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Vichy dans la « solution finale ». Histoire du commissariat général aux Questions juives (1941-1944)

Extraits

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Histoire de France

Vichy sous les tropiques. La Révolution nationale à Madagascar, en Guadeloupe, en Indochine 1940-1944

Quel fut le sort des colonies françaises restées loyales à Vichy ? Cet ouvrage exceptionnel analyse l'enthousiasme réservé à la Révolution nationale en milieu colonial, et les adaptations, mutations, ramifications qu'y connut cette idéologie. Jusqu'ici, les historiens du régime de Vichy et les spécialistes du colonialisme n'avaient pas apprécié l'impact de la Révolution nationale outre-mer. Plus qu'un simple choc psychologique, la défaite de 1940, puis l'avènement de Vichy marquèrent un durcissement des pratiques coloniales, depuis le travail forcé jusqu'au racisme affiché, en passant par l'introduction d'un " folklore authentique ". Juifs et Francs-maçons furent persécutés jusqu'aux confins de l'océan Indien ou de la mer de Chine. En Guadeloupe, l'épuration ode la culture républicaine fut entreprise entre 1940 et 1943... En Indochine, 600 000 jeunes furent embrigadés dans les Chantiers de jeunesse pétainistes. En étudiant pour la première fois la Révolution nationale " sous les tropiques ", cet ouvrage, basé sur un travail d'archives effectué sur quatre continents, ouvre des perspectives inédites : tant sur l'histoire de Vichy que sur celle du colonialisme et de la décolonisation française. Il répond ainsi à une question clef : à quoi aurait ressemblé un régime de Vichy affranchi de toute présence allemande ?

04/2004

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Histoire de France

Le PCF à l'épreuve de la guerre, 1940-1943. De la guerre impérialiste à la lutte armée

La politique du Parti communiste français pendant la Deuxième Guerre mondiale demeure un sujet de controverses, notamment sur la période qui va de la défaite de juin 1940 à l'entrée en guerre de l'Union soviétique le 22 juin 1941. A partir de sources et de publications diverses, l'auteur examine ce que fut pendant cette période charnière l'activité de la direction clandestine de ce parti, en relation avec les directives de l'Internationale communiste, qui sera dissoute en 1943. Plusieurs grandes questions sont abordées. La première est celle de l'attitude du Parti communiste face au général de Gaulle et à la résistance gaulliste de juin 1940 à juin 1941, attitude étroitement liée à une orientation stratégique résultant de l'analyse de la guerre comme exclusivement inter-impérialiste. L'auteur se penche ensuite sur le contenu des appels communistes de l'été 1940, en relation avec les textes, publiés pour la première fois dans leur intégralité, émis à Bordeaux par Charles Tillon, futur dirigeant des Francs tireurs et partisans (FTP). L'ouvrage s'attache également à retracer l'évolution des directives et des publications officielles du Parti communiste et rend compte de leur place dans la naissance de la résistance communiste. Il aborde enfin la question de l'action directe contre l'occupant après l'entrée en guerre de l'URSS, du mode de direction des FTP et des modifications de leur tactique militaire en 1942 et 1943, en prenant l'exemple de Paris et de la région parisienne. Autant de mises au point qui ne manqueront pas de provoquer la discussion!

04/2012

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Sciences historiques

Les filles de Marianne. Histoire des féminismes (1914-1940)

Marianne ne se serait-elle pas montrée ingrate envers ses filles en leur refusant une intégration qu'elles souhaitaient ardemment ? Les féministes de la IIIe République réclamaient déjà l'égalité des sexes, et leur histoire-bataille, trop méconnue, méritait un récit. Parmi elles, bien des personnalités attachantes ou surprenantes. Adrienne de Sainte-Croix, en lutte contre la prostitution réglementée, Cécile Brunschwicg, sous-secrétaire d'Etat en 1936, Louise Weiss qui médiatise la campagne suffragiste, Madeleine Pelletier, l'audacieuse théoricienne de la virilisation des femmes, Hélène Brion, l'institutrice pacifiste, et beaucoup d'autres encore : autant de façons d'être féministe qui traduisent aussi des convictions politiques. Leurs revendications sont inexorablement retardées par la Grande Guerre, puis, dans les almées trente, par la crise économique et la montée des périls extérieurs. Qu'il s'agisse de la vie privée, de la vie publique ou du travail, leur désir de s'émanciper suscite sans cesse la crainte de l'indifférenciation sexuelle. Face à une République qui leur résiste, les féministes se montrent dignes de la citoyenneté, mais leur civisme ne sera récompensé qu'en 1944. A travers leurs plaidoyers ou leurs correspondances se lisent les espoirs d'une génération de pionnières.

