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L'orge & la terre. Mai 1940

Extraits

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Militaire

Chasseurs du ciel. Bataille de France Mai-Juin 1940

"Chasseurs du Ciel" retrace au jour le jour la vie et les combats d'une des plus glorieuses Escadrilles dont puisse s'enorgueillir l'aviation de Chasse française : la "Spa 67" - filleule, de la prestigieuse "Spa 3 ? ", l'Escadrille de Guynemer, et devenue l'Escadrille 1/5. Durant la Bataille de France en Mai-Juin 1940, elle a totalisé 145 ? victoires, dont 105 homologuées, contribuant à placer son Groupe, le 1er ? Groupe de la 5e Escadre, en tête du palmarès des Groupes d'Aviation de Chasse, avec pour pertes, 3 tués et 5 blessés graves. Dans la liste des onze as ayant totalisé plus de dix victoires en six semaines, figurent cinq pilotes de la "? Spa 67" , dont son Commandant, le Capitaine Accart (qui dut abandonner le 1er juin le commandement de l'Escadrille à la suite d'une très grave blessure) et son Commandant en second, le Lieutenant Marin la Meslée, - tous deux tout à fait en tête du glorieux palmarès. Mais notre Aviation était loin d'être aussi nombreuse qu'il eût fallu ? ; et de même notre artillerie antiaérienne, collaboratrice indispensable de l'aviation. Nos aviateurs ont tenté de pallier ce grave défaut par un redoublement d'héroïsme, mais il ne compense pas certaines limites, d'autant que l'adversaire ne souffrait pas de son côté d'une insuffisance de moral ou de valeur de matériel. C'est la raison pour laquelle nos aviateurs, quels qu'aient été leurs efforts, leur bravoure, n'ont pu réussir à alléger, autant qu'ils l'auraient voulu, la lourde tâche de leurs camarades de l'Armée de terre. Le lecteur du livre du Capitaine Accart restera impressionné par la saisissante évocation de la vie, toute de fatigues, d'abnégation, de tous ces combattants du ciel. Ce récit n'ayant pas été réédité depuis la fin de la guerre et au moment même de la parution de la biographie du Général J. M. Accart, il est apparu nécessaire de rappeler aux nouvelles générations, le sacrifice de ces hommes pour faire honneur à la France face à la barbarie nazie.

02/2023

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Histoire de France

Mémoires. Suivis de À l'échelle humaine (1940-1941)

Introuvables depuis des dizaines d'années, Archidoc réédite les deux plus importants écrits autobiographiques de Léon Blum, figure majeure de notre histoire contemporaine. Le 15 septembre 1940, Léon Blum est arrêté près de Toulouse et conduit au château de Chazeron, dans le Puy-de-Dôme. Mis aux arrêts, il sait qu'il fait figure de bouc émissaire. Car il incarne le socialisme et la République, mais aussi le Juif hai ? que le régime de Vichy entend exclure de la nation. Loin de se laisser abattre, il entreprend d'écrire ses Mémoires. Rédigés à vif, ils s'imposent comme l'un des récits les plus justes, les plus hauts en couleur d'un moment traumatisant de l'histoire nationale. L'homme du Front populaire y livre le récit de l'effondrement subit de la IIIe République. Et brosse les portraits acérés des protagonistes qui s'affrontent au moment où la France bascule dans la lâcheté quasi générale. C'est dans ce même état d'esprit qu'il entreprend, dans la sinistre prison de Bourrassol, la rédaction d'A l'échelle humaine, achevé en décembre 1941. Ne doutant pas que l'Allemagne sera vaincue, il appelle la jeunesse à une " révolution morale ", afin de reconstruire la nation " dans l'esprit de 1789 ". Ce texte réputé se veut " un cri d'espoir dans la victoire prochaine d'une France fidèle à ses traditions spirituelles " (Pierre Birnbaum).

01/2021

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Histoire de France

L'internement des Nomades, une histoire française (1940-1946)

L'internement des Nomades en France s'inscrit dans le cadre d'une politique de persécution mise en oeuvre par les autorités françaises contre une population surveillée, contrôlée et identifiée depuis le début du XXe siècle. Durant la Seconde Guerre mondiale, d'octobre 1940 à mai 1946, au moins 6500 personnes, hommes. femmes et enfants, en grande majorité françaises, sont spoliées de leurs biens et enfermées dans des camps d'internement. Ces familles nomades, foraines ou itinérantes traversent la guerre derrières les barbelés dans des conditions inhumaines. Sous-alimentés, exposés aux maladies, contraints aux travaux forcés, de nombreux internés décèdent dans les camps ou dans les hôpitaux environnants. A partir de 1943, certains internés sont déportés vers l'Allemagne dans le cadre d'une nouvelle politique répressive de l'occupant allemand. D'autres, libérés des camps français, sont raflés dans le Nord et le Pas-de-Calais, sous administration militaire allemande, et déportés vers Auschwitz-Birkenau avec le convoi "Z" du 15 janvier 1944.

