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Ma vie dans les services secrets 1943-1945. Espionne de Churchill

Extraits

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Histoire internationale

Sans feu ni lieu. Carnets d'errance 1941-1945

En juin 1941, Lena Jedwab, seize ans quitte Bialystock pour un camp d'été en Russie, au moment même où l'Allemagne envahit l'Union soviétique.Retenue par la guerre dans un orphelinat au fin fond de l'Oural, elle est tourmentée par le destin de sa famille et par son avenir incertain. Consciente de sa chance d'être en vie, logée et nourrie dans une école, mais toujours révoltée par la guerre, Lena, dans la confusion de l'adolescence, tient un journal intime. Celui-ci témoigne de sa solitude, de sa douleur, de sa peur, mais surtout de son désir d'amour et de reconnaissance dans le monde qui est le sien. Elle y dépeint les conditions de vie des enfants de l'orphelinat ainsi que celles des paysans parmi lesquels elle vit et suit les progrès de la guerre, du point de vue du front russe.

12/2012

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Histoire de France

Nous atterrissions de nuit... Les atterrissages secrets de la RAF en France, 1940-1944

Les opérations clandestines des escadrilles de la RAF qui ont appuyé la Résistance française et le SOE (organisation pour les opérations spéciales) furent pendant longtemps classées Top Secret. Ces dernières années seulement, l'histoire complète est sortie dans le domaine public. Ces escadrilles de l'ombre, composées de volontaires spécialement entraînés, effectuaient ces missions, dans le plus grand mystère.
Leur rôle, leur combat consistaient à déposer en terre ennemie ou à recueillir des agents secrets, indispensables sources de renseignements pour les états-majors alliés. Nous atterrissions de nuit... est l'occasion de vivre ces décollages nocturnes, des vols aveugles dont chacun était une nouvelle aventure dans des nuits souvent capricieuses. Au-dessus des zones ennemies, des atterrissages clandestins avaient lieu sur des champs non préparés, noyés de brume, éclairés seulement par une lune plus ou moins généreuse.
Pendant tout ce temps au sol, les pilotes et les passagers couraient le risque d'être pris par les soldats ennemis, ou tomber dans des embuscades bien préparées. Puis le retour à la base, toujours en évitant la détection et sans protections, ni moyens de navigation sophistiqués. Telles étaient les missions exécutées par ces pilotes aux commandes de monomoteurs rustiques, sans armement, les "Lysander".
Hugh Verity, l'un des pilotes les plus rompus à ces vols risqués entre la Grande-Bretagne et la France, raconte une histoire d'aventures extraordinaires. En 1943, à l'âge de 24 ans, il commande l'escadrille de Lysanders du Squadron 161. Ce récit basé sur une recherche historique méticuleuse, est non seulement le fruit de souvenirs, mais aussi d'une moisson de témoignages recueillis auprès d'autres pilotes, agents secrets et maquisards, qui au prix de leur vie, ont permis à la France de retrouver sa dignité en 1945.
En Annexes, il fournit la liste des opérations effectuées (dates, emplacements, noms des responsables des terrains et passagers).

07/2016

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Historique

Du sang dans la clairière. Mont-Valérien 1941-1944

Au lendemain de la défaite de 1940, un petit groupe de jeunes gens se réunit. Parmi ces filles et ces garçons, beaucoup d'étrangers, de Juifs et de communistes, pour qui la défaite ne peut être une fatalité. Dans les rues de Paris ils commencent à coller des affiches hostiles à l'occupant allemand. Leur engagement et leurs actions s'intensifient au même rythme que la répression. Aux condamnations à mort prononcées par les tribunaux allemands à l'encontre des résistants et aux exécutions d'otages, ils répondront bientôt par les armes, eux aussi. Place aux attentats et à la lutte armée jusqu'à l'assassinat du colonel SS Julius Ritter. Puis il y a les arrestations, le procès, la prison et pour certains, la clairière... Ils furent 1000 hommes à perdre la vie au Mont-Valérien entre les mois de mars 1941 et août 1944. Parmi ces hommes, Marcel RAJMAN, Juifs polonais FTP - MOI, exécuté dans la clairière de la forteresse le 21 février 1944 comme 22 des 23 membres du groupe Manouchian dit de "l'Affiche rouge" . A travers le récit de son aventure le lecteur appréhende les mécanismes d'entrée en Résistance et leur structuration politique et sociale, la répression allemande, l'engagement des étrangers, les persécutions exercées à l'encontre des Juifs, la collaboration française et le rôle du Mont-Valérien, principal lieu d'exécution allemande, pendant la Seconde Guerre mondiale.

