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Mer

Ainsi naquit le Vendée Globe. Dans les coulisses des premières éditions

Ils sont plus nombreux à être allés dans l'espace qu'à avoir largué les amarres du Vendée Globe. En 8 éditions, sur les 167 concurrents qui ont relevé le défi, seulement 89 ont franchi la ligne d'arrivée. L'Everest des mers n'a pas usurpé son surnom. Mais qui a eu cette idée folle ? Hormis ses règles fondatrices, un bateau et un humain pour un tour du monde sans escale et sans assistance, le Vendée Globe n'a pas toujours été la grosse machine organisationnelle qu'on connaît maintenant. Cette épopée contemporaine quasi homérique, dont l'idée est née un soir de rencontre autour d'un verre entre marins français en escale à l'autre bout de la planète, fascine des millions de personnes de par le monde. Cet ouvrage inédit raconte, sur la base de faits, documents rares et 30 témoignages précieux de pionniers, les coulisses de la course. Le parti pris éditorial est d'apporter la " vraie " version de l'histoire du Vendée Globe dont la légende s'est, au fil des ans, quelque peu galvaudée. Un beau livre original destiné au grand public, dans lequel le lecteur pourra y picorer grâce à ses multiples entrées de lecture, au gré de 30 chapitres thématiques. Avec large place laissée à des illustrations jamais encore dévoilées : 123 documents et 100 photos inédits ! Cet ouvrage a été imaginé, conçu et façonné par Didier Planson et Fabrice Hodecent. Le premier, voileux depuis toujours, compagnon de route de Philippe Jeantot, était le coordonnateur général des premières éditions du Vendée Globe. Il a tout vécu de l'intérieur et conservé des milliers d'archives. Le second, journaliste expérimenté, grand reporter, trois Vendée Globe au compteur (en couverture médiatique ! ), a apporté sa plume pour mettre en mots et en scène les souvenirs du premier. Une belle alchimie...

10/2020

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Littérature française

Le petit fer à repasser

"On n'écrit pas pareil quand on est orphelin." La mort de son père inaugure chez Annie Cohen une période de grand trouble. Elle décide de rompre avec sa géographie personnelle et de s'installer définitivement en Corse, en compagnie de Fra, son mari cinéaste, et de Rita, "la plus exquise des petites chiennes". Parenthèse heureuse, vite submergée par la vague de la dépression. Désormais une seule chose l'obsède : "Tout flamber !", "Taper" dans l'héritage de son père pour meubler leur splendide appartement loué sur un coup de tête. "Et mes goûts de luxe ! De folie ! Car nous ne sommes pas allés chez But, Bricorama, Conforama, Leroy Merlin, Géant Casino pour meubler cet appartement ! Non ! Nous avons mis la barre très haut ! Les plus beaux magasins de la ville ! Plus dingue, plus cher, on ne trouve pas ! Un lit capitonné rouge au matelas de rêve, une table et un buffet en céramique noire, folie des folies, hors de prix, un canapé avec méridienne pour richards. Un équipement complet de cuisine, four à pyrolyse, machines à laver le linge et la vaisselle, frigo énorme, et le plus adorable des petits fers à repasser. Je n'avais qu'une seule consigne : prendre tout ce que j'aime, sans aucune restriction. Il aurait fallu une baffe, une gifle pour me faire revenir sur terre. Trop tard. Foutu ! Lâché ! Tout avait lâché !" Le retour en catastrophe à Paris, un passage à Sainte-Anne, la mort de Rita marquent la fin d'un cycle. Dans son théâtre intime, Annie Cohen met en scène de façon saisissante ce voyage au bout de l'addiction. Une "comédie", parfois tragique, souvent irrésistiblement drôle, comme s'il lui avait fallu vivre l'excès pour retrouver l'ascèse de l'écriture.

10/2014

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Ecrits sur l'art

Chats d'artistes

De grands artistes l'ont représenté, de Véronèse à Renoir, de Chardin à Courbet. Bondissants ou endormis, inquiétants ou ronronnants, ces félins se promènent à travers l'histoire de l'art, jouant avec les enfants, croquant des oiseaux ou se prélassant sur un sofa. Des postures de divas ? Non, car si les peintres ont aimé les chats, bien souvent ils ont su respecter la discrétion de leurs modèles qu'ils sont parfois allés jusqu'à les placer dans l'obscurité d'une cheminée ou d'une alcôve. Le chat serait donc du domaine de l'intime et c'est le lien particulier unissant des poètes de la couleur à leur félin de compagnie qui est l'objet de ce livre. Les propriétaires de chats, quels qu'ils soient, ont tous en commun un amour inconsidéré pour cette race d'animaux, à la fois énigmatique et troublante. Pour s'en convaincre, il suffit de se pencher sur la relation que Pablo Picasso, au regard magnétique, Salvador Dali, le fou génial ou encore Henri Matisse, le sage entretenaient avec leurs chats pour s'apercevoir qu'elle est source de fascination. Et lorsque l'animal devient omniprésent dans une oeuvre au point d'en faire partie intégrante - il rentre alors dans l'histoire de la peinture, comme si artiste et chat étaient presque des âmes-soeurs, des jumeaux, des frères, en un mot, de merveilleux comparses. Certes les femmes-peintres, Marie Laurencin, Suzanne Valadon n'imaginaient pas la vie sans eux. Mais leurs confrères, de Bonnard à Van Dongen, ne furent pas en reste. Noirs, roux, tigrés, persans, siamois ou de gouttière, ils se prélassèrent dans l'histoire de la peinture, tout en étant aux premières loges des mouvements artistiques. Chats d'artistes nous promène à travers une impressionnante galerie d'artistes.

09/2021

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Littérature française

Mon camion, ma passion, ma vie !

Pour beaucoup, conduire un camion est un rêve de jeunesse voire d'enfant. Puis un jour, cela devient la réalité. Le métier de conducteur routier, que l'on appelle souvent "chauffeur routier" , est avant tout une passion, un art de vivre et un besoin vital pour certains. Très souvent, le chauffeur routier est atteint d'un virus qui s'attrape de bonne heure et pour lequel il n'y a pas de vaccin. Qui n'a pas eu envie, un jour, de conduire un de ces monstres d'acier et d'être seul maître à bord de son véhicule pouvant peser 40 tonnes et plus ? Beaucoup ont essayé de vivre cette aventure, mais au final, peu sont allés au bout de leur rêve, qui est souvent transmis entre générations. Le grand-père, le père, le frère, l'oncle et parfois d'autres amis, et plus encore, ont été chauffeurs routiers et ont "infecté" les plus jeunes, ils leur ont transmis le virus de la route et du métier. Le métier de chauffeur routier, comme beaucoup d'autres, s'est féminisé, il a aussi évolué, mais pas toujours dans le bon sens. Le matériel a également beaucoup évolué, pour la sécurité de tous bien sûr, mais aussi pour les besoins de plus en plus grands de la vie d'aujourd'hui. Tout ou presque est tôt ou tard transporté par camion, comme l'alimentaire en produits frais ou secs, les textiles, les matériaux divers et variés, tout ce dont la nouvelle société a besoin pour le plaisir, les loisirs et le confort de chacun. En ces temps de pandémie mondiale, le métier de chauffeur routier est indispensable et nécessaire pour le confort de tous ! Que serions-nous sans ces hommes et ces femmes qui roulent pour nous ? Découvrez, dans cet ouvrage, un métier qui devrait être reconnu d'utilité publique !

