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Romane K.

Extraits

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Histoire ancienne

La société romaine

A travers une série d'études précises, qui prennent leur départ aussi bien dans la législation que dans la lecture de Virgile ou de Pétrone, et qui s'attachent aux " carrières " des esclaves, à l'idéal de l'autarcie, au statut de l'économie ainsi qu'à la symbolisation du pouvoir, Paul Veyne remet en chantier l'image que nous nous faisons de la société romaine et, singulièrement, de la ville de Rome, principe organisateur de l'empire.

10/2001

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Histoire ancienne

Arles la romaine

Dès les Grecs, au VIe siècle av. J.-C., Arles rayonne. À proximité de la Méditerranée, le long du Rhône, c'est là que les bateaux de mer transfèrent leurs cargaisons à des embarcations aptes à naviguer sur le fleuve. Érigée colonie romaine par la volonté de César, Arles devient la capitale économique de la Gaule du Sud. Cinq siècles après sa fondation, l'empereur romain Honorius témoigne: " L'heureuse position de cette ville, l'importance de son commerce, l'affluence des étrangers font que les productions de tous les pays s'y rencontrent en abondance. C'est là que le riche Orient, l'odorante Arabie, l'élégante Assyrie, la fertile Afrique, la belle Espagne, la valeureuse Gaule apportent leurs plus précieux trésors et les y entassent en si grande abondance que l'on pourrait considérer comme naturels à cette ville les produits qui font l'honneur de ces contrées. " Au coeur de l'Empire, Arles conte une singulière épopée de 1500 ans que traverse la grande Histoire, des Grecs aux Wisigoths, d'Hannibal à César en passant par Marius, Pompée et Constantin, entre autres. À son apogée, entre les I et IIe siècles de notre ère, la ville se pare de monuments exceptionnels. Les fouilles archéologiques menées depuis une quarantaine d'années, dans le cours du Rhône comme sur ses rives, permettent d'écrire une nouvelle histoire d'une des rares cités à avoir prospéré jusqu'à la fin de l'Empire et devenue alors l'une des capitales de la chrétienté occidentale.

11/2016

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Histoire ancienne

La révolution romaine

"A l'origine, des rois gouvernaient à Rome et pour finir, comme le destin l'avait voulu, Rome revenait à la monarchie. La monarchie apportait avec elle la concorde. Pendant les guerres civiles, chaque parti et chaque chef faisait profession de défendre la cause de la liberté et de la paix. Ces idéaux étaient incompatibles. Quand la paix vint, ce fut la paix du despotisme. Cum domino pax ista venit", Ronald Syme.

11/2016

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Littérature étrangère

Trois romans chinois

Un monstre angoissé erre parmi les « petites boutiques d’idées » que tiennent au fond des Sables Mouvants des sages prêchant le mépris de la vie, le cynisme et la peur, jusqu’à ce qu’il s’embarque aux côtés du célèbre singe pèlerin Wukong... Un bretteur mal dégrossi tombe amoureux de Confucius, de l’homme plus que du maître à penser, dont l’enseignement lui semble sur plus d’un point discutable, et c’est à ce disciple parfaitement désintéressé que Confucius doit, après tant d’échecs au service des puissants, la vision de ce que pourrait être une politique intègre. Puis ce sont les destins croisés du grand historien des Han, Sima Qian, et de deux généraux partis guerroyer contre les nomades Xiongnu : chacun paiera le plus lourd des tributs à leur maître, le terrible Wudi avide d’immortalité, mais lui laisseront-ils le mot de la fin ? Trois courts romans inspirés de classiques chinois. Nakajima Atsushi en a mené l’écriture de front, quelques mois avant de mourir, à l’âge de 33 ans, alors que le Japon venait de se lancer dans la guerre du Pacifique. L’auteur de l’Histoire du poète qui fut changé en tigre est ici au sommet de son art, malicieux, tragique et savant à la fois : infiniment confiant dans le pouvoir de la littérature.

01/2011

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Policiers

Les Romans meurtriers

En 1778, le soleil de la prospérité brille sur l'ancien royaume coréen de Joseon, mais plus la lumière est vive et éclatante, plus l'obscurité est profonde. Une série de meurtres plonge la capitale dans l'angoisse. Au chevet de chaque victime, a été déposé un livre du romancier le plus populaire de l'époque. Faut-il chercher le coupable parmi les jeunes lettrés, adeptes des sciences venues de Chine, qui veulent être comme la pierre qui frappe ce pays et le réveille? L' impétueux dosa Yi de la Haute Cour de Justice est chargé de l'enquête. Commence pour lui la période la plus fascinante et la plus déroutante de son existence, celle où il va se frotter aux complots, aux trahisons, aux guets-apens, frôler la mort et nouer une amitié qui va changer sa vie. C'est une plongée dans un monde où les mots tissent le piège des intrigues politiques et peuvent devenir des instruments de mort. Mais pour capturer un tigre, il faut pénétrer dans sa tanière...

