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Théâtre

Ce fou de Platonov. Une pièce de théâtre d'Anton Pavlovitch Tchekhov

Voici la première pièce de Tchekhov, découverte 16 ans après sa mort. On y trouve déjà ses thèmes de prédilection, qu'il exploitera dans toutes ses pièces suivantes : les petits drames et la médiocrité de l'existence bourgeoise, le désoeuvrement, le désenchantement et la mort des idéaux. Une fête bat son plein chez la veuve Anna Petrovna, femme aux moeurs dissolues qui aime bien s'entourer et se donner l'illusion qu'elle plaît encore aux hommes. Y est réunie la société bourgeoise du village, aristocrates et intellectuels. Le vin coule à flot et l'état d'ivresse est général. Platonov, instituteur désabusé, jeune époux tricheur et séducteur renommé, papillonne d'une femme à l'autre, trahissant les uns, soulevant la colère des autres. Il est dans l'instant, sans réflexion sur les conséquences de ses actes. C'est un "intranquille" qui ne trouve pas comment vivre et pourquoi. Il ne veut faire de mal à personne mais ne sait dire non à rien et finit par faire souffrir tous ceux qui l'approchent. Bien vite, on veut la peau de ce triste Don Juan fin saoûl...

02/2023

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Théâtre

Une demande en mariage. Une pièce de théâtre d'Anton Pavlovitch Tchekhov

Une demande en mariage est une pièce de théâtre d'Anton Tchekhov dont le sujet est l'impossibilité de se maîtriser. Le prétendant, la jeune fille et son père sont des querelleurs invétérés. L'intrigue est très simple : Lomov vient demander une jeune fille en mariage, Natalia Stepanovna. Il est reçu par le père, Stepan Stepanovitch, qui marque son enthousiasme, et va chercher sa fille.

01/2023

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Littérature francophone

Les soliloques d'une mamie de Poto-Poto

La vieille Ngala, mamie de 77 ans, rentrée du Congo-Kinshasa où elle s'était réfugiée avec sa famille, forcée de fuir Brazzaville pendant la guerre civile de 1997, fut contrainte d'enterrer là-bas son frère Posso décédé pendant cet exil. A Brazzaville, elle vit dans une intranquillité maladive qui la rend volubile à l'excès ; d'où ses soliloques qui évoquent des petites histoires personnelles et qui de ce fait même déroulent tout un pan de l'Histoire du Congo.

06/2021

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Théâtre

Oncle Vania

L'amour, la mort, le temps qui passe, l'espoir d'un avenir meilleur, les mots que l'on n'ose pas dire, les destins que l'on n'ose forcer, le manque d'idéal ou de croyance sont autant de sujets portés par Oncle Vania et grâce auxquels chacun des vivants présents dans le théâtre, sur scène ou en salle, reconnaitra un peu de sa propre existence le temps de la représentation.

11/2019

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Petits classiques parascolaire

Une demande en mariage. Suivi du Tragédien malgré lui

Deux courtes pièces d'Anton Tchekhov, aussi hilarantes que grinçantes ! Dans Une demande en mariage, Lomof vient demander à son voisin la main de sa fille. Mais ce qui devait être un tendre aveu se transforme en une terrible querelle de voisinage... Dans Le Tragédien malgré lui, Tolkatchov n'en peut plus : sa vie conjugale est un enfer. Il vient demander aide et soutien à son ami Mourachkine. Les atouts d'une oeuvre commentée avec, en plus, tous les repères pour les élèves : des rabats panoramiques avec l'oeuvre d'art en grand format, une frise historique et culturelle inédite ; des éléments d'histoire des arts ; des notes de vocabulaire adaptées ; des rubriques outils de la langue pratiques ; des encadrés méthode efficaces ; un lexique du théâtre. OEuvre notamment recommandée pour les classes de 2de et de 1re dans les programmes de lycée. Des ressources enseignants sur www.classiquesetpatrimoine.magnard.fr : des fiches d'activités ; des fiches Histoire des arts ; des vidéos, accompagnées de fiches ; le livret du professeur ; des offres de documentation et d'équipement de classe.

