastiques

Damsel. La demoiselle et le dragon

Le roman du film événement avec Millie Bobby Brown ! Elodie n'a jamais rêvé d'un somptueux palais ou d'un charmant prince. Elle est la princesse du royaume d'Inophe, frappé par la famine depuis des années... Son souhait le plus cher est la survie de son peuple. Alors, lorsqu'un représentant d'un prospère royaume voisin offre à sa famille suffisamment de ri- chesses pour sauver Inophe en échange du mariage d'Elodie avec leur fils, la princesse accepte sans hési- ter ! Parachutée dans le scintillant royaume d'Aurea, Elodie est rapidement séduite par la beauté des lieux et la gentillesse de son fiancé, le prince Hen- ry. C'en est presque trop beau pour être vrai. Mais bientôt, la réalité se fissure pour laisser place à une terrible vérité : la prospérité d'Aurea a un prix : celle du sang d'une princesse sacrifiée à chaque nouvelle saison de récoltes au dragon affamé de la montagne voisine. Et Elodie est le prochain nom sur la liste... Enfermée dans les entrailles de la terre, là où l'attend le dragon, Elodie ne compte pas se laisser faire. D'autant que la puissance des femmes ayant emprunté ce chemin avant elle semble battre dans la roche. Il est temps de lever le poing pour défendre sa vie et son royaume !

03/2024

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Littérature française

L'histoire et ses méthodes

Les 25, 26 et 27 novembre 1980 s'est tenu à la Maison Descartes un colloque franco-néerlandais sur le thème L'histoire et ses méthodes, sous la présidence d'Emmanuel Le Roy Ladurie du côté français, et d'Henri Baudet du côté néerlandais. L'histoire est une discipline qui ne disposait, jusqu'à une époque récente, que d'un mot pour se désigner elle-même et désigner son objet. Les historiens positivistes du XIXe siècle et d'après pensaient faire une histoire "objective", leur discours étant supposé être un double conforme du fait. Les beaux jours de la transparence ne sont plus, et notre "ère du soupçon" a montré que les historiens d'autrefois traduisaient en termes de "faits" historiques une théologie, une philosophie ou une vision politique. Mais, disposant de l'immense travail de rassemblement et de classement entrepris à cette époque, et s'appuyant sur les découvertes des sciences humaines, les historiens d'aujourd'hui peuvent proposer une réinterprétation des faits. Plutôt qu'à l'Etat, à la politique en haut lieu, aux hommes ou partis imminents, ils s'intèressent à l'étude des sociétés et des mentalités. Notre époque pose à l'histoire certaines questions nouvelles, en fonction de préoccupations dont il faudrait analyser l'idéologie. L'une des méthodes les plus caractéritiques de la Nouvelle Histoire est la constitution de séries. C'est elle qui permet à l'historien de sortir de l'anecdotique, de l'événementiel, de l'élitisme pour atteindre le général, le social, la structure et, pour employer l'expression de Fernand Braudel (l'un des historiens majeurs des Annales) : la longue durée. Ce qu'on est convenu d'appeler "l'Ecole des Annales" n'en est cependant pas une en fait. Elle ne propose ni une méthode qui serait la bonne, ni des objets qui seraient les seuls dignes de l'attention des historiens, ni des influences qui seraient les seules légitimes. Mais elle a montré la validité d'une critique de l'histoire classique et ouvert les frontières de ce territoire quelquefois menacé qu'est celui de l'historien. L'histoire s'est ouverte aux sciences économiques, à la psychanalyse, à l'anthropologie, elle s'est ouverte aussi à ce que la tendance politique, nationaliste et ethnocentriste avait systématiquement exclu : l'histoire du Tiers-Mode. Ce colloque exemplaire en a donné la preuve.

