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Littérature étrangère

A la folie

Stella ne fait jamais rien à moitié. Quand elle peint, elle prend les couleurs les plus fortes. Quand elle rencontre des producteurs célèbres qui cherchent à l'exploiter, elle les envoie promener. Et quand elle aime, c'est pour toujours. Pourtant, Pascal l'a quittée. Le choc fut rude qui l'a conduite en hôpital psychiatrique à Laval. Elle s'y est un peu reconstituée et y a trouvé une amie, Goli, urge Iranienne avec qui elle partage à présent un appartement à Paris, havre de paix contre tous les gens un peu trop normaux. Tout irait relativement bien si, soudain, après dix-sept ans d'absence, surgi de nulle part, quelqu'un ne frappait à sa porte. Son père. Pas n'importe quel père : un gitan, un affabulateur magnifique, prêt à tout et pourtant si démuni. Comprendra-t-il qu'il fut la première désillusion d'une petite fille ? Reconnaîtra-t-elle dans sa folie celle de ce père absent et excessif ? Heureusement, il y a l'éclipse solaire, cette ambiance de fin des temps et cette excursion surréaliste entreprise par des êtres pas comme les autres. L'auteur atteint dans ce livre le sommet de son art où se rejoignent, dans une même force d'écriture, le rire et l'émotion. On n'est pas prêt d'oublier ce Renato, ses fanfaronnades, ses lubies et ses touchantes faiblesses, sa ténacité et sa difficulté à être père. " Sono pazza di te", " je suis folle de toi ", dit le titre italien du roman. On comprend pourquoi.

02/2002

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Poésie

Je t'écris de Bordeaux. Blessures et refleurissements, Edition bilingue français-italien

Poète, romancier, essayiste, dramaturge, Conte est aujourd'hui l'une des plus grandes voix de la littérature italienne. Son oeuvre a été découverte en France grâce à deux traducteurs : Jean-Baptiste Para a traduit L'Océan et l'Enfant (1989) et deux autres recueils de poésie en 1994 et 2002 ; Monique Baccelli a traduit deux romans en 2007 et 2008. Puis, étrangement, plus rien. C'est ainsi que l'un de ses plus grands recueils, Ferite e rifioriture, prix Viareggio 2006, n'a jamais été traduit ici. Livre pourtant largement écrit en France (Bordeaux, Nice...) et marqué par la littérature française : le texte central est un long monologue imaginaire de Baudelaire à l'île Maurice en 1841 ! Mais surtout puissant livre symphonique, chant d'amour à la vie menacée : menacée sur la planète par la folie destructrice de l'homme comme, chez le poète, par la venue de l'âge. "Il n'est pas possible, déclarait Conte dans une interview, de dire "Il faut sauver la nature" si l'on ne change pas la perception même de la nature. La nature n'a pas de langage propre mais je pense qu'elle trouve un langage à travers nous". C'est ce langage de la matière et du corps qui est au coeur du livre. Langage d'humilité et de tendresse, lucide et démuni : "Oh vie, je t'en prie /aie avec moi la main /légère. /Ne t'acharne pas contre qui t'a aimée /tant et sans raison, / comme doit aimer toujours celui qui aime".

04/2022

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Poésie

Soleil arachnide

Avec Mostafa Nissabouri, Mohammed Khaïr-Eddine (né en 1941 à Tafraout) lance en 1964 un manifeste, "Poésie toute", crée peu après la revue Eaux vives, qui sera de courte durée, et fera partie du groupe initiateur de Souffles avec Abdellatif Laâbi. Après une brève carrière dans l'administration, il quitte le Maroc en 1965 pour s'installer en France. Dès ses premiers écrits, il affiche clairement une stratégie littéraire qui abolirait les genres. Pour lui, il n'y a ni roman ni poésie, il y a l'écriture. Une écriture sans dieu ni maître, sans pays ni tribu. "Il faut bâtir sur le vide", clame-t-il dans Agadir, son récit inaugural. La langue pour ce faire ne sera pas en reste. Khaïr-Eddine ouvre à la machette son chemin dans la jungle des mots. Dans la flore et la faune ambiantes, il élit les animaux les plus rares, les plantes aux noms oubliés. Il écrit ainsi avec son "sang noir" un texte d'un seul tenant dont la coulée brûle sur son passage tous les dogmes et finit par pousser le lecteur au bord de l'abîme. Excessif dans la vie, démuni dans la mort (survenue en 1994, cinq ans après son retour au Maroc), Mohammed Khaïr-Eddine s'en va après avoir défoncé les portes interdites et pris d'assaut les murailles de l'indicible. Saluant André Breton le lendemain de sa disparition, il rédigeait, aurait-on dit, sa propre épitaphe : "Poésie, ma morgue, ma sérénité et mon naufrage".

09/2009

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Littérature française

Le peintre abandonné

Picasso ? Le minotaure génial, séducteur, ombrageux, aux révoltes successives, épuisant ses conquêtes : Fernande, Olga, Marie-Thérèse, Dora... Tant de prénoms, tant de visages. Et puis, à soixante-douze ans, voici le grand peintre quitté par Françoise Gilot, qui lui écrit cruellement : a Il est temps que je vive pour moi-même. A ton âge, je n'ai plus d'autre rôle à jouer que celui de maman ou d'infirmière, et je n'ai pas ce tempérament... Le grand homme terrassé se réfugie à Perpignan chez ses amis Paul et Aimée — à l'abri dans cette grande demeure où on le choit, l'observe, le redoute... Il y a là une petite société attachante et théâtrale : Aimée, la narratrice ; Totote, son amie ; l'oncle Alphonse, critique d'art ; mais aussi Paulo, un des enfants de Picasso ; Javier, le gitan. Et la mystérieuse jeune fille qui semble hésiter entre plusieurs rôles. C'est ainsi que Dominique Fernandez, qui est un habitué de la ville, nous conte un épisode méconnu de la vie du peintre. Des semaines d'abandon, sans pinceaux, sans toile, sans allant. Des nuits et des jours où l'on accompagne l'artiste démuni, affaibli, n'ayant pour patrimoine qu'un énigmatique coffre de bois. Des semaines à attendre l'éveil... Et un jour, le peintre demande des couleurs, du noir, du bleu ! , et se met au travail. Puissance créatrice ? Charmes de Perpignan ? Rencontre avec la mystérieuse jeune fille ? C'est un roman ; où tout est vrai ; et où tout finit en peinture — il se trouve au musée Picasso de Paris un tableau sombre et inouï, fruit de cet épisode de la vie de Picasso.

02/2019

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Littérature française

Les lacets rouges

Lorsque j'ai pris connaissance de ce roman envoyé au Seuil, j'ai été tout de suite frappée par sa force, son rythme, la sobriété incisive de son style sans apprêt ni fioriture, immédiatement en phase avec une réalité qui échappe à tout discours comme à tout commentaire. Un fait est très frappant ici : les motivations des personnages sont tues, omises, comme enveloppées dans la trame secrète d'un destin irréductible à toute interprétation psychologique, à tout jugement moral. Félix tue accidentellement un autre homme à la suite d'une altercation, et se retrouve subitement démuni face à l'absurdité de son acte, l'étrangeté absolue de l'irréparable. Il n'accepte pas le statut de meurtrier que la société veut lui faire revêtir; il n'accepte pas non plus d'être considéré comme un enfant irresponsable. A vingt ans, c'est encore un adolescent immature, il le sait, mais la force de tuer qu'il trouve en lui est l'Indice d'une énergie dont il veut assumer jusqu'au bout les conséquences. Il fuit dans la montagne en attendant son jugement, mais sa fuite, loin de l'ascèse promise, reste un simulacre, empruntant encore les formes juvéniles de la fugue. Il rencontrera dans une auberge Anne, son double féminin, mais aussi son antithèse incarnée : une vraie meurtrière. Un huis clos érotique et meurtrier va naître entre eux, fait de compromis inavouables mais aussi d'aveux sans issue, laissant percer entre les lignes, au détour d'un dialogue anodin, d'une scène muette, la violence sourde d'un destin qui les dépasse. Emilie colombani