06/2018

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Littérature étrangère

Le malheur des autres

«Par la volonté de l'écrivain lui-même d'une part, par le choix des éditeurs de l'autre, bon nombre de ses récits et nouvelles n'avaient pas encore vu le jour en France. Il nous est permis d'en faire un nouveau choix. Il s'inscrit dans l'univers multiple de Tchékhov, nous offrant tour à tour la pochade grotesque (Le dindon), la vie échevelée d'une cantatrice (Lui et Elle), la partie de chasse ratée de deux rustres (Trop tôt), la nostalgie de la jeunesse perdue (Chez des amis), la pudique pitié humaine dont l'auteur, qui se disait froid, a le secret (Le tapeur).Le canevas des trente-huit titres que nous présentons est, comme toujours, simple. Par la magie tchékhovienne, s'y greffent et s'évanouissent des fragments de vie, fusent quelques rires, s'effilochent les rêves.»Lily Denis.

06/2004

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Littérature étrangère

Vivre de mes rêves. Lettres d'une vie

"Dans l'histoire de la littérature, écrit Simon Leys, je ne vois guère que Tchekhov chez qui la qualité de l'homme semble avoir correspondu à la qualité de l'artiste." Vivre de mes rêves en est la vivante illustration. C'est le roman vrai de la vie d'un génie humble, soucieux du sort des autres et d'une rare générosité, dont, par-delà le temps, on a envie de conquérir l'amitié bienveillante, moqueuse, tendre et fidèle… Cette vaste correspondance permet d'accompagner au fil de son existence cet homme et écrivain aussi soucieux de son art que dévoué à sa famille, à ses amis, à ses patients – un médecin animé par une conception humaniste de son métier et une inquiétude profonde devant l'absurdité de la condition humaine mêlée, pour celle-ci, d'une tendresse fraternelle. Dans ce choix de lettres il raconte sa passion pour le théâtre, son dangereux voyage de reporter à l'île bagne de Sakhaline, ses démêlés avec les éditeurs de ses récits. Grâce à ses conseils à des apprentis écrivains, on peut aussi apprécier les secrets d'un art d'écrire unique, exquis et délicat. "Ma fonction, confiait-il, consiste uniquement à avoir du talent, c'est-à-dire à savoir distinguer les dépositions importantes de celles qui ne le sont pas, à savoir éclairer les personnages et parler leur langue. Chtcheglov-Leontiev me fait grief d'avoir terminé mon récit par la phrase suivante : "On n'y entend goutte en ce monde !" D'après lui, l'artiste-psychologue se doit d'analyser, c'est en cela qu'il est psychologue. Mais je ne suis pas d'accord avec lui. Il serait temps que les gens qui écrivent, en particulier les artistes, reconnaissent qu'en ce monde on n'y entend goutte." Des farces entre frères ou cousins aux histoires d'amour impossibles, c'est un Anton Tchekhov intime, sans fard, qui s'offre à nous jusque dans les dernières années de sa vie, découvrant l'amour et le bonheur au moment où la maladie va l'emporter inexorablement. Dans la préface éclairante et passionnée qu'il consacre à ce volume, Antoine Audouard, initiateur et éditeur du projet, rend hommage à juste titre au " travail admirable " de la traductrice, Nadine Dubourvieux, dont la première tâche fut de choisir les lettres dans la monumentale édition soviétique des oeuvres complètes et de traquer avant de les rétablir les nombreux passages censurés pour indécence, restituant ainsi Tchekhov dans sa vérité sans rien occulter de ses faiblesses ou de ses préjugés.

