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Clifford Irving

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Critique littéraire

Elisabeth de Gramont. Avant-gardiste

Elisabeth de Gramont (1875-1954) est une femme qui ne s'est jamais soumise à l'ordre établi. Scandaleuse dans sa vie amoureuse, la " duchesse rouge " l'est aussi dans ses choix sociaux et politiques, lorsqu'elle embrasse la cause du marxisme et celle du Front populaire, aux côtés des grandes figures révolutionnaires françaises et étrangères. Eprise de découvertes et d'aventures, elle se rend en Extrême-Orient, au Maghreb, en Amérique et en URSS, et écrit de nombreux essais et livres de mémoires qui seront couronnés de succès. Même si elle épouse, à vingt et un ans, Philibert de Clermont-Tonnerre dont elle aura deux filles - le couple est très lié à Robert de Montesquiou et Marcel Proust - Elisabeth rencontre, à l'âge de trente-quatre ans, la célèbre Amazone américaine Natalie Clifford Barney : c'est un véritable coup de foudre, qui, en dépit d'autres liaisons saphiques, durera plus de quarante-cinq années. Cette biographie est avant tout le roman d'une vie exceptionnelle car hors du commun, et d'une époque qui se dévoile ici page après page. Francesco Rapazzini, grâce à de nombreux inédits, brosse et analyse une société, composée d'artistes, de peintres, d'écrivains, de politiciens, de danseurs, de musiciens, de mondains : Remy de Gourmont, Romaine Brooks, Paul Valéry, Colette, Georges Clemenceau, Paul Morand, Gertrude Stein, Isadora Duncan, Valery Larbaud, Arthur Honegger, Jacques Ibert, Léon Blum, James Joyce, Louis Aragon, René Crevel... Tous les grands noms qui ont fait de Paris la " Nouvelle Athènes " sont ici évoqués ; tous ont gravité autour d'Elisabeth de Gramont.

04/2004

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Correspondance

Je suis tienne irrévocablement. Lettres à Natalie C. Barney

L'une était Anglaise, l'autre Américaine. Deux poétesses débutantes. Deux poétesses amoureuses l'une de l'autre mais encore plus de la langue française au point de correspondre entre elles en français la plupart du temps. Pauline Mary Tarn, alias Renée Vivien, naquit en juin 1877 à Londres tandis que Natalie Clifford Barney voyait le jour le 31 octobre 1876 à Dayton dans l'Ohio aux Etats-Unis. Toutes deux étaient issues de familles fortunées. Natalie arriva à dix ans en France à la suite de sa mère peintre, y fut en grande partie éduquée, et s'éprit de ce pays. Quant à Pauline, après une brève scolarité en France, elle y revint à sa majorité en 1899 pour l'habiter définitivement. Renée explore ses sentiments aussi loin que possible. Elle seule compte et son amour. Renée signe ces lettres sous toutes les formes : Pauline, Paule, Paul. Natalie, de son côté, est animée par un autre tempérament. Intense et brûlante, la passion finira par s'éteindre doucement, malgré des retrouvailles et des voyages. En dépit de ses hésitations et de son caractère fluctuant, leur liaison est l'occasion d'un intense travail poétique de la part de Renée, dont certains poèmes figurent dans les lettres. Renée Vivien mourra en 1909, alors que Natalie aura encore une longue vie devant elle et entretiendra par ses écrits le souvenir de son amie poétesse que l'on surnommera Sapho 1900... Ces lettres constituent un document exceptionnel dans l'oeuvre de Renée Vivien qui ne cesse d'être redécouverte et réimprimée.

09/2023

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Design

Modèles déposés. 1 000 objets design

Fabricants : Alfa Romeo, AT&T, Atari, B&B Italia, Bang & Olufsen, Black & Decker, BMW, Braun, Canon, Chrysler, Coca-Cola, DaimlerChrvsler, Duracell, Dyson, Eastman Kodak, Electrolux, Fitbit, Fujifilm, General Motors, Gillette, Harley-Davidson, Herman Miller, Hewlett-Packard, Hoover, Knoll, Le Creuset, Motorola, Nikon, Nintendo, Nokia, Olivetti, Panasonic, Polaroid, Porsche, Rolodex, Segway, SodaStream, Sony, Starbucks, Vitra, Volkswagen, Wilkinson Sword, Zenith Radio. Inventeurs : Alberto Alessi, Ron Arad, Gae Aulenti, Saul Bass, Yves Béhar, Norman Bel Geddes, Mario Bellini, Ward Bennett, Harry Bertoia, Achille Castiglioni, Antonio Citterio, Francis Ford Coppola, Donald Deskey, Tom Dixon, Henry Dreyfuss, James Dyson, Charles Eames, Naoto Fukasawa, Buckminster Fuller, Frank Gehry, Walter Gropius, Zaha Hadid, Irving Harper, Jonathan Ive, Arne Jacobsen, Steve Jobs, Florence Knoll, Piero Lissoni, Raymond Loewy, Ross Lovegrove, Enzo Mari, László Moholy-Nagy, Elon Musk, Vico Magistretti, Issey Miyake, Jasper Morrison, George Nelson, Marc Newson, Isamu Noguchi, Eliot Noyes, Verner Panton, Warren Platner, Gio Ponti, Prince, Jens Quistgaard, Dieter Rams, Jens Risom, Gilbert Rohde, Eero Saarinen, Richard Sapper, Ettore Sottsass, Philippe Starck, Earl S. Tupper, Patricia Urquiola, Marcel Wanders, Frank Lloyd Wright, Russel Wright, Marco Zanuso. Objets : agrafeuses, appareils photo, aspirateurs, automobiles, avions, barbecues, blenders, bouilloires, briquets, bus, cafetières, calculatrices, casques audio, cendriers, consoles de jeux, dictaphones, distributeurs de billets, distributeurs de ruban adhésif, drones, enceintes, épluche-légumes, fax, fours à micro-ondes, grille-pain, horloges, lave-linge, locomotives, machines à coudre, machines à écrire, magnétophones, masques, motos, ordinateurs, ouvre-boîtes, radios, réfrigérateurs, sèche-cheveux, shakers à cocktails, taille-crayons, télécommandes, téléphones, téléviseurs, vélos.

