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Aspirine Rue de Sèvre

Extraits

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Policiers

22 rue de l'amour

22 rue de l'Amour La vie s'écoule tranquillement sur le petit village de Marseillan entre les parties de pétanque, les galéjades et les grandes discussions pour refaire le monde, tandis qu'une déferlante vient arroser Marseillan de sang et entraîner la population dans la peur et la suspicion. Vincent, surnommé "Clope au bec" , se trouve bien malgré lui embarqué dans cette histoire qui va à jamais transformer son existence, à la recherche d'une ombre dans la nuit.

10/2018

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Littérature française (poches)

16 rue de l'Aqueduc

Dans ce livre, 16 RUE DE AQUEDUC l'auteur puise dans son grenier à souvenirs qui devient parfois une obscure cave à secrets à découvrir avec les délices d'une ile au trésor. Une figure de femme, Minni domine le récit, depuis ses amours de jeunesse jusqu'aux dernières fiertés du grand âge. A travers les péripéties des guerres et les bouleversements de société, l'apprentissage de la conjugalité avec deux maris, l'affermissement de son indépendance de femme et l'apprivoisement de ses 4 enfants en adolescence. Tout ceci avec beaucoup d'allant, de charme et d'intuitions fulgurantes, ces dernières parfois difficiles à suivre pour ses proches. Chaque vie est un roman, celle du plus anonyme des lecteurs aussi. Pourvu que l'on ose écrire ce roman, le chanter, le broder, le représenter. Et si l'on ne se résout pas à l'une ou l'autre de ces écritures, que ce récit du 16 RUE DE L'AQUEDUC fasse découvrir et vibrer en chacun des cordes qu'il n'aurait lui-même pas osé toucher.

05/2019

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Romans de terroir

Rue de la Côte-Chaude

À Saint-Étienne, dans les années 30, un mineur de fond d’origine polonaise commence une nouvelle vie.    Au début des années 30, un jeune inconnu prénommé Waldeck débarque par le train à Saint-Étienne. La crise économique frappe dur. Par chance Waldeck trouve aux Houillères de la Loire un emploi de boutefeu. Dans les galeries souterraines où les éboulements et les coups de grisou meurtriers ne sont pas rares, c’est le métier le plus dangereux : il manipule les explosifs. Grâce à la solidarité du fond, à la générosité du petit monde haut en couleurs de la rue de la Côte-chaude et de la buvette-comestible où il est logé, Waldeck surmonte peu à peu son sentiment de déracinement. Il est tour à tour attiré par deux amies ouvrières chapelières, Lucile, émancipée et intellectuelle et Virginie, jeune veuve, mère d’un garçon, douce et sensuelle. Malgré les drames et les épreuves, il entrevoit la promesse d’une vie simple et heureuse. Mais Waldeck, le Polak, a-t-il droit au bonheur ?

05/2011

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Décoration

Les passagers de la rue

Marchands ambulants, figures du pavé, ténors du commerce à baladeuses, crieurs de plein vent, mendiants à goualante, petits métiers, ils ont fait de la rue à Nantes - comme dans les autres villes - une galerie vivante et animée. La rue les a portés, le temps les a emportés. Poussant la chansonnette au détour du pavé, vendant sardines de coin de rue et rubans à l'air libre, pâtisseries et journaux, collectant les rebuts de la ville... Chiffonniers, rémouleurs, lavandières, musiciens, bateleurs de foire, bonimenteurs en tous genres, ils sont presque tous là, jusqu'aux chanteurs de rue d'aujourd'hui et aux clochards plus ou moins célestes, affublés de légendes urbaines invérifiables et de fantasmes sur d'improbables fortunes cachées. Les auteurs, Jean-Louis Bodinier, Jean Breteau et Nicolas de La Casinière, ont fouillé avec plaisir les archives et les musées, déniché des illustrations rares dans des collections privées, interrogé les témoins pour rendre hommage a la rue et à ses héros, qu'ils soient anonymes ou notoires.

11/1999

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Littérature française

La rue de l'ours

1960. Rue de l'Ours, à Colmar, il y a une boucherie casher, la dernière de l'après-guerre. Au comptoir, la tante Thérèse. Dans l'arrière-boutique, Georges, qui fait ses comptes. Et Sylvain, le père, préparant la viande dans son "Laboratoire" , au fond de la cour. C'est là que les Bloch s'aiment et se querellent. Pour Serge, enfant, la vie se dessine entre la synagogue, l'école et la boutique. Avec ses rites et ses grands bonheurs. Porté par la plume subtile de Marie Desplechin, Serge Bloch dresse le portrait d'une famille, la sienne, où l'amour se dit sans mot. Et où se transmet, du père au fils, le goût de la liberté et la beauté du geste.