10/2016

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Théâtre

Trois pièces selon. Le Jeu de Yalta ; L'Ours ; Une autre vie

Le Jeu de Yalta : Gourov, homme fantaisiste d'âge mûr, fait la connaissance d'Anna, une jeune femme délicate qui tente de tromper l'ennui. De cette improbable rencontre naît une union aussi forte que singulière. L'Ours : Eléna porte très rigoureusement le deuil de son époux. Un jour, son serviteur, dévoué mais lâche, fait entrer un homme dans la maison. Rustre et agité, ce dernier réclame à Eléna le remboursement d'une dette contractée par feu son mari. Une autre vie : Sonia et André se rencontrent dans un café miteux. Autour d'une soupe aux choux, chacun finit par faire partager à l'autre sa vérité, au-delà des mensonges et des petits arrangements avec le passé.

07/2009

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Poches Littérature internation

Les groseillers et autres nouvelles

Un quotidien fait de calculs mesquins, une cuisante déception amoureuse, un profond sentiment de désarroi face à l'existence. Les personnages de ces nouvelles sont englués dans une existence qui leur rétrécit l'âme, qui éteint leur joie de vivre. Mais peut-être nous invitent-ils à méditer le conseil que se donne l'un d'entre eux : «La vie est effrayante, alors il n'y a pas à se gêner avec elle, brise-la et prends tout ce que tu peux lui arracher avant qu'elle ne t'écrase.» Qu'est-ce qu'une vie réussie ? Quatre nouvelles pour découvrir un immense écrivain au sommet de son art.

09/2015

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Disques et K7 Littérature

La Dame au petit chien suivi de La Fiancée. 1 CD audio MP3

"Assis à la terrasse du Vernet, il vit passer sur la promenade une jeune dame blonde, de petite taille, coiffée d'un béret ; un loulou blanc la suivait. Puis il la rencontra plusieurs fois par jour au jardin public et au square. Elle se promenait seule, toujours coiffée du même béret et suivie de son loulou blanc ; personne ne savait qui elle était et on l'appelait simplement la dame au petit chien. "Puisqu'elle est ici sans mari et sans amis, se disait Gourov, pourquoi ne pas faire sa connaissance ?"" AT.

03/2017

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Autres langues

LA DAME AU PETIT CHIEN. Bilingue russe/français

Gourov est un homme marié, mais le jour où il rencontre Anna von Diederitz dans une station balnéaire de la mer Noire, sa vie bascule. Ce qui n'aurait pu être qu'un banal adultère devient un amour véritable et douloureux. Sentant la mort approcher, Monseigneur Piotr essaie de renouer avec sa mère. La vieille femme, trop intimidée par le titre de son fils, n'arrive plus à lui témoigner son amour. Sur le point de se marier, la jeune Nadia se rend compte que ce n'est pas la vie dont elle rêve et s'enfuit à Pétersbourg. Trois nouvelles admirables de Tchékhov, grand peintre de l'âme humaine.

06/2008

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Littérature étrangère

Ma vie en province

Avec le roturier devenu médecin Bazarov, héros de Pères et Fils, Tourgueniev crée un personnage négateur et intransigeant, à qui il donne le nom de nihiliste. Mais parce que Bazarov tombe dans le piège de l'amour et se résigne, puis meurt tel un héros romantique, la jeunesse tsariste cria à l'imposture... Quelque trente ans plus tard, Tchekhov décrit à son tour un nihiliste, Misaïl Polozniev. Mais a contrario. Aristocrate, il nie de bout en bout les privilèges que sa naissance lui octroie, idéalise le travail physique, veut percer à jour le vernis de la politesse et se débarrasser des simulacres de la convention... Sur fond de campagne russe, où cosmos et chaos s'affrontent sans se départager, Misaïl entraîne dans sa rébellion sa soeur Kleopatra sans jamais se résigner un seul instant, ni venir implorer le pardon paternel. Il est un être libre à tout jamais... Et ouvre une voie nouvelle dans la littérature russe par la découverte de sa vérité qui le mène à sa liberté et à la beauté, qui depuis Dostoïevski "sauvera le monde". La jeunesse tsariste n'eut pas alors à crier à l'imposture. C'est pourquoi ce roman nous interpelle encore aujourd'hui...