05/2012

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Littérature étrangère

Récits, romans, journaux

Ce livre permet de suivre, à travers un choix de textes, les étapes principales de la création, renouvelée jusqu'au bout, de Franz Kafka, et ainsi de mieux se repérer dans son œuvre.

04/2000

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Critique littéraire

Cent romans-monde

Au sein de « la littérature-monde » qui, depuis quelques décennies, surgit dans les cinq continents, le roman-monde a rencontré un succès des plus spectaculaires : tirages impressionnants, traductions systématiques en de multiples langues, attribution régulière de prix littéraires (Booker, Médicis, Nobel...). En retenant plus de cent récits, cet essai critique se propose de reconstituer la genèse de ce nouveau genre littéraire. Les premiers textes pris en considération ont été les récits de voyage rapportés par les navigateurs et les explorateurs qui, depuis l’Antiquité, ont parcouru le monde en tentant d’en dresser les cartes. La lecture de ces textes séminaux a, tout naturellement, incité nombre de romanciers modernes à se lancer, plus ou moins métaphoriquement, à la découverte des terres encore mal connues. Préoccupés au plus haut point par les problèmes de forme, ces romanciersmonde affichent avec fierté une maîtrise impeccable des langues des colonisateurs, qu’ils considèrent maintenant comme des « butins de guerre » (F. Fanon). Ce faisant, ils s’octroient avec jubilation la possibilité de se livrer à des expérimentations qui libèrent leur parole : réécriture ironique de certains textes canoniques (comme Robinson Crusoe de Defoe ou Au coeur des ténèbres de Conrad), analyses très poussées de leurs statuts ambigus de « bâtards internationaux », intégrations spectaculaires de mots vernaculaires, utilisations systématiques des parlers populaires, glorification du discours poétique ancestral, adoption du « réalisme magique » sud-américain et de son écriture de l’imaginaire, etc. Motivés à la fois par un vibrant militantisme sociopolitique et une profonde adhésion humaniste à l’esthétique de la Relation (É. Glissant), ces romanciers sont parvenus à imposer une littérature qui donne enfin, à l’Autre et à l’Ailleurs, la place qui leur revient dans ce « nouveau Nouveau monde ». Denise Coussy, professeur honoraire de l’Université du Mans, a consacré de nombreuses études aux « nouvelles littératures » de l’Afrique, des Antilles, de l’Inde ou de l’Australie. En 2000, elle a publié La littérature africaine moderne au sud du Sahara et, en 2004, Le roman indien de langue anglaise aux Éditions Karthala.

10/2013

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Littérature érotique et sentim

Louise. Romance contemporaine

Quels secrets poussent Louise à repousser Sékou ? Louise a quarante ans, elle vit en Bretagne et son père vient de mourir. Son amie Manon lui a trouvé un travail dans la conserverie de poissons P & Fils. C'est un bouleversement pour Louise qui, pendant vingt ans, n'a pas quitté son père, atteint d'Alzheimer. Dès le premier jour, elle a un accrochage avec l'un de ses collègues, Sékou, qui s'attache pourtant à elle et en tombe amoureux. Mais Louise cache deux secrets qui l'empêchent de s'ouvrir aux autres et l'encouragent à repousser Sékou... Plongez dans une mystérieuse romance et découvrez l'histoire de Louise dont la vie est bouleversée par la mort de son père... Finira-t-elle par s'ouvrir aux autres ? EXTRAIT - Pfff... Evidemment, tu me crois pas. Les gendarmes vont la garder et l'interroger. Elle avouera et vous verrez que j'ai raison. Manon s'effondra sur un banc. - C'est pas possible ! Pas possible ! Pas elle ! Elle adorait son père. Elle s'en occupait tous les jours. Jamais je l'ai vu avec une chemise sale ou une chaussette dépareillée. Elle lui donnait à manger à la becquée, comme à un gosse. Parfois, il lui renversait l'assiette de soupe brûlante sur les genoux et elle disait rien. Sa voix manqua de la trahir à cause du chagrin. - Elle partait jamais en vacances, pour pas le laisser à des étrangers. Elle refusait de l'envoyer dans une maison de repos. Déjà, ses frères disaient qu'ils avaient pas l'argent. Elle se pliait en quatre pour son paternel. Elle a pas eu de vie à elle. Désirée tenta de la consoler : - Ca a peut-être fini par devenir trop pesant. J'ai ma mère en maison de retraite. Elle pouvait plus rester toute seule chez elle. Elle oubliait d'éteindre le gaz, elle laissait couler l'eau. Je la découvrais parfois avec les mêmes vêtements que ceux que je lui avais passés la semaine d'avant. Et une fois, on l'a retrouvée dans un parc, où elle a passé la nuit, totalement perdue. C'est triste de voir ses parents tourner comme ça. Elle se tut un moment. - Et y avait personne pour l'aider ? - Tu veux dire ses frères ? répondit rageusement Manon. Tu rigoles ! Des salauds qui ont jamais proposé de s'occuper de leur père pour la laisser souffler un peu. Ca les arrangeait d'avoir trouvé une bonne poire. - Non, mais je rêve, vous allez pas la plaindre, quand même ! la coupa Charlène, excédée. - Et t'aurais fait quoi à sa place ? Qui peut dire comment il réagirait dans la même situation ? C'est toujours facile de juger les autres quand on se trouve pas dans la même merde. On les connaît, les bien-pensants, les "on aurait dû" . Lydie, je prends ma journée, décréta soudain Manon. Je vais voir ce qu'il en est. - Je ne peux pas me passer de deux filles aux postes ! s'affola la responsable. - Et puis de toute façon, tu ne pourras pas la voir, affirma Désirée. Elle va être mise en garde à vue. Ils la laisseront parler à personne, à part... - Faut lui trouver un avocat et un bon, la coupa Manon. - Je peux vous conseiller celui qui m'a assistée pour mon divorce, proposa Lydie. - Je sais pas s'il peut aussi s'occuper de ce genre de cas, nota Manon, hésitante. - Appelons-le et on verra bien. A PROPOS DE L'AUTEUR Corinne Guitteaud enseigne le français et l'histoire-géographie en lycée professionnel depuis une quinzaine d'années. Elle écrit depuis l'âge de 12 ans, essentiellement dans les genres de l'imaginaire. Publiée par Fleuve Noir, l'Atalante, elle a également des romans édités chez Voy'el. Il lui arrive en outre de faire des incursions dans d'autres genres comme la poésie, la romance et l'homoromance et, dans le cas présent, dans la romance contemporaine.