01/1982

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Histoire du cinéma

Une histoire du cinéma français. Tome 4, 1960-1969

Une histoire du cinéma français se présente comme une série d'ouvrages, classés par décennies successives (des années 30 à nos jours) pour offrir au lecteur un panorama complet du cinéma français. Pour chaque année sont mis en avant les films majeurs, un grand réalisateur, une actrice et un acteur, ainsi qu'un grand dossier thématique abordant pour le cinéma les questions essentielles de la période. A travers ces analyses, et la mise en perspective des oeuvres et des artistes dans un contexte historique, social, politique et même technique, ce livre se veut le récit pertinent – et à l'occasion, impertinent ! – de l'histoire, riche mais encore trop méconnue, de notre cinéma. Tome 4 : 1960-1969 Avec les années 60, le cinéma français entre pleinement dans la modernité. A bout de souffle de Jean-Luc Godard et la Nouvelle Vague dans son ensemble sont passés par là, ouvrant la voie vers des approches inédites et personnelles de concevoir le 7e art. Avec le cinéma "en-chanté" de Jacques Demy, la singularité, déjà, d'Alain Cavalier, celle de Georges Franju, et le travail d'expérimentation que poursuit Alain Resnais avec L'Année dernière à Marienbad et Muriel, la formule "cinéma d'auteur" prend plus que jamais tout son sens. Mais cela serait vite oublier, si ce n'est l'essentiel, tout un pan de notre cinéma. Fidèle à sa tradition, la France confirme dans la décennie 60 la vitalité d'un cinéma classique et populaire de qualité : Gérard Oury triomphe avec Le Corniaud et La Grande Vadrouille, Henri Verneuil fait dans le grand spectacle avec Week-end à Zuydcoote et Le Clan des Siciliens, Philippe de Broca immortalise Jean-Paul Belmondo en aventurier charmeur dans L'Homme de Rio. Et puis, il y a Le Trou, le dernier chef-d'oeuvre de Jacques Becker, le retour de Bunuel en France pour Le Journal d'une femme de chambre et Belle de jour, Jean-Pierre Melville à son meilleur... Toute la richesse des années 60 est bel et bien là, dans la coexistence de tous ces cinémas, du plus exigeant au plus populaire. Qui plus est, dans une période en pleine effervescence, coincée entre la fin de la guerre d'Algérie et la déflagration de Mai 68, le cinéma français, plus que jamais, va se faire le témoin de l'évolution des moeurs et des problématiques politiques de l'époque, quitte à prendre position et à s'engager.

06/2022

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Histoire du cinéma

Une histoire du cinéma français. Tome 4, 1960-1969, Edition de luxe

Une histoire du cinéma français se présente comme une série d'ouvrages, classés par décennies successives (des années 30 à nos jours) pour offrir au lecteur un panorama complet du cinéma français. Pour chaque année sont mis en avant les films majeurs, un grand réalisateur, une actrice et un acteur, ainsi qu'un grand dossier thématique abordant pour le cinéma les questions essentielles de la période. A travers ces analyses, et la mise en perspective des oeuvres et des artistes dans un contexte historique, social, politique et même technique, ce livre se veut le récit pertinent – et à l'occasion, impertinent ! – de l'histoire, riche mais encore trop méconnue, de notre cinéma. Tome 4 : 1960-1969 Avec les années 60, le cinéma français entre pleinement dans la modernité. A bout de souffle de Jean-Luc Godard et la Nouvelle Vague dans son ensemble sont passés par là, ouvrant la voie vers des approches inédites et personnelles de concevoir le 7e art. Avec le cinéma "en-chanté" de Jacques Demy, la singularité, déjà, d'Alain Cavalier, celle de Georges Franju, et le travail d'expérimentation que poursuit Alain Resnais avec L'Année dernière à Marienbad et Muriel, la formule "cinéma d'auteur" prend plus que jamais tout son sens. Mais cela serait vite oublier, si ce n'est l'essentiel, tout un pan de notre cinéma. Fidèle à sa tradition, la France confirme dans la décennie 60 la vitalité d'un cinéma classique et populaire de qualité : Gérard Oury triomphe avec Le Corniaud et La Grande Vadrouille, Henri Verneuil fait dans le grand spectacle avec Week-end à Zuydcoote et Le Clan des Siciliens, Philippe de Broca immortalise Jean-Paul Belmondo en aventurier charmeur dans L'Homme de Rio. Et puis, il y a Le Trou, le dernier chef-d'oeuvre de Jacques Becker, le retour de Bunuel en France pour Le Journal d'une femme de chambre et Belle de jour, Jean-Pierre Melville à son meilleur... Toute la richesse des années 60 est bel et bien là, dans la coexistence de tous ces cinémas, du plus exigeant au plus populaire. Qui plus est, dans une période en pleine effervescence, coincée entre la fin de la guerre d'Algérie et la déflagration de Mai 68, le cinéma français, plus que jamais, va se faire le témoin de l'évolution des moeurs et des problématiques politiques de l'époque, quitte à prendre position et à s'engager.