10/2023

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Sciences politiques

Les espions de l'armée de l'air française. Le SR Air (1935-1945) Tomes 1, 2 et 3 (2 volumes)

Les espions de l'armée de l'Air française se compose de trois tomes réunis en deux ouvrages : - tome I, de 1935 à 1940, Aviateurs espions - tome II, de 1940 à 1942, Le SR Air 40 - tome III, de 1942 à 1945, Réseaux survivants, nouveaux réseaux L'armée de l'Air française dans la Résistance : ses espions, son engagement durant toute la seconde guerre mondiale et sa contribution décisive à la Libération sont peu connus. Dès le début de la guerre, elle entre dans l'action et ses services spéciaux déploient leurs réseaux de renseignements. Eux qui ont répondu à l'appel du général de Gaulle vivent et luttent sous la férule de l'occupant, alors que les services traditionnels de l'armée d'Armistice de Vichy ou d'Alger n'ont pas toujours conscience des réalités de la vie clandestine. Fin 1942, Abwehr, Gestapo et SD redoublent d'efficacité. Arrestations, tortures, exécutions, déportations, les résistants payent leur audace. Des réseaux entiers disparaissent ou sont détruits. De nouveaux réseaux se mettent en place qui voient leurs tâches alourdies par le nombre croissant d'aviateurs alliés qu'il faut rapatrier vers l'Angleterre. Mais ils continuent de repérer les installations allemandes, les mouvements des troupes et leurs moyens et transmettent ce précieux butin aux alliés au prix de mille risques. L'auteur, le commandant (H) Jean Danis, chargé de mission des réseaux de renseignement du SR Air P3/Av-Samson et Turma Vengeance de juin 1942 à 1945, a participé aux activités de renseignement de fin 1941 (il avait alors 16 ans) jusqu'à la Libération. Il a réuni les témoignages des survivants ou des familles de camarades décédés et compulsé de nombreuses archives. Il nous livre ses recherches et les récits parfois bouleversants des acteurs discrets de la victoire. Contribution au devoir de mémoire et ouvrage de référence pour les historiens, Les espions de l'armée l'Air française fait la preuve de l'extraordinaire pugnacité de ceux qui ont refusé la défaite.

12/2010

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Histoire de France

Des camps dans Paris. Austerlitz, Lévitan, Bassano (juillet 1943 - août 1944)

L'existence de trois camps d'internement au cœur de Paris durant l'Occupation n'est ni connue ni reconnue. Il s'agit pourtant d'un épisode central de la persécution des Juifs de France, puisqu'il touche le statut des personnes considérées comme juives, les conditions de la déportation et surtout l'un des volets de la spoliation, l'Opération Meuble, jamais décrite auparavant. Placée sous l'égide d'un service coiffé par Rosenberg, celle-ci visait à vider tous les appartements juifs inoccupés et à expédier en Allemagne leur contenu, des meubles les plus massifs aux objets quotidiens les plus anodins. Cette vaste opération de pillage mobilisa les entreprises de déménagement françaises et pas moins de 627 trains. Ces camps, annexes de Drancy, virent passer au moins 800 détenus juifs. Austerlitz, non loin de la gare, était installé dans un entrepôt des Magasins généraux et compta jusqu'à 600 prisonniers. Lévitan occupait un magasin de meubles, rue du Faubourg-Saint-Martin. Quant à Bassano, il bénéficiait du décor raffiné de l'ex-hôtel particulier des Cahen d'Anvers, au coin de l'avenue d'Iéna. Les prisonniers étaient soumis à un véritable travail forcé pour trier, classer, réparer et emballer meubles et objets. Certains manipulèrent le contenu de leur propre appartement ou celui de leurs proches. Ils vivaient sous la menace d'être envoyés " à l'Est " et beaucoup furent bel et bien déportés dont, en juillet 1944, les femmes de prisonniers, vers Bergen-Belsen. Il est indispensable de s'interroger sur les silences de la mémoire autour des camps parisiens et de l'Opération Meuble. Certains anciens détenus se sont constitués en amicale, demandant que leur histoire soit enfin écrite. Une série d'entretiens avec eux, avec d'autres survivants et avec des témoins a été menée. Une recherche intensive dans une dizaine de centres d'archives a permis de trouver des dossiers jamais consultés sur les camps parisiens. Ce travail, résultat et d'une longue enquête et d'une réflexion sur ce qui constitue la mémoire d'une période, apporte une pierre nouvelle à l'historiographie de Vichy.

11/2003

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Critique littéraire

Portraits sans retouches. 1945-1955

" Les textes réunis ici ont un demi-siècle d'âge, ce qui devrait les disqualifier. Les articles sont vite écrits pour être vite lus et vite oubliés. Mais ceux-ci ont lancé, en leur temps, un genre, le Portrait, qui n'existait pas dans la presse française. J'ai regardé si quelques-uns méritaient cette exhumation. Peut-être ceux qui mettent en scène une femme, un homme tels que je les ai saisis au moment où ils ont attrapé la maladie, la maladie de la notoriété veux-je dire, dont les effets sont inévitables sur l'être humain et le déforment comme les rhumatismes déforment les articulations. En même temps, la notoriété est stimulante, elle rosit les teints jaunes, elle rend les cheveux brillants. Percer l'homme ou la femme sous les masques de la notoriété, discerner le vrai talent qui va éclater du faux génie en vogue, c'est très amusant. C'est ce que j'ai tenté de faire en déchiffrant François Mitterrand à trente ans, Jean Rostand et ses grenouilles, Clark Gable toujours anxieux de savoir ce qu'on a dit qu'il a dit en 1930, Georges Brassens si malheureux de s'exhiber, Yves Montand pas encore dégrossi... Et une poignée d'autres. "

