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Magali Rodet

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Littérature française

Arborescences du crépuscule

L'insu de la nuit, cent poèmes et plus inspirés au crépuscule par l'inconnue qui passait par là... Hymne nostalgique à l'amour impossible, qui aurait pu être et ne sera jamais. Hommage à la femme inconnue, croisée d'un regard, à celle que l'on aurait pu aimer ou que l'on a aimée en silence car trop jeune ou inaccessible, souvenir d'un bonheur qui passe et s'enfuit. Réminiscence peut-être d'Une allée du Luxembourg de Gérard de Nerval, de Tristesse d'été de Stéphane Mallarmé. Cent poèmes et plus évoquant cette inconnue, la mer et la nature mais aussi la mort qui toujours rôde, la fille trop tôt disparue. Eros, Morpheus, Chronos et Thanatos ! Pierre Sautai, professeur de sciences économiques et sociales puis cadre de l'éducation nationale aujourd'hui en retraite, a exercé outre-mer, Ile de la Réunion, Martinique, Guyane, en ambassade en Colombie ainsi qu'en Afrique, Sénégal et Mauritanie, comme conseiller administratif dans les ministères de l'éducation nationale étrangers. Rentré en France, à Besançon, en 2005 après trente-cinq ans hors d'Europe, il perd son unique fille âgée de 20 ans en 2010. La poésie, l'écriture, de plaisir, deviennent alors pour lui une thérapie pour cette souffrance qui n'en finit pas de finir. Passionné de poésie, de musique et surtout d'opéra, il a donné de nombreuses conférences musicales en Guyane, au Sénégal et en Mauritanie. Depuis 2010, il partage sa vie entre la France et l'Asie, notamment la Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam. Henry Aubry (1941-2008) attaché commercial et surtout artiste peintre rencontré à Bogota (Colombie) a exposé à Paris, à Copenhague mais aussi aux Etats-Unis, en Colombie et en Afrique.

12/2017

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Littérature française

Maître-chien

A l'occasion d'un séjour à Rio. un jeune homme qui s'avoue un peu fâché avec la vie décide d'en finir avec. sa propre histoire et endosse presque par hasard l'identité d'un autre. Embauché par une entreprise de gardiennage spécialisée dans le dressage des chiens d'attaque, il va s'affirmer comme un parfait vigile au service de la haute société locale, laquelle se barricade, à deux pas de la misère des favelas, dans des résidences protégées connue des forteresses. Il va. aussi. se mettre au service de la femme qui règne sur ce petit monde de haute sécurité, après qu'il aura découvert qu'elle même est entre les mains de trafiquants sans visage qui la tiennent pour ainsi dire en laisse. Tout à la passion qui le lie bientôt à cette superbe " chienne " - le temps pour l'un et l'autre d'oublier la mort qui rôde -. il est bien loin d'imaginer que cet amour même se trouve manipulé de l'extérieur par un ennemi à qui rien n'échappe... On songe à la fatalité qui depuis toujours accompagne les figures féminines auxquelles fait escorte la meute aboyante : Hécate, Penthésilée... On s'effraie, surtout, de voir à l'œuvre un système de surveillance qui, donnant si bien de la griffe et du croc, n'a d'autre issue que la fuite dans une violence sans fin. Et l'on en vient à se dire, songeant au vieil adage pascalien, que dans une société à ce point emmurée par la terreur, qui pratique I'angélisme sécuritaire avec un raffinement si pervers. la véritable bête (qui est le maître ?.... qui est le chien ?....) n'est peut-être pas celle qu'on croit.

09/2004

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Littérature française

Les impostures du réel

Dans ce grand roman écrit entre 1953 et 2012, son dernier, Frédérick Tristan décrit les errances de notre époque à travers les tumultueuses aventures de Paul, son héros. " Les livres de Frédérick Tristan sont d'une puissance inégalée en France, d'une grande générosité d'intrigues, de rebondissements et de thèmes. " Bernard Pivot, Lire. Paul, jeune garc ? on solitaire, ne comprend pas pourquoi sa mère ne l'aime pas et pourquoi elle va jeter de la boue sur une tombe. Son père, toujours absent, garde un lourd secret dans son coeur. Un mystère rôde dans la maison, et l'enfant ne trouve d'évasion que dans le misérable cinéma du village. Les vieux films sont-ils plus réels que la vie ? A Lyon où il fait de précaires études, Paul croit se sauver de son désarroi grâce à l'amour, mais il tombe entre les mains d'une redoutable comédienne qui le viole. Le théâtre deviendra-t-il son nouvel univers, plus trompeur encore que l'autre ? Un professeur, qu'il considère à tort comme son ami, lui conseillera de se plonger dans des livres qui, loin de l'apaiser, le bouleversent. Parviendra-t-il à devenir écrivain ? D'étranges circonstances le conduisent à aimer une jeune étudiante que la drogue a menée à la folie. Pourra-t-il la sauver grâce à un héritage inopiné dont il déteste pourtant la provenance ? Empêtré dans une société qu'il ne comprend pas, Paul se libérera de ses angoisses en apprenant la vérité sur ses véritables origines et en s'engageant dans la résurrection mentale de celle qu'il aime. Le personnage principal de cette grande fresque conc ? ue entre 1953 et 2012 aura traversé plusieurs romans de l'auteur, faisant de ce texte essentiel l'un des fils conducteurs de l'oeuvre de Frédérick Tristan.

02/2023

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Littérature française

Ils dorment

C'était un homme ordinaire, avec ses bonheurs, ses chagrins. Un homme qui voulait partir. Mais partir ne lui suffisait pas. Il lui fallait tout détruire, tout abolir, même les souvenirs. Et ainsi commettre l'irréparable envers sa femme et ses deux enfants. Un roman vrai sur le désespoir noir " Ils dorment. Ils sont là, près de moi. Clémence, ma femme, mon aimée. Pierre et Pauline, la chair de ma chair. Ils dorment. Rien. Aucune émotion. Le silence. Le silence qui m'effrayait petit à la campagne, le silence des non-dits, le silence de la peur qui dévore, de la mort qui rode. Le silence précédant le crime, le silence lui succédant. Le silence contenant tout un monde, la terre avant ses premiers frémissements, les voix qui se sont tues, la minute après le dernier soupir. Le silence ne m'effraie plus. Ils dorment. Et le jour va bientôt se lever. Je suis assis par terre, adossé au mur. Le plafonnier de l'entrée est allumé. Il trouble l'obscurité. Tout est figé. Et peut-être si je regagnais la chambre, tout recommencerait là où tout s'est arrêté. Rien n'aurait changé. Je me glisserais dans le lit, à côté de Clémence. Je plongerais dans le sommeil. Et demain, dans quelques heures, je descendrais dans la cuisine boire un café fort, les enfants passeraient rapidement avaler une tartine en restant debout, expédiant ainsi leur petit déjeuner. Ils récupèreraient leurs affaires et se dirigeraient vers la porte. Clémence boirait encore une gorgée de thé, reposerait sa tasse sur la table, attraperait son sac. Je file. A ce soir, mon chéri. C'était peut-être ça le bonheur. Ils dorment. Ils dorment pour toujours. Ils n'ont pas souffert. "

02/2023

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Littérature française

Les romans de la terre : Le Tour du monde en 80 jours. Michel Strogoff. Les Tribulations d'un Chinois en Chine. César Cascabel