02/2006

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Littérature étrangère

Potemkine ou le troisième coeur

Il y avait à l'époque près de cinquante mille Russes qui vivaient à Paris (à la veille de la Première Guerre mondiale, ils étaient à peine plus de trente-six mille dans toute la France). Ils priaient dans des églises orthodoxes, envoyaient leurs enfants dans des écoles russes et discutaient de Dostoïevski au café de La Rotonde, sur les portes duquel un habitué caustique avait proposé un jour d'inscrire le slogan : "Psychopathes de tous les pays, unissez-vous !" Fiodor Zavalichine, aussi appelé Théo, fait partie de ces Russes installés en France pour fuir la révolution bolchevique et, comme beaucoup d'entre eux, il se rend lui aussi à une projection du chef-d'oeuvre d'Eisenstein, Le Cuirassé Potemkine, en novembre 1926. En tant que militaire, il a pris part en 1905 à la répression de la mutinerie au sein de la flotte russe et, lorsqu'il découvre sur le grand écran la reconstitution impressionnante de ce massacre dans le port d'Odessa, il est soudainement convaincu d'avoir participé à un crime... Il se précipite au commissariat le plus proche pour faire des aveux, puis essaie de soigner ses remords et sa culpabilité dans un hôpital psychiatrique. C'est là qu'il apprend dans les journaux le récit d'un horrible fait divers : sept femmes sont retrouvées égorgées dans une fosse commune à Deauville. Il attribue sans hésitation ce massacre à son ancien compagnon d'armes et grand mutilé, Ivan Domani, pour qui il avait justement accepté de faire des photos érotiques de sept jeunes créatures. Débute alors pour Théo un long périple chaotique, entre violence et rédemption... Potemkine ou Le troisième coeur est un livre stupéfiant qui nous confirme plus que jamais que Iouri Bouïda, qui jouit d'un grand prestige dans son pays, occupe une place de choix dans la grande tradition littéraire russe.

01/2012

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Littérature étrangère

1984

Londres en 1984, le monde depuis les grandes guerres nucléaires des années 1950, est divisé en trois grands "blocs" : l'Océania, l'Eurasia et l'Estasia, en perpétuelle guerre les uns contre les autres et dirigés par différents régimes totalitaires : "l'Angsoc" pour l'Océania, le "néo-bolchévisme" pour l'Eurasia et le "Culte de la Mort" pour l'Estasia. Trois partis prétendant défendre le bas de la pyramide sociale. A côté de ces trois blocs subsiste le "Quart-monde" : territoire non-aligné et démuni, mais convoité par les trois blocs en guerre pour son contrôle total. Winston Smith, 39 ans, résidant en Océania, est employé par l'Angsoc (terme novlangue pour "Socialisme Anglais") et officie au ministère de la Vérité où il est chargé de remanier les archives historiques afin de faire correspondre le passé à la version "officielle" que le Parti souhaite projeter. Lorsque l'Océania déclare la guerre à l'Estasia, le ministère de la Vérité et son commissariat des archives où travaille Winston doivent veiller à ce que plus aucune trace écrite n'existe de l'ancienne alliance avec l'Estasia. Toutefois, contrairement à la majeure partie de la population, Winston ne réussit pas à pratiquer cette "amnésie sélective" et ne peut donc adhérer aux mensonges du Parti. Il prend alors conscience qu'il n'a pas de pensées aussi orthodoxes qu'il devrait en avoir... Susceptible d'être traqué par la Police de la Pensée (redoutable organisation de répression), il dissimule ses opinions contestataires aux yeux de ses collègues de travail. Néanmoins, désirant garder une trace de son passé, Winston enfreint la loi et couche ses pensées sur le papier. Winston malgré les précautions qu'il emploie réussira-t-il à garder le secret ?

11/2016

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Ouvrages généraux

Personne !. L'existence numérique ou la négation de la chair

Quel champ de la société échappe encore à l'usage du numérique et à ses exigences ? Aucun. Tous les secteurs sont impliqués : l'éducation, le travail, la médecine et même le culte. Le caractère englobant de ce nouveau paradigme soulève des questions philosophiques, anthropologiques et théologiques sans équivalent depuis la naissance de l'humanité. Le P. Vidalin nous livre ici une réflexion en interrogeant le numérique au niveau le plus radical, celui de notre corps : quel est son impact sur notre sensibilité ? A quelle réalité prétend-il donner accès ? Où l'on voit comment nos cinq sens semblent progressivement refaçonnés et guidés sur les "chemins pré-tracés du monde virtuel" . Inquiétante et stimulante analyse de l'auteur qui nous fait assister à l'émergence d'une nouvelle réalité dite "virtuelle" , dans laquelle l'espace et le temps semblent abolis. Or, l'homme n'est pas pour autant démuni devant cette puissance extraordinaire dont le numérique l'a doté. Le Christ, par son incarnation, a donné une dignité nouvelle et sans égal à toute chair. A la lumière du livre de l'Apocalypse, le P. Vidalin nous replace ainsi en tant qu'hommes créés à l'image de Dieu devant les fondamentaux de notre existence. C'est un essai brillant et profond qui ouvre littéralement l'esprit. Antoine Vidalin, ingénieur civil de l'Ecole des mines de Paris, philosophe et docteur en théologie, est prêtre du diocèse de Paris et professeur à la faculté Notre-Dame du Collège des Bernardins. Il a notamment publié : Acte du Christ et actes de l'homme - La théologie morale à l'épreuve de la phénoménologie de la vie (2012), L'éthique de la vie (DDB 2017).

11/2021

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Histoire de France

L’Institut français de Naples. Les premières années

Créé en 1919, l'Institut français de Naples est l'un des tout premiers instituts français, implanté à peine plus de dix ans après l'Institut français de Florence. La présence officielle de la culture française en Italie du Sud se renforça durant l'entre-deux guerres, sous l'ère du fascisme, à travers la création et le développement de cette institution. Le choix de Naples pour implanter un institut s'explique par le fait que la ville constituait une place cosmopolite, attractive culturellement, économiquement et stratégiquement, dotée d'institutions locales capables de répondre aux défis lancés par un institut étranger. La faiblesse de l'enracinement français parmi les communautés étrangères montrait la nécessité d'une organisation institutionnelle des échanges intellectuels entre la France et l'Italie. Sur fond de guerre, entre 1914 et 1919, une nouvelle orientation de la propagande intellectuelle française se dessina. A sa création, l'Institut fut un temps considéré comme une nouvelle institution pour une paix nouvelle. Les pouvoirs publics français l'avaient envisagé comme un moyen de s'assurer une zone d'influence sur les régions méridionales italiennes et en Méditerranée. Son développement fut considérable entre 1919 et 1921. Le charisme des professeurs, l'intérêt croissant manifesté par les services officiels français et la nature même du fascisme méridional furent des facteurs favorables à ce succès, patent jusqu'en 1925, en dépit de la pression de la "? dictature légale ? ". A partir de 1925 cependant, menacé par un fascisme triomphant et radicalisé, l'Institut finit par apparaître comme une institution inadaptée, en raison de la précarité des relations politiques franco-italiennes et devant les exigences d'un nouvel équilibre mondial. Malgré la réorganisation des Instituts d'Italie en 1938, l'établissement, démuni, connut une lente agonie avant d'être mis sous séquestre par les autorités italiennes en 1940.