10/2021

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Poésie

Poésie involontaire et poésie intentionnelle

Dans ce recueil de citations très singulier, Paul Eluard poursuit la réflexion engagée depuis le surréalisme sur le langage, la parole et la poésie. En 1937, dans L'Evidence poétique, Eluard écrivait : " Depuis plus de cent ans, les poètes sont descendus des sommets sur lesquels ils se croyaient. Ils sont allés dans les rues, ils ont insulté leurs maîtres, ils n'ont plus de dieux, ils osent embrasser la beauté et l'amour sur la bouche, ils ont appris les chants de révolte de la foule malheureuse et, sans se rebuter, essaient de lui apprendre les leurs. " Ainsi, dans cette anthologie de citations qui date de 1942, il affirme une nouvelle fois cette conception d'une poésie qui accueille aussi bien la parole involontaire, souvent populaire, fruit du hasard dans lequel le dire dépasse le " vouloir dire ", et la parole intentionnelle où affluent les images, les combinaisons nouvelles, les jeux de répétitions et échos sémantiques. Un dialogue est ainsi ouvert entre les tenants de ces deux paroles, abolissant toute conception bourgeoise de la poésie et confirmant l'optimisme Eluardien en une fraternité à laquelle il aspire. La particularité de ce recueil tient également en son dispositif de lecture : selon un ordre chronologique, en page de gauche (paire) s'affiche la poésie involontaire, en page de droite (impaire), la poésie intentionnelle. Voisinent de la sorte - et parmi d'autres - le facteur Cheval et Léon-Paul Fargue, Jacques Rigaut et Blaise Cendrars, la Religieuse portugaise et Salvador Dalí. A noter : les écrivains les plus prestigieux sont parfois classés parmi les poètes involontaire, tels Honoré de Balzac ou Dickens qui rejoignent Dame Tartine et Nicolas Flamel. Une anthologie très personnelle donc, où humour et scandale font toujours bon ménage.

10/2022

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Gestion

Révolutionner la santé et la sécurité au travail. La nouvelle approche pour une gestion collective des risques dans l'entreprise

Enfin une approche positive et motivante sur la santé et la sécurité au travail ! Toutes les entreprises ont fait de la prévention des risques professionnels leur priorité n°1. Pourtant, depuis 20 ans, les statistiques d'accidents et de maladies graves n'évoluent plus... Pire, nos modèles traditionnels et leur logique de contrôle renforcé désengagent le personnel. Sommes-nous allés trop loin ? Comment améliorer nos performances ? Comment susciter l'engouement de tous les collaborateurs sur les questions de santé et de sécurité ? Les organisations novatrices étudiées dans ce livre ont su répondre à ces questions et transformer leur culture en faisant souffler un vent de fraîcheur sur la santé et la sécurité au travail. Dans ce livre, Mikael Mourey relève avec humour les absurdités du management traditionnel de la santé et de la sécurité au travail et offre des pistes, simples et concrètes, pour remettre l'agilité et l'intelligence collective au coeur du processus, tout en améliorant la performance de l'entreprise. "Mikael Mourey nous propose tout au long des pages de ce remarquable ouvrage un regard très inspirant sur le thème de l'hygiène, la sécurité et l'environnement (HSE)." Olivier Lajous, ancien DRH de la Marine nationale, président du Directoire de BPI Group, auteur "Ce livre est indispensable au réveil des forces vives des entreprises." Robert Brunck, ancien PDG de CGG, président du CEDEP et de l'ARMINES "Les évolutions sociétales et technologiques imposent une approche moderne et novatrice de la santé, de la sécurité au travail ou en service, comme celle décrite dans ce livre. C'est un enjeu de protection, de bien-être des collaborateurs et nécessairement d'efficacité opérationnelle." Grégory Allione, président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France

01/2019

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Jardinage

Jardins du désert

Colonnes bleues des pilosocereus du Brésil, fleurs changeantes de l'Opuntia linguiformis qui, de jaune vif lorsqu'elles sont fraîchement ouvertes, virent ensuite à l'orange, magnifiques Fonquiera macgougallii avec leurs longues tiges pareilles à des fouets et leurs bouquets de fleurs rouge vif : si les cactées et les succulentes effraient par leurs épines parfois cruellement vénéneuses, leur beauté étrange fascine les collectionneurs et l'on cite encore tel spécimen d'un cactus des roches découvert au Mexique, l'Ariocarpus kotschubeyanus, qui à la fin du XIXe siècle rapporta en Europe un prix équivalent à son poids en or. Si ces plantes peuplent les déserts de tous les continents, la Californie réunit quelques-uns des plus beaux jardins xérophytes qui soient. Publics ou privés, rarement photographiés, ils sont l'œuvre de collectionneurs éclairés qui ont non seulement rassemblé des spécimens rares mais ont su composer des parterres étranges où se mêlent agaves, aloès, euphorbes et autres eucalyptus. Si nombre d'entre eux sont de véritables sanctuaires pour des plantes menacées, tous sont aussi des lieux magiques, vibrants de couleurs et de lumière, où le caractère sculptural d'une végétation adaptée aux conditions extrêmes du désert a permis de créer d'extraordinaires parterres. Que ce soit dans le jardin botanique Moorten, à Palm Springs, dans le plus grand jardin xérophyte qui soit, au sein du parc Huntington, ou entre les murs de terre d'une mission coloniale espagnole, la photographe Melba Levick alterne vues d'ensemble et images à la beauté enchanteresse de spécimens particuliers. Le texte de Gary Lyons, botaniste réputé, mêle techniques de jardinage et poésie naturelle des plantes. Cet ouvrage vous guidera à la découverte de trésors horticoles, et vous fournira toutes les informations nécessaires à la visite de certains de ces jardins.

04/2002

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Histoire internationale

Non Nou. Le livre des noms de familles martiniquaises

Avant 1848, près de 60% des Martiniquais n'avaient pas de nom de famille. Un prénom, un surnom et un matricule (à partir de 1839) étaient leur seule identité. Difficile dans ces conditions de fonder une famille, une lignée... Ce "privilège" fut pendant 213 ans celui d'une petite minorité de Blancs puis d'"hommes de couleur" libres. Seuls ces derniers étaient inscrits sur les registres d'état civil, dans les catégories naissances, mariages et décès. Eux seuls avaient le statut d'Homme. En l'an 1848, année de l'abolition de l'esclavage, des officiers d'état civil, parfois anciens maîtres, mandatés par la commission dirigée par Victor Schoelcher, nommèrent les quelque 68 000 "sans-nom" de la Martinique. Ce sont ces noms de famille (le plus souvent des matronymes) que la plupart d'entre nous portons aujourd'hui. Ce sont nos noms de famille. Durant trois ans, des dizaines de Martiniquais et de Guadeloupéens de tous âges ont passé leurs journées et leurs nuits à photocopier et à recopier les "registres d'actes d'invidualité" sur lesquels avaient été notés les prénoms et matricules de femmes, d'hommes et d'enfants nominés après l'abolition de 1848. Ces militants de la mémoire, membres du CM98, sont allés à la rencontre de dizaines de milliers d'aïeux dont nous n'avions pas trace de vie. A la loupe, ils ont déchiffré les lettres des prénoms et les chiffres des matricules de ceux qui étaient nés "marchandises". Ils ont rencontré nos parents, vos parents ! Parce qu'ils ne méritaient pas l'oubli, parce que la meilleure sépulture des disparus est le coeur de leurs descendants, voici les prénoms et matricules de vos aïeux, de ceux que nous avons pu retrouver. Voici donc le livre des Noms qui ranime le souvenir de ceux dont l'oubli était le destin.

05/2012

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Economie

L'homme de tous les marchés. Comment, de Las Vegas à Wall Street, j'ai battu les casinos et les marchés

Préface de Nassim Nicholas Taleb L'incroyable histoire vraie d'un professeur de mathématiques compteur de cartes qui a expliqué au monde comment battre la banque au casino et qui, en devenant le premier des grands investisseurs quantitatifs de Wall Street, a lancé une véritable révolution sur les marchés financiers. Edward O. Thorp, un enfant de la Grande Dépression, un mathématicien légendaire, a inventé le comptage de cartes, et a ainsi prouvé une chose qui paraissait impossible jusqu'alors, que vous pouvez battre le casino au blackjack. Cette découverte est à l'origine de la renaissance des jeux de hasard. Son remarquable succès - et sa méthode irréfutable - ont provoqué un tel scandale que les casinos sont allés jusqu'à changer les règles du jeu pour le contrecarrer ainsi que les légions de joueurs qu'il a inspirés. Ils lui ont interdit l'accès de leurs établissements, et ont même essayé d'attenter à sa vie. Malgré cela, le monde des jeux d'argent a été transformé à jamais. Ensuite, Thorp a porté son attention sur "le plus grand casino du monde" : Wall Street. En élaborant et en utilisant des formules mathématiques destinées à battre le marché, il a conduit vers une ère nouvelle qui repose sur la finance quantitative et perdure jusqu'à aujourd'hui. Chemin faisant, cet homme que l'on appelle le parrain des quants a eu le temps, entre autres, de défier au bridge Warren Buffett, de croiser le fer avec un encore jeune Rudy Guliani, de détecter la combine d'un certain Bernard Madoff bien avant tout le monde et d'inventer avec Claude Shannon le premier "wearable computer" au monde pour battre les casinos à la roulette.