Jules Verne et son époque : le ciel à conquérir, le monde à découvrir, l'eau à apprivoiser, l'énergie à dompter. Jules Verne et sa mythologie : les volcans qui donnent la vie et la lune qui donne le rêve. Jules Verne et ses obsessions : le Pôle, l'abîme marin, le centre de la terre. Jules Verne, c'est tout cela mais c'est peut-être avant tout le peintre visionnaire des quatre éléments : l'Eau, l'Air, la Terre, le Feu. C'est par l'EAU, la mer immense, que tout commence et c'est par elle que tout finit. Au fond des gouffres où rôde le Nautilus (Vingt mille lieues sous les mers), par-delà les banquises où se cachent les Pôles (Voyages et aventures du capitaine Hatteras ; Le Sphinx des glaces), sur les flots déchaînés (Le Chancellor). Lorsque le rêve veut prendre son essor, c'est en l'AIR, dans l'infini du cosmos qu'il s'élance. Vers cet astre lunaire tant chanté (De la Terre à la Lune ; Autour de la Lune) ou vers l'empire du soleil (Hector Servadac). Et s'il redescend dans notre ciel, c'est pour mieux le dompter (Robur-le-Conquérant). Tout comme cette TERRE que sillonnent des voyageurs soucieux de gagner un pari (Le Tour du monde en quatre-vingts jours) ou un but - des steppes russes (Michel Strogoff) aux déserts chinois (Les Tribulations d'un Chinois en Chine), en passant par les glaces de l'Alaska (César Cascabel). Et comme le FEU, celui qui gronde dans les entrailles du monde (Les Indes noires), celui qui foudroie du haut du ciel (Maître du monde), celui que les hommes ont apprivoisé (Le Château des Carpathes), celui, enfin, qui plonge jusqu'au royaume des morts (Voyage au centre de la Terre).

11/2002

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Sociologie

Ecrits sur la mortalité

Les principaux travaux de Louis-Adolphe Bertillon (1821-1883) visent à répondre à une seule question : "Pourquoi la mort prématurée rôde-r-elle ? " (Lucrèce). Pour identifier les morts évitables, ce médecin délaisse l'observation clinique et se fait statisticien : il cartographie la mortalité infantile, tente de mesurer âge par âge l'emprise de la variole, de la phtisie, des accidents, s'affirmant comme l'un des plus importants démographes du XIXe siècle. Grand animateur de sociétés savantes (Société d'anthropologie de Paris, Société de statistique de Paris, Société de sociologie), il a la charge des rubriques de statistique médicale du Dictionnaire de médecine et du Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales, préside le Congrès mondial de démographie à Paris lors de l'Exposition universelle de 1878, et publie de nombreux articles dans les Annales de démographie internationale, première revue de démographie au monde. Républicain, opposé au Second Empire, distant du monde de la médecine, il est longtemps tenu à l'écart des institutions académiques. Nommé professeur de démographie à l'Ecole d'anthropologie de Paris en 1876, il devient chef du service de statistique de la préfecture de la Seine en 1879. Son oeuvre majeure, la Démographie figurée de la France (1874), est un atlas centré sur l'étude de la mortalité. Elle innove par le primat accordé à l'expression graphique de sa pensée : des cartes et des diagrammes, faciles à lire, vont pouvoir toucher un large public. S'appuyant sur des archives en grande partie inédites, Alain Chenu présente ici, outre cet atlas, une vingtaine de textes qui, s'éclairant les uns les autres, permettent de prendre la mesure du rôle clé que Bertillon a joué dans l'émergence de la démographie moderne.

06/2023

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Littérature française

Les romans du feu : Voyage au centre de la Terre. Le Château des Carpathes. Les Indes noires. Maître du monde

Jules Verne et son époque : le ciel à conquérir, le monde à découvrir, l'eau à apprivoiser, l'énergie à dompter. Jules Verne et sa mythologie : les volcans qui donnent la vie et la lune qui donne le rêve. Jules Verne et ses obsessions : le Pôle, l'abîme marin, le centre de la terre. Jules Verne, c'est tout cela mais c'est peut-être avant tout le peintre visionnaire des quatre éléments : l'Eau, l'Air, la Terre, le Feu. C'est par l'EAU, la mer immense, que tout commence et c'est par elle que tout finit. Au fond des gouffres où rôde le Nautilus (Vingt mille lieues sous les mers), par-delà les banquises où se cachent les Pôles (Voyages et aventures du capitaine Hatteras ; Le Sphinx des glaces), sur les flots déchaînés (Le Chancellor). Lorsque le rêve veut prendre son essor, c'est en l'AIR, dans l'infini du cosmos qu'il s'élance. Vers cet astre lunaire tant chanté (De la Terre à la Lune ; Autour de la Lune) ou vers l'empire du soleil (Hector Servadac). Et s'il redescend dans notre ciel, c'est pour mieux le dompter (Robur-le-Conquérant). Tout comme cette TERRE que sillonnent des voyageurs soucieux de gagner un pari (Le Tour du monde en quatre-vingts jours) ou un but - des steppes russes (Michel Strogoff) aux déserts chinois (Les Tribulations d'un Chinois en Chine), en passant par les glaces de l'Alaska (César Cascabel). Et comme le FEU, celui qui gronde dans les entrailles du monde (Les Indes noires), celui qui foudroie du haut du ciel (Maître du monde), celui que les hommes ont apprivoisé (Le Château des Carpathes), celui, enfin, qui plonge jusqu'au royaume des morts (Voyage au centre de la Terre).

11/2002

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Romans historiques

Une heure pour l'éternité

Une heure pour l'éternité. Saint Domingue, 1802. Pour mater Toussaint Louverture et rétablir l'esclavage, Napoléon Bonaparte a envoyé un corps expéditionnaire. Il s'agissait aussi de renflouer les caisses de l'Etat en reprenant la plus prospère des anciennes colonies, et... d'éloigner de son frère l'incestueuse et volage Pauline. Le général Victor-Emmanuel Leclerc, chef du corps expéditionnaire et mari de Pauline, se meurt de la fièvre jaune. Même si Toussaint Louverture croupit au fort de Joux, les soldats de métropole ont échoué dans leur reconquête, victimes des maléfices de la terre caraïbe, devenue l'instrument de la vengeance des Noirs. Trois voix alternent pendant cette heure d'agonie hallucinée : entre deux spasmes, Leclerc, mari cocu et piètre politique, invoque la raison d'Etat pour justifier la sauvagerie de sa répression. Fruits de son imagination déjà délirante, ses conversations avec l'ombre de Toussaint Louverture posent pourtant clairement les enjeux de cette page très sombre des relations entre la France et Haïti. Le monologue de Pauline, lui, est hanté par ce qu'elle a vu sur les bateaux de la rade : les corps des Noirs pendus et torturés. La voix de la fidèle servante corse, Oriana, témoigne, impuissante, de l'inéluctable : la troupe elle aussi se meurt, alors que Pauline, dans une quête effrénée des plaisirs, tente malgré tout de se divertir. Une heure pour l'éternité est un livre où la mort rôde, mais où la vie éclate à chaque page : à l'heure où l'on débat de repentance, Jean-Claude Fignolé, dans une langue lyrique et vigoureuse, accomplit le tour de force de se glisser dans la peau des colonisateurs pour mieux rappeler les valeurs révolutionnaires qu'ils ont trahies.

