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Georg Gurdjieff

Extraits

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Critique littéraire

Ce qu'il faut faire pour ne plus être écrivain

Etes-vous enclin à la rêverie ? Buvez-vous du vin en dînant ? Fumez-vous ? Faites-vous de la politique ? Avez-vous une vie sexuelle et/ou une vie de famille ? Aimez-vous la conversation, la vie mondaine, le succès ? Etes-vous pauvre ? Devez-vous travailler pour gagner votre vie ou, au contraire, administrer votre fortune ? Vous abaissez-vous à écrire pour les journaux ? Si vous répondez oui à l'une ou l'autre de ces questions, alors abandonnez tout espoir de devenir un jour un écrivain ou, si une succession de coïncidences heureuses (succès commercial de vos précédentes oeuvres dû à l'actualité des sujets traités, critiques élogieuses émanant d'amis, etc.) a pu vous donner à croire que vous en étiez un, de le rester. Implacable, irréductible, intraitable, infernal, Cyril Connolly, le plus grand critique anglais des années 1930 aux années 1970, part ici en guerre contre les "parasites du génie", les "fléaux dont aucun écrivain n'est à l'abri". Publié en 1938, révisé en 1949, Ce qu'il faut faire pour ne plus être écrivain fait partie des quelques très grandes leçons sur l'écriture. La première partie, "Le problème essentiel", tente une classification des genres et des styles ; la deuxième, "L'ombre du sénevé", la plus féroce et la plus drôle, analyse justement les "ennemis de l'écrivain" ; la troisième, enfin, "Une enfance au temps de George V", autobiographique, est une analyse minutieuse du système éducatif des public schools dont tant de grands écrivains anglais sont issus.

05/2011

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Décoration

Memphis Plastic Field. Edition bilingue français-anglais

En 1981, le designer italien Ettore Sottsass, sorti de l'aventure du studio Alchymia, fédère autour de lui un collectif de jeunes architectes et designers afin de faire voler en éclats les codes de la modernité. Son aura attire des créateurs de premier plan tels qu'Andrea Branzi, Michael Graves, Shiro Kuramata, Alessandro Mendini ou Marco Zanuso. La première exposition de Memphis à Milan, en 1981, fait l'effet d'une bombe dans le paysage européen du design, et renouvelle radicalement le langage des formes et des couleurs. Le groupe appréhende l'objet par son sens et sa présence, quittant le champ de la seule fonctionnalité pour embrasser, porté par une liberté sans précédent, celui de la communication visuelle. Grâce au soutien d'Ernesto Gismondi, le président d'Artemide, les huit collections que produit Memphis jusqu'en 1988 connaîssent un succès retentissant à l'échelle mondiale, avec des objets devenus des classiques, tels que la bibliothèque Carlton d'Ettore Sottsass, la chaise First de Michele De Lucchi ou la lampe Super de Martine Bedin. Ce livre revient, à l'occasion de l'exposition au madd-bordeaux, sur la genèse de ce mouvement qui a remis la culture démocratique au coeur du design et a réintégré avec un humour irrévérencieux dans ses codes l'ornement et la décoration. Il reproduit, accompagné de témoignages de ses membres fondateurs, l'ensemble des pièces du collectif, soit près de 400 oeuvres. Contributions d'Andrea Branzi, Michele De Lucchi, Martine Bedin, Barbara Radice et George Sowden.

08/2019

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Royaume-Uni

C'était Elizabeth II

"Le portrait le plus révélateur, le plus intime et le mieux informé sur Elisabeth II jamais écrit". The Times Le 6 février 1952, Elisabeth Windsor, 25 ans, en voyage officiel en Afrique du Sud avec son mari, le prince Philip, est informée que son père, George VI, vient de mourir. A son couronnement sous les lambris de la cathédrale de Westminster, le 2 juin 1953, assistent un milliard de spectateurs, grâce au premier reportage en mondiovision. Au cours de ses quelques 70 ans de règne, de nombreuses questions relatives à la famille royale sont restées tabou. Ce livre y répond, relatant en détail les crises auxquelles la monarchie britannique a été confrontée : divorces de 3 des 4 enfants de la reine, aveux télévisés de Lady Di, incendies... Qui est vraiment la Reine ? Comment a-t-elle fait face aux pressions cumulées de chef d'Etat, de mère et d'épouse ? Quelle est l'étendue de sa fortune ? Le livre révèle les infidélités de Philip (une dame de compagnie croyant bien faire en informa la Reine. Elle fut mise à la porte et se suicida peu après), les coups de colère de la souveraine ; les conflits entre Charles et sa mère ; les relations houleuses avec Diana ; la vraie nature de la Reine-Mère ; les malheurs de Margaret... Doté d'un cahier hors texte couleur, ce livre est une version largement complétée et mise à jour par Philippe Delorme de Elisabeth II, une vie, paru en 2002 aux éditions de l'Archipel.

09/2022

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Autres philosophes

Le langage

Traduit pour la première fois en français et accompagné d'une introduction de Jacques Le Rider, Le Langage permettra au public français de découvrir un texte important et représentatif de la pensée et de la personnalité de Mauthner dont, jusqu'à présent, aucune oeuvre théorique n'avait été traduite en français. Cet ouvrage permet de comprendre au plus près le scepticisme radical de Mauthner qui s'affirme des Contributions à une critique du langage au Dictionnaire de la philosophie. C'est au printemps 1906 que Martin Buber a proposé à Mauthner de rédiger un volume sur Le langage pour sa collection La société (Die Gesellschaft), afin de récapituler les thèses de ses Contributions à une critique du langage et de dégager de nouvelles perspectives sociolinguistiques. Mauthner insiste sur le caractère contraignant de la langue qu'il considère comme un facteur décisif du conditionnement social et culturel des individus. Il s'agit du condensé le plus clair et concis que Mauthner ait donné de ses thèses qui ont marqué de nombreux intellectuels au XXe siècle parmi lesquels Landauer, Hofmansthal, Wittgenstein, Hugo Ball, Döblin et les avant-gardes des années 1968, mais aussi Borges, Joyce, Beckett et George Steiner. Jacques Le Rider a publié une biographie intellectuelle de Fritz Mauthner aux éditions Bartillat. Fritz Mauthner (1849-1923), penseur et essayiste allemand, est l'auteur de nombreux ouvrages de philosophies du langage dont les célèbres Contributions à une critique du langage. Sa pensée exprime le scepticisme linguistique le plus radical jamais formulé à l'époque contemporaine.