03/2019

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Littérature française

Le passager de Zanzibar

Zanzibar, archipel de l'Océan indien, situé à hauteur des côtes tanzaniennes, nous dit le dictionnaire. C'est peu et beaucoup à la fois. Suffisamment exotique cependant, pour attiser les fantasmes d'Ulysse, le narrateur de ce roman tout à la fois "Vernien" et... "Lamatabien". Vernien en ce que le passager de Zanzibar, plus marin que terrien, n'a d'yeux que pour les îles du bout du monde ; Lamatabien, eu égard à la fascination du héros (dont la maman, mozartienne accomplie, faillit l'appeler Amadéus !) pour le grand amour et son contraire : le monde interlope des bars à p..., des chansons à boire et des mères maquerelles plutôt "fleurs bleues", en dépit des apparences. Les Pénélope de "JCL" se déclinent au pluriel et non au singulier. La sulfureuse Christiane succède à la sage et douce (?) Laurence avant que d'entraîner Ulysse, peu désireux de résister au chant des sirènes, dans une série d'aventures extraordinaires où le conteur l'emporte sur le poète élégiaque. On l'a compris, dans ce récit, débordant d'intrigues et de rebondissements, Ithaque se prononce Zanzibar, sur les traces de Rimbaud, Kessel et Conrad, lesquels, persifle l'auteur, tout grands voyageurs qu'ils fussent, n'y sont jamais allés. On retrouve, dans cet hymne à la mer et à la déesse Aphrodite que hante, parfois, outre la terrible histoire de l'esclavagisme, la figure tutélaire de Salomon et la reine de Sabah, les accents mythologiques de Des plumes et des hommes, autre récit de JCL. La vie est là, dans sa rudesse et sa tendresse, ses horreurs aussi. Et la vie est roman. Un roman que Jean-Claude Lamatabois eût pu intituler : Ulysse et la vraie vie...

01/2018

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Littérature étrangère

The New York Trilogy

LE FAC-SIMILE DE LA FAMEUSE NEW YORK TRILOGY Le coffret présenté rassemble les manuscrits inédits des trois tomes de la fameuse New York Trilogy de Paul Auster. De la première ébauche de City of Glass à un manuscrit très abouti de The Locked Room, en passant par une version dactylographiée intermédiaire de Ghosts, le fac-similé reflète toutes les strates d'une écriture caractérisée par la reprise. SECRETS ET METAMORPHOSES DE L'ECRITURE DE PAUL AUSTER Parmi les rares auteurs contemporains à écrire encore à la main, Paul Auster le fait avec une méthode et une minutie rarement égalées. Comme il le confie dans un entretien, il commence toujours par esquisser son histoire en des termes très vagues, avant d'entamer la rédaction dans des cahiers. Il procède alors paragraphe par paragraphe, les retravaillant jusqu'à les rendre "si familiers, si organiques qu'ils commencent à paraître indestructibles" . Une fois chaque paragraphe bien fixé dans les cahiers, il tape les textes à la machine pour les relire et les corriger à la main. Les textes rassemblés dans ce fac-similé sont donc chargés de toutes les corrections de l'auteur. Il révèle également des références littéraires et cinématographiques qui ont disparu des textes publiés. UNE PLONGEE DANS LES ARCHIVES DE LA PRESTIGIEUSE BERG COLLECTION Des premières esquisses manuscrites aux versions dactylographiées quasi définitives, Paul Auster a gardé tous les matériaux qui ont servi à l'écriture de ses romans. Pour plonger dans les dédales infinis de sa création, nous sommes allés explorer les abondantes archives conservées au sein de la prestigieuse Berg collection, à la New York Public Library. C'est là, parmi des dossiers remplis d'esquisses et de brouillons, que nous avons choisi avec Paul Auster les manuscrits présentés dans le coffret.

10/2018

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Poésie

LIEUX - Jean-Paul Bota

Cinq lieux sont évoqués dans le livre : Londres, Lisbonne, Nantes, Chartres et Airaines et même un sixième, semi-imaginaire : Airaines à Chartres. Mais s'il faut tout d'abord entendre le lieu au sens géographique, celui du pays, de la ville ou de la bourgade, il faut pareillement l'entendre au sens du lieu dans le lieu..., c'est-à-dire à la fois : Le lieu de la rue avec tout ce qui lui appartient, son histoire et ceux qu'on y croise ou que l'on continue de croiser sous forme d'ombres, leur fantôme qui continue d'habiter le lieu. Le lieu des monuments, des bibliothèques, du musée... et à l'intérieur même de celui-ci le lieu de la peinture, de la sculpture, de l'architecture... Le lieu de la peinture, ce pourra être celui de Turner, de Constable, de Hogarth, du Caravage, de Van Eyck, de Philippe Cognée... mais pas seulement. C'est aussi le lieu de leur biographie, celui où ils sont allés peindre... ou le lieu de l'atelier... Le lieu renvoie à toute forme de géographie qui peut être également celle du corps, celui du joggeur par exemple. A la façon de ces poupées gigognes emboîtées par définition les unes dans les autres, le lieu est celui qui se décline au sens où il contient en lui-même d'autres lieux, qui renferment eux-mêmes d'autres lieux, etc. Lieux pluriels qui sont aussi ceux de la mémoire, du rêve, de l'Invitation au Voyage... et pour reprendre Gracq, qui nous mènent sur Le Grand chemin, celui du poète-piéton, des habitudes marcheuses où l'on amasse et écrit le poème en marchant, en écrivant...

02/2023

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Littérature française

La Négresse du Sacré-Coeur

Quand La Négresse du Sacré-Coeur a paru, en 1920, aux Editions Gallimard, le public y a vu un roman montmartrois où se croisent des personnages venus de la pègre, du petit peuple de la Butte et des ateliers d'artistes. Tout ce joli monde entoure Cora, la belle mulâtresse, promue esclave-maîtresse de Médéric Bouthor, le planteur de Montmartre, collectionneur d'idoles zapotèques, qui se vante de faire pousser des aloès, des lataniers et des baobabs sur un terrain pelé du maquis et de récolter le caoutchouc, le poivre et la canne à sucre. Dans ce livre qui tient à la fois du récit-promenade, de l'album d'images et du kaléidoscope, l'intrigue se noue lorsque le beau Mumu, jeune marlou favori de ces dames, devient l'enjeu d'un drame passionnel. Etrange intrigue, qui se dénoue en trois temps : mort d'une gamine de treize ans, Léontine, qui se serait jetée dans une carrière du haut de la rue Berthe, meurtre de Mumu, saigné d'un coup de couteau par un tueur à gages anonyme, émancipation de la négresse par le planteur, au terme d'une cérémonie parodique d'abolition de l'esclavage... Aujourd'hui, La Négresse du Sacré-Coeur est un roman à clé. Salmon lui-même n'a pas caché qu'il jouait à la fois le rôle du narrateur dans un récit écrit à la première personne, achevé après la guerre de 1914, et celui du jeune poète, Florimond Daubelle, personnage dans une fiction datée de 1907, ami de Sorgue (Picasso), de Septime Febur (Max Jacob) et d'O'Brien (Pierre Mac Orlan). Il s'en est expliqué plusieurs fois, en particulier dans ses Souvenirs sans fin, et dans un long texte inédit, " Véritable clé d'un domaine imaginaire ", qu'on trouvera ici. Jacqueline Gojard.