01/2016

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Poches Littérature internation

Le duel. Edition bilingue français-russe

Ivan Laïevski, fonctionnaire de 28 ans, n'aime plus Nadéjda, sa compagne. Il a des scrupules à la rejeter alors qu'elle n'a que lui, et qu'ils n'ont tous deux aucune fortune. Ils vivent loin de leur famille dans le Caucase. Nadéjda souffre aussi de cet exil et l'ennui la pousse à avoir une aventure sans lendemain qu'elle tente de dissimuler à Laïevski. De son côte, Laïevski veut emprunter trois cent roubles pour prendre le bateau, retourner en Russie, en cachant son départ à Nadéjda. Cette nouvelle idéologique est construite comme une pièce de théâtre mais aussi comme un roman policier à rebondissements. Qui mourra ? Qui survivra ? Tchekhov accomplit l'exploit de métamorphoser des tranches de vies ordinaires en lecture passionnante, et donne un poids à chaque mot de ce récit. Dans cette histoire, il mène une réflexion profondément humaine et émouvante, et devoile une interrogation profonde, tragique, désespérante : quel est le sens la vie ?

02/2018

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Théâtre

La Cerisaie. Comédie en quatre actes

La Cerisaie, pièce de tous les malentendus entre l'auteur et ses admirateurs. Comédie, pour Tchékhov. Tragédie pour Stanislavski et tous les metteurs en scène qui lui ont succédé. Inaccessible aux Français, pense aussi Tchékhov, qui écrit à Olga Knipper : " Ma douce, mon petit cheval, à quoi bon traduire ma pièce en français ? C'est grotesque ! Les Français ne comprendront ni Lopakhine ni la vente de la propriété et ne feront que s'ennuyer. Il ne faut pas le faire, ma douce. C'est inutile. " Tchékhov, le plus joué, le plus aimé, le plus célèbre des incompris.

09/1996

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Poches Littérature internation

Un royaume de femmes. Suivi de De l'amour

La jeune Anna Akimovna a hérité d'une usine dont elle doit assurer la direction. Mais, à vingt-cinq ans, quelle riche et jolie femme voudrait passer ses soirées à travailler ? D'autant que, parmi ses ouvriers, le beau Pimenov ne la laisse pas insensible. Et elle se prend à rêver. Deux nouvelles acides sur l'amour et ses malentendus par l'un des grands maîtres de la littérature russe.

01/2009

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Théâtre

Chroniques d'une fin d'après-midi

Il s'agit bien d'une fin d'après-midi... Et d'une fin d'après-midi d'été. Mais d'une fin d'après-midi en Russie, au XIXe siècle. Il s'agit aussi de chroniques... fragments de l'oeuvre d'Anton Tchekhov : quelques scènes de plein-air du Duel (sa plus longue nouvelle), de La Mouette et de La Cerisaie. Quant au décor — le Cloître du Palais Vieux — le lieu tel qu'il est, aussi réel et naturel que le sera la lumière... celle d'une fin d'après-midi d'été. Dans ce décor, lieu solitaire et abandonné d'une campagne lointaine, un groupe (la famille, les amis) vient, comme dans Le Duel, pique-niquer au crépuscule...

11/2004

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Poches Littérature internation

La fiancée. Et autres nouvelles

" Il me semble que ce n'est pas aux écrivains de résoudre des questions telles que Dieu, le pessimisme, etc. L'artiste ne doit pas être le juge de ses personnages, mais seulement un témoin impartial. " Tchékhov Ce volume contient : Une Rencontre Les Feux Chez des amis La Fiancée

11/1993

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Littérature étrangère

Le moine noir

Il était déjà plus de quatre heures lorsqu'il ralluma la bougie : il aperçut le moine noir installé près de son lit, dans un fauteuil. -Bonjour, lui dit le moine. Et il lui demanda, après un court silence : -A quoi penses-tu en ce moment ? -Je pense à la gloire, lui dit Kovrine.