09/2021

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Deuxième République

De la peur du peuple. Histoire de la IIe République 1848-1852

La république oubliée. De février 1848 au coup d'Etat du 2 décembre 1851, la France semble rejouer l'histoire de la Grande Révolution en accéléré : la chute de la monarchie (de juillet) laisse place à une république dont les divisions et l'instabilité favorisent une restauration de l'ordre ponctuée par un coup d'Etat et la Restauration de l'Empire au profit de Louis-Napoléon Bonaparte, devenu Napoléon III. Pourtant, l'histoire ne se répète jamais et la IIe République présente des caractères propres et d'une étonnante modernité. C'est avec elle que se découvre la fracture moderne entre la droite (ou plutôt les droites : légitimiste, orléaniste et bonapartiste) et la gauche autour de la question sociale, fracture qui apparaît lors des terribles journées de juin 48 qui préfigurent la Commune. C'est elle qui sacralise le drapeau tricolore, le suffrage universel et l'abolition de l'esclavage qui ne seront plus jamais remis en cause. Encore elle qui instaure l'élection du président de la République (Louis-Napoléon Bonaparte demeure le président le mieux élu de notre histoire) et découvre un paysage politique dont le spectre est toujours globalement d'actualité. La richesse des acteurs épouse celle, presque incroyable, des événements. Dans l'ordre chronologique : Lamartine, Louis Blanc, Ledru-Rollin, Cavaignac, Thiers, Louis-Napoléon Bonaparte mais aussi tous les grands écrivains du temps (Hugo, Flaubert, George Sand, Tocqueville...) qui furent non seulement des grands témoins mais souvent des acteurs de premier ordre. Un grand récit, presque une fresque, porté par la plume, enlevée et experte, de l'auteure.

01/2022

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Dictionnaires des citations

Ainsi parlait Eugène Delacroix. Dits et maximes de vie

Les écrits de Delacroix se partagent en trois ensembles : le Journal (1800 p.), plusieurs volumes de correspondance, les articles publiés en revue. Delacroix redoute toujours de figer les choses, que ce soit par la forme qui cerne ou par la pensée qui définit. Pour lui la matière est vie et la peinture espace en mouvement. Ce solitaire est toujours en dialogue, ce pessimiste est toujours en recherche de nouveauté. Reconnu et commenté dès ses premières présen-tations, il a aussi été haï jusqu'à sa mort. Jamais on ne lui a permis d'enseigner, et il n'est admis à l'Institut qu'à sa 7e candidature. Delacroix choque, car il montre la violence et le tragique du monde : guerres, crimes, suicides, viols, corruption. " Le sauvage revient toujours, écrit-il. La civilisation la plus outrée ne peut bannir de nos villes les crimes atroces qui semblent le partage des peuples aveuglés par la barbarie. " Il y une profonde parenté entre Baudelaire et Delacroix, dans la violence et la cruauté même. Mais Baudelaire déteste la nature, Delacroix l'aime profon-dément. Baudelaire déteste la femme, Delacroix la respecte. " Delacroix n'a pas et n'aura pas de vieillesse, écrivait George Sand. Il est, dans son art, l'innovateur et l'oseur par excellence. " Quelques semaines avant de mourir, il écrit les dernières lignes de son Journal : " Un tableau doit être une fête pour l'oeil ". Sagesse pratique de Delacroix : opposer la joie de l'art au tragique inexorable de la vie.

10/2023

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Poésie

La museliere dechiree

Dans un monde tenu en bride par les conventions, le politiquement correct, la superficialité, ce livre se propose de ramer à contre-courant en égratignant quelques certitudes martelées comme des vérités inaltérables. Le premier chapitre traite de notre société, de sa violence institutionnelle, de ses injustices séculaires, du devoir de mémoire envers ses victimes. C'est pour cette raison précise que mon premier poème dénonce le martyre de George Floyd. Il y a bien entendu d'autres sujets d'actualité épinglés pour leur quantité de morts (guerre de Syrie, violences domestiques), leur sarabande de laissés-pour-compte (sans-abris, toxicomanes ...). Le second chapitre aborde le sujet de la sagesse ou de la libération cathartique du passé sous forme de conseils mis en pratique dans ma vie personnelle après avoir compris que mes maladies successives émanaient de conflits non résolus. Ce second chapitre tente d'offrir de l'oxygène aux victimes de la dépression, aux personnes qui subissent quotidiennement les outrages d'individus toxiques et manipulateurs. Le troisième chapitre lève le voile sur ma vie personnelle, sur les trahisons subies et les blessures qui peinent à cicatriser, sur les principes moraux auxquels je ne déroge jamais pour conclure sur une note empreinte d'espoir (" Le phénix ", page 69). Le quatrième et dernier chapitre décrit en 4 poèmes ma relation avec mon pays (la Belgique) que j'aime, tant pour ses travers que pour sa créativité... Un pays qui se réinvente à chaque crise pour en ressortir toujours plus grand.

09/2021

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Sociologie

Sphères d'injustice. Pour un universalisme minoritaire

Qu'est-ce qu'une minorité ? un état d'infériorité numérique ? une identité dominée ? une catégorie protégée par le droit ? une communauté partageant certains traits culturels ? Pour Bruno Perreau, être minoritaire, c'est vivre dans un rapport de substituabilité. Devant le spectacle de George Floyd, étouffé jusqu'à la mort par la police de Minneapolis, toute personne noire savait qu'elle aurait pu être à sa place. Toute autre personne constituée par la menace de la violence ne put que se sentir interpellée. Sphères d'injustice réfléchit aux résonances entre les différents types d'expérience minoritaire et passe en revue les obstacles que rencontre la notion de minorité aujourd'hui : comment articuler les combats minoritaires et éviter qu'ils soient en compétition ? Comment impliquer la majorité ? Comment éviter les dérives managériales et résister aux attaques réactionnaires ? Comment représenter les minorités à l'ère des algorithmes ? Par son étude des jurisprudences américaine, française et européenne, Bruno Perreau montre qu'une catégorie peut toujours en abriter une autre. Les dispositifs qui protègent le genre peuvent servir à protéger la race, ceux qui protègent le handicap peuvent protéger l'âge, la classe, l'orientation sexuelle, et ainsi de suite. C'est ce que l'auteur appelle l'intrasectionnalité. En actualisant Sphères de justice, l'ouvrage classique du philosophe Michael Walzer, Sphères d'injustice démontre l'utilité d'un universalisme minoritaire et avance une théorie analogique de la justice pour relever les défis de l'interdépendance économique, numérique et écologique au XXIe siècle.