11/2019

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Histoire ancienne

L'âme romaine

Académicien, latiniste de renom, philosophe et humaniste, Pierre Grimal, avec une sensibilité et une clairvoyance aiguisées, s'est toujours efforcé de comprendre Rome « de l'intérieur », dans un souci permanent de la vérité. Celui que les habitants de la Ville éternelle nommèrent « le dernier des Romains » et firent Citoyen de la ville s'est intéressé à chacun des aspects qui façonnèrent l'originalité et l'importance de l'urbs et de sa civilisation sur le monde. Ce livre, sous la forme vivante d'un dialogue entre le jeune Marcus, futur empereur Marc Aurèle et son précepteur, le philosophe Fronton, en reprend les points essentiels. Les nombreux ouvrages de Pierre Grimal (1912-1996), de l'Institut, témoignent de sa connaissance intime et de sa compréhension du monde romain. Un voyage initiatique.

08/2016

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Pléiades

ROMANS. Tome 1

"Montherlant (1895-1972) n'a jamais refait le même roman : tantôt barrésien, tantôt balzacien, ennemi des femmes ou ami des garçons, il coule une personnalité encombrante dans un style classique. Le théâtre donne à son talent la tension la plus grande, et rien ne lui fait peur : Port-Royal est une gageure. Le culte du moi aboutit, dans les dernières oeuvres, lorsque les plaisirs se sont enfuis, à une élégance désespérée, celle de Sénèque, Romain d'Espagne comme lui". Jean-Yves Tadié.

03/1959

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Pléiades

Romans picaresques espagnols

Le Lazarville de Tormes, le Guzmán d'Alfarache, de Mateo Alemán , et La Vie de L'Aventurier don Pablos de Ségovie de Francisco de Quevedo, sont les trois chefs- d'ouvre du roman picaresque espagnol. Le récit que fait chaque héros de ses « fortunes et adversités » ne se résorbe pas dans une succession d'anecdotes truandières. Bien au contraire, par la vertu de la confession qu'il nous livre, le picaro s'arrache à sa gueuserie pour incarner pleinement, sous le signe d'un déshonneur lucidement assumé, un destin imaginaire. Jean Canavaggio

01/1968

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Pléiades

Romans. Tome 2

L'homme vrai, pour Simenon, c'est l'« homme nu », débarrassé de ses masques géographiques, historiques ou sociaux. Ce n'est pas à proprement parler un héros, il est « n'importe qui dans la rue », mais, placé dans une situation de crise, il va jusqu'au bout de lui-même et révèle ce qu'il a en lui d'essentiel. Le roman de Simenon n'est donc pas une chronique : c'est une crise. Resserrement de l'action, tension du récit, rupture, passage à l'acte. Le personnage joue son destin comme aux dés, la mort est souvent au rendez-vous, le lecteur est porté par l'envie de savoir. On voit tout ce que le roman-crise doit au roman policier, et l'on comprend ce qui fait l'unité de l'ouvre. Simenon a trouvé dans ses propres récits d'énigme - les « Maigret » qui lui valurent ses premiers succès - de quoi structurer le genre auquel il tenait le plus, le « roman dur » (entendre : non-policier), qui est aussi un « roman pur » : dépourvu de considérations abstraites, composé de « mots matière », apte à saisir les êtres dans leur vérité. Il aura passé sa vie à parfaire et à épurer sa formule. Son extraordinaire productivité l'a parfois desservi. Les romans rassemblés dans la Pléiade - cinq « Maigret », seize « romans durs » - retracent sa trajectoire et manifestent la cohérence de son ambition.

