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Bobo Gitan

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Photographie

Dylan par Schatzberg. Edition bilingue français-anglais

Blonde on Blonde a été acclamé unanimement pour son raffinement musical, sa force tranquille et le lyrisme subtil de ses textes. La photo de couverture, prise par Jerry Schatzberg, nous montre l'image d'un Dylan légèrement flou, appuyé contre un mur, portant une veste en daim marron et une écharpe nouée autour du cou ; sous son auréole de cheveux ébouriffés, il regarde l'objectif en fronçant légèrement les yeux. A l'intérieur, une série de clichés - en pur style Dylan - montrent des images énigmatiques de sa vie. Ce matériel, avec la photo mystérieuse où il pose en tenant un petit portrait de femme dans une main et une paire de pinces dans l'autre, a contribué à conférer à l'album et à son auteur le caractère d'un génie à la fois solitaire et sophistiqué. - AI Kooper. Formé à l'école du designer et photographe russe Alexey Brodovitch, qui a découvert son talent, Jerry Schatzberg a commencé sa carrière comme photographe de mode pour Vogue, Esquire et Glamour. En suivant des voies quelque peu mystérieuses, il est devenu ensuite un photographe de célébrités qui a braqué son objectif "sur tout le monde", comme il l'a lui-même affirmé, entre autres sur Bob Dylan, dont il est devenu l'ami et le portraitiste officieux. C'est à Jerry Shatzberg que l'on doit en particulier la photo de couverture de Blonde on Blonde. A partir de 1967, ce photographe de personnages célèbres va progressivement se transformer lui-même en célébrité. - Guy Trebay, The New York Times. II y a une raison pour laquelle Jerry Shatzberg est surtout connu comme réalisateur de films : il ne fait jamais de photographies statiques. Sa pensée est en mouvement, il invente des histoires. L'énergie physique et émotive de ses images les rend fluides et vibrantes. La lumière brille, les coeurs battent. Shatzberg, c'est le photographe "anti-nature morte" par excellence. - Gail Buckland.

10/2018

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Décoration

UAM. Union des artistes modernes

En 1929 naquit l'Union des Artistes Modernes qui élevèrent les arts décoratifs au rang d'un art à part entière. Ce livre retrace, l'histoire de ce mouvement. La seconde partie propose 70 biographies illustrées des principaux membres de l'U.A.M : Herbst, Fouquet, Templier, Sonia Delaunay, Jourdain, Mallet Stevens, Puiforcat, Chareau, Cassandre, Pierrand, Prouvé, etc... Dès la fin des années 20, un grand nombre de créateurs – meubliers, architectes, joailliers, orfèvres, graphistes, peintres, designers, - se regroupèrent en une association dont les principes furent clairement énoncés. En effet, en but aux critiques, de tous ceux qui redoutaient leur modernité qui aujourd'hui encore décide de notre environnement, face à l'incohérence des salons officiels, la décision fut prise de former un groupe composé "d'artistes créateurs en sympathie de tendance et d'esprit, non pas chapelle ou cénacle, mais individualités fortes et parmi les meilleurs de notre temps, pratiquant le jeu d'équipe". Ainsi naquit, en 1929, l'Union des Artistes Modernes qui, de 1930 à 1937, élevèrent les arts décoratifs au rang d'un art à part entière. Après la guerre, René Herbst regroupa les membres dispersés de cette association, de nouvelles conceptions guidèrent alors leurs créations exposées au Salon des Arts Ménagers sous le titre "Formes Utiles". Ce livre richement iconographié retrace, pour la première fois l'histoire de ce mouvement, en particulier à travers les expositions auxquelles ils ont participé. La seconde partie de cet ouvrage propose 70 biographies illustrées des principaux membres de l'U.A.M., dont le simple énumération suffit à démontrer sont importance : René Herbst, Gérard Sandoz, Jean Fouquet, Raymond Templier, Hélène Henry, Sonia Delaunay, Francis Jourdain, Bob Mallet Stevens, Jean Puiforcat, Pierre Chareau, Cassandre, Gustave Miklos, Charlotte Pierrand, Jean Prouvé, Louis Sognot, Charlotte Alix, Joseph Casky, etc... En annexe, seront reproduits de nombreux documents d'époque : descriptifs des expositions, compte-rendu de séances, correspondances, etc...

06/2018

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Mode

Le détail qui tue. Petit précis de style de Marcel Proust à Rihanna

SOPHIA LOREN - PAUL BOWLES - FRANK SINATRA - AMELIA EARHART - MARGUERITE DURAS - THELONIOUS MONK - MARIANNE FAITHFULL - WILLY DeVILLE - JACKIE ONASSIS - KAREN BLIXEN - GRETA GARBO - MARVIN GAYE - CAROLE LOMBARD ET CLARK GABLE - WOODY GUTHRIE - LAUREN BACALL - THE KILLS - C. ISHERWOOD ET W. H. AUDEN - MILES DAVIS - BRIAN JONES - LOUISE BOURGEOIS - CURZIO MALAPARTE - AMY WINEHOUSE - CARY GRANT - JAMES BROWN - GRAM PARSONS - RIHANNA - MARLENE DIETRICH - LEONARD COHEN - MICHAEL CAINE - THE WHO - JIMI HENDRIX - DAVID CROSBY ET GRACE SLICK - MARTIN ET KINGSLEY AMIS - JEAN COCTEAU - BRYAN FERRY - JOHNNY ROTTEN - DIANA ROSS - JULIE CHRISTIE - JEANNE MOREAU - BIANCA JAGGER - DOLLY PARTON - YAYOI KUSAMA - GRACE JONES - STEVE McQUEEN - BILLIE EILISH - DANI ET ZOUZOU - CHLOË SEVIGNY - ELVIS PRESLEY - JANE RUSSELL - BRUCE SPRINGSTEEN - CARDI B - GABRIELE D'ANNUNZIO - FRANCIS SCOTT FITZGERALD - BOB DYLAN - PATTI SMITH - GRACE KELLY - ALAIN DELON - SIGOURNEY WEAVER - ANAÏS NIN - WILLIE NELSON - FRED ASTAIRE - CHARLIE PARKER - JACK LONDON - CHET BAKER - SACHA GUITRY - SIMONE DE BEAUVOIR - YUKIO MISHIMA - JOHN UPDIKE - MEL GIBSON - JANE FONDA - MARLON BRANDO - JAMES DEAN - PABLO PICASSO - DEBBIE HARRY - DENISE HO - CHRISTOPHE - ANDY WARHOL - ALBERT CAMUS - IRIS APFEL - PETER FONDA - ANDRE BRETON - FRIDA KAHLO - NANCY CUNARD - MARCEL PROUST - CARSON McCULLERS - PETER DOHERTY - MADONNA - PHARRELL WILLIAMS - FRANCOISE DORLEAC - NENEH CHERRY - RAYMOND ROUSSEL - JIM MORRISON - JANE BIRKIN - KANYE WEST - GEORGIA O'KEEFFE - AUDREY HEPBURN - JOAN CRAWFORD - DAVID BOWIE - ANNEMARIE SCHWARZENBACH - JEAN-PAUL GOUDE - JOANNE WOODWARD ET PAUL NEWMAN - NEIL YOUNG - KATE MOSS - FRANCOISE HARDY - JIM HARRISON - AVA GARDNER - FRANCOISE SAGAN ET ANNABEL SCHWOB - JAMES JOYCE - BALTHUS - KIRK DOUGLAS - ANGELINA JOLIE - TILDA SWINTON - RITA HAYWORTH - PJ HARVEY - MARILYN MONROE - JACK KEROUAC - PRINCE - ELIZABETH TAYLOR - URSULA ANDRESS - CHARLOTTE RAMPLING - ROMY SCHNEIDER - FAYE DUNAWAY - WILLIAM FAULKNER - THE BEATLES - TERENCE STAMP - LEE MARVIN - CHARLOTTE GAINSBOURG - SALVADOR DALÍ - JACQUES PREVERT - FOUJITA - JAMES TAYLOR - INGRID BERGMAN - ANDRE GIDE ET JEAN-PAUL SARTRE - LEONARDO DiCAPRIO - BRIGITTE BARDOT - JAYNE MANSFIELD - KATHARINE HEPBURN - JACK LEMMON - ANTHONY PERKINS - ERROL FLYNN - WES ANDERSON - EDWARD NORTON - G. B. SHAW - JACQUES DUTRONC - DAVE DAVIES - RAMÓN NOVARRO ET ROBERT MONTGOMERY - DENNIS HOPPER.

10/2022

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Littérature française

Le Vicomte de Bragelonne

Le volet central de la trilogie des Mousquetaires était intitulé Vingt ans après. Le Vicomte de Bragelonne est sous-titré "Dix ans plus tard". Alexandre Dumas est un romancier du temps. Du temps historique : l'un des sujets du roman, le principal peut-être, est la prise du pouvoir par Louis XIV et la consolidation de son règne personnel. La disgrâce de Fouquet et l'ascension de Colbert, sur lesquelles se greffe la romanesque affaire du Masque de fer, sont au coeur du livre. Du temps individuel aussi : les mousquetaires ont pris de l'âge. Dumas peint leur vieillissement et leurs déchirements. Car leurs routes divergent, et le "tous pour un" prononcé trente ans plus tôt n'est plus qu'un souvenir. Le romancier de l'avenir et du présent devient celui du passé et de la mémoire. "Ce que je cherche, surtout, ce que je regrette avant tout, ce que mon regard rétrospectif cherche dans le passé, c'est la société qui s'en va, qui s'évapore, qui disparaît". Le charme puissant qui émane de Bragelonne confirme que cette évaporation est un très grand sujet romanesque. Ce qui est vrai des sociétés l'est aussi des hommes : il ne fait pas bon vieillir. Les héros ne sont plus ce qu'ils étaient. Mais le souvenir de ce qu'ils furent nous rend sensibles à ce qu'ils deviennent. Aramis est désormais évêque de Vannes. Un secret découvert, celui du Masque de fer, fait de lui le général des jésuites, fonction dans laquelle il redouble d'intrigues. Il y survivra, ce qui n'est pas le cas de ses compagnons. Enrichi, entiché de noblesse, Porthos se laisse berner et entraîner par son prélat d'ami ; sa mort dans l'effondrement de la grotte de Locmaria - "Trop lourd ! " - est celle d'un titan. Athos, comte de La Fère, le plus âgé des quatre, jouit du bonheur d'être père puis meurt de la mort de son fils. Quant à d'Artagnan, resté mousquetaire, il a pris du galon, est devenu plus politique, mais songe parfois à tout quitter. Un boulet le renverse sous les murs d'une ville assiégée au moment où on lui apporte le bâton de maréchal de France. "Des quatre vaillants hommes dont nous avons conté l'histoire, il ne restait plus qu'un seul corps. Dieu avait repris les âmes". Et Bragelonne ? Le jeune Raoul, qui est le fils naturel d'Athos, tient le rôle-titre. Mais il arrive, dans les romans, que les amoureux soient fades. Mlle de La Vallière, dont le jeune homme est épris, est désirée en plus haut lieu ; la faveur du roi lui fait oublier l'amour de son ami d'enfance. La mort de Raoul, qui ressemble à un suicide, n'a pas la dimension mythologique de celle de Porthos. Disparaître dans une guerre lointaine, d'un point de vue romanesque, c'était sans doute simplement ce qu'il avait de mieux à faire. Mélancolique roman des générations, de l'échec et du souvenir, Le Vicomte de Bragelonne est l'un des grands livres du XIX ? siècle et le chef-d'oeuvre de Dumas. Non pas, comme on le dit souvent, son Temps retrouvé. Mais son Temps disparu.