10/2023

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Romans historiques

Liberia

1807. Westport, Massachussetts. Julius Washington est un jeune Noir, grouillot au New Bedford Mercury. Né libre en 1789 d'une ex-esclave éduquée et d'un marin africain de passage, il rêve de liberté, d'écriture et de navigation. Quand les États abolitionnistes du Nord autorisent ceux qui le veulent de retourner sur le continent d'où ils ont été arrachés pour y créer une colonie américaine, le garçon n'hésite pas une seconde et s'embarque pour un voyage qui durera 60 ans… Negroland est bien sûr construit autour de Julius et de ses aventures, mais aussi autour des personnages qu'il va rencontrer tout au long de sa vie : le capitaine Paul Cuffee, plus riche Noir d'Amérique, premier et généreux promoteur du «retour» ; Théodore Canot, le négrier français, cynique au grand cœur ; Augustus Vossa, autre capitaine noir, dandy anglais qui milite dans les antichambres de la royauté ; Sinoe Kruman, Africain qui trafique pour la cause de la Suprématie Noire en Amérique ; George Hartwell Cocke, planteur du Sud pour qui l'esclavage est un piège mortel pour les Blancs ; enfin, trois femmes – Liza sa mère, Diana son épouse et Ruth leur fille – complètent cette galerie de portraits qui remet en cause bien des idées reçues. Le retour des esclaves d'Amérique en Afrique, voilà le thème de Negroland, premier nom donné à la terre promise aux Noirs avant qu'elle ne s'incarne sous le nom de Liberia, « pays de la liberté ». Une magnifique fresque de l'histoire de l'esclavage.

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Design

Modèles déposés. 1 000 objets design

Fabricants : Alfa Romeo, AT&T, Atari, B&B Italia, Bang & Olufsen, Black & Decker, BMW, Braun, Canon, Chrysler, Coca-Cola, DaimlerChrvsler, Duracell, Dyson, Eastman Kodak, Electrolux, Fitbit, Fujifilm, General Motors, Gillette, Harley-Davidson, Herman Miller, Hewlett-Packard, Hoover, Knoll, Le Creuset, Motorola, Nikon, Nintendo, Nokia, Olivetti, Panasonic, Polaroid, Porsche, Rolodex, Segway, SodaStream, Sony, Starbucks, Vitra, Volkswagen, Wilkinson Sword, Zenith Radio. Inventeurs : Alberto Alessi, Ron Arad, Gae Aulenti, Saul Bass, Yves Béhar, Norman Bel Geddes, Mario Bellini, Ward Bennett, Harry Bertoia, Achille Castiglioni, Antonio Citterio, Francis Ford Coppola, Donald Deskey, Tom Dixon, Henry Dreyfuss, James Dyson, Charles Eames, Naoto Fukasawa, Buckminster Fuller, Frank Gehry, Walter Gropius, Zaha Hadid, Irving Harper, Jonathan Ive, Arne Jacobsen, Steve Jobs, Florence Knoll, Piero Lissoni, Raymond Loewy, Ross Lovegrove, Enzo Mari, László Moholy-Nagy, Elon Musk, Vico Magistretti, Issey Miyake, Jasper Morrison, George Nelson, Marc Newson, Isamu Noguchi, Eliot Noyes, Verner Panton, Warren Platner, Gio Ponti, Prince, Jens Quistgaard, Dieter Rams, Jens Risom, Gilbert Rohde, Eero Saarinen, Richard Sapper, Ettore Sottsass, Philippe Starck, Earl S. Tupper, Patricia Urquiola, Marcel Wanders, Frank Lloyd Wright, Russel Wright, Marco Zanuso. Objets : agrafeuses, appareils photo, aspirateurs, automobiles, avions, barbecues, blenders, bouilloires, briquets, bus, cafetières, calculatrices, casques audio, cendriers, consoles de jeux, dictaphones, distributeurs de billets, distributeurs de ruban adhésif, drones, enceintes, épluche-légumes, fax, fours à micro-ondes, grille-pain, horloges, lave-linge, locomotives, machines à coudre, machines à écrire, magnétophones, masques, motos, ordinateurs, ouvre-boîtes, radios, réfrigérateurs, sèche-cheveux, shakers à cocktails, taille-crayons, télécommandes, téléphones, téléviseurs, vélos.

03/2021

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Science-fiction

Protectorats

"Rappelez-moi comment vous êtes morte ? - A quel moment ? - La dernière fois". Irem avait l'impression que sa nouvelle main, qui tapotait la table comme un sémaphore courroucé, appartenait à quelqu'un d'autre. Elle n'avait pas encore pris ses marques dans le vacant que l'Institut lui avait attribué. Il lui paraissait flasque, comme une salopette trop grande. Elle passa la langue derrière des dents qui n'étaient pas les siennes et poussa un soupir... Né au Québec, mais ayant grandi en Californie, Ray Nayler a vécu et travaillé à l'étranger pendant deux décennies - en Russie, au Turkménistan, au Tadjikistan, au Kazakhstan, au Kirghizistan, en Afghanistan, en Azerbaïdjan, au Vietnam et au Kosovo, autant de pays dont il maîtrise la langue. Diplômé de la School of Oriental and African Studies de Londres, il est actuellement chercheur invité à l'Institute for International Science and Technology Policy de l'université George Washington. Annoncé en France aux éditions du Bélial', The Mountain in the Sea, son premier roman, a été célébré par une critique incandescente - de Jeff VanderMeer à David Mitchell - et vient de remporter le prix Locus. Sans équivalent en langue anglaise, le présent recueil, composé avec l'exigence coutumière de la collection "Quarante-Deux" , est l'acte de naissance, aux yeux des lecteurs francophones, d'un auteur de science-fiction contemporain essentiel. ­­­ Sommaire proposé par Ellen Herzfeld et Dominique Martel Traduit de l'américain par Henry-Luc Planchat Illustration de couverture par Manchu Conception graphique par Philippe Gady

09/2023

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Poésie anthologies

Format Américain. L'intégrale (1993-2006)