10/2018

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Policiers

La fureur de la rue

1963, Birmingham, Alabama. Alors que le sergent Ben Wellman est chargé de surveiller Martin Luther King pendant l'un de ses discours dans une église baptiste, il reçoit un appel : une petite fille noire de douze ans a été découverte, violée et assassinée, sur un ancien terrain de sport. Sa hiérarchie le charge du dossier, mais ce n'est pas une priorité pour la police. Wellman se heurte aussi à la communauté noire qui se méfie de lui et n'apprécie guère, en pleines tensions raciales, de voir un Blanc s'immiscer dans ses affaires. Tandis que les manifestations de rue se succèdent, rythmées par les discours de Martin Luther King, Wellman mène une enquête qui l'entraînera au bout de l'enfer où ni les Noirs ni les Blancs n'ont intérêt à ce que le meurtre soit résolu...

11/2019

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Romans policiers

Rue de la grande muette

Quand un militaire rechigne se rendre en mission à Mayotte, il doit y avoir une bonne raison. Et c'est d'autant plus intrigant s'il écourte son séjour pour venir arpenter les allées du bois de Vincennes et fréquenter l'hôtel du Bois galant. Et encore plus curieux si, depuis son retour, toutes ses connaissances tombent comme des mouches... En acceptant cette nouvelle enquête, Ethon Blimiec se laisse embarquer dans une drôle d'histoire. La petite sirène qu'il a l'habitude d'entendre quand il se trouve en danger n'a cependant pas sonné une seule fois. Il aurait également dû se méfier de tant d'argent proposé pour si peu de travail... Mais voilà : quand on est un détective privé, avec une belle enseigne parisienne, on n'a pas d'autre choix que de turbiner, et rien ne se refuse. Fort du succès des enquêtes du commissaire Merle, Michel Benoit convie le public à un nouveau rendez-vous... avec un détective privé, Ethos Blimiec, un professionnel pittoresque, à une époque - pas si lointaine - où les policiers travaillaient sans Internet, sans téléphone portable et sans cours aux analyses ADN. Au fil des investigations, Ethon deviendra un intime du lecteur, une sorte d'ami de la famille, que l'on a autant plaisir que hâte à retrouver.

06/2021

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Littérature française

La Rue de la Ruche

Un déménagement banal, comme il en existe tant. Et pourtant, dès le départ, le narrateur sent un malaise. L'endroit n'est pas vide. La rue de la Ruche bourdonne dans une vibration magnétique. Peu à peu, elle prend le pouvoir et l'appartement est complice. C'est l'histoire d'une obsession. Cette jeune femme, en face, l'attire et le fascine. Sa présence entêtante s'impose. Il comprend vite qu'il lui faudra aller au bout de son délire. Coincé à sa fenêtre, il se transforme en voyeur...

01/2015

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Littérature française

Rue de la Grande Chaumière

Les témoignages poignants de cinq femmes sont au centre de ce roman : Debbie, une juive séfarade, perturbée par son union avec un catholique ; Elsa, souffrant de l'absence de ses parents pris dans le tourbillon d'une vie de parvenus ; Solène, frustrée par son mariage de raison ; Teresa, marquée par le basculement de son compagnon dans l'intégrisme islamique ; Imane, une musulmane mariée à un juif qui revendique son identité au risque de sa vie. Quelle que soit l'origine des héroïnes, certaines hantées par la Shoah, d'autres obsédées par leur vécu, elles sont toutes en quête d'elles-mêmes. L'auteur mêle la réalité à la fiction, le récit à la réflexion pour reconstituer le puzzle de sa propre identité, évoquant au passage son enfance à Meknès, sa jeunesse à Haïfa, sa vie à Tel-Aviv et son installation à Paris. Dans sa librairie-café – lieu d'ouverture et de rencontres situé au coeur du quartier latin –, le narrateur observe les êtres qui font de son espace une paroisse laïque, et de lui un confesseur ou un pseudo- psychanalyste.