11/2023

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Hindouisme

Parole et silence. Un patrimoine de l'Inde hindoue

Un livre passionnant qui révèle des aspects peu connus sur l'unité reliant Parole et Silence. Parole et silence, voilement et dévoilement, essence et puissance, deux aspects de la même réalité ? Cet essai incite à devenir attentif à cette part inaudible, cachée, qui se tient au coeur de la Parole et qui, sitôt découverte, devient un seuil vers l'inconnu, l'infini. Sans y prêter vraiment attention, nous partageons avec tous les êtres humains une communauté essentielle : la parole. Sous sa pluralité veille un lien mystérieux, comme en dehors des mots. Qui ne se souvient, au cours d'un voyage, d'avoir su, contre toute attente, communiquer avec une personne d'une autre langue, sans avoir un seul mot en commun ? Le phénomène de la parole nous est si familier que sa magie passe inaperçue. Jacques Scheuer nous conduit de découverte en découverte : il y a plus de trois millénaires en effet, est née en Inde une recherche aussi originale qu'intense sur la nature et les fonctions de la parole. Elle suscite l'admiration, aujourd'hui encore, par des intuitions remarquables, non seulement dans le cadre de l'histoire des idées mais également pour l'intelligence de l'expérience religieuse et spirituelle. Avec la concision et la profondeur qui le caractérisent, Jacques Scheuer, spécialiste internationalement reconnu de la culture religieuse indienne (hindoue et bouddhiste), nous convie à un cheminement à travers les grands textes hindous qui jalonnent les courants majeurs de l'hindouisme. La parole n'y est pas vue comme un simple moyen de communication entre êtres humains, mais comme la puissance originelle, universelle, divine, d'où tout émane et en laquelle tout se résorbe. Cette Parole n'est pas distincte de la Conscience absolue. Elle englobe, anime et " informe " tout ce qui est. Ainsi, Au fil des pages, l'auteur, avec une grande pédagogie, nous initie à une vision vivante, holistique, de la parole, qui certes a évolué mais est demeurée inébranlable pour l'âme hindoue, de nos jours encore. Nous découvrons que, depuis bien longtemps, pour les hindous, non seulement la pensée est parole, mais aussi le corps, le monde, l'oeuvre d'art, comme toute réalité. L'émerveillement ne s'arrête pas là. Des Veda aux Upanishad, du yoga au Tantra, en passant par la Bhagavad-Gîtâ et la bhakti, jusqu'aux poètes contemporains tels que Tagore, se dévoile, au coeur de la parole, une dimension profonde, socle des paroles inspirées, qu'elles soient liées aux cultes, aux rituels, à l'expression poétique... C'est en effet, selon les maîtres indiens, la part de silence, de sens inexprimé, qui rend la parole vivante et efficiente. Jaillissant de la source universelle, elle hérite ainsi de la puissance du silence originel, assimilé à l'infinie potentialité primordiale, à la Vibration de la Conscience absolue. Dira-t-on que le silence est une modalité de la parole, ou la parole une variation bien tempérée du silence ? Déjouant les pièges du formalisme, le livre que nous offre ce passeur dans l'âme qu'est Jacques Scheuer, parvient à restituer ce climat d'étrangeté qui force le respect car il contient un sentiment du sacré.

10/2022

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Sciences politiques

La démocratie dans des Etats fragiles. Une illusion africaine de développement ?

L'Afrique noire a recommencé la démocratisation de son espace politique dans les années 1980-1990 par la tenue de "Conférences Nationales" souveraines ou pas. Le mouvement se poursuit à présent par l'organisation d'élections pluralistes, suivies parfois de crises plus ou moins violentes. Les alternances au pouvoir se produisent plus fréquemment, quelquefois sans difficultés aucune, parfois après une tentative manquée de passage en force vers un troisième ou un quatrième mandat, en tripatouillant au besoin la constitution. Il y a donc de moins en moins de président à vie et de président "fondateur". Les présidents africains, une fois élus, deviennent bien plus des "chefs" tout court que des chefs d'Etat, souvent faute d'un Etat tout court. Et en tant que chefs, ils sont au-dessus de tous et même de la loi. C'est que les élites africaines adoptent souvent les idées nouvelles (comme la démocratie) sans se débarrasser des croyances anciennes (comme les miracles) ; du coup, les premières restent souvent dans l'ordre des apparences, laissant les dernières déterminer les comportements des hommes. La gouvernance des pays n'a donc pas beaucoup évolué et certains groupes sont beaucoup "moins égaux que d'autres", même en démocratie. C'est le cas des femmes par exemple, qui certes revendiquent plus de féminité que de féminisme, mais ont gagné souvent peu ou pas de droits nouveaux, malgré leur force de frappe électorale. Quant à l'Etat de droit, il se met certes en place, mais péniblement, autant en raison de la nature des Etats que de la compétition des sources de droit. Les Etats, on en trouve en effet de toutes les catégories. Le Niger par exemple, qui serait le plus pauvre du monde et "même de la planète", se démocratise plus qu'il ne se développe, mais l'Etat n'y est pas fragile et apparaît même comme un "îlot de stabilité" au Sahel, tout en affrontant aux frontières Boko Haram au Sud et les djihadistes au Nord. La RDC est l'exemple même de pays riche mais dont l'Etat est trop fragile pour en faire profiter sa population frappée par la malédiction des ressources naturelles. Mais il y a aussi des cas, rares mais édifiants de pays riches, stables et pas fragiles, mais dont la richesse fait le bonheur d'une seule famille, comme en Guinée équatoriale, faute d'Etat ou plutôt en raison de la futilité de ce qui en tient lieu. Quant aux Africains, ils ne sont franchement "ni pour, ni contre la démocratie, bien au contraire".

05/2016

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Littérature française

Portrait de l'Amérique en boxeur amoureux

A lire l'histoire de Jack Dempsey (1895-1983) on a l'impression d'être face à une légende et cette légende, c'est l'Amérique. Comment peut-on être aussi violent et aussi timide à la foi, aussi pauvre et brasser autant d'argent, aussi monolithique et aussi complexe, faire rêver tout en distribuant des coups de poing ? La vie de Jack Dempsey est une épopée dans laquelle se succèdent toutes les images qui nous renvoient à l'Amérique. Ethniquement, Jack est toutes les Amériques additionnées : un quart irlandais, un quart écossais, un quart juif et un quart iroquois. Convertis aux enseignements de l'église mormone, ses parents traversent les Etats (à peine) Unis dans un chariot tiré par des boeufs. Jack naît et grandit dans un western. Devenu mineur, sa vie vire à l'épopée prolétarienne. Il devient un héros de Jack London et de Woody Guthrie. Un hobo qui tombe amoureux d'une prostituée de vingt ans plus âgée que lui et menant une vie dissolue dans les bordels. Plus sentimental que raisonnable, Jack devient une idole sportive avec son soutien, le champion du monde des poids lourds, le titre le plus glorieux qu'un boxeur peut espérer conquérir en ce bas monde. On ne comprend pas l'Amérique si on ne comprend pas la place que tient ce sport dans son imaginaire. Puis Jack part à Hollywood, forcément. Lui qui a été au centre de tant d'épopées et de cauchemars se retrouve dans l'ultime fabrique de fantasmes du monde moderne. Rudolph Valentino et Douglas Fairbanks veulent être de ses amis. La fascination de ceux qui font semblant pour ceux qui sont la réalité ? Quand Jack est éjecté du ring par Firpo, George Bellows peint la scène et Jack entre au musée. Mondialement célèbre. Quand Jack anéantit Carpentier, les matchmakers le couvrent de dollars et Jack entre à la banque. On a sans doute plus écrit sur Dempsey que sur n'importe quel boxeur, à l'exception peut-être de Mohamed Ali, mais on ne sait toujours pas à qui on a affaire. Portrait de l'Amérique en boxeur amoureux n'est ni une fiction ni une biographie de Jack Dempsey. C'est un récit haut en couleur qui égrène les épisodes emblématiques de la vie extrêmement romanesque d'un homme qui a construit la légende plus vraie que vraie d'un pays lui-même sujet aux passions et aux outrances les plus excessives que l'on peut imaginer.