De 1993 à 2006, la collection FORMAT AMERICAIN, dirigée par Juliette Valéry, a été diffusée auprès des adhérents de l'association Un Bureau sur l'Atlantique, fondée par Emmanuel Hocquard, sous forme de livrets imprimés en photocopie. 44 livrets de 20 pages en moyenne sont parus, présentant des textes de poètes contemporains américains traduits par des poètes français, parfois traduits collectivement lors d'ateliers ou de séminaires avec des étudiants en écoles d'art. Un seul volume de plus de mille pages rassemble la totalité de la collection augmentée de quatre inédits, trois hors-série, une préface et un index exhaustif des auteurs et des traducteurs. Les compositions photographiques des couvertures des livrets réalisées par Juliette Valéry ont été remasterisées et ponctuent l'ouvrage. Textes de : John Ashbery, Helena Bennett, Charles Bernstein, Joe Brainard, Lee Ann Brown, Abigail Child, Norma Cole, William Corbett, Robert Creeley, Ray DiPalma, Stacy Doris, Larry Eigner, Barbara Einzig, Jerry Estrin, Kathleen Fraser, Peter Gizzi, Lyn Hejinian, Benjamin Hollander, Susan Howe, Lisa Jarnot, Julie Kalendek, Lisa Lubasch, Bill Luoma, Bernadette Mayer, George Oppen, Jena Osman, Michael Palmer, Bob Perelman, Kristin Prevallet, Joan Retallack, Rod Smith, Juliana Spahr, Jack Spicer, Cole Swensen, John Taggart, Keith Waldrop, Rosmarie Waldrop, Elizabeth Willis. Traductions de : Pierre Alferi, Jean-Paul Auxeméry, Marie Borel, Oscarine Bosquet, Alain Cressan, Françoise de Laroque, Jacques Demarcq, Caroline Dubois, Holly Dye, Eric Giraud, Joseph Guglielmi, Emmanuel Hocquard, Paol Keineg, Abigail Lang, Sydney Levy, Virginie Poitrasson, Pascal Poyet, Jacques Roubaud, Anne Talvaz, Gilles A. Tiberghien, Juliette Valéry, Jean-Jacques Viton.

10/2021

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Golf

Les miscellanées du golf. 1244-2021. Histoire, anecdotes, palmarès, champions, curiosa...

Chronologies, biographies, palmarès, histoires et anecdotes du golf Il est bien rare que l'on brille sur le parcours. Mais avec ces Miscellanées du Golf, on pourra se rattraper au dix-neuvième trou, lors des longues conversations avec ses partenaires, autour de solides reconstituants. Que l'on consommera avec modération ou non, comme les pages de ce recueil. Chronologies, biographies, palmarès, histoires et anecdotes, parfois croustillantes : ce livre dresse un panorama aussi complet du Noble et Ancien Jeu de golf. Vous y puiserez l'essentiel et l'accessoire, le merveilleux et l'insolite, vous y croiserez quelques champions oubliés, de splendides anonymes et d'inaccessibles superstars, vous découvrirez des temples bénis par Saint Andrews et des pèlerins qui peuvent être princes ou bergers. Vous y apprendrez qu'Erik Satie consacra une page musicale au golf. Que si l'albatros est une espèce rare, dont la plupart des joueurs du dimanche sont protégés, le Condor demeure un mythe. Que la France est, à l'instar de l'Ecosse, une très ancienne terre de golf. Qu'on est allé jusqu'à driver sur la lune, ce qui est bien la preuve que le golf rend fou (" et qu'il n'y a que le golf pour soigner cela " comme le disait un grand chantre du jeu). Voilà surtout un volume dont les pages ne sont pas encombrées de conseils techniques ou ésotériques dispensés au practice par quelques gourous. Et grâce auquel - pour reprendre la célèbre formule de George Bernard Shaw - on peut poursuivre sa promenade sans qu'elle soit gâchée par sa petite balle blanche.

10/2021

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Ouvrages généraux et thématiqu

Mais où est donc passé le Moyen Âge ? Le récentisme

Tout le monde connaît la phrase de George Orwell " Celui qui a le contrôle du passé a le contrôle du futur - Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé ". On sait aussi que l'Histoire est écrite par les vainqueurs... Et pourtant, personne ne remet habituellement en cause la chronologie des derniers millénaires. Dans le présent livre, François de Sarre pose la question suivante : le Moyen Age a t-il réellement existé ? D'après cet auteur, près de mille ans de notre Histoire occidentale aurait été purement et simplement inventés ! Si tel a bien été le cas, qui a été à l'origine de ces falsifications, et quel était le but recherché ? Depuis Jean Hardouin en France ou Isaac Newton en Angleterre, les savants Récentistes ont tenté de rétablir la vérité historique. Actuellement, les savant allemands et Russes sont les plus actifs concernant ces thèses, comme le mathématicien Anatoly T. Fomenko. François de Sarre, à l'aide de disciplines nécessaires à la compréhension de notre passé (Histoire, archéologie, ethnologie, ect.) s'est intéressé aux discordances et aux anomalies de ce que nous considérons aujourd'hui comme notre chronologie. Il est également entré en contact avec divers autres Récentistes comme Heribert Illig, Christian Blöss, et surtout Uwe Topper qu'il a rencontré à plusieurs reprises à Nice et à Berlin. Ainsi est né ce livre Mais où est donc passé le Moyen Age ? "Une théorie qui se croit à l'abri de tout risque de réfutation n'est pas une théorie scientifique, mais un dogme ! " Karl Popper

11/2021

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Critique littéraire

Les aveux du roman. Le XIXe siècle entre Ancien Régime et Révolution

C'est dans le roman qu'on peut lire, plus encore et autrement que dans l'histoire, le long et difficile dialogue entre deux humanités que la Révolution française a séparées : celle, aristocratique, de la civilité, du goût, du commerce des esprits, des mœurs et des manières ; celle, démocratique, qui devait les congédier au nom de l'égalité. Mais c'est dans le roman aussi que la Révolution peine à imposer les principes égalitaires. Car il n'y a pas, en littérature, de table rase. Le roman en France reste attaché par mille et un fils à la société que la Révolution a détruite ; il ne cesse de les renouer et de les tisser à sa manière : le monde évanoui se perpétue dans les Lettres. Mona Ozouf a voulu le retrouver en relisant quelques romans qui jalonnent le XIXe siècle, de Germaine de Staël à Anatole France, en passant par Balzac, Stendhal, George Sand, Hugo, Barbey d'Aurevilly, Flaubert, Zola. Au fil de ses lectures, elle repère ce que l'Ancien Régime a légué à la France moderne. Elle raconte les espoirs et les illusions qu'il continue à nourrir. Elle met en lumière ce que le travail de la démocratie comporte de vitalité, de promesses, de réussites individuelles ; mais aussi ce qu'il recèle de banalité, d'uniformité, parfois de désenchantement. La longue négociation que retrace cet essai entre Ancien Régime et Révolution s'achève sur un compromis, que bientôt l'affaire Dreyfus paraîtra dénoncer, sans pour autant parvenir à en altérer les termes.