03/2001

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Histoire de France

Les Forçats espagnols des GTE de la Corrèze (1940-1944)

La présence d'Espagnols en Corrèze ne se réduit pas à l'afflux en 1939 de milliers de réfugiés républicains, non plus qu'à l'incorporation postérieure des hommes valides dans les groupes de travail obligatoire. L'immigration espagnole avait commencé, pour des raisons économiques, dans l'entre-deux-guerres. Elle s'est poursuivie, à un rythme soutenu, de la fin de la Seconde Guerre mondiale à l'extinction du franquisme, tant pour des raisons économiques que politiques. Chacun en vérifie l'impact autour de lui : la plus petite commune corrézienne n'héberge-t-elle pas au moins une famille parfaitement intégrée, porteuse d'un patronyme à consonance hispanique ? Or, force est de constater que, de quelque point de vue que l'on se place, ce dernier épisode qui a tout de même duré quatre années pleines - septembre 1940/ septembre 1944 - et a concerné au bas mot 2 500 Espagnols dans le département, n'a pas été pris en compte comme il le mérite, ni dans l'histoire de l'Espagne et de l'émigration espagnole, ni dans l'histoire de Vichy et de l'Occupation, ni, surtout, dans l'histoire économique, sociale, culturelle, politique (Résistance) de la Corrèze et du Limousin. Ce livre pionnier commence à répondre à toutes ces interrogations. Réédition.

11/2016

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Ouvrages généraux

Frédéric Lowenbach. Un Français, agent secret du MI6 de 1940 à 1945

Ce livre est le récit authentique d'un résistant français qui, après avoir rejoint dès juin 1940 les Services du Renseignement britannique, est revenu en France organiser des filières d'exfiltrations pour les ressortissants européens et américains présents sur le territoire français qui devaient rejoindre le monde libre afin de continuer le combat et préparer la venue libératrice des alliés. Tout au long de ce récit, on suit Frédéric Lowenbach lors de son stage commando, lors de ses périples en pays occupés, lors de ses nombreux retours à Londres où il aura l'occasion de rencontrer le Général de Gaulle et jusqu'à la mise en place dans le sud-ouest de la France de son réseau d'évasion principal dénommé Edouard III. Ce livre est un récit d'aventures vécues où, derrière les apparences, apparaît une notion particulière, où la chance, l'intuition, la providence et le hasard jouent un rôle important. Chercher à comprendre les choses cachées de la vie ont modifié en profondeur l'homme qu'il est devenu ultérieurement.

04/2021

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Histoire de France

Journal 1942-1944. Suivi de Hélène Berr, une vie confisquée

Il y avait sûrement en 1942 des après-midi où la guerre et l'Occupation semblaient lointaines et irréelles dans ces rues. Sauf pour une jeune fille du nom d'Hélène Berr, qui savait qu'elle était au plus profond du malheur et de la barbarie ; mais impossible de le dire aux passants aimables et indifférents. Alors, elle écrivait un journal. Avait-elle le pressentiment que très loin dans l'avenir, on le lirait ? Ou craignait-elle que sa voix soit étouffée comme celles de millions de personnes massacrées sans laisser de traces ? Au seuil de ce livre, il faut se taire maintenant, écouter la voix d'Hélène et marcher à ses côtés. Une voix et une présence qui nous accompagneront toute notre vie.

01/2008

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Critique littéraire

Le grand camouflage. Ecrits de dissidence (1941-1945)

Ce petit volume, sous la direction de Daniel Maximin, comprend les sept articles écrits par Suzanne Césaire pour Tropiques, la revue littéraire la plus importante des Antilles : quatorze numéros publiés à Fort-de-France, entre 1941 et 1945, bravant la censure à l'époque de la Résistance, appelée là-bas la "Dissidence". Sept textes, sur les thèmes de la poésie, du surréalisme, des Antilles et des racines africaines, qui manifestent avec force l'entrée des cultures antillaises dans la modernité politique et littéraire, la rupture brutale et ironique avec le carcan des traditions doudouistes des écrits coloniaux, et l'ouverture à tous les vents artistiques des Amériques, d'Europe et d'Afrique. En 1941, André Breton, en route vers New York, fait une escale d'un mois en Martinique, où il se lie d'amitié avec Aimé et Suzanne Césaire. La seconde partie de ce recueil se fait l'écho de ces rencontres (auxquelles participent également Lévi-Strauss, Pierre Mabille, André Masson, Wifredo Lam, Jacqueline Lamba, l'épouse peintre de Breton), fructueuses et marquantes pour chacun : on y trouvera un texte-hommage d'André Breton à Suzanne, des extraits de Martinique, charmeuse de serpents d'André Breton qui dialogue avec André Masson, un texte de René Ménil. Enfin, figurent quelques poèmes d'Aimé Césaire inspirés par Suzanne, et un texte, écrit pour ce recueil, de leur fille Ina Césaire, écrivain et ethnologue, évoquant avec émotion la figure de sa mère. L'ensemble est présenté et mis en perspective par Daniel Maximin.

