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Reginald Outhier

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BD tout public

Agora

Agora, recueil de dessins contemporains, dresse un portrait, entre réalité, symbolisme et imaginaire, de la rue, de la vie qui s'y déroule et des personnes qui la peuple. Matthias Lehmann cartographie ainsi la faune et la flore de villes à travers des séries d'images composites, sortes de fausses photographies reconstituées à partir de croquis pris sur le vif et de souvenirs. Entre Europe, Amérique de sud et Afrique, Agora , recueil de dessins contemporains, dresse un portrait, entre réalité, symbolisme et imaginaire, de la rue, de la vie qui s'y déroule et des personnes qui la peuplent. Matthias Lehmann cartographie ainsi la faune et la flore de l'urbanité à travers des séries d'images composites, sortes de fausses photographies reconstituées à partir de croquis pris sur le vif, souvenirs, photos ratées (à moitié floues ou sous-exposées) et de bien d'autres sources. Il tente par le dessin, s'estimant piètre photographe, de raconter - ou d'évoquer - ce qu'est aujourd'hui le monde, du brésil à la Guinée, de Saint-Denis (en bas de chez lui) aux monts Appalaches. Matthias Lehmann s'est balladé sous diverses latitudes tout autant qu'en bas de chez lui, aux coins des rues, avec l'envie de recenser tout ce qu'il y voyait : les gens, leurs habits, leurs gadgets, le mobilier urbain, l'architecture, ainsi que le "costume universel" des rues comme les logos, les tags, les ordures, etc... tout ce qui constitue l'espace public et ce qu'il raconte. Bercé par les dessins de rues de New-York de Reginald Marsh, Matthias Lhemann témoigne : "Rejeton du multiculturalisme, je ne me sens pas forcément de quelque part, même si dans ce livre, les scènes sont principalement situées en France et au Brésil, ses deux pays de culture". Avec son dessin précis et élégant, l'auteur fait circuler le lecteur dans l'humanité d'aujourd'hui, celle de la vie vraie, loin de l'imaginaire publicitaire mondial qui se substitue de plus en plus à elle, en tant que représentation du monde

04/2019

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Littérature anglo-saxonne

Félicité

Le recueil le plus caractéristique de l'art de Katherine Mansfield, l'une des plus grandes nouvellistes du xxe siècle, morte à 33 ans il y a tout juste cent ans. Le recueil le plus caractéristique de son art Katherine Mansfield a vécu une enfance assez solitaire, envoyée à 13 ans parfaire son éducation au Queen's College de Londres, dans un certain dénuement. Un premier mariage malheureux, une fausse couche et, à 23 ans, un premier recueil de nouvelles, Pension allemande. Suivront, en quelques années d'une vie aussi brève que vagabonde, Félicité, La Garden-Party et Le Nid de colombes. Ils confirment un talent singulier, mélange de gravité et d'" humour un peu meurtri " (Marcel Arland). Sens de l'ellipse et de l'anecdote infime, finesse de touche impressionniste, fraîcheur et sincérité des sentiments, apprentissage de la douleur physique et morale : autant d'expressions d'une sensibilité extrême et d'une conscience du mal qui la portent aussi bien à l'hédonisme qu'à l'ascèse dans l'orbe de Georges Gurdjieff, dont elle reçoit l'enseignement théosophique au prieuré d'Avon, où elle mourra de tuberculose le 9 janvier 1923, à l'âge de 33 ans. Félicité, son second recueil, élaboré en 1919-1920 à San Remo et à Menton, contient l'une de ses plus célèbre nouvelles, Prélude, version condensée de L'Aloès, roman semi-autobiographique auquel elle avait travaillé pendant sept ans, après la mort de son frère à la guerre, et qu'elle confia à Virginia et Leonard Woolfe en 1918. La critique salua l'audace et la virtuosité de la nouvelliste, mais aussi un certain raffinement dans la cruauté psychologique. Inclut les nouvelles : Prélude - Je ne parle pas français - Félicité - Le vent souffle - Psychologie - Tableaux - L'homme sans tempérament - La journée de Mr Reginald - Peacock - Sun et Moon - Feuille d'album - Un pickle à l'aneth - La petite institutrice - Révélations - L'évasion.

01/2023

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Sciences historiques

De la crypte de Saint-Denis dite Notre-Dame des Champs au carmel du faubourg Saint-Jacques. Une tranche d'histoire, un lieu de mémoire

Ce travail n'est ni une étude historique, ni une étude théologique, c'est un parcours à travers une histoire qui raconte la vie de la crypte de Notre-Dame des Champs en lien avec son environnement. L'arrivée de Denys à Lutèce vers le milieu du me siècle apparaît comme une écriture de légende mais, dans une légende, il y a toujours un fond de vérité. Vivant dans les carrières méridionales, Denys évangélise. Il est suivi par le peuple, mais il meurt peu de temps après, martyrisé lors d'une des persécutions qui frappaient les chrétiens. Sa mémoire est très tôt vénérée : sainte Geneviève lui voue une dévotion particulière dès le Ve siècle. De ce fait, le lieu supposé de son arrivée et de son habitat est lui aussi vénéré, devenant la crypte d'une église dédiée à la Vierge. Dès le vie siècle, l'église Notre-Dame des Champs apparaît dans le Paris mérovingien. Sur les plans de Paris dressés aux Temps modernes, elle est constamment figurée. Les traces écrites de l'attachement que lui portent les rois pendant des siècles, comme les documents d'archives et les textes anciens, éclairent aussi l'histoire du sanctuaire dans la longue durée du deuxième millénaire. La Révolution brise la continuité séculaire de l'église Notre-Dame des Champs. La crypte néanmoins n'est pas oubliée, elle renaît même au XIXe siècle en même temps que le culte voué au frère Réginald. Au XXe siècle, les Editions Nelson, installées sur les lieux du monastère, entretiennent encore la crypte, toujours ornée de toiles, et l'ouvrent aux visiteurs jusqu'à leur départ en 1958. La richesse mémorielle de la crypte légitime l'espérance d'une renaissance, allant de pair avec la reconnaissance de sa valeur patrimoniale. Elle fait pleinement partie de l'histoire de Paris, et nombreux sont ceux qui, en France et dans le monde, s'en souviennent encore.