07/2019

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Histoire de France

Dénoncer les Juifs sous l'Occupation. Paris, 1940-1944

Omniprésente dans l'imaginaire lié à la France des années noires, la dénonciation des juifs n'avait pourtant jamais fait l'objet d'une étude systématique. L'ouvrage de Laurent Joly vient combler cette lacune, croisant approche institutionnelle et études de cas individuels. Il examine tour à tour le rôle de la dénonciation dans les pratiques du commissariat général aux Questions juives, de la Gestapo, de la préfecture de Police et d'Au Pilori, principal organe de délation et de chantage sous l'Occupation. Ayant mis au jour les archives judiciaires concernant les 240 Parisiens jugés pour dénonciation de juifs à la Libération, Laurent Joly s'interroge sur la figure du délateur, décrypte sa mentalité, ses mobiles, ses justifications. C'est tout un pan de la vie et de la persécution des juifs à Paris qui est ainsi ressuscité : des contextes sociaux conflictuels ou des stratégies de sauvetage anéanties aux vengeances sordides qui se donnent libre cours jusqu'aux dernières heures de l'Occupation. . . L'auteur : Laurent Joly, directeur de recherche au CNRS (Centre de recherches historiques, EHESS), est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'extrême droite française et la persécution des juifs sous l'Occupation. . .

04/2017

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Critique littéraire

Guidargus du livre politique pendant l'Occupation (1940-1944)

Francis BERGERON (Agathon), spécialiste de la droite française, et Vulfran MORY, collectionneur érudit, ont publié, en 1990, un Guidargus Le livre politique sous l'occupation (1940-1944), rapidement épuisé, tentative, sans aucun précédent, de dresser une liste des écrits politiques au sens le plus large de l'expression parus en langue française, entre juillet 1940 et août 1944. Charles-Antoine CARDOT s'est employé, depuis 1991, à réviser, et surtout à compléter ce répertoire, considérablement augmenté puisque de quelques huit cents titres, pour la première édition, on passe aujourd'hui à plus de cinq mille dans un ouvrage qui a pris la forme d'un dictionnaire, pourvu de nombreux renvois thématiques. L'auteur de ce nouveau Cruidargus est né en 1930 ; c'est dire qu'il a connu l'occupation autrement que par ouï-dire, ou au travers des livres : il a assisté, le cœur serré, à l'entrée de l'armée allemande en Bretagne, le 18 juin 1940 et il a échappé de peu, quatre ans plus tard, aux bombes anglo-américaines ; entre-temps, vivant dans un milieu familial et relationnel plus sensible aux appels de Londres qu'à ceux de Vichy (et complètement sourd à ceux de Berlin ou de Paris), il a souvent tracé des croix de Lorraine sur le tableau noir de sa classe ; il se souvient d'avoir assisté à une manifestation anti-allemande le 14 juillet 1941 avant d'entrer, peu après, dans le mouvement Scout de France, alors clandestin ; il a lu, à l'époque, quelques-uns des auteurs cités : le colonel Alerme, René Benjamin, Serge Dalens, Roger Lefèvre et son inoubliable Raz de marée, Pierre Mariage et sa Passion des équipages et d'autres encore sans oublier le Maréchal et ses Maximes et Principes. Universitaire. Auteur d'une thèse sur le Parlement de Bretagne à la fin du XVIème siècle et de divers travaux consacrés à l'histoire du droit français public et privé, Ch.-A. CARDOT a consacré les premières années de sa retraite à l'élaboration d'un ouvrage conçu comme un instrument de travail pour les historiens et pour les libraires mais qui est aussi destiné à tous ceux qui, par delà les partis pris, veulent découvrir, dans toute sa complexité, le visage de la France pendant l'Occupation.

09/2001

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Histoire de France

Les cheminots victimes de la répression. 1940-1945. Mémorial

Le projet de « Livre Mémorial des cheminots morts par mesure de répression pendant la Deuxième Guerre mondiale » fait converger plusieurs recherches et travaux lancés tant par la SNCF que par les associations de cheminots, avec l'objectif de rendre hommage aux victimes en les faisant mieux connaître. Dans le domaine de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, il vient en complément des « livres-mémoriaux » qui ont été construits par S. Klarsfeld pour les Juifs de France, par divers ordres et instituts (Compagnons de la Libération) et par plusieurs collectivités locales. Le livre rassemble les fiches biographiques de tous les agents, employés ou anciens agents et employés de la SNCF décédés à la suite des mesures de répression de l'occupant ou du gouvernement de Vichy, quel qu'ait été le mode de leur exécution ou décès : fusillés après condamnation, otages exécutés, morts avant jugement dans les prisons, abattus ou massacrés, morts en déportation ou très peu de temps après leur retour. Les recherches se sont étendues de 2012 à 2016. Plus de 2 500 personnes ont été identifiées et leur parcours étudié ; 3 500 autres ont été vérifiés a partir de sources pour la plupart inédites et exploitées ensemble pour la première fois. Une longue introduction de 200 pages, en réalité un petit essai, met en perspective ce travail colossal en archive et donne les clés de compréhension de ce livre unique.