09/2015

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Histoire de France

De Gaulle 1940-1945. Un combat contre tous

"Je crois que la Russie entrera dans la guerre avant l'Amérique, mais elles y entreront l'une et l'autre... Hitler ne résistera pas à l'envie de régler son affaire à la Russie et ce sera le commencement de sa perte... Si Hitler avait dû venir à Londres, il y serait déjà. Maintenant, la bataille d'Angleterre ne se livrera plus que dans les airs... En somme, la guerre est un problème terrible mais résolu. Il reste à ramener toute la France du bon côté." Ainsi s'exprimait Charles de Gaulle, avec une clairvoyance supérieure, le 30 juin 1940. Pour ramener la France du bon côté, le général de Gaulle, qui était au moment de l'armistice inconnu des Français, eut presque tout le monde contre lui. Les hommes de Vichy bien sûr, au premier rang desquels le maréchal Pétain, la quasi-totalité de la haute hiérarchie militaire, qui ne vit en de Gaulle qu'un aventurier, une partie non négligeable de la Résistance intérieure, communiste ou pas, le président des Etats-Unis d'Amérique, qui voulait placer la France sous tutelle, et tant d'autres dont le portrait figure dans cette galerie des hostiles et des opposants.

02/2018

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Résistance

L'arche de Noé. Réseau "Alliance" (1940-1945)

Pour brouiller leurs traces, les membres du réseau Alliance ne se connaissaient que sous des noms d'animaux, Aigle, Hermine, Rossignol, Tigre. Les Allemands les appelaient " l'Arche de Noé ". Trois mille soldats de l'ombre, cent postes émetteurs, une liaison aérienne tous les mois avec Londres, " l'Arche de Noé " a été selon le général de Gaulle " l'un des premiers et plus importants services de renseignement sous l'Occupation ". Fonctionnant sans interruption en France de 1940 à 1945, l'Arche a fourni aux Alliés des renseignements aussi précieux que l'existence des armes secrètes, l'emplacement de leurs rampes de lancement, le mouvement des escadrilles fascistes et des ravitailleurs allemands pendant la bataille du désert, celui des U-Boot dans l'Atlantique, la carte complète des plages du débarquement du 6 juin. Le roi George VI a pu dire que c'était " notre plus grande organisation indépendante de renseignenemt opérant en France ". Marie-Madeleine Fourcade avait trente ans quand elle participa, dès 1940, à la création de l'organisation de résistance qui allait devenir l'Alliance. Elle restera à la tête du réseau jusqu'à la fin des hostilités et a le rare privilège d'être le seul témoin vivant tout au long du " combat des animaux " contre le IIIe Reich. La qualité unique des archives utilisées explique pourquoi L'Arche de Noé donne, malgré le nombre de livres sur la Résistance, une impression de jamais lu. Construite de main de maître avec le riche matériau de faits réels vécus par l'auteur, vouée à l'évocation d'êtres auxquels des événements exceptionnels ont forgé un destin hors série, L'Arche de Noé est une bouleversante aventure qui se compare aux plus grands romans de la littérature contemporaine.

04/1998

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Résistance

Le rire ou la vie. Anthologie de l'humour résistant 1940-1945

La guerre contre le totalitarisme nazi a employé tous les moyens pour conserver un espace de liberté et de dignité humaine. Ceux qui n'ont pas accepté la soumission aux nouveaux maîtres de l'Europe et à leurs valets, les collaborationnistes, ont renoué avec la grande tradition de subversion. Parmi les gestes résistants spontanés, la dérision a été l'un des réflexes vitaux et immédiats. Tracts, papillons, caricatures, pastiches, calembours, parodies et graffitis ont littéralement fleuri sur les murs, dans la presse clandestine, sur les ondes de la BBC et dans les publications de la France Libre. Certains textes, dessins et chansons ont fait le tour du monde. Pied de nez permanent à l'occupant, l'humour a servi à dénoncer, sans répit, les mensonges des propagandes, les abus des réquisitions de denrées et de main-d'oeuvre, l'odieuse délation et le reniement des responsables politiques. Le redécouvrir aujourd'hui, sous les formes multiples d'une anthologie, permet de réaffirmer la force des valeurs universelles en lutte contre toutes les oppressions.

04/2023

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Comics

Batman - The Dailies Tome 1 : 1943-1944

Bruce Wayne est un milliardaire orphelin qui a vu ses parents se faire assassiner sous ses yeux à l'âge de sept ans. Depuis cet événement tragique. grimé en chauve-souris. il n'a de cesse de combattre le crime dans les rues de Gotham, sous l'identité secrète de Batman. Pour l'accompagner, il a pris sous son aile un autre orphelin, le jeune Dick Grayson, et ils vont former le célèbre dynamique duo ! Ensemble, ils s'apprêtent à affronter ce que la cité corrompue de Gotham a engendré de pire en matière de criminel : le Joker !

12/2019

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Histoire de France

Agents ordinaires, le réseau "Johnny" 1940-1943

Mars 1941, un réseau clandestin de la France libre naît, "Johnny" l'un des premiers en France qui étend son activité de Bordeaux à Rouen. Histoire inédite grâce à l'exhumation de documents de première main !