05/2009

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Géographie

Le massif des Ecrins. Histoire d'une cartographie, de l'Antiquité à l'aube du XXe siècle

Pour mieux connaître le massif des Ecrins et le découvrir sous un jour non abordé jusqu'ici, les auteurs retracent l'histoire de sa représentation par le biais d'une riche iconographie constituée de nombreuses pièces peu accessibles au public. "Il est particulièrement réjouissant de voir comment trois fins connaisseurs du massif des Ecrins croisent leurs compétences pour relire l'histoire de sa cartographie de façon aussi accessible et vivante, sans rien céder sur l'érudition. A partir d'un corpus exhaustif, finement mis en perspective et évalué à l'aune des évolutions techniques et politiques, cette revue est une généalogie de noms évocateurs, que le lecteur retrouvera ou découvrira au fil des pages : Peutinger,, Jean de Beins, Bourcet, Cassini, Capitaine, Etat-Major, Prudent, Guillemin, Duhamel... Derrière ces tètes d'affiche du Who's Who de la cartographie des Ecrins, de nombreux protagonistes directs au indirects traversent l'ouvrage : militaires en mission, alpinistes en passion, écrivains, naturalistes, géologues...Chacun à leur façon, ils contribuent à perfectionner la connaissance topographique et la précision cartographique de la représentation de la montagne... En retraçant l'évolution du métier de cartographe depuis les premiers "arpenteurs" et "osmographes" jusqu'aux ingénieurs-cartographes, Jacques Mille, Jean-Marc Barféty et Michel tailland nous rappellent que la cartographie en montagne est non seulement une affaire de techniques topographiques, mais aussi de marche et d'ascensions... En cela, L'ouvrage est aussi une relecture de l'histoire de l'alpinisme à travers la cartographie, qui accompagne systématiquement l'exploration du massif... Le travail de compilation, d'illustration et de discussion proposé par les auteurs et l'éditeur est d'une grande précision, avec de nombreux zooms détaillés sur des secteurs emblématiques du massif. L'iconographie est aussi riche qu'abondante, et confirme si besoin est que les cartes sont de véritables objets oniriques et esthétiques, voire artistiques. Les encres et lavis du 18e siècle sont un régal, auxquels n'ont rien à envier certains dessins à la plume, à l'encre et à l'aquarelle du 19e siècle siècle ! Pour valoriser cette matière, la démarche des auteurs est très didactique. Elle est fondée sur des séries de questions-réponses, avec tout ce qu'il faut de définitions, de rappels historiques et techniques mais aussi de schémas explicatifs pour transmettre au lecteur les fondamentaux de la culture cartographique... A cet égard... les géographes et les cartographes ont bien contribué à inventer les Alpes ! " Extraits de la Préface de Philippe Bourdeau

05/2019

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Critique littéraire

La France. Chroniques

Quand Guillaume Erner m'a appelé pour me proposer d'écrire une chronique quotidienne dans "Les Matins" de France Culture, j'ai dû raccrocher en catastrophe ma fille menaçait d'avaler un Playmobil. On s'est cependant rappelés très vite, et quelques jours plus tard, je lisais à l'antenne ma première chronique. Jamais texte n'avait été relu avec autant de soin, de minutie et de délicatesse — et prononcé de façon plus hachée, avec une bouche trop sèche et un coeur trop rapide. On ne réalise pas, avant d'avoir à parler dans un micro, à quel point trois minutes peuvent être longues. Et à quel point, aussi, on les aimera passionnément. J'étais censé, à l'origine, passer la dernière semaine d'août à dévaler les Alpes du col de la Croix-de-Fer à Nice en passant par I'Izoard. Aucun regret, évidemment, et d'ailleurs les sensations seraient très similaires, notamment quand je m'adonnerais à l'un de mes exercices favoris, la description de paysages l'écriture d'une chronique prend à peu près le temps qu'il faut pour escalader un col. Tout le jeu, je crois, c'est de varier les perspectives tout en tenant solidement son itinéraire — le principe de la route en lacets, avant la grande descente du direct. On ne sait jamais, au début, ce qu'on va dire. On sent, pourtant, dès la première phrase, si cela sera facile ou difficile, fluide ou interloqué. C'est comme une toute petite onde, au début, qui va progressivement grandir, ou se rapetisser — les deux phénomènes sont inquiétants à leur manière. C'est là tout le charme de l'exercice ne jamais savoir ce qu'on dira, ni comment on le dira. Tenter quelque chose, et puis recommencer — lier son écriture au cycle infini des jours. Ecrire comme on se réveille ou comme on s'endort c'est un privilège rare. Est-ce pour cela que j'ai voulu donner à ces chroniques une forme un peu universelle, et tenter de passer d'un ressenti personnel à une définition collective du temps — passer de la chronique quotidienne à la chronique du temps ? En cherchant, pour ce recueil, une entrée assez large pour compiler le plus de chroniques possible sous une thématique commune, j'ai découvert que ce dont j'avais parlé le plus souvent, c'était de cet universel si particulier et si problématique qu'on appelle la France la France et ses paysages, la France et ses particularismes innombrables, la France et ses passions politiques — la France, de l'élection d'Emmanuel Macron au mouvement des Gilets jaunes. Aurélien Bellanger

05/2019

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Littérature française

Alice de Rothschild. Une hivernante passionnée sur la French Riviera

L'auteur s'est intéressé à la baronne Alice de Rothschild qui, à la fin du XIXe siècle, a créé sur les hauteurs de Grasse l'un des plus beaux jardins méditerranéens de la Côte d'Azur. De 1888 à 1922, la villa Victoria va recevoir le gratin de l'aristocratie européenne à commencer par la reine Victoria qui séjournera en mars-avril 1891 au Grand Hôtel de Grasse, l'impératrice Elisabeth d'Autriche, le prince de Galles, futur roi Edouard VII etc. A la mort de la baronne Alice, le domaine connut bien des vicissitudes entre l'avidité des spéculateurs, la cupidité d'hommes politiques corrompus, la redoutable crise de 1929 et le régime de Vichy. Mais l'esprit de la créatrice continuait de veiller sur les destinées du domaine. Qui est cette baronne au nom prestigieux ? D'où vient-elle ? Pourquoi s'attache-t-elle au pays grassois alors qu'à la même époque, les têtes couronnées, l'aristocratie et la grande bourgeoisie européenne se pressent sur la French Riviera ? Pourquoi une dame Rothschild se prend-elle d'affection pour la cité des fleurs et des parfums au point d'y séjourner près de six mois par an pendant près de trente-cinq ans ? Quels liens subtils la poussent à créer son jardin botanique de 140 hectares dans l'arrière-pays, loin du littoral ? Autant de questions sur lesquelles l'auteur s'est penché pendant près de trois ans en consultant un grand nombre d'archives sur internet bien sûr, mais aussi et surtout, les archives privées à l'étranger des Windsor Archives, des Rothschild Archives, du National Trust de Waddesdon, et de l'Institut für Stadtgeschichte Frankfurt et, en France, les archives départementales des Alpes-Maritimes (CADAM) ainsi que les archives communales de Cannes et de Grasse. Un de ses petits neveux, Edmond de Rothschild, a écrit un jour avec humour : "un Rothschild qui n'est pas juif, pas philanthrope, pas banquier, pas travailleur et qui ne mène pas un certain train de vie n'est pas un Rothschild". Par tous ses traits de caractère, Alice de Rothschild peut témoigner de son appartenance à part entière à la prestigieuse dynastie. Ancien directeur de banque, l'auteur a fait une carrière internationale qui l'a mené successivement en France, en Allemagne, en Suisse, au Grand-Duché du Luxembourg et, en dernier lieu, en Principauté de Monaco où il a été décoré de l'ordre de Saint-Charles. Il partage aujourd'hui son temps entre Monaco et le beau quartier Rothschild de Grasse qui, aujourd'hui encore, porte l'empreinte de sa géniale créatrice.