04/2017

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Histoire de France

Mémoires de guerre. Tome 1, L'appel 1940-1942

En 1939, lorsque la guerre éclate, voilà déjà cinq ans qu'un colonel clame dans le désert qu'elle est préalablement perdue. L'armée française est trop lourde, trop peu offensive, ses blindés sont inadaptés à la puissance de feu de l'Allemagne nazie: aveuglée par le traumatisme de 14-18, la France court à la défaite. Appelé d'urgence à de hautes responsabilités ministérielles, de Gaulle assiste à la débâcle, malgré quelques faits d'armes personnels, à l'Est. Bientôt le gouvernement fuit à Bordeaux, et c'est l'armistice. Une lâcheté insupportable, inacceptable pour un homme qui a, depuis toujours, " une certaine idée de la France ": il s'envole pour Londres. Tandis que d'autres s'accommodent de Vichy, le général fait retentir, depuis l'Angleterre, la voix d'une France irréductible, libre, debout : la voix de la France éternelle.

06/2010

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Sciences historiques

Les juifs oubliés de Mantes-la-Jolie. (1940 - 1944)

Cette histoire tragique s'est déroulée loin des grandes rafles perpétrées par les nazis contre les Juifs de France. Pourtant, les persécutions antisémites s'exécutèrent dans tout le pays, conduisant vers la déportation et la mort des hommes, des femmes et des enfants. Ces trois familles juives de Mantes-la-Jolie, les Zolty, les Mittelchtein, les Schimianski, furent persécutées par la même barbarie nazie. Cet ouvrage révèle ainsi cette histoire oubliée afin de mieux agir sur le présent.

10/2017

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Résistance

L’aventure du Buhara. Résistance et déportation - 1940-1945

12 février 1941 au soir, baie de la Fresnaye : 15 jeunes hommes, dont 9 élèves-pilotes et leur instructeur, embarquent en silence sur le Buhara pour rejoindre l'Angleterre et la France libre du général de Gaulle. Louis Delabruyère, à peine 20 ans, est l'un d'eux. Mais leur tentative échoue... Un témoignage intime rare et très documenté sur le parcours de "Ceux du Buhara" .

03/2023

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Religion

L'Eglise et les ouvriers en France (1840-1940)

De 1840 à 1940, l'Eglise a multiplié les efforts pour conquérir, ou reconquérir, un milieu social qui lui échappait. Pierre Pierrard montre pourquoi en partant d'une série d'interrogations fondamentales. De quelle Eglise s'agit-il ? De quels ouvriers ? Pour quelle société? Il part d'une constatation : l'indifférence envers la religion du monde ouvrier. Pour y pallier, les politiques les plus contradictoires se succéderont, de l'amorce d'un socialisme chrétien aux patronages contre-révolutionnaires, de l'Ordre moral à l'encyclique Rerum Novarum. Ce siècle, marqué par une formidable mutation technologique et sociologique et secoué par deux guerres mondiales, suscite une nouvelle réflexion des chrétiens sur les problèmes économiques, sociaux et missionnaires. Avec lucidité et scrupule, Pierre Pierrard en décrit, pour la première fois, la genèse.

03/1984

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Critique littéraire

Minuit. Les Aventuriers de l'art moderne (1940-1944)

Il était minuit dans le siècle : de la débâcle de 1940 à la Libération, Dan Franck raconte, avec passion, l'épopée des écrivains, des artistes et des intellectuels sous l'Occupation. Paulhan, Vercors, Sartre et Beauvoir, Camus, Picasso, Aragon et Elsa, Matisse, Desnos, Drieu La Rochelle, Marc Bloch, Mauriac, et bien d'autres, c'est le grand bal de la France qui écrit, peint, filme, joue, publie, collabore, résiste, s'accommode. De Paris à Marseille dans la débandade de l'exode, de Marseille à New York dans les bateaux de l'espoir, des gares de la déportation aux camps de la mort, on partage les destins croisés de cette génération dont l'Histoire a transformé la vie en roman.Minuit n’est pas une saga d’historien. Ni un bouquin de souvenirs. Ni une somme sociologique. C’est mieux : le roman poignant, noir, au couteau, d’une époque terrible, le livre d’un homme de cœur. François Forestier, Le Nouvel Observateur.Le grand roman de la vie intellectuelle sous l’Occupation. François Busnel, L’Express.

01/2012

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Religion

La véritable histoire des évêques sous Vichy (1940-1944)

La guerre révèle une société à elle-même, en même temps qu’elle l’a fait changer : elle éclaire les mentalités, témoigne de forces d’inertie, provoque des évolutions. Ceci est vrai dans le domaine religieux comme dans celui de la politique et de l’économie. Eglises et chrétiens dans la Seconde guerre mondiale n’ont pas échappé à cette règle, que ce soit en France, en Allemagne, en Belgique ou en Hollande. Quelles furent leur vie et leur attitude durant cette période ? Que saisirent-ils de la «montée» des périls et de la «marche» vers la guerre ? Quelle fut la capacité des évêques et des chrétiens à déchiffrer les signes des temps ? C’est à partir de ces questions que Christian Terras (directeur de la revue Golias) a mené l’enquête sur l’attitude des hiérarchies catholique française sous l’Occupation. Pourquoi cette place particulière accordée aux évêques . Parce que dans les Eglises où le principe d’autorité est encore puissant, la composition de l’épiscopat, ses tendances principales, l’état de ses organisations sont des données importantes pour comprendre comment s’est joué le «destin» du christianisme durant la guerre.