05/2003

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Contes et nouvelles

Romans et Contes

Ce livre recueil un ensemble de textes de Théophile Gautier, entre poésie, finesse. (...) rien ne meurt, tout existe toujours , nulle force ne peut anéantir ce qui fut une fois. p. 337, Extrait : Arria Marcella.

07/2022

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Cinéma

Federico Fellini Romance

Jean-Paul Manganaro, dans cette exploration si intime de l'oeuvre de Fellini, a voulu laisser la place, toute la place, aux films qui se sont succédé au cours des années et qui chacun tour à tour, le plus simplement du monde, c'est-à-dire chronologiquement, forment les chapitres de ce livre. Un à un il les décrit, les écrit, un à un il les analyse, les replace dans leur contexte historique, esthétique. Et à mesure qu'il avance, des récurrences, des associations se dessinent, à mesure qu'il avance c'est aussi une histoire de l'Italie contemporaine qui se déploie sous nos yeux en même temps que celle d'une des oeuvres artistiques les plus fortes du xxe siècle.

05/2009

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Littérature française

Romans. Tome 1

Si la qualité d'un écrivain se lit dans la qualité de ses admirateurs, J.-K. Huysmans (1848-1907) compte parmi les tout premiers. De Maupassant à Valéry en passant par Barbey d'Aurevilly et Léon Bloy, nombreux sont les témoignages qui font de lui le romancier des connaisseurs. " Il est difficile de trouver un écrivain dont le vocabulaire soit plus étendu, plus constamment surprenant, plus vert et en même temps plus exquisément faisandé, plus constamment heureux dans la trouvaille et même dans l'invention " - ce jugement de julien Gracq met l'accent sur la profonde originalité et des romans naturalistes et des romans symbolistes de Huysmans. Ce premier volume réunit les romans des misères quotidiennes, de Marthe à En rade et à La Retraite de Monsieur Bougran, histoires de pauvres hères racontées sur un mode à la fois mélancolique et cocasse. A rebours marque un tournant, en célébrant les mythes de la décadence et de la modernité. Huysmans subit désormais la tentation du sacré. Robert Kopp.

09/2005

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Poésie

Romance pour Olga

Que ressent-on en se voyant dédier un recueil de poèmes ? Du plaisir, bien évidemment, et de la fierté. Mais on se sent vraiment élue en se voyant dédier un recueil de Denis Emorine. Romance pour Olga est littéralement né sous mes yeux : fascinée, j'ai suivi l'inspiration et la parole de l'auteur, sachant déjà que le monde aurait prochainement droit à une merveille de plus. Et quelle merveille ! En effet, Denis Emorine est un magicien. Un magicien qui nous entraîne, dans Romance, en pleine forêt enchantée où l'on s'attend presque à rencontrer les personnages folkloriques russes, à se perdre dans les bois de la taïga et à se noyer dans les neiges fondant sous l'effet du feu sacré du poète. Pourtant, la Russie de Denis Emorine n'est pas qu'un conte de fées, c'est aussi la douleur que le héros porte en lui dès son enfance. Olga Kulagina

10/2021

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Littérature anglo-saxonne

Romance in Marseille

C'est le "brusque dégoût de lui-même" qui pousse Lafala, un docker ouest-africain, à abandonner Marseille après avoir été dépouillé de tout son argent et de ses illusions par la belle Aslima. Embarqué clandestinement sur un paquebot et enfermé dans des latrines pendant la traversée de l'Atlantique, il est amputé de ses deux jambes à son arrivée aux Etats-Unis. Remettant son sort à un avocat véreux, Lafala empoche une grosse somme d'argent et retourne dans le "port des Rêves" , espace frontière entre la terre et la mer, où il retrouve l'ambiance bouillonnante de la Fosse, les déracinés de la Jetée et ses illusions perdues.