01/2008

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Romans historiques

La fille de Maître Jacques Tome 3 : Le Diamant de Salomon

Paris, 1774. Trois ans après son mariage avec le jeune menuisier qu'elle aime, Marie-Noëlle n'est pas heureuse. Pierre se détourne d'elle, et son frère André a disparu. Elle croit aussitôt trouver une rivale dans la voiture qui rôde autour de leur atelier. Faut-il se battre ou, comme l'y invitent les mœurs du temps, s'abandonner à son tour aux avances du galant et mystérieux chevalier de Bellanges ? La vérité cependant est bien plus terrible qu'elle le soupçonne. Non, Pierre ne la trompe pas. Il s'est laissé à nouveau séduire par les chimères du comte de Saint-Germain, qui a retrouvé sa trace et entend bien achever son grand œuvre. Désormais, les trois objets magiques hérités de Salomon sont entre ses mains. Grâce au secret des compagnons, sue l'artisan refuse de lui donner, la royauté biblique pourrait être restaurées et, bien au-delà, l'unité première de l'homme, perdue depuis le jardin d'Eden ! Et voilà Pierre déchiré entre l'amour qu'il porte toujours à Marie-Noëlle et sa quête d'absolu qui ne l'a pas quitté depuis ses aventures de Saumur. Pierre tente d'en finir une fois pour toutes avec Saint-Germain en se prêtant à ses expériences. Mais il ignore quelles forces surnaturelles peut déchaîner le diamant de Salomon. Et il ignore, surtout, ce dont est capable une femme amoureuse. Marie-Noëlle est restée la fille de maître Jacques : avec l'aide des compagnons, elle décide de sauver son couple, et de donner une bonne leçon aux hommes qui veulent gérer le monde en se jouant des sentiments. Fascinante plongée dans l'univers mystérieux du compagnonnage, où les symboles ont parfois plus d'importance que les faits, La Fille de Maître Jacques multiplie et entrelace les intrigues. Régis Albarel y déploie un immense talent de conteur.

09/2005

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Littérature étrangère

Une Certaine parenté

"J'ai vécu toutes les époques, les belles et les laides, les folles et les raisonnables, deux guerres mondiales... quatre chiens, trois épouses, deux châteaux, une bibliothèque fidèle et quelques amis comme vous", dit Branly au narrateur en l'entraînant vers une table de l'Automobile Club qui surplombe le jardin des Tuileries. Tout au long de cet après-midi de novembre, le vieil aristocrate évoquera l'étrange destin des Heredia. De souche française, ils ont essaimé en Amérique latine, mais une attirance obscure renvoie leurs descendants à une demeure proche d'Enghien, où les feuilles meurent au cour même de l'été. Au fil de son récit, Branly se souviendra - ou rêvera - des pans secrets de sa propre vie, renvoi opaque à d'autres vies, d'autres morts peut-être. Faut-il admettre que nous avons un fantôme à nos côtés, qui se confond avec notre être "comme la mer dans la mer" ? D'abord simple auditeur, l'auteur se trouve pris comme dans une nasse. À mesure que le comte de Branly lui livre les pans d'un récit voué au secret, il comprend qu'il en est l'ultime dépositaire, contraint par là même d'en devenir le narrateur. Une certaine parenté est l'un des romans les plus étranges de Carlos Fuentes. Au travers de dialogues apparemment banals, l'écriture glisse imperceptiblement - diaboliquement - vers sa propre subversion, chaque geste acquiert plusieurs "sens", faisant basculer la raison, la logique, les identités, déformant les rapports du temps et de l'espace. L'homme du monde a érigé la courtoisie au rang de maxime philosophique. Pourtant, sous le masque lisse, la mort rôde parmi le grouillement des fantasmes. L'invisible sous-tend chaque épisode et ronge, larvé, les apparences du quotidien. Pour dire ce fantastique, Carlos Fuentes utilise aussi l'arme visuelle, sensitive : celle de la poésie.

01/1982

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Histoire de France

Objectifs Grande Guerre. Sur la ligne de front telle que photographiée de 1914 à 1918

Auteur de L'Affaire oubliée de Charleroi, Philippe Wille, collectionneur et historien autodidacte devenu, au fil des années et des documents accumulés, un spécialiste de l'armée allemande durant la première guerre mondiale, nous revient avec un ouvrage surprenant, mettant en valeur le travail des photographes qui, avec les moyens techniques de l'époque, ont immortalisé sur la pellicule la vie dans les tranchées, tant chez les Alliés que dans les rangs allemands. A côté des portraits des belligérants, posant fièrement, avant leur départ pour le front, avec leurs uniformes neufs et pimpants, dans les décors figés des studios photographiques, nous découvrons aussi des prises de vue instantanées, où les héros sont sales et fatigués et où rôde en permanence la mort. Des photos qui nous racontent le vécu quotidien et la souffrance de ces hommes, toutes nationalités confondues, (sur)vivant quatre ans durant dans les tranchées, la boue, la vermine et la crasse. Philippe Wille commente chaque cliché, en extirpe les moindres informations et nous aide à les déchiffrer. Travail de longue haleine au coeur des archives, qu'il convient de saluer. Quand on lui demande pourquoi cet ouvrage, il répond par une citation de l'écrivain allemand Ernst Jünger : "Donner sens à ce qui, pour ceux qui regardent les choses d'en bas, n'est qu'absurdité et expression de l'imperfection humaine, c'est un devoir sacré envers les morts comme envers les nouvelles générations qui doivent continuer à travailler à un ouvrage dont il leur faudra percevoir la croissance organique et l'unité interne, si elles veulent y participer avec une véritable conviction. Car un jour viendra leur tour de parfaire ce que nous n'avons pu parfaire. Elles pourront entrer avec fierté en possession de leur héritage..." (Préface de l'édition originale, Le Boqueteau 125, 1924)

12/2015

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Littérature française

Plus on est de fous, plus on s'aime

Un soir, sur une aire d'autoroute qui sent les taillis brûlés, Roger l'ancien taulard qui faisait sauter les fourgons blindés et Joseph le Parisien bourgeois repenti s'installent pour casser la croûte à l'arrière de leur vieux Volvo F89. Soudain une voiture débarque et laisse derrière elle un panier en osier. Roger, bonhomme aux grosses mains boisées, s'approche et découvre avec stupeur un bébé endormi. Que faire du marmot ? Roger veut l'emmener à la maternité la plus proche. Dans son coin, caressant le doux duvet de l'enfant, Joseph sourit. "Et si on le gardait, ce bébé ? " Amis depuis l'enfance, les deux hommes vivent dans une maison forestière sans aucun confort moderne. Comment y accueillir un enfant en bas âge ? Comment s'en occuper au quotidien, au contact de cette nature rustique rythmée par les travaux manuels ? Et surtout comment garder ce bébé en toute légalité ? Petit à petit, ils préparent des biberons, fabriquent des couches avec un vieux t-shirt, cuisinent des bons petits plats au gamin fraîchement baptisé Moïse. Roger et Joseph réparent leurs blessures, leur solitude et leurs regrets. Pourtant une ombre venue tout droit du passé de Roger rôde autour de la maison et du bébé. Pour protéger Moïse, les deux compères devront compter sur l'aide de leur entourage : Karl Marx le psy des cabossés, l'Indien boulanger autoproclamé d'un village autogéré, Julie, la fille de Roger, et Karim, son amoureux, ou encore Muguette, la petite prostituée malmenée par la vie. Dans ce roman moderne au grand coeur, Jacky Durand met en scène des héros attachants loin des sentiers battus, qui découvrent le pouvoir de l'amitié et de la paternité. Plus on est de fous plus on s'aime est une magnifique ode à la vie et ses égratignures, à la nature et aux sentiments.