02/1995

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Histoire régionale

Présences juives dans le Gers (1939-1945)

"Présences juives dans le Gers" est une synthèse reprenant depuis "Enfants juifs à Lectoure 2010" à travers "Vichy et la jeunesse du Gers" 2013 l' Histoire des réfugiés juifs à la recherche d'un refuge dans le Gers dès septembre 39 et pendant l'Exode. Le sauvetage de la majorité des Juifs du Gers ne doit pas faire oublier les destins tragiques de 175 d'entre eux que j'ai essayés de faire revivre y compris les enfants. Georges Courtès s'est attaché à évoquer des présences juives antérieures à 1939 et dans une deuxième partie à fixer ces familles dans les villes et les villages pour une population à majorité urbaine. Les retours vers Paris, Metz, Nancy, L'Alsace, Anvers, Bruxelles, s'effectuent au plus tard en 1945. Certains reviendront pour la Mémoire.

06/2021

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Sciences politiques

Les espions de l'armée de l'air française. Le SR Air (1935-1945) Tomes 1, 2 et 3 (2 volumes)

Les espions de l'armée de l'Air française se compose de trois tomes réunis en deux ouvrages : - tome I, de 1935 à 1940, Aviateurs espions - tome II, de 1940 à 1942, Le SR Air 40 - tome III, de 1942 à 1945, Réseaux survivants, nouveaux réseaux L'armée de l'Air française dans la Résistance : ses espions, son engagement durant toute la seconde guerre mondiale et sa contribution décisive à la Libération sont peu connus. Dès le début de la guerre, elle entre dans l'action et ses services spéciaux déploient leurs réseaux de renseignements. Eux qui ont répondu à l'appel du général de Gaulle vivent et luttent sous la férule de l'occupant, alors que les services traditionnels de l'armée d'Armistice de Vichy ou d'Alger n'ont pas toujours conscience des réalités de la vie clandestine. Fin 1942, Abwehr, Gestapo et SD redoublent d'efficacité. Arrestations, tortures, exécutions, déportations, les résistants payent leur audace. Des réseaux entiers disparaissent ou sont détruits. De nouveaux réseaux se mettent en place qui voient leurs tâches alourdies par le nombre croissant d'aviateurs alliés qu'il faut rapatrier vers l'Angleterre. Mais ils continuent de repérer les installations allemandes, les mouvements des troupes et leurs moyens et transmettent ce précieux butin aux alliés au prix de mille risques. L'auteur, le commandant (H) Jean Danis, chargé de mission des réseaux de renseignement du SR Air P3/Av-Samson et Turma Vengeance de juin 1942 à 1945, a participé aux activités de renseignement de fin 1941 (il avait alors 16 ans) jusqu'à la Libération. Il a réuni les témoignages des survivants ou des familles de camarades décédés et compulsé de nombreuses archives. Il nous livre ses recherches et les récits parfois bouleversants des acteurs discrets de la victoire. Contribution au devoir de mémoire et ouvrage de référence pour les historiens, Les espions de l'armée l'Air française fait la preuve de l'extraordinaire pugnacité de ceux qui ont refusé la défaite.

12/2010

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Histoire de France

Xavier Vallat (1891-1972). Du nationalisme chrétien à l'antisémitisme d'Etat

Commissaire général aux questions juives sous Vichy, Xavier Vallat (1891-1972) est avec Edouard Drumont la figure emblématique de l'antisémitisme français. Pourtant, son itinéraire politique et sa contribution à la persécution des juifs pendant l'Occupation n'avaient jamais été précisément étudiés. La découverte du fonds Vallat et de ses archives inédites a permis à Laurent Joly de combler cette lacune. Infatigable militant catholique, champion des milieux " anciens combattants " durant l'entre-deux-guerres, Xavier Vallat s'impose comme l'un des chefs de file de la droite républicaine à la Chambre des députés. Le 6 juin 1936, s'adressant à Léon Blum du haut de la tribune parlementaire, il lance : " Pour la première fois ce vieux pays gallo-romain va être dirigé par un juif. " Après la défaite, il se rallie avec enthousiasme au maréchal Pétain, et prend, en mars 1941, la tête du tout nouveau Commissariat général aux questions juives. Pendant un an, il s'acquitte de sa " mission " avec une ferveur fanatique. Législateur méticuleux, il contribue à doter la France d'une législation antisémite qu'il veut la plus élaborée et la plus sévère d'Europe. En juin 1944, il remplace Philippe Henriot - assassiné par la Résistance au micro de la radiodiffusion nationale pour continuer d'y prêcher, désespérément, la fidélité à l'Etat français. En 1947, son procès en Haute Cour fait sensation : Xavier Vallat assume pleinement son action sous l'Occupation comme stratégie de défense, et sauve sa tête, de justesse. En prison, il devient le compagnon de cellule et le disciple de Charles Maurras. Rapidement libéré, puis amnistié, il termine sa longue carrière politique comme éditorialiste vedette de la presse d'extrême droite. A travers cette biographie intellectuelle, Laurent Joly ressuscite, sans indulgence ni préjugé, toute une tradition politique : " Par-delà ce qu'il eut inévitablement de personnel, l'itinéraire de Vallat fait resurgir, au bout du compte, la question de la contribution de la culture catholique à l'antisémitisme et au nationalisme français au XXe siècle " (Philippe Burrin).