03/2023

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Musique, danse

Le dictionnaire des chansons de Claude François. Avec 1 CD audio

Rien ou presque n’a été dit ; comme si tout avait été caché, dissimulé. Oui, Claude François n’est pas qu’un chanteur à paillettes des seventies, un blondinet-bondissant pour minettes débiles avec des refrains idiots. Sur l’art qui a fait connaître cet artiste, la matière première qui nous l’a fait connaître, personne, quasiment avant le présent ouvrage, n’a, expliqué son travail. Nous ne savions pas à quel point son inspiration, son flair ont puisé dans le meilleur du répertoire anglo-saxon, ce qui donna chez lui d’excellentes versions françaises n’ayant pas à rougir, contrairement aux idées reçues, devant l’original. Mais aussi, pourquoi n’a-t-on jamais su que c’était un vrai musicien, un jazzman qui savait de quoi il parlait quand on causait rythme ternaire. Et ses textes, qui parlent de l’enfance, de l’écologie, de la peine de mort, du mal de vivre, de la Guerre Froide et bien sûr, de l’amour : rien. Pourquoi n’a-t-on jamais su, qu’en écoutant plus de 70% des chansons de cet artiste nous entendions – bien arrangés et produits – du Ray Charles ou du James Taylor ? Pourquoi ignorions-nous à ce point, et sans l’ombre d’un doute que, sans le savoir, nous fredonnions des mélodies d’Erroll Garner, de Stevie Wonder, de Glen Campbell ou de Jimmy Cliff ; que nous savourions du Cat Stevens comme du Michael Jackson ou encore du Bob Marley ? Pour les Everly Brothers, Trini Lopez, les Four Tops et les Supremes de Diana Ross on a su, un peu. En effet, c’était tellement gros que les identités des adaptations que fit Claude François de leurs titres, ainsi de Belles, Belles, Belles, Si j’avais un marteau, J’attendrai ou C’est la même chanson, ne pouvaient passer inaperçues. Ce qui permit de fournir un involontaire alibi aux pourfendeurs de l’artiste ; ces petits arbres qui cachent la forêt, là où, au fond des sillons noirs des 33 tours se nichent, comme timides et calfeutrés, des chefs-d’oeuvre inconnus.

03/2013

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Ecrits sur l'art

Esprit Pop, es-tu là ?

Exposition-dossier "Esprit Pop, es-tu là ? Elle ressemble plutôt à une réflexion sur ce que les années soixante, années pop, ont apporté et continuent d'inspirer sur le plan esthétique. Dans cette "chapelle" haute du second étage du Musée Hambourg, il s'agit d'installer une atmosphère et de donner quelques repères. Eprouver, qu'aimerait réussir le dispositif - image et son - de l'exposition. Le pari, c'est qu'ainsi, à poser un regard, à plus de soixante ans de distance, sur cette société dite, parfois avec ironie "heureuse", et que nos contemporains puissent mieux comprendre ce qui fait défau à la nôtre. La collection d'Edouard Carmignac, installée dans l'île de Porquerolles, socle de l'exposition présentée aux Franciscaines de Deauville, témoigne, à travers le parcours d'un jeune français vivant à la fin des années 60 à New-York, de l'effervescence artistique de la période Les lieux, les concerts, les rencontres, l'atmosphère, se réverbèrent dans les choix du collectionneur. Le "pop art" n'est pas séparé de la société dans laquelle il émerge et de la bande son qui l'accompagne - plutôt américaine (Lou Reed, Velvet Underground, Janis Joplin, Bob Dyla... de Warhol à Martial Raysse), fabriquées avec du "plastic" (l'acrylique) manifestent ce lien avec les formes les plus démocratiques de la culture. L'exposition "Esprit Pop, es-tu là ? - organisée en deux parties, Pop Origine / Pop Héritage - et son appendice "psychédélique" (installé dans la galerie des Maîtres) part à la recherche de ce monde perdu et retrouvé, en déployant quelques-unes des oeuvres marquantes de la collection "pop", et en les complétant par de nombreux autres prêts. L'exposition présentera des toiles du "pop" original (Warhol, Lichtenstein, Raysse...), des photographies du New York sixties de William Klein, des affiches "psychédéliques" les images de "contreculture" reconstituées de Matt Henry. L'exposition donnera ainsi au visiteur non seulement l'occasion de découvrir l'esprit "pop", mais offira une véritable expérience sensible. En même temps qu'une introduction à la lecture des images de notre temps, toujours marquée par l'esthétique pop. 2. 11. 0. 0

02/2023

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BD tout public

Dictionnaire illustré de la bande dessinée belge sous l'Occupation

S'il existe de nombreux ouvrages consacrés à l'étude de la bande dessinée, aucun ne s'est intéressé jusqu'à présent au cas spécifique du 9e art en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale. Pourtant cette période présente de nombreux aspects passionnants et révèle un véritable "âge d'or", né de l'éclosion de formidables talents nationaux, appelés notamment à remplacer les séries importées des Etats-Unis et stoppées par la guerre. Les quelque 270 entrées de ce Dictionnaire présentent non seulement des auteurs - scénaristes et dessinateurs -, des oeuvres, des personnages, des éditeurs, des genres, mais également le difficile contexte politique, culturel et social de l'époque qui donne sa couleur à l'ensemble. On y croise aussi bien Hergé que M Antoine, J-M Charlier, F Dineur, J Doisy, J Dratz, A Fromenteau, F Funcken, Ch Gilbert, B Heuvelmans, E P Jacobs, Jijé, J Laudy, J Van Melkebeke, J Meuwissen, Mitacq, M Moniquet, A Peclers, Rob-Vel, Sirius, Tenas, M Tillieux ou W Vandersteen - et bien d'autres encore ! On y retrouve également, avec nostalgie, des séries et personnages comme Akkor, le roi de la planète ; Les Aventures de Benjamin ; Blondin et Cirage ; Bob ou l'enfant du rail ; Boulou et l'aventure ; Brick Bradford ; Christophe Colomb ; Le Crabe aux pinces d or ; Don Bosco ; L'Epervier bleu ; L'Etoile mystérieuse ; Gordon l'Intrépide ; Les Aventures de Jacquy et Marcou ; Marc, Hercule moderne ; Le Navire fantôme ; Niki Lapin ; Les Aventures de Poil-Poil, chien de réfugiés ; Quick et Flupke ; Le Rayon U ; Le Secret de la Licorne ; Sindbad le marin ; Sur la planète rouge ; Tatène et Tchantchès ; Tintin ; Tif et Tondu ; Le Trésor de Rackham le Rouge ; Trinet et Trinette dans l'Himalaya ; Jean Valhardi... Un intérêt tout particulier a aussi été accordé aux supports (journaux et magazines) et aux éditeurs : Aventures illustrées-Bimbo ; La Bonne Presse ; Bravo ! ; Casterman ; Collection Tommy ; Dupuis ; Feu Sacré ; Gordinne ; Le Journal de Spirou ; Nine ; La Nation belge ; Petits Belges ; De Rakker ; Le Soir ; Terre et Nation ou encore Wrill. Truffé d'anecdotes et richement illustré (plus de 240 vignettes), cet ouvrage rend hommage à une période et à des auteurs majeurs du 9e art.

04/2013

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Musique, danse

Au coeur du punk US. Les archives du Iggy Pop Fan Club

Gilles Scheps est un de ces gamins parisiens dont l'existence va être changée à jamais par le rock. II devient assidu des concerts dès 1970 avec les Rolling Stones. Deux électrochocs majeurs alimentent la suite de sa vie : Brain Capers de Mott The Hoople et Fun House des Stooges. Juste avant l'ère punk, Gilles décide qu'il faut absolument soutenir le leader des Stooges, Iggy Pop, alors au creux de la vague. Il fonde le fan-club français du chanteur, puis son organe de promotion auquel participera activement son ami Olivier Lalo : le fanzine I Wanna Be Your Dog Afin de l'alimenter en matière fraiche, Gilles Scheps parcourt les Etats-Unis ã la rencontre du punk américain naissant et de ses pionniers Ramones, New York Dolls, Flamin'Groovies, Ron Asheton... Dès la fin de l'année 1976, Gilles Scheps est au coeur du mouvement punk avec son fanzine, que ce soit en France ou en Grande-Bretagne. C'est l'époque de l'Open Market, de Starshooter, Little Bob Story, des débuts de Police, des concerts en Europe de Johnny Thunders et de ses Heartbreakers... Mais c'est aussi celle du grand retour d'Igge Pop sur disque et sur scène, grâce à raide de David Bowie. Très impliqué, Gilles Scheps réussit à publier, grâce à ses contacts, l'unique album du groupe post-Stooges de Ron Asheton : The New Order. I Wanna Be Your Dog ale plaisir d'accueillir de nombreuses collaborations issues de la presse spécialisée française de l'époque : Francis Dordor de Best, Philippe Manoeuvre et Daniel Vermeille de Rock & Folk, Alain Pacadis de Libération... Le punk secoue la scène rock mondiale, et le siège du Iggy Pop Fan-Club est l'un des lieux où se croisent les meilleurs artistes du mouvement à Paris. Les auteurs vous invitent au coeur du réacteur punk. Cet ouvrage retrace l'aventure de Gilles Scheps, de sa découverte du rock à nos jours. L'aventure du Iggy Pop. Fan-Club et de I Wanna Be Your Dogy est généreusement retracée. Vous y retrouverez les rencontres aux Etats-Unis et en Europe, des interviews, chroniques et articles, ainsi que de nombreuses photographies, toutes rares et inédites.

12/2019

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Economie

L'idée de justice

Imaginons trois enfants et une flûte. Anne affirme que la flûte lui revient parce qu'elle est la seule qui sache en jouer; Bob parce qu'il est pauvre au point de n'avoir aucun jouet; Carla parce qu'elle a passé des mois à la fabriquer. Comment trancher entre ces trois revendications, toutes aussi légitimes? Les partisans des théories aujourd'hui dominantes - utilitarisme, égalitarisme, école libertarienne - plaideront chacun pour une option différente, selon la valeur qu'ils attachent à la recherche de l'épanouissement humain, à l'élimination de la pauvreté ou au droit de jouir des fruits de son travail. Mais, souligne Amartya Sen, aucune institution, aucune procédure ne nous aidera à résoudre ce différend d'une manière qui serait universellement acceptée comme juste. C'est pourquoi Sen s'écarte aujourd'hui - résolument et définitivement- des théories de la justice qui veulent définir les règles et les principes qui gouvernent des institutions justes dans un monde idéal. C'est la tradition de Hobbes, Rousseau, Locke et Kant, et, à notre époque, du principal penseur de la philosophie politique, John Rawls. Sen s'inscrit dans une autre tradition des Lumières, portée par Smith, Condorcet, Bentham, Wollstonecraft, Marx et Mill: celle qui compare différentes situations sociales pour combattre les injustices réelles. La démocratie, en tant que "gouvernement par la discussion", joue dans cette lutte un rôle clé. Car c'est à partir de l'exercice de la raison publique qu'on peut choisir entre les diverses conceptions du juste, selon les priorités du moment et les facultés de chacun. Ce pluralisme raisonné est un engagement politique: le moyen par lequel Sen veut combattre les inégalités de pouvoir comme les inégalités de revenu, en deçà de l'idéal mais au-delà de la nation, vers la justice réelle globale. Il importe d'accroître les revenus, mais aussi de renforcer le pouvoir des individus de choisir, de mener la vie à laquelle ils aspirent. C'est ainsi qu'une personne devient concrètement libre. L'Idée de justice représente l'aboutissement de cinq décennies de travail et de réflexion, mais aussi d'engagement dans les affaires du monde. Sen, l'un des plus grands penseurs de notre temps, va dans ce livre plus loin que jamais.