06/2021

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Littérature française

Romans. 1936-1947

En publiant Casse-pipe dans la Pléiade en 1988, Henri Godard parlait de ce roman comme d'un texte "mutilé" et il déplorait "la perte du reste". Sans doute espérait-il que ce "reste" sortirait un jour des oubliettes. Rien ne permettait alors de prévoir que ce seraient des milliers de feuillets, concernant des projets romanesques inconnus (Guerre et Londres), ou attestés mais perdus (La Légende du roi René et La Volonté du roi Krogold), ou encore déjà publiés en partie (Casse-pipe), voire en totalité (Mort à crédit et Guignol's band), qui referaient surface, comme ce fut le cas dans l'été de 2021. Les manuscrits n'avaient donc pas été mis au feu : ils hibernaient. Leur importance est considérable. Tous concernent la première moitié de l'oeuvre romanesque de Céline. Pour l'essentiel, ce sont des récits autonomes, et non pas des "avant-textes" de romans publiés par leur auteur (mais quelques-uns relèvent de cette catégorie et ils sont passionnants). S'ils peuvent avoir l'apparence de brouillons, ils ne sont les brouillons que d'eux-mêmes. Ils ont (au moins) deux intérêts : ils favorisent une meilleure compréhension de la manière dont l'oeuvre romanesque de Céline s'est constituée, et ils valent pour eux-mêmes, comme des récits inattendus et captivants. Que nous apprennent-ils ? Par exemple que ce qu'on appelle le "cycle de Ferdinand" n'a pas toujours été composé de Mort à crédit, de Casse-pipe et de Guignol's band (1936-1944). Que Guerre, Londres et le manuscrit retrouvé de Mort à crédit jouent un rôle dans l'affaire. Que la légende du roi Krogold (ou René) n'a cessé de passionner Céline. Ou encore que des liens étroits unissent Guerre et Casse-pipe. Les thèmes et la tonalité des récits retrouvés sont immédiatement reconnaissables : si les textes sont encore, stylistiquement, en chantier, leur univers, lui, est entièrement célinien. La découverte, dans Guerre, de personnages et de situations que l'on connaissait par Casse-pipe est l'une des émotions fortes que peut éprouver un amateur de Céline. On en dirait autant de la rencontre avec le Dr Yugenbitz de Londres, prototype du Clodovitz de Guignol's band. Ou de la présence, dans un récit aussi étrange que Krogold, d'une idée centrale dès Voyage, celle de la vie vécue comme une agonie. Pour recueillir ces nouveautés, deux volumes de la Pléiade ont été remis en chantier. Dans le premier (1932-1934), les textes réapparus en 2021 figurent sous un intitulé, Textes retrouvés, qui traduit leur statut et rappelle qu'il s'agit de manuscrits, non de romans mis au point par Céline. De même, dans le deuxième (1936-1947), les séquences nouvelles de Casse-pipe sont réunies sous la rubrique Scènes retrouvées. Quant aux éditions des romans publiés du vivant de Céline, elles ont été revues et enrichies d'appendices nouveaux. Du manuscrit et du dactylogramme de Voyage, qui n'étaient pas accessibles dans les années 1980, il a été tiré des transcriptions révélatrices. Le passionnant manuscrit de travail de Mort à crédit,

05/2023

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Littérature érotique et sentim

Madame Connasse. Romance

Succomber à cette attirance inattendue pourrait briser son équilibre déjà fragile... Agathe, cousine de Corentin Connard, reprend les affaires de Separagence. Après une année en Espagne à se remettre d'une fausse couche dans l'alcool et l'allégresse, elle revient affronter ses vieux démons : un ex-fiancé trompé, une famille abandonnée sans un mot. Et... comme si tout cela n'était pas suffisant, il fallait aussi que cette chère Ella, alias Miss Parfaite, alias la fiancée de son frère, débarque dans sa vie pour mieux la chambouler... Madame Connasse sera-t-elle la digne héritière de Monsieur Connard ? Entre amour et raison, venez découvrir ce nouveau triangle amoureux plein de surprises ! EXTRAIT Nous sommes en plein été, pourtant, j'ai des frissons. Passée la colère des derniers jours, me voilà toute chose face à Ella, une midinette de vingt ans. Sa beauté éblouit, son calme me sidère et la façon dont elle me regarde me rend fébrile. Ella est tout ça à la fois, douce, apaisante, hors du commun. Et j'ai peur de ce qu'elle va me dire. J'ai la trouille de l'entendre me parler de Tobias. Je tremble de la voir se fermer, me rejeter ou me dire que notre amitié n'a plus lieu d'être maintenant qu'elle l'a récupéré. - Je ne veux pas te perdre, Agathe, commence-t-elle d'un ton décidé. En réalité, elle m'a déjà perdue. Je ne suis plus la même depuis que la révélation du siècle m'a frappée de plein fouet. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE Une histoire qui m'a happée, une écriture agréable mélangeant amour et humour à la perfection. Oui, j'ai ri et j'ai été émue. - carinesanchez, Babelio Un récit qui, sous couverture de légèreté, aborde des thèmes puissants qui ne laisseront pas indifférents. - Maanilee, Babelio A PROPOS DE L'AUTEURE Sonia Miot a vécu une vraie romance dans la vie : elle s'est mariée à son amour de collège ! Dans la vie de tous les jours, elle est conseillère clientèle, mais sa tête déborde d'histoires d'amour et de bonshommes qui s'agitent, l'obligeant à prendre la plume pour écrire leurs aventures.