08/2019

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Sociologie

D'une ville à l'autre. La comparaison internationale en sociologie urbaine

En dépit de sa richesse et de son dynamisme, la démarche comparatiste en études urbaines ne s'est vue consacrer aucun ouvrage en français à ce jour. Cet ouvrage collectif se propose de combler un vide éditorial en rassemblant les principaux sociologues français de l'urbain. Méconnues ou inédites, ces contributions rendent compte d'une discipline en plein essor. Face à l'urbanisation croissante de la planète et à la mondialisation qui donnent parfois l'impression d'une homogénéité globale, la comparaison internationale entre villes est devenue un enjeu majeur. Nombre d'organisations publiques et privées classent ainsi les métropoles selon des critères standardisés. Dans le champ académique, la circulation transnationale et les injonctions à l'internationalisation des recherches nourrissent les démarches comparatistes. Mais pourquoi et comment comparer ? Quels sont les avantages, les difficultés, les limites et les pièges de la comparaison ? Cet ouvrage réunit une vingtaine de chercheurs en sociologie urbaine, qui pratiquent dans leurs travaux la comparaison internationale. Leurs contributions illustrent en quoi, et à quelles conditions, la comparaison peut permettre de mieux analyser les structures sociospatiales, les processus, les normes et les catégories de pensée. Elles montrent aussi, au-delà de l'approche monographique souvent adoptée dans l'étude des villes, ou en complément de celle-ci, comment différentes façons de comparer permettent de monter en généralité et de développer l'inventivité théorique.

03/2019

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Policiers

Arjuna

" Elle était la vie, elle était la joie. Elle riait et le violon riait. Voilà ce qu'il avait tué, Medhi. C'était bien un criminel au sens propre du terme. Il avait mis fin à la vie d'un être divin, un enfant chéri de Dieu, sûrement... " Et pourtant n'entendait-il pas respecter la volonté de Dieu ? Lequel des deux amis, Thomas Baldini, le luthier, ou Arjuna Bahabur, l'étudiant en médecine indien, descendant de la dernière grande dynastie mongole, est coupable d'avoir tué ensuite l'assassin de la jeune violoniste virtuose ? Et pourquoi s'accusent- ils mutuellement de ce crime ? Au travers d'une histoire prenante ou s'entremêlent les passions, le sentiment religieux et d'abord l'amour de la musique, l'auteur, s'inscrivant dans la pure tradition des romans judiciaires américains, tente de répondre à la question, reprise par le père d'un des deux accusés lors du procès : " Quel est le problème qui dresse nos fils les uns contre les autres, envoie nos enfants se faire sauter avec des explosifs, et pousse les femmes à s'armer et à tuer ? " Par ce drame dont l'issue restera incertaine jusqu'aux dernières pages, après avoir entraîné le lecteur jusqu'en Inde, le pays d'Arjuna, le pays des millions de dieux, l'auteur met en lumière ce vieux conflit qui déchire à nouveau nos sociétés aujourd'hui : la foi contre la raison. Doit-on réintégrer les dieux dans notre humanité ? Faute de réponse, l'amour peut-il suffire pour pardonner et pour vivre ?

05/2018

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Policiers

Les gestionnaires de l'apocalypse Tome 3 : Le bien des autres

Pendant qu'au Québec l'Eglise de la Réconciliation Universelle recrute secrètement des personnalités influentes, à Ottawa, un nouveau parti politique, l'Alliance progressiste-libérale et démocratique, veut prendre le pouvoir afin de maintenir l'unité du pays et de garantir la sécurité du territoire. Or, au Québec, la campagne électorale est marquée par une violence ethnique et linguistique sans précédent, ce qui fait craindre le pire à la population et fournit de l'eau au moulin de l'APLD (Alliance Progressiste-Libérale et Démocratique). A la tête de son Unité spéciale d'intervention, l'inspecteur-chef Théberge enquête sur le vandalisme et les attentats qui se multiplient à Montréal et dans le Québec tout entier. Mais comment lutter contre ce qui ressemble à un dérapage généralisé - et amplifié par des médias qui s'en donnent à cœur joie ! - de la société civile et des institutions démocratiques québécoises ? Avec la collaboration réticente de Pascale Devereaux, une journaliste, Théberge tente de découvrir ce qui se cache derrière cette dégradation fulgurante du climat social. Cependant, sa tâche est d'autant plus ardue qu'il ne peut plus compter sur les ressources de l'Institut. Quelques mois après l'élection à la tête du pays de Reginald Sinclair, le chef de l'APLD, les attentats terroristes reprennent au Québec, encore plus violents. Le GANG refait surface, d'autres groupes radicaux surgissent et le jeu des représailles et contre-représailles gagne en intensité. Dans les médias, plusieurs réclament ouvertement la partition de la province alors que d'autres exigent qu'Ottawa promulgue la loi surles mesures d'urgence et envoie l'armée. Dans cette ambiance surchauffée, l'inspecteur-chef Théberge, aidé par les survivants de l'Institut, essaie tant bien que mal de juguler la nouvelle spirale de violence. Mais comment ramener le calme et l'ordre lorsque c'est la province tout entière qui s'embrase et qu'il devient de plus en plus évident que cette mise à feu a été programmée de longue date ? C'est dans les rues de Montréal mais aussi de Paris, New York et Londres - de même qu'au château de Xaviera Heldreth, en Bavière - que se joueront les derniers actes de ce drame.