10/2019

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Expression orale

L'incroyable pouvoir de l'éloquence au quotidien. Un outil en or pour être à l'aise avec tout le monde et en toute situation

Maîtrisez tous les leviers de l'éloquence pour vous faciliter la vie ! Votre enfant ne vous écoute pas lorsque vous lui demandez d'aller se brosser les dents ? Vous ne parvenez pas à convaincre votre supérieur de vous accorder une augmentation ? Vous êtes démuni à l'idée d'aborder quelqu'un qui vous plaît ? Vous avez du mal à exprimer votre choix au restaurant ? Vous êtes maladroit lorsque vous cherchez à répondre à une attaque personnelle de votre famille ? Vous n'arrivez jamais à convaincre votre moitié de vous aider ? Vous ne savez pas comment engager la conversation avec un inconnu pour lui demander votre chemin ? Comment aborder un sujet qui fâche ? ... Et si, dans toutes ces situations du quotidien aussi différentes les unes que les autres, l'éloquence pouvait être la solution ? ! Chaque jour nous sommes amenés à prendre la parole et à entrer en interaction avec notre entourage. Et nous imputons souvent l'échec ou la réussite de ces interactions au " naturel " : timide, gaffeur, ou au contraire très à l'aise et jovial de nature ! Or, rien n'est fixé : il y a des " compétences relationnelles " qui servent la vie de tous les jours et que chacun peut acquérir et travailler, à sa mesure et selon ses besoins. Il serait abusif de prétendre définir une " rhétorique du quotidien " comme il y a une rhétorique politique ou judiciaire. Néanmoins, il y a un usage familier de l'éloquence susceptible de rendre la vie plus douce et les échanges quotidiens plus fluides. Car savoir " bien parler " contribue assurément à " mieux vivre ". Et c'est justement à cette pratique de l'Eloquence au quotidien que ce livre convie. Décryptages, conseils et outils pratiques feront de ce petit guide votre meilleur allié au quotidien !

04/2022

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Sciences historiques

D'ailleurs et de nulle part. Mendiants, vagabonds, clochards, SDF en France depuis le Moyen-Age

De tout temps, l'errance a interpellé la société sédentaire. Pauvre ou non, elle a toujours intrigué. Cette plongée dans le monde étrange, D'ailleurs et de nulle part, cherche à traquer la réalité au ras du sol. Qui sont donc ces errants ? Leur réalité multiforme est envisagée ici depuis le Moyen Age. Hier, mendiants valides, vagabonds ; errants et migrants à la recherche d'un travail ; gitans et "rouleurs" de toutes sortes... Aujourd'hui, clochards et SDF ; étrangers sans papiers ; Roms et gens du voyage ; routards... André Gueslin s'attache au glissement sémantique qui va du vagabond à l'origine, au SDF désormais, en essayant de scruter dans une véritable généalogie leurs similarités et leurs différences au fil des siècles. Dans une démarche d'histoire totale, toutes les facettes de l'existence des errants pauvres - des hommes et des femmes "sans" - sont présentées : comment vivent-ils ? Que font-ils ? En quoi croient-ils ? La thématique de leur exclusion sociale est au centre de ce livre. Ce monde d'altérité, censé refuser le travail et donc démuni, suscite la compassion, mais aussi diverses peurs, auxquelles répondent tout au long de l'Histoire ambiguïtés et tâtonnements de la société dominante comme de l'Etat. Pourtant, les représentations sont loin d'être uniformes. La dimension baroque du trimard fascine de Villon à Kerouac, en passant par la chanson, le théâtre, l'opéra et le cinéma. Voilà s'affirmer le versant lumineux de la route. Sacré au début du Moyen Age, puis rapidement diabolisé, le qualificatif "vagabond" revêt, dès le XXe siècle, une dimension précieuse de curiosité intellectuelle. André Gueslin, qui réussit le tour de force de mêler analyses historiques, ethnosociologiques, psychologiques et littéraires, retrace magistralement l'histoire de cette déambulation.

02/2013

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Couple, famille

Et si on arrêtait de crier sur nos enfants ?

Le temps de la discipline autoritaire, du respect absolu des aînés, "des enfants qui ne parlent pas à table" est révolu dans beaucoup de familles aujourd'hui. En tant que parent, on est à la recherche d'une nouvelle forme d'éducation qui, sans aller dans la permissivité totale, ne cherche plus à contraindre par la force ou la peur. Mais que faire à la place ? On se retrouve parfois (souvent) démuni face à nos enfants, et en voulant leur donner une éducation bienveillante et chaleureuse, on se surprend à leur hurler dessus (tous les jours ou presque). Ce livre est pour tous les parents ! Il a pour objectif de vous donner des astuces, solutions et techniques qui vous permettront d'éduquer vos enfants sans crier et qui leur permettront de s'exprimer sans crise de colère. Pour une vie familiale apaisée et dégagée de tout rapport de force ! Dans la première partie, vous apprendrez à déjouer les crises de colère de vos enfants en réagissant dès les premiers signes et aussi à vous en servir pour nourrir la relation. Dans la deuxième partie, vous découvrirez comment construire de bonnes relations avec vos enfants (et donc éliminer la colère de part et d'autre) en trois étapes. Et dans la troisième partie, il ne s'agit que de vous. Car souvent la colère des uns entraîne ou répond à la colère des autres. On se met en colère plus souvent quand on est fatigué, pressé, stressé, alors vous trouverez dans cette partie des astuces pour exprimer vos émotions plus sereinement. Vous découvrirez aussi dans ce livre des QR codes qui renvoient à de véritables séances d'hypnose (fichiers mp3) pour vous aider à appliquer encore plus facilement les astuces et conseils de ce livre. Scannez-les directement via l'appareil photo de votre téléphone pour y avoir accès.

01/2018

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Religion

L'Église et l'homosexualité

Le 8 février 1994, le Parlement Européen a approuvé une résolution par la quelle les Etats Membres sont invités à reconnaître le « mariage » homosexuel et à promouvoir la diffusion de l'homosexualité par le truchement des institutions et des lois de l'Etat. La gravité de la décision a été soulignée par Jean Paul II qui, dans son discours du 20 février, a fermement condamné l'approbation juridique de la pratique homosexuelle. Le Centre Culturel Lepanto qui a présenté à Strasbourg, le 3 mai 1994, un document de protestation avec d'autres associations, dont l'Associazione Famiglia Domani, a participé à la constitution de Comités pour la défense de l'ordre familial naturel et chrétien, qui ont recueilli plus de cent mille signatures contre la légalisation de la « famille » homosexuelle, recevant une imposante adhésion de personnalités du monde ecclésiastique, politique et culturel italien, et l'appui d'un Comité de patronage international qualifié. Le Centre Culturel Lepanto propose un recueil de documents qui montrent de manière irréfutable comment, depuis les premiers Pères et Docteurs jusqu'à nos jours, la condamnation de l'homosexualité de la part de l'Église a été constante et sans appel. Jamais, et en aucune manière, l'Église n'a légitimé le vice de l'homosexualité. Moins que jamais elle ne peut aujourd'hui en acceter la légalisation, qui constituerait en soi un péché encore plus grave que la pratique privée de l'homosexualité. Cette publication n'entend d'aucune manière se substituer aux déclarations de l'Autorité Ecclésiastique, mais seuelement la servir, en esprit d'amour de la Vérité et du Masgitère de l'Église, selon la recommandation faite aux laïcs par le Droit Canonique (Can. 225, 1 et 2).