04/2010

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Histoire de France

Radio Londres. Les voix de la liberté (1940-1944)

" Ici Londres ! Les Français parlent aux Français... " En 1940, la BBC ouvre ses antennes à ceux qui refusent la défaite. Radio Londres est née et va devenir le lieu de rendez-vous quotidien des Français pendant quatre ans. De jeunes et talentueux chroniqueurs (Jacques Duchesne, Jean Oberlé, Pierre Bourdan, Jean Marin, Maurice Schumann, Pierre Dac...) insufflent un ton nouveau et inventent la radio de proximité. Des messages personnels aux appels à résister, une véritable guerre des ondes se joue face à Radio Paris (Philippe Henriot) et Radio Vichy, démagogiques, collaborationnistes, voire antisémites. Jusqu'au triomphe des Alliés, Radio Londres se mue en arme de guerre. Voix de la France libre du général de Gaulle, elle est victime de son succès : les Allemands interdisent son écoute et brouillent ses émissions sans jamais réussir à briser son pouvoir.

05/2010

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Histoire de France

L'étoile blanche. Mémoire d'une juste 1940-1945

L'Etoile blanche " Ami des juifs " a été imposée par les Nazis à certaines personnes ayant pris ostensiblement le parti des Juifs pendant la guerre. C'est l'histoire de Madeleine. Résistante, elle sauva de la déportation l'avocate féministe Yvonne Netter puis fut internée au camp de transit de Beaune-la-Rolande où l'on triait les déportés avant les camps de la mort. Ses mémoires inédites, faites de rencontres, éclairent une période terrible de l'histoire de France. Un document poignant. Née en 1893 dans un milieu aristocratique et bourgeois, Madeleine Fauconneau du Fresne résiste pendant la 2nde guerre mondiale. D'abord intellectuellement puis, très vite, activement. Elle rencontre Yvonne Netter, avocate de talent et féministe, qui devient son amie. Celle-ci est arrêtée en juillet 1942 et se retrouve internée au camp de Pithiviers puis fait un séjour à l'hôpital. Madeleine organise alors son évasion. Mais elle tombe à son tour. Elle est internée au camp de Beaune-la-Rolande, camp de transit où étaient essentiellement détenus des juifs, et doit porter une étoile blanche " Amie des juifs ". Elle participe à la vie du camp, se lie d'amitié avec des personnages qui disparaitront. Notamment des enfants. Lors d'un interrogatoire elle réussit à compromettre son accusateur et retrouve, quelques temps après, une liberté surveillée. Elle s'échappe et rejoint Yvonne dans les Pyrénées. Les deux femmes remontent à Toulouse puis se cachent à Paris où elles vivent la libération de la ville. En 1947 Madeleine écrit son histoire. Elle meurt en 1976. Bien après sa mort, son petit neveu, Emmanuel Rougier, trouve par hasard son livre. Conscient de l'importance de ces mémoires pour l'Histoire, il entreprend sa retranscription, le commente et décide de le publier. Un récit haletant, précis et détaillé, fait de rencontres et de rebondissements, où se mêlent la détresse et l'espoir. Madeleine Fauconneau du Fresne a été reconnue Juste parmi les Nations en août 2018.

12/2020

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Religion

L'Eglise et les ouvriers en France (1940-1990)

La Seconde Guerre mondiale, en provoquant l'engagement côte à côte de croyants et d'incroyants, de militants chrétiens et de militants communistes, a contribué, selon les termes vigoureux de Jean-Marie Domenach, à w dépuceler .. les chrétiens. A l'issue de celte épreuve, ils adoptent un langage nouveau et se tournent vers le monde ouvrier non plus en conquérants mais en témoins et en compagnons. Certains, les prêtres-ouvriers, tenteront même de s'y fondre totalement par un engagement qui devait susciter de violentes controverses au sein même de l'Eglise. Cet effort d'acculturation au inonde ouvrier s'est poursuivi pendant cinquante ans (1940-1990) en dépit des obstacles qui ont surgi des bouleversements économiques, éthiques et sociaux de la fin du siècle — bouleversements auxquels n'échappent ni l'Eglise, ni la classe ouvrière.