02/2012

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Littérature française

Mémoires d'un maître brasseur

"A partir de ce moment, je compris l'immense importance de choisir les ingrédients, d'en estimer la qualité et de ne brasser que les meilleurs grains. Comme dans un rêve d'où l'on ne veut sortir, je fus admis dans les secrets de la fabrication de ce merveilleux et bénéfique breuvage". C'est par une belle journée du printemps 1699 que le maître brasseur Pierre Crépeau met les pieds pour la première fois à Montréal, après avoir reçu une excellente formation du métier auprès des Jésuites, à Québec. Sa carrière, il la mènera au sein de la communauté des frères Hospitaliers de Montréal, communément appelés, à cette époque, les frères Charon. Après quelques années d'exercice du métier et de production d'une bière meilleure à chaque brassin, la confiance qu'il accorde volontiers aux frères Charon est très ébranlée, lorsqu'il est mêlé à des événements tragiques dont il ne connaîtra pas le dénouement avant d'écrire les derniers mots de ses mémoires, le jour de sa mort. Les interrogations et les inquiétudes qu'il confie dans son texte sont lues trois cents ans plus tard par une soeur hospitalière dont la communauté est installée dans l'enceinte de ce qui était autrefois l'Etablissement Charon. La lecture du manuscrit inquiète et chagrine la vieille soeur Monique qui requiert les compétences de son neveu archéologue pour élucider les mystères de l'Affaire Charon. L'improbable trio formé par l'archéologue Stéphane Bernou, le père Réginald et le contremaître George Watson, y parviendra au terme d'une nuit mouvementée, suivie de la visite du site archéologique de l'Etablissement Charon par d'éminents archéologues venus du monde entier. Cette épopée, en plus de permettre à l'archéologue Bernou d'élucider une affaire vieille de plus de trois cents ans, lui fait découvrir des amitiés nouvelles, et pourquoi pas aussi, un nouvel amour. Après des études passées à Québec, Hélène Buteau rejoint Montréal pour exercer sa passion d'archéologue. Une ardeur pour son métier qui ne cessera d'alimenter l'écriture, son deuxième amour. Après La Fille du tanneur, paru en 2010, et Faubourg des Récollets, 1707, paru en 2014, elle signe ici son troisième roman.

10/2018

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Couple, divorce

Code du divorce et de la liquidation. Edition 2023

Un code du divorce et de la liquidation 2023 entièrement repensé : nouveau titre, nouvelle présentation, nouveaux commentaires ! Les plus de l'édition 2023 du Code du divorce et de la liquidation : Toute la matière divorce dans un code unique ; Un traitement approfondi des techniques liquidatives (nombreux exemples de calculs) ; Des exemples chiffrés de récompenses et de créances entre époux encore plus détaillés ; Plusieurs centaines d'arrêts inédits ajoutés par un spécialiste de la matière : Jérôme Casey ; Un commentaire précis et pertinent, en particulier en matière de liquidation et partage. Le code du divorce regroupe les textes applicables au divorce avec leurs annotations : textes du code civil et du code de procédure civile, bien sûr, mais également les textes du code pénal, du code de la sécurité sociale, du code général des impôts, les circulaires, les conventions internationales... Les textes du code civil sont suivis d'un appendice d'une douzaine de rubriques (Procédure, Logement, Enfants, Recouvrement des pensions alimentaires, Droit social, Droit pénal, Droit fiscal, Droit international...) pour un panorama complet de la matière. Ce code intègre notamment : - le régime de l'appel & des mesures provisoires à la suite de l'avis du 20 avril 2022 ; - le régime des créances entre époux résultant des arrêts de 2021/2022 ; - l'atténuation de la jurisprudence Authier c/ Pouyat, très utile pour les professions indépendantes ; - des précisions importantes en matière d'audition de l'enfant ; - des décisions majeures en matière d'enlèvement international d'enfants ; - de nouveaux textes sur l'intermédiation financière des pensions alimentaires ; - de nombreuses conventions bilatérales ; - l'entrée en vigueur du Règlement Bruxelles II au 1er août 2022.

11/2022

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Paramédical

Naître

Qu'est-ce que naître en l'an 2000 ? En quel lieu " hospitalier " naissent les bébés de ce nouveau siècle et quel accompagnement proposons-nous aux familles, aux aubes naissantes de la vie ? Nulle nativité ici reconstruite dans le rêve ou le mythe. Que nous disent les futures mères et les futurs pères, les équipes aussi de périnatalité, de ces naissances d'aujourd'hui qui ne riment pas toutes avec bonheur et splendeur ? En contrepoint, qu'en est-il de l'accompagnement et de la prise en charge des familles touchées, en ces moments si particuliers, par la mort de leur bébé autour de la naissance ?