01/1995

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Littérature étrangère

L'argent et le travail

L'Argent et le Travail est une réflexion, d'une étonnante actualité, sur l'argent comme fait de société, où assurément celui-ci est désigné comme symptôme et moyen d'asservissement, mais qu'il convient de replacer dans un mécanisme plus général de violence exercé par les uns contre les autres : la ville et ses accumulations parasitaires n'en sont que l'ultime manifestation, la plus perverse, la plus criante, la plus injuste. Le travail manuel devient alors une nécessité vitale et la seule vraie valeur traditionnelle. Le problème central, selon Tolstoï, est donc l'argent : en théorie, il devrait représenter le travail, dans la réalité il n'est que le signe conventionnel qui donne le droit ou le moyen de profiter du travail d'autrui. Tolstoï distingue dans l'histoire de l'humanité trois formes de servitude : l'esclavage personnel imposé par la violence ; l'esclavage imposé par la faim et, enfin, l'asservissement par l'impôt, caractéristique des systèmes monétaires et du despotisme centralisé. Dans ces conditions, que faire ? Retourner à la campagne, donner son argent et se débarrasser ainsi de la source du mal ? Supprimer les villes, foyers de parasites où le plus riche appauvrit le plus démuni ? Se mettre au travail, en supprimant tous les facteurs d'inégalité, en se rapprochant de la production réelle en vue d'une société fraternelle ? Les deux textes rassemblés ici sous le titre L'Argent et le Travail ont été publiés pour la première fois en 1892. On y découvre l'homme et l'écrivain contestataire, engagé, conscient des contradictions dues à sa propre condition. Ses réflexions trouvent un écho prophétique et visionnaire dans les grands bouleversements politiques du XXe siècle et dans les secousses économiques du XXIe siècle.

10/2010

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Littérature érotique et sentim

La première fois c'était quand même plus marrant

" Une histoire d'amour drôle et émouvante. " The Sun " Un chef-d'oeuvre entre larmes, rire et compassion ! " US Weekly Alors qu'elle s'apprêtait à profiter d'un week-end romantique pour célébrer le troisième anniversaire de sa guérison, Daisy reçoit une terrible nouvelle : elle est atteinte d'un nouveau cancer en phase terminale. La mort est une perspective effrayante ; abandonner Jack, son mari brillant mais adorablement démuni face à la vie, l'est encore plus. Daisy se lance donc avec acharnement dans la quête de la femme idéale pour qu'après son départ, Jack ne se retrouve pas seul. Mais lorsque l'image de son mari avec une autre ne devient que trop réelle, Daisy devra choisir ce qui compte le plus pour elle dans les quelques mois qu'il lui reste : son propre bonheur ou celui de Jack... " Colleen Oakley fait vibrer la corde sensible grâce à des personnages bien plantés et un humour piquant ! " Publishers Weekly " Un tour de force ! Colleen Oakley livre un roman divertissant, poignant et convaincant. " The Atlanta Journal-Constitution " Parfait pour les fans de Jojo Moyes ! " Catherine McKenzie " Un roman bourré d'humour et authentique qui vous brisera le coeur. " Sunday Age " Colleen Oakley mêle avec brio sensibilité comique et profondeur poignante. " People Magazine " Que feriez-vous s'il ne vous restait que quelques mois à vivre ? Le récit émouvant de Daisy, cette héroïne qui a du cran, vous fera passer du rire aux larmes. Un roman qu'on dévore jusqu'à la dernière page ! " Jennie Shortridge " Un livre qui brille d'humour, d'esprit et de compassion. " Lynn Cullen " Un conte généreux aux personnages sympathiques, pleins d'esprit, et surtout empreints d'une honnêteté touchante. " Suzanne Ridell " Brillant par sa simplicité, magnifique de par les sentiments qu'il explore, et déchirant d'honnêteté, le roman de Colleen Oakley délivre un message plein d'espoir. " Susan Crandall

06/2019

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Proche-Orient

L'Epopée de Gilgames. Le grand homme qui ne voulait pas mourir

Vieille de quelque trente-cinq siècles et de loin antérieure à l'Iliade et au Mahâbhârata, l'Epopée de Gilgameš est la première œuvre littéraire connue à qui son ampleur, sa force, son souffle, sa hauteur de vision et de ton, l'éminent et l'universel de son propos aient valu, dans tout le Proche-Orient ancien, une célébrité millénaire et, dans notre jugement à nous, le titre d'"épopée". Elle conte l'histoire d'une grande amitié, source de surhumaines réussites, mais qui, tragiquement amputée par la mort, jette le survivant, le grand roi Gilgameš, dans une recherche désespérée, mais vaine, du moyen d'échapper au trépas. Sur ses tablettes d'argile, depuis qu'au propre berceau de l'assyriologie, voici moins de cent cinquante ans, on en avait retrouvé les premiers lambeaux, le texte de cette composition fascinante n'a cessé, d'année en année, de se compléter de trouvailles nouvelles, et de se mieux entendre, replanté dans son dense et profond humus culturel natif. Il fallait qu'un assyriologue, vieilli dans son métier, en mît au net la teneur la plus complète possible ; en revît la traduction, à la hauteur de son lyrisme auguste ; en expliquât, d'un mot, mais clairement, les exotismes, les silences et les subtilités, livrant ainsi au public de langue française démuni une édition à jour pour lui révéler au mieux de ce chef-d'œuvre admirable et presque secret. Son travail n'ouvre pas seulement une grand-porte dans les puissants remparts qui défendent l'altière civilisation mésopotamienne, notre plus vieille aïeule ; il permettra aussi d'y retrouver, dans un discours et un imaginaire pourtant bien loin des nôtres, deux ou trois grandes valeurs universelles de notre condition humaine, qui comptent toujours à nos yeux : le prix de l'Amitié, même si nous la savons périssable, comme tout, ici-bas ; et le sens de la Vie, même si elle ne nous est accordée que pour se trouver, elle aussi, trop vite effacée par la Mort.

10/1992

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Philosophie du droit

Manuel de légistique. 9e édition

Il n'existe pas dans les universités françaises de cours de légistique à l'image de ce qui se fait dans d'autres Etats. Il n'existe pas davantage au sein des ministères de métier de rédacteur, auquel il conviendrait de se préparer. Au surplus, il n'existe dans nos institutions aucun organisme dont la vocation première serait de rédiger des textes normatifs, comme il en existe en Angleterre. La rédaction des normes est conçue d'abord en France non comme un art d'exécution mais, avant tout, comme une modalité d'exercice du pouvoir. De fait, le rédacteur se trouve singulièrement démuni pour exercer un art qu'il n'a jamais appris et qu'il est donc censé maîtriser du seul fait de sa qualité de fonctionnaire. Depuis quelques années, cependant, les pouvoirs publics se préoccupent d'aider et de former les rédacteurs. La formation en légistique peine, toutefois, à se développer et reste assez largement limitée aux directions ministérielles chargées des affaires juridiques. Elle souffre, notamment, du très petit nombre de formateurs disponibles lié à l'insuffisance des moyens dédiés et à l'absence de tout soutien d'une formation universitaire. Cet ouvrage est un guide pratique et non un manuel de droit public ; il est, avant tout, destiné au praticien. Il s'agit de guider la démarche du rédacteur dans les différentes étapes à suivre, de la conception du texte à son application. L'approche sera, par conséquent, pragmatique et appuyée sur des exemples. Des conseils pratiques seront fournis le plus souvent possible. Toutefois, dans la mesure du possible, on a cherché à éviter au rédacteur de devoir recourir à des ouvrages complémentaires pour les questions juridiques les plus fréquemment rencontrées. Il trouvera donc dans ce manuel le rappel synthétique des règles de droit administratif et constitutionnel qui lui sont indispensables. Par ailleurs, de brèves indications bibliographiques seront données.

03/2022

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Education de l'enfant

Le manuel à l'intention des parents qui voudraient avoir de l'autorité mais ne savent pas comment. Et qui ont peur de péter un câble à force d'être bienveillants !