01/1991

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Histoire de France

Les écoutes radio dans la Résistance française. 1940-1945

L'importance stratégique des écoutes radio dans le renseignement militaire est une donnée bien connue de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, au travers d'entreprises médiatiques comme la " Source K " ou le décryptement d'Enigma. Les principaux acteurs de cette lutte sont pourtant restés dans l'ombre de la recherche. En retraçant leur parcours, cet ouvrage révèle des hommes conscients de leur position tactique, qui ont choisi dès l'éclatement du conflit la voie de la résistance. Gabriel Romon, Paul Labat, Marien Leschi, Edmond Combaux et André Mesnier, les cinq officiers transmetteurs qui incarnent ce combat, ont partagé le même engagement individuel au sein d'organisations distinctes. Camouflés sous l'Occupation dans l'administration des PTT, ils ont rapidement intégré les réseaux de la résistance intérieure avec pour objectif constant la collecte d'informations au profit des états-majors alliés. Leur activité pionnière a connu une postérité durable. Au sein de la nouvelle arme des transmissions émancipée du génie, ils ont été les précurseurs des " grandes oreilles " de l'actuelle DGSE et ont participé à la création du Centre national d'études des télécommunications (CNET), véritable creuset des technologies de France Télécom. Professeur émérite de l'université de technologie de Compiègne, François Romon est docteur en histoire moderne et contemporaine. Il a eu accès au cours de ses recherches à de très riches archives privées de résistants transmetteurs, dont celles de sa propre famille.

01/2017

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Ouvrages généraux

Nouvelle histoire de la France en guerre. 1940-1945

Dans une synthèse très complète, l'historien Chris Millington offre une approche renouvelée de la France durant les années 1940-1945 au prisme de l'historiographie la plus actuelle : la question du genre, notamment le rôle des femmes combattantes, la question raciale éclairant des épisodes méconnus de la guerre dans l'Empire français ou encore le long travail de la mémoire. Au fil d'une chronologie resserrée, l'auteur raconte cette histoire selon les temporalités des différents territoires de la France : la guerre y a trouvé des prolongations différentes que l'on soit à Paris, en Zone sud, en Algérie ou en Guadeloupe... Loin des grands affrontements politiques à la Une des journaux, l'ouvrage s'attache aux parcours des Français confrontés à un événement d'une telle ampleur historique qui est associé pour beaucoup à la souffrance due à la faim ou aux persécutions. Des figures héroïques ou de simples témoins s'en détachent à l'instar de la résistante fondatrice du réseau du musée de l'Homme, Agnès Humbert ou du journaliste Léon Werth, qui donnent à ce livre une dimension très vivante et presque palpable plus de soixante-quinze ans après.

03/2022

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Histoire de France

Au secours, Maréchal ! L'instrumentalisation de l'humanitaire (1940-1944)

Ce livre traite principalement de cinq organisations d’aide d’urgence pendant la Seconde Guerre mondiale : la Croix-Rouge française, unifiée par une loi d’août 1940 ; les Assistants du devoir patriotique, « filiale » du Parti social français issu des Croix-de-Feu du colonel de la Rocque ; le Comité ouvrier de secours immédiat, une officine collaborationniste financée principalement par l’amende d’un milliard de francs infligée aux juifs en décembre 1941 ; le Secours social de la communauté bordelaise, créé par le maire de Bordeaux Adrien Marquet afin de soustraire le secours d’urgence aux notables bordelais ; le Secours national, une immense organisation d’environ 12 000 salariés et 35 000 bénévoles en 1944, qui chapeaute l’ensemble des œuvres. Il s’agit de relater et de comprendre les relations que ces organisations entretiennent entre elles (entre coopération et conflit), avec l’État français et avec l’occupant allemand, d’interroger leur nature privée ou publique, d’analyser l’empiètement de l’action humanitaire sur l’action sociale traditionnelle menée par les œuvres et, enfin, d’expliquer les relations ambiguës entre Résistance et Collaboration dans le champ de l’action humanitaire.

02/2013

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Ouvrages généraux

L'autre occupation. L'Italie fasciste en France - 1940-1943

De 1938 à 1940, l'existence d'un programme de revendications territoriales de l'Italie fasciste sur la France et le renforcement de l'Axe Rome-Berlin rendent impossible une entente réelle franco-italienne et conduisent au contraire à l'entrée en guerre de l'Italie contre la France le 10 juin 1940. Malgré une bataille des Alpes peu couronnée de succès mais grâce à la signature d'une convention d'armistice, l'Italie de Mussolini peut occuper de facto une partie du territoire métropolitain français. Quoique limitée dans sa superficie du 25 juin 1940 au 11 novembre 1942, l'occupation italienne se développe avec ses propres caractéristiques et s'inscrit dans une configuration géopolitique nouvelle. L'occupation incarne ainsi la revendication fasciste d'une place privilégiée au sein du nouvel ordre européen mais aussi la réalisation possible des ambitions territoriales énoncées depuis 1938, les deux au détriment de la France. L'extension de l'Occupation, du 11 novembre 1942 au 8 septembre 1943, semble accentuer dans un premier temps cette emprise italienne sur la France et son territoire, mais la politique souveraine de l'occupant italien est éphémère puisque deux mois à peine après la chute du gouvernement fasciste, le 25 juillet 1943, l'Italie signe l'armistice avec les Alliés mettant fin à la domination italienne sur la France. Agrégée et docteure en Histoire, Diane Grillère a été directrice des projets pédagogiques et numériques à la Fondation Charles-de-Gaulle. Elle enseigne en classe préparatoire au lycée Marcelin Berthelot.