11/2016

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Comics

Batman - The Dailies Tome 2 : 1944-1945

Bruce Wayne est un milliardaire orphelin qui a vu ses parents se faire assassiner sous ses yeux a l'age de sept ans. Depuis cet événement tragique, grimé en chauve-souris, il n'a de cesse de combattre le crime dans les rues de Gotham, sous l'Identité secrète de Batman. Pour l'accompagner, il a pris sous son aile un autre orphelin, le jeune Dick Grayson, et ils vont former le célèbre dynamique duo ! Ensemble, ils s'apprêtent à affronter ce que la cité corrompue de Gotham a engendré de pire. Dans les années 1940, en pleine Seconde Guerre mondiale. Batman et Robin n'étaient pas seulement des héros de comic books ou de serials, ils se retrouvaient également dans les pages des différents quotidiens des Etats-Unis. La série BATMAN — THE DAILIES permet de découvrir sous un jour nouveau des aventures réalisées, entre autres, par Bob KANE et Bill FINGER. Un univers de film noir passionnant où le danger guette a tous les coins de rue.

01/2021

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Histoire de France

Journal d'un interné. Drancy 1942-1943

Drancy de Georges Horan est un manuscrit inédit récemment découvert par sa famille. Connu pour ses 56 estampes publiées en 1947 sous le titre Drancy, seuil de l'enfer juif (dont la réédition a lieu en parallèle par les éditions Créaphis), Horan livre ici un texte exutoire et cathartique rédigé dans les semaines qui suivent sa libération du camp en mars/avril 1943. La sincérité et l'immédiateté du texte lui confèrent une portée particulière. "Ecrit pour [lui], pour [s]e libérer d'une obsession", ce texte à usage privé ne le force pas à l'optimisme, contrairement à sa correspondance avec sa famille. Il fait preuve d'humour, d'ironie et de lucidité, s'autorise un style très personnel qui ajoute à ce texte une indéniable dimension littéraire, rare pour ce type de document. Il s'agit de "fixer sur le papier" ce dont il fut le témoin au cours de son internement, débuté le 10 juillet 1942. Encouragé par René Blum, jeune frère de Léon, il a dessiné ces "choses vues" mais il les a aussi décrites. Ce texte inédit, qui documente notamment l'été 1942, une des pires périodes du camp, éclaire ses dessins d'un jour nouveau et donne des clefs de compréhension sur ce moment majeur pour l'histoire du camp de Drancy. Celui-ci devient alors le camp de transit de l'ensemble des camps d'internement des juifs de zone occupée, comme de zone libre, principalement vers Auschwitz-Birkenau. Son témoignage sur les déportations en gare du Bourget est exceptionnel : de "corvée de Bourget" il est "porteur de bagages" pour les départs et les arrivées. Thomas Fontaine, historien et directeur du musée de la Résistance national, développe en postface l'importance du rôle de cette gare dans le processus de déportation et de l'enjeu mémorial qu'elle constitue. Extraits de texte (avant-propos de Georges Horan) : 16 avril 1943. J'écris ceci pour moi. Pour me libérer d'une obsession. J'essayerai difficilement d'être objectif et m'appliquerai à n'être qu'un témoin, un oeil attentif. Si la subjectivité ne veut point se soumettre, tant pis. [...] J'écris pour moi-même. Peut-être en donnerai-je une lecture, afin que personne ne m'interroge plus sur Drancy. Je suis intoxiqué de Drancy, saturé. Toutes ses images - j'en ai fait des centaines, peut-être un millier – me sont familières ; elles sont impressionnées dans ma pensée, et mes yeux les reconstituent. Je dors encore sous leur maléfique influence. Je n'ai que ce moyen de leur échapper ; les fixer sur le papier. Elles s'useront. Mais auparavant je dois leur donner un corps, une forme. Je ne suis malheureusement ni Callot ni Goya ni Picasso. Mais j'ai promis aux compagnons de retracer leur misère. C'est un devoir. De ces centaines de croquis, de silhouettes, je dois tirer une documentation vengeresse. [...] Je dois dire pour ceux qui ne le peuvent. Certaines affirmations déplairont parce que vraies. Je ne dresse pas un réquisitoire : il se dégagera lui-même. Je ne plaide pas une cause ; d'autres le feront. J'ai vu fort peu de noblesse ; mais énormément de laideur, de bassesse et d'horreur. Quoique je fasse je ne saurai jamais dépeindre l'épouvante des nuits précédant les déportations : les hurlements désespérés des femmes, les lamentations, les pleurs, les gémissements des enfants et des bébés. Je suis tellement inférieur à la tâche à accomplir. Dussé-je revivre péniblement en ma chair, en mon esprit, en mon coeur les tourments qui ont cessé provisoirement pour moi, que je dois l'entreprendre. Et que mes compagnons et les autres me pardonnent si je ne réalise que partiellement ce travail épouvantable.