03/2021

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Spinoza

Introduction à Spinoza

Malgré sa difficulté, la philosophie de Spinoza (1632-1677) a été sans cesse l'objet, depuis bientôt quatre siècles, de lectures passionnées, de controverses mordantes, d'interprétations audacieuses. Autant de raisons qui légitiment et justifient une introduction à Spinoza capable de prendre en compte la profondeur historique et conceptuelle de cette philosophie, autant que ses lectures et ses effets contemporains. Spinoza n'intéresse pas que les philosophes. Les écrivains (de Goethe à Borges, en passant par Flaubert et bien d'autres) le lisent et s'en nourrissent, les artistes aussi (de Vermeer à certains auteurs de bandes dessinées ou créateurs d'expositions contemporaines), les savants (Einstein en tête), les politiques (des conservateurs aux altermondialistes)... La pensée de Spinoza se diffuse aujourd'hui largement jusque dans des best-sellers (d'Irvin Yalom à Frédéric Lenoir). Pour rendre compte de ce destin singulier, le présent ouvrage replace Spinoza dans ses principales généalogies philosophiques. Il donne un tableau complet et clair du système et des concepts. Il en montre l'originalité et la portée. Il constitue en cela la plus à jour des introductions à Spinoza.

04/2023

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Sports

Le plus grand livre de basket-ball de tous les temps (selon TrashTalk)

Peut-on raconter l'histoire du basketball en 288 pages ? La réponse est oui. De sa naissance en 1891 à nos jours, la balle orange a connu une évolution qui en fait aujourd'hui l'un des sports les plus suivis dans le monde. Un sport qui a toujours su se réinventer pour gagner de grands combats idéologiques, sportifs ou économiques et faire tomber des barrières sociales. Des cinq continents aux quatre coins du terrain, du parquet boisé au bitume goudronné, de l'invention de James Naismith aux exploits de LeBron James, de l'aventure de Tony Parker aux envolées de Michael Jordan, de l'épopée des Demoiselles de Clermont à la légende de Julius Erving, des plus grands tournois olympiques aux batailles de l'EuroBasket, du concours de dunks de Vince Carter à la révolution Stephen Cuny, de kresimir Cosic à Luka Doncic, du show Lisa Leslie au trashtalking de Gary Payton, cet ouvrage propose de revivre, avec passion et humour, la fabuleuse odyssée de le balle orange. Ou, comme on aime le dire : voici le plus grand livre de basketball de tous les temps... selon TrashTalk.

11/2020

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Sociologie

La tradition sociologique de Chicago (1892-1961). 2e édition revue et augmentée

Fondée à la fin du XIXe siècle, l'Université de Chicago a inauguré la première entreprise systématique d'étude des sociétés contemporaines. Dans celle ville qui préfigurait le monde actuel en matière de grande industrie, de protestation sociale, de problèmes urbains, se sont succédé des générations de chercheurs qui occupent une place centrale dans la sociologie américaine : William Thomas, Robert Park, Ernest Burgess, Louis Wirth, Everett Hughes, Herbert Blumer, Howard S. Becker, Erving Goffman et tant d'autres. Jean-Michel Chapoulie retrace la genèse de la tradition sociologique de Chicago et répertorie l'ampleur de son héritage en sciences sociales. Le livre s'attache aux différents contextes qui entourent les oeuvres, aux modes d'enquête et aux manières d'écrire. Puis, retenant des domaines toujours au coeur des préoccupations d'aujourd'hui (le travail, la délinquance, les relations interethniques), il fait apparaître l'orientation commune à ces travaux, ainsi que ses limites. Adoptant une perspective originale sur l'histoire des sciences sociales au xxe siècle, cet ouvrage constitue aussi une réflexion sur le "savoir" dans ces disciplines, à l'écart des deux conceptions longtemps dominantes, le néopositivisme inspiré des sciences de la nature et l'hyper-relativisme.

05/2018

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Allemand apprentissage

Ecrire le stigmate. Une nouvelle littérature judéo-allemande, Textes en français et en allemand

Dans le célèbre discours qu'il tient à Munich en 1970, le critique littéraire Marcel Reich-Ranicki (1920-2013) affirme que le chapitre de la littérature judéo-allemande a été " clos de manière irrévocable " par la Shoah. Les premières publications de Barbara Honigmann, Rafael Seligmann et Maxim Biller dans les années 1980 sont donc accueillies avec surprise. Nés après la guerre, ils n'ont connu les persécutions nazies qu'à travers les récits des aînés et l'histoire officielle. Ils écrivent dans une langue qui est aussi celle des bourreaux et ont dû apprendre non sans douleur à se situer entre germanité et judéité. De l'humour grotesque au choix d'une littérature " mineure " en passant par la réinvention de l'allemand, quelles stratégies adoptent Honigmann, Seligmann et Biller pour décevoir les attentes stéréotypées adressées à l'" écrivain juif " dans l'Allemagne contemporaine ? Fondée sur le croisement entre les études littéraires et la " sociologie du stigmate " développée par Erving Goffman, cette étude ne s'adresse pas seulement aux germanistes et aux spécialistes de la culture juive, mais aussi à tous les étudiants et enseignants à la recherche d'un renouvellement de leurs outils méthodologiques.

09/2018

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Monographies

Dior by John Galliano (édition française). 1997-2011

During his time as a student at London's Central Saint Martins, Gibraltar-born British fashion designer John Galliano worked as a dresser at the National Theatre, learning the art of costume and the power of illusion. As a regular in London nightclubs, Galliano met a coterie of artists and colorful personalities, forging strong ties with kindred spirits who would play a decisive role in his career - among which Stephen Jones, who would become Dior's milliner. Following the success of his own brand (founded in 1984,) he was appointed Creative Director of ready-to-wear and haute couture at Givenchy in 1995, before joining Dior in 1996 as Artistic Director of the women's collections. There, he distinguished himself with his extravagant shows that combined eclectic historical and cultural inspirations - a global kaleidoscope of references and unbridled inventiveness, imbued with romanticism and history. The designer's sensitivity for haute couture know-how and innate sense of the spectacular has garnered him a reputation as a master of the silhouette. John Galliano has truly reinvented the art - and the very role - of haute couture, redefining its tropes into a new type of contemporary fashion that combines the influences of his travels - whether real or born of his imagination - and the bountiful heritage of Christian Dior. This book highlights the exceptional silhouettes he created for Dior collection after collection from 1996 to 2011, through his most emblematic models, as photographed by Laziz Hamani, alongside shots by Steven Meisel, Annie Leibovitz, Irving Penn and Paolo Roversi. This singular odyssey is the fifth volume in a new series of books paying tribute to the House's Artistic Directors.