L'éducation positive règne dans les formations en parentalité, sur les réseaux sociaux, dans la presse, et est systématiquement invoquée dans les échanges familiaux ou amicaux chaque fois qu'un parent épuisé et démuni confie ses difficultés éducatives, sa fatigue, sa charge mentale, son désarroi ou son envie de crier... Pour prétendre au titre de parent " bienveillant ", un parent ne doit pas crier, ne doit pas s'énerver, ne doit jamais punir son enfant et doit privilégier ad vitam aeternam l'écoute, le dialogue et l'adaptation au désir de l'enfant. Faute de quoi, le parent est un parent maltraitant. Il vous arrive de crier le matin avant le départ à l'école pour imposer un vêtement à votre petit dernier ? Vous commettez une VEO (Violence Educative Ordinaire)... Vous utilisez, parfois même sans en connaître l'appellation, le time-out (isolement de l'enfant lorsque il fait une crise) ? Vous êtes une mauvaise mère... Vous avez osé menacer votre enfant d'une punition ou pratiquez le chantage au Père Noël ? Vous ne serez jamais à la hauteur de la communauté parentale et serez banni d'Insta... Certains jours vous laissez votre progéniture regarder la télé pendant que vous dinez avec des amis dans la pièce à côté ? Vous vous sentez coupable pendant une semaine... Est-ce vraiment respecter l'enfant que de lui renvoyer l'image d'un parent perpétuellement coupable, incapable de poser des limites et de prendre la place qui est la sienne ? Ce manuel aborde de façon humoristique mais sérieuse toutes les questions qui animent les parents aujourd'hui et les confronte à la réalité de l'éducation, des besoins des enfants et de la charge parentale, notamment pour les mères. " La complexité de la maternité réside sans aucun doute dans le fait d'aimer passionnément son enfant et d'être en première ligne, contrainte de le frustrer et le contrarier" .

06/2023

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Religion

DOZULE. Un témoignage au service de la vérité

Le 28 mars 1972 à 4 h 35 du matin, Madeleine Aumont, couturière à Dozuié, petit bourg du Calvados, aperçoit dans la nuit une grande lumière et voit se former dans le ciel une croix immense. Elle entend une voix lui dire " Ecce Crucem Domini " (voici la croix du Seigneur), ce qu'elle ne comprend pas, ne connaissant pas le latin. Par la suite, elle verra de nombreuses fois le Christ qui lui donnera un message en lui demandant de le faire connaître d'abord aux prêtres et à l'Eglise. Les apparitions de Dozulé sont certainement les plus décriées de toutes celles qui sont actuellement discutées. Elles sont pourtant les plus méconnues. Jamais condamnées sur le fond mais volontairement étouffées et couvertes de sarcasmes, la mémoire en est restée vivante depuis plus de 20 ans. Cependant, parce qu'il était abandonné par la hiérarchie responsable, le phénomène de Dozulé a très rapidement été enfermé dans le zèle parfois intempestif et abusif, souvent très maladroit de certains de ceux qui s'en sont faits les défenseurs. Exagérations, erreurs, affabulations sur les faits eux-mêmes, ont profondément brouillé l'image de ces apparitions et faussé le sens véritable du message. Très tôt, et contrairement aux apparences, Madeleine Aumont elle-même fut écartée et ignorée par ceux qui voulaient à tout prix imposer leur version des faits. Ce livre s'adresse aux personnes de bonne volonté qui veulent s'informer pour connaître et comprendre. Dans une première partie, il relate, d'après les documents authentiques, le déroulement des apparitions et donne les messages reçus. Dans une deuxième partie, il retrace le cheminement obscur de la vérité au milieu des embûches multiples et contradictoires, suscitées par les partisans comme par les adversaires. Il montre comment se manifeste peu à peu, et malgré tout, cette Force silencieuse de la Vérité. Enfin, et pour la première fois, hors quelques brefs articles de presse, il donne la parole à Madeleine qui raconte elle-même les merveilles qu'elle a vues, témoigne des immenses grâces reçues et fait justice avec sérénité des erreurs et des mensonges largement répandus.

03/1994

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Religion

Epître aux Romains

Le commentaire de l'épître aux Romains paru au début de la guerre et très rapidement épuisé attend déjà depuis longtemps une réédition. Le texte du Père Huby garde toute sa valeur. Ce qu'un juge particulièrement impartial en la matière, M Goguel, a écrit du commentaire sur les épîtres de la captivité vaut certainement et à plus forte raison de celui sur l'épître aux Romains : il ne craignait pas de dire son "admiration pour la manière dont l'auteur s'était acquitté d'une tâche délicate en évitant à la fois deux écueils opposés, la superficialité d'une exégèse banalement édifiante et l'aridité d'une présentation trop technique". Il reste, le lecteur désire connaître la pensée du "maître", non celle d'un autre, fût-il un de ses disciples. Nous nous sommes donc décidés à reproduire sans changement le texte même du Père Huby et à présenter en appendice une série de notes destinées soit à compléter les indications bibliographiques soit à suggérer une explication différente. En ce qui concerne notamment l'exégèse de Rom, v, 12 et suiv, le Père Huby nous a dit lui-même avant sa mort que, s'il avait un jour à préparer une nouvelle édition, il adopterait sans aucun doute une autre interprétation. L'importance théologique du problème nous a contraints de dépasser les limites d'une simple annotation et de publier cette note à part : elle constitue l'appendice II. Ailleurs, nous ignorons si l'exégèse que nous proposons lui eût agréé. Elle a souvent été discutée et développée en divers articles parus dans Biblica et Verbum Domini, auxquels nous nous sommes permis de renvoyer le lecteur. Si nous n'avions craint d'allonger encore le présent volume, nous aurions aimé ajouter une notice biographique. On lira l'article qu'au lendemain de la mort du Père lui a consacré le Père René d'Ouince dans les Etudes d'octobre 1948, et les notes intimes, brèves, mais si émouvantes, que vient de publier la revue Christus (n° 7, juillet 1955). A leur lumière, on comprendra mieux sans doute comment le Père Huby savait allier exégèse scripturaire et théologie spirituelle.

01/1957

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Témoignages

Je suis devenu le parent de mes parents

"Pendant les quatorze années de combat menées aux côtés de ma mère malade, j'ai souvent eu l'envie d'écrire un livre pour porter une voix, celle des aidants. J'aurai voulu hurler pour qu'elle soit entendue en dehors des murs de notre maison tant je me sentais seul, incompris et démuni face à une maman jeune qui petit à petit m'oubliait et emportait avec elle une partie de moi. Au final j'en ai été incapable car le fossé qui sépare le vouloir du pouvoir était trop grand. Je vivais au jour le jour tout en essayant d'éviter les projections dont je connaissais médicalement la fin. Ce sont des années pendant lesquelles mon père, mon frère et moi avons porté à bout de bras au sens propre comme au sens figuré ma mère, touchée par une maladie habituellement réservée aux plus anciens. Etre aidant est souvent épuisant et douloureux mais tant que l'on n'y est pas confronté, il est possible de l'imaginer mais pas de le comprendre. C'est un sujet qui touche et touchera de plus en plus de monde dans les années à venir que ce soit de manière ponctuelle, temporaire ou à temps plein. En 2030, un actif sur quatre sera aidant. Le vieillissement de la population et un système de santé qui s'effondre rendent de plus en plus difficile la prise en charge d'un proche malade dans de bonnes conditions notamment au domicile. Cette situation nous oblige à développer des compétences d'infirmier, d'auxiliaire de vie, d'assistance sociale, de médecin, d'ergothérapeute ou de kiné pour pallier le manque de professionnels, oubliant ainsi notre position de fils, de fille, d'époux ou encore d'ami. De nombreux aidants se sacrifient et s'institutionnalisent sous leur propre toit avec leur proche malade pour colmater cette défaillance, mais aujourd'hui qui aide les aidants ? " Vincent Valinducq, médecin bien connu du petit écran grâce à sa chronique santé dans Télématin, livre ici le récit de sa bataille pour accompagner sa mère atteinte d'un Alzheimer précoce. Ce faisant, il donne des conseils pratiques, psychologiques et même administratifs pour aider ceux qui consacrent une partie de leur vie à celle des autres.