10/2017

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Ouvrages généraux

Lettres à Blanchette. Juin 1942-mars 1943

Le 20 juin 1942, Hugues Steiner, près de 16 ans, est arrêté à la sortie du lycée Condorcet, à Paris. La Police aux questions juives est sur les traces de son père, Charles, fabricant de sièges renommé. Son ex-épouse, Marguerite Efraim, partie à la recherche de leur fils, Hugues, est, elle aussi, incarcérée au Dépôt de la préfecture de Police. Marguerite et Hugues établissent alors une correspondance avec Blanchette, la soeur de Marguerite. Dans leurs lettres se dessinent leurs conditions de détention inhumaines, l'alternance d'angoisses et d'espoirs, la détresse matérielle et morale, mais aussi la solidarité des proches pour subvenir à leurs besoins, et leurs efforts pour obtenir une libération. Hugues est transféré au camp de transit de Drancy juste après la rafle du Vél' d'Hiv'. Celle des Juifs roumains – lâchés par leur gouvernement allié du Reich –, le 24 septembre 1942, lui fait retrouver son grand-père Salomon et sa mère, libérée du Dépôt depuis le 1er du même mois. Mais ils sont déportés à Auschwitz II-Birkenau dès le 28, et ne reviendront pas. Hugues sera à son tour déporté en mars 1943, s'évadera du wagon à destination de Sobibor, sera repris avec ses camarades, puis déporté à Auschwitz et affecté aux mines de charbon de Jaworzno. Début 1945, il parviendra à s'échapper de la " marche de la mort " puis à regagner la France. Son parcours, terrible et chaotique, rappelé ici, a été évoqué par ses compagnons de déportation, Sylvain Kaufmann et Henry Bulawko.

10/2021

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Critique littéraire

Nouvelles minutes d'un libertin. 1942-1943

François Sentein fut le témoin vigilant, ironique et précis d'une époque troublée, les années quarante. Il le fut avec une discrétion proche de l'invisibilité, sauvegardant - sait-on jamais ? - pour un lecteur futur les minutes du moment. Cocteau, Montherlant, Max Jacob, Paul Valéry, Fraigneau ou Blondin furent ses interlocuteurs privilégiés. Il les considérait avec admiration et lucidité, ne s'aveuglant pas sur leurs travers, tout en étant pleinement conscient de leur importance littéraire, de la valeur de styles par définition irréductibles. Les plaisirs du sport et le souci de la langue, les déambulations dans Paris et le retour vers les terres natales du Sud-Ouest, une volonté de réaction, avouée, l'enracinement dans un Languedoc " blanc " et maurrassien que l'on ne manquera pas de discuter caractérisent, selon les mots de Blondin, ce " petit Occitan farouche, éperdu de pierres et de chairs également ensoleillées ; une sorte de mouton noir, trop intelligent et sarcastique pour être engagé ". Ce libertaire rigoureux, ce jouisseur ascétique fait aussi la rencontre au cours de ses pérégrinations d'un certain " Corneille ", ainsi dénommé pour son aptitude à dérober une édition originale de l'auteur classique. Il s'agit de Jean Genet, dont le surgissement et la progressive affirmation comme écrivain ne sont pas l'une des moindres surprises de ces pages. Ces Nouvelles minutes d'un libertin (1942-1943) prennent la suite des Minutes d'un libertin (1938-1941) parues en 1977, et dont les mêmes éditions proposeront bientôt une réédition augmentée.

03/2000

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Histoire internationale

Kamikazes (25 octobre 1944 - 15 août 1945)

«Je me suis levé à 6 heures ce matin pour respirer l'air pur de la montagne. Et tout ce que je ferai aujourd'hui le sera pour la dernière fois.» Ainsi écrit le jeune kamikaze Otsuka Akio, avant de s'envoler pour l'ultime mission au large d'Okinawa, le 28 avril 1945. C'est à l'automne 1944, quand la défaite semble inéluctable, que l'état-major japonais recrute les premières «unités spéciales d'attaque» : des bombes humaines lancées contre les cibles américaines, dont l'efficacité redoutable provoque chez l'ennemi une psychose sans précédent. Au-delà de l'impact militaire, la mort programmée des kamikazes figure l'effrayante métaphore du suicide collectif de la nation, auquel le régime impérial est désormais résolu. Comment le Japon en est-il venu à exiger de ses sujets un tel engagement ? Qui sont ces pilotes soigneusement recrutés ? Si certains sont des nationalistes fanatiques, d'autres s'interrogent dans des lettres poignantes sur la justesse de leur mission. Leur sacrifice précipitera la fin de la guerre qui s'achève sous le feu nucléaire. L'histoire de ces jeunes gens embrigadés forme la trame de cette synthèse inédite dont les détails font étrangement écho à notre temps présent.

02/2015

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Histoire de France

Sous la schlague. Fresnes-Sarrebruck-Ravensbrück-Schönfeld (1943-1945)

Henriette Lasnet de Lanty a 47 ans en 1943. Simple femme au foyer, elle s'occupe de ses cinq enfants dans le XVIe arrondissement de Paris, rue de la Pompe. Personne ne se doute que sous son apparente tranquillité elle participe activement à la Résistance. Servant de boîte aux lettres, elle récupère des informations et, sous son insoupçonnable camouflage de parfaite ménagère, distribue les consignes et ordres de mission aux agents parisiens en allant faire ses courses. Mais quand le réseau tombe, elle est dénoncée, arrêtée : c'est le début d'un véritable calvaire qu'elle va affronter avec un courage hors du commun. Les prisons françaises et leurs sordides interrogatoires, la déportation, les camps, Ravensbrück, Schönfeld... Sous les coups de schlague de ses gardiennes, elle trouve encore la force de saboter les pièces qu'on lui demande de fabriquer et, sans broncher, résiste toujours, à sa manière, aux humiliations, à l'angoisse de ne pas revoir ses enfants, son mari déporté comme elle, à l'horreur permanente de la mort de ses camarades. Même une fois libérée, les Américains n'ont que faire de ses femmes qui encombrent les routes, les soldats français eux-mêmes se méfient de celles qu'ils pensent être venues ici travailler de leur plein gré. Henriette Lasnet de Lanty va encore devoir traverser l'Allemagne dévastée par la guerre, seule, à pied. Ceci est son témoignage.