04/2022

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Terreur

Intégrale H. P. Lovecraft Tome 5 : Récits horrifiques ; Contes de jeunesse ; Récits humoristiques

Ce tome regroupe l'ensemble des nouvelles horrifiques et macabres de l'auteur qui ne se rattachent pas aux cycles des Contrées du rêve et du mythe de Cthulhu, ainsi que les Juvenilia et les récits humoristiques. Textes de Lovecraft contenus dans ce volume Récits horrifiques La Bête dans la caverne (The Beast in the Cave) L'Alchimiste (The Alchemist) La Tombe (The Tomb) Par-delà le mur du sommeil (Beyond the Wall of Sleep) La Transition de Juan Romero (The Transition of Juan Romero) L'Arbre (The Tree) Faits concernant feu Arthur Jermyn et sa famille (Facts Concerning the Late Arthur Jermyn and His Family) Nyarlathotep (Nyarlathotep) Le Marais de la lune (The Moon-Bog) Je suis d'ailleurs (The Outsider) La Musique d'Erich Zann (The Music of Erich Zann) Le Molosse (The Hound) La Peur qui rôde (The Lurking Fear) Les Rats dans les murs (The Rats in the Wall) Horreur à Red Hook (The Horror at Red Hook) Lui (He) Dans le caveau (In the Vault) Air froid (Cool Air) Le Peuple très ancien (The Very Old Folk) Le Descendant (The Descendant) Le Prêtre maudit (The Evil Clergyman) Contes de jeunesse La Petite Bouteille de verre (The Little Glass Bottle) La Caverne secrète ou l'aventure de John Lee (The Secret Cave, or John Lees Adventure) Le Mystère du cimetière ou la revanche d'un mort (The Mystery of the Grave- Yard or "A Dead Man's Revenge") Le Vaisseau mystérieux (The Mysterious Ship) Récits humoristiques Quelques souvenirs sur le docteur Samuel Johnson (A Reminiscence of Dr. Samuel Johnson) Old Bugs (Old Bugs) Douce Ermangarde, ou le coeur d'une fille de la campagne (Sweet Ermengarde ; or, the Heart of a Country Girl, By Percy Simple) Ibid (Ibid) Le combat qui marqua la fin du siècle (The Battle That Ended the Century)

11/2022

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Essais

L'idiot et le village. Singularités

Qu'est-ce "L'idiot" , parfois trop "simple" et presque fou, joue ici le rôle du singulier, en face du "village" incarnant le nombre et peut-être le confort de la raison. Le langage du nombre domine aujourd'hui (au-delà de la fameuse majorité démocratique) dans la mesure où la culture actuelle brade les mots au privilège du chiffre. Ce livre de Patrick Lacoste utilise le mode de pensée issu d'une pratique psychanalytique et tente de résister aux excès de standardisation et de normalisation. Selon le verdict bien rôdé de la balance "bénéfice/risque" , par exemple, l'idiot ne pèserait pas lourd en regard de l'importance du village, c'est l'évidence raisonnable. Mais si l'on se souvient, entre autres destins des idiomes et des particularités, du premier sens grec de l'idios (particulier, singulier) et d'un mot qui en dérive : l'idiosyncrasie (signifiant le mélange particulier qui définit le propre ou personnel d'une identité physique et psychique) on peut aussi retenir que ce terme bénéficie d'un emploi et d'usages remarquables concernant la manière d'être particulière ou un comportement en réaction. Le mot et la notion spécifiques sont utilisés aussi bien en philosophie, en sociologie, en linguistique, en psychologie, en médecine où l'idiosyncrasie peut désigner à la fois le comportement singulier, particulier, d'un organisme, d'un corps ou d'un esprit, en réaction à un médicament ou bien une maladie. Les sens multiples - parfois même contraires - sont toujours plus créatifs, pour peu qu'on ne les abandonne pas à une interprétation simple, voire fixée par quelque actualité. En passant par l'art, l'histoire, la littérature ou la philosophie, Patrick Lacoste veut ici témoigner de son respect clinicien pour les singularités, tout en assumant les siennes.

03/2022

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Littérature francophone

Tout est Ori

A la manière de John Irving, Paul Serge Forest signe une fresque romanesque, métaphysique et sociale au coeur du clan de Lelarge, sur la Côte-Nord québécoise. Un premier roman sous la forme d'une saga familiale, admirablement maîtrisé et singulier. A Baie Trinité, sur la Côte-Nord du Québec, la famille Lelarge possède une très prospère usine de fruits de mer, qui fait leur fierté, leur fortune et assure l'économie de la presque totalité du petit village. A la mort de Rogatien, le chef de famille et de l'entreprise, Robert, son aîné, en reprend les rênes, bien décidé à faire florir leurs affaires au-delà des frontières. Le Japon convoite justement leur abondante production pour remplacer ses approvisionnements irradiés par la catastrophe nucléaire de Fukushima. Flairant la manne, Robert conclut un contrat colossal avec le Conglomérat des teintes, couleurs, pigments, mollusques et crustacés d'Isumi. Survient alors Mori Ishikawa, un mystérieux Japonais envoyé par le Conglomérat pour superviser la production, venant troubler l'apparente quiétude de la bourgade à l'écosystème déjà fragilisé par l'expansion de l'usine. Très vite, l'étrange personnage fait battre le coeur de Laurie, la fille cadette mélancolique et rebelle de Robert, en pleine quête adolescente d'elle-même et de sa place dans cet univers étriqué. A mesure que grandit l'attrait irrépressible de Laurie pour le jeune homme, une vague d'événements bizarroïdes survient aux alentours du village. Elle découvre l'" Ori ", une nouvelle couleur et toxine indescriptible dont Mori détient le secret, et ne tarde pas à comprendre le danger qui rôde autour de ce garçon énigmatique. Cette toxine lumineuse s'apprête à changer le cours de l'histoire de Baie-Trinité, et bien au-delà encore...

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Coiffure, esthétique, maison

En situations professionnelles - Techniques esthétiques du visage, des mains et des pieds - Pôle 1 - CAP ECP (2023) - Pochette élève

Cet ouvrage couvre le Pôle 1 Techniques esthétiques du visage, des mains et des pieds du CAP Esthétique Cosmétique Parfumerie. - Cet ouvrage prépare à l'épreuve EP1 de l'examen. - Chacune des 5 parties de l'ouvrage s'ouvre sur un contexte professionnel, qui permet à l'élève de se projeter dans la réalité professionnelle. - En totale adéquation avec le référentiel, les compétences requises sont exploitées dans les chapitres au travers de situations professionnelles, qui mobilisent des savoirs associés en Biologie et en Technologie. - Ces situations professionnelles sont filées pour faciliter la mise en activité des élèves dans un environnement de soins réaliste et renvoient à des protocoles de techniques et de soins précis. - Chaque partie se clôt par deux séries de tests pour évaluer ses connaissances. - Au fil des chapitres, des renvois à des vidéos, à des sites, ou à des exercices interactifs sont proposés pour familiariser les apprenants avec le numérique. - L'ouvrage se termine par 20 fiches ressource utiles pour l'élève tout au long de sa formation et par un entraînement à l'examen complet pour arriver préparé le jour J.