09/2023

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Psychologie, psychanalyse

APPROCHE GENETIQUE ET PSYCHANALYTIQUE DE L'ENFANT. Tome 1, choix et interprétation des épreuves

Le psychologue clinicien, surtout le débutant, a raison de se sentir extrêmement démuni malgré - ou en raison de - sa formation. Il en sait en effet déjà assez pour mesurer ce qu'il ignore, mais il n'a que trop souvent reçu ce "savoir" sur un mode morcelé et théorique. Par le fait même qu'il est autre, mystérieux dans son propre cheminement, l'enfant le dépasse, même si ce psychologue cherche refuge dans une apparente domination à travers des moyens divers. L'enfant est en plein développement. La compréhension de l'enfant passe donc par celle de sa genèse. Mais là réside la difficulté majeure, puisqu'on ne peut guère parler d'une seule genèse : l'enfant est un ensemble constitué de bien des facettes dont chacune a sa genèse propre et qui sont toutes plus ou moins dépendantes les unes des autres. Nous tenterons, en recherchant les genèses fondamentales, de les présenter sous une forme non normative. Il s'agit de concourir à la rigueur de l'examen psychologique ou clinique grâce à ces références, tout en lui conservant une souplesse indispensable. Rigueur ne signifie pas rigidité. Chacune des facettes de l'enfant a ses propres références génétiques et le profil constitué par l'hétérogénéité fréquente de leurs parcours offre une image de l'enfant dans son dynamisme actuel. Image que nous essaierons de montrer plus vraie dans sa stabilité même, que la définition statique par une étiquette diagnostique. Le choix que le psychologue fera d'un test devrait donc dépendre, non seulement de ce qu'il en attend et de la perspective où il désire comprendre l'enfant, mais parallèlement du degré et de la dominance des qualités distinguant chaque test dans le champ des possibles. Choisir de ne pas utiliser de test, car c'est encore un choix, ne devrait se faire qu'en connaissance de ces pôles. La première partie de cet ouvrage tentera de renforcer les principales connaissances relatives à la portée et aux limites des tests d'enfants afin d'aider au choix ou au non-choix d'un test.

10/1998

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Littérature française

Au diable vos totems !

DEDICACE A : Clément Dieng, Aloyse Diouf, Amath Diallo, Modou Fall Au diable, vos totems ! retrace la vie d'un ancien combattant de l'armée coloniale française qui voue une admiration quasi pathologique à la France et au Général de Gaulle. De retour en Afrique plus démuni que jamais, Farah consacre le reste de son existence à l'affirmation de la foi chrétienne et à la vulgarisation du mode de vie occidental. Le soldat de Toulon vit si obstinément son sacerdoce que les cris de détresse de sa propre famille ne font aucun écho dans son âme chrétienne, surtout ceux de son épouse, courageuse battante tenaillée par la maladie, les privations et son dilemme spirituel. Or, il subsiste d'énormes quiproquos jamais élucidés entre Farah et Père Bonnet, le missionnaire catholique dont les récurrentes colères noires constituent une véritable hantise pour toute sa congrégation. La première victime du prêtre blanc, Jean-Paul, n'est personne d'autre que le fils aîné de Farah, qui s'est vu contraint de fuir le village à cause de ses cuisants échecs en langue française. Voyant que le symbole et l'inamovible Judas Iscariote représentent un danger permanent, le jeune élève quitte sa famille et emporte avec lui un singulier trophée de guerre, mais ironiquement, l'objet en question se transmue en une ombre mystérieuse qui ne lui laissera aucun répit dans son refuge " édénique ". Au bout d'une quête effrénée de liberté loin des geôles de l'école de Père Bonnet, Jean-Paul se retrouve nez à nez avec les totems de ses ancêtres longtemps exaspérés par les volte-face spirituelles de Farah et de son épouse, mais également par les multiples agressions du prélat et de son église. Au passage, l'auteur titille le monde de l'éducation en décrivant la quasi-hibernation de fonctionnaires en poste dans des hameaux africains où la simple survie dépend fortement des capacités à dompter la peur de mourir de faim ou de maladie. Si des esprits iconoclastes tels que Mbaye Cabral succombent aux contraintes inhérentes à leur sacerdoce, d'autres combattants du savoir comme Monsieur Diouf réussissent le pari de semer les graines de la connaissance dans un sol aride où ils sont constamment guettés par les dysenteries, les crises d'anémies, les difficultés financières et ... des poissons aux yeux glauques.

09/2020

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Littérature anglo-saxonne

Sidérations

L'auteur de l'Arbre-Monde revient avec un roman magistral, qui questionne notre place dans l'Univers. "On y entre curieux, on en ressort bouleversé". Le Figaro Depuis la mort de sa femme, Theo Byrne, un astro-biologiste, élève seul Robin, leur enfant de neuf ans. Attachant et sensible, le jeune garçon se passionne pour les animaux qu'il peut dessiner des heures durant. Mais il est aussi sujet à des crises de rage qui laissent son père démuni. Pour l'apaiser, ce dernier l'emmène camper dans la nature ou visiter le cosmos. Chaque soir, père et fils explorent ensemble une exoplanète et tentent de percer le mystère de l'origine de la vie. Le retour à la " réalité " est souvent brutal. Quand Robin est exclu de l'école à la suite d'une nouvelle crise, son père est mis en demeure de le faire soigner. Au mal-être et à la singularité de l'enfant, les médecins ne répondent que par la médication. Refusant cette option, Theo se tourne vers un neurologue conduisant une thérapie expérimentale digne d'un roman de science- fiction. Par le biais de l'intelligence artificielle, Robin va s'entraîner à développer son empathie et à contrôler ses émotions. Après quelques séances, les résultats sont stupéfiants. Mettant en scène un père et son fils dans une Amérique au bord du chaos politique et climatique, Richard Powers signe un roman magistral, brillant d'intelligence et d'une rare force émotionnelle, questionnant notre place dans l'univers et nous amenant à reconsidérer nos liens avec le vivant. " On y entre curieux, on en ressort bouleversé. " Le Figaro " Immensément romanesque, radicalement original. " Les Inrocks " Un grand roman signé par l'un des écrivains que j'admire le plus aujourd'hui. " François Busnel, La Grande Librairie " Un émouvant roman écologiste et humaniste. Une fiction où l'intelligence et l'émotion s'unissent. " Télérama " Virtuose. Le lecteur retrouvera dans Sidérations la puissance visionnaire et l'imagination " sidérante " de l'auteur de l'Arbre-Monde. " L'Humanité " Magnifique et, bien sûr, sidérant. " Marie-Claire " Un poignant roman sur la fragilité de notre rapport au monde et l'amour paternel. Aussi brillant que touchant. " Ouest France " Un Petit prince du réchauffement climatique. " Philosophie Magazine " La gradation de l'intrigue est plus que bouleversante, et bien téméraire qui jurerait ne pas avoir versé quelques larmes. " Sud-Ouest Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Jean-Yves Pellegrin