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Critique littéraire

L'Héritage de Martin Luther King

"I have a dream" . La phrase, devenue culte, vient couronner une quasi-décennie de lutte, parfois sanglante, pour les droits civiques des Noirs aux Etats-Unis. Le combat du pasteur Martin Luther King pour l'égalité commence au sud des Etats-Unis, en Alabama, où la ségrégation sévit depuis 1865. En prônant le boycott des bus après l'affaire Rosa Parks, emprisonnée en 1955 pour avoir refusé de céder sa place à un homme blanc, le jeune pasteur lance un mouvement qui gagne tout le pays. Malgré la répression policière ou les représailles des militants racistes, la protestation, non-violente, prend de l'ampleur. Enfin, en août 1963, la grande marche de Washington est organisée, avec l'aval d'un Kennedy très inquiet des éventuels débordements. 100 000 personnes étaient attendues, elles seront finalement 250 000 à défiler dans le calme, sous la surveillance d'un impressionnant service d'ordre. C'est devant une foule immense et recueillie que Luther King monte à la tribune, à l'issue de la marche. Devant la statue du mémo-rial Lincoln, abolisseur de l'esclavage, il improvise en partie le discours qui fera le tour du monde, scandant les revendications des Afro-Américains de son "J'ai fait un rêve" . Un passage absent du discours écrit à la hâte la veille de la manifestation. L'Amérique blanche découvre en direct ce vibrant plaidoyer pour l'égalité. Des revendications auxquelles elle n'avait souvent prêté qu'une oreille distraite. L'Europe suit également ce moment de très près, grâce à une couverture médiatique exceptionnelle. La présence de stars, comme Bob Dylan, Joan Baez ou Burt Lancaster, participe à rendre l'événement très télégénique. Assez habilement, l'administration Kennedy tente d'utiliser le rassemblement à son profit, soulignant la liberté d'expression dont bénéficient les manifestants. Un pied de nez au bloc communiste, mais aussi une main tendue vers les pays d'Afrique fraîchement décolonisés, susceptibles d'être séduits par l'égalitarisme communiste plus que par une Amérique encore largement ségrégationniste. Le texte proclamant l'égalité des droits entre Blancs et Noirs sera signé un an plus tard, le 2 juillet 1964, par le successeur de Kennedy, Lyndon Johnson.

06/2017

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Jazz, Blues, Soul, Rap, Reggae

Mystère Monk

Un livre illustré de photos et de dessins originaux qui propose une approche collective, multiple, textet et image, pour percer le fameux mystère Monk. Dans l'histoire du jazz, il a une place unique. C'est un génie, et un musicien inclassable qui dépasse le genre où il s'est illustré. C'est aussi un personnage énigmatique dont on n'a jamais fini de faire le tour... Il y a quarante ans, le 17 février 1982, disparaissait l'une des figures essentielles du jazz : Thelonious Sphere Monk. Poète de l'essentiel, il a écrit quelques unes de plus belles pages du jazz moderne avec Charlie Parker, Miles Davis, Sonny Rollins et John Coltrane. Le pianiste est singulier, le compositeur, auteur du célèbre standard " Around Midnight ", est l'un des plus prolifiques de l'histoire du jazz. L'homme est fantasque, mutique, mystérieux. Dans Mystère Monk, Franck Médioni a rassemblé plus de cent-vingt contributions de par le monde. Ils sont musiciens (Sonny Rollins, Herbie Hancock, Chick Corea, Martial Solal, Archie Shepp, Bill Frisell, Joe Lovano, John McLaughlin, Laurent de Wilde, Yaron Herman, Henri Texier, Bernard Lubat, Jean-Claude Vannier, Alain Planès, Pascal Dusapin...), journalistes (Michel Contat, François-René Simon, Guy Darol, Edouard Launet...), musicologues (Leila Olivesi, Lewis Porter, Philippe Baudoin), écrivains (Jacques Réda, Yannick Haenel, Philippe Sollers, Jean Echenoz, Yves Buin, Zéno Bianu, Allen Ginsberg, Christian Bobin, Sylvie Kandé, Jack Kerouac, Thomas Vinau, Esther Tellermann, John Edgar Wideman, Julio Cortázar, Roberto Bolano, Nimrod, Eric Sarner, Marcuse Malte, Pacôme Thiellement...), photographes (Jean-Pierre Leloir, Guy Le Querrec, Bob Parent, Roberto Polillo, Marcel Fleiss, Christian Rose...), dessinateurs (Enki Bilal, José Munoz, Cabu, Serguei, Willem, Blutch, Youssef Daoudi, Edmond Baudoin, Louis Joos, Jacques Loustal, Jacques Ferrandez, Serge Bloch, Jochen Gerner, Charles Berberian, Christophe Chapouté, Albin de la Simone...), peintres (Victor Brauner, Willem de Kooning, Miquel Barceló, Ben Vautier, Ernest Pignon-Ernest, Charlélie Couture...) ou réalisateurs (Bertrand Tavernier, Clint Eastwood). Cet ouvrage collectif est kaléidoscopique. Il multiplie les angles (témoignages, analyses, récits, fictions, poésies, photographies, dessins, peintures). Un livre polyphonique qui est à la fois chronologique et thématique. Ecritures variées, rythmes éclatés, images et couleurs démultipliées, un portrait saisissant de Monk s'esquisse.

10/2022

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Musique, danse

Chronique des Rolling Stones

Janvier 1963 : Charlie Watts rejoint Mick Jagger, Brian Jones, Keith Richards et Bill Wyman. Mars : les Rolling Stones sont engagés au Crawdaddy de Richmond. 7 juin 1963 : ils sortent leur premier single, Corne On et I Want To Be Loved. La plus passionnante saga musicale du XXe siècle peut commencer. Depuis un demi-siècle, les Rolling Stones enchaînent les albums et les concerts, et font monter le taux d'adrénaline de millions de fans à travers le monde. Ils surfent sur les modes, en créent d'autres, puis s'en détachent pour mieux s'en moquer. "Ceux qui ont mal grandi" ont aujourd'hui été élevés au rang d'institution. Ils sont l'avers et le revers d'une médaille ciselée dans le rock. Depuis un demi-siècle, ils sont les acteurs d'un monde qu'ils ont largement contribué à façonner. Il y a une musique Rolling Stones. Une attitude Rolling Stones. Un univers Rolling Stones. Chronique des Rolling Stones célèbre le plus grand groupe de l'histoire du rock. Depuis la naissance de Brian Jones en 1942, celle de Mick Jagger et de Keith Richards en 1943, jusqu'au concert surprise du Trabendo à Paris et aux grands-messes de Londres et de Newark en décembre 2012, cet ouvrage retrace les événements les plus marquants du parcours des Stones. On plonge au coeur de la création avec un focus sur les albums mythiques Beggars Banquet, Sticky Fingers et Exile On Main Street, au coeur du mystère avec la mort de Brian Jones, au coeur du scandale avec les procès à répétition de Keith, Mick et Brian, au coeur de la démesure avec les tournées "STP" (1972) et "A Bigger Bang" (2005-2007). Dans le même temps, Chronique des Rolling Stones fait revivre l'extraordinaire épopée de la musique rock ; des Beatles à Bob Dylan, de Pink Floyd à Jimi Hendrix, mais encore l'esprit d'avant-garde qui a régné pendant cette décennie. Cinéma, mode, design, c'est d'un retour flamboyant à l'âge d'or de l'explosion pop qu'il s'agit. Chronique des Rolling Stones ou le mythe Rolling Stones.

06/2013

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Littérature française

P'tit bonhomme. Tome I

P'tit-Bonhomme est un roman de Jules Verne, paru en 1893. L'action du roman se déroule en Irlande. P'tit-Bonhomme est un orphelin de condition misérable. Cette oeuvre semble avoir été inspirée par les oeuvres de Dickens. Rédigé entre 1888 et 1892, le roman est achevé en 1892, mais il ne commence à être publié dans le Magasin d'éducation et de récréation qu'à partir du 1er janvier 1893 jusqu'au 15 décembre de cette même année. Il sort ensuite en volume, comprenant deux parties (Premiers pas et Dernières étapes), publiées respectivement les 20 octobre et 20 novembre 1893 chez Hetzel fils. 1875, en Irlande. P'tit Bonhomme, enfant abandonné comme il y en a tant à cette époque, est d'abord exploité par un montreur de marionnettes. Des gens compatissants le placent ensuite dans une école pour déshérités où il se trouve à peine mieux loti ; il survit grâce à Grip, un adolescent qui l'a pris sous sa protection. Un incendie ayant détruit l'école, une jeune comédienne extravagante le recueille, mais, après l'avoir choyé, s'en débarrasse brusquement. Emue par la détresse du bambin, une famille de braves agriculteurs - les Mac Carthy - l'adopte ; il passe quatre années heureuses en leur compagnie. Puis il se voit séparé d'eux après l'éviction brutale qui les frappe, pour défaut de paiement de leur fermage. Prenant de plus en plus d'assurance à mesure qu'il grandit, P'tit Bonhomme rêve de devenir un jour un négociant important. Après un bref séjour auprès d'un jeune comte arrogant, il crée un minuscule commerce ambulant avec l'aide de Bob, un petit vagabond qu'il a sauvé de la noyade. Les deux enfants mettent trois mois pour atteindre Dublin, nantis d'un pécule qui leur permet de louer un local dans un quartier populaire. Ils y installent un bazar, surtout spécialisé dans le jouet, et commencent à drainer une clientèle assidue. Conseillé par son propriétaire, P'tit Bonhomme développe prudemment mais astucieusement son affaire, allant jusqu'à racheter la cargaison d'un navire, ce qui lui permet d'adjoindre un rayon d'épicerie à son magasin.