09/2000

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Géographie

Un journal et des villages

Un journal et des villages témoigne, au travers de quelque 180 articles et textes, de la vie du journal Nos Villages, journal local, associatif et gratuit, fabriqué à Bourron-Marlotte (Seine-et-Marne) et distribué dans ce village et les localités environnantes : Grez-sur-Loing, Montigny-sur-Loing, La Genevraye, Recloses et Villiers-sous-Grez. Nos Villages fut, de 1989 à 2000, un lien unique entre villageois et un espace singulier de communication entre villages... Financé par les commerces, magasins, boutiques, sociétés, entreprises et artisans locaux, ce journal gratuit a su prendre en compte et défendre l'Humain et la Nature tout en posant, ici et là, quelques questionnements sociétaux utiles et dénonçant, au passage, ce qui devait l'être... La parole a été donnée aux villageoises et villageois, aux associations, aux artistes, artisans (maréchal-ferrant, accordeur de pianos, luthier...) et à celles et ceux qui exerçaient une activité professionnelle rare, originale, artistique, indispensable et/ou en voie de disparition. L'équipe du journal, autour de Jacques Augier (fondateur de Nos Villages) et Bruno Boulais, a également mis en exergue le patrimoine culturel et historique de ces villages du Sud Seine-et-Marnais avec, notamment, des textes concernant des "personnages" hors du commun y ayant résidé, séjourné ou y firent halte tels que Jean Renoir (il tourna son film Une partie de campagne à Montigny-sur-Loing), l'historien Marc Bloch, Henry Murger, les peintres Camille Corot, Charles Delort, Renoir, Sysley, Monet, etc., Jean-Michel Folon (l'homme, entre autres, des Oiseaux volants d'Antenne 2), Henri IV, le cavalier Michel Roche, l'illustrateur Benoît Jacques, Charles Coutor (l'inventeur du procédé de production du charbon de bois) ou bien Robert Louis Stevenson... Et quelques autres encore !

12/2019

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Littérature française

La violoniste

L'histoire se passe aux Etats-Unis entre 1970 et 1991. Melody est une enfant prodige. Elle commence les concerts à dix ans. A dix-sept, elle gagne le concours Tchaïkovski et devient une star internationale. Mais elle a grandi avec un violon et un archet entre les mains, ils font désormais partie de son corps. Cette dépendance s'accroît quand un généreux mécène met à sa disposition un Guarnerius unique, le dernier confectionné par le célèbre luthier. La carrière de soliste est exigeante. La gloire de Melody se fait aux dépens du bonheur. Lorsqu'elle tombe amoureuse et se marie, c'est avec l'espoir d'offrir à sa famille une vie plus harmonieuse que la sienne. Le généreux mécène, déçu de son manque d'ambition, se transforme alors en tortionnaire. Il reprend le violon magnifique et Melody le vit comme une mutilation. Le caractère rigoureux, intransigeant, excessif qui a bâti sa carrière, alimente alors une descente aux enfers. Ni la psychiatrie, ni l'amitié, ni l'amour ne parviennent à l'apaiser. La dépression puis la haine s'installent et ne trouvent d'issue que dans une démarche méthodique de vengeance jusqu'au crime. Si le meurtre échoue, l'avoir entrepris permet d'atténuer le ressentiment. Elle découvre alors que son mécène était le produit d'un système, le business de la musique classique, ou certains se comportent comme des mafieux ; en premier lieu l'icône de la musique américaine, Isaac Stern. Au bout du chemin, la découverte de Paganini, de sa vie, de son oeuvre révolutionnaire, régénérante, lui fournit l'exutoire qui lui manquait pour pardonner, ordonner ses ambitions, et rebondir. Né en 1954, Pierre Squara a été cardiologue-réanimateur. Il est aujourd'hui directeur médical du groupe hospitalier privé Ambroise Paré-Hartmann à Neuilly. La violoniste est son troisième roman.

01/2023

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Instruments de musique

Le violon de Lev. Dans les pas des luthiers italiens

Pendant un concert dans une petite ville du pays de Galles, Helena Attlee est captivée par le son d'un violon dont le timbre est différent de tous ceux qu'elle a entendus auparavant. Elle rencontre le musicien, qui joue dans un grand orchestre britannique ; son violon a appartenu à un Russe nommé Lev et a peut-être été fabriqué dans la ville italienne de Crémone, lieu de naissance du célèbre luthier Stradivarius. Quoique le violon soit usé et dépoli, sa voix est clairement unique. Pourtant, experts et commissaires-priseurs l'ont jugé sans valeur. Ce mystère fascine l'auteure, qui, voulant en savoir plus sur les principes de fabrication des instruments de la Renaissance, se rend en Italie, à Oxford et à Paris, pour interroger des spécialistes de divers domaines au sujet du violon de Lev et de l'histoire du violon en général. Cette biographie d'un instrument donne vite lieu à une discussion plus large sur la politique et l'économie des lieux qu'Helena Attlee traverse : chaque matériau du violon éclaire les échanges du début du monde moderne - de l'épicéa rouge, bois des Alpes déjà rare et régulé au 18e siècle, à l'ébène des violons baroques, importé d'Inde, d'Afrique ou d'Asie, car impossible à cultiver en Europe. Son enquête lui révèle également le double visage du violon, instrument qu'on trouve aux mains des communautés juives et roms les plus démunies (auxquelles le violon de Lev appartint sans doute) comme dans les orchestres princiers. De Crémone en Italie à Rostov en Russie, en passant par Venise et Florence, Helena Attlee découvre une histoire qui va bien au-delà de la valeur de l'instrument qui avait suscité son enquête et nous révèle les mondes divers des sculpteurs, ébénistes, musiciens, compositeurs, marchands et exilés qui vivent du violon depuis plus de trois siècles.