06/2022

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Revues

La règle du jeu n°74

SPLENDEURS ET MISERES DU MONDE CONTEMPORAIN Fidèle à son ambition de donner à voir le monde contemporain dans sa diversité et son étrangeté, La Règle du jeu propose ici un numéro qui, à l'image de l'oeuvre Acidquiat figurant sur sa couverture, aspire à dépeindre les splendeurs et les misères de la modernité. Les réseaux sociaux sont-ils vraiment un lieu de socialisation ? Permettent-ils de rompre les distances qui séparent le " moi " de son prochain ? Sont-ils un incubateur d'amitiés ? Faut-il, en somme, se fier à leurs faux-semblants d'agora universelle ? Ou, au contraire, les tenir pour une dystopie réalisée ? Comment la " Génération Tinder " réinvente-t-elle l'amour et le désir ? Une rencontre peut-elle faire l'objet d'une application digitale ? Et, si oui, quels sont les effets, vertueux et contreproductifs, d'un tel phénomène ? La dérision contemporaine n'est-elle pas le dernier masque endossé par l'esprit de sérieux ? Et les " humoristes " ses derniers avatars ? Comment retrouver, en ce cas, la possibilité du rire ? Comment décrire, enfin, l'empreinte laissée dans notre société par l'absence de Dieu ? Ce n'est pas un hasard, en somme, si le numéro 74 de La Règle du jeu s'ouvre sur un dossier rendant hommage au rocker Nicolas Ker - figure qui, à elle seule, cristallisait bien des éclats, bien des énigmes de la modernité. Mais aussi : - " Souvenirs de Nicolas Ker " : un dossier où Bernard-Henri Lévy, Arielle Dombasle, Florine Delcourt et Patrick Mimouni saluent la mémoire de l'artiste défunt. - " Sartre et Simone de Beauvoir, chambre à part " : un texte de Julie Lautier sur les années que passèrent les deux écrivains à l'hôtel Lousiane - Un texte de Gilles Hertzog sur le rapport que Turner et Manet entretinrent avec Venise. - Un dialogue, pour le moins étonnant, entre Marie S'Infiltre et la rédaction de La Règle du jeu. - Vieux Couples, un roman-nouvelle inédit de Camille Cabestan, l'auteur anonyme de notre revue. - " De quoi Charlus est-il le nom ? " : un article d'Avery Colobert proposant une nouvelle hypothèse de lecture à propos de l'onomastique proustienne. - " Quelques philosophes " : un dossier photographique de Bruno de Monès, qui revient sur ses rencontres avec Foucault, Deleuze ou encore Derrida. - " La Fontaine et l'amour " : un article de Vincent Roy - Des textes inédits de Baptiste Rossi et Florent Zemmouche

11/2021

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XVIIIe siècle

Le corps souffrant. Dire la maladie dans quelques écrits du for privé en Lorraine, au XVIIIe siècle

L'histoire de la maladie fut longtemps celle de la médecine, de ses héros et de leurs exploits, mais dès les années 1970-1980, grâce entre autres à Jacques Revel, Jean-Pierre Peter ou Roy Porter, un renversement radical de perspective a invité l'historien à prendre en compte le vécu de la maladie plutôt qu'à se complaire dans l'analyse du discours médical, dans l'histoire des maladies ou les biographies de soignants célèbres. Depuis, les travaux se sont multipliés à partir des récits de malades ou de leurs proches, car ce nouvel angle d'attaque donne une place centrale à l'individu mais également aux sources qui en parlent, c'est-à-dire à ces écrits du for privé - journaux, mémoires, livres de famille, correspondances intimes... - qui suscitent, surtout depuis l'aube des années 2000, un nouvel engouement. Sources non médicales, ces écritures privées sont ici privilégiées, telles les lettres qu'Elisabeth-Charlotte d'Orléans, duchesse de Lorraine, adresse à son amie la marquise d'Aulède entre 1715 et 1738. Une importante correspondance que complète heureusement l'analyse de quelques livres de familles incontestablement moins bavards mais rédigés par quelques apparentés Marcol qui, peu ou prou, appartiennent au milieu de la Robe nancéienne. Des textes à la première personne, auxquels ce travail fait la part belle, qui procèdent à une mise en récit de la maladie, mettent l'accent sur l'expérience subjective du malade et de ses proches et donnent accès aux parcours de santé de quelques individus appartenant, certes, à une frange restreinte de la population, les "gens de qualité", mais les seuls, en Lorraine, à avoir laissé, pour le bonheur de l'historien, quelques traces écrites... Autant de regards que l'individu porte sur son corps malade ou le corps souffrant de l'autre qui, à travers l'écrit, révèlent les façons dont la maladie est dite, vécue, interprétée et les représentations qu'on s'en fait. Histoire du corps malade, cet ouvrage esquisse aussi une histoire de la relation thérapeutique, car au fil du récit s'expriment parfois les attentes du malade, de ses proches vis-à-vis du soignant et des soins prodigués ; les parcours de santé individuels étant, comme il se doit, restitués dans le tissu de leur environnement familial et social et les narrations privées confrontées aux discours médicaux ambiants. Car la maladie, nul besoin désormais de le démontrer, est socialement et culturellement construite.