03/2001

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Sciences historiques

Les prisonniers de guerre français. Enjeux militaires et stratégiques (1914-1918 et 1940-1945)

Les deux guerres mondiales présentent deux caractères nouveaux qui rejaillissent sur le sort des prisonniers de guerre et fournissent des renseignements précieux sur les sociétés en guerre au XXe siècle. D'abord, ces deux guerres sont des guerres totales et les prisonniers de guerre restent un enjeu dans le domaine militaire, mais le deviennent aussi dans celui de l'économie et de la propagande. Ensuite, un droit humanitaire se met peu à peu en place. Symbolisant la puissance de la civilisation au moment où elle est le plus menacée, c'est-à-dire pendant les conflits, les textes conventionnels sont appliqués pour la première fois durant la Première Guerre mondiale, par l'intermédiaire de quelques articles de la Convention de La Haye de 1907 concernant les prisonniers de guerre et se perfectionnent avec la Convention de Genève de 1929, entièrement consacrée aux captifs. Cette étude suit plus particulièrement le sort des 600 000 prisonniers de guerre français de la Première Guerre mondiale et des 1 800 000 captifs de la Seconde Guerre mondiale, les plaçant en perspective avec les prisonniers des autres nations pour comprendre leur originalité. Elle montre également que les deux guerres mondiales apparaissent comme une période exceptionnelle où les belligérants sont clairement identifiés et où l'on tente, et globalement où l'on réussit, à protéger les prisonniers de guerre par un droit humanitaire international alors même que leurs rôles stratégiques augmentent.

06/2010

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Histoire de France

La guerre des partisans. Histoire des Francs-Tireurs Partisans français - Histoire de la résistance ouvrière et populaire du département de l'Aisne

Fruit d'un long travail de recherches et d'enquête tant aux Archives de l'Aisne qu'aux Archives Nationales ou auprès des derniers résistants FTP, "La guerre des partisans" retrace l'histoire de ceux et de celles, issus des classes populaires et ouvrières, que "l'Histoire officielle" de la Résistance de l'Aisne a quelque peu oubliés et qui composaient incontestablement ses plus gros bataillons. Partant des prémices de la Résistance communiste dans l'Aisne jusqu'aux combats de la Libération, l'auteur n'oublie rien et dévoile aux lecteurs des pans entiers de la Résistance de l'Aisne encore largement méconnus : 1941 : l'attentat de Courmelles ; 1942 : le groupe Beck, la création des FTP... ; 1943 : vie et mort des détachements FTP de l'Aisne ; 1944 : l'attaque de la prison de Laon, fusillades et lettres de fusillés (avril 1944), l'opération maquis des Ardennes, les combats de Vadencourt (juin 1944), les maquis de Mennevret, Braine, Missy aux Bois, du Nouvion (de juin 1944 à la Libération), etc.

11/2011

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Histoire de France

Histoire du débarquement en Normandie. Des origines à la libération de Paris 1941-1944

Du débarquement en 1944 des troupes alliées en France, on semble tout connaître. Mais, si nombre d'analyses ont été consacrées au Jour J, aucune n'avait encore envisagé le problème dans sa globalité, des origines à la libération de Paris, en intégrant l'ensemble des points de vue, en envisageant la pluralité des aspects - économiques, militaires, diplomatiques, mais également politiques et sociaux. S'appuyant sur des sources inédites, pour l'essentiel américaines et anglaises, Olivier Wieviorka retrace cette longue épopée, des tout premiers projets à l'assaut final. Une histoire moins mythique que la légende complaisamment forgée par les dirigeants alliés : dissenssions au sein du Haut Commandement, pénurie des bateaux, erreurs tactiques, effondrement psychique des combattants, autant de réalités parfois tues qui pourtant pesèrent sur la préparation et le bon déroulement du D-Day. Loin d'adopter un regard strictement français, Olivier Wieviorka replace le débarquement dans le contexte d'une guerre mondiale. Au risque d'affronter des constats désenchantés : l'enthousiasme des Alliés à libérer la France fut pour le moins modéré, et, par-delà l'indéniable geste héroïque, émergeait un nouvel ordre mondial que les Etats-Unis et l'Union soviétique s'apprêtaient à régir.

03/2014

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Histoire internationale

Sans feu ni lieu. Carnets d'errance 1941-1945

En juin 1941, Lena Jedwab, seize ans quitte Bialystock pour un camp d'été en Russie, au moment même où l'Allemagne envahit l'Union soviétique.Retenue par la guerre dans un orphelinat au fin fond de l'Oural, elle est tourmentée par le destin de sa famille et par son avenir incertain. Consciente de sa chance d'être en vie, logée et nourrie dans une école, mais toujours révoltée par la guerre, Lena, dans la confusion de l'adolescence, tient un journal intime. Celui-ci témoigne de sa solitude, de sa douleur, de sa peur, mais surtout de son désir d'amour et de reconnaissance dans le monde qui est le sien. Elle y dépeint les conditions de vie des enfants de l'orphelinat ainsi que celles des paysans parmi lesquels elle vit et suit les progrès de la guerre, du point de vue du front russe.