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Théâtre

Le moine noir

Par un après-midi de l'été 1893, alors qu'au domaine de Melikhovo tout le monde fait la sieste, Tchekhov se réveille en sursaut et se précipite hors de sa chambre : il a vu en rêve un moine noir et ce rêve lui fait une impression si terrible qu'il en reste bouleversé. Sa manière de se débarrasser d'une vision qui continue de le hanter sera d'en faire, au cours de l'été, la matière d'une longue nouvelle, une nouvelle étrange, d'un genre tout à fait nouveau dans son oeuvre et qu'il semble avoir volontairement abrégée, laissant floues les lignes qui lui auraient permis d'en faire un roman au moment même où il les avait mises en place. Avec Le Moine noir, nous avons l'une des plus célèbres nouvelles de Tchekhov et, tout à la fois, passant bien largement le genre fantastique auquel on la rattache, une réflexion sur la maladie plus actuelle que jamais.

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Théâtre

Oncle Vania ; Les Trois Soeurs

En quoi consiste le bonheur ? Est-il à notre portée ? Dans Oncle Vania (1897), les personnages s'interrogent. Aux élans d'espoir et de joie succèdent l'abattement et la détresse. Le dégoût d'être laid, vieux, malade. L'ennui d'habiter en province, où jamais rien ne se passe ; de travailler comme un forcené, sans reconnaissance aucune. La douleur d'aimer sans retour. La fadeur de ne pas aimer. Ailleurs, à une autre époque, dans d'autres circonstances, peut-être, ils auraient pu être heureux... Bien sûr, il y a la révolte, la tentation du meurtre, celle du suicide. Mais en vain. La vie est là, amère et crue : on s'y enlise. "Vous dites que la vie est belle. Oui, mais si ce n'était qu'une apparence ! Pour nous, les trois soeurs, la vie n'a pas encore été belle, elle nous a étouffées, comme une mauvaise herbe" , affirme Irina dans Les Trois Soeurs (1901). Son rêve le plus cher, partir à Moscou, restera inaccompli. Que nul ne vienne chercher, dans ces pièces de Tchekhov, un héros classique, ou un geste grandiose ; car ainsi que l'affirmait le dramaturge : "Dans la vie, les hommes ne se tuent pas, ne se pendent pas, ne se font pas des déclarations d'amour à tout bout de champ. Ils ne disent pas à tout instant des choses pathétiques. Ils mangent, ils boivent, ils se traînent et disent des bêtises. Et voilà, c'est cela qu'il faut montrer sur scène".

05/2005

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Littérature russe

Premières nouvelles suivi de L'Offense

En 1880, Anton Tchekhov n'a que vingt ans ; ses études de médecine ne suffisant pas à le nourrir, il s'engage dans l'écriture de nouvelles qui seront aussitôt publiées par d'importantes revues humoristiques. Au fil de leur lecture, on assiste à la naissance d'un écrivain dont la précocité a quelque chose de stupéfiant : autant dans les dialogues que les paysages leur servant de rapide arrière-fond, c'est le génie d'un maître de la nouvelle qui éclate. Dans ces mêmes années de jeunesse, Tchekhov écrit le roman L'Offense. Tous les thèmes qui seront les siens sont contenus ici en puissance. Ilka, son héroïne est une héroïne classique : elle est brûlée par une seule exigence (venger son père) qui ordonnera son destin jusqu'à l'issue fatale. Qu'ils soient farceurs ou tragiques, et bien souvent les deux à la fois, ces premiers écrits frappent surtout par une exceptionnelle modernité littéraire dont Tchekhov paraît avoir pressenti toutes les facettes.