06/2014

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Météorologie

Histoire du climat dans les montagnes du Jura. Ecosystèmes et sociétés face à un avenir incertain

Le réchauffement du climat est le principal problème auquel l'humanité doit faire face au XXIème siècle. Le présent ouvrage se saisit de cette question climatique en s'intéressant aux Montagnes du Jura qui, à l'avant de la chaîne des Alpes, constituent un ensemble géologique et géographique original. L'ouvrage est conçu selon une progression chronologique qui permet au lecteur de comprendre la singularité de l'époque présente en suivant dans la longue durée, de la préhistoire à aujourd'hui, les interactions que l'on peut reconnaître entre l'histoire des variations du climat et celle des écosystèmes et des populations. L'ouvrage s'organise ainsi en trois parties : -La première partie présente les variations du climat à la fin de l'époque Pléistocène, entre environ -250 000 et - 9700 ans ; cette période est caractérisée par l'alternance de phases au climat froid, - glaciaires -, pendant lesquelles le Jura s'est couvert de glaciers, et de phases au climat tempéré, - interglaciaires -, marquées par une reconquête des espaces jurassiens par la forêt. C'est l'époque des premiers chasseurs du Paléolithique qui colonisent le Jura il y a au moins 200 000 ans. -La seconde partie porte sur l'époque Holocène, c'est à dire sur le dernier interglaciaire qui a commencé vers - 9700 ans. Cette époque voit l'émergence des premières communautés d'agriculteurs à l'origine d'un impact croissant sur les écosystèmes avec notamment les débuts puis l'intensification de la déforestation. -La troisième partie est consacrée à l'époque Anthropocène, c'est à dire à l'époque actuelle marquée par le développement de la civilisation industrielle depuis la fin du XVIIIème siècle, et par un impact sans précédent des sociétés humaines sur les écosystèmes. -enfin, la quatrième partie aborde les grands enjeux écologiques et socio-économiques que pose aujour'hui le réchauffement climatique à l'échelle du massif jurassien . Le texte s'appuie sur une abondante illustration et l'ouvrage est écrit pour un large public, à la fois curieux des grands problèmes environnementaux planétaires et soucieux du devenir des écosystèmes jurassiens. Sous la direction de Michel Magny et Hervé Richard, Directeurs de Recherche émérites au CNRS, l'ouvrage rassemble les contributions de 30 auteur(e)s qui forment un groupe résolument transfrontalier et interdisciplinaire, mêlant aussi bien écologues, naturalistes, météorologues, climatologues, historiens, archéologues, préhistoriens que professionnels du monde économique, ingénieurs paysagistes, gestionnaires ou encore élus politiques. Leurs contributions sont nourries par une riche expérience et par un long travail de recherche sur les écosystèmes du massif jurassien, leur histoire et leur état actuel.

09/2023

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Affirmation de soi

Le Dernier Indochinois. La quête de soi entre France et Orient

L'auteure plonge de manière originale dans le processus de la remise en question par les rencontres et le voyage d'une personne qui recherche la lumière en elle, qui veut se réorienter. Raphaël part en Orient, pour y trouver un ressourcement salutaire. Dans l'ambiance du Viêt-Nam, il va trouver le chemin vers lui-même et se reconstruire. Cet ouvrage met en scène Raphaël, divorcé, A banquier, qui vit seul en France et n'a que son travail pour compagnon. A l'approche du midi de sa vie, un peu perdu, il s'interroge et se remet en question. Il s'investit dans une thérapie. Des faits nouveaux vont le bouleverser, l'aidant enfin à envisager une vie nouvelle, plus épanouissante. Son existence est inintéressante, sclérosée. Il a une fille, mais la période d'adolescence les a éloignés. Son rapport avec sa mère n'est pas des plus équilibrés, les non-dits ont largement pollué leur relation. Son père, il ne l'a jamais connu. A A la cinquantaine, Raphaël décide de prendre sa vie en main. Lors d'un voyage en Egypte, il rencontre un vieil homme. De révélation en révélation, il apprend à se construire, à se découvrir une nouvelle identité. A Cette aventure le mène au Viêt-Nam, non loin du Delta du Mékong, aux abords de la rivière Saïgon, qui traverse la ville du même nom que l'on nomme aujourd'hui Ho-Chi-Minh City. L'ouvrage signe une quête d'identité et de vérité d'un homme usé et transparent, qui va renaître à la vie et même trouver l'amour auprès de la belle Nam Vinh, une perle précieuse. Myriam Mounier a été journaliste de presse écrite pendant vingt ans en France, en particulierA dans les Alpes et à Marseille. Elle deviendra enseignante pendant près de dix ans à l'étranger, principalement en Amérique latine. Des opportunités l'ont ensuite, emportée vers le Caire, en Egypte et sur le continent asiatique, via le Viêt-Nam et le Sri Lanka. Passionnée par les voyages et les cultures, elle joint l'utile à l'agréable. L'auteure a déjà écrit deux ouvrages en autoédition, Une Part de Liberté, en 2020, et L'Espoir Désenchanté, en 2021. Avec Le dernier Indochinois, elle signe son premier ouvrage grand public distribué aux éditions ECE-D, Paris. Son projet de nouvelle vie lui permet de partager la créativité de son imagination au service du développement de l'estime de soi et de la reconquête de la liberté, de la vie, du mieux-être.

11/2022

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Histoire ancienne

Aventinus mons. Limites, fonctions urbaines et représentations politiques d'une colline de la Rome antique

L'Aventin, la plus méridionale des collines de la Rome antique, a joué un rôle singulier dans l'histoire de la cité et dans la formation de son espace urbain. Ce postulat était au coeur de la monographie qui lui fut consacrée par Alfred Merlin en 1906. Depuis, les connaissances sur l'histoire de cet espace urbain ont considérablement avancées, aussi bien du point de vue théorique, avec les renouvellements de l'histoire urbaine de Rome, que du point de vue des méthodes d'analyse des sources disponibles sur le sujet. En outre, ce corpus documentaire s'est considérablement enrichi, en particulier grâce au travail accompli ces vingt dernières années par les différents services archéologiques chargés des fouilles sur la colline. L'ensemble de ces éléments justifiait une nouvelle étude de cet espace de la Ville de Rome. Concentrant l'enquête sur la période qui s'étend du IIe s. av. au Ier s. apr. J.-C., l'auteur propose d'interroger les singularités de l'Aventin telles que nous continuons ales appréhender depuis les travaux d'Alfred Merlin en particulier son image de "colline par excellence de la plèbe", mais aussi d'en dégager de nouvelles. A cette fin, le présent ouvrage se structure autour de trois dossiers thématiques étroitement articulés. Identifier les éléments qui définissent les confins territoriaux de l'Aventin ; étudier ses caractéristique socio-urbaines et les confronter à l'image plébéienne de la colline qui s'élabore au cours de cette période, et enfin, étudier la cartographie religieuse et certaines fonctions spécifiques qui s'organisent autour de ses sanctuaires : tels sont les principaux thèmes qui structurent cette histoire discontinue du mont Aventin.

01/2021

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Littérature française

Les plus belles histoires vraies de Noël

Des histoires de Noël, belles, insolites, incroyables (souvent inconnues) ayant pour héros des anonymes, des célébrités contemporaines ou des personnages historiques. Le lecteur est plongé dans une ambiance magique, celle de la plus belle fête de l'année. Durant cette courte parenthèse enchantée, surgissent de belles et incroyables histoires... - 1818. Afin d'attirer du monde dans la petite église d'Obendorf, en Autriche, où il est second pasteur, Josef Mohr écrit "Douce nuit". Il est soutenu par l'instituteur, organiste et compositeur, Franz Gruber. - 1843. Charles Dickens publie le premier de ses livres de Noël qui va devenir une tradition contribuant à faire de Noël, en Angleterre, la principale fête de l'année. - 1742. Au matin de Noël, Mme de la Tournelle se fait déposer dans sa chaise à porteurs au milieu de la Cour des Ministres du château de Versailles. Elle veut attirer l'attention de Louis XV. Et ça marchera puisqu'elle va devenir sa favorite... - 1847. En quelques heures, un inconnu, Placide Coppeau, de Roquemaure, sur les bords du Rhône, écrit "Minuit chrétiens" pour la collégiale. Une cantatrice tombe sur le texte et le donne à Adolphe Adam, célèbre musicien qui a notamment signé le ballet "Gisèle". Il en compose la partition. Création le 24 décembre à Roquemaure. - 1925. La première aventure de Winnie l'Ourson paraît sous la plume d'Alan Alexander Milne le 24 décembre 1925 dans un quotidien britannique avec un tel retentissement que la BBC fait lire le texte le lendemain sur son antenne ! Derrière ce Winnie imaginaire, se cache une émouvante histoire vraie... - 1797. A peine cinq mois après leur rencontre coup de foudre, Walter Scott épouse Charlotte le 24 décembre. - 1898. Louis Renault part réveillonner dans une voiturette de son invention. Ses amis le voyant arriver sont séduits. Il repart avec douze commandes pour le même véhicule ! - 1642. Naissance le 25 décembre d'Isaac Newton. L'enfant est tellement chétif que deux sages-femmes affirment qu'il ne passera pas la journée. Il vivra 85 ans... - 1914. Dans la précipitation la plus totale (elle enfile une robe banale même pas neuve !), Agatha Christie épouse Archibal, son premier mari. - 1959. Le 24 décembre, Joséphine Baker adopte un bébé trouvé un peu plus tôt enroulé dans un chiffon à côté des poubelles de la gare Saint-Lazare. - 1954. Le 24 décembre en début de soirée, une inconnue décidée à devenir chanteuse arrive d'Egypte à Paris sous la neige. C'est Dalida. - 1956. Jean Nohain anime la soirée du réveillon à la RTF en direct. Soudain, le feu se déclare sur le plateau alors qu'il raconte un conte de Noël intitulé "Le briquet"... Tout se terminera bien ! - 1946. Quelques mois avant Noël, Tino Rossi tourne "Destin", un film de Richard Pottier. Au cours des prises de vue, on se rend compte qu'il manque une chanson pour Tino. En vitesse, Raymond Vinci et Henri Martinet écrivent "Petit papa Noël" dont la carrière discographique démarre à Noël. Le début d'un triomphe. Le film, lui, n'est pas passé à la postérité. - 1967. A Paris, réveillé en sursaut, un homme reçoit un coup de poing sur la figure. Son plus merveilleux Noël commence ! - 1985. Un businessman anglais rate son train. Il erre dans une gare jusqu'à ce qu'il soit attiré par un clochard très différent des autres... - 1990. Un gamin de sept ans parcourt trente kilomètres seul pour offrir à sa famille le plus beau des cadeaux.