03/2004

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Littérature française

Les Rêveries du promeneur solitaire

Après les "Confessions" et "Rousseau juge de Jean-Jacques", le philosophe rédige entre 1776 et 1778 ces "Rêveries d'un promeneur solitaire" avant de finir ses jours chez René-Louis de Girardin au château d'Ermenonville. Ebauchées au jour le jour sur des cartes à jouer avant d'être composées et structurées en dix "promenades" - la dernière restant inachevée -, elles ne furent publiées de façon posthume qu'en 1782, à Genève, par trois amis de l'auteur. Les dix "Rêveries" sont autant d'introspections après un épisode intensément paranoïaque et solitaire de la vie de J. -J. Rousseau. Autobiographiques, elles relatent les principaux moments de son existence sur terre, entre autres son séjour heureux au lac de Bienne, ses travaux botaniques, ses rencontres marquantes, l'abandon de ses enfants, tout en méditant sur des questions philosophiques fondamentales : l'être, la souffrance, la mort, l'amour, le bonheur, la nature, la morale, la religion, la société, la misanthropie,... Pressentant sa mort prochaine, l'auteur du "Contrat social" et de la "Nouvelle Héloïse" y médite sur la vie en se promenant, en herborisant et en contemplant la nature, ne trouvant que dans la rêverie sa seule consolation efficace. Véritable chant intérieur, "Les Rêveries du promeneur solitaire" ont influencé de nombreux grands penseurs et écrivains, de Goethe à Chateaubriand en passant par Victor Hugo, George Sand, Lamartine et tous les poètes romantiques. De toutes les oeuvres de Jean-Jacques Rousseau, c'est sans doute celle qui reste aujourd'hui la plus proche de nous.

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Sciences politiques

Les nouvelles armes de l'empire américain

Barack Obama n'a pas rompu avec la politique va-t-en-guerre de son prédécesseur, George W Bush. Il a au contraire approfondi cette politique en lui fournissant de nouvelles armes et un nouveau visage. Dans cette enquête dévastatrice, Nick Turse montre comment le Pentagone et ses partenaires gouvernementaux, s'inspirant des préceptes classiques des guerres coloniales et tirant avantage des dernières avancées technologiques, ne cessent de peaufiner la recette de la guerre du XXIe siècle dont les six principaux ingrédients sont le développement des drones, l'utilisation de "soldats civils", le recours aux troupes supplétives, les opérations spéciales, les missions d'espionnage et la cyberguerre. De l'Amérique latine à l'Afrique en passant par le Moyen-Orient et l'Asie, cette guerre se déploie chaque jour davantage, à mesure que se poursuit la militarisation de la CIA, que des bases secrètes de drones sortent de terre et que sont initiés des programmes de formation et d'entraînement pour les armées des pays "amis". Si cette nouvelle doctrine est présentée comme la façon la plus sûre, la plus efficace, la plus éthique et la plus économique d'assurer la sécurité des citoyens américains, nous sommes encore loin d'avoir pris la mesure des ravages de ce nouvel âge de l'impérialisme. "Ce qui apparaît aujourd'hui comme une formule magique pourrait bientôt se révéler un désastre absolu, prévient Nick Turse. Un désastre dont on ne se rendra compte, malheureusement, qu'une fois qu'il sera trop tard."

03/2014

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Economie

Une fraude presque parfaite. Le pillage des caisses d'épargne américaines par leurs dirigeants

La récente crise financière n’est pas la première à avoir révélé les maux du système bancaire américain. En 1986 éclate la crise des caisses d’épargne locales (Savings and Loan), qui secoue les États-Unis et oblige les autorités publiques à intervenir, malgré le libéralisme ambiant de l’époque. Cette crise méconnue en Europe provoque la faillite de plus de mille caisses d’épargne, entraînant la fermeture de mille six-cents autres établissements dans leur sillage. William Black a travaillé notamment comme directeur de la Federal Home Loan Bank Board. Il décrit dans cet ouvrage, qualifié de « classique » par le prix Nobel américain George Akerlof, les événements qui ont mené à une des plus grandes crises bancaires de l’histoire américaine : une bulle immobilière gonflée par les déductions fiscales, la dérégulation de l’ensemble du secteur, des pratiques frauduleuses, les lobbies bancaires, les connivences politiques… Nous voyons la catastrophe de l’intérieur, dépeinte par l’homme qui a subi des menaces personnelles pour avoir dénoncé les malversations au sein des directions. L’auteur tire de cette expérience le concept de “Control Fraud”, ou fraude du contrôleur : lorsque les dirigeants déforment les règles du jeu pour maximiser leurs gains personnels, quitte à mettre en péril leur propre entreprise. Comme il l’a expliqué à la Commission des finances du Congrès américain à l’occasion de la faillite de Lehman Brothers, c’est aussi ce concept qui nous permet de comprendre la vraie nature de la crise de subprimes des années 2007-2009. Visiblement, l’histoire se répète…

01/2012

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Musique, danse

Les funérailles de Chopin

" Je reçois aujourd'hui quelques personnes, entre autres madame Sand, écrivit Chopin à un ami polonais de passage à Paris en décembre 1836. Presque en post-scriptum, il ajouta que Liszt jouerait et que le très célèbre ténor Adolphe Nourrit chanterait. Pour l'occasion, Sand accepta de faire un compromis. Elle abandonna ses pantalons noirs et sa redingote pour un pantalon bouffant blanc et une ceinture en étoffe, le costume si sexuellement ambigu d'une houri ou d'un pacha ; surtout, elle arborait les couleurs du drapeau polonais. " A vingt et un ans, Chopin quitte définitivement une Pologne bâillonnée par la Russie et arrive à Paris, où deux concerts suffisent à faire de lui la coqueluche des plus grands. De Schumann à Liszt, de Mendelssohn à Delacroix, tous portent aux nues celui qui va incarner comme nul autre le rêve, l'énergie et la fougue romantiques. Une icône qui a tout pour briller : le génie, le succès et l'amour de la femme la plus scandaleuse d'Europe, George Sand. Quand il s'éteint, deux décennies plus tard, le succès n'a pas amené la fortune, ni la gloire brisé la solitude. Avec Les funérailles de Chopin, Benita Eisler conte avec brio, sensibilité et une multitude de détails d'une indiscrétion inouïe, la chute d'une des plus grandes étoiles de la musique. La précision de ses recoupements et l'acuité de son regard construisent pas à pas un tableau vivant où se nouent et se dénouent les fils d'une destinée tragique.