05/2018

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Critique littéraire

L'amiral decoux le dernier gouverneur de l'indochine

Commandant en Chef des Forces Navales en Extrême-Orient en 1939, Gouverneur Général de l'Indochine en 1940, Haut Commissaire de France dans le Pacifique en 1941, Et Grand Officier de la Légion d'Honneur en 1941, Jean Decoux, du fait de l'intensification du conflit mondial, fut coupé de la Métropole à partir de 1942 et devint dès lors le seul maître à bord de ce superbe vaisseau de cinq états qu'était l'Indochine. L'action à sa barre de ce grand timonier - qui fut aussi son dernier Gouverneur Général - a été interrompue brutalement par les Japonais le 9 mars 1945. Notre drapeau français disparut en quelques heures. Ce sera le vrai départ de la guerre d'Indochine jusqu'en 1954, et de la guerre du Vietnam jusqu'en 1975. L' Amiral Jean DECOUX ne sera jamais remplacé. Mal compris par la Résistance et le Gouvernement Provisoire de la République Française (GPRF) qui voulait reproduire à 10 000 km ce qui avait été réalisé en France, alors que le Japon n'occupait pas l'Indochine, l'Amiral sera sanctionné mais réhabilité en 1949. Pour notre famille DECOUX et pour tous, l'Amiral est un modèle à respecter : patriote, généreux, chef de file, loyal, homme de conviction et attaché aux vraies valeurs. C'est le cap à suivre pour les générations à venir. Présentation d'Eric Miné. Préface de Dominique Grandvuinet.

04/2014

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Régionalisme

La Savoie 1940-1944. La vie quotidienne au temps de Vichy

Les études sur les combats et la résistance armée ne manquent pas à propos des départements savoyards durant la Seconde Guerre mondiale mais, pour la plus grande partie de la population, l'essentiel était de subsister, de travailler et de vivre. C'est à la description de cet univers "gris" de pénurie, de médiocrité, de souffrances et d'inquiétudes mêlées de "combines", d'espoirs, de naïvetés et de vaillances qu'Yves Bravard nous entraîne à la lumière des recherches de Mesdemoiselles Bottolier-Curtet, Calloud, Colliat et Sadoux.

06/1993

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Sciences historiques

Les juifs oubliés de Mantes-la-Jolie. (1940 - 1944)

Cette histoire tragique s'est déroulée loin des grandes rafles perpétrées par les nazis contre les Juifs de France. Pourtant, les persécutions antisémites s'exécutèrent dans tout le pays, conduisant vers la déportation et la mort des hommes, des femmes et des enfants. Ces trois familles juives de Mantes-la-Jolie, les Zolty, les Mittelchtein, les Schimianski, furent persécutées par la même barbarie nazie. Cet ouvrage révèle ainsi cette histoire oubliée afin de mieux agir sur le présent.

10/2017

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Histoire de France

Radio Londres. Les voix de la liberté (1940-1944)

" Ici Londres ! Les Français parlent aux Français... " En 1940, la BBC ouvre ses antennes à ceux qui refusent la défaite. Radio Londres est née et va devenir le lieu de rendez-vous quotidien des Français pendant quatre ans. De jeunes et talentueux chroniqueurs (Jacques Duchesne, Jean Oberlé, Pierre Bourdan, Jean Marin, Maurice Schumann, Pierre Dac...) insufflent un ton nouveau et inventent la radio de proximité. Des messages personnels aux appels à résister, une véritable guerre des ondes se joue face à Radio Paris (Philippe Henriot) et Radio Vichy, démagogiques, collaborationnistes, voire antisémites. Jusqu'au triomphe des Alliés, Radio Londres se mue en arme de guerre. Voix de la France libre du général de Gaulle, elle est victime de son succès : les Allemands interdisent son écoute et brouillent ses émissions sans jamais réussir à briser son pouvoir.