03/2022

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Economie

Mondes et places du marché en Méditerranée. Formes sociales et spatiales de l'échange

Des souks aux mails, des boutiques au marché de rue, du moussera au supermarché, les textes réunis ici explorent ces lieux urbains de l'échange dans cet espace euro-méditerranéen où le commerce s'est érigé depuis l'Antiquité en " art de faire " et jusqu'à se confondre avec toute forme économique lorsque ces lieux, de Constantinople à Tanger, furent l'échelle du monde. Loin cependant d'y voir un archaïsme, ces textes témoignent d'abord de la permanence de la " place du marché " dans les mondes méditerranéens, sous toutes ses modalités, des plus banales et fragiles aux plus stables, mais plus encore de la vitalité des méthodes d'échange commercial que la place met en scène : celle des commerces vernaculaires en leur forme " traditionnelle " dans les plus modernes quartiers " informels ", celle du marché de rue et des boutiques dès que la guerre perd ses droits dans la ville, de la logique du khan sous les apparences du mal !, et plus généralement de la capacité des mondes sociaux les plus fragiles à prendre part au concert moderne des convoitises. La vitalité du commerce apparaît alors non pas seulement comme une résistance d'arrière-garde, mais comme une force expérimentale et créatrice toujours recommencée. N'est-ce pas le commerce d'ailleurs qui pointe en premier sur l'espace public après les guerres et le chaos, poussant d'en bas, sur les décombres des totalitarismes, vitalité toujours urbaine, toujours citadine ? S'il est question ici surtout d'ethnographie de ces univers commerciaux, souvent méprisés ou stigmatisés, vécus et pensés comme symboles de désordre, urbain et moral, il est aussi question d'économie politique, de cette " économie politique du bazar " dont Clifford Geertz a initié l'analyse, et qui garde dans nos sociétés une place toujours tout à la fois encombrante et discrète.

12/2010

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Mythologie

Po-greek myths

Les mythes grecs sont des classiques intemporels, dont les scènes et les personnages nous captivent depuis l'Antiquité. Les dieux et les héros de ces légendes tendent un miroir à la condition humaine, incarnant des caractéristiques et des vérités universelles, comme le courage, la cupidité, l'ambition, la vengeance ou l'hubris. Ces traits de caractère sont à la base de drames immortels et de récits riches, aussi profonds que divertissants, qui forment encore aujourd'hui le socle de notre culture et de notre littérature, toujours pertinents et fascinants pour tous les lecteurs, petits ou grands. Cette édition contient 21 histoires tirées des épisodes les plus célèbres depuis la guerre de Troie, la suite des pérégrinations d'Ulysse et son retour tant attendu à Ithaque. Les textes ont été soigneusement compilés à partir de l'ouvrage de référence Sagen des klassischen Altertums (Dieux et héros : mythes et épopées de la Grèce antique) de Gustav Schwab (1792-1850), et illustrés de manière saisissante par 15 artistes, parmi lesquels des représentants éminents de l'âge d'or de l'illustration de livres et du mouvement Arts and Crafts, dont Walter Crane (1845-1915), William Russell Flint (1880-1969), Newell Convers Wyeth (1882-1945) et Virginia Frances Sterrett (1900-1931). Ces illustrations sont complétées par des vignettes mettant en scène chaque récit et un arbre généalogique des divinités grecques par Clifford Harper. Plaçant les récits dans leur contexte, cet ouvrage contient une introduction historique du Dr Michael Siebler, et un glossaire complet des plus célèbres protagonistes de la Grèce antique. L'héroïsme, la tragédie, et la dramaturgie de la mythologie grecque illuminent chaque récit de cette édition magnifiquement illustrée et redonnent vie à leurs personnages, divins et mortels.

04/2023

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Littérature française

NOUVELLES Tome 3

L'Ame de la maison ou La Maison de mon oncle Cette nouvelle a paru intégralement pour la première fois en trois livraisons, du 12 au 15 novembre 1839, dans La Presse (elle avait paru de manière incomplète dans le Livre d'or en août 1839, sous le titre L'Ame de la maison, ou la vie et la mort d'un grillon). En 1840, cette nouvelle paraît dans le tome premier du Fruit défendu (Paris, Desessart), puis elle est reprise en 1852 dans le recueil La Peau de tigre (tome 3). Enfin, en 1873, elle figure en fin du volume des Contes humoristiques, avec Les Jeunes-France notamment. ______________ La Cafetière La Cafetière est le premier conte écrit par Théophile Gautier. Il a été publié pour la première fois dans Le cabinet de lecture du 4 mai 1831. Il a ensuite été réédité à plusieurs reprises : dans Le Keepsake français (collectif, 1834), dans Le Fruit défendu (collectif, 1840), dans La Revue pittoresque du 20 juillet 1849, dans les deux éditions successives du recueil La Peau de tigre en 1852 et 1866, et dans les "Contes humoristiques" oubliés à la suite des Jeunes-France chez Charpentier en 1873. C'est dans la première édition de La Peau de tigre que le conte a pour titre Angela. Dans les premières éditions de cette nouvelles, Gautier a fait de nombreuses corrections ; Spoelberch de Lovenjoul a retrouvé et publié le manuscrit d'un incipit très différent de celui finalement conservé par Gautier pour l'impression. Ce récit s'inspire notamment d'Hoffmann ("Le Vase d'or" , "Bonheur au jeu"), des contes fantastiques "L'Aventure de mon oncle" et "Le Hardi Dragon" de Washington Irving, de "La chambre tapissée" de Walter Scott, et des Mystères d'Udolpho d'Ann Radcliffe.

01/2023

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Littérature française

NOUVELLES Tome 4

L'Ame de la maison ou La Maison de mon oncle Cette nouvelle a paru intégralement pour la première fois en trois livraisons, du 12 au 15 novembre 1839, dans La Presse (elle avait paru de manière incomplète dans le Livre d'or en août 1839, sous le titre L'Ame de la maison, ou la vie et la mort d'un grillon). En 1840, cette nouvelle paraît dans le tome premier du Fruit défendu (Paris, Desessart), puis elle est reprise en 1852 dans le recueil La Peau de tigre (tome 3). Enfin, en 1873, elle figure en fin du volume des Contes humoristiques, avec Les Jeunes-France notamment. ______________ La Cafetière La Cafetière est le premier conte écrit par Théophile Gautier. Il a été publié pour la première fois dans Le cabinet de lecture du 4 mai 1831. Il a ensuite été réédité à plusieurs reprises : dans Le Keepsake français (collectif, 1834), dans Le Fruit défendu (collectif, 1840), dans La Revue pittoresque du 20 juillet 1849, dans les deux éditions successives du recueil La Peau de tigre en 1852 et 1866, et dans les "Contes humoristiques" oubliés à la suite des Jeunes-France chez Charpentier en 1873. C'est dans la première édition de La Peau de tigre que le conte a pour titre Angela. Dans les premières éditions de cette nouvelles, Gautier a fait de nombreuses corrections ; Spoelberch de Lovenjoul a retrouvé et publié le manuscrit d'un incipit très différent de celui finalement conservé par Gautier pour l'impression. Ce récit s'inspire notamment d'Hoffmann ("Le Vase d'or" , "Bonheur au jeu"), des contes fantastiques "L'Aventure de mon oncle" et "Le Hardi Dragon" de Washington Irving, de "La chambre tapissée" de Walter Scott, et des Mystères d'Udolpho d'Ann Radcliffe.