12/2012

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Histoire de France

La colonie des enfants d'Izieu 1943-1944

[... ] il faudrait raconter toute l'histoire, toutes les histoires, de chacun de ces enfants ou de ces adultes, leur chemin, leur destin - il faudrait raconter aussi comment cette maison de colonie de vacances devint ce lieu-là, ce lieu d'hébergement-là pour ces enfants pourchassés, cette prodigieuse cachette, et dire aussi comment il a pu se faire qu'en un seul matin tout bascule [... ] Au matin du 6 avril 1944, la Gestapo de Lyon et l'armée allemande raflent les 44 enfants et 7 adultes juifs présents à la colonie d'Izieu. Au sein de ce refuge temporaire, ils réapprenaient à vivre après plusieurs mois d'internement ou une séparation brutale d'avec leurs familles. De ces enfants nous restent des dessins, des lettres, des témoignages et un exceptionnel ensemble de photographies réunies ici pour la première fois.

04/2012

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Histoire de France

La 1re armée française. Vosges-Alsace, 1944-1945

Après avoir débarque en Provence en août 1944, la 1re armée française remonte la vallée du Rhône. Elle arrive devant les Vosges du 15 au 20 septembre 1944. La bataille y est rude contre la 19e armée allemande et contre les éléments, car le temps est très mauvais : pluie, puis neige et brouillard. L'aviation ne peut intervenir que très rarement. Pour s'emparer du sommet du Haut du Faing, le 6e régiment de tirailleurs marocains perd 100 hommes, mais pour le tenir sous l'artillerie allemande et les contre-attaques, il en perd 700 de plus. La phase active de la bataille s'achève fin octobre et la 1re armée attaque ensuite dans la trouée de Belfort et en haute Alsace pour atteindre le Rhin.

02/2019

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Histoire de France

La France à l'heure allemande. 1940-1944

Pendant quatre ans, les Français ont vécu sous la domination de l'Allemagne nazie. A cette situation extraordinaire, ils se sont adaptés de différentes façons, quelques-uns en refusant, la majorité en pliant et en subissant, d'autres, assez nombreux, en faisan des accommodements ou en recherchant une entente avec le vainqueur. Voici un ouvrage qui embrasse pour la première fois l'ensemble des réactions de la société française à la présence de l'occupant : le gouvernement de Vichy, les groupements politiques, l'opinion, l'Eglise, les patrons, les banquiers, les éditeurs, les écrivains... On y voit la diversité et l'évolution des comportements, de l'engagement dans la collaboration jusqu'aux formes quotidiennes, affichées ou subreptices, de la cohabitation avec le vainqueur - la recherche de travail ou de commandes, l'apprentissage de l'allemand, les contacts avec l'occupant, la fréquentation des concerts, des conférences, des expositions qu'il organise. Placés dans une situation extraordinaire, les Français ont dû tracer la ligne de l'acceptable et de l'inacceptable, faire le départ du digne et de l'indigne, du bon et du mauvais, en se référant à l'image qu'ils avaient d'eux-mêmes, de leur pays, de ses intérêts, de leurs intérêts. De ce que leur réponse a été hésitante, divisée, sanglante au débouché de l'Occupation, il est resté une déchirure à vif.

12/1995

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Royaume-Uni

La bataille d'Angleterre. Juillet 1940-mai 1941

La bataille d'Angleterre (juillet 1940-mai 1941) a changé le cours de la Seconde Guerre mondiale. En infligeant à Hitler son premier échec, elle a brisé le mythe de l'invincibilité nazie. Dans la mémoire collective, cette bataille marque le triomphe de la volonté sur la fatalité. Combat d'une nation pour sa survie et d'un peuple pour sa liberté, drame immense par sa portée (3o 000 morts, 2 millions de foyers détruits), elle apparait comme l'un de ces moments où, en quelques semaines, se joue le sort du monde. Loin de toute vision épique, ce livre présente le déroulement des événements - la bataille dans les airs, le plan d'invasion de l'Angleterre, le Blitz - et met en lumière les composantes techniques et logistiques de la bataille, les données politiques, en particulier le râle de Churchill et du peuple anglais, ainsi que les erreurs tactiques et stratégiques commises du côté allemand.

03/2021

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Histoire de France

Abbeville 1940 1944. De la destruction à la libération

En juin 1940, Abbeville devient le théâtre d'opérations vers lequel se focalise l'attention des belligérants, car après la défaite dans le nord et à Dunkerque, les armées alliées tente de reprendre l'initiative en attaquant avec plusieurs divisions blindées afin de réduire la tête de pont allemande au sud de la Somme. C'est tout d'abord la 1st Armoured Division qui frappe, sans succès, bientôt suivie de la fameuse 4e division cuirassée de réserve du colonel de Gaulle. Sous les coups de la division de Gaulle, le front allemand s'effondre, mais il se reconstitue aux portes d'Abbeville et les assauts qui suivent épuisent l'unité française, qui doit être retirée du front. L'offensive est alors menée par la 2e DCR, sans plus de résultats. Finalement, trois divisions alliées se sont épuisées devant Abbeville, sans empêcher les Allemands de reprendre leur avance victorieuse dès le 5 juin 1940. Le livre traite aussi de l'occupation, des attaques aériennes alliées et de la libération, en septembre 1944.