11/2022

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Poches Littérature internation

Récit d'un inconnu. Et autres nouvelles

" Ce qui est médiocre, dit un personnage dans Ionytch, ce n'est pas de ne pas savoir écrire des nouvelles, mais d'en écrire et de ne pas savoir le cacher. " Petit clin d'œil ironique d'Anton Tchékhov, qui a publié des centaines de nouvelles... et ne l'a pas caché. Celles qui composent le présent recueil ont été écrites entre 1891 et 1898. Tchékhov est au sommet de son art, mais on peut trouver que son inspiration devient de plus en plus noire. Ses héros ne vivent pas des tragédies. Ils s'enlisent dans l'ennui, la monotonie des jours, la banalité. Le romanesque repose d'habitude sur la singularité d'un individu. Tchékhov réussit le tour de force de le créer avec des gens ordinaires. Seule exception, la longue nouvelle Récit d'un inconnu comporte des péripéties, des voyages, des coups de théâtre. Un socialiste s'introduit comme domestique chez le fils d'un grand personnage, afin de surprendre les secrets du père, voire saisir une occasion de l'assassiner. Mais une femme survient...

04/2008

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Littérature étrangère

Conseils à un écrivain. Suivie de Vie de Anton Tchekhov de Natalia Ginzburg

Ce livre regroupe quelques conseils d'Anton Tchekhov, extraits de sa correspondance, à l'intention de ceux qui écrivent. Il s'agit de minutieuses indications que le grand auteur russe avait tirées de sa propre expérience de lecteur et d'écrivain. "Une mauvaise critique vaut mieux que rien... ne crois-tu pas ?" écrivait-il à son frère aîné, Alexandre. Il pensait ainsi l'aider, en atténuant la solitude qui accompagne l'écriture. Dans une de ses lettres à Gorki, Tchekhov observa un jour : "On écrit parce qu'on se casse le nez et qu'il n'y a rien d'autre à faire." Dans le calepin où il notait ses pensées, Tchekhov ironisait sur le rôle d'une certaine critique : "L'opinion d'un professeur : ce qui compte, ce n'est pas Shakespeare, c'est le commentaire sur Shakespeare." C'est pourquoi le petit livre que voici propose les conseils de Tchekhov sans commentaire, mais en invitant le lecteur à les prendre au sérieux. Au départ, ils ont été relevés à des fins personnelles, mais les suggestions d'un grand auteur peuvent être utiles à tout un chacun. Ecrivez sur divers sujets, drôles ou larmoyants, bons ou mauvais. Donnez des récits, des petits riens, des anecdotes, des traits d'esprit, des calembours, etc., etc. Je n'ai pas encore de conception du monde politique, religieuse ou philosophique arrêtée. J'en change tous les mois. Aussi dois-je me borner à décrire la façon dont mes héros aiment, se marient, ont des enfants et s'expriment. On ne doit jamais mentir. L'art a ceci de particulièrement grand qu'il ne tolère pas le mensonge. On peut mentir en amour, en politique, en médecine. On peut tromper les gens, voire Dieu, mais dans l'art, on ne peut mentir.

04/2004

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Littérature étrangère

Enfances

Tchekhov a rarement pris un enfant pour personnage principal. Lorsqu'il le choisit en tant que tel, ce petit bout d'homme est un orphelin dont le cheminement difficile pourrait artificiellement nous émouvoir. Or, contrairement à l'esthétique fin-de-siècle, Tchekhov ne lui donne pas le beau rôle de la victime expiatoire et encore moins celui de l'incarnation de la pureté. Vania, Serioja, Vanka, Volodia et les autres sont dans la poétique et ce, au même titre que les adultes, des "anges aux cornes de démons et des démons aux ailes d'anges...", des âmes où le bien et le mal cohabitent dans un équilibre précaire. Involontaires héros de contes, ils vagabondent alors dans une forêt pourtant source de dangers et qui, sous leurs pas et la plume de Tchekhov, devient l'espace de tous les possibles...

07/2014

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Littérature étrangère

Des larmes invisibles au monde

On l'a assez répété : Tchékhov est un grand réaliste. Même quand il cultive le rire, ses personnages, veules, irresponsables, banals, falots, ont une présence qui s'impose parce que l'auteur, par sa lucidité, nous fait accepter leur manque de lucidité, par sa compassion leur absence de courage, leurs apitoiements pleurards et leur vanité. Il dit d'eux : " Ils ne sont pas mauvais, mais ils ne savent pas vivre. " Et tout ce qu'il dit est vrai : Tchékhov ne ment jamais.