01/2004

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Critique littéraire

Les aveux du roman. Le dix-neuvième siècle entre Ancien Régime et Révolution

C'est dans le roman qu'on peut lire, plus encore et autrement que dans l'histoire, le long et difficile dialogue entre deux humanités que la Révolution française a séparées : celle, aristocratique, de la civilité, du goût, du commerce des esprits, des mœurs et des manières; celle, démocratique, qui devait les congédier au nom de l'égalité. Mais c'est dans le roman aussi que la Révolution peine à imposer les principes égalitaires. Car il n'y a pas, en littérature, de table rase. Le roman en France reste attaché par mille et un fils à la société que la Révolution a détruite; il ne cesse de les renouer et de les tisser à sa manière : le monde évanoui se perpétue dans les Lettres. Mona Ozouf a voulu le retrouver en relisant quelques romans qui jalonnent le XIXe siècle, de Germaine de Staël à Anatole France, en passant par Balzac, Stendhal, George Sand, Hugo, Barbey d'Aurevilly, Flaubert, Zola. Au fil de ses lectures, elle repère ce que l'Ancien Régime a légué à la France moderne. Elle raconte les espoirs et les illusions qu'il continue à nourrir. Elle met en lumière ce que le travail de la démocratie comporte de vitalité, de promesses, de réussites individuelles; mais aussi ce qu'il recèle de banalité, d'uniformité, parfois de désenchantement. La longue négociation que retrace cet essai entre Ancien Régime et Révolution s'achève sur un compromis, que bientôt l'affaire Dreyfus paraîtra dénoncer, sans pour autant parvenir à en altérer les termes.

09/2001

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Critique littéraire

Cité Champagne, Esc. i, appt. 289, 95-Argenteuil. Editions Champ Libre, Tome 1 (1968-1971)

Juste après 68, la révolution parut soudainement à portée de main. Sur la manière d'y parvenir, chacun avait sa théorie, mais, dans la pratique, tous voulaient vivre sans temps morts. Plus question de changer le monde sans se changer soi-même. Ni de croupir derrière la vitre en attendant les lendemains qui chantent. Dès lors que ça craquait partout, plus rien n'était impossible. C'est dans ce climat d'exaltation que Gérard Guégan, chômeur porté sur le romanesque, et Gérard Lebovici, riche imprésario rêvant de damer le pion à Gallimard, envisagèrent de créer avec les Editions Champ Libre le cheval de Troie d'où surgiraient les nouvelles âmes sensibles, seules capables d'incendier le Vieux Monde. Il s'agissait ni plus ni moins de produire des livres qui, en plus de refléter le fond de l'air, attenteraient, dans la forme que leur imaginerait Alain Le Saux, au goût dominant. Cité Champagne n'est donc pas un de ces essais historiques, où le vivant embaumé suinte l'ennui, mais une sorte de traversée du miroir ressuscitant, avec allégresse, un passé que ni la mort ni la trahison n'avaient encore réduit en cendres. Un passé où Archie Shepp, Jim Morrison, Reiser, George Romero, Janis Joplin faisaient cause commune avec le Black Power, les 343 avorteuses, les Weathermen, le Fhar. Un passé que les Editions Champ Libre incarnèrent au plus près de la chair. Cité Champagne sera suivi de 40, rue de la Montagne Sainte-Geneviève (1972-1974).

04/2006

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Sciences politiques

Jésus est juif en Amérique. Droit évangélique et lobbies chrétiens pro-Israël

L'alliance solide et profonde qui unit les Etats-Unis et Israël depuis plus de soixante ans est communément attribuée à l'influence d'un lobby juif tout-puissant qui tirerait les ficelles de la politique étrangère américaine au Moyen-Orient. Or cette vision réductrice néglige un aspect essentiel de la question : aujourd'hui, aux Etats-Unis, les supporters d'Israël les plus fervents et les plus nombreux sont issus de la droite chrétienne. Ces partisans dévoués de l'Etat juif, que l'on appelle chrétiens sionistes, sont convaincus qu'il relève de leur devoir religieux d'aimer et de protéger Israël. En une quarantaine d'années, ils ont gagné une influence sans précédent dans le système politique, aidés par l'explosion du conservatisme et par leur partenariat avec les faucons israéliens. De George W. Bush à Sarah Palin, le soutien à Israël est désormais une figure imposée pour tout candidat républicain. En plongeant dans l'univers exalté des chrétiens sionistes, Célia Belin dévoile l'extraordinaire montée en puissance d'un mouvement politique inspiré d'une théologie archaïque, fondamentaliste et radicale. À l'heure où il s'agit de mettre un terme au conflit qui empoisonne le Proche-Orient depuis des décennies, tous les partisans de la paix doivent garder un oeil sur ces amoureux incontrôlables d'Israël. Les Israéliens aussi doivent se méfier de ces nouveaux amis tombés du ciel. En mélangeant religion et politique, les chrétiens sionistes contribuent à transformer le conflit territorial entre Israéliens et Palestiniens en un combat pour la vérité religieuse.