11/2014

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Sciences historiques

Indochine de Provence. Le silence de la rizière

S'il est un récit oublié, grand absent de l'inventaire des "lieux de mémoire", c'est bien le témoignage, encombrant mais bouleversant, des travailleurs indochinois en France de 1939 à 1952. Longtemps, l'histoire a fait silence sur le visage de ces hommes qui rentrèrent chez eux après des années d'exil forcé, sans la moindre indemnisation. Longtemps, personne - dans la littérature ou par le biais de l'image - ne s'est soucié de ces vies brimées et abîmées, de ces existences préemptées et confisquées qui rendent peu disert le corps social, collectif, politique. Près de vingt mille hommes furent ainsi mobilisés par l'administration française au début de la "Drôle de guerre" et dispersés dans les poudreries nationales, aux côtés des ouvrières françaises, astreints aux trois-huit et à la manipulation de produits toxiques. En juin 1940, après la débâcle de l'armée française et la signature de l'armistice, ils furent contraints de travailler au service de la France de Vichy qui loua leur force de travail, en particulier aux Allemands. Ils subirent alors une discipline très dure. Sousalimentés, mal chaussés, mal vêtus, ils récoltèrent le sel dans les salines du delta du Rhône. C'est eux qui façonnèrent le paysage de la Camargue et l'identité de son territoire tels que nous les connaissons aujourd'hui en relançant, à une époque de pénurie alimentaire, une riziculture jusqu'alors peu prospère et peu pratiquée en France. Dans le Vaucluse, le camp de regroupement de Sorgues fut le plus important, avec près de quatre mille internés. Les "indigènes" de Sorgues furent affectés aux travaux agricoles et forestiers, en particulier à Sault, au pied du Ventoux, dans la forêt Saint-Lambert, entre Lioux et Murs, à la scierie de Notre-Dame-de-Lumières à Goult. Ils furent également employés dans les briqueteries de Bollène, les ateliers de cartonnage à Valréas, chez les expéditeurs cavaillonnais... La relation métropole-colonies fut marquée par une injustice profonde qu'encadraient diverses formes d'apartheid, de mises à l'écart, de destitutions, d'iniquités, voire de mépris. L'idée d'une condition humaine commune n'a jamais été admise. Il n'y avait pas d'équivalence entre la vie d'un "indigène" et celle d'un Français. Comment alors assumer le passé qui atteste à ce point de l'effondrement des valeurs humanistes d'une société en dégradant l'image qu'elle se donne d'elle-même ? On comprend aisément l'aphasie collective de la France vis-à-vis de ses anciens territoires lointains. Plus d'un demi-siècle après la décolonisation, la mémoire reste tronquée, mutilée, quand elle n'est pas neutralisée ou court-circuitée par cette question érigée en négativité absolue qui paralyse la conscience. L'album-recueil, ouvert sur le récit de ces itinéraires d'exil et sur une parole qui commence à peine à circuler, établit un rapport sensible à l'histoire accepté en tant que tel. Indochine de Provence, le silence de la rizière, interroge la mémoire, l'histoire, l'identité d'un département, le Vaucluse, façonné par les flux migratoires. Il pose les enjeux d'une éthique fondée sur la pensée critique revendiquée comme seule légitime pour traiter des mémoires douloureuses et oubliées du XXe siècle.

10/2012

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Europe

L'Italie en train

Le hors série propose de découvrir ou de redécouvrir l'Italie en renouant avec la tradition du voyage en train. Traverser un paysage lentement, au rythme doux d'une ligne régionale. S'arrêter dans les villages isolés pour repartir à pied vers d'autres sentiers. S'accorder une halte gastronomique dans une ville d'art. Repartir vers les montagnes, longer les contours d'un volcan ou sillonner la côte. Faire des rencontres au wagon-bar, apprendre à jouer aux cartes napolitaines en traversant le détroit de Messine, descendre face au Grand Canal en gare de Venise. Le réseau ferroviaire italien se faufile partout. Du nord au sud, les paysages des plus variés défilent derrière la vitre. Dans une démarche de voyage plus écologique, le train apparait comme le moyen de déplacement idéal. A ce rythme, l'imaginaire a le temps de se déployer ! Découvrez les 18 itinéraires que l'auteure, Lucie Tournebize, a parcourus depuis les Alpes au pied des cimes éternelles jusqu'à la pointe de la Botte et aux îles... - Ce beau livre est conçu pour inspirer tous les voyageurs : ceux qui découvrent l'Italie, les nombreux amoureux de ce pays, les vacanciers flâneurs à la recherche de dépaysement ou la jeune génération de globetrotteurs en quête de nouvelles aventures... - Envie de calme ? Rendez-vous en Ombrie. La région est comme un coeur dormant au centre de l'Italie. Elle a ses trésors, mais elle sait les dévoiler paisiblement, l'un après l'autre, au fil de la ligne de trains régionaux qui la traverse. Emouvante et religieuse, c'est une terre de saints, d'artistes et de beauté, qui sait se garder des foules et du bruit. - Envie de mer ? Gagnez la Calabre et humez le parfum des bergamotes. C'est si loin de tout qu'on oublie qu'elle est là, superbe, avec ses plages de rêve, tranchée en deux par le massif de l'Aspromonte. Par les fenêtres du train se révèlent des paysages dorés et une palette détonante de bleus et de verts. On descend dans des gares perdues au bord de la mer, pour remonter à bord avec sur la peau le goût du sel et du soleil. - Envie de vert et de sommets enneigés ? Prenez votre billet pour les Dolomites : le train de la vallée conduit de Bolzano, capitale régionale colorée, jusqu'aux villages de montagne d'où partent les téléphériques vers les cimes. Un incroyable voyage pour toucher du doigt des paysages grandioses et féeriques ! Laissez-vous émerveiller par toutes les propositions de Lucie Tournebize et inspirer par les magnifiques photos de ce livre qui a tout du carnet de voyage !