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Réussite personnelle

Cette lumière en nous. S'accomplir en des temps incertains

Après le succès mondial de Devenir, ses mémoires salués par la critique et le public, l'ancienne première dame des Etats-Unis Michelle Obama partage avec nous des conseils, des histoires et des stratégies efficaces pour rester optimistes et sereins face aux grandes incertitudes du monde actuel. Il n'y a peut-être pas de solution idéale ni de réponse concise aux grands défis de la vie, mais Michelle Obama est convaincue que chacun peut trouver des ressources sur lesquelles s'appuyer pour mieux aborder les changements et évoluer sans perdre son cap. Dans Cette lumière en nous, elle engage un dialogue franc et honnête avec ses lecteurs et se penche sur des questions que nous sommes nombreux à nous poser : comment construire des relations durables et sincères ? Comment nos différences peuvent-elles nous rendre plus forts et nous souder ? Quels outils peut-on utiliser quand on doute de soi et quand on se sent démuni ? Que faire quand on a l'impression de perdre pied ? Michelle Obama offre à ses lecteurs des récits personnels inédits et des réflexions pertinentes sur le changement, l'adversité et le pouvoir : elle est persuadée que, si on tourne sa lumière vers les autres, on peut révéler la richesse et le potentiel du monde autour de soi, et ainsi découvrir des vérités plus profondes et ouvrir de nouvelles voies au progrès. En s'appuyant sur son expérience de mère, de fille, d'épouse, d'amie et de première dame, elle confie les secrets et les ressources qu'elle déploie pour s'adapter au changement et surmonter les obstacles. C'est cette sagesse, fruit de son expérience, qui lui permet de continuer à s'accomplir. Elle décrit ses méthodes les plus utiles, notamment "commencer par être bienveillant", "s'élever", ou encore suggère de réunir autour de la "table de la cuisine" mentors et amis de confiance. Avec l'humour, la sincérité et l'empathie qui la caractérisent, elle explore également des questions liées à la race, au genre et à la visibilité, incitant ses lecteurs à vaincre leurs peurs, à puiser de la force dans le collectif et à vivre avec audace. "Quand on est capable de voir et de reconnaître sa propre lumière, alors, on trouve le courage de l'utiliser", écrit Michelle Obama.

11/2022

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Littérature française

L'arrosoir rouge

L'achevé d'imprimer de L'Arrosoir rouge est du 24 février 1955 ; Monique Saint-Hélier est morte deux semaines plus tard à Chambines, dans l'Eure. Ainsi, ce roman qui aurait dû n'être qu'un moment de la Chronique des Alérac et des Balagny est devenu le dernier texte publié par la romancière ; pour les lecteurs, c'est ici que s'achève, ou s'interrompt, l'entreprise de Monique Saint-Hélier. L'épigraphe empruntée à Suréna de Corneille (Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir) semble annoncer un récit pathétique. Cependant, Monique Saint-Hélier avait conçu d'emblée ce volet de sa chronique comme une " plage ", un intermède paisible dans l'histoire de tant de coeurs déchirés ou incertains (Carolle Alérac, Catherine, Jérôme Balagny, Jonathan Graew, Lopez) que nous offrent Bois Mort, Le Cavalier de paille, Le Martin-pêcheur. Et c'est bien l'apaisement, une espèce de lumière heureuse qui dominent dans L'Arrosoir rouge. Cette paix, c'est celle de l'accompli. Contrairement aux trois premiers romans de la Chronique qui mêlent à la remémoration le souci et l'appréhension de l'avenir, L'Arrosoir rouge est uniquement le livre du passé revécu. Le temps a fait son oeuvre; les douleurs et les deuils ont perdu leur âpreté; s'il n'y a pas d'amour heureux, les morts sont toujours vivants dans les coeurs, et les souvenirs sont " les jardiniers de l'ombre " qui " préparent à notre insu des corbeilles étincelantes ". L'Arrosoir rouge, c'est l'apparition de Revenant, l'Espagnol qui fut l'amant d'Alexandrine Alérac morte en couches. C'est M°e Huguenin revivant au cimetière, parmi les tombes des Alérac, sa passion juvénile pour Jonathan Graew. C'est surtout le passé d'Abel. Le lecteur découvrira ici le petit berger qui dénonçait à coups de cantiques les péchés des Alérac et dont la vie a fait plus tard un colporteur vendeur de Bibles. II apprendra comment un martin-pêcheur a sauvé Abel du suicide avant de destiner mystérieusement l'un à l'autre Abel et Catherine, et de désigner à cet homme sans enfant la fillette qu'il va adopter. Abel est une des plus belles figures de l'univers de Monique Saint-Hélier et le véritable héros de L'Arrosoir rouge. En lui s'incarnent admirablement les valeurs que le monde de la romancière oppose à la douleur de vivre, aux déceptions et aux frustrations dont l'existence est prodigue : la foi, la fidélité et surtout l'épanouissement dans la tendresse que la paternité, même adoptive, peut faire découvrir à un homme disgracié et démuni.

11/2013

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Religion

Lectures de Jean de la Croix. Essai d'anthropologie mystique

L'auteur de cette étude se propose de construire un pont qui permettra aux lecteurs contemporains un accès plus facile à l'oeuvre de Jean de la Croix. Et cela après les quelques deux mille ponts que les commentateurs du grand mystique ont jetés au cours des quatre siècles qui nous séparent de lui. L'audace de pareille entreprise, à elle seule, met en lumière tout d'abord ceci : les systèmes conceptuels-linguistiques, dans lesquels les générations successives s'expriment, se dévaluent et passent très vite ; ensuite, le chef d'oeuvre véritable ne résiste pas seulement au temps, mais il reste une mine inépuisable de richesse aux niveaux les plus différents de la pensée et de la culture qui le suivent. L'étude de Max Huot de Longchamp n'entend ni justifier le témoignage de Jean de la Croix, ni le rendre d'une orthodoxie acceptable, ni l'adapter au système d'une école théologique. Elle part du texte, l'explique par d'autres passages du même texte, le traduit, si nécessaire, dans le langage de l' "honnête homme" contemporain, non démuni d'une certaine culture générale. L'auteur lit et relit au niveau même de l'écriture ; il en découvre de la sorte et met à nu le fil rédactionnel essentiel : "langage - mot-clef de notre investigation... " . Sa démarche ne fera donc que suivre celle de Jean de la Croix dans son effort pour dégager la réalité la plus simple, c'est à dire "le processus de passage à la substance de toute réalité" . On peut espérer que ce live contribuera à dissiper pour toujours certaines erreurs d'exégèse invétérées, telles que celle, fort répandue mais non moins superficielle pour autant, des deux voies qui mènent à Dieu, celle de la nuit et celle de la lumière. Albert Deblaere (Extrait de la Préface) Max Huot de Longchamp, né en 1947, prêtre du diocèse de Bourges en 1975. Etudes supérieures de philosophie à Paris et à Tours, puis de théologie à Rome. Docteur en théologie à l'Université Pontificale Grégorienne en 1980. Entreprend depuis plusieurs années une lecture méthodique de la tradition mystique occidentale avec le souci d'en découvrir l'organisation interne : à travers les siècles et les pays, la convergence de témoignages multiples esquisse peu à peu une architecture constante de l'homme s'exprimant à lui-même, à la lumière du mystère chrétien, l'expérience unique et irréductible de sa transformation en Dieu. Le livre présenté aujourd'hui est une première étape de cette lecture, attentive aux problèmes de méthode autant qu'à ses résultats, dans la mesure où le statut paradoxal du texte et de l'auteur mystiques est central dans l'élaboration anthropologique à laquelle s'applique Jean de la Croix pour les besoins de sa direction spirituelle.