01/2023

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Littérature francophone

Tout est Ori

A la manière de John Irving, Paul Serge Forest signe une fresque romanesque, métaphysique et sociale au coeur du clan de Lelarge, sur la Côte-Nord québécoise. Un premier roman sous la forme d'une saga familiale, admirablement maîtrisé et singulier. A Baie Trinité, sur la Côte-Nord du Québec, la famille Lelarge possède une très prospère usine de fruits de mer, qui fait leur fierté, leur fortune et assure l'économie de la presque totalité du petit village. A la mort de Rogatien, le chef de famille et de l'entreprise, Robert, son aîné, en reprend les rênes, bien décidé à faire florir leurs affaires au-delà des frontières. Le Japon convoite justement leur abondante production pour remplacer ses approvisionnements irradiés par la catastrophe nucléaire de Fukushima. Flairant la manne, Robert conclut un contrat colossal avec le Conglomérat des teintes, couleurs, pigments, mollusques et crustacés d'Isumi. Survient alors Mori Ishikawa, un mystérieux Japonais envoyé par le Conglomérat pour superviser la production, venant troubler l'apparente quiétude de la bourgade à l'écosystème déjà fragilisé par l'expansion de l'usine. Très vite, l'étrange personnage fait battre le coeur de Laurie, la fille cadette mélancolique et rebelle de Robert, en pleine quête adolescente d'elle-même et de sa place dans cet univers étriqué. A mesure que grandit l'attrait irrépressible de Laurie pour le jeune homme, une vague d'événements bizarroïdes survient aux alentours du village. Elle découvre l'" Ori ", une nouvelle couleur et toxine indescriptible dont Mori détient le secret, et ne tarde pas à comprendre le danger qui rôde autour de ce garçon énigmatique. Cette toxine lumineuse s'apprête à changer le cours de l'histoire de Baie-Trinité, et bien au-delà encore...

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Littérature française

NOUVELLES Tome 1

L'Ame de la maison ou La Maison de mon oncle Cette nouvelle a paru intégralement pour la première fois en trois livraisons, du 12 au 15 novembre 1839, dans La Presse (elle avait paru de manière incomplète dans le Livre d'or en août 1839, sous le titre L'Ame de la maison, ou la vie et la mort d'un grillon). En 1840, cette nouvelle paraît dans le tome premier du Fruit défendu (Paris, Desessart), puis elle est reprise en 1852 dans le recueil La Peau de tigre (tome 3). Enfin, en 1873, elle figure en fin du volume des Contes humoristiques, avec Les Jeunes-France notamment. ______________ La Cafetière La Cafetière est le premier conte écrit par Théophile Gautier. Il a été publié pour la première fois dans Le cabinet de lecture du 4 mai 1831. Il a ensuite été réédité à plusieurs reprises : dans Le Keepsake français (collectif, 1834), dans Le Fruit défendu (collectif, 1840), dans La Revue pittoresque du 20 juillet 1849, dans les deux éditions successives du recueil La Peau de tigre en 1852 et 1866, et dans les "Contes humoristiques" oubliés à la suite des Jeunes-France chez Charpentier en 1873. C'est dans la première édition de La Peau de tigre que le conte a pour titre Angela. Dans les premières éditions de cette nouvelles, Gautier a fait de nombreuses corrections ; Spoelberch de Lovenjoul a retrouvé et publié le manuscrit d'un incipit très différent de celui finalement conservé par Gautier pour l'impression. Ce récit s'inspire notamment d'Hoffmann ("Le Vase d'or" , "Bonheur au jeu"), des contes fantastiques "L'Aventure de mon oncle" et "Le Hardi Dragon" de Washington Irving, de "La chambre tapissée" de Walter Scott, et des Mystères d'Udolpho d'Ann Radcliffe.

01/2023

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Littérature française

NOUVELLES Tome 2

L'Ame de la maison ou La Maison de mon oncle Cette nouvelle a paru intégralement pour la première fois en trois livraisons, du 12 au 15 novembre 1839, dans La Presse (elle avait paru de manière incomplète dans le Livre d'or en août 1839, sous le titre L'Ame de la maison, ou la vie et la mort d'un grillon). En 1840, cette nouvelle paraît dans le tome premier du Fruit défendu (Paris, Desessart), puis elle est reprise en 1852 dans le recueil La Peau de tigre (tome 3). Enfin, en 1873, elle figure en fin du volume des Contes humoristiques, avec Les Jeunes-France notamment. ______________ La Cafetière La Cafetière est le premier conte écrit par Théophile Gautier. Il a été publié pour la première fois dans Le cabinet de lecture du 4 mai 1831. Il a ensuite été réédité à plusieurs reprises : dans Le Keepsake français (collectif, 1834), dans Le Fruit défendu (collectif, 1840), dans La Revue pittoresque du 20 juillet 1849, dans les deux éditions successives du recueil La Peau de tigre en 1852 et 1866, et dans les "Contes humoristiques" oubliés à la suite des Jeunes-France chez Charpentier en 1873. C'est dans la première édition de La Peau de tigre que le conte a pour titre Angela. Dans les premières éditions de cette nouvelles, Gautier a fait de nombreuses corrections ; Spoelberch de Lovenjoul a retrouvé et publié le manuscrit d'un incipit très différent de celui finalement conservé par Gautier pour l'impression. Ce récit s'inspire notamment d'Hoffmann ("Le Vase d'or" , "Bonheur au jeu"), des contes fantastiques "L'Aventure de mon oncle" et "Le Hardi Dragon" de Washington Irving, de "La chambre tapissée" de Walter Scott, et des Mystères d'Udolpho d'Ann Radcliffe.