09/2021

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Histoire de l'architecture

Bâtir pour Napoléon. Une architecture franco-italienne

La période napoléonienne ouvre à l'architecture, pour une brève parenthèse, des perspectives inespérées. Tandis qu'au lendemain de la Révolution le temps des grands projets semble révolu, quelques années plus tard tous les espoirs renaissent. Non seulement la commande privée refleurit à Paris, mais l'on conçoit désormais le chantier immense de transformer en profondeur les villes et le territoire, au diapason d'un nouveau projet politique, juridique et administratif issu de la Révolution. Construire l'Empire implique alors de conjuguer la réalisation de palais, de monuments symboliques et commémoratifs et d'équipements, répondant rationnellement aux nouveaux programmes administratifs, avec la modernisation des espaces publics et la création d'infrastructures urbaines, routières et portuaires. Cette mutation, ce bond en avant sans précédent, s'opère en outre dans un cadre inédit, qui englobe en principe toute l'Europe. Dans les faits cependant, les situations politiques et militaires très disparates ne se prêtaient pas de façons identiques à la conduite de grands travaux : dans ce contexte belliqueux, la péninsule italique pacifiée apparaît d'autant plus propice à un processus d'intégration que les origines italiennes de Napoléon lui donnent une légitimité accrue à régner sur le pays, tandis que, produits pour l'essentiel à Paris, les modèles architecturaux et urbains de l'époque s'approprient très largement, en les interprétant, les héritages de l'Antiquité romaine et de la Renaissance. En la matière, l'Italie absorbée par l'Empire est donc pilotée par une France qui regarde elle-même l'Italie comme sa grande référence. Dans un contexte politique et culturel bouleversé et mouvant, l'alliance du modèle italien, de la culture architecturale parisienne et du volontarisme napoléonien, forme ainsi le coeur d'un projet de réforme de l'espace des capitales, des villes et du territoire de l'Europe. Si Paris et Milan notamment en sont les grands laboratoires, l'entreprise se décline à toutes les échelles et touche de nombreux centres urbains des deux côtés des Alpes. Centré sur les rapports entre la culture architecturale italienne et française à l'époque napoléonienne (1796-1815), ce livre se propose de faire le bilan de quarante années de recherches. Associant de larges synthèses à des essais monographiques ou des cas d'étude, il entend approfondir les liens féconds entre les deux pôles qui apparaissent au lendemain de la campagne d'Italie, élargissant la réflexion aux idées, à la formation, aux expressions stylistiques, aux types bâtis et aux décors. Il se penche ainsi sur une ambition inachevée, montrant la richesse, les contrastes et les hybridations des projets et des transformations pensés pour un espace franco-italien en partie réuni, mais parcouru par des divisions politiques et où persistent d'irréductibles différences culturelles et des héritages architecturaux et urbains contrastés.

11/2021

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Sciences politiques

Molenbeek-sur-djihad

Molenbeek. Le monde entier connaît le nom de cette commune de Belgique. Molenbeek, pourvoyeur des assassins islamistes les plus dangereux du moment. Et cela, depuis 2001 où le commandant Massoud, le résistant afghan, a été abattu par des assassins dont le principal commanditaire en venait. Pourquoi l'avant-garde d'un commando de l'Etat islamique en est-il parti, une nuit de novembre 2015, pour assassiner 130 personnes à Paris ? Que se passe-t-il dans cette commune de Bruxelles ? Christophe Lamfalussy et Jean-Pierre Martin se sont plongés dans Molenbeek, sa réalité actuelle et son histoire pour essayer de comprendre l'explosion d'un islam radical dans une Belgique paisible. Voici une immigration essentiellement originaire du Rif marocain, laissée trop longtemps à elle-même avant d'être finalement rattrapée par des prêcheurs envoyés par l'Arabie saoudite ou formés par des Frères Musulmans chassés de Syrie. Ils racontent comment la Belgique, dans une atmosphère de guerre froide et de contrats juteux, a laissé le roi Fayçal prendre le contrôle de l'islam belge. A Molenbeek, ils expliquent le rôle précurseur de "Malika", épouse de l'un des assassins de Massoud, et l'influence salafiste de l'imam Toujgani. Ils ont rencontré policiers, agents municipaux, professeurs qui expliquent comment ont grandi et vécu, dans une zone de laisser-aller et de non-droit, ceux qui, comme Brahim Abdeslam et Mohamed Abrini, ont pris part aux attentats. Ils racontent l'effroyable "Mère Dalton" qui a envoyé ses propres fils en Syrie. Ils dévoilent les projets fous de la cellule terroriste qui s'est intéressée aux centres de recherche nucléaire. Ils ont pu accéder aux documents ultraconfidentiels des deux commissions P et R qui ont analysé les manquements des services belges de police et de renseignement. Ils sont allés au coeur de la fournaise du fanatisme - qui a fini par meurtrir la capitale belge elle-même, lors des attentats du 22 mars 2016. Des assassins rayonnent désormais en Europe, enfants du fanatisme, du gangstérisme et de l'inconséquence de certains dirigeants...

01/2017

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Littérature anglo-saxonne

Félicité

Le recueil le plus caractéristique de l'art de Katherine Mansfield, l'une des plus grandes nouvellistes du xxe siècle, morte à 33 ans il y a tout juste cent ans. Le recueil le plus caractéristique de son art Katherine Mansfield a vécu une enfance assez solitaire, envoyée à 13 ans parfaire son éducation au Queen's College de Londres, dans un certain dénuement. Un premier mariage malheureux, une fausse couche et, à 23 ans, un premier recueil de nouvelles, Pension allemande. Suivront, en quelques années d'une vie aussi brève que vagabonde, Félicité, La Garden-Party et Le Nid de colombes. Ils confirment un talent singulier, mélange de gravité et d'" humour un peu meurtri " (Marcel Arland). Sens de l'ellipse et de l'anecdote infime, finesse de touche impressionniste, fraîcheur et sincérité des sentiments, apprentissage de la douleur physique et morale : autant d'expressions d'une sensibilité extrême et d'une conscience du mal qui la portent aussi bien à l'hédonisme qu'à l'ascèse dans l'orbe de Georges Gurdjieff, dont elle reçoit l'enseignement théosophique au prieuré d'Avon, où elle mourra de tuberculose le 9 janvier 1923, à l'âge de 33 ans. Félicité, son second recueil, élaboré en 1919-1920 à San Remo et à Menton, contient l'une de ses plus célèbre nouvelles, Prélude, version condensée de L'Aloès, roman semi-autobiographique auquel elle avait travaillé pendant sept ans, après la mort de son frère à la guerre, et qu'elle confia à Virginia et Leonard Woolfe en 1918. La critique salua l'audace et la virtuosité de la nouvelliste, mais aussi un certain raffinement dans la cruauté psychologique. Inclut les nouvelles : Prélude - Je ne parle pas français - Félicité - Le vent souffle - Psychologie - Tableaux - L'homme sans tempérament - La journée de Mr Reginald - Peacock - Sun et Moon - Feuille d'album - Un pickle à l'aneth - La petite institutrice - Révélations - L'évasion.

01/2023

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Littérature française

Les galopins sanglants

Les Bonnabel est le titre d'un cycle littéraire composé d'une suite de douze ouvrages. L'odyssée débute pendant la Grande Guerre pour s'achever un siècle plus tard. L'ensemble du récit décrit la vie d'une famille huguenote originaire de la Drôme ; ses membres sont cruellement éprouvés par les conséquences guerrières, et la folie meurtrière des hommes. A partir d'archives nationales, la collection Les Bonnabel évoque avec réalisme des évènements, et des grandes figures historiques du pays, conférant à la totalité de l'oeuvre une cohérence et une véracité d'une parfaite justesse sur la dimension militaire, politique, religieuse et de science humaine et sociale. Les épisodes de la dodécalogie Les Bonnabel se composent comme suit : Tome I : Les veuves blanches. Tome II : Les sacrifiés de l'Argonne. Tome III : Les oubliés de Monastir. Tome IV : Les galopins sanglants. Tome V : Les fanatiques de L'oustacha. Tome VI : Les enfants de Mussolini. Tome VII : Les enragés de la défaite. Tome VIII : Les triangles roses. Tome IX : Les oubliés du Vercors. Tome X : Les enfants de Boches. Tome XI : Les amants de Bouillante. Tome XII : Les justiciers. Note préliminaire de l'auteur : Un peu comme un pugiliste qui ne se remet pas de son dernier combat, la France républicaine vacille et tangue quand ses ennemis de toujours se mettent en tête de la renverser et de lui substituer un régime autoritaire comme la tentation en vient à nos deux voisins de l'Allemagne et de l'Italie. Clemenceau, Briand, même Caillaux s'en sont allés et leurs successeurs découvrent un monde nouveau dominé par les Etats-Unis qui ont renié leur parole quand les démocraties tombent l'une après l'autre. Les galopins sanglants comme les appelle Edouard Herriot échouent heureusement aux portes de la Chambre des députés. Dans ce tumulte annonciateur de lendemains qui déchantent, la famille Bonnabel n'échappe pas à son destin.