12/2013

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Poésie

L'Omelette rouge

Écrit en bordure de Méditerranée, L'Omelette rouge est un objet vocal à lire aussi avec les yeux. Dans une lumière inférieure s'agitent des voix. Les voix sont séquestrées dans des corps véritables dont la liste dressée par ordre d'apparition s'ouvre sur une comédienne travestie que ses ennemis surnommaient l'omelette rouge. Sarah Bernhardt (1844-1923), Gherasim Luca (1913-1994), Alexandre Blok (1880-1921), Charlotte-Élisabeth de Bavière (1652-1722), John Maynard Keynes (1883-1946), Richard Wagner (1813-1883), Louise Bourgeois (1911-2010), Christine Lavant (1915-1973), Jeanne d'Arc (1412-1431), Ingeborg Bachmann (1926-1973), Arnold Schoenberg (1874-1951), Jean-Marie Straub (8 janvier 1933-), Danièle Huillet (1936-2006), Karl Marx (1818-1883), Friedrich Engels (1820-1895), Lénine (1870-1924), Vélimir Khlebnikov (1885-1922), Alexeï Kroutchonykh (1886-1968), Daniil Harms (1904-1942), Eva Hesse (1936-1970) Cy Twombly (25 avril 1928-) Grace Hartigan (1922-2008), Frank O'Hara (1926-1966), Hannah Hoch (1889-1978), Hans Arp (1886-1966), Til Brugman (1888-1958), Hélène Bessette (1918-2000), Jackson Pollock (1912-1956), Razine (1630-1671), Emily Dickinson (1830-1886), Josée Lapeyrère (1944-2007), Erich von Stroheim (1885-1957), Alexandre Pouchkine (1799-1837), Saint Paul de Tarse (15-67). L'astre Poésie est vécu ici comme un soleil flingué sous lequel scintillent des natures mourantes et de petites personnes perdues. Si " la seule poésie est la poésie à faire " (Pasolini), L'Omelette rouge pose en séries de raccords et dans une préoccupation de distance la question vitale : " que faire? ".

05/2011

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Déportation

De Strasbourg à Dachau. Souvenirs 1939-1945. Tome 2, 1944-1945

A l'issue de la débâcle de 1940, Francis Rohmer s'est replié à Clermont-Ferrand avec l'ensemble de l'université de Strasbourg. Il y a poursuivi ses études jusqu'à l'obtention de son doctorat en médecine et sa spécialisation en neurologie. Entré en Résistance dès 1941, il est arrêté par la Gestapo en mars 1944. Commence alors un calvaire qui ne prendra fin qu'avec la capitulation allemande. Après un passage par la "prison du 92" à Clermont-Ferrand puis par Royallieu, il est déporté à Dachau en juillet 1944, puis dans divers camps du Neckar d'où il n'est libéré que dans les derniers jours de la guerre. De cette période tragique, il a laissé un récit saisissant, qui compte parmi les plus grands témoignages de déportés. Rédigé après la guerre à partir de notes prises au jour le jour et complétées par une solide documentation, ce texte nous mène au coeur de l'univers concentrationnaire nazi. Un document exceptionnel, tant pour ses qualités historiques et littéraires que pour l'humanité qui s'en dégage.

02/2022

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Histoire de France

KLB, journal de Buchenwald (1943-1945)

Le résistant Jean Hoen amorce au camp d’internement de Compiègne et poursuit au camp de concentration de Buchenwald, où il est déporté le 3 septembre 1943, la rédaction d’un « reportage vécu » sur son parcours et sa confrontation avec l’univers des camps nazis. Sa trajectoire au camp de Buchenwald suit un chemin singulier en raison de son âge et de son état de santé fragile, qui le font classer parmi les invalides. Il évoque avec minutie ses camarades, la vie quotidienne, l’univers du camp, livre aussi ses réflexions sur la condition humaine face à la violence et la misère extrêmes. Jean Hoen ne prétend pas faire oeuvre d’analyste, sa vision n’est ni historique, ni distanciée. Il assume son regard brut, celui d’un homme entré dans l’âge mûr et porteur d’un idéal patriotique forgé par ses origines lorraines, l’épreuve du feu durant la Première Guerre mondiale et son engagement dans la Résistance à Marseille. Cette voix « immédiate » est devenue très rare, au regard des témoignages livrés plusieurs décennies après les faits. Son récit sur Compiègne est publié à la Libération, celui sur Buchenwald demeurait par contre inédit.