01/2023

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Mondes fantastiques

Witch Soul, tome 1. Le Royaume de Syringa

Annabel Irvine est une sorcière vivant avec sa famille en plein coeur de la forêt de Jade. Sa vie bascule lorsque des soldats viennent chambouler son quotidien en capturant l'être le plus important à ses yeux : sa mère. La jeune sorcière se retrouve seule et, pour couronner le tout, sans aucun souvenir de son existence avant ce terrible jour. Parallèlement à cela, sur les ordres du Roi de Syringa, les sorcières sont poussées à rejoindre les rangs de l'armée pour défendre le royaume lors d'une bataille qui se profile. C'est probablement là que sa mère se trouve. C'est une piste bien maigre, mais Annabel s'y raccroche avec espoir, faisant confiance à son intuition jusque-là sans faille. Elle n'a donc d'autre choix que de rejoindre les autres sorcières à la citadelle de Moonbright, pour y intégrer l'un des Covens. Mais les choses sont bien loin d'être aussi simples qu'elles n'y paraissent. Comment peut-on savoir si c'est le monde qui sombre peu à peu dans la folie ou si l'on est tout simplement en train de perdre l'esprit ? Quête d'identité, secrets, complots, amitiés et trahisons mettront les nerfs de notre sorcière à rude épreuve.

12/2021

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Comics Indépendants

Halo : Tales from Slipspace

De nouvelles histoires inédites dans cette anthologie de comics HALO essentielle pour les fans !

01/2023

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Sociologie

La sociologie et les études militaires. Fondations classiques et contemporaines

La sociologie militaire a reçu peu d'attention dans le monde universitaire au sens large et se concentre principalement sur les relations civilo-militaires. Ce livre cherche à combler cette lacune et combine des idées, des théories et des idées des fondateurs de la sociologie, chaque chapitre se concentrant sur un penseur spécifique. Il y a des chapitres sur Max Weber, Emile Durkheim, Karl Marx, Georg Simmel, Jane Addams, W. E. B. du Bois, Pitirim Sorokin, Erving Goffman, Michel Foucault, Morris Janowitz, Norbert Elias, Cornelis Lammers, Arlie Russell Hochshild, Cynthia Enloe et Bruno Latour. Chaque essai discute de leurs idées et théories en relation avec des sujets qui préoccupent dans et autour de l'armée aujourd'hui. Les études militaires sont prises dans un sens large ici, de sorte que le volume englobe un large éventail de questions, y compris les relations civilo-militaires, les affaires militaro-politiques, la performance et les résultats des opérations militaires, et les arrangements organisationnels, y compris la technologie et la composition, la performance et le bien-être du personnel. Le livre vise à fournir des points de vue et des idées qui aideront les militaires à innover dans leurs organisations et leurs pratiques, pas nécessairement de la manière fonctionnelle habituelle d'innover (c. -à-d. plus rapidement, plus précisément, etc.), mais d'une manière plus large.

11/2022

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Ethnologie et anthropologie

Misère de l'ethnographie de la misère

Récapitulant les trois âges de l' "ethnographie urbaine" née à Chicago il y a un siècle, ce livre met en perspective historique et analytique une controverse sur l'ethnographie des rapports entre race, classe, et moralité dans et autour du ghetto noir américain à l'âge du néolibéralisme triomphant afin d'en tirer des enseignements positifs pour la pensée et la pratique du travail de terrain. L'empirisme irréfléchi, l'acceptation de problématiques préfabriquées par le sens commun ordinaire et politique, la confusion entre catégories indigènes et catégories analytiques, l'enfermement dans le périmètre immédiat de l'interaction, le moralisme clivant, enfin le déficit de réflexivité : autant de pièges que tout ethnographe rencontre tôt ou tard sur son chemin et que seule la vigilance collective peut espérer déjouer. Ce retour épistémologique est aussi l'occasion de pointer le danger de l'ethnographisme, la tendance à vouloir décrire, interpréter et expliquer un phénomène à partir des seuls éléments discernés par le travail de terrain, et d'appeler corrélativement à la pratique d'une ethnographie structurale historicisée qui s'attache à enchâsser les micro-actions observées dans la série emboîtée des espaces sociaux qui les modèlent et leur donnent sens. Une telle ethnographie permet d'éviter de tomber dans l'un ou l'autre des cinq paralogismes de l'observation participante que sont l'interactionnisme, l'inductivisme, le populisme, le présentisme et la dérive herméneutique. Et de dépasser la "thick description" de Clifford Geertz grâce à la "thick construction" inspirée de Pierre Bourdieu, qui se donne pour mission de construire scientifiquement la construction sociale ordinaire de la réalité. Au final, identifier les causes et les raisons de la misère de l'ethnographie de la misère en Amérique, c'est se donner les moyens de la réduire et, ce faisant, contribuer à une meilleure maîtrise de la raison sociologique en action des deux côtés de l'Atlantique.

04/2023

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Histoire ancienne

Le héros comme il faut. Codes de comportement et contextes sociaux dans l'épopée homérique

Les Grecs anciens ont-ils conçu un code de politesse pour régler leurs relations en fonction du contexte social ? La question n'est pas simple, car s'ils prenaient soin de leurs manières, la notion de politesse date des époques moderne et contemporaine, dont elle reflète l'organisation sociale. Dès lors, pour parler d'un code de politesse grec il faut interpréter les interactions sociales des Grecs à la lumière des principes culturels spécifiques qui orientaient leurs jugements sociaux. Ce livre repose sur le pari audacieux qu'il est possible de mener une telle enquête en adoptant l'épopée homérique comme un "manuel de politesse" des Grecs et en l'étudiant à la lumière de la sociologie contemporaine de la politesse. Pendant des siècles, les Grecs ont tenu Homère pour leur meilleur éducateur. Véritable réservoir chanté des savoirs traditionnels, l'épopée proposait des modèles de comportement qui permettaient aux Grecs d'évaluer leurs propres codes de conduite. L'Iliade et l'Odyssée fourmillent de ces modèles, que l'on interprète ici à l'aide de catégories empruntées à la sociologie de l'interaction d'Erving Goffman et remaniées pour s'adapter à l'épopée. L'enjeu de ce livre est double. Il s'agit d'abord d'enquêter sur les formes de l'interaction dans la société homérique et au-delà d'ouvrir de nouvelles perspectives de recherche sur les valeurs sociales des Grecs anciens.