07/2023

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Littérature francophone

Le violon de Leonardo

Leonardo Gagliano, jeune luthier et brillant violoniste de Naples, ignore en ce début du 18e siècle que son premier violon, fabriqué de ses mains, le conduira vers le Sud de la Sicile, à TERRANOVA, au Palais du prince PIGNATELLI, vice roi de Sicile dont il sera le Maitre de chapelle. A sa mort, son violon se transmettra de père en fils durant trois siècles, traversera trois continents et constituera le lien de ses descendants avec la musique. Ce livre retrace l'histoire de quatre familles siciliennes, les GAGLIANO, les BONGIORNO, les PRINZIVALLI et les SPINELLA, qui, du 17e au 19e siècle, ont connu en Sicile l'époque des Habsbourg, la monarchie des Bourbons, l'époque napoléonienne, l'épopée garibaldienne et l'unité italienne, avant de connaitre l'exil. Ils étaient royalistes, carbonari, aristocrates ou paysans. Au 19e siècle ils s'expatrient pour les Etats Unis, le Maghreb puis l'Europe. Les uns, opposants au régime ou déserteurs, fuient la prison ou la conscription. Les autres, écrasés par la misère ou terrorisés par la Mafia, s'enfuient, souvent en barque, pour échapper au pire. Ils connaitront la vie dans le Maghreb sous protectorat français, les deux guerres mondiales, l'indépendance de la Tunisie avec l'arrivée de Bourguiba et ils prendront encore, au 20e siècle, la route de l'exil, les uns pour la France, les autres pour l'Italie. Les quatre familles formeront au cours du temps une seule lignée projetée sur différents continents. Ainsi se construit le chemin de l'exil. La mémoire familiale se transmet au cours des générations dans des ailleurs inconnus, traînant derrière elle des liens invisibles, des liens de sang qui disparaissent puis réapparaissent pour reprendre le fil interrompu de l'histoire dont les enfants, ces fruits de l'exil, deviennent tour à tour les passeurs.

04/2021

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Littérature française

Belle de blé noir. Ou La revanche de Robby

Dans un milieu rural déshérité, une enfant, engendrée par un commis-voyageur de passage, affublée d'un prénom et d'un physique aussi laids l'un que l'autre, devient l'exutoire de la contrée. Pour fuir le cul des vaches, sa seule ligne d'horizon, elle se présente au concours de " La Poste " et monte donc à Paris. Au centre des chèques postaux sa vie n'est guère différente de celle qu'elle a quittée, sauf le mal du pays en plus... jusqu'au jour où son sort bascule sur le pavé de Paris. Elle tombe sur un " Prof " au talent nocturne, " un suspect aux empreintes digitales imprimables, un locataire contraint à la surface corrigée du rêve, un obsédé de la liturgie de Gutenberg " qui a la conviction : " qu'écrire c'est se venger... mais de qui ? de quoi ? " Or, la Revanche de Robby a sonné. Prof, le luthier de l'inutile va donner corps à cette destinée hors du commun, passée de l'extrême pauvreté où seul le rêve enrichit, à la grande aisance où ce dernier " se dissimule sous la plaie recousue par l'apparence ". L'union entre l'ex-paumée et le Prof aboutit à une œuvre pleine d'émotion " cette intelligence sans Q.I. " manifestant une " volonté de vivre en sursis de sottise " et au-delà, de se libérer de toute entrave : " Comment fait-on l'amour quand on ne le fait plus ?.... et ne pas se jeter dans l'abîme du plaisir qui n'est rien d'autre que l'opium du ventre ". Aussi saisissante que puisse être la réalité, Jacques-Hubert Frougier a réussi " à faire admettre que l'art doit être plus léger que l'air " afin que l'on s'en enivre sans modération.

11/2005

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Arabie saoudite

Dubaï City Guide 2023 (Français)

A la fois prescripteur et indicateur de tendances, le City Guide Louis Vuitton propose au lecteur ce subtil cocktail d'avant-garde, de classicisme, de références qui a fait son succès. Commentateur attentif et informé des mutations qui agitent le coeur des villes, fort d'un regard décalé sur la mode, le design, le bien-être, l'art contemporain, la gourmandise ou la culture, il exprime le caractère de chaque ville. Servi par une équipe de journalistes et d'écrivains venus de tous les horizons et de différents pays, le City Guide Louis Vuitton témoigne du foisonnement des villes et des comportements de ses habitants.