01/2022

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Littérature française

In-finis terrae Tome 1 : Villa Belga. Echos d'une émigration dans le Sud du Brésil (1904-1910)

1904. On émigre pour les "pays neufs". On court vers la fortune, comme ces ingénieurs des chemins de fer belges. On fuit la justice, les lois anticléricales. Ou la terreur, comme ces Juifs de Russie. Un contrat en poche, on embarque sur un steamer, on s'installe dans une cabine de première classe. Sans rien dans les mains, on s'agglomère sur l'entrepont, on sera colon, emportant ce qu'on a de plus cher : une scrupuleuse droiture, un acharnement à réussir dans l'adversité, une fierté de la besogne accomplie, un sens de la fraternité. Le Brésil, jeune république, peuple ses territoires incultes. La Belgique exporte sa révolution industrielle. La petite ville de Santa Maria da Boca do Monte, au coeur de l'état du Rio Grande do Sul, où viennent de s'implanter les grands ateliers d'une compagnie ferroviaire belge, et, non loin, une colonie agricole juive, est un point de convergence de cette révolution, de cette immigration. C'est là que s'érige la "Villa Belga", cité calquée sur les corons, qui donne lieu, ici, à une évocation imaginaire de ce passé perdu de vue. S'y heurtent espoirs, utopies, et sombres desseins de passagers qui ont vu leurs sorts se lier à bord du Paranaguá. Emigre-t-on impunément ? A peine ont-ils débarqué, que Yakov, ses frères et soeurs, et une bande de jeunes Israélites se rendent, en ribambelle, au marché public. Malgré l'abondance de tubercules, de sacs de farines et de fèves, ils ne voient que les fruits, des monticules de fruits, des pyramides de fruits. Leur étonnement devant les étals amuse verduriers et fruitiers, habitués au défilé des immigrants. Un marchand aux oreilles décollées se met à tailler la carapace -comme celle d'une tortue ! s'exclame la petite Ida -d'un fruit insolite qui a la forme d'un obus surmonté d'un chardon. Ça s'appelle abacaxi, soit "ananas", précise l'homme qui, du bout de son couteau, leur en tend de petits morceaux à goûter. Décortiquer une orange ? Non, le plus simple est de faire comme les gamins des docks qui viennent chaparder au marché : un coup de dent pour arracher la pelure à l'une des extrémités, et ensuite en sucer le jus tout en pressant le fruit. Les petits Russes en ont plein les doigts et le menton.

08/2013

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Musique, danse

Arts & musiques dans l'histoire. Tome 3, La Renaissance, avec 1 DVD + 2 CD AUDIO

L'appellation "Renaissance" s'applique à la période de renouveau en matière d'art, de littérature, de philosophie et de sciences qui se manifeste en Europe aux XVe et XVIe siècles. Ce véritable bouleversement, qui touche de multiples domaines, impose une nouvelle conception du monde dont les conséquences se mesurent aujourd'hui encore. L'ouvrage nous offre un voyage abondamment illustré d'abord au coeur du Quattrocento italien vecteur de la "première Renaissance". On y retrouvera, intimement associés à Florence, les Médicis et toute une pléiades d'architectes, de peintres de sculpteurs... L'exploration se poursuit avec le Cinquecento (XVIe), ce siècle où l'art explose sur fond de guerres permanentes. Des dizaines d'articles synthétiques et d'illustrations concernant la "Haute Renaissance" puis la période "maniériste" nous font découvrir les événements et les artistes des principaux pays européens où l'histoire s'est écrite. Cette exploration sera l'occasion de découvrir les oeuvres les plus marquantes (plusieurs commentaires sont proposés) mais aussi les Humanistes, les grands conquérants et les artistes majeurs qui ont jalonné cette riche période. Pour la partie "Musique", Emmanuel Bonnardot, apporte son regard de spécialiste pour illustrer de façon pertinente ce chapitre. Une approche très fouillée des instruments utilisés à l'époque ainsi que des propositions et des commentaires d'écoutes (France, Italie, Espagne, Allemagne...) tant dans le domaine sacré que profane, apporteront l'indispensable complément auditif. Au programme : Ce jour de l'an (Guillaume Dufay), Nymphes des bois (Josquin des Prés), Agnus Dei de la Missa galieaia (Palestrina), La terre est au seigneur (chant de la Réforme), Le roy anglois (Anonyme), La guerre (Janequin), Verlangen thut mich krenken (Anonyme, Allemagne), Bando del asino (Vecchi, Italie), Senora de Hermosura (Espagne), Flow my tears (Dowland, Angleterre), Branle du petit homme (Phalèse), Ecce quod natura (Anonyme). De plus, on trouvera dans le CD2 un bonus composé de diverses pièces destinées à être interprétées par les élèves (avec "playback") : Le chant des Oyseaux (v. o. de Janequin + adaptation contemporaine), Il est bel et bon (v. o. de Passereau + adaptation contemporaine), Tungu tungu (évocation du Pérou pré-colombien) + fable La couleur des Oiseaux (évocation d'un mythe d'Amérique du sud)... A l'instar des premiers volets de la collection, le DVD propose un large éventail des illustrations de l'ouvrage. Ainsi, l'enseignant pourra illustrer clairement son cours avec des documents de qualité.

09/2011