01/2021

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Sociologie du travail

La civilité urbaine. Les formes élémentaires de la coexistence démocratique

Que nous apprend la vie publique urbaine de notre culture morale et politique Comment perçoit-on les autres, et comment définit-on, dans l'espace limité des rencontres auxquelles nous expose le côtoiement urbain le plus routinier, le périmètre de ce que l'on doit à autrui, ce que l'on peut en attendre, en craindre ou en exiger ? Des métamorphoses de la mendicité à la politisation du phénomène de " harcèlement de rue ", l'étude des "relations en public " chère au sociologue américain Erving Goffman est ici prolongée, pour analyser la façon dont les formes ordinaires de la coexistence urbaine participent à la fabrique de nos cultures démocratiques. L'ethnographie de longue durée menée par Carole Gayet-Viaud montre, au fil des séquences d'enquête, mêlant observations des espaces publics urbains (rues, transports, jardins, terrasses de café, etc.) et entretiens relatifs à ces expériences, le travail normatif à l'oeuvre dans ces échanges. La définition des choses dues entre inconnus, telles que la vie publique les donne à voir, dessine ainsi une civilité irréductible à un corpus de règles qu'il ne s'agirait que d'appliquer C'est, bien plutôt, une activité permanente de réglage des conduites, qui inscrit, dans des pratiques d'apparence anodine, aux frontières des sphères morale et politique, une définition située des exigences de la vie commune, des égards qui articulent un sens du juste et du convenable, et tentent de les faire coïncider.

03/2022

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Histoire du sport

Les 100 histoires de légende. A la conquête de l'impossible

" Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. " Cette phrase de Mark Twain illustre de façon idéale le neuvième titre de la collection " Les 100 Histoires de légende " : une anthologie de celles et ceux qui ont repoussé les limites de l'être humain par des exploits sportifs et face aux éléments... 1) Abysses : De Jacques Piccard (premier homme (à 11 000 mètres de profondeur) aux apnéistes de légende : Mayol, Mifsud, Nitsch, Nordblad... 2) En moins de 2 : D'Usain Bolt, le sprinteur le plus rapide du monde, à Eliud Kipchoge (le marathon en 1h 59min 40s) ; 3) Everest Le mystère Mallory et Irvine, Hillary et Norgay officiellement les premiers, les 25 ascensions de Kami Rita, les quatorze "8000" de Messner... ; 4) Extraterrestres : Gagarine, Leonov, Armstrong : les pionniers de l'aventure spatiale ; 5) Hommes volants : Les inventeurs (Garnerin, Piccard), les aviateurs de légende (Blériot, Lindbergh, Roland Garros) et les hommes oiseaux (Soul Flyers, Jetman, Franky Zapata) ; 6) Pied marin : Les grandes premières de la navigation au large (Colomb, Magellan, Cook, Slocum, Gerbault) et les rameurs de légende (McClean, d'Aboville, Bouchet, Fontenoy) ; 7) Polaires : Des premiers explorateurs (Peary et Cook, Amundsen) aux aventuriers modernes (Jean-Louis Etienne, Mike Horn) ; 8) Résilients : La revanche extraordinaire des accidentés de la vie : Philippe Croizon, Théo Curin, Alessandro Zanardi ; 9) Sans filet : Les funambules et cascadeurs : Philippe Petit, Alain Robert, Luke Aikins, Felix Baumgartner, Nik Wallenda, Nathan Paulin, Lionel Franc ; 10) Supersoniques : Avion, voiture, moto, voile, vélo, skate, roller... l'histoire des records absolus de vitesse.

05/2022

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N°286, octobre 1976

N.R.F. , "Comment s'accorder sur ce que représente une lettre ? Est-ce le premier pas..."André Suarès, Lettres à Marie Dormoy ; Lettres à sa soeur Léon Bloy, Lettres au baron Albert Lumbroso John Cowper Powys, Lettres à Llewelyn Powys Gustave-Charles Toussaint, Lettres à Jean Paulhan Paul Valéry, Lettres à Jean Paulhan Pierre Reverdy, Lettres à Jean Paulhan Giuseppe Ungaretti, Lettres à Jean Paulhan Marcel Proust, Lettres au baron Albert Lumbroso ; Lettre à Julien Benda André Malraux, Lettres à Marcel Arland Francis Jammes, Lettre à Jean Paulhan André Harlaire, Lettre à Marcel Arland Max Jacob, Lettres à Jean Paulhan ; Lettres à Jean Denoël Joë Bousquet, Lettres à Francine Georges Rouault, Lettres à Marcel Arland Jean Schlumberger, Lettres à Marcel Arland Paul Claudel, Lettres à Jacques Borel Jean Paulhan, Lettre à Paul Eluard ; Lettre à Pierre Drieu la Rochelle ; Lettre à Gonzague Truc ; Lettre à Jean Fautrier ; Lettre à Jean Guéhenno ; Lettre à Henri Pourrat ; Lettre à Marcel Jouhandeau Jacques Audiberti, Lettre à Marcel Arland ; Lettre à Jean Paulhan André Gide, Lettre à Anne Heurgon Gaston Chaissac, Lettre à Gaston Gallimard ; Lettre à Louis Cattiaux ; Lettre à la Galerie de France Henri Matisse, Lettre à Henry Clifford Jacques Chardonne, Lettres à Marcel Arland Georges Braque, Lettres à Jean Paulhan Albert Camus, Letttres à Pierre Moinot Henri Thomas, Lettres à Dominique Aury ; Lettres à Marcel Arland Michel de Ghelderode, Lettres à Alain Bosquet Jean-Philippe Salabreuil, Lettres à Marcel Arland Yves Régnier, Lettre à Marcel Arland Janine Aeply, Lettre à Dominique Aury Armen Lubin, Lettre à Jacques Brenner Georges Perros, Lettres à Marcel Arland ; Lettres à Jean Grosjean Dominique Aury, Lettres de Cécile à Georges pour un roman collectif Michel Léturmy, Lettre à un évêque Jean Bastaire, Lettre à une comédienne Guy Rohou, Lettre à Irène et François Gachot sur le marron du Balaton Boris Schreiber, Lettre à son père Jean Blot, Lettre à Marcel Arland sur un péché véniel (ou sur les spectacles qu'on se donne) André Dhôtel, Lettre au jeune Martinien Alain Bosquet, Lettre à Marcel Arland Jacques Chessex, Lettre à Bertil Galland sur la rencontre d'une prairie Jude Stéfan, Lettre aux soeurs Julia Kristeva, Lettre à Dominique Aury Roger Judrin, Lettre sur la lettre.