09/2019

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République

La République romaine

J'entends raconter, dans ce livre, la première partie de l'histoire romaine : celle de son ascension à la puissance. Elle contient une suite extraordinaire de triomphes et de désastres, de faits de bravoure au combat et de bêtise dans la paix, d'intrigues sordides et d'idéalisme glorieux. Et j'entends privilégier ici les transports de la guerre et de la politique. ISAAC ASIMOV

10/2023

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Littérature française

Romance à Bodlan

L'idée de ce roman est venue d'un fait réel. Une grand-tante de l'auteur lui avait fait part de son expérience en tant que bonne, à la fin des années 1930 et au début des années 1940 dans une riche famille juive parisienne. Après la disparition des parents, lors d'une rafle, cette tante avait décidé d'emmener à vélo la fille unique de ses patrons dans la ferme familiale pour la cacher en Bretagne. Cette tante lui avait montré une lettre très postérieure à la fin de la Deuxième Guerre mondiale où cette jeune fille, devenue femme et installée en Amérique latine, avait écrit à la bonne de ses parents pour la remercier de ce qu'elle avait fait pour elle... L'auteur avait décidé, des années après avoir pris connaissance de cette lettre, d'en faire un roman et ainsi témoigner et rendre publique l'action discrète de sa tante. Il s'agit d'une histoire de héros ordinaires pensant faire leur devoir sans recherche de gloire ni de futures récompenses.

12/2021

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Littérature française

Romans et nouvelles

La Princesse de Clèves est l'une de ces oeuvres qui traversent les siècles en conservant un prestige extraordinaire. La critique peut tenter d'analyser cette fabuleuse réussite: chercher dans La Princesse de Clèves un grand roman d'amour qui renvoie à tout l'imaginaire occidental, ou une page d'histoire, «des mémoires de cour», comme disait Madame de Lafayette, ou un conte didactique, dont les analyses et la morale gardent toute leur valeur... Soyons sûrs que La Princesse de Clèves restera fascinante, mais ce roman ne fut pas une oeuvre isolée, il naquit dans un contexte précis. Il n'est pas inutile de préciser ce contexte et, pour cela, de lire d'abord les autres «romans et nouvelles» de Madame de Lafayette. On ne doit pas seulement y chercher des documents qui éclairent La Princesse de Clèves: ces oeuvres moins connues ont leur valeur et leur originalité...

05/2010

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Littérature française

Une romance marseillaise

En 1938 sur le plateau du Contadour, le pays de Jean Giono, on tourne un film. Aurélien, un jeune Marseillais, est derrière l'objectif. C'est un garçon courageux et dégourdi. Les membres de l'équipe, des idéalistes, discutent entre eux : que leur réserve cet avenir lourd de menaces ? Une jolie brune se présente. C'est Pauline. Aurélien est aussitôt troublé. On devine un coup de foudre réciproque malgré des airs lointains et mystérieux. On les retrouve à Marseille, loin des espaces libres et purs du Contadour. La ville grouille de tous les vices. Les gangsters tiennent le haut du pavé. Au sommet de la corruption trônent des caïds comme Bardone, le protecteur des bordels. Aurélien a le cran d'aller le voir pour obtenir son aide : les républicains espagnols manquent d'armes. Bardone, contre de l'argent, peut les aider... L'époque, celle de la guerre et de la défaite, les lieux, les personnages, tout cela permet à Saccornano de mettre en scène et en musique ce qu'il connaît de l'histoire souterraine de sa ville natale. Il la fait revivre à travers un héros déchiré entre le pacifisme et l'engagement, avec ce qu'il faut d'amours et d'émotions. Et ça va vite, comme une traction qui fonce dans la nuit.

04/2009

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Histoire ancienne

La religion romaine

La religion, hétérogène et complexe, a joué un rôle important dans le monde romain. Les nombreux documents littéraires et épigraphiques, traduits et annotés, suivent son évolution depuis les origines de la ville (753 av J-C) à la fin du IVe siècle. Cette édition tient compte des derniers acquis de la recherche.