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12 ans et +

Histoires grinçantes

Saviez-vous que les huîtres sont vivantes quand on les mange ? Connaissez-vous les horreurs de l'hôpital ? Qui du loup ou du chasseur est le plus carnassier ? Peut-on être lâche au point de laisser une pauvre femme se perdre dans la nuit d'hiver? Vous êtes-vous demandé quelle détresse accable le vieux comédien abandonné dans son théâtre désert ? Et si vous trouviez un cercueil dans votre chambre ? Toutes ces questions ont leurs réponses dans ces " histoires grinçantes " de Tchekhov. Ajoutons-y un cosaque mourant de faim, un instituteur consciencieux jusqu'à l'issue fatale, une petite bonne d'enfant martyrisée et nous aurons une série de récits d'une férocité et d'une cruauté à faire frémir d'humour... noir !

09/1993

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Théâtre

Oncle Vania. Scènes de la vie de campagne en quatre actes

L'hiver à la campagne, le thé à sept heures du matin, les soirées interminables le dégoût des autres et surtout de soi-même... L'ennui est là, comme une espèce de boue gluante dans laquelle on s'enlise, comme des sables mouvants qui les engloutiront tous, Vania, Sonia, Astrov... Dans un dernier sursaut, ils sortent la tête, essaient de haïr, d'aimer, de tuer, de se tuer... Ils n'en ont plus la force, ni l'envie. Rien que de penser à tout ce qu'ils auraient pu faire... Oui, mais quoi ? Ailleurs, sans doute, il existe autre chose, une autre vie... En Afrique, il fait chaud... Tchékhov, peintre génial et docteur impuissant du terrible mal de ne pas vivre.

02/1997

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Littérature russe

Ennemis

Les cinq nouvelles qui composent ce recueil retracent toutes l'histoire d'un conflit, avant que Tchékhov ne nous en rappelle in fine la seule issue. Qu'il s'agisse du destin d'un infirmier fasciné par ses voleurs, de la genèse de la haine qui oppose un médecin et son visiteur, du procès d'un homme soupçonné d'assassinat, d'une violente dispute entre père et fils ou de deux malades souffrant ensemble sur un bateau militaire, Tchékhov décrit avec une précision clinique les mécanismes qui voient naître les inimitiés, rendent insolubles les dilemmes et jettent les hommes les uns contre les autres, fermement convaincus de leur bon droit.

10/2022

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Littérature russe

Des larmes invisibles au monde

On l'a assez répété : Tchékhov est un grand réaliste. Même quand il cultive le rire, ses personnages, veules, irresponsables, banals, falots, ont une présence qui s'impose parce que l'auteur, par sa lucidité, nous fait accepter leur manque de lucidité, par sa compassion leur absence de courage, leurs apitoiements pleurards et leur vanité. Il dit d'eux : " Ils ne sont pas mauvais, mais ils ne savent pas vivre. " Et tout ce qu'il dit est vrai : Tchékhov ne ment jamais.

01/2023

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Littérature étrangère

Ma vie. Récit d'un provincial

Anton Tchékhov, Ma vie Traduction de Denis Roche A vingt-cinq ans, Missaïl perd pour la dixième fois la petite place d'employé de bureau dans laquelle il végétait. Affligé d'une inaptitude chronique à prendre au sérieux la stricte observation des convenances et de la hiérarchie sociale qui régit la petite ville où il est né, il cherche avec une parfaite bonne foi une façon de vivre qui ne lui donnerait pas en permanence l'impression d'étouffer. Qu'il s'agisse de la profession qu'il choisit d'exercer ou de sa vie matrimoniale, il va découvrir que l'amour et le respect de la liberté ont un prix terriblement élevé, et que ceux qui l'entourent ne peuvent que rendre plus amers les renoncements et sacrifices qu'il a décidés. Ma vie, qui parut en 1896, l'année de l'achèvement de La Mouette et d'Oncle Vania, est l'une des nouvelles les plus amples qu'écrivit Anton Tchékhov (1860-1904).

10/2015