10/2022

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Poésie

La Forge n°1

Des revues meurent, des revues naissent la forge, revue nouvelle, une de plus... Une revue de poésie, qui plus est, cette "chose" prétendument étrange et incompréhensible, légère et futile. Y a-t-il trop de revues ? Jamais assez ! Et qu'importe si le lectorat s'étiole - il en fut toujours ainsi de la plainte quant au délaissement de la poésie... C'est l'une des lamentations des poètes et des éditeurs de poésie. Parions qu'il restera un dernier carré de lucides, avides de cette futilité essentielle ; de réfractaires résistants qui ne se rendront pas aux impératifs des écrans, de l'information et du divertissement - fût-il littéraire. la forge n'est en rien, dans ses intentions, la suite de la revue NUNC car, à la différence de celle-là, elle sera exclusivement consacrée à la poésie. Sa motivation première consiste à ne pas obéir à une logique de chapelles qui, quand elles ne s'ignorent, le plus souvent se méprisent. Toutes, nous semble-t-il, méritent notre attention, quand même nous ne serions sensibles qu'à telle ou telle d'entre elles. Toutes sont des lieux d'exploration du langage et de renouvellement de la façon de dire le monde et notre présence fugace ; des lieux de défense, des "ZAD" de la langue contre les détournements qu'elle subit à des fins idéologiques - simplifications / distorsions de la réalité - ou économiques - réduction du langage à des slogans publicitaires, au strict nécessaire de la relation commerciale. Ces détournements n'ont d'autre objectif que l'aplatissement de la pensée, l'anéantissement de la réflexion, l'asservissement au divertissement et à la consommation. En somme : l'abrutissement de l'individu et, de facto, la destruction de sa dimension citoyenne afin de le contenir dans un état végétatif répondant aux ordres publicitaires, identitaires, ludiques. REGINALD GAILLARD Liminaire D'AILLEURS FAUSTO URRU . SEBASTIEN MINAUX . ELISA BIAGINI . ROLAND LADRIERE . CAROLYN FORCHE THIERRY GILLYBOUF . RON RASH . GAËLLE FONLUPT . ANNE SEXTON . SABINE HUYNH DIANE SEUSS . AUDOMARO HIDALGO . GAËTANE MULLER VASSEUR . ROHAN CHHETRI . ERIC AUZOUX LUUK GRUWEZ . DANIEL CUNIN & D'ICI OLIVIER BARBARANT . EMMANUEL LAUGIER . REGINE FOLOPPE . FRANCOIS BORDES PALOMA HERMINE HIDALGO . COLINE HEZARD . ISABELLE ALENTOUR . ADELINE BALDACCHINO SOPHIE GRENAUD . JEAN ADRIAN . DOMINIQUE SAMPIERO . ROLAND LADRIERE . TOM BURON THIERRY ROMAGNE . CAROLINE GIRAUD . ORIANE TAÏEB . DAVID LESPIAU . NOUR CADOUR BLANDINE BESCOND . ANANDA BRIZZI . CHANTAL RINGUET . ANNA JOUY . DELPHINE CONSTANT L'INTIME DU POEME Mireille Havet Voix oubliées MIRON KIROPOL LA FORGE DU POETE CHRISTIAN VIGUIE . JEAN-CLAUDE PINSON . JACQUES VINCENT DAVID LESPIAU . ADELINE BALDACCHINO CAHIER CRITIQUE accompagné d'encres de Julien Spianti

10/2023

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Instruments de musique

Miss Daisy. Le Graal de la Fender Stratocaster

Miss Daisy est une guitare électrique particulièrement exceptionnelle, une Fender Stratocaster extrêmement rare, modèle de préproduction datant du printemps et été 1954. Commercialisée quelques mois plus tard, la Stratocaster allait révolutionner à jamais la guitare électrique, et la musique rock, qui naît au même moment. Objet de convoitise des collectionneurs du monde entier, Miss Daisy a été mise à l'honneur dans plusieurs livres, expositions, articles, documentaires, et voit même son poster et son plexiglas grandeur nature vendus en galerie d'art, notamment celle du Musée du Louvre. Elle fut même reproduite grandeur nature en... chocolat ! Une rose a également été baptisée à son nom. Elle est aussi désormais l'unique Stratocaster à laquelle un livre soit consacré. Estimée à plus de 300 000 euros, cette guitare aux qualités musicales hors-normes a aussi un destin singulier depuis qu'elle a quitté en 2007 le musée japonais où elle était exposée, pour atterrir entre les mains du guitariste français Jean-Pierre Danel, également collectionneur internationalement réputé. Elle l'a suivi sur ses albums disques d'or, dans ses hits en France ou aux Etats-Unis, au mythique Studio 2 d'Abbey Road (où les Beatles enregistraient), sur la scène de L'Olympia ou encore à la télévision. Á l'occasion de duos enregistrés par le musicien français, Miss Daisy s'est aussi trouvée entre les mains de guitaristes aussi prestigieux que Brian May (du groupe Queen), Hank Marvin (The Shadows), Albert Lee ou, en France, Laurent Voulzy ou Michael Jones, qui témoignent tous dans cet ouvrage. Pour la première fois, voici le parcours exhaustif de ce Stradivarius du rock, à travers son histoire racontée par son heureux propriétaire, des dizaines de photos inédites, et les témoignages de ceux qui ont eu la chance de l'avoir entre les mains, comme le luthier de Fender ou le directeur musical de Jean-Pierre Danel. Jamais on n'aura approché un instrument d'exception d'aussi près...

03/2024

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Vie religieuse

Bref examen critique de la Communion dans la main

Le 29 mai 1969 la constitution du pape Paul VI, Memoriale Domini, autorisait la Communion dans la main. Cinquante ans après cette promulgation, l'heure n'est-elle pas venue de dresser un bilan et d'envisager des perspectives ? Au coeur d'une crise sanitaire déroutante, certaines autorités politiques et ecclésiastiques ont rivalisé de zèle pour condamner des habitudes et des pratiques séculaires. De la suspension du culte public à l'interdiction de la Communion directement dans la bouche, beaucoup d'âmes ont été troublées, de nombreuses consciences heurtées. Ce Bref examen critique de la Communion dans la main souhaite rendre la paix aux catholiques de bonne volonté et offrir des réponses claires en exposant posément les éléments du dossier : Qu'était la communion dans la main aux temps apostoliques ? Par quel processus a-t-elle été autorisée, de nouveau, après une période d'interdiction ? Quelle est la situation juridique de cette pratique ? Quel bilan objectif dresser de ces cinquante années de pratique ? Nous avons rassemblé les meilleurs spécialistes : le chanoine Grégoire de Guillebon (professeur au séminaire de l'Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre), l'abbé Claude Barthe (vaticaniste), le R.P. Réginald-Marie Rivoire (canoniste, prêtre de la Fraternité Saint Vincent Ferrier) et Jeanne Smits (journaliste) pour éclairer les différentes facettes de cette question éminemment brûlante : la Communion dans la main. Brûlante, parce que dans la présence réelle et substantielle du Christ, sous les apparences du pain et du vin après la Consécration, réside l'intense amour de Dieu pour les hommes. Brûlante, parce que l'Eucharistie appartient au coeur même de la vie de l'Eglise. Brûlante, parce que le respect dû à la sainte hostie ne saurait relever de l'anecdotique. Puissent les réponses apportées dans ces pages encourager le lecteur à défendre l'honneur de Dieu et les droits de Son Très Saint Sacrement. Il s'agit là de leur unique objet. "Il m'est très agréable de recommander ce Bref examen critique de la Communion dans la main, recueil de réflexions d'experts qui se penchent sur l'origine historique de cette pratique, sur ses aspects doctrinaux et juridiques, et sur l'expérience concrète de cette pratique au cours des cinq dernières décennies. Si l'étude attentive du texte nous aide à comprendre comment la pratique de recevoir la sainte Communion dans la main s'est imposée à notre époque, elle met également en évidence les raisons profondes de la préférence claire et constante de l'Eglise pour la réception de la sainte Communion sur la langue. En remerciant les auteurs et les éditeurs du Bref examen critique de la Communion dans la main, je prie pour que leur travail puisse affermir chez un grand nombre la connaissance et l'amour du Très Saint-Sacrement".