06/1997

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Pléiades

Romans. Tome 1

Ramuz - voilà un cas. Qu'un écrivain de cette dimension puisse être aussi méconnu, cela dépasse l'entendement. En Suisse, son pays d'origine, il est un monument historique. En France, de son vivant, il fut presque célèbre, et souvent mal compris (auteur " rustique ", " romancier de la montagne ", etc.) ; depuis sa mort (1947), il est peu réédité, peu lu. Il y a des absences dont on se console. Mais connaître Ramuz, c'est vouloir aussitôt le faire connaître. La Pléiade publie donc ses vingt-deux romans. Ils mettent en scène des paysans, la nature y est omniprésente, ils ne sont pas écrits en français standard : voilà pour la surface des choses - c'est elle qui a pu faire taxer Ramuz de régionalisme. Mais creusons un peu. Ramuz traite la nature comme Cézanne ses paysages : il la réduit à ses lignes de force, le pittoresque n'est pas son affaire. Sa montagne n'est pas moins réinventée que les collines mississippiennes de Faulkner. Ses paysans, dépouillés, " élémentaires ", et à vrai dire fantasmés, il fait d'eux l'équivalent des rois de Racine : des hommes en proie à la fatalité. Ses sujets - l'amour, la mort, la séparation des êtres - sont ceux des tragiques : aussi universels qu'intemporels. Quant à sa langue, pure création, constamment rythmée, elle repousse les bornes de la syntaxe et sert une narration qui conduit le roman aux limites du genre : il " doit être un poème ". Ramuz étonne. Conformistes s'abstenir. Mais ce n'est évidemment pas un hasard si des écrivains aussi différents (et le mot est faible) que Claudel et Céline l'ont aimé. Pour qui attend du roman autre chose que l'éternelle répétition de modèles et de discours convenus, il sera une découverte majeure.

10/2005

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Pléiades

Romans et contes

"Le premier problème qui se pose à l'éditeur des Romans et contes de Voltaire est de savoir quelles limites donner à son entreprise, c'est-à-dire quels ouvrages ou morceaux il doit retenir, et quels exclure. De la réponse qu'il donne à cette question dépend non seulement le contenu de l'ouvrage qu'il présente au public, mais aussi la conception qu'il propose implicitement du roman et du conte voltairiens. La question ne se poserait pas si cet éditeur n'avait qu'à suivre les intentions de l'écrivain. Mais Voltaire n'a jamais donné la liste des ouvrages de lui qu'il considère comme contes ou romans. Il n'a jamais non plus donné, en ce qui le concerne personnellement, une définition de ces genres qui permettrait de retenir les oeuvres répondant aux critères énoncés et de rejeter les autres. A vrai dire, il ne lui arrive à peu près jamais de prononcer ces mots pour les appliquer à ses productions. "Petits ouvrages", "petits morceaux" sont les termes qu'on trouve sous sa plume, mais, même lorsqu'il les emploie, il est à peu près impossible de dire ce qu'il met dessous. Le problème serait résolu en pratique, si les premiers éditeurs de Voltaire avaient toujours rangé sous la rubrique en queftion une certaine liste ne varietur de ses ouvrages : on pourrait alors estimer que l'auteur leur aurait donné au moins un accord implicite sur la liste en question. Mais ils ne s'accordent nullement sur le détail du choix des pièces. Et si Voltaire aborde le sujet dans quelque lettre à tel ou tel de ses éditeurs, c'est seulement pour critiquer - de façon d'ailleurs vague - un choix déjà fait par cet éditeur et sur lequel il n'y a plus guère moyen de revenir. Il est donc indispensable de considérer les données du problème avant d'expliquer les raisons du parti auquel nous nous sommes finalement rangés. [... ]" Frédéric Deloffre.

11/2000

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Pléiades

Romans. Tome 2

Ramuz - voilà un cas. Qu'un écrivain de cette dimension puisse être aussi méconnu, cela dépasse l'entendement. En Suisse, son pays d'origine, il est un monument historique. En France, de son vivant, il fut presque célèbre, et souvent mal compris (auteur " rustique ", " romancier de la montagne ", etc.) ; depuis sa mort (1947), il est peu réédité, peu lu. Il y a des absences dont on se console. Mais connaître Ramuz, c'est vouloir aussitôt le faire connaître. La Pléiade publie donc ses vingt-deux romans. Ils mettent en scène des paysans, la nature y est omniprésente, ils ne sont pas écrits en français standard : voilà pour la surface des choses - c'est elle qui a pu faire taxer Ramuz de régionalisme. Mais creusons un peu. Ramuz traite la nature comme Cézanne ses paysages : il la réduit à ses lignes de force, le pittoresque n'est pas son affaire. Sa montagne n'est pas moins réinventée que les collines mississippiennes de Faulkner. Ses paysans, dépouillés, " élémentaires ", et à vrai dire fantasmés, il fait d'eux l'équivalent des rois de Racine : des hommes en proie à la fatalité. Ses sujets - l'amour, la mort, la séparation des êtres - sont ceux des tragiques : aussi universels qu'intemporels. Quant à sa langue, pure création, constamment rythmée, elle repousse les bornes de la syntaxe et sert une narration qui conduit le roman aux limites du genre : il " doit être un poème ". Ramuz étonne. Conformistes s'abstenir. Mais ce n'est évidemment pas un hasard si des écrivains aussi différents (et le mot est faible) que Claudel et Céline l'ont aimé. Pour qui attend du roman autre chose que l'éternelle répétition de modèles et de discours convenus, il sera une découverte majeure.