03/2023

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Critique littéraire

Isabelle Morel-de Gélieu. Journal 1819-1834

"Ce mois me paraissant devoir être de grande importance, j'en veux écrire les journées. Ce sera toujours un échantillon de ma vie actuelle". C'est ainsi qu'Isabelle Morel-de Gélieu (1779-1834) commence son Journal en septembre 1830. Auparavant, elle avait relaté quelques journées de 1819 et rédigé, à partir de 1820, des chroniques annuelles, qu'elle appelle "mon grand journal" . Dans le Journal, elle s'épanche librement : menus faits et gestes, événements importants, travaux saisonniers ou occasionnels, relations avec ses proches, nous révèlent ses émotions, ses états d'âme, ses inquiétudes et les petits bonheurs, plus rares, que la vie lui procure. Au fil des 488 pages de son manuscrit, c'est toute l'atmosphère d'un foyer qui se dévoile, souvent perturbé par des tensions entre les membres de la famille, des soucis d'argent et de santé, des frustrations de toute sorte. Femme de lettres consacrée par les histoires littéraires de Philippe Godet et de Virgile Rossel, Isabelle Morel-de Gélieu s'est illustrée par son roman Louise et Albert, par ses traductions de Schiller, Pestalozzi, Appenzeller, Kotzebue ainsi que par des articles publiés dans divers journaux et revues suisses et étrangers. Elle représente, à ce titre, l'une des grandes figures féminines de la littérature romande au xixe siècle. Dès l'enfance, elle bénéficie d'un environnement favorable à l'épanouissement de l'esprit : élevée à la cure de Colombier, elle y côtoie notables, autorités et autres pensionnaires que reçoivent ses parents, le pasteur Jonas de Gélieu et Marguerite Isabelle, fille de Théophile Rémy Frêne. De plus, Isabelle grandit dans l'entourage bienveillant de Madame de Charrière, sa protectrice. En 1801, elle épouse le pasteur de Corgémont, Charles-Ferdinand Morel, homme énergique qui exploite un domaine agricole et s'intéresse aux questions politiques, économiques et sociales de son temps. Quel contraste entre cette notoriété et le Journal d'Isabelle Morel-de Gélieu ! Ce précieux témoignage sur la sociabilité des élites de l'époque constitue un document unique décrivant le quotidien et le sort d'une femme de lettres résignée et reléguée dans un milieu rural, sacrifiant ses talents littéraires à ses obligations d'épouse et de mère.

10/2020

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Littérature française

Chems

" Le chemsex. J'en avais vaguement entendu parler dans les médias. Contraction de Chemical Sex, il désigne l'utilisation par certains de substances psychoactives pour pimenter leurs partouzes. La consommation de stimulants et de drogues de synthèse leur permettrait de rendre l'acte sexuel plus intense et d'être plus performants. Le fléau des pédés donc, selon Dumont. " Quand Zède, le narrateur, journaliste connu pour ses papiers sur le milieu underground parisien, décide d'écrire un article sur Jérôme Dumont, artiste homosexuel ayant connu son heure de gloire dans les années 80, il n'imagine pas que ce portrait risque de lui coûter la vie. Car en plus de son passé, Dumont lui fait découvrir le chemsex, l'initie, et le fait basculer dans la spirale de l'addiction au sexe sous drogues. Dès sa première soirée, le compte à rebours est lancé, sa vie peut voler en éclats. L'extase qu'il atteint dans les vapeurs de substances aux noms étranges (3MMC, GHB) et le manque qui suit le privent progressivement de sa liberté et le transforment, sous ses yeux, en animal traquant son plaisir et les soirées pour l'assouvir. Il sort plus et plus tard, multiplie les plans et rentre chez lui à l'aube sous le regard ahuri de sa copine, enceinte de leur deuxième enfant et celui, apeuré, de son fils. Ses parents s'inquiètent de le voir maigre et gris lors des repas dominicaux. Ses amis s'écartent quand ils le voient rôder, drogué, dans les fêtes parisiennes, pour proposer des plans douteux à des femmes qu'il connait à peine. Isolement, manque, rechute, dégoût, reprise, plans à trois, quatre et plus, bienvenue dans l'enfer du chemsex. De sa première soirée à la dernière, on le suit dans sa chute rapide et brutale. Ecrit à la première personne dans une langue orale, argotique et rugueuse, Chems se lit comme le récit d'un condamné à mourir pour jouir, le carnet de bord d'un trentenaire branché qui, pour une partie fine, va risquer sa famille et sa vie, mais aussi une enquête sur un fléau moderne et encore méconnu, menée par le plus underground des auteurs, Johann Zarca.

02/2021

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Littérature française

Raymond Mauriac, frère de l'autre

"L'autre", c'est François Mauriac. Le "frère" : Raymond, l'aîné de la fratrie, celui qui sera désigné pour reprendre en main, le moment venu, les affaires familiales. "Frère de l'autre", c'est l'histoire d'un sacrifice, sinon d'une disparition. Tandis que Jean rejoindra les Ordres, que Pierre sera un brillant médecin et que François deviendra le grand écrivain que l'on sait, couronné par le prix Nobel en 1952, à Raymond revient le rôle de gratte-papier. Dans les biographies consacrées à François Mauriac, Raymond est à peine évoqué. Il faut le chercher sur les photographies de famille, toujours sur le côté, ou derrière, ou tout simplement absent. Et lorsqu'il se décide - à 54 ans ! - à faire éditer son tout premier roman, on l'incite vivement à trouver un pseudonyme : il n'y a pas de place pour un second Mauriac écrivain. Le nom, le sien pourtant, est déjà pris, la question ne se pose même pas. Alors, Raymond choisit Housilane, reprenant celui d'une des métairies landaises de la famille. Individu, qui recevra le prix du Premier roman, paraît en 1934. Amour de l'amour lui succédera deux ans plus tard. Puis plus rien. Silence. Housilane, Raymond disparaissent à tout jamais parmi les limbes de l'oubli. Jusqu'à ce que Patrick Rödel retrouve sa trace au hasard de recherches. S'appuyant sur des documents inédits, notamment conservés à la bibliothèque Mériadeck à Bordeaux, l'écrivain et philosophe imagine alors l'élaboration de ce qui aurait pu être le journal intime de Raymond Mauriac, ce "frère de l'autre". Plutôt que d'expliquer l'évincement subreptice du clan, le dessaisissement de l'identité, l'effacement pur et simple de l'être créateur, il dit la solitude, l'amertume, le rejet d'un homme, au sein de la famille, en un temps où les rôles étaient assignés à la naissance. Il rend ainsi sa vérité à ce doux "rêveur, toujours absent, toujours ailleurs", comme le décrivait si bien François Mauriac : ce frère qui "n'aimait que les livres et les idées".