02/2011

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Histoire internationale

Little Big Horn

"Jamais je n'oublierai cette bataille". Chef de guerre cheyenne Two Moon Un brûlant dimanche de juin 1876, dans la vallée de la Little Big Horn, au coeur de l'Ouest américain : une coalition de Sioux et Cheyennes, réunie par les chefs Sitting Bull et Crazy Horse, anéantit le 7e de cavalerie du général Custer. Immédiatement, la bataille est propulsée au rang de mythe identitaire des Etats-Unis. Un mythe qui dure : à ce jour, aucune bataille nationale ne déclenche une telle fascination outre-Atlantique. L'historien, pour sa part, se retrouve face à de nombreux mystères : la défaite était-elle due aux erreurs et aux ambitions de George Armstrong Custer ? Comment les Indiens ont-ils vécu leur victoire emblématique ? Comment expliquer ces témoins que l'on a voulu faire taire ou ces cartes truquées ? Du fracas de la guerre de Sécession aux clameurs des Grandes Plaines, l'auteur nous plonge dans une Amérique brutale, brossant le portrait sans fard des icônes Custer, Sitting Bull et Crazy Horse mais aussi d'acteurs moins connus de la période. L'immersion se poursuit avec la bataille elle-même, qui reprend vie à hauteur d'homme, à travers la voix de dizaines de témoins oculaires et d'experts. Fruit de sept ans de recherches et de voyages sur le terrain, cette "autopsie" d'une légende a été considérée dès sa première édition comme la référence sur le sujet. Membre des Little Big Horn Associates, titulaire d'une maîtrise d'Histoire, David Cornut ouvre ici l'un des dossiers les plus controversés de l'histoire américaine.

06/2018

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Pléiades

Théâtre complet

De son premier grand amour, Musset a conclu que la faculté d'aimer lui serait à jamais étrangère ; d'où, peut-être, les caractéristiques de son théâtre : ce dégoût de la débauche, ce vain désir d'un bonheur simple, cette conviction que rien de pur ne sera plus offert à qui s'est une fois livré au plaisir. Sous cet éclairage, qu'est-ce que Lorenzaccio, sinon le drame de l'idéal absent, du scepticisme absolu et du désespoir qui saisit l'homme affronté à la perte d'un paradis ? S'il est réducteur de négliger chez Musset le versant de la fantaisie, qui inspire nombre de ses pièces, on se gardera d'oublier que l'auteur du Chandelier est aussi celui de La Matinée de don Juan, un court fragment dont le héros vieilli mène, par le truchement d'un Leporello sans illusions, la quête sans espoir, comme machinale, de l'idéal féminin. La nouvelle édition du Théâtre complet de Musset contient les quinze pièces rassemblées sous le titre de Comédies et proverbes et ici données à lire dans leur version originale, antérieure aux manipulations imposées par les contraintes de la scène. Elle procure également les ouvres dramatiques non recueillies par leur auteur ou publiées posthumes, ainsi que des fragments et des ébauches où l'on trouve du meilleur Musset. On découvrira en appendice les textes qui sont à la source de Lorenzaccio : le livre XV des Chroniques florentines de Varchi et la pièce de George Sand, Un conspiration en 1537.

03/1990

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Cinéma

Nous resterons, pour vivre et mourir, avec les loups-garous. Confession théorique

Le lecteur tient entre ses mains un écrit-garou entremêlant la théorie du cinéma et l'analyse des films avec la part vécue qui se rejoue alors, indéfiniment, dans un autre plan de l'expérience, mais aussi avec des réflexions, des aphorismes sur les images, l'homme, l'animal... Le penseur des images n'écrit jamais qu'à partir de l'enfant qu'il a été, parfois du jeune homme. Nous ne sommes rien d'autres que les penseurs des êtres que nous fumes. Des affects dont nous nous sommes absentés. Nous sommes les théoriciens de la quantité de trahison que nous avons été capables de nous infliger. Ce livre raccorde une théorie du cinéma, un chemin d'écriture sur le cinéma, à une enfance et à un amour perdus, tous deux placés sous le signe des loups et de la mélancolie. La plupart de ces raccords sont brutaux. Ils dessinent moins une iconographie que, de Darwin à Ovide, en passant par la théologie, la littérature ou la philosophie, une ichnographie des métamorphoses, des corps doubles : des doublures et des duplicités. Les loups-garous m'ont accompagné, sous une forme ou une autre, toute ma vie. J'en propose ici une manière de récit intime, illicite, à travers leurs images dans de nombreux films : de George Waggner à John Landis ou Michael Mann, en passant par Terence Fisher, Eugène Green, Jacques Tourneur, Alain Resnais, Philippe Grandrieux, Apichatpong Weerasethakul, Eric Rohmer, Cecil B. DeMille, Wes Craven — et bien d'autres.

04/2019

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Histoire internationale

Lawrence d'Arabie. Gloire et légendes

"Son nom vivra dans l'Histoire", écrivait le roi George V à l'annonce de la mort de Thomas Edward Lawrence (1888-1935), plus connu sous le nom de Lawrence d'Arabie. Le vif intérêt que continue de nourrir le public pour T.E. Lawrence, à travers le monde, ne laisse pas d'interroger. Depuis les années 1920, ce personnage a suscité une abondante littérature dans de nombreuses langues : biographies, romans, pièces de théâtre, bandes dessinées... Comment expliquer la persistance de cet engouement ? Lawrence d'Arabie, c'est l'association, dans un même nom, de l'aventure, du rêve et de l'exotisme, un mélange de Rudolph Valentino, de Mata Hari et de Douglas Fairbanks. L'Américain Lowell Thomas l'avait bien compris, qui imagina des conférences publiques consacrées à ce personnage et fin ainsi à l'origine du mythe, immédiatement après la Première Guerre mondiale. C'est ce mythe bien vivant qu'interroge ici Christophe Leclerc, la postérité de T.E. Lawrence et ses cycles, alternant gloire et réprobation, idéalisme lumineux et mystères. Sur les deux rives de la Manche, Anglais et Français ont projeté sur ce personnage quantité de rêves et de fantasmes Porté au pinacle ou cloué au pilori, érigé en bâtisseur de nations ou en super-espion machiavélique, dépeint en masochiste homosexuel ou en ascète préoccupé de rédemption, T.E. Lawrence a très tôt suscité la controverse. A partir d'une impressionnante bibliographie en langues française et anglaise, cet ouvrage de synthèse restitue la variété des discours sur T.E. Lawrence, dans une admirable polyphonie.