01/2023

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Littérature française

P'tit bonhomme. Tome II

P'tit-Bonhomme est un roman de Jules Verne, paru en 1893. L'action du roman se déroule en Irlande. P'tit-Bonhomme est un orphelin de condition misérable. Cette oeuvre semble avoir été inspirée par les oeuvres de Dickens. Rédigé entre 1888 et 1892, le roman est achevé en 1892, mais il ne commence à être publié dans le Magasin d'éducation et de récréation qu'à partir du 1er janvier 1893 jusqu'au 15 décembre de cette même année. Il sort ensuite en volume, comprenant deux parties (Premiers pas et Dernières étapes), publiées respectivement les 20 octobre et 20 novembre 1893 chez Hetzel fils. 1875, en Irlande. P'tit Bonhomme, enfant abandonné comme il y en a tant à cette époque, est d'abord exploité par un montreur de marionnettes. Des gens compatissants le placent ensuite dans une école pour déshérités où il se trouve à peine mieux loti ; il survit grâce à Grip, un adolescent qui l'a pris sous sa protection. Un incendie ayant détruit l'école, une jeune comédienne extravagante le recueille, mais, après l'avoir choyé, s'en débarrasse brusquement. Emue par la détresse du bambin, une famille de braves agriculteurs - les Mac Carthy - l'adopte ; il passe quatre années heureuses en leur compagnie. Puis il se voit séparé d'eux après l'éviction brutale qui les frappe, pour défaut de paiement de leur fermage. Prenant de plus en plus d'assurance à mesure qu'il grandit, P'tit Bonhomme rêve de devenir un jour un négociant important. Après un bref séjour auprès d'un jeune comte arrogant, il crée un minuscule commerce ambulant avec l'aide de Bob, un petit vagabond qu'il a sauvé de la noyade. Les deux enfants mettent trois mois pour atteindre Dublin, nantis d'un pécule qui leur permet de louer un local dans un quartier populaire. Ils y installent un bazar, surtout spécialisé dans le jouet, et commencent à drainer une clientèle assidue. Conseillé par son propriétaire, P'tit Bonhomme développe prudemment mais astucieusement son affaire, allant jusqu'à racheter la cargaison d'un navire, ce qui lui permet d'adjoindre un rayon d'épicerie à son magasin.

01/2023

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Sciences politiques

Dans les archives inédites des services secrets : un siècle d'histoire et d'espionnage français (1870-1989)

"Tout un monde de l'ombre se révèle dans ce passionnant ouvrage" Le Monde "Passionnant comme un grand roman d'espionnage, où tout est vrai." l'Express. "Des documents exceptionnels, des photos et des rapports inédits. Un ouvrage magnifique." Télérama. "Nouveau coup d'éclat de l'Iconoclaste" Le Figaro. "Cet ouvrage est remarquable." Historia. Un siècle d'espionnage et de contre-espionnage français (1870-1989) où l'on retrouvera parmi les sujets traités : Les coulisses de l'Histoire Le dossier de l'affaire Dreyfus. La fiche de renseignement sur Hitler (1924). Les confidences du secrétaire particulier de Staline (1928). Les procès de Moscou (1937). Les lettres de Pierre Mendès France dans la clandestinité. Les préparatifs secrets du débarquement allié. Le dossier FFI de François Mitterrand et la fiche secrète du SDECE. Les documents "très secrets" sur la collaboration entre les services français et la CIA en Indochine. Les rapports des RG sur Messali Hadj, Georges Bidault et les milieux de l'Algérie française. La chasse aux trafiquants d'armes du FLN. Le dossier confidentiel de l'opération militaire de Kolwezi (1978). Le dossier complet de la DST sur l'affaire Farewell. De grandes figures d'espions Bolo Pacha, traître au service de l'Allemagne. L'affaire Fantômas : l'agent As 522 chez les communistes Jean Klee, un agent triple disparu dans la Tamise. Le dossier d'un nazi français, Fernand de Brinon. La traque d'Otto Skorzeny, chef des commandos du Reich. Georges Pâques, une taupe à l'OTAN. Un réseau est-allemand en France : l'affaire Bammler-Kranick. Des affaires d'espionnage économique Alfred Nobel et les secrets de fabrication de la poudre (1888). Les usines françaises d'armement espionnées au profit de l'URSS (1925). L'inquiétant réarmement japonais (1935). Le rapport d'un espion au salon de l'auto de Berlin (1939). La liste des entreprises ayant un compte à la "Banque des Soviets" et leurs relations avec Moscou (1950). Des inventions technologiques sans égales. Les interceptions radio de la tour Eiffel. Les premières photographies aériennes (1914-1918). Enigma et les codes secrets des nazis. Les premiers commandos des services spéciaux français. Appareils photos, faux passeports, talonnettes à double fond, etc. : un musée jamais vu. Une ambassade de France mise sur écoutes. Les rapports de gendarmerie sur les OVNIS. Des séductrices de légende. La Païva et son mari prussien (1871). Mistinguett, un coeur au service de la France (1916). Les documents inédits du dossier Mata Hari (1917). Joséphine Baker, l'agent de charme de la France libre (1944). La naissance des grands services de renseignement. Le 2e Bureau. Les Renseignements généraux. Le KGB. Le BCRA, service de renseignement de la France libre. La DST. Le SDECE et la DGSE avec le soutien de la Fondation d'entreprise La Poste.

10/2010

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Cinéma

Philippe Torreton

Pour beaucoup, les histoires sont écrites. Plus rares sont ceux qui réinventent leur destin. Philippe Torreton est de ceux-là. L'enfant né au milieu des années soixante à Rouen, d'une mère institutrice et d'un père employé d'une station-service, est un jour devenu le grand comédien que nous connaissons. Au cours de sa jeunesse, le collégien se montre plutôt timide, réservé. L'inscrire à un stage de théâtre organisé par son établissement scolaire l'aiderait peut-être à se désinhiber... L'expérience se révèle déterminante, une ferveur dévorante s'empare de l'adolescent, ne le quittera plus. Cet ouvrage est agrémenté d'entretiens exclusifs, le comédien se livre en toute simplicité et dévoile comment le gamin qui n'osait envisager une carrière artistique, s'est retrouvé littéralement happé par le souffle de la passion puis propulsé dans la spirale d'une irrésistible ascension. En 1987, Philippe Torreton passe le concours d'entrée du Conservatoire national supérieur d'art dramatique. Il va fréquenter les classes de Catherine Hiegel et Daniel Mesguich. En 1990, il entre à la Comédie Française comme pensionnaire. Il en devient sociétaire en 1994. Mais comment retracer les débuts de la carrière de l'acteur normand sans évoquer sa rencontre avec Bertrand Tavernier ? Cette collaboration avec l'immense metteur en scène contribuera à la naissance de sa carrière cinématographique. Philippe Torreton recevra le César du meilleur acteur pour son rôle dans Capitaine Conan en 1997. Quand on demande au comédien quelles sont les personnalités qui l'ont le plus marqué, il hésite, elles sont si nombreuses ! Après une brève réflexion, le quinquagénaire confie : " Je pense à Bob Villette de la Compagnie errante, à mes professeurs au Conservatoire puis au Français. A Daniel Mesguich mais aussi à Antoine Vitez qui m'a engagé à la Comédie Française. A Bertrand Tavernier pour le cinéma et sans doute à Jeanne Moreau, Claude Rich et Jean-Claude Brialy pour les acteurs... " Philippe Torreton porte un regard sur son époque mais se confie également sur ses hobbies, ses projets, ses espoirs... Un artiste dont le talent n'a d'égal que l'humilité. Un homme capable de relever tous les défis, celui de passer du rôle de Cyrano à celui de Napoléon, de Robert III d'Artois dans les Rois maudits à celui d'Hamlet de Shakespeare, un comédien sans frontières qui n'a pas fini de nous étonner !

02/2019

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Cinéma

Les étoiles de nos nuits blanches. Des mots qui vont très bien ensemble

Paul McCartney est une icône. Après la fulgurance du phénomène Beatles, puis leur douloureuse séparation, il a su recommencer à zéro et monter un nouveau groupe à succès, Wings, avec sa femme Linda à ses côtés. Aujourd'hui, en tant que musicien solo, il se produit à guichets fermés dans le monde entier. Loin de se reposer sur ses lauriers, il n'a de cesse de se renouveler. Dans ce livre de conversations avec l'éminent journaliste rock anglais Paul du Noyer, il revient sur son parcours riche en rebondissements. De leurs débuts à Liverpool à l'explosion psychédélique, en passant par leur conquête de l'Amérique, les Beatles ont été à la fois le reflet de leur temps et des modèles pour les générations à venir. Paul McCartney est une figure de proue de la culture rock que les Beatles eux-mêmes ont contribué à céer, et ces pages témoignent de l'influence que des artisans comme Bob Dylan, les Rolling Stones, Donovan, Stevie Wonder, Michael Jackson ou Elvis Costello ont pu exercer les uns sur les autres. McCartney, qui adore innover dans son art, admire également d'illustres pionners dans d'autres domaines que la musique : il est fasciné par Magritte et Picasso, les poètes et les écrivains de la Beat Generation, des mouvements comme le surréalisme. Mais c'est aussi le caractère optimiste de McCartney qui a contribué à son succès, tout comme son talent et sa curiosité. La convivialité et le ton engageant de ces échanges permettent au lecteur de mieux cerner la personnalité de l'artiste. Malgré son parcours hors du commun, il se voit comme quelqu'un de simple, resté proche de ses racines à Liverpool, et capable de prendre du recul par rapport au monde cliquant et superficiel qu'il ne connaît que trop bien. C'est le portrait de l'être humain derrière la légende, d'un musicien passionné par son art. Paul du Noyer, journaliste, critique, auteur d'une dizaine de livres sur la musique, dont plusieurs sur les Beatles, est également originaire de Liverpool. Il a écrit pour les meilleurs magazines rock en Angleterre et a été notamment le fondateur et rédacteur en chef de MOJO. Il a interviewé les plus grands, parmi lesquels David Bowie, Mick Jagger, Madonna, Lou Reed, Bruce Springsteen et Amy Winehouse. Ses nombreuses interviews et fréquentes collaborations avec Paul McCartney depuis le début des années 80 font de lui "l'insider" idéal et un témoin clé de l'évolution du musicien à travers le temps.