11/2011

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Littérature française

Au coin de la rue

Au coin de la rue, antique site de rencontres, on croise en général le premier venu. Mais dans les trois nouvelles présentées ici, le premier venu n'a pas le caractère insignifiant qui lui est généralement associé. Il s'y montre au contraire décisif : plein de promesses, ou fatal.

09/2012

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Beaux arts

L'esthétique de la rue

On peut considérer ce livre comme l’un des premiers traités d’urbanisme en langue française – le terme ne sera admis qu’en 1910 – ou comme un essai sur l’art urbain et la qualité de la ville. Une ville est d’abord une accumulation de rues, lieux de circulation et d’échange. Sans rue active (on dit « vivante ») une ville dépérit. Mais la vie quotidienne dans la rue change d’une culture et d’une époque à une autre. Gustave Kahn reconstitue les ambiances de Pompéi, des souks des villes arabes, des canaux de Venise ou d’Amsterdam. Il décrit les fêtes, les foires et les Expositions qui transfigurent la ville et la magnifient tout en y attirant le monde entier. Il n’oublie pas les utopies, la rue-galerie imaginée par Fourier, les passages chantés par les flâneurs. Il nous entraîne dans la rue parisienne d’après Haussmann (qu’il n’apprécie guère), avec ses affiches (Chéret, Lautrec, Mucha…), ses lumières, son animation. Il en appelle à une architecture audacieuse (Horta, Hankar, Guimard), s’inquiète de l’arrivée de la bicyclette puis de l’automobile, s’oppose aux tours qui conviennent à New York mais pas au gabarit parisien. Il croit avant tout à la présence de l’art sur les trottoirs. Un art pour tous, qui poétise la ville.

03/2008

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Policiers

120, rue de la Gare

Burma avait pris ces huit mois de captivité en Allemagne comme de longues vacances. Libéré en 1941, il regagne Paris et son agence " Fiat lux", en sommeil depuis le début de la guerre. Pas pour longtemps. A la halte de Lyon, une fusillade éclate et son ex-collaborateur Colomer est abattu sous ses yeux. Il lance dans un dernier cri : "Patron !... 120, rue de la Gare... ". Adieu la morne tranquillité du stalag ! D'où Colomer, éternel fauché, tenait-il le fric retrouvé sur lui ? Comment connaissait-il Montbrison, une star du barreau réfugié en zone libre ? Que faisait sur les lieux cette jeune femme en trench-coat, sosie de l'actrice Michèle Morgan ? Dès sa toute première enquête, Nestor Burma apparaît tel qu'il deviendra légendaire : trop humain, désavoué par la police, drôle et flegmatique, rêveur et toujours génial dans ses déductions.

12/2009

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Littérature française

La rue de l'Ange

L'aventure religieuse qui traverse vingt siècles est exceptionnelle, hantée par l'idée d'un messager du ciel qui veille sur elle, mais aussi par celle d'une femme de terre qui renait sans cesse pour parler d'amour, Magdala.

05/2015

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Littérature française

Les plaisirs de la rue

Les quatre mousquetaires de Montmartre. C'est ainsi qu'on appelait la joyeuse bande d'auteurs et d'amis composée de Francis Carco, Pierre Mac Orlan, Roland Dorgelès... et André Warnod. Ecrivain, essayiste, journaliste, illustrateur et critique d'art, ce dernier n'a cherché ni la gloire ni la postérité. Il est pourtant l'auteur d'une oeuvre considérable sur l'art et l'histoire de Paris. Flâneur invétéré, conteur incontournable, il n'a eu de cesse de déambuler dans l'ombre pour livrer les innombrables secrets que recèlent les rues de la Ville-Lumière. Qui se souvient de la fête des fleurs et de la foire à la ferraille ?? De la cavalcade du Rougevin ?? Des bals et des bistrots par milliers ?? Des dessinateurs affabulateurs et des discrets photographes ?? Des chanteuses s'époumonant sur le macadam et des gamins galopant à folle allure ?? Printemps, été, automne, hiver, chaque saison est l'occasion d'infinies rêveries. André Warnod nous rappelle que Paris, avant d'être une fête, était un plaisir.

04/2023

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Littérature française

Le sirop de la rue

Dans le Maine-et-Loire des années 60, Régis de Soulaines vit une enfance et une adolescence tourmentées. Le sirop de la rue, autobiographie brutale, cruelle, joyeuse, optimiste et drôle, est à l'image de son auteur. Des personnages hauts en couleur l'accompagnent dans cette épopée ; la famille bien sûr, mais aussi les amis, les copains et autres protagonistes. Les souvenirs remontent comme de petites madeleines de Proust dans une ambiance road-movie où l'aspect sociologique de l'ouvrage renvoie le lecteur à une période que certains ont vécue, une odyssée jonchée d'épreuves s'apparentant à une véritable course d'obstacles.