10/2005

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Pléiades

Contes et romans

L'ouvre de Diderot échappe aux catégories habituelles. Elle se développe dans un temps où les genres littéraires sont en crise. Dans ses romans et ses contes, les dialogues se chevauchent, les narrateurs se multiplient, les êtres de fiction côtoient des personnages historiques (oui, Rameau avait bien un neveu)... Du vivant de leur auteur, peu de textes parurent autrement que dans la clandestinité ou la confidentialité. Liberté d'invention, diffusion restreinte : sans doute tient-on là les raisons pour lesquelles Diderot n'a pas été considéré comme un écrivain majeur aussi rapidement que le furent Voltaire ou Rousseau. Mais le temps a fait son ouvre. Aujourd'hui, c'est le génie et le visionnaire que l'on invoque en lisant ses récits presque entièrement composés de dialogues et où le narrateur, ironique, fantaisiste, ne se fait jamais oublier. Avec les célèbres échanges de Lui et de Moi dans Le Neveu de Rameau, avec ceux de Jacques le fataliste, de son maître et de leurs comparses, et avec ceux, moins connus, de l'Entretien d'un père avec ses enfants ou encore de Mystification : Diderot, auteur, narrateur et personnage, joue de l'illusion romanesque et de ses ficelles. Mais on est bien au-delà du simple jeu de société. Avec ses récits, Diderot parvient à transmettre les questions des Lumières à l'échelle des sentiments humains - amitié, désir, amour - et des individus.

05/2004

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Pléiades

Romans. Tome 1

L'homme vrai, pour Simenon, c'est l'« homme nu », débarrassé de ses masques géographiques, historiques ou sociaux. Ce n'est pas à proprement parler un héros, il est « n'importe qui dans la rue », mais, placé dans une situation de crise, il va jusqu'au bout de lui-même et révèle ce qu'il a en lui d'essentiel. Le roman de Simenon n'est donc pas une chronique : c'est une crise. Resserrement de l'action, tension du récit, rupture, passage à l'acte. Le personnage joue son destin comme aux dés, la mort est souvent au rendez-vous, le lecteur est porté par l'envie de savoir. On voit tout ce que le roman-crise doit au roman policier, et l'on comprend ce qui fait l'unité de l'ouvre. Simenon a trouvé dans ses propres récits d'énigme - les « Maigret » qui lui valurent ses premiers succès - de quoi structurer le genre auquel il tenait le plus, le « roman dur » (entendre : non-policier), qui est aussi un « roman pur » : dépourvu de considérations abstraites, composé de « mots matière », apte à saisir les êtres dans leur vérité. Il aura passé sa vie à parfaire et à épurer sa formule. Son extraordinaire productivité l'a parfois desservi. Les romans rassemblés dans la Pléiade - cinq « Maigret », seize « romans durs » - retracent sa trajectoire et manifestent la cohérence de son ambition.

05/2003

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Pléiades

Romans et récits

Rassembler, pour la première fois, les ouvres narratives de Bataille en un volume, c'est leur donner une nouvelle chance d'exercer toute leur force - de scandale, de libération, de désorientation. Mais ranger, avec ce que cela suppose d'ordre et de clarté, les écrits de Bataille dans des catégories « conventionnelles » n'est pas un exercice innocent. Ses textes échappent aux genres traditionnels. Bataille, pourtant, emploie lui-même ces termes, roman, récit, et il s'interroge en ouverture du Bleu du ciel sur « ce qu'un roman peut être ». Il y définit la fiction par ses fonctions : exprimer la rage de l'auteur, faire franchir au lecteur les « limites imposées par les conventions », dire l'excès, provoquer la transe. Chaque roman, chaque récit de Bataille est « un don de fièvre » (Ma mère). Ces romans et récits - érotiques, bien sûr, mais « il n'y a pas de mur entre érotisme et mystique » (Sur Nietzsche) -, sont ici « au complet ». Quand il existe plusieurs versions d'une même ouvre, on trouve en appendice au texte définitif la version originelle : notamment celle de l'Histoire de l'oil publiée en 1928, ou celle, manuscrite et inédite, du Bleu du ciel de 1935. Le projet Divinus Deus, vaste ensemble inachevé, a été réexaminé. Au corpus, enfin, s'ajoutent trois récits de jeunesse inédits. Et les illustrations d'André Masson, Pierre Klossowski et Hans Bellmer sont reproduites dans le texte lui-même, ou dans ses appendices.

11/2004