05/2010

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Histoire de France

Afin d'éviter l'oubli. Souvenirs sur la Résistance et la Déportation

Au début de l'hiver 1940-1941 (soit respectivement six mois et un an avant que les Soviétiques puis les Américains n'entrent dans la guerre), un garçon de 16 ans demi, Charly Salvadore, distribue, dans la banlieue marseillaise, les tracts que lui confie un métallo communiste et qui dénoncent la politique réactionnaire de Vichy et collaboration avec l'occupant nazi. Quelques mois plus tard, le garçon deviez responsable de la propagande des Jeunesses communistes, mais il est arrêté en 1942 incarcéré. Relâché faute de preuves en 1943, il rejoint le maquis des Francs-Tireurs Partisans dans les Alpes-de-Haute-Provence où il commande un camp de formation la lutte armée. En mars 1944, il est capturé dans la montagne, près de Moriez, par un détachement allemand, puis battu et remis à la Gestapo qui l'interroge et le torture pendant près de quatre semaines, à Digne. Charly Salvadore ne parle pas : il est alors déporté en Allemagne dans le camp de concentration de Sachsenhausen-Oranienbur où, en mai 1945, après avoir accompli "la marche de la mort" vers la mer du Nord, est libéré par l'avance des troupes soviétiques. Charly Salvadore rapporte ici son engagement d'adolescent, la vie quotidienne dans les prisons de Vichy, puis dans les maquis de la Résistance, les dix mois passés dans les camps de la mort, la libération et le retour à la vie ; il raconte enfin comment, en 2007, il a retrouvé les témoins de son arrestation qui, depuis 1944, le croyaient mort. Il a pris soin d'illustrer son témoignage par des photographies d'époque et surtout par des croquis qu'il avait pris lui-même sur le vif ou dessinés plus tard, léguant ainsi, aux générations à venir, un véritable document historique.

02/2010

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Poésie

Poésies. 1934-1943...

"L'homme déconcerte, autant que l'oeuvre. Nul moyen de les inféoder à tel groupe, à tel parti, à tel mouvement. La violence et la grandeur d'un météore surgi d'on ne sait où et qui n'entre dans aucun système solaire. Abrupt au premier contact, mais d'une tendresse qui se révèle peu à peu ; massif, torrentiel, mais d'une extrême finesse. D'un profond pessimisme, mais d'une confiance totale dans les forces de la vie ; obsédé par la souffrance et la misère, mais avide de bonheur et de pureté ; il possède la puissance du primitif et le raffinement du civilisé. Son mépris du jeu mondain de la littérature l'a longtemps privé des suffrages du grand public ; il préférait rester libre, apprécié des seuls connaisseurs. D'une gourmandise universelle, Audiberti s'intéresse à tout ; sa curiosité demeure sans cesse en éveil ; les plus hautes sciences comme les réalités les plus humbles requièrent son attention. Tout fournit prétexte à sa sollicitude. Homme du Midi, natif d'Antibes, il aime le langage ; il le triture et le malaxe avec un plaisir sans mélange. Archaïsmes et néologismes, vocables rares et recherchés, tout lui est bon ; et il ne se prive pas d'innover en matière linguistique. Il soutient un haut grief contre l'habituelle séparation du dire et du faire ; car il veut rétablir la puissance créatrice du langage et, magicien véritable, agir par le langage. Ambition démiurgique dont, le premier, il ressent toute la difficulté" Yves-Alain Favre.

04/1981

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Cinéma

Ecrits 1945-1983

Pierre Kast, ancien résistant proche des communistes, co-fondateur des Cahiers du cinéma, est un cinéaste et un intellectuel à part dans la période d'après-guerre. Animé par un libertarisme féministe, il dénonce inlassablement le caractère réactionnaire du cinéma hollywoodien comme de la plupart des films de ses compatriotes. Mais dans ces années de guerre froide, il se bat aussi contre le sectarisme stalinien des positions culturelles du PCF. Auteur d'une douzaine de longs métrages de fiction, et d'un nombre important de documentaires remarquables pour le cinéma et la télévision, il est aussi un infatigable critique et commentateur du cinéma de son époque. C'est cet aspect de son oeuvre que cet ouvrage ambitionne de mettre en lumière, à travers une sélection de ses textes les plus originaux : critiques, manifestes, entretiens, hommages à Jean Grémillon, Roger Vailland, Preston Sturges...

07/2014

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Haute-savoie

Des Savoyards au grand coeur. 1940-1944

En Haute-Savoie, outre les maquis armés et les corps francs, beaucoup d'hommes et de femmes de toutes origines - paysans, ouvriers, prêtres, commerçants, étudiants -, ont, les mains nues, risqué leur vie et bravé la torture. Les uns pour diffuser des journaux clandestins, transmettre des messages secrets. D'autres pour cacher des personnes traquées, les ravitailler, leur donner de faux papiers, les faire passer à l'étranger. Ces héros, mais aussi ces héroïnes, ont parfois affronté d'affreux sévices pires que la mort, pour garder secrets les noms et les adresses de leurs camarades et de leurs protégés. L'un joue même de l'harmonica entre deux séances de torture ; un autre s'évade de prison au moyen d'une cuiller à café et d'un ressort de sommier. Ce livre, inspiré par les meilleures sources actuelles, raconte l'aventure de plusieurs de ces héros du silence.

03/2024

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Documentaires jeunesse

Les enfants de la Résistance : Le journal de 1940 à 1943

François, Eusèbe et leur amie Lisa découvrent, à 13 ans, la vie en temps de guerre et entrent d'eux-mêmes en résistance contre l'Allemagne... Retrouvez leur journal et plongez dans le quotidien des héros de la série à succès Les enfants de la Résistance, de Vincent DUGOMIER et Benoît ERS. A travers de nombreux documents d'époque, suivez les évènements qui ont agités la France occupée, ainsi que les actions d'éclats de la Résistance et de la France libre.

10/2020