12/2021

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Poésie

Glossaire, j'y serre mes gloses. Suivi de Bagatelles végétales

Ethnologue, prosateur, poète, Michel Leiris fut également avec Langage tangage et A cor et à cri un explorateur de l'univers, souvent mystérieux et cocasse, des mots. De ce qu'ils disent, de ce qu'ils suggèrent ou révèlent, de ce qu'ils cachent, mais aussi de ce qui se joue entre eux. Avec Glossaire j'y serre mes gloses, Leiris propose ce qu'il nomme une "espèce de lexique" et, par ordre alphabétique, aligne des définitions en rafale qui ont vertu de catapultes mentales. Ainsi : académie macadam pour les mites ambigu entre l'ambre et la ciguë caresse qu'elle reste escarpée ! fureur feu rare. Et ainsi de suite, jusqu'à Yseut ses yeux d'Asie et d'adieu... Avec Bagatelles végétales, Leiris amplifie le procédé, il piège les discours, dénoue les tournures toutes faites et les envoie s'entremêler autrement, à la manière des lianes ou de branches, constituant ainsi une jungle langagière pour aller à l'aventure, s'égarer joyeusement et "aimer le mets des mots, méli-mélo de miel et de moelle".

03/2014

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Réchauffement climatique

La Suisse se réchauffe. Effet de serre et changement climatique

Des catastrophes en série inquiètent la population : inondations, glissements de terrain, avalanches s'ajoutent à des hivers sans neige, à des étés caniculaires et à la disparition des glaciers. Ce livre rassemble les faits qui, sur l'ensemble du globe ou dans le périmètre des Alpes, montrent à quel point nous vivons un changement du climat. Il apporte les données les plus récentes sur ce phénomène planétaire qui, lié à l'intensification de l'effet de serre, a conduit au protocole de Kyoto puis à l'accord de Paris. Publié une première fois en 2002 et plusieurs fois réédité, cet ouvrage est ici entièrement mis à jour. Enrichi de nouvelles connaissances et de nouvelles observations, il offre une vue d'ensemble du dérèglement climatique et de ses conséquences pour la Suisse, particulièrement exposée à ces mutations.

11/2022

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XIXe siècle

La maison aux Tesselles. De l'Italie à Saint-Sever

1870, Saint-Sever Cap de Gascogne. Des mosaïques gallo-romaines sont découvertes à l'occasion de travaux de voirie. Une famille de notables locaux les achète pour en tapisser le sol de leur maison. Devant la qualité des ouvrages et la difficulté d'extraction, ils décident de faire venir des ouvriers mosaïstes italiens. Tirée de faits réels et documentés (la maison Sentex se visite), cette histoire romance des liens familiaux que l'arrivée de deux Italiens modifiera. Vous y croiserez la guerre franco-prussienne, l'Italie qui s'unifie et l'essor de la mosaïque au XIXe siècle. Dans cette période où l'archéologie balbutiante était réservé aux élites, quel était leur rôle ? Sauver ce patrimoine ? Se l'approprier ?

04/2021

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Romans historiques

La rue

La rue n'a-t-elle pas sa vie pittoresque et joyeuse ? Qu'est-ce donc par exemple, que cet homme habillé en officier supérieur, avec un képi à cinq galons, un pantalon tout frangé d'or, teint jaune, barbe grise, qui a dix-huit bagues à chaque main, des traînées de crachats sur la poitrine, et dont les doigts de pied trouent les souliers ? Chaque boulevard, chaque quartier, ce jardin, ce square, ont leurs habitués excentriques, entêtés, qui font retourner la tête à tous les passants. Leur biographie, si on la tenait, aurait une saveur sans pareille. Je choisirais, de préférence, je l'avoue, les endroits ignorés, les terrains populaires, et je rechercherais les tableaux émouvants, bizarres, contrôlant la légende, ressuscitant les drames. Les ouvriers, les malheureux, tous les laborieux et les souffrants auraient en moi non pas un avocat, mais un historien. Je ferais la statistique du salariat et si je n'avais pas peur d'effrayer, celle de la misère. Je suis du peuple, et ma chronique aussi.