04/2021

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Littérature française

L'âme du violon

Un vieux luthier Italien au XVIIème siècle, un tsigane orphelin qui vit de sa musique sur les chemins de la France des années 30, une jeune femme bohème qui rêve de voir un jour ses toiles exposées dans le Paris contemporain et un PDG infatigable dont le coeur n'est touché que par les airs classiques qui résonnent dans son bureau new-yorkais : si différents soient-ils, ces quatre personnages ont en commun, un objet, le violon. Giuseppe lui a consacré sa vie, penché sur son établi jour après jour pour le compte d'un célèbre atelier italien ; un drame va le pousser à sortir de sa solitude et à transmettre son art à un jeune apprenti pour tenter de réaliser l'instrument parfait. Lazlo joue sans cesse de celui qu'il a reçu en seul héritage ; son incroyable talent lui permet d'en vivre et d'espérer un jour gagner cette Amérique dont on lui parle tant, et vers laquelle on le suivra. Lucie se voit obligée de reprendre sa vie en main pour vendre l'instrument que sa grand-mère musicienne lui a confié afin de lui permettre d'acheter le matériel nécessaire à la préparation de sa première exposition. Un projet qui la mènera de Londres à Vichy, mais surtout loin de ses peurs. Et Charles se met à enquêter sur les traces de violons mystérieusement signés pour conquérir une musicienne qui a su, par son art, ré-enchanter son existence jusqu'ici réduite à des chiffres et des contrats. Il redécouvrira dans cette aventure les plaisirs simples de joies qui ne s'achètent pas. De 1630 à nos jours en passant par l'entre-deux guerres, de la Lombardie aux gratte-ciels de New-York en passant par Paris et la Camargue, Marie Charvet lie ces quatre destins pour révéler l'âme d'un violon unique qui changera à jamais la destinée de nos quatre personnages. En lutherie, l' "âme du violon" désigne l'ultime pièce que dépose l'artisan au coeur de l'instrument et qui détermine sa sonorité et sa vibration. Dans ce roman choral, musical et léger, conçu comme une fugue à quatre voix et dont les chapitres déroulent en alternance les vies de chaque personnage, elle permet à l'auteur de faire résonner ensemble trois époques, plusieurs cultures et d'accorder ces destins bouleversés par un même instrument.

04/2019

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Littérature française

Suite inoubliable

« En lui, la musique parlait français depuis qu'il l'avait vécue en France. En se livrant à la conversation avec Hortense, il avait la sensation d'interpréter un duo avec elle, sensation qu'il ne connaissait pas lorsqu'il s'exprimait dans sa langue maternelle, le japonais. »

Pamina, une luthière talentueuse, est la digne descendante d'Hortense Schmidt, qui avait exercé le même artisanat au Japon durant la période sombre de la Seconde Guerre mondiale. Intégrée dans l'atelier d'un luthier renommé à Paris, Pamina se retrouve en charge de la restauration d'un violoncelle d'une grande valeur, un Goffriller. Alors qu'elle démonte l'instrument pour le remettre en état, elle tombe sur une lettre cachée dans une partie du violoncelle. Ce message l'entraîne dans une quête qui la relie à des vies marquées par les conflits armés.

La lettre, écrite dans un double but de résistance contre l'ennemi et de préservation d'une histoire d'amour, a traversé le temps et les frontières. Elle sert de fil conducteur pour explorer les récits entrelacés des personnages créés par Akira Mizubayashi, tous unis par leur amour pour la musique. Chacune de ces histoires met en lumière les atrocités de la guerre, tout en soulignant le rôle salvateur de la musique comme antidote à la brutalité humaine.

Ce n'est pas seulement un instrument ou une mélodie qui relie ces personnages à travers les générations, mais également une langue commune et une passion partagée. La musique devient ainsi un moyen de communication qui transcende la mort, les époques et les conflits, unissant les individus dans une même quête de beauté et de sens.

Ce roman ne se contente pas de raconter une histoire captivante ; il sert également de méditation sur le pouvoir de la musique et de l'art en général pour apporter du réconfort dans des temps troublés. Il explore comment une simple lettre, cachée dans un violoncelle, peut déclencher une série d'événements qui changent des vies et traversent les décennies, tout en mettant en lumière la manière dont la musique peut servir de refuge contre les horreurs de la guerre et de lien entre différentes générations. En somme, il démontre que l'art et la musique sont bien plus que de simples formes d'expression ; ils sont des vecteurs de mémoire, d'histoire et d'humanité.