06/2018

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Littérature française

Le chemin du diable

Printemps 1824 : à Darlington, dans le nord de l'Angleterre, l'ingénieur George Stephenson construit la première ligne de chemin de fer. En drainant un étang, ses ouvriers découvrent un squelette qui pourrait être celui de lady Beresford, disparue vingt ans plus tôt dans des circonstances mystérieuses. Nommé bien malgré lui juge de paix, le notaire Edward Bailey, disciple de Byron et grand amateur de madère, tente de démêler un imbroglio mêlant rumeurs, légendes et polémiques autour du projet de ligne ferroviaire. Pendant ce temps, à Londres, un étrange livre retrouvé dans la prison pour dettes de la Marshalsea arrive entre les mains de l'avocat Leonard Vholes. Sa page de garde porte le sceau des Beresford. Il n'en faut pas plus pour que Vholes dévide le fil de ses souvenirs, apportant au mystère un nouvel éclairage... A Londres comme à Darlington, les temps sont difficiles pour les laissés-pour-compte de la révolution industrielle : le progrès ne profite pas à tout le monde, l'argent coule à flots, mais invariablement vers les mêmes poches, et le massacre de Peterloo, où la troupe a sabré des manifestants pacifiques, reste dans toutes les mémoires... Peuplé de personnages pittoresques —l'imperturbable clerc Snegg, le fantasque Caporal, vétéran des guerres napoléoniennes, ou le tout jeune Charles Dickens en personne —. Le chemin du diable est à la fois un malicieux hommage au roman gothique, et la chronique haute en couleur d'une période complexe dans laquelle notre propre monde plonge ses racines.

04/2017

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Histoire internationale

Africa Unite ! Une histoire du panafricanisme

Sommes-nous africains ? Qu'est-ce que l'Afrique ? De cette double interrogation, née au XVIIIe siècle dans la diaspora africaine déportée aux Amériques, a émergé un vaste mouvement intellectuel, politique et culturel qui a pris le nom de panafricanisme au tournant du XXe siècle. Ce mouvement a constitué, pour les Africains des deux rives de l'Atlantique, un espace privilégié de rencontres et de mobilisations. De la révolution haïtienne de 1791 à l'élection du premier président noir des Etats-Unis en 2008 en passant par les indépendances des Etats africains, Amzat Boukari-Yabara retrace, dans cette ambitieuse fresque historique, l'itinéraire singulier de ces personnalités qui, à l'image de W.E.B. Du Bois, Marcus Garvey, George Padmore, C.L.R. James, Kwame Nkrumah ou Cheikh Anta Diop, ont mis leur vie au service de la libération de l'Afrique et de l'émancipation des Noirs à travers le monde. Mêlant les voix de ces acteurs de premier plan, bientôt rejoints par quantité d'artistes, d'écrivains et de musiciens, comme Bob Marley ou Miriam Makeba, la polyphonie panafricaine s'est mise à résonner aux quatre coins du " monde noir ", de New York à Monrovia, de Londres à Accra, de Kingston à Addis-Abeba. Les mots d'ordre popularisés par les militants panafricains n'ont pas tous porté les fruits espérés. Mais, à l'heure où l'Afrique est confrontée à de nouveaux défis, le panafricanisme reste un chantier d'avenir. Tôt ou tard, les Africains briseront les frontières géographiques et mentales qui brident encore leur liberté.

06/2017

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Critique littéraire

Momus ou le prince. Fable politique

Traduite par Claude Laurens avec une courte préface de Pierre Laurens, la fable politique qu'on va lire dans cette nouvelle issue, remaniée pour adhérer à l'édition la plus récente du texte latin, est à ranger dans la bibliothèque aux côtés des chefs-d'oeuvre de Swift, de Voltaire et de George Orwell. Momus, personnage de la mythologie, mis en scène par Lucien comme le dieu de la critique, devient, entre les mains d'Alberti, qui fait de lui par deux fois une victime injustement persécutée, le premier immoraliste de la littérature moderne. L'exil parmi les hommes aiguise son esprit caustique, le malheur lui enseigne à masquer son caractère, au point que le dieu du franc-parler devient, au rebours de sa nature, le virtuose, mieux : le théoricien de la simulation et de la dissimulation, tel un ingénieux Ulysse égaré dans les cours. Mais surtout, à travers les mésaventures qui le ballottent du ciel à la terre, de la société humaine au parlement de l'univers, il est à chaque instant et partout, comme plus tard le Neveu de Rameau, le génie de la provocation, le grain de levain qui démasque les faiblesses et les hypocrisies, bouscule les idées reçues, désacralise les puissances établies. Mêlant systématiquement le rire au sérieux, irrigués continuellement par la veine imaginative, portés par une phrase d'une incroyable agilité, les épisodes se succèdent dans un rythme effréné, alternant paradoxes éblouissants, pages d'un comique bouffon et osé autant que profond et inventions poétiques. Un régal.

01/2017

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Littérature française

L'explosion romantique

Victor fronça les sourcils. Que venait faire ce cours de tactique à cette réunion ? Il s'agissait d'Hernani, non de Waterloo. Théophile Gautier, assis sur le tapis, fumait sa pipe turque. Lui avait mieux compris : Vous voulez dire qu'Hernani sera notre bataille à nous ? Correct, Albertus !... Nous avons donc un mois pour préparer la victoire... Le Théâtre-Français sera le champ de manoeuvre. J'y appliquerai la méthode des Romains : encercler, surprendre, frapper ! Les "classiques" seront environnés par nos hommes. Nous en placerons partout : orchestre, parterre, loges... Mon lieutenant, ce sera vous, Gautier... Vous, Nodier, serez mon "vaguemestre" ... Où trouverons-nous nos trois cents braves ? interrogea Hugo. Faites-moi confiance, répondit Nodier, lui posant la main sur l'épaule. Bien. Puisque nous sommes d'accord : en avant, marche ! Dès la fin du XVIIIe siècle, bien avant le triomphe d'Hernani, apparaissent les signes d'une littérature nouvelle, qui va faire éclater des règles immuables. La sensibilité, l'exaltation, la rêverie vont évincer le rationalisme tout-puissant des Lumières. Au détour des pages, les rencontres affluent. Mme de Staël, entre ambitions et déceptions, tient salon. Charles Nodier anime le Cénacle, qui accueille tous les jeunes artistes du mouvement. D'autres grands noms, également, se dévoilent : Lamartine, Musset, Nerval, Vigny, George Sand ou Théophile Gautier, et évidemment Hugo. Dans le tourbillon des vies et des mots de ceux qui, illustres ou à la gloire éphémère, ont fait le romantisme, Eric Tellenne dresse un portrait incarné de plus d'un demi-siècle d'histoire et de littérature.

06/2015