09/2013

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Histoire internationale

Carnets de clandestinité. Bruxelles, 1942-1943

A 16 ans, Moshé Flinker quitte les Pays-Bas avec ses parents et ses six frères et soeurs pour tenter d'échapper aux persécutions nazies. Arrivé à Bruxelles, complètement désoeuvré et sans repère, il commence à écrire son journal en hébreu. Il retranscrit des scènes de la vie quotidienne et suit très attentivement l'évolution de la guerre. Fin connaisseur de l'histoire juive et fort d'une foi profonde, ses écrits sont imprégnés de réflexions religieuses. Ils sont également animés de la conviction que la création d'un Etat juif sur la terre ancestrale est la seule réponse possible à une tentative d'extermination unique dans l'histoire. Il comprend aussi que la connaissance de la langue arabe est un élément essentiel de la coexistence future en Eretz Israël. C'est pourquoi il apprend l'arabe, seul, à l'aide de manuels achetés dans les librairies de la ville. Son Journal se termine le 19 mai 1943 par ces mots : "J'ai l'impression d'être mort. Me voici". Un an après, jour pour jour, le 19 mai 1944, suite à une dénonciation, il est arrêté et déporté à Auschwitz avec plusieurs membres de sa famille. Il disparaît des listes d'appel du camp de Bergen-Belsen le 20 janvier 1945. Ces cahiers, retrouvés après la guerre par ses deux soeurs, à Bruxelles, dans la cave de l'immeuble où avait vécu la famille, racontent avec force et acuité les angoisses spirituelles d'un jeune garçon juif, d'une étonnante maturité intellectuelle et politique, engagé dans une lutte pour la survie au coeur de l'Europe nazie.

02/2017

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Histoire de France

La vie à en mourir. Lettres de fusillés, 1941-1944

" Ma chère petite Maman, comment t'annoncer la triste nouvelle?" "Vise la vie belle et joyeuse! " "Adieu, la mort m'appelle, je ne veux ni bandeau, ni être attaché. Je vous embrasse tous. C'est dur quand même de mourir. " Guy Môquet, Léon Jost, Honoré d'Estienne d'Orves, Missak Manouchian... ils sont des milliers de résistants, célèbres ou anonymes, fusillés ou guillotinés sous l'Occupation, victimes des Allemands et de Vichy. Dans l'attente de la mort, ils adressent à leur famille, à l'être aimé, à un ami, leur dernière lettre. Ils parlent pour tous ceux - assacrés, déportés, victimes d'exécutions sommaires - qui sont morts sans laisser de témoignage. A la dernière heure, ils disent leur amour, affirment leur foi, proclament leurs idéaux. Leurs mots sont l'ultime acte de résistance d'hommes restés debout face à leur destin.

05/2006

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Romans, témoignages & Co

Les combattants de l'ombre. La résistance française 1941/1944

Le grondement de la locomotive vous martèle les oreilles, amplifié par le tunnel. Un train de blindés montant vers la Normandie : vos ordres sont clairs, il n'y arrivera jamais. Il faut attendre, ne pas céder à la panique, les charges doivent exploser et faire le maximum de dégâts au convoi ; vos doigts sont moites sur le manche du détonateur. Autour de vous les partisans attendent aussi, les mains crispées sur les Stens et les grenades. Dans quelques instants la Résistance va frapper.

03/2023

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Histoire de France

Les 50 discours qui ont marqué la 2e Guerre mondiale

Ce livre propose une lecture originale de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale à travers 50 discours prononcés par les principaux acteurs du conflit. Parmi ceux-ci : Blum, Chamberlain, Churchill, Daladier, Eisenhower, Franco, de Gaulle, Goebbels, Himmler, Hirohito, Hitler, Léopold III, Mussolini, Pétain, Pie XII, Pilet-Golaz, Roosevelt, Staline, Truman, etc. Chaque discours est replacé dans son contexte historique, expliqué - tant du point de vue de son origine que de sa portée - et mis en perspective avec les grandes décisions qui ont rythmé le déroulement de la guerre. Cette démarche permet de comprendre la postérité de ces discours et la place qu'ils occupent dans la mémoire collective. La première partie de l'ouvrage concerne la période 1935-1939 et met en exergue l'échec du système de " sécurité collective ". La deuxième partie s'intéresse aux débuts du conflit (1939-1940) et donne des coups de projecteurs sur la Guerre éclair, la Drôle de guerre, la Résistance et la Collaboration. La troisième partie (1941-1942) montre comment d'une guerre " régionale ", limitée à l'Europe, on est passé à une guerre mondiale. La quatrième partie (1943-1945) traite de la progression des Alliés vers la victoire finale et l'avènement d'un nouvel ordre international.

04/2010

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Littérature étrangère

La tombe est dans la cerisaie. Journal du camp de Mikhaïlovka (1942-1943)

Le Journal du peintre Arnold Daghani, La tombe est dans la cerisaie, a été publié en roumain en 1947. Il parait pour la première fois en français dans une traduction de l'allemand et du roumain de Philippe Kellmer — ami d'enfance de Paul Celan —, l'un des rares compagnons de déportation de Daghani ayant survécu. Ce livre constitue un témoignage essentiel de la déportation des Juifs de Bucovine et de Bessarabie en Transnistrie, région d'Ukraine annexée parla Roumanie pendant la Seconde Guerre mondiale, de 1941 à 1944. Il s'agit d'un document décisif mettant ajour l'un des aspects de la Shoah aujourd'hui encore largement méconnu. Arnold Daghani y évoque le camp de Mikhailovka entre 1942 et 1943, où ont été assassinés, parmi mille autres victimes juives, les parents de Paul Celan et la poétesse Selma Meerbaum. Il fait partie des multiples lieux de déportation installés le long du Boug, fleuve d'Ukraine dont le territoire était occupé par les Allemands. Le Journal d'Arnold Daghani, qui livre des données factuelles terrifiantes, est écrit sur un ton qui confère au Mal l'aspect d'une banalité absolue aux conséquences quotidiennes implacables. Il se termine parle récit haletant de l'évasion de Daghani et de sa femme, Anisoara.