08/2023

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Littérature française

Pension alimentaire

"Comment est-ce que tu peux divorcer ? dit mon père au moment de l'addition. Nous avions déjeuné dans cette brasserie à l'angle de la rue du Bac et de la rue de Varenne où ils servaient un tartare au paprika assez unique". "Un exercice de style réussi sur le divorce". L'Expansion. "Art désinvolte de croquer les horreurs de la vie, dérision élégante... . une façon bien à lui de saisir son époque, les tics du milieu parisien". Gérard Pussey, Elle. "Neuhoff traite avec drôlerie des glissements de terrain, des chutes d'arbres dans la géographie sentimentale et sociale d'aujourd'hui". Bernard Pivot, de l'académie Goncourt, JDD. "Neuhoff sait raconter dix ans de vie en deux lignes... Du Claude Sautet bousculé par le Cassavetes de Husbands. Très drôle et très triste, très violent et très tendre. Comme nos vies... Une comédie de moeurs de grande classe". Christian Authier, Le Figaro. "Un superbe roman. Un peu à la façon d'une longue nouvelle de Fitzgerald". Gilles Martin-Chauffier, Paris-Match. "Une chronique des jours malheureux, où chaque phrase est un enchantement. Quel écrivain ! " Patrick Besson, Marianne. "D'une redoutable férocité, d'une beauté crue... Un grand livre sur les bons sentiments qui conduisent aux mauvais". Anthony Palou, Le Figaro Magazine. "Panache, ironie, une douloureuse pudeur qui file la chair de poule... Le récit d'un homme à l'élégance rare. Un bouquin sublime". Nicolas Rey, VSD. "La plupart des pouffements de Neuhoff sont des sanglots réprimés. Au lecteur de les débusquer derrière ses sarcasmes et son petit rire sec à la Léautaud". Jacques Nerson, Le Nouvel Observateur. "Une lucidité qui fait mal, un livre qui observe les blessures du divorce avec le regard de l'homme qui n'en demeure pas moins un père". Valérie Gans McGarry, Madame Figaro. "Alerte, cruelle, lucide et drôle... la chronique douce-amère d'un amour sur le déclin puis d'une séparation inéluctable... Une bonne dose d'autodérision et un sens de la formule irrésistible". Delphine Peras, Lire. "Il faut se méfier de Neuhoff, comme il faut se méfier de Blondin ou de Giraudoux. Ce sont des écrivains mezza voce, de la litote, du dépouillement... Il fait de la pudeur un style. Au lieu de dramatiser, il gomme. Au lieu de s'appesantir, il glisse... Art de l'ellipse, du dépouillement, de la rapidité : la classe, quoi ! " Jacques-Pierre Amette, Le Point. "Ce roman est ce que les Anglais appellent une comédie de manières. Quand on dit comédie, c'est par politesse. Une tristesse passe sur ce livre vif et rapide. A lire d'office". Charles Dantzig, Bibliobs. fr "Tout en finesse, Neuhoff navigue dans un univers qu'un Truffaut n'aurait pas renié. A écrire ironiquement des sentiments dévastés, il pourrait devenir un produit de luxe français : l'élégance fait livre". Benoît Delmas, Témoignage chrétien. "Le titre -Pension alimentaire- est à lui seul un programme, qu'Eric Neuhoff exécute avec sa maîtrise habituelle. Dans un style sobre et incisif". Marie-Claire. "Un cinglant roman de désamour, des pages d'une sobriété poignante. Comme si Neuhoff n'avait feint de s'emporter que pour mieux cacher ses larmes". Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.

08/2007

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Perrault

Le chat botté

Il était une fois un meunier qui avait trois fi ls. A sa mort, il laissa son moulin à l'aîné, son âne au cadet et son chat au benjamin. Ce dernier, prenant son mistigri sous le bras, se désola : " Quel malheur ! Une fois que j'aurai mangé ce maigre matou, il ne me restera que mes yeux pour pleurer. " Le chat, malin, lui proposa alors de l'aider...

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Disques enfants

Le chat botté. Avec 1 CD audio

Raconté par Thierry Hancisse

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Perrault

Le Chat botté

Un meunier ne laissa, pour tous biens à trois enfants qu'il avait, que son moulin, son âne, et son chat... En dépit de coupes et autres adaptations trop souvent pratiquées, chacun connaît la suite de ce conte célèbre dont le héros est un chat, animal qui a beaucoup inspiré Sara au fil des années. On aura d'autant plus de plaisir à en retrouver ici la version intégrale que Perrault fit suivre d'une double moralité vantant les mérites du savoir-faire et les attraits de la jeunesse. Partageant son temps entre Paris et la Vendée, Sara est l'auteure-illustratrice de très nombreux albums parus sous plusieurs labels : Epigones, Circonflexe, Thierry Magnier, Le Seuil-Jeunesse, La Joie de lire, HongFei... Ses qualités graphiques, très originales, lui ont valu, parmi bien d'autres, de prestigieuses récompenses en France - Meilleur album de l'année 2013 pour La Revue des livres pour enfants - et à l'étranger - Pomme d'or de la Biennale 2005 de Bratislava. Après Fables de La Fontaine, Le Roi-Grenouille, Blancheneige et La Barbe bleue, Sara signe ici son cinquième album dans la collection Ivoire. Sa lecture, singulière comme à l'habitude, de cet autre conte traditionnel est servie par l'art inégalé de ses collages de papiers déchirés.

10/2023