03/2018

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Histoire régionale

Nouvelle histoire de Mulhouse

La nouvelle histoire de Mulhouse est le fruit d'un projet collectif initié en 2010 par trois enseignants chercheurs rodés au travail d'équipe. Il s'agissait pour eux de fabriquer la suite du volume écrit sous la direction de Raymond Oberlé en 1977. Ces trois auteurs ont apporté au projet leurs recherches menées en partie dans le cadre de la Société d'histoire et de géographie de Mulhouse. S'appuyant sur leurs compétences de spécialistes de telle ou telle période, ils ont observé et analysé le développement de Mulhouse dans la longue durée et dans un large contexte historique. L'enquête est résolument nouvelle par ses problématiques : l'eau puis les flux d'interconnexion de Mulhouse avec le monde et le système de gouvernance marqué au sceau de la liberté de décision. Elle est nouvelle par les illustrations et les techniques mobilisées. Marie-Claire Vitoux est maître de conférences honoraire en histoire contemporaine à l'Université de Haute-Alsace et membre du Centre de recherches sur les économies, les sciences, les arts et les techniques (CRESAT). Ses travaux ont porté d'une part sur les relations patrons-ouvriers au XIXe siècle à partir de l'exemple de Mulhouse et, d'autre part, sur la mémoire de la Seconde Guerre mondiale en Alsace. Odile Kammerer, archiviste paléographe puis professeur honoraire d'histoire médiévale à l'université de Haute-Alsace (membre du CRESAT), a mené essentiellement ses recherches sur l'Oberrhein des villes (Entre Vosges et Forêt-Noire : pouvoirs, terroirs et villes de l'Oberrhein, 1250-1350, Publications de la Sorbonne, 2001), et sur la cartographie historique (Atlas historique du Rhin supérieur / Der Oberrhein : ein historischer Atlas (dir.), Presses universitaires de Strasbourg, 2019). Bernard Jacqué est maître de conférences honoraire en histoire des arts industriels à l'université de Haute-Alsace (membre du CRESAT) après avoir fondé et dirigé le musée du Papier peint de Rixheim. Ses travaux ont porté sur l'histoire du décor et celle des arts industriels, en particulier mulhousiens. Il a présidé la Société d'histoire de géographie de Mulhouse pendant plus de vingt-cinq ans.

10/2023

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Histoire de France

Jean Moulin, écrits et documents de Béziers à Caluire. Pack en 2 volumes : Tome 1, L'homme privé, le haut fonctionnaire républicain ; Tome 2, Rex, représentant du général de Gaulle et fondateur du CNR

Les écrits de Jean Moulin, hormis Premier combat, édité par sa soeur Laure Moulin en 1947, n'ont pas encore été publiés. On trouvera, dans ce second tome, l'essentiel des textes rédigés par Jean Moulin - ou adressés, à lui, par le Général de Gaulle et ses conseillers - concernant la Résistance, textes aujourd'hui déposés aux Archives nationales ou rassemblés par Daniel Cordier, son secrétaire et biographe qui a bien voulu ouvrir, pour la première fois, sa prodigieuse collection privée. Les câbles, les lettres, les rapports présentés ici dévoilent les singulières capacités de Jean Moulin, Délégué du Général de Gaulle en France métropolitaine : lucidité d'une analyse politique et géostratégique qui prend en compte à la fois les problèmes de la Résistance intérieure et les réalités planétaires du conflit, intelligence éminemment pratique, acuité du sens psychologique, ténacité et courage hors pair. Tandis que rôdent autour de lui la police de Vichy et la Gestapo, tandis que certains responsables des mouvements de Résistance mettent en cause l'autorité du Général de Gaulle, Jean Moulin, en 18 mois, accomplit son oeuvre. Il unifie la Résistance intérieure et la dote de ses principaux services : Bureau d'information et de presse, Comité général d'études, Communications radio, Centre d'opérations de parachutage et d'atterrissage, Noyautage des administrations publiques... Aux côtés du Général Delestraint, il jette les bases de l'Armée secrète unifiée appelée à devenir F.F.I. Enfin, il fonde le Conseil de la Résistance, moins d'un mois avant d'être arrêté. La dernière partie de ce livre offre des documents inédits, relatifs à l'affaire de Caluire, et pour la plupart communiqués par François Yves Guillin - secrétaire et biographe de Charles Delestraint, le chef de l'Armée secrète -, documents qui témoignent très concrètement de ce que furent la vie quotidienne et la lutte des résistants durant l'Occupation. Le lecteur découvrira comment la trahison d'un agent, à Marseille, en avril 1943, puis, en juin suivant, à Lyon, "l'imprudence fatale" d'un chef de réseau et aussi les calculs de quelques responsables d'un mouvement de Résistance ont certainement rendu possible la catastrophe de Caluire.

04/2018

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Littérature française

Des femmes qui dansent sous les bombes

Au coeur de l'Afrique, une guerre civile guerre fait rage, dévastant les champs, les cultures et les familles. Séraphine est une jeune fille innocente, elle grandit et vit le plus paisiblement possible parmi les siens, malgré la peur et la mort qui rôde. Sa mère lui a appris à compter et à lire, elle peut accompagner les femmes au marché, bien loin de son village, pour vendre haricots, oeufs et lait. Les marches longues et épuisantes sont le lot quotidien de l'Africaine. Son destin semble tracé et s'annonce pourtant heureux : elle épousera bientôt Sumpun, l'homme qu'elle aime. Mais sa vie bascule lorsqu'en rentrant à la maison, elle voit les miliciens, ces hommes qui s'excitent devant la moindre goutte de sang, qui tentent d'abuser de sa mère... Pétrifiée, Séraphine est incapable de la moindre pensée. Son petit frère est déjà mort tandis que son père agonise, impuissant, lorsqu'un milicien décide de s'en prendre à elle, l'écrasant de toute sa force et de toute sa virilité. Face à l'insoutenable, le père mourra en prononçant ces derniers mots : " Je suis désolé. " Soudain, un groupe de l'armée régulière pénètre dans la maison, tue, chasse et libère la jeune Séraphine des griffes des barbares. Emmenée rapidement à l'hôpital pour y recevoir les premiers soins, elle fait la connaissance du docteur Basonga ainsi que de la très charismatique Blandine, une guerrière persuadée instinctivement que la jeune femme possède le courage nécessaire pour transformer son traumatisme en force. Elle convainc Séraphine de rejoindre les lionnes impavides, ces troupes de femmes qui vengent les blessés et les morts, qui luttent quotidiennement au sein de l'armée régulière, animées par l'espoir fou de déposer un jour les armes pour le retour de la paix dans leur cher pays. Une nouvelle page de sa vie s'ouvre.

03/2016

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Littérature française

La petite trotteuse

D'un geste machinal, j'avais mis la montre en marche. Le tic-tac avait surgi avec une violence inattendue. J'avais cru ne pas survivre à ce bruit presque imperceptible, cette course inexorable de la petite trotteuse qui me donnait le vertige. Trente ans après sa mort, mon père me quittait de nouveau. La douleur était entrée en moi d'un seul coup. M. L. Depuis qu'elle a retrouvé cette montre, la narratrice s'est elle-même mise en mouvement suivant une impulsion implacable, elle visite des maisons, comme pour retrouver le lieu d'un rendez-vous manqué. Alors qu'elle est au bout de son improbable quête, le présent se substitue de plus en plus souvent, en autant de fondus enchaînés, à des scènes de sa vie passée : dans l'hôtel où elle s'est installée, le gros chat orange la renvoie à celui qui l'attend quelque part, mais aussi au compagnon de ses jeux de petite fille ; les pas de son voisin se superposent à ceux de son père, lourds de chagrin ; l'ombre de sa mère, silhouette frivole, rôde... Dans la maison du bord de mer, dernière étape du périple, la houle des souvenirs l'assaille : les images de son enfance qui commença avec la guerre, celles des uniques vacances en famille, un désastre, celles d'esquisses de maisons aussi, dessinées par un père triste et mystérieux, mort trop tôt et avec qui pourtant elle n'a pas cessé de s'entretenir. Peu à peu se construit, sous nos yeux et presque à l'insu de la narratrice, un magnifique et subtil roman des origines : les fils de sa vie se dénouent, ses engagements s'éclairent à la lumière des idées qu'elle soupçonne avoir été celles de son père... et elle connaît enfin l'apaisement. Jamais Michèle Lesbre n'est allée si loin dans l'entrelacement de son expérience intime et de la fiction, et jamais elle n'a montré de manière si lumineuse le pouvoir rédempteur des mots, qu'elle tisse comme un enchantement.