10/1976

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Musique, danse

Pierre Schaeffer : de Mac Luhan au fantôme de Gutenberg. Communication et musique en France entre 1936 et 1986

L'effort pédagogique schaefferien, permanent quelles que soient les aventures, et la dénonciation des modes -dont le scientisme- ont toujours permis au Penser de tenter de redresser les écarts ou dérives possibles du Faire. La constante est perçue mais l'auteur termine sa trilogie (Pierre Schaeffer : des Transmissions à Orphée, puis Pierre Schaeffer : d'Orphée à Mac Luhan) en recherchant plus intimement encore le fil conducteur. Serait-ce, comme souvent, dans l'éducation et mieux, dans la rencontre de personnalités ou le vécu d'événements, marquant au fer le raisonnement et le comportement, sinon l'âme ? Un abbé à la fois professeur de physique et directeur-animateur de jeux de sociétés ou d'élans théâtraux ; un ami de l'école polytechnique, également scout, croyant, mais à l'esprit caustique ; une catastrophe de chemin de fer ; un homme venu du Caucase -Gurdjieff- qui tente de nous guérir d'un Moi dictateur de notre Faire puisque les clés de notre Vie sont ailleurs... Il serait temps de se connaître pour devenir vraiment soi-même, bref, se réveiller et être son être. Alors change la vision des choses et du Monde... La musique, l'écriture peuvent jouer un rôle d'exercice dans cette thérapie et cette recherche d'une intériorité qui passe aussi par une " métaphysique concrète ". L'œuvre de Pierre Schaeffer, musicale ou littéraire mais en tout cas poétique, prend alors une autre dimension et se déploie... Le lecteur établit des ponts avec d'autres écrivains : Claude Giraudoux, Mauriac, Bloy, Bernanos... ou bien serait-ce Proust ? Par ailleurs, on pense à cette science-fiction d'un Gérard Klein ou d'un Clifford D Simak annonçant un monde pas si loin que cela... sans oublier les multiples facettes du langage et de l'esprit d'un Paul Valéry qui renvoie à Léonard de Vinci, Descartes ou Goethe... Quels sont finalement les rôles révélés de la musique, de l'audiovisuel, de tout art ? Des interrogations au cœur de l'œuvre et de la vie de Pierre Schaeffer au centre desquelles se trouve l'homme. Pour agir sur les entreprises de l'homo faber et de là tenter de changer l'homo-sapiens, quelle est d'ailleurs la méthode schaefferienne ?

04/2002

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Littérature française

J'ai péché, péché dans le plaisir

Téhéran, 1955. A la suite d'une lecture de ses poèmes, le regard de Forough Farrokhzad (1934-1967), égérie des milieux littéraires iraniens qui n'a que vingt ans, est accroché par celui d'un jeune homme. Elle s'apprête à repousser les avances de Cyrus, ou la Tortue, comme elle le surnomme, et ignore qu'il va bouleverser son existence. Erudit, francophile, Cyrus lui traduit en persan les poèmes de Pierre Louÿs tout en lui racontant la vie du poète et celle de son grand amour, Marie de Régnier. A travers celle de Marie, Forough entrevoit la vie dont elle aurait rêvé. Grâcieuse, intelligente, perverse, la fille du grand poète José-Maria de Heredia est une des reines de la très libre Belle Epoque, tout Paris se l'arrache. Elle collectionne amants et maîtresses, publie sans cesse et s'amuse dans les salons les plus prestigieux. La poétesse iranienne, elle, mariée à 16 ans à un artiste sans fantaisie, est bridée par sa famille, son militaire de père et les moeurs de son pays. Tout le monde s'épie, tout se sait. Mais Forough ne sait qu'être libre et provoque scandale sur scandale au fil de la parution de ses recueils. Elle célèbre la chair, la vie, l'émancipation et ne se renie pas. Toute son existence, Forough cheminera avec l'histoire de Marie de Régnier et de Pierre Louÿs au coeur, au point de venir à Paris avec Cyrus, sur les traces des deux amants et de leur cohorte d'amis, Claude Debussy, Marcel Proust, Léon Blum, Liane de Pougy et Nathalie Clifford-Barney. Sa mort tragique, à 32 ans, mettra un terme à son oeuvre d'une immense intensité, qui en fait sans aucun doute la plus grande poétesse de l'Iran contemporain. Dans ce roman puissant et subtil, au rythme effréné, Abnousse Shalmani met en regard les vies extraordinaires de ces deux écrivaines qui firent toujours le choix de la passion, amoureuse, poétique ou purement sensuelle, au risque de s'en brûler les doigts. Une ode très contemporaine à la liberté artistique et à celles qui ne renoncent jamais, en Occident comme en Orient.

01/2024

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Ouvrages généraux

Ordre et désordre. Perturbations et rétablissements de l'ordre à la Renaissance

Les auteurs des articles composant ce recueil, à partir de l'étude de sources variées allant de la fin du XVe au milieu du XVIIe siècle, analysent les modélisations historiques des rapports entre ordre et désordre qu'ont entraînées les bouleversements politiques et intellectuels de la Renaissance.

08/2021

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Photographie

Lionel Kazan photographe. Edition bilingue français-anglais

Photographe d'origine russe, né en 1930, Lionel Kazan se fait très vite un nom dans le milieu de la mode des années cinquante et soixante grâce à ses clichés réalisés pour Elle - magazine pour lequel il signera pas moins de 92 couvertures de 1953 à 1965 -, Nouveau Fémina, Vogue, Harper's Bazaar, Glamour, Marie-Claire... Il côtoie les plus grands photographes de mode de ces glorieuses années d'après guerre : Irving Penn, Richard Avedon, Cecil Beaton, Jean-Loup Sieff, Guy Bourdin. Il laisse d'innombrables trésors, que sa fi lle a récemment découvert dans de grandes boîtes Easten Kodak et qu'elle nous fait à son tour partager ici : des photographies inédites de Brigitte Bardot, des portraits de la toute jeune Catherine Deneuve à ses débuts, d'un Fernandel inattendu. Il a ainsi, à la faveur de son travail, photographié les plus grandes vedettes de ces années-là de Roger Vadim à Ingrid Bergman, de Coco Chanel à Yves Saint Laurent. L'ouvrage est une invitation à retraverser deux décennies à travers l'oeil d'un photographe : une peinture de l'atmosphère socio-culturelle, des styles vestimentaires, des icônes mais aussi des coulisses d'un métier, entre shooting et studios. Chronologique, le livre dévoile aussi l'intimité d'un homme. Sa fille, Alexandra Kazan, a selon ses propres mots cherché à " reconstituer son parcours, aller sur ses traces, remonter le temps. " On découvre ceux qui ont croisé sa route : Marc Allégret, qui lui offrira son premier appareil photo à l'âge de douze ans, Hélène Lazareff, Alex Liberman... On écoute ceux qui ont participé au monde de la mode de cette époque : mannequins comme Bettina Graziani ou celle qui deviendra sa femme, Pia Rossilli, rédacteurs de magazines comme Claude Brouet ou Marie- Thérèse des Cars, photographes et amis, comme Gilles Bensimon ou Jean-François Clair, publicitaires comme Jean Feldman. Alternant documents d'archives, planches-contacts, tirages, reproductions de pages et couvertures de presse, l'ouvrage se termine sur les Swinging Sixties et les folles nuits au New Jimmy's admirablement rendus aussi sous la plume de Marc Desgrandchamps.