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Critique littéraire

Rue Corneille

Un écrivain, et rien d'autre, ainsi se définit Denis Tillinac, en épilogue à ce récit d'une balade en zigzags sur les routes de son imaginaire. On le cherche dans sa maison d'édition au quartier Latin, on le surprend en Afrique où Kabila doit le rejoindre. On le croise en terre d'Ovalie avec Pierre Dauzier et André Boniface, on l'aperçoit à l'Elysée en conciliabule avec Chirac. Mais comme il se joue des frontières, le voilà dans l'avion de Sarkozy avant de reprendre son train pour la Corrèze. Puis de repartir à un autre bout de ses mondes intimes. Tout le passionne, surtout les coulisses et surtout les irréguliers. D'où ces scènes de genre et cette galerie de portraits, crayonnés avec autant d'ironie que de tendresse. Car si Denis Tillinac n'aime pas son époque, il a de la sympathie pour les personnages qui tâtonnent aux marches de la gloire. Ou aux frontières du désespoir. Entre les lignes d'une prose de styliste, miroir parfois cruel des moeurs contemporaines, on perçoit les désarrois d'un écrivain que l'Histoire a floué. Même s'il s'est bien amusé.

03/2009

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Littérature française

Rue Blondel

Près de la Porte-Saint-Martin, à Strasbourg-Saint-Denis, il y a la rue Blondel. Or dans la rue Blondel, y'avait une demoiselle. Elle avait l'uniforme que porte la profession : une jupette ultra courte et puis un boléro ayant peine à cacher un soutif en dentelle deux tailles trop étroit. Elle se postait toujours en haut de ses trois marches, dans le creux d'une porte. On aurait dit un peu comme une pauvre madone dessus son piédestal. Elle s'appelait Lucienne, mais on disait Lulu. Et puis y'avait Momo, le serrurier et ses mauvaises fréquentations et puis aussi Edmond, qui n'aimait pas son prénom, qui n'aimait pas ses parents, qui ne s'aimait pas trop non plus lui-même et qui partit en Grèce sans vraiment savoir pourquoi. Tout commença dans les années 50, rue Blondel, à Strasbourg-Saint-Denis.

05/2018

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Littérature française

Cette rue

Sur un des carrefours qui délimite la rue, un homme regarde passer les voitures. Il a l'air de venir de très loin. D'au-delà de tous les périphériques. De si loin qu'on l'appelle "L'Abyssinien". Sur l'autre carrefour, un magasin, épicerie et épicentre, où se croisent parfois les habitants. Un couple de vieux, un autre de jeunes. Une ancêtre plus que bizarre. Un solitaire de retour après quinze ans. Tout cela n'a l'air de rien. Mais aussi l'air inquiétant. Une menace semble monter, des caves jusqu'aux astres, comme une marée. Un grand dérangement se prépare, que tous ces gens sentent venir sans pour autant le comprendre. Roman fable, où l'intime sensation des corps rejoint l'infini cosmique, Cette rue évoque ce qui couve pour les hommes et pourtant dépasse leur entendement.

08/2007

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Littérature française

Rue Solitude

Erika l'a plaqué, Téo n'est plusau rendez-vous, Mario se fait attendre : Victor a dix huit ans, la vie lui file entre les doigts. Venu faire le deuil de Téo, c'est la mort qu'il croise partout au Mexique, intimement mêlée au quotidien, au détourde chemins hasardeux qui le conduiront vers lui même. Lazaro lui fait découvrir d'autres mondes, ils'embarque pour un voyage insensé au coeur de la Sierra Madre, connaît Lupita. Entre les trois se tisse une étrange relation. Rue Solitude, dans les bas-fonds de Mexico, Victor fera son apprentissage de la mort, pour en tirer une leçon de vie : il découvrira que les hommes ne sont pas si forts et offrent au monde le trompe-l'oeil de leur virilité, la poudre aux yeux de leurs éclats de violence.