09/2023

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Histoire de France

Le marché de l'art sous l'Occupation (1940-1944)

Sous l'Occupation, le marché de l'art en France a été florissant. Jusqu'en 1944, tous les biens appartenant à des familles juives sont systématiquement saisis. Les produits de ces pillages, ce sont les milliers de peintures, de sculptures, d'objets d'art ou de meubles rares. Destinées au musée de Hitler à Linz ou à la collection de Goering, certaines oeuvres modernes dites " dégénérées " sont dispersées aux enchères à l'Hôtel Drout. Les galeristes, les antiquaires, les marchands, les experts, les particuliers et toutes sortes d'intermédiaires travaillant pour les Allemands y viennent afin d'acquérir à bas prix des toiles dont ils ne peuvent que soupçonner qu'elles ont été volées. Des familles juives, dont de grands collectionneurs, mais aussi des francs-maçons et des opposants au IIIe Reich sont systématiquement spoliés. Un transfert d'oeuvres d'art va s'organiser, le tout dans un milieu interlope. Les enrichis du marché noir veulent convertir ou blanchir l'argent et trouvent dans l'art une valeur refuge. Il y a aussi une nouvelle clientèle, dont les Allemands qui se trouvent à Paris. La monnaie allemande est très forte par rapport au franc et l'on observe un afflux de marchandises, car les familles juives tentent d'échanger des oeuvres d'art contre des liquidités afin de fuir. Certaines oeuvres modernes, considérées comme proscrites par le IIIe Reich vont avoir des coûts moindres. Mais les marchands allemands ne s'y trompent pas, ce sont en majorité des historiens de l'art, et savent que ces oeuvres ont une vraie valeur artistique. S'appuyant sur des archives françaises, américaines et allemandes, Emmanuelle Polack s'emploie à mener l'enquête sur le marché de l'art à Paris et à Nice où trafics, vols et recels d'oeuvres d'art se sont multipliés.

02/2019

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ouvrages généraux

La police secrète de la Wehrmacht en Belgique (1940-1945)

Le Geheime Feldpolizei (GFP), police secrète de la Wehrmacht, est aujourd'hui largement méconnue des historiens comme du grand public. En effet, nous assimilons généralement la répression allemande au cours de la Seconde Guerre mondiale avec la sinistre image de la " Gestapo ". Pourtant, cette police est loin d'être la seule à agir sur le sol belge. Car la GFP, police secrète de la Wehrmacht, ravagea elle aussi les rangs de la Résistance. En quatre années d'activités sur le sol belge, la Geheime Feldpolizei s'est en effet rendue coupable de l'arrestation de plusieurs milliers de résistants, du démantèlement de nombreux réseaux, mais également d'actes de torture et d'autres formes de violence demeurées largement impunies. Pour la première fois, ce livre propose une étude fouillée des agissements de cette police durant la Seconde Guerre mondiale en Belgique occupée. Basée sur les sources allemandes, les archives judiciaires belges et l'historiographie, le récit suit la radicalisation progressive de cet acteur de la répression tout au long de l'Occupation, depuis les premiers mois de 1940 jusqu'à la descente aux enfers de l'été 1944. La genèse de la Geheime Feldpolizei, ses actions durant la Première Guerre mondiale, le quotidien de ces policiers et leurs relations avec leurs collègues de la Gestapo et de l'Abwehr sont autant d'aspects éclairés par l'ouvrage. Il propose également l'analyse des activités et méthodes de cette police, illustrées à l'aide d'exemples remarquables tels que le démantèlement du réseau Martiny-Daumerie ou les agissements du terrible Prosper Dezitter. En ce sens, l'étude proposée ici par Louis Fortemps et Vincent Gabriel entend poser la première pierre sur le sentier qui nous permettra, en éclairant des agissements restés jusqu'ici méconnus de notre histoire, de combler un jour ce qui reste un vide béant de notre mémoire de la Seconde Guerre mondiale.

04/2023

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Histoire de France

Tempête à l'Est. L'infanterie berrichonne dans la campagne de France (mai-juin 1940)

En 1939, la France s'imaginait invincible. Les experts mondiaux, considérant le savoir faire acquis dans la Grande Guerre, estimaient que l'armée française étaient une des meilleures du monde, sinon la meilleure. Pourtant, en cinq semaines elle a vu ses illusions s'écrouler. Quelle était donc cette armée si puissante et si vulnérable ? Pour répondre à cette question, cet ouvrage relate chronologiquement, de la mobilisation à l'armistice, la vie, les mouvements, et les affrontements avec l'ennemi, de sept unités d'infanterie mobilisées à Bourges dans le Cher. Troupes de combat, de réservistes mais aussi de protection situées normalement à l'arrière-garde, ces unités n'en sont pas moins un échantillon représentatif de l'armée française présente sur les fronts des Ardennes, du Nord, de la Champagne et de la Lorraine en mai et juin 1940, période que l'on a coutume d'appeler la Campagne de France... A travers les plans de bataille, les cartes, les anecdotes, complétés par des informations sur la mobilisation, l'organisation des armées, l'équipement et l'armement, les nombreuses biographies, l'auteur explique et livre un bilan militaire et humain. Presque toutes les vieilles familles berrichonnes sont concernées par un père, un grand-père, un oncle, un parrain, un ami de la famille qui a servi dans l'une ou l'autre de ces unités. Mais les belligérants, avec pudeur, n'ont jamais relatés leurs épopées, laissant la place aux récits de la Résistance et de la Libération, plus glorieux. Pourtant, ils se sont bien battus ! Les vétérans n'ont pas eu toute la reconnaissance publique qu'ils méritaient. Beaucoup ont combattu avec courage, avec héroïsme pour certains, contre un ennemi supérieurement organisé, armé et endoctriné. La responsabilité de la déroute ne peut pas être imputée aux soldats. Lorsqu'ils furent bien commandés, ils furent aussi braves que leurs pères dans la guerre précédente.