01/1981

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Vie religieuse

Bref examen critique de la Communion dans la main

Le 29 mai 1969 la constitution du pape Paul VI, Memoriale Domini, autorisait la Communion dans la main. Cinquante ans après cette promulgation, l'heure n'est-elle pas venue de dresser un bilan et d'envisager des perspectives ? Au coeur d'une crise sanitaire déroutante, certaines autorités politiques et ecclésiastiques ont rivalisé de zèle pour condamner des habitudes et des pratiques séculaires. De la suspension du culte public à l'interdiction de la Communion directement dans la bouche, beaucoup d'âmes ont été troublées, de nombreuses consciences heurtées. Ce Bref examen critique de la Communion dans la main souhaite rendre la paix aux catholiques de bonne volonté et offrir des réponses claires en exposant posément les éléments du dossier : Qu'était la communion dans la main aux temps apostoliques ? Par quel processus a-t-elle été autorisée, de nouveau, après une période d'interdiction ? Quelle est la situation juridique de cette pratique ? Quel bilan objectif dresser de ces cinquante années de pratique ? Nous avons rassemblé les meilleurs spécialistes : le chanoine Grégoire de Guillebon (professeur au séminaire de l'Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre), l'abbé Claude Barthe (vaticaniste), le R.P. Réginald-Marie Rivoire (canoniste, prêtre de la Fraternité Saint Vincent Ferrier) et Jeanne Smits (journaliste) pour éclairer les différentes facettes de cette question éminemment brûlante : la Communion dans la main. Brûlante, parce que dans la présence réelle et substantielle du Christ, sous les apparences du pain et du vin après la Consécration, réside l'intense amour de Dieu pour les hommes. Brûlante, parce que l'Eucharistie appartient au coeur même de la vie de l'Eglise. Brûlante, parce que le respect dû à la sainte hostie ne saurait relever de l'anecdotique. Puissent les réponses apportées dans ces pages encourager le lecteur à défendre l'honneur de Dieu et les droits de Son Très Saint Sacrement. Il s'agit là de leur unique objet. "Il m'est très agréable de recommander ce Bref examen critique de la Communion dans la main, recueil de réflexions d'experts qui se penchent sur l'origine historique de cette pratique, sur ses aspects doctrinaux et juridiques, et sur l'expérience concrète de cette pratique au cours des cinq dernières décennies. Si l'étude attentive du texte nous aide à comprendre comment la pratique de recevoir la sainte Communion dans la main s'est imposée à notre époque, elle met également en évidence les raisons profondes de la préférence claire et constante de l'Eglise pour la réception de la sainte Communion sur la langue. En remerciant les auteurs et les éditeurs du Bref examen critique de la Communion dans la main, je prie pour que leur travail puisse affermir chez un grand nombre la connaissance et l'amour du Très Saint-Sacrement".

04/2021

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Romans graphiques

La divine comédie d'Oscar Wilde

Le 30 novembre 1900, Oscar Wilde meurt, à 46 ans seulement, dans une chambre miteuse d'un petit hôtel rue des Beaux-Arts à Paris. Il avait été emprisonné cinq ans plus tôt pour homosexualité, et l'intégralité de ses biens avaient été saisis. Après deux ans de travaux forcés, une fois libéré, il avait quitté l'Angleterre pour Paris, sous une fausse identité, où il a vite sombré dans la déchéance. Démuni, alcoolique, il n'a plus écrit une seule ligne. Antithèse de cette fin de vie misérable, l'existence du dramaturge et poète irlandais a été conçue comme une oeuvre d'art. Il considérait en effet sa vie comme le lieu de son génie, tandis que son oeuvre n'était que celui de son talent. Wilde a toujours aimé se regarder dans le miroir de La Divine Comédie, jusqu'à en comparer des passages à des épisodes de sa propre vie. Sa mort, image du drame implacable d'un homme ayant tout eu et tout perdu d'un coup, n'est en outre pas sans rappeler le huitième cercle de l'Enfer de Dante, le Malebolge. Sous le pinceau virtuose de Javier de Isusi, dans une ambiance crépusculaire rehaussée par de superbes lavis sépia, se déroule l'inexorable descente aux enfers d'Oscar Wilde : dans les méandres de nuits parisiennes, entre alcool, voyous et prostitués, ou lors de rencontres avec Gide, Toulouse-Lautrec, les frères Machado et les rares amis qui ne l'avaient pas abandonné. Le récit de la chute du poète s'interrompt parfois pour donner voix et corps aux autres protagonistes de la tragédie qui se joue, à travers de brefs entretiens imaginaires délivrant anecdotes et impressions personnelles. Javier de Isusi ne se borne donc pas au rôle de biographe scrupuleux à l'ouverture de son petit théâtre sur la scène duquel défilent les trois dernières années de la vie d'Oscar Wilde. Il se pose en investigateur, interrogeant l'homme et l'oeuvre. Qui était cet écrivain déchu qui, quelques années plus tôt, outrait les conformistes avec ses phrases assassines et ses élégants paradoxes ? Le personnage Wilde avait-il fini par engloutir son créateur ? Pour quelles raisons avait-il cessé d'écrire à sa sortie de prison ? Tentant d'éclaircir ces quelques mystères, Javier de Isusi fait petit à petit tomber le masque du poète. Il dresse un portrait d'homme sans filtre tout en livrant un récit passionnant sur l'art et la vie, la morale et le plaisir, l'être et le paraître. Le 22 octobre 2020, Javier de Isusi s'est vu décerner le prestigieux Premio Nacional del Cómic, sous le parrainage du ministère de la Culture espagnol, pour La Divine Comédie d'Oscar Wilde.

04/2021

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Religion

Recharge de partitions pour classeur "L'intégrale". Tomes 19 et 20, Edition 2012-2013

Le pack recharges 19&20 contient plus de 70 partitions de nouveaux chants, dont toutes les partitions des 2 derniers CD de louange Il est vivant ! : CD 55 "Par toute la terre" et CD 56 "Priez, ouvrez vos coeurs" . Les recharges sont perforées, pour les personnes souhaitant intégrer les partitions dans le classeur l'intégrale des partitions. Les livrets de partitions vol. 19 et vol. 20 restent en vente à l'unité séparément sous la forme d'un livret avec feuilles non perforées / non détachables Liste des chants : Recharge 19 (nouveaux chants 2012) N°19-01Acclamons le Roi du ciel N°19-02Alegria, mon âme exalte le Seigneur (Frat 2012) N°19-03Alegria (Hymne Emmanuel JMJ Madrid) N°19-04Alleluia jubilate N°19-05Au grand large tu m'entraines N°19-06Ensemble au cénacle (Auprès de Marie) N°19-07Ave Maria - Litanie N°19-08Béni soit celui qui vient N°19-09Célébrez la douceur de son nom N°19-10Comment ne pas te louer N°19-11De ton sceau tu as marqué mon coeur N°19-12Je veux vivre en toi N°19-13Le Seigneur est ma lumière N°19-14Par toute la terre N°19-15Que mon âme et que tout mon être N°19-16Recevez le Christ N°19-17Regarde l'étoile N°19-18Ubicumque et semper N°19-19Venez approchons-nous N°19-20Viens, Esprit de Dieu, viens N°19-21Viens, Esprit Saint descends sur nous N°19-22Messe de Saint Augustin N°19-23Le Saint Esprit descendra Recharge 20 (nouveaux chants 2013) N°20-01Acclamez votre Dieu N°20-02Alléluia, Magnificat N°20-03Anima Christi N°20-04Cantique de Zacharie NT2 (Acclame le Seigneur) N°20-05Chapelet de la Miséricorde Divine N°20-06Garde-moi N°20-07Gloire et louange à toi Seigneur, roi des rois N°20-08Je bénirai le Seigneur N°20-09Je vous aime ô mon Dieu N°20-10Jésus j'ai confiance à toi N°20-11Jésus mon Roi N°20-12Jésus tu es le Christ N°20-13Le verbe s'est fait chair N°20-14Levons les yeux N°20-15Marie, douce lumière N°20-16Mon Seigneur et mon Dieu N°20-17Ne crains pas (Je suis ton Dieu) N°20-18Ô sang et eau N°20-19Panis Angelicus N°20-20Priez, ouvrez vos coeurs N°20-21Seigneur viens nous sauver N°20-22Transformation N°20-23Tu entends mon cri tendre Père N°20-24Voici que la vierge concevra (antienne ô) N°20-25Honneur et gloire N°20-26Chants de Taizé : N°20-26-01Adoramus te O Christe N°20-26-02Bonum est confidere N°20-26-03Misericordias domini N°20-26-04La ténèbre n'est point ténèbre N°20-26-05O Christe domine Jesu N°20-26-06O ma joie et mon espérance (El Senyor) N°20-26-07Bless the Lord N°20-26-08Jésus le Christ, lumière intérieure

12/1999