05/2022

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Ile-de-France

Paris métro, I love you

Paul McCartney est une icône. Après la fulgurance du phénomène Beatles, puis leur douloureuse séparation, il a su recommencer à zéro et monter un nouveau groupe à succès, Wings, avec sa femme Linda à ses côtés. Aujourd'hui, en tant que musicien solo, il se produit à guichets fermés dans le monde entier. Loin de se reposer sur ses lauriers, il n'a de cesse de se renouveler. Dans ce livre de conversations avec l'éminent journaliste rock anglais Paul du Noyer, il revient sur son parcours riche en rebondissements. De leurs débuts à Liverpool à l'explosion psychédélique, en passant par leur conquête de l'Amérique, les Beatles ont été à la fois le reflet de leur temps et des modèles pour les générations à venir. Paul McCartney est une figure de proue de la culture rock que les Beatles eux-mêmes ont contribué à céer, et ces pages témoignent de l'influence que des artisans comme Bob Dylan, les Rolling Stones, Donovan, Stevie Wonder, Michael Jackson ou Elvis Costello ont pu exercer les uns sur les autres. McCartney, qui adore innover dans son art, admire également d'illustres pionners dans d'autres domaines que la musique : il est fasciné par Magritte et Picasso, les poètes et les écrivains de la Beat Generation, des mouvements comme le surréalisme. Mais c'est aussi le caractère optimiste de McCartney qui a contribué à son succès, tout comme son talent et sa curiosité. La convivialité et le ton engageant de ces échanges permettent au lecteur de mieux cerner la personnalité de l'artiste. Malgré son parcours hors du commun, il se voit comme quelqu'un de simple, resté proche de ses racines à Liverpool, et capable de prendre du recul par rapport au monde cliquant et superficiel qu'il ne connaît que trop bien. C'est le portrait de l'être humain derrière la légende, d'un musicien passionné par son art. Paul du Noyer, journaliste, critique, auteur d'une dizaine de livres sur la musique, dont plusieurs sur les Beatles, est également originaire de Liverpool. Il a écrit pour les meilleurs magazines rock en Angleterre et a été notamment le fondateur et rédacteur en chef de MOJO. Il a interviewé les plus grands, parmi lesquels David Bowie, Mick Jagger, Madonna, Lou Reed, Bruce Springsteen et Amy Winehouse. Ses nombreuses interviews et fréquentes collaborations avec Paul McCartney depuis le début des années 80 font de lui "l'insider" idéal et un témoin clé de l'évolution du musicien à travers le temps.

04/2023

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Rock

The Beatles. Get Back

Le premier livre officiel des Beatles depuis Anthology, et sans doute le dernier... Ultime célébration et testament sublime. Janvier 1969. Lorsque les Beatles se réunissent pour enregistrer leur nouvel album, Get Back, ils sont dans une période de transition et de doute : George Harrison rentre de New York où il a travaillé main dans la main avec Bob Dylan, Paul McCartney est dans son histoire d'amour naissante avec Linda Eastman, John Lennon est inséparable de Yoko Ono, sa partenaire à la ville comme à la scène. L'enregistrement de " L'Album blanc ", en 1968, a divisé le groupe, et la disparition de leur mentor à tous, " M. Epstein ", a laissé un grand vide. Pourtant, c'est dans cette atmosphère étrange, tandis qu'ils repartent à la source de leur art, que les Beatles vont composer quelques-unes des leurs plus belles chansons, cultes dès leur sortie. Pendant un mois, Michael Lindsay-Hogg enregistre les sessions studio des Beatles, de Twickenham à Savile Row, en vue d'une émission spéciale en mondovision et d'un live, qui sera le mythique concert sur le toit, au sommet de l'immeuble d'Apple Corps. Le montage qui a été fait de ses prises de vues dans le documentaire Let it be, sorti après la scission du groupe en avril 1970, mettait volontairement l'accent sur l'aspect dépressif, chaotique, du processus créatif. Or, c'est justement ce que ce livre et le documentaire qui l'accompagne vient nuancer, sinon de contredire, comme l'écrit Peter Jackson dans sa préface : " La véritable essence des séances de Get Back est contenue dans ces pages : il suffit de compter le nombre de fois où la mention "rires' est indiquée entre parenthèses. " Hanif Kureishi, renchérit : " Le résultat de toutes ces blagues, de ce travail incessant et de ces disputes, c'est un final fabuleux. La séance live sur le toit de l'immeuble qui se déroule à la fin du mois de janvier 1969, et en février de la même année, les Beatles qui se mettent allègrement à travailler à ce chef-d'oeuvre qui se révélera être Abbey Road. " Grâce à ces archives enfin restaurées et révélées au grand public, tous les fans des Fab Four ont le privilège d'entrer en studio pour assister aux premiers brouillons, aux erreurs, à la dérive de chacun et aux digressions de tous, à l'ennui, à l'excitation, au brouillage joyeux et aux percées soudaines... D'assister au crépuscule superbe de leurs idoles.

10/2021

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Littérature anglo-saxonne

Quand sonne l'heure

Paul McCartney est une icône. Après la fulgurance du phénomène Beatles, puis leur douloureuse séparation, il a su recommencer à zéro et monter un nouveau groupe à succès, Wings, avec sa femme Linda à ses côtés. Aujourd'hui, en tant que musicien solo, il se produit à guichets fermés dans le monde entier. Loin de se reposer sur ses lauriers, il n'a de cesse de se renouveler. Dans ce livre de conversations avec l'éminent journaliste rock anglais Paul du Noyer, il revient sur son parcours riche en rebondissements. De leurs débuts à Liverpool à l'explosion psychédélique, en passant par leur conquête de l'Amérique, les Beatles ont été à la fois le reflet de leur temps et des modèles pour les générations à venir. Paul McCartney est une figure de proue de la culture rock que les Beatles eux-mêmes ont contribué à céer, et ces pages témoignent de l'influence que des artisans comme Bob Dylan, les Rolling Stones, Donovan, Stevie Wonder, Michael Jackson ou Elvis Costello ont pu exercer les uns sur les autres. McCartney, qui adore innover dans son art, admire également d'illustres pionners dans d'autres domaines que la musique : il est fasciné par Magritte et Picasso, les poètes et les écrivains de la Beat Generation, des mouvements comme le surréalisme. Mais c'est aussi le caractère optimiste de McCartney qui a contribué à son succès, tout comme son talent et sa curiosité. La convivialité et le ton engageant de ces échanges permettent au lecteur de mieux cerner la personnalité de l'artiste. Malgré son parcours hors du commun, il se voit comme quelqu'un de simple, resté proche de ses racines à Liverpool, et capable de prendre du recul par rapport au monde cliquant et superficiel qu'il ne connaît que trop bien. C'est le portrait de l'être humain derrière la légende, d'un musicien passionné par son art. Paul du Noyer, journaliste, critique, auteur d'une dizaine de livres sur la musique, dont plusieurs sur les Beatles, est également originaire de Liverpool. Il a écrit pour les meilleurs magazines rock en Angleterre et a été notamment le fondateur et rédacteur en chef de MOJO. Il a interviewé les plus grands, parmi lesquels David Bowie, Mick Jagger, Madonna, Lou Reed, Bruce Springsteen et Amy Winehouse. Ses nombreuses interviews et fréquentes collaborations avec Paul McCartney depuis le début des années 80 font de lui "l'insider" idéal et un témoin clé de l'évolution du musicien à travers le temps.

01/2022

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Littérature étrangère

Comédie cubaine

" A l'est, il y a les montagnes et la révolution qui fait rage. Au sud se répandent les marais incrustés de sel et les débris du passé. A l'ouest, sous un soleil arrogant qui ne se couche jamais, se trouve la capitale, la splendeur urbaine de l'art, de la poésie et de la politique. Au nord, au-delà des collines et des plaines, il y a le désert de la mer et, à une journée de bateau, le mirage de l'Amérique, forgé dans le béton et l'espoir. " A Cuba, le petit village de la Piedra Negra se vide de ses hommes, partis faire la révolution. Il ne reste sur place que les lâches, les idiots et les vieux. Ceux qui reviennent, estropiés, dans le meilleur des cas, passent leur temps à boire l'eau-de-vie locale, qui a le pouvoir de procurer l'oubli à ceux en ont besoin. Aussi, la jeune Elena aide-t-elle son distillateur de père pour faire face à la demande croissante. Mais quand Elena apprend que ses deux frères ne rentreront pas, elle éprouve le désir d'enchanter le monde autrement que par l'ivresse. Elle se met à écrire de la poésie et déclame ses poèmes sur la place du village. C'est alors qu'elle rencontre Daniel Arcilla, célèbre poète révolutionnaire, qui va changer sa vie. Par amour, Elena quitte son village natal pour vivre à La Havane, où la censure fait rage. Mais dans cette ville qui fourmille d'espions, écrire l'expose à des dangers dont elle ignore tout. " Medina donne le meilleur de lui-même dans ce roman irrésistible, teinté d'absurde et d'humour noir. " Booklist " Une fable sombre, qui rend hommage à l'esprit des poètes, et dans laquelle le lyrisme et la métaphore sont des armes dangereuses. " Kirkus " Comédie cubaine rappelle que ce qu'on attend d'une révolution, c'est qu'elle nous remplisse le coeur de poésie, pas qu'elle bâillonne les poètes. " Bob Shacochis " Un roman où se côtoient la poésie et la satire politique. Une immersion onirique dans le Cuba d'après la révolution, tour à tour tragique et comique. On retrouve dans ce texte l'étrange beauté de la prose de Jodorowsky. " National Public Radio " Poète, romancier, traducteur et essayiste reconnu, Pablo Medina est un véritable magicien des lettres, et Comédie cubaine est son meilleur sortilège - un roman lumineux sur la poésie et l'amour à l'épreuve de la barbarie. Plein d'esprit, traversé par un puissant élan vital, Comédie cubaine est une incantation - à une île, à une époque révolue, et à cette chose dont manquent cruellement les hommes : la sagesse. " Junot Diaz