06/2011

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Histoire de France

La colline sans oiseaux. 14 mois à Buchenwald

"En écrivant ce livre, j'ai fait le serment d'apporter un témoignage sincère. J'ai préféré ne pas tenir compte de certains renseignements dont je n'étais pas sûr. J'ai pu me tromper ; je n'ai pas menti." Jean Puissant - mai 1945. Immédiatement après sa libération, les chairs encore meurtries et les souvenirs brûlants, Jean Puissant couche sur papier le témoignage glaçant de ses 14 mois d'horreur durant lesquels il fut incarcéré au bloc des invalides du Petit Camp de Buchenwald, en compagnie notamment de Jacques Lusseyran. On assiste à la lente désagrégation du courage de ces malheureux, épuisés par la peur, les coups, la faim, le froid, la fatigue, la maladie, le désespoir et surtout la mort qui rôde, partout, dans chaque recoin, à chaque instant. Ces malheureux dont l'unique but est de "durer et non de vivre". Monde étrange où les héros qui ont oublié jusqu'à leur idéal sont mêlés à des prisonniers de droit commun, agonisants d'angoisse. Tableaux effrayants que ces loques humaines qui se tuent pour une assiette de soupe, se ruent pour lécher des immondices. Ils étaient des hommes et, dépouillés de toute humanité par les nazis, sont devenus pareils à des fauves. Pourtant, au milieu de cet enfer, il y a ceux qui refusent de mourir, qui ne se veulent pas avilis et lâches, qui tiennent tête envers et contre tout, dressés contre leurs bourreaux comme contre leur propre faiblesse. Ils se réunissent pour discuter, organisent des concerts, des chorales, créent des bibliothèques. Ils se lient d'amitiés solides qui leur deviennent plus nécessaires que le pain quotidien et cimentent la communion d'une commune misère. Le livre de Jean Puissant est parfois brutal, insupportable, écrit si vite après la libération des camps qu'il n'a pas toujours le recul nécessaire mais il a le mérite d'être sincère, il ne ment jamais.

10/2017

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Sports

La corrida de A à Z

La corrida constitue un univers si vaste qu'il faudrait une vie entière pour en pénétrer les mystères. Certes, l'appréciation des gestes du torero, vifs comme l'éclair, demande un œil exercé. Néanmoins, en regroupant toutes les notices de cet abécédaire par grands sujets, c'est toute l'histoire de la corrida qui se dessine… Tout d'abord, vous retrouverez des intitulés qui suffisent pour comprendre que ce spectacle se joue en trois actes : le Scenario bien rodé commence par l'entrée en piste du Cheval avec son picador, et continue avec la pose des Banderilles et la mise à mort de l'animal à l'Epée. Mais que serait la corrida sans ses acteurs que sont le Matador, les femmes (Univers féminin) et les enfants (Juli, el), et surtout son rôle-titre, tenu par le Taureau et symboliquement par madame la Mort (Fête) ? Pour mieux comprendre les origines de la corrida, Elisabeth Hardouin-Fugier renvoie son lecteur à l'intitulé Ibérique. Introduite en France par Napoléon III, la corrida espagnole s'étend à partir d'une date précise, Dix-huit-cent-quatre-vingt-neuf, puis s'organise (Lois) avec une Période faste, l'après-guerre, qui suscite toutefois une Opposition. Pour finir le tour d'horizon proposé par cet ouvrage abondamment illustré, l'auteure nous entraîne dans les arènes d'Hagetmau, dans le Sud-Ouest, et dans le plus ancien élevage taurin du Sud-Est, fondé par Joseph Yonnet, tout en nous faisant découvrir la Camargue, les arènes d'Arles et de Nîmes. Universitaire, Elisabeth Hardouin-Fugier est une historienne des arts et des mentalités. Elle a traité les thèmes où se croisent les modes d'expression, la peinture mystique, les fleurs, les objets liturgiques ou de dévotion, les étoffes. Depuis un Que sais-je ? (1995, traduit en japonais) sur la corrida, elle a publié sur les jardins zoologiques (traductions en anglais, allemand, chinois, taïwanais), sur la législation animalière allemande et les multiples aspects de la corrida.

04/2010

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Littérature étrangère

Journal. 1955-1962

" N'ai-je pas écrit tout ceci au jour le jour, selon mon état d'âme, mon humeur, selon les circonstances, l'atmosphère créée par l'événement et le retentissement qu'il a pu avoir dans mon cœur ? Et pourquoi ai-je ainsi écrit au fur et à mesure si ce n'est pour témoigner, pour clamer à la face du monde la souffrance et le malheur qui ont rôdé autour de moi ? Certes, j'ai été bien maladroit, bien téméraire, le jour où j'ai décidé d'écrire, mais autour de moi, qui eût voulu le faire à ma place et aurais-je pu rester aveugle et sourd pour me taire et ne pas risquer d'étouffer à force de rentrer mon désespoir et ma colère ? Et maintenant que c'est fait, que tout est là, consigné, bon ou mauvais, vrai ou faux, juste ou injuste, maintenant que nous entrevoyons la fin du cauchemar, faudra-t-il garder tout ceci pour moi ? Après ce qui s'est écrit sur la guerre d'Algérie, bon ou mauvais, vrai ou faux, juste ou injuste, il convient qu'à cela s'ajoute mon journal, comme une pièce supplémentaire à un dossier déjà si lourd. Je sais combien il est difficile d'être juste, je sais que la grandeur d'âme consiste à accepter l'injustice pour éviter soi-même d'être injuste, je connais enfin les vertus héroïques du silence. Bonnes gens, j'aurais pu mourir depuis bientôt dix ans, dix fois j'ai pu détourner la menace, me mettre à l'abri pour continuer de regarder ceux qui meurent. Ceux qui ont souffert, ceux qui sont morts pourraient dire des choses et des choses. J'ai voulu timidement en dire un peu à leur place. Et ce que j'en dis, c'est de tout cœur, avec ce que je peux avoir de discernement et de conscience. "

03/2001

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Littérature française (poches)