06/2023

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Lecture, écriture

Geronimo Stilton Tome 1 : Le Sourire de Mona Sourisa

Etes-vous déjà allés sur l'île des souris ? C'est une drôle d'île en forme de fromage, au milieu de l'océan Ratonique méridional. Là-bas, la nature est protégée et les rongeurs vivent heureux... La capitale de l'île s'appelle Sourisia. C'est là que j'habite, moi, Geronimo Stilton ! C'est à Sourisia que se déroulent mes aventures : des histoires qui me sont vraiment arrivées, parole de Stilton, parole de Geronimo Stilton ! Ce sont des histoires drôles, bizarres, extravagantes, incroyables, mais surtout, ce sont des histoires pour rire... Geronimo Stilton. Né à Sourisia (île des Souris), Geronimo Stilton est docteur en rongéologie de littérature sourissienne et en philosophie archéosourisique comparée. Il dirige depuis vingt ans l'Echo du rongeur, le quotidien le plus lu de Sourisia. Il est aussi l'auteur de vrais best-sellers, comme Le Sourire de Mona Sourisa et a reçu le prix Souritzer pour un scoop sensationnel, Le Mystère du trésor disparu... Pendant ses loisirs, Stilton collectionne les croûtes de parmesan du XVIIe siècle, joue au golf et par-dessus tout aime raconter des histoires à Benjamin, son neveu préféré... Mais qui est Geronimo Stilton ? C'est moi ! Je suis une souris tranquille, mais je ne sais pas pourquoi, je suis toujours mêlé à des aventures à faire pâlir la mimolette ! Je dirige un journal, l'Echo du rongeur, mais ma véritable passion, c'est l'écriture. Comment ça ? vous n'avez pas encore lu mes livres ? Ce sont des histoires à mourir de rire, plus savoureuses que le gruyère... des histoires au poil, quoi ! Le sourire de Mona Sourisa. Mona Sourisa cache un secret ! Ratonard de Minci avait truffé son tableau d'indices mystérieux... Et mon flair de souris me dit qu'un trésor se cache là-dessous. Oui, oui, un trésor, vous avez bien lu ! Ça vous donne envie de suivre l'enquête ? Je préfère vous avertir : l'aventure s'annonce mouvementée !

06/2004

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Montagne

Carnet Montagne

Notez vos sorties en montagne pour garder une trace, suivre votre progression et collecter vos meilleurs souvenirs. Pourquoi noter ses sorties en montagne ? Parce que le temps passe, les week-ends en montagne s'enchaînent, et on finit par oublier... Noter les sommets et voies qu'on a gravis c'est à la fois un plaisir, celui d'une journée qui se termine bien, mais aussi un moyen de suivre sa progression. C'est également la possibilité, quelque temps plus tard, de se replonger dans les souvenirs, le sensations ou les difficultés... Notre mémoire est rarement un fidèle compagnon, et chacun sait qu'elle trie à sa guise les souvenirs. Noter, c'est se donner la possibilité d'y revenir : sans avoir perdu des morceaux. A l'heure où on note de plus en plus ses sorties sur Camp to Camp ou sur Instagram, un Carnet Montagne papier est-il pertinent ? Je le crois, le digital ne conserve pas aussi bien qu'on le pense. Parmi les notes que j'ai prises ces dernières années, seules celles sur papier sont encore en ma possession. Et si, sur Internet on publie pour donner à voir, sur papier on écrit surtout pour soi. Avec cette sincérité propre à la sphère de l'intime, qui trouve difficilement sa place en ligne. Noter pour soi, c'est la possibilité d'y revenir : sans filtre. A qui s'adresse ce carnet ? Evidemment aux alpinistes et aux grimpeurs de falaise, mais aussi à ceux qui pratiquent la randonnée ou le ski de randonnée, le trail et autres "randonnées verticales". A tous ceux qui passent du temps en montagne et veulent noter où il sont allés. Comment l'utiliser ? Outre les informations usuelles : cotation, massif, date... Il m'a semblé utile de laisser de la place pour les "commentaires", un espace qui laissera à chacun la liberté de noter ce qui lui plaît : matériel utiliser, anecdote, ressenti...

10/2020

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Sciences historiques

Marins français à la découverte du monde. De Jacques Cartier à Dumont d'Urville

Si depuis la fin du Moyen Age l'Europe a manifesté une vocation marquée pour l'exploration et l'appropriation du monde, la France (probablement en raison du désintérêt du pouvoir politique) est demeurée à l'écart des Grandes Découvertes, et sa participation à la connaissance géographique des océans est relativement modeste au Grand Siècle. Mais le rattrapage fut brillant aux XVIIIe et XIXe siècles. L'Encyclopédie, la mise en place d'institutions scientifiques nouvelles, l'élaboration de programmes complexes et ambitieux, la collaboration des marins et des savants, la conception de bâtiments mieux adaptés aux navigations lointaines ainsi qu'une meilleure organisation des conditions de vie à bord permirent aux Français de multiplier les expéditions. Les Bougainville, Lapérouse et autres Dumont d'Urville ont découvert des îles par centaines, établi des routes maritimes par dizaines, jeté les bases d'une exploration systématique de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande, de l'Antarctique et de beaucoup d'autres terres. Cet ouvrage met en relief la figure d'hommes pour certains injustement oubliés mais qui, animés d'un courage exceptionnel dans un environnement difficile, réalistes, curieux, ouverts, ont accumulé une extraordinaire somme d'observations géographiques comme géologiques, botaniques et zoologiques - les collections qu'ils ont rapportées, par exemple celles du Muséum, sont uniques au monde. Les récits et les études qu'ils ont laissés s'inscrivent aussi parmi les premiers documents ethnographiques sur des peuples à la rencontre desquels ils sont allés le plus souvent sans esprit de conquête. Hostiles à une France repliée sur elle-même, soucieux d'écologie avant la lettre, ils ont également entrevu très tôt la nécessité d'une géopolitique étendue à l'ensemble du monde. L'épopée des marins français partis à la découverte du monde n'avait jamais été écrite dans sa totalité. Il fallait l'érudition et le sens du récit que l'on connaît à Etienne Taillemite, spécialiste de la marine et de la colonisation sous l'Ancien Régime, pour écrire une page aussi glorieuse que méconnue.

04/1999

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Littérature française

Au pied du mur

" Mon trousseau comportait des bleus de travail et un béret et c'est dans cette tenue que la moitié de mes professeurs exerçaient. Quel formidable parcours initiatique pour un gamin de treize ans que toutes ces séquences d'apprentissage dans nombre d'ateliers. Parmi les nombreux travaux que j'ai eu à réaliser, je me rappelle notamment avoir appris à transformer, à la forge, un barreau d'acier de section carrée en section octogonale, à marteler, à la chaudronnerie, une bande de tôle pour lui donner la forme d'un S, à limer, à l'ajustage, des blocs d'acier cubiques, pour que les six faces soient planes, d'équerre et à la cote. Mes mains ont attrapé des cloques et j'ai été très découragé devant la pauvre allure de mes premiers cubes, mais je crois que c'est la première vraie réussite d'un bloc plan, d'équerre et aux cotes qui m'a apporté, pour le reste de ma vie, la confiance en moi : j'ai compris ce jour-là que j'étais capable de faire et de réussir. " " Je suis assez fier d'avoir incité mes élèves et étudiants à quitter le cocon familial pour partir vers d'autres horizons moins confortables. 140 élèves et étudiants sont allés faire leur stage aux quatre coins de l'Algérie. Certains d'entre eux ont accepté de passer un ou quatre mois à Hassi-Messaoud, dans le Sahara, à des températures très supérieures à 50 °C. J'ai été pour tous ces élèves un maître exigeant mais ils ont toujours accepté avec un certain enthousiasme les challenges que je leur proposais. Ils ont montré qu'ils savaient parfois consentir d'énormes efforts pour réussir ce qui devenait pour eux l'objet d'une grande fierté, comme ce chantier réalisé pendant les vacances scolaires par deux étudiants et six élèves qui ont installé et réglé, seuls, 200 vannes d'équilibrage de circuits de chauffage, dans les sous-sols du lycée. "

05/2021