11/2018

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Histoire de France

Vichy (1er janvier - 31 décembre 1941)

En 1941, l'Allemagne nazie se lance à l'assaut de l'Union soviétique ; le Japon attaque les Etats-Unis. La guerre est désormais mondiale et touche tous les continents, tous les océans. La France de Vichy n'est pas un acteur principal. Elle observe les événements de l'Europe orientale et centrale. De Bucarest, de Sofia, de Budapest, d'Athènes et d'Ankara, les diplomates français suivent, pas à pas, l'évolution des relations internationales. Les Balkans demeurent une zone troublée, dans laquelle les ambitions des uns et des autres s'affrontent. En Europe orientale comme en Europe centrale, on ne peut que constater à la fois le renforcement de la présence allemande et les préparatifs d'une guerre qui opposera l'Allemagne nazie à l'Union soviétique. En Indochine, la France est encore présente. Mais elle se heurte aux ambitions du Japon. Elle ne peut guère compter sur le concours des Etats-Unis et constate, de jour en jour, le déclin de son autorité. Du coup, devant cet affaiblissement à la fois inévitable depuis la signature de l'Armistice et de plus en plus perceptible, la France de Vichy tâche de resserrer ses liens avec l'Espagne franquiste et le Saint-Siège. Elle tâche de mettre en place une sorte d'alliance fondée sur les convictions religieuses et sociales. Avec des résultats inégaux et incertains. Elle aimerait maintenir vivante l'amitié franco-américaine. A Washington, pourtant, on s'inquiète d'une " collaboration " qui soumettrait la France à l'Allemagne. Et, de plus en plus, au fil des mois, le rapprochement avec la Grande-Bretagne devient l'objectif principal du président Franklin Roosevelt. A vrai dire, du Proche-Orient à l'Amérique latine, les autorités de Vichy constatent que " la dissidence " gagne du terrain. Les Britanniques et, dans une certaine mesure, les Américains la confortent. Malgré l'échec devant Dakar, de Gaulle et la France libre occupent une place grandissante. Les ralliements succèdent aux ralliements. Tout compte fait, la France de Vichy est bien seule pour affronter ses vainqueurs qui manifestent des exigences croissantes. " La collaboration " l'entraîne inexorablement dans le sillage de l'Allemagne. L'année 1941 dissipe les dernières illusions.

09/2015

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Histoire de France

Souvenirs du Vercors. Août 1943 - 8 septembre 1944

Le 9 juin 1944, après le débarquement en Normandie, Paul Brisac, cadre supérieur de l'entreprise grenobloise Merlin-Gerin, sur ordre de ses chefs de la Résistance, quitte son usine pour monter au Vercors, afin de prendre le commandement d'une compagnie civile et participer au "Plan Montagnard" de bouclage du massif par les résistants. Il va désormais, pendant près de trois mois, être l'un des acteurs de ce qui fut l'un des plus anciens et des plus connus des maquis français de la Seconde Guerre mondiale. Ses souvenirs tirés de carnets tenus pendant les événements, constituent aujourd'hui un témoignage précis, irremplaçable, parfois terrible, parfois drôle, de ce que le général de Gaulle, que certains souhaitaient accueillir dans le massif alors libéré, considéra comme un des hauts faits de la Résistance française. La lecture de ces souvenirs permet, au jour le jour, de suivre une compagnie de maquisards dans cette longue suite de combats, de marches épuisantes, de recherche d'eau, de nourriture, de cachettes pour échapper au ratissage de la Wehrmacht. Elle permet de mieux comprendre ce que furent les luttes, clandestines ou non, de ceux qui, il y a soixante-dix ans, sacrifièrent leur vie pour la Liberté.

03/2015

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Histoire de France

La solution finale de la question juive. La technique, le temps et les catégories de la décision

L'histoire - la discipline historique - ne peut rien changer à ce qui est advenu : presque six millions de juifs d'Europe ont été exterminés par le régime nazi durant la Seconde Guerre mondiale. Du moins a-t-elle parfois la vertu de changer la perception que nous avons de notre passé, d'en modifier notre compréhension. C'est à une relecture de ce type que se livre magistralement Florent Brayard dans le présent ouvrage. De 1939 à 1942, la politique antijuive nazie avait connu de profondes mutations, et la " solution finale de la question juive " avait pu recouvrir des projets aussi différents que la transplantation totale des juifs hors d'Europe ou leur meurtre systématique. C'est cette évolution, parfois hésitante et dont Wannsee fut une étape, que l'auteur décrit en l'inscrivant dans le cours de la guerre et mettant au jour les soubassements idéologiques qui justifiaient ces politiques. Mais, une fois passée la phase d'élaboration, le moment de la réalisation venu, il n'y eut plus aucune hésitation. Et le moins stupéfiant n'est pas que, au bout du compte, en juin 1942, Hitler avait décidé que la " solution finale " - devenue à présent synonyme de meurtre - devait être achevée en une année : pour cette grande partie de l'Europe occupée par l'Allemagne, elle le fût.