04/2016

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Photographie

Diane Arbus

A Londres, en janvier 2005, l’exposition consacrée à la photographe Diane Arbus s’achève en gloire. La presse entière acclame ce travail longtemps jugé dérangeant, voire « pervers » comme le disait Susan Sontag. Les collectionneurs s’arrachent les tirages à prix d’or : « Boy with a toy grenade in his hand », cliché légendaire, se vend à 350.000 dollars. Nan Goldin, Steven Meisel ou Cindy Sherman sont les disciples de ce style noir et blanc, au format carré sans concessions, parfois dévoyé entre le « porno-chic » et le trash. Il manque quelqu’un pour le happy end. Diane Arbus n’est plus là pour savourer la revanche sur le milieu frelaté de la mode où les directeurs artistiques l’exploitaient au rabais. En juillet 1971, à l’âge de 48 ans, un jour de moite chaleur new-yorkaise, un ami la trouve les veines tranchées, dans sa baignoire. Diane Arbus, née Nemerov sur Central Park West, petite fille gâtée de l’upper-class juive américaine, puis mère de famille se levant à 5 heures du matin pour courir les cirques ou les asiles psychiatriques, est une artiste en photographie. Passée par la photographie de mode, travaillant pour Condé-Nast, Harper’s Bazaar ou Vanity Fair, fréquentant Richard Avedon et Irving Penn, elle consacre son temps aux frivolités qu’on maquille. Elle s’émancipe vite, se brûle au contact des damnés de la ville. C’est l’une des premières, sinon la seule avec Lisette Model, à saisir les ombres errantes de Manhattan : elle saisit au vif avaleurs de sabre, femmes à peau de serpent, nudistes militants, aliénés hilares, géants, jumelles sibyllines au regard de glace, photographiés au flash dans des hôtels miteux ou des recoins hors la loi de Central Park. Le Barnum américain, côté coulisses. « Je suis née tout en haut de l’échelle, et depuis toute ma vie, j’en ai dégringolé aussi vite que j’ai pu » disait-elle. Alors, comment rester intacte quand l’ambition d’une artiste est de traverser le miroir des apparences. Au risque de le briser. Se briser, aussi.

09/2009

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Récits de montagne

Un mensonge à l'Everest. Du Larzac au Tibet

Une aventure inédite, dramatique, philosophique, émotionnelle, bien loin des récits conventionnels sur la montagne. Un roman dans lequel tout est vrai... ou presque ! Dani vit en Auvergne, au sein d'une petite communauté libertaire où se croisent des femmes et des garçons qui s'évertuent à changer le monde. On y mange bio, végétarien, on fait l'amour et les jardins... Bref, on est dans les années 70 ! Dani est aussi " journaliste ", il réalise des reportages dans un hebdomadaire militant, La Gueule Ouverte, premier magazine d'écologie politique. Dani est de toutes les luttes qui traversent les dernières années de la décennie 1970 : le combat antinucléaire à Malville, la bataille du Larzac, la catastrophe de Seveso. C'est pourtant en montagne, en gravissant quelques sommets modestes, que cet alpiniste amateur a le sentiment de l'emporter sur une société qu'il exècre. Il vit un alpinisme sans vrai modèle, sans parenté, il le vit souvent en compagnie de Marla " la baronne de Birkenhead ". Désespéré de la politique après la " défaite de Malville ", Dani va se consacrer à la montagne. Pendant l'hiver 1978, alors que sa compagne vient d'accoucher, il se lance dans une aventure folle en face nord des Courtes, dans le massif du Mont-Blanc. Une aventure qui va lui coûter très cher. Comment va-t-il se retrouver un an plus tard au Tibet sur les pentes de la plus haute montagne du monde, l'Everest ? A quelle promesse répond-il en cherchant le corps d'Andrew Irvine mort sur l'Everest en 1924 ? Que va-t-il faire, entre vérité et mensonge, à propos de son ascension sur "Chomolungma" , la déesse la plus haute ?

02/2022

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Récits de montagne

Alpinistes de Mao

Ils s'appelaient Xu Djin et Liu Lianman, n'avaient jamais vu de montagnes auparavant et encore moins pratiqué l'alpinisme de quelque façon que ce soit. En 1960, le Parti communiste chinois les élève au grade de " désignés volontaires " et leur commande ainsi qu'aux camarades qui les accompagnent de conquérir le Qomolangma, tel que les gens du cru désignent l'Everest depuis toujours. Mission supplémentaire, ils sont tenus de déposer sur le toit du monde (8 849 mètres) un buste de Mao Zedong en un geste symbolique supposé souligner la conquête définitive du Tibet. Le climat de propagande est tel que l'opinion du pays tout entier néglige que la plus haute montagne de la planète a été vaincue une première fois sept ans plus tôt depuis le versant népalais par Edmund Hillary et Tensing Norgay. Au terme d'une enquête approfondie, Cédric Gras qui a fréquenté ces confins à plusieurs reprises, restitue, sur fond de famine paysanne et de répression à grande échelle, cette ascension nimbée de mystère et de mensonges. Ces spécialistes improvisés côtoient la mort qui sans cesse menace, et les corps bien réels de Sandy Irvine et George Mallory, disparus en 1924. Malgré leur dévouement et leur obstination, Xu Djin et Liu Lianman n'en finiront pas moins dans un camp de rééducation de la Révolution culturelle avant d'emporter dans leurs tombes les secrets himalayens du régime chinois. Avec le savoir-faire qu'on lui connaît, grâce à toute une série de documents inédits, en mandarin en en russe, Cédric Gras a reconstitué le destin hors-norme de ces prolétaires que rien ne prédestinait au vertige des cimes.