01/2011

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 1

Le premier tome de la présente édition couvre les années 1900 à 1939. Les divergences entre certains manuscrits, les nombreuses lettres approximativement datées, les différences de nature entre les textes ont fait adopter un regroupement par genres. Le volume s'ouvre sur des poésies et quelques récits de jeunesse. Le groupe suivant comporte les romans connus, Courrier Sud, Vol de nuit et Terre des hommes. Viennent ensuite les écrits de circonstance : reportages, articles de journaux et préfaces. Une dernière partie enfin est composée d'écrits personnels. Le deuxième tome propose l'intégralité des écrits de guerre de Saint-Exupéry, composés en France (1939-1940), aux États-Unis (1941-1943), en Afrique du Nord (1943-1944). Cette « littérature engagée » se double d'un engagement physique qui en est comme la cauion. Tout en prenant sa part des périls de l'époque, Saint-Exupéry parle des hommes de tous les temps. Le héros du Petit Prince est un enfant dont la sagesse ne vieillit pas la voix. Quant au testament posthume, Citadelle, il va rester inachevé : « Je suis lourd d'une musique qui ne sera pas entendue », disait Saint-Exupéry. Pas de son vivant, en effet. Mais, depuis sa disparition, elle ne cesse de retentir.

05/1994

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 1 et 2

Le premier tome de la présente édition couvre les années 1900 à 1939. Les divergences entre certains manuscrits, les nombreuses lettres approximativement datées, les différences de nature entre les textes ont fait adopter un regroupement par genres. Le volume s'ouvre sur des poésies et quelques récits de jeunesse. Le groupe suivant comporte les romans connus, Courrier Sud, Vol de nuit et Terre des hommes. Viennent ensuite les écrits de circonstance : reportages, articles de journaux et préfaces. Une dernière partie enfin est composée d'écrits personnels. Le deuxième tome propose l'intégralité des écrits de guerre de Saint-Exupéry, composés en France (1939-1940), aux Etats-Unis (1941-1943), en Afrique du Nord (1943-1944). Cette "littérature engagée" se double d'un engagement physique qui en est comme la caution. Tout en prenant sa part des périls de l'époque, Saint-Exupéry parle des hommes de tous les temps. Le héros du Petit Prince est un enfant dont la sagesse ne vieillit pas la voix. Quant au testament posthume, Citadelle, il va rester inachevé : "Je suis lourd d'une musique qui ne sera pas entendue" , disait Saint-Exupéry. Pas de son vivant, en effet. Mais, depuis sa disparition, elle ne cesse de retentir.

04/2018

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Histoire de France

Pompiers sous les bombes. Rouen, 1940-1944

L'intervention des sapeurs-pompiers à Rouen pendant la Seconde Guerre mondiale est un sujet encore inédit. Les différents services de la Défense passive n'ont pas encore passionné les historiens qui préfèrent étudier les bombardements, les combats, des volets de l'histoire qui bénéficient de sources abondantes. Thierry Chion nous livre ici pour la première fois un volet de l'histoire de Rouen qui privilégie celle d'une poignée d'hommes unissant leurs efforts pour venir en aide, même sous les bombes, à une population civile meurtrie, surprise par des faits de guerre. Au final, 10000 logements ont été détruits et plus de 1600 victimes recensées. Au fur et à mesure de ses recherches, l'auteur a rencontré de nombreuses difficultés, notamment le manque de photographies montrant les pompiers à l'oeuvre. Qui pensait à immortaliser ces hommes remarquables, dont certains sont morts au feu, alors que tout brûlait autour, et que de nombreuses personnes venaient de tout perdre? Les services de propagande de l'armée allemande et les photos prises par des soldats de l'occupant ou les services de presse constituent la majorité des sources iconographiques. Le livre est construit autour d'une foule de témoignages recueillis en compulsant les très nombreux rapports dressés dans cette période sombre et les récits des rares pompiers encore vivants.

04/2013

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Histoire de France

Agents ordinaires, le réseau "Johnny" 1940-1943

Mars 1941, un réseau clandestin de la France libre naît, "Johnny" l'un des premiers en France qui étend son activité de Bordeaux à Rouen. Histoire inédite grâce à l'exhumation de documents de première main !