06/2020

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Littérature française

De Claude François au Théâtre Darius Milhaud. Une vie dans l'ombre

"Dés mon plus jeune âge, les célébrités me faisaient rêver" Après avoir été le chauffeur accompagnateur de Claude François, Rémy Henry va réaliser avec succès toutes ses ambitions. Il sera le producteur de très nombreux artistes : Cora Vaucaire, Micheline Dax ; Clémentine Célarié, Claude Brosset. Il sera diffuseur accompagnateur de Sylvie Joly, Annie Cordy, et de bien d'autres encore. Tour à tour animateur de radio, comédien, chanteur, organisateur de spectacles, acteur de cinéma, directeur de théâtre, il met chaque fois son enthousiasme, sa spontanéité, ses idées au service de l'art et quel bonheur de partager toutes ses magnifiques expériences en compagnie des plus grands noms de notre pays. ---------------------------------------------------------------------------- Il rencontre Claude François vers 1972. Claude l'engage au Moulin pour y organiser les réceptions avec sa maman Chouffa. Il part en gala, devient coursier puis travaille dans les bureaux "d'Exelmans" et devient vite l'homme à tout faire car il ne dit jamais non et même chauffeur de Claude. D'ailleurs il ne faut jamais dire non à Claude. Il y restera jusqu'à la mort de ce dernier. Il sera même dans le moulin le jour dramatique où Claude nous a quittés. Il part en tournée avec Annie Cordy et Dave. Puis il revient au Théâtre de la Madeleine où Simone Valère et Jean Dessailly le prennent avec eux. Il crée à Paris "La Cave du Cloitre" avec son ami comédienne Fabienne Barbey. En parallèle il devient attaché de presse. Un jour il assiste à un concert de Cora Vaucaire au "Déjazet" . Il a un coup de foudre et dit à cette grande dame "Je vais créer une société de Production et nous allons travailler ensemble" Elle rit et n'y croit pas. Pourtant il est le seul Producteur à lui avoir fait faire "L'Olympia" en 1991. Il produira presque tous les spectacles de Michel Frantz Auteur-Compositeur et Chef d'Orchestre de la Comédie Française pendant 28 ans. Il parcourt la France de long en large notamment avec Micheline Dax dont il produit plusieurs spectacles. Il devient diffuseur de Sylvie Joly et Jean Roucas. En 2004, avec ses complices Jean Lespert, Michel Miramont et Bob Estrougo il crée le Théâtre Darius Milhaud auquel viendra se joindre son vieux complice le metteur en scène Vincent Auvet. C'est ce dernier que le mettra en scène dans plusieurs créations. Le TDM est un nouveau succès comme le sera le Festival de Théâtre de Beaune-La-Rolande qu'il crée en 2008. Bref cet autodidacte, Producteur, Directeur de Théâtre, Animateur Radio et scène, Attaché de Presse, Comédien, etc. nous livre quelques moments de sa vie dans l'ombre des artistes.

10/2020

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Actualité médiatique France

Hors de moi

Ce premier volume d'un journal-fleuve couvre une seule année de la vie de l'auteur, de juin 2016 à juin 2017, durant laquelle il fut notamment chroniqueur dans l'émission " On n'est pas couché ", année fertile en rencontres, observations et expériences. Personnalité controversée, Yann Moix est avant tout un des meilleurs écrivains d'aujourd'hui, salué comme tel par l'ensemble de la critique au-delà des polémiques qu'il peut susciter. C'est la raison de son entrée dans " La collection " Bouquins et de la publication de cette oeuvre inédite qui traverse tout son univers à la fois intime et public. On y découvrira le grand lecteur qu'il est, l'homme fou de musique, de littérature et de philosophie. L'amoureux dans ses relations avec les femmes de sa vie. L'observateur implacable de la comédie sociale, littéraire et médiatique à travers les multiples portraits qu'il brosse de ses confrères écrivains, des personnalités politiques et médiatiques qui ont eu la chance ou la malchance de croiser sa route. Un régal de tendresse pour ceux qu'il apprécie et de férocité pour ceux qu'il démasque sans merci. Au nom d'un souci contestant et absolu de sincérité brute, comme il l'explique dans ces extraits : Dimanche 10 juillet 2016 : Ecrire un journal exige non pas exactement de la paresse, mais un certain laisser-aller qui, finalement, oscille entre l'inconscience, le suicide et le courage. Se faire un destin, pourtant, est impossible si l'on n'est pas d'abord - pour un temps du moins - détesté, honni, proscrit, voué aux gémonies, marginalisé, " grillé ". Tous ceux qui ne passent pas par cette sale période ne font, au mieux, qu'une " carrière ". Plutôt crever que de faire carrière. Faire carrière : réussir dans la vie ; il s'agit de réussir sa vie. Traduction concrète : la soumettre à tous les dangers (intellectuels, physiques). Lundi 11 juillet 2016 : Tout journal intime est une burlesque lutte contre cet invisible titan qui nous pousse vers cet abyme : l'âge. L'âge est un cosmos que gouverne le ridicule. Il s'agira donc de s'y amuser ; j'ai bien fait de pleurer d'abord. Viennent les jours, doucement, où je n'aurai d'autre choix que de m'abandonner sans vergogne à ce que je crois que je suis - jusqu'à le devenir. Jeudi 11 août 2016 : Dans ce journal, je tiens à constater, quand je le relirai - si je le relis jamais ? les contradictions qu'il contient, et qui me disent mieux que ne le sont mes cohérences. Un être n'est jamais que le perpétuel contraire de ses décisions, la démission de ses certitudes, l'inverse de ses pensées, la dénégation de ses actes, le contre-exemple de sa morale. Je ne suis que le brouillon de ce que je crois que je suis. Je suis vivant, c'est-à-dire que je n'ai pas la personnalité que je m'assigne, encore celle qu'on m'accole. Je m'échappe sans arrêt de ce que je décide, je m'évade de ce que je prévois, je rature ce que j'échafaude, je m'enfuis de moi-même sans m'en rendre compte, et lorsque j'en suis conscient, au lieu que d'en avoir mauvaise conscience, il s'agirait plutôt que j'en jouisse. Echapper à soi : voilà le motif de l'existence. Je ne supporte pas celui qui est fidèle à ses principes, parce qu'une vie de fidélité n'est pas une vie, et qu'une vie de principes tutoie la mort. Fidélité aux êtres, oui. Aux choses ? Plutôt mourir. Mercredi 24 août 2016 : La profondeur de la vie fait craindre à chaque paragraphe d'un journal intime l'imminence de la mort. Lundi 5 septembre 2016 : Ce journal intime est un journal de guerre. Mercredi 26 octobre 2016 : Si je ne suis plus d'accord avec ce que j'ai déjà écrit, ne pas raturer, mais continuer, dire que je me suis trompé plus haut, ou me contredire parfaitement. Cela n'a aucune importance. On se contredit sans cesse dans la vie. Je suis capable de me contredire par écrit. C'est le cheminement qui compte, les errances et les erreurs évidemment. Je n'improvise pas ce que je pense, mais ne pense qu'en improvisant. Je ne voudrais pas tricher. Je laisse à ce journal sa fraîcheur spontanée. J'avance au coupe-coupe en même temps que le lecteur ; je veux dire : c'est le lecteur qui avance avec et en même temps que moi. Dans la jungle.

08/2023

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Comics

Avengers : Etat de siège

Né en 1950, Roger Stern est, dans les années 70-80, l'un des piliers de Marvel. Il écrit alors certaines des séries les plus prestigieuses de la maison d'édition, d'Amazing Spider-Man à Captain America, en passant par Avengers et Doctor Strange. Stern débute dans l'univers des fanzines. Au début des années 70, il publie, avec Bob Layton (qui va lui aussi se faire un nom dans le monde des comics), la revue amateur CPL, où apparaissent, entre autres, les premiers travaux de John Byrne, son ami et collaborateur en maintes entreprises. Après quelques années passées chez DC Comics, Stern revient chez Marvel en 1997 pour raconter la véritable origine de son lutin malveillant dans Hobgoblin Lives ! Cette mini-série est suivie par une autre, tout aussi fondamentale, centrée cette fois sur Norman Osborn : Revenge of the Green Goblin. En 2010, il fait un autre bref retour à la Maison des Idées. Il aide d'abord Kurt Busiek à compléter le sequel de Marvels, Eye Of The Camera, puis il s'illustre sur Amazing Spider-Man et sur la mini-série Captain America : Forever Allies. En plus de travailler pour la bande dessinée, Roger Stern a aussi écrit trois romans best-sellers sur Superman. D'origine italienne, le regretté dessinateur John Buscema est né à New York le 11 décembre 1927. Passionné de peinture dès l'enfance, il s'inscrit au Pratt Institute of Arts pour mieux approfondir sa passion. Mais il se rend vite compte de la difficulté pour un peintre à percer dans le domaine de l'art pur et il tente la carte de sa version commerciale, la bande dessinée, non sans garder une certaine frustration pour l'occasion manquée. Sa première production dans le domaine des comics a lieu en 1948 pour Atlas/Timely (l'actuelle Marvel), pour qui il travaille de façon presque ininterrompue à partir de 1966 jusqu'à sa disparition, en 2002. Buscema a dessiné tous les plus célèbres personnages de Marvel, mais aussi Superman et Wonder Woman de DC Comics et, naturellement, le héros de fantasy Conan le Barbare pendant presque trente ans. Né en 1942, Tom Palmer est l'un des encreurs les plus estimés et les plus célèbres de l'univers des comics. Il commence son activité professionelle le chez Marvel en encrant Doctor Strange. Au cours de ses cinquante ans de carrière, il se distingue surtout comme encreur de Neal Adams, John Buscema, Gene Colan et John Byrne avec lesquels il signe les cycles légendaires des super-héros Marvel dans les années 60 à 90 sur des revues comme X-Men, Daredevil, Tomb of Dracula, Star Wars, Avengers et Doctor Strange. Désormais en semi-retraite, il a aussi collaboré, ces dernières années, avec DC Comics, Valiant Comics et IDW Publishing. Il est également peintre et illustrateur publicitaire.