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SHOAH,PERSECUTIONS ANTISEMITES

La "solution finale de la question juive". La technique, le temps et les catégories de la décision

L'histoire, la discipline historique, ne peut rien changer à ce qui est advenu : presque six millions de juifs d'Europe ont été exterminés par le régime nazi durant la Seconde Guerre mondiale. Du moins a-t-elle parfois la vertu de changer la perception que nous avons de notre passé, d'en modifier notre compréhension. C'est à une relecture de ce type que se livre magistralement Florent Brayard dans le présent ouvrage. De 1939 à 1942, la politique antijuive nazie avait connu de profondes mutations, et la "solution finale de la question juive" avait pu recouvrir des projets aussi différents que la transplantation totale des juifs hors d'Europe ou leur meurtre systématique. C'est cette évolution, parfois hésitante et dont Wannsee fut une étape, que l'auteur décrit en l'inscrivant dans le cours de la guerre et mettant au jour les soubassements idéologiques qui justifiaient ces politiques. Mais, une fois passée la phase d'élaboration, le moment de la réalisation venu, il n'y eut plus aucune hésitation. Et le moins stupéfiant n'est pas que, au bout du compte, en juin 1942, Hitler avait décidé que la "solution finale" , devenue à présent synonyme de meurtre, devait être achevée en une année, c'est que pour cette grande partie de l'Europe occupée par l'Allemagne, elle le fût.

05/2023

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Histoire de France

Pompiers sous les bombes. Rouen, 1940-1944

L'intervention des sapeurs-pompiers à Rouen pendant la Seconde Guerre mondiale est un sujet encore inédit. Les différents services de la Défense passive n'ont pas encore passionné les historiens qui préfèrent étudier les bombardements, les combats, des volets de l'histoire qui bénéficient de sources abondantes. Thierry Chion nous livre ici pour la première fois un volet de l'histoire de Rouen qui privilégie celle d'une poignée d'hommes unissant leurs efforts pour venir en aide, même sous les bombes, à une population civile meurtrie, surprise par des faits de guerre. Au final, 10000 logements ont été détruits et plus de 1600 victimes recensées. Au fur et à mesure de ses recherches, l'auteur a rencontré de nombreuses difficultés, notamment le manque de photographies montrant les pompiers à l'oeuvre. Qui pensait à immortaliser ces hommes remarquables, dont certains sont morts au feu, alors que tout brûlait autour, et que de nombreuses personnes venaient de tout perdre? Les services de propagande de l'armée allemande et les photos prises par des soldats de l'occupant ou les services de presse constituent la majorité des sources iconographiques. Le livre est construit autour d'une foule de témoignages recueillis en compulsant les très nombreux rapports dressés dans cette période sombre et les récits des rares pompiers encore vivants.

04/2013

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Comics

Batman - The Dailies Tome 1 : 1943-1944

Bruce Wayne est un milliardaire orphelin qui a vu ses parents se faire assassiner sous ses yeux à l'âge de sept ans. Depuis cet événement tragique. grimé en chauve-souris. il n'a de cesse de combattre le crime dans les rues de Gotham, sous l'identité secrète de Batman. Pour l'accompagner, il a pris sous son aile un autre orphelin, le jeune Dick Grayson, et ils vont former le célèbre dynamique duo ! Ensemble, ils s'apprêtent à affronter ce que la cité corrompue de Gotham a engendré de pire en matière de criminel : le Joker !

12/2019

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Comics

Batman - The Dailies Tome 2 : 1944-1945

Bruce Wayne est un milliardaire orphelin qui a vu ses parents se faire assassiner sous ses yeux a l'age de sept ans. Depuis cet événement tragique, grimé en chauve-souris, il n'a de cesse de combattre le crime dans les rues de Gotham, sous l'Identité secrète de Batman. Pour l'accompagner, il a pris sous son aile un autre orphelin, le jeune Dick Grayson, et ils vont former le célèbre dynamique duo ! Ensemble, ils s'apprêtent à affronter ce que la cité corrompue de Gotham a engendré de pire. Dans les années 1940, en pleine Seconde Guerre mondiale. Batman et Robin n'étaient pas seulement des héros de comic books ou de serials, ils se retrouvaient également dans les pages des différents quotidiens des Etats-Unis. La série BATMAN — THE DAILIES permet de découvrir sous un jour nouveau des aventures réalisées, entre autres, par Bob KANE et Bill FINGER. Un univers de film noir passionnant où le danger guette a tous les coins de rue.

01/2021