11/2016

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Histoire de France

Le Corps diplomatique à Vichy (1940-1944)

Dans sa presque totalité, le Corps diplomatique suivit le gouvernement français dans son repli en juin 1940 et se retrouva avec lui à Vichy début juillet. La plupart des chefs de missions diplomatiques, qu'ils aient été nommés à Paris, ou après l'installation à Vichy, étaient des personnages de premier plan. Ainsi peut-on citer : le prince Shah Wali Khan (Afghanistan), S. I. Patino (Bolivie), L. de Souza Dantas (Brésil), Wellington Koo (Chine), M. Fakhry pacha (Egypte), J. F. de Lequerica (Espagne), W. D. Leahy (Etats-Unis), F. Garcia Calderon (Pérou), Bogomolov (URSS), Pouritch (Yougoslavie) ; les deux ministres successif du Portugal, les trois ministres de la Hongrie, les trois du Japon... On y compta sept brillants intellectuels. Ces personnages, dont plusieurs étaient très francophiles et très peu germanophiles, comptèrent beaucoup à divers points de vue dans la société vichyssoise au cours de ces années 1940-1944, surtout au début. A mesure que l'Allemagne perdait du terrain, à partir de la fin 1942, le Corps diplomatique vit son importance numérique diminuer, mais il tint son rang, sous la direction avisée du nonce apostolique, jusqu'à la fin. En août 1944, ce dernier et le ministre de Suisse Walter Stucki furent choisis par le maréchal Pétain pour être les témoins de ses derniers actes. Et Stucki joua un rôle prépondérant aux alentours de la Libération en s'imposant pour maintenir l'ordre dans la capitale provisoire. Le fait que les nations étrangères aient maintenu ou nommé à Vichy de tels diplomates montrent l'importance qu'il attachaient au gouvernement de l'Etat français. A l'inverse on doit constater que le gouvernement formé par le général De Gaulle dut attendre après la libération de la France pour se faire admettre dans le concert des nations : c'est seulement le 23 septembre 1944 qu'on apprit que le président Roosevelt avait enfin consenti à ce qu'un ambassadeur américain représente les Etats-Unis auprès des autorités françaises de fait qui ont leur siège à Paris ; et la reconnaissance officielle n'intervint qu'un mois plus tard. C'est dire l'intérêt de rappeler le souvenir de ce haut personnel diplomatique, afin de porter un jugement éclairé sur le gouvernement de l'Etat français. (Les représentants de Allemagne et de l'Italie à Vichy ont été traités à part).

03/2019

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Généralités

Juin 1940-Juin 1941. Churchill piège Hitler

Juin 1940, juin?1941. Quelles sont les causes profondes de l'étrange inaction d'Hitler à l'égard de la Grande-Bretagne pendant cette période tragique où le pays était seul face au dictateur ? Ce livre cherche à répondre à trois questions fondamentales qui vont mener Hitler à sa perte : Pourquoi a-t-il laissé s'échapper le corps expéditionnaire à Dunkerque entre le 26?mai et le 4?juin 1940 ? Pourquoi n'a-t-il déclenché la "?bataille d'Angleterre?" que le 13?août, soit six semaines trop tard, ce qui a permis à la Grande-Bretagne de se réorganiser ? Pourquoi a-t-il attaqué la Russie en juin?1941 au lieu du Moyen-Orient, alors qu'il occupait les Balkans et que Rommel était aux portes de l'Egypte ?

02/2021

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Littérature française

Mémoires d'une Ventrachou. <i>Vendée 1940 - 1960</i>

Récit socio-familial dans la Vendée des années quarante à soixante. L'auteure explore à la fois le monde ouvrier et laïc, du côté de sa mère, et le monde rural et catholique, du côté de son père. Elle décrit et fait vivre cette période de l'Histoire dans la singularité de son histoire, qu'elle émaille de digressions et anecdotes, reconstituant ainsi l'ambiance de ses jeunes années. Cet intime ne se réduit pas à de l'intime mais ouvre à de l'universel, et partant, à du politique. Depuis ce lieu d'ancrage, elle porte un regard à la fois subjectif et extérieur, quasi ethnographique, sur des figures d'un monde qui n'est plus. Elle en montre les contraintes et les failles, voire les pathologies, mais aussi les joies et les fêtes. Elle montre aussi où s'est fondée sa vocation de psychanalyste.

09/2023

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Histoire régionale

Régionalisme et nationalisme en Bretagne (1940-1944)

Les succès remportés par le mouvement culturel et politique breton au début des années quarante s'inscrivent dans le contexte historique de l'époque, mais ils s'expliquent également par les efforts acharnés de plusieurs générations de militants. Sans porter de jugement définitif, cet ouvrage de référence tente donc - en reproduisant de très nombreux documents originaux - de reconstituer le puzzle des années les plus glorieuses, mais également les plus tragiques, du second Emsav (Relèvement, en breton). Il constitue, de plus, un véritable "guide du collectionneur" qui intéressera tous les amoureux de la Bretagne. En haut, à gauche : insigne de l'Urz Goanag Breiz pour les chefs ou cheftaines de clan. A droite : insigne de l'Urz Goanag Breiz pour les chefs ou cheftaines de Tiernad (6 équipiers). En bas, à gauche : insigne officiel de l'Urz Goanag Breiz ; insigne du Parti national breton.

02/2023