02/2020

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Sociologie

La société des inconnus. Histoire naturelle de la collectivité humaine

La théorie de l'évolution suggère que nous ne sommes pas naturellement disposés à faire confiance à des inconnus, c'est-à-dire à des gens en dehors de notre famille ou de notre clan. Pourtant, aujourd'hui, nous confions notre vie aux pilotes d'avion, notre argent est géré par des personnes que nous ne connaissons pas, nous mangeons au restaurant sans craindre une intoxication et nous côtoyons une foule d'inconnus potentiellement dangereux dans le métro. Comment en sommes-nous arrivés là ? Paul Seabright décrit les mécanismes psychologiques, sociaux et économiques qui ont transformé, au fil des derniers dix mille ans, nos ancêtres suspicieux, xénophobes et belliqueux en individus qui dépendent d'un filet institutionnel complexe constitué de personnes inconnues les unes aux autres. Or, ces mêmes mécanismes entraînent aussi des fléaux comme les crises financières, l'exclusion des faibles, la dégradation de l'environnement naturel, ou la prolifération des armes de guerre. Pour parer à ces conséquences fâcheuses de façon intelligente et efficace, il est essentiel de comprendre la fragilité des institutions qui font de nous des hommes modernes. Sans jargon et à l'aide de beaucoup d'exemples, La société des inconnus intègre la pensée économique au contexte plus large de nos connaissances en biologie, anthropologie, psychologie et histoire, et propose une explication lucide du fonctionnement de la société. Erudit et pertinent, cet ouvrage nous fournit des clés pour une meilleure compréhension des défis sociaux majeurs auxquels nous devrons faire face dans les années à venir. Ce que souligne d'abord Paul Seabright, c'est l'étrangeté de notre vie quotidienne. Non, il n'est pas naturel de prendre sa voiture, de téléphoner, ou de regarder la télévision. Nous dépendons (de plus en plus) d'un filet institutionnel complexe, constitué de personnes inconnues les unes des autres. Dans cet essai plein de vues et de paradoxes saisissants, le professeur d'économie à l'université de Toulouse et chroniqueur au "Monde Economie" déroule le film de 10 000 ans d'évolution. Le Monde Un ouvrage inclassable, érudit, stimulant, qui mérite amplement cet éloge du prix Nobel d'économie Bob Solow : "Personne ne peut tourner les pages de ce livre sans découvrir à plusieurs reprises des idées à la fois inattendues et saisissantes que l'on voudrait poursuivre". . Les Echos Nous vivons à l'ère des spécialistes, et peu nombreuses sont les tentatives d'interprétation de l'évolution de l'homme depuis le Paléolithique jusqu'à nos jours. Le livre de Paul Seabright mérite donc largement la curiosité due aux projets audacieux. Sciences Humaines Attention, chef-d'oeuvre. Rarement un livre d'économie n'a atteint un tel niveau de qualité, d'originalité, de clarté et d'intelligence. Pourtant, ce qui y est écrit n'est pas difficile à comprendre, ni même extraordinairement sophistiqué : mais c'est ce qui fait tout l'intérêt de ce livre qui a pour ambition, rien de moins, que d'expliquer le fonctionnement économique de l'humanité depuis ses origines, en utilisant l'histoire, la biologie évolutionniste, l'économie, la psychologie, la littérature. Econoclaste

09/2022

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Football

How the Red Army conquers Europe. Les glorieuses victoires internationales des Reds de Liverpool de Bill Shankly à Jurgen Klopp 1973-2019

Avec 3 Coupes d'Europe de l'UEFA et surtout 6 Ligues des Champions conquises, les Reds de Liverpool sont l'un des cinq clubs les plus titrés d'Europe avec le Real Madrid, le FC Barcelone, le Milan AC et le Bayern Munich. Sur la scène anglaise, les Reds virent d'abord s'affirmer des formations comme Sheffield Wednesday, Newcastle United, Sunderland, Aston Villa, Arsenal et leur rival local les Blues d'Everton. Bill Shankly posa les bases de l'hégémonie des Reds sur le football anglais, ses successeurs, Bob Paisley, Joe Fagan et Kenny Dalglish, bénéficiant de son excellent travail. Le période 1973-1990 fut l'âge d'or des Reds, qui sur 18 éditions du championnat d'élite anglais, remportèrent 11 titres, terminèrent six fois deuxième, le plus mauvais classement étant une cinquième place. Cette période correspondit également à l'âge d'or de Liverpool sur la scène européenne. Les Reds conquirent 2 Coupes d'Europe de l'UEFA en 1973 et 1976 et surtout 4 Coupes d'Europe des clubs champions en 1977, 1978, 1981, 1984, en moyenne une tous les deux ans, l'exclusion durant six années de Liverpool des compétitions européennes (1985-1991), consécutivement à la tragédie du Heyzel à Bruxelles le 29 mai 1985, empêchant peut-être les Reds de garnir encore plus leur salle de trophées d'autres victoires européennes. Cet âge d'or sportif des Reds est d'autant plus paradoxal qu'il intervint dans un contexte où l'économie des clubs anglais était plus pauvre que ses concurrents italiens, espagnols et allemands, et que la ville de Liverpool connut une très grave crise économique consécutive aux profondes mutations économiques que connut le Royaume-Uni. La Grande-Bretagne se désindustrialisa en raison de la très forte concurrence des nouveaux pays industriels, la Chine et les pays d'Asie, le Brésil, ainsi que de l'arrivée au pouvoir de Margaret Thatcher qui, inspirée par les dogmes économiques ultra-libéraux de Friedrich Von Hayek et de Milton Friedman, mena une guerre à mort à la classe ouvrière britannique afin de mettre en place une nouvelle économie dominée par la finance dont le symbole est sa place forte : la City de Londres. Liverpool connut un très fort déclin économique et industriel, un très fort chômage, une tentative d'éradication par l'establishment et l'amie du général Pinochet de sa culture industrielle et ouvrière. Entre 1990 et 2020, Liverpool perdit l'hégémonie du football anglais au bénéfice de son grand rival le Manchester United d'Alex Ferguson, mais également des Gunners d'Arsenal de George Graham et Arsène Wenger, du Chelsea de José Mourinho, Carlo Ancelotti et Antonio Conte, du Manchester City de Pep Guardiola, les Reds se contentant de plusieurs victoires en FA Cup et en Coupe de la League. Cependant, sur la scène européenne, les Reds maintinrent leur statut. Avec l'arrivée à l'automne 2015 de l'excellent et charismatique coach allemand Jurgen Klopp, les Reds aspirent à rétablir leur hégémonie sur le football anglais et continental. Après trente années d'attentes, les Reds ont enfin remporté le dix-neuvième championnat de leur histoire avec brio au cours de la saison 2019-2020 malgré la Covid-19. Sur la scène internationale, le Liverpool de Jurgen Klopp a atteint la finale de la Ligue Europa en 2016, la finale de la Ligue des Champions en 2018, a conquis la sixième Ligue des Champions de l'histoire du club, la Supercoupe d'Europe de l'UEFA, la Coupe du monde des clubs devant le Flamengo de Jorge Jesus. Avec Jurgen Klopp sous contrat jusqu'en 2024, les Reds aspirent à conquérir plusieurs championnats et au moins une ligue des champions.

05/2021

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Littérature française

L'obstination française

Nos aïeux ont vécu le phénomène de la conscience nationale lors de la libération de Paris, le 26 Août 1944. C'est ce qu'avait exprimé le Général de Gaulle en parlant d'un de ces gestes de la France, qui parfois au long des siècles, viennent illuminer notre histoire. Après la guerre 39/45 nait la génération des baby-boomers qui ne laissera rien au hasard du temps. La reconstruction de la France ne fait pas oublier les maladies telles la diphtérie ou la poliomyélite qui touchèrent de nombreux enfants conduisant la médecine à réaliser des avancées notoires. Par la suite et dès le début des années 60, l'état d'esprit des jeunes commençait à profiler le chemin de leurs rêves. Entre leçons et devoirs d'école, la camaraderie devenait une force vive aidée en cela par l'éducation parentale, la musique, les arts et le sport, sans oublier les filles tant il est vrai qu'elles étaient jolies et sexy. Au cours des années 60, les adolescents ont fissuré la chape de plomb des longs silences qui maintenait les tabous de l'époque et qui tomberont les uns après les autres. Magie de l'époque entre combats d'idées, souffles d'émotions et de bonne humeur. Ce fut le cheminement d'une merveilleuse période qui durera près de vingt ans. Les mômes des cités vivaient sous l'influence des tempos rock d'Elvis Presley, Gene Vincent et autres rockers qui précéderont la grande et fabuleuse épopée des groupes pop/rock. Les Beatles, les Stones, mais aussi Bob Dylan, Jimi Hendrix et de nombreux autres groupes enflammèrent les cœurs des adolescents pour atteindre leurs plus grands bonheurs... C'était une manière singulière de passionner les jeunes pour soutenir inexorablement leurs idées de changement. En effet, ce fut les coups de gueule d'une jeunesse exhortant leurs revendications sur une vision plus réformiste de la société française. En Mai 1968, la révolte estudiantine avec la classe ouvrière permettait de gagner de grandes avancées sociales. En 1969, la loi sur la pilule contraceptive fut votée puis, en 1975, le Mouvement de Libération de la Femme (M.L.F) relayé par l'extraordinaire combat de Simone Veil permis de faire voter la loi sur le droit à l'avortement. Cette dernière sera suivie par la loi relative au divorce par consentement mutuel. Même si les plus conservateurs ont critiqué ces avancées sociales, il n'en reste pas moins vrai qu'elles auront marqué notre génération et les suivantes. Depuis cette époque, la France n'a pas connu de périodes aussi déterminantes. En effet, depuis plus de trente ans on assiste à une apathie quasi-générale des différents acteurs de notre société. L'économie française s'abandonne dans un immobilisme récursif. Les investissements et le retour de l'excellence de la recherche devront impérativement accompagner le sursaut français. Sur le plan sociétal, les attentats terroristes aussi surprenants que tragiques ont éveillé des craintes et ranimé la peur de l'autre. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, il aura fallu du temps et ces dramatiques évènements pour que les hommes politiques prennent enfin conscience des dangers de l'extrémisme religieux. Depuis plusieurs décennies l'immigration de masse est refusée par les autres continents. Seule l'Europe a ouvert ses portes faisant abstraction des critères d'assimilation, et, au fil du temps, certaines cités de banlieues se sont dressées comme des zones de non-droit. Les agressions verbales et physiques ont porté et portent encore le poids d'une lourde indifférence. Les attentats terroristes de ces dernières années ont déchiré le cœur des français. Dans ces situations d'insécurité multiples, les citoyens et citoyennes restent inquiets malgré la sérénité convenue des « grands penseurs » qui actionnent à l'envi la sirène de la xénophobie. Depuis trop longtemps les principaux acteurs politiques de la nation, gauche et droite confondues, se sont enlisés dans un profond déni de réalités en laissant bâtir progressivement l'échafaudage du F.N. Or, chacun sait que dans tous les domaines de la vie, l'obstination annihile le plus souvent la part des réalités et, finalement, à trop vouloir minimiser les vagues, la violence d'un tsunami n'est malheureusement pas à exclure...

11/2016