Le Roi des Aulnes

Une enfance frustrée de tendresse, une adolescence humiliée, un métier qu'il juge au-dessous de lui-même ont contribué à faire d'Abel Tiffauges l'ennemi de la société et des hommes qui l'incarnent. Mais un épisode de sa vie d'écolier lui a donné la conviction qu'il existe une secrète complicité entre le cours des choses et son destin personnel : parce qu'il devait ce matin-là comparaître devant le conseil de discipline, il a fait des vœux pour que le collège soit détruit par un incendie. Or, tandis que dans les cas ordinaires ce genre de prière demeure sans effet, cette fois l'incendie libérateur a lieu... Deux passions éclairent et réchauffent sa solitude : la détection des symboles dont il devine la présence autour de lui, et le goût de la chair fraîche. Il hante les étals des bouchers, puis il rôde autour des écoles communales. Il y a en lui du mage et de l'ogre, le premier guidant et secourant le second. C'est ainsi qu'une affaire de viol menaçant de l'envoyer au bagne, la mobilisation de 1939 lui vaut un non-lieu : l'école a encore brûlé ! Fait prisonnier en 1940, il est acheminé vers la Prusse-Orientale. Mais alors que ses compagnons sont accablés par cette plaine infinie et désolée, Tiffauges y voit la terre magique qu'il attendait, et il trouve une étrange libération dans sa captivité. Pays des emblèmes héraldiques et paradis de la chasse, la Prusse-Orientale est exaltée de surcroît par la mythologie nazie et par son culte des symboles et du sang. Deux Ogres majeurs règnent déjà sur ses forêts et sur ses marécages : Göring, l'Ogre de Rominten, grand tueur de cerfs et mangeur de venaison, et Hitler, l'Ogre de Rastenburg, qui pétrit sa chair à canon avec les enfants allemands. Tiffauges devine l'Ogre de Kaltenbor, une ancienne forteresse teutonique où sont sélectionnés et dressés les jeunes garçons appelés à devenir la fine fleur du IIIe Reich.

02/2016

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Poésie

Patrice Cauda, Je suis un cri

De tant de douleur comment faire une vie ? interroge, non seulement Patrice Cauda, mais son oeuvre entière. Le 9 juin 1944, à Tulle, quatre-vingt-dix-neuf hommes de dix-sept à quarante-deux ans sont pendus par les nazis aux balcons et aux réverbères de la ville sous les yeux de la population : Il ne reste qu'une pierre à leur bouche tordue, écrit Patrice Cauda, qui est un rescapé des massacres. Orphelin élevé dans la chaleur humaine, mais dans la pauvreté, la misère, prolétaire n'ayant quasiment pas été scolarisé, misérable, dénué de formation et de culture : Patrice, poète et homme du peuple, s'est forgé en tant qu'autodidacte et sera ouvrier dans une usine à douze ans, garçon de café, préposé au vestiaire dans vingt caravansérails de la Côte d'Argent ou d'Azur, d'Avignon ou de Paris, barman au "Chat qui pêche" et dans bien d'autres endroits, représentant des éditions Pauvert... Et c'est ce Cauda-là et la vérité inédite de sa poésie qui séduisent Henri Rode et les Hommes sans Epaules, mais aussi Alain Borne, Lucien Becker, René Char, Louis Aragon et bien d'autres. Jean Breton n'a pas écrit en vain, à propos du poète de "La mère défigurée" : "Ces poèmes demeurent un monument d'émotion que peu de poètes - à part Rilke ou, près de nous Renée Brock - ont pu en hauteur égaler... Il s'agit pour moi de l'un des plus beaux poèmes du demi-siècle écoulé". C'est toute sa vie, son métier ingrat à venir, ses rêves mêmes, que Patrice Cauda engage dans l'éblouissement de la page blanche : Le sang du rêve a tous les droits - quand l'or irise les épines. La douleur chemine sous la peau du poète ; elle creuse et s'élargit ; elle semble ne pas avoir de frontières : Je suis un cri qui marche.

04/2018

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Développement durable-Ecologie

La transparence de l'information sociale et environnementale dans les rapports annuels des entreprises. Etude 2018

Depuis 16 ans, CFIE-conseil analyse - sur les bases d'un référentiel rôdé et reconnu par le milieu des affaires - le niveau de transparence des informations sociales et environnementales contenues dans les documents de référence et les rapports de développement durable de grandes entreprises françaises issues de différents secteurs d'activité. La grille d'analyse utilisée s'appuie sur les meilleurs référentiels en matière de reporting social et environnemental mais aussi, bien entendu, sur la législation française. Cet outil est ainsi devenu incontournable pour comprendre les enjeux du développement durable appliqués aux entreprises, pour identifier les attentes des parties prenantes, analyser les évolutions, déceler les axes d'amélioration possibles, détecter les problématiques sociétales émergentes... Il offre aux professionnels de la RSE un point de vue extérieur et indépendant sur les "profils sociétaux" des entreprises et leur permet ainsi d'enrichir leur analyse et leur offre. L'étude de CFIE-conseil est un document de 165 pages en format A4. Il propose, pour chacune des 22 entreprises analysées, une fiche d'analyse détaillée de 6 pages (notes, classements, indicateurs chiffrés, commentaires sur l'emploi, les rémunérations, la formation, l'hygiène, la santé, la sécurité, les relations professionnelles, le développement local, la chaîne de valeur, la consommation de ressources et d'énergie, la gestion des déchets et des rejets, les émissions de gaz à effet de serre, la biodiversité, etc.). L'étude compare les niveaux de transparence des entreprises, fait ressortir ce qui est dit, les bonnes pratiques en matière de reporting, les imprécisions et ce qui est passé sous silence, met en évidence les stratégies dominantes en matière de responsabilité d'entreprise. Elle offre également une synthèse générale mettant en perspective les tendances observées ainsi que des préconisations. Rapports d'entreprises examinés dans l'étude : Accor, Air Liquide, Bonduelle, Bouygues, EDF, Eiffage, Engie, Lagardère, Legrand, Michelin, Orange, Penrod Ricard, Rémy Cointreau, Saint-Gobain, Schneider Electric, Seb, Suez, TF1, Vallourec, Veolia, Vinci, Vivendi.

01/2019

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Science-fiction

L'Étau des Ténèbres, tome 1 : Tapi dans la clarté

Dans les ténèbres et le froid, amnésiques, les Humains sont enfantés pour la seconde fois. Terrorisés et désemparés, ils ont confié leur sort à un seul homme. Ce dernier a voyagé vers cette lueur vacillante dans le lointain. Il y a reçu l'illumination du Dieu Solaire qui a nimbé une large contrée de son aura. Dans ce refuge de lumière et de chaleur, l'homme a forgé une théocratie militarisée, la Théologie, afin d'y accueillir les siens. La mort rôde. Elle surgit de l'obscurité empruntant les traits des sauvages Ovarks. Une guerre sanglante et impitoyable ravage les terres et broie les destins. L'union et la foi de tout un peuple triomphe de l'envahisseur. Mais d'autres ombres s'agitent déjà dans les Confins gelés du monde. A leur tour, les reptiliens Atarks se ruent à l'assaut de la lumière. Les Humains, méfiants et meurtris, déversent leur courroux sur cette nouvelle menace. Malgré leur écrasante supériorité, ils acceptent finalement de conclure une paix avec leurs adversaires. Pourquoi ce revirement de la Théologie ? Que réservent aux Humains les " Serpents " qui s'installent dans le Monde Eclairé ? Pourquoi choisir un ambassadeur empli de haine pour les aider à s'intégrer ? Le mal erre-t-il toujours dans les Confins ou se cache-t-il dans la lumière ? Né en 1972 dans la région nantaise, Lendraste est un jeune auteur passionné depuis sa plus tendre enfance par les univers fantastiques. Créateur de jeux de rôle et d'histoires passionnantes, inspiré par une génération d'auteurs de fantasy, il vous dévoile ici le début d'un récit sombre et tortueux qui vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière page. Suite à un léger défaut d'impression de la couverture, le livre affiché à 25 ? 00 sur la 4ème de couverture est temporairement mis en vente à 22 ? 00 le temps que cette première impression soit écoulée.

01/2016