06/2022

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Littérature française

Rue Darwin

Après la mort de sa mère, Yazid, le narrateur, décide de retourner rue Darwin dans le quartier Belcourt à Alger, où il a vécu son adolescence. « Le temps de déterrer les morts et de les regarder en face » est venu. Son passé est dominé par la figure de Lalla Sadia, dite Djéda, sa toute-puissante grand-mère adoptive, qui a fait fortune installée dans son fief villageois, fortune dont le point de départ fut le florissant bordel jouxtant la maison familiale. Né en 1949, Yazid a été aussitôt enlevé à sa mère prostituée, elle-même expédiée à Alger. Il passe une enfance radieuse au village, dans ce phalanstère grouillant d’enfants. Mais quand il atteint ses huit ans, sa mère parvient à l’arracher à l’emprise de la grand-mère maquerelle. C’est ainsi qu’il débarque rue Darwin, dans une famille inconnue. Il fait la connaissance de sa petite soeur Souad. D’autres frères et soeurs vont arriver par la suite, qui connaîtront des destins très divers. La guerre d’indépendance arrive, et à Alger le jeune Yazid y participe comme tant d’autres gosses, notamment en portant des messages. C’est une période tourmentée et indéchiffrable, qui va conduire ses frères et soeurs à émigrer. Ils ne pourront plus rentrer en Algérie (les garçons parce qu’ils n’ont pas fait leur service militaire, les filles parce qu’elles ont fait leurs études aux frais de l’État algérien). Le roman raconte la diaspora familiale, mais aussi l’histoire bouleversante de Daoud, un enfant de la grande maison, le préféré de Djéda, dont Yazid retrouve un jour la trace à Paris. Encore une fois, Sansal nous emporte dans un récit truculent et rageur expliquant la difficulté d’avoir deux mères : c’est le cas de Yazid, mais aussi celui de tous les Algériens… Il décrit la corruption, le « grouillement de la misère », l’absence de perspectives, la tristesse générale, l’ennui… Rue Darwin est le récit d’une inguérissable douleur identitaire, génératrice d’un chaos politique et social.

08/2011

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Littérature étrangère

Rue Involontaire

Rien n'est jamais trop étrange pour Krzyzanowski. Voilà qu'un de ses grands textes - tout petit en nombre de pages - que l'on croyait perdu à jamais vient de réapparaître aux archives à Moscou, restitué en 1995 par le FSB (ex-KGB) puis oublié au fond d'une réserve. S'il n'a pas valu à son auteur d'être arrêté, c'est peut-être parce que celui-ci portait par hasard le même nom qu'un grand révolutionnaire, ou parce qu'il était un écrivain à ce point invisible que l'absence de reconnaissance dont il a tant souffert lui a pour finir sauvé la vie. Et l'on ne sait toujours pas de quelle "affaire" relevait ce dossier. S'agissait-il du texte original confié à une dactylo qui aurait été arrêtée ? D'un exemplaire donné à lire à un écrivain qui se serait fait confisquer ses écrits ? Mystère... Quant à la rue Involontaire, elle existait réellement à l'époque : quelques coudes zigzaguant dans le quartier de l'Arbat où vivait Krzyzanowski avaient "involontairement" formé une petite rue. Celle-ci figure aujourd'hui encore sur les cartes, mais... est introuvable dans la réalité. Rue Involontaire est composé de sept lettres écrites par l'écrivain et son coauteur, la vodka. N'ayant personne à qui écrire, Krzyzanowski les adresse au premier venu ou à la fenêtre qui reste allumée la nuit, et les expédie par la fente de son vasistas. Avec une noirceur joyeusement désespérée, il approche à pas grincés de l'autobiographie. Ce récit est accompagné de deux petits textes ivres et foutraques, et d'extraits des carnets de l'écrivain.

03/2014

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Romans historiques

Rue Bassano

Nommé attaché à l’ambassade de France à Bonn en 1954, j’y suis tombé amoureux d’Alissa, la jeune épouse d’un grisonnant baron prussien. Ce n’était pas très diplomatique, mais j’étais trop jeune pour m’en soucier. Pour ne rien arranger, l’amour se doubla d’une énigme quand j’appris qu’Alissa était française, juive, et qu’elle avait rencontré son mari pendant la guerre. Tandis que mon ambassadeur parlait d’avenir et de réconciliation, tout me ramenait une dizaine d’années en arrière, dans Paris occupé, plus précisément rue Bassano, où s’était joué, derrière la façade respectable d’un immeuble cossu, un des actes les plus méconnus et les plus troubles de la tragédie de la shoah en France.

05/2012

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Romans de terroir

Rue Paillassère

Dans un cadre autobiographique, un récit à plusieurs voix sur la vie béarnaise à Arette, avant et après le séisme de 1967, et sur la vie en Bigorre, à Aureilhan. Née après-guerre, Janette Ananos trouve sa place auprès de Pierre et Marie, son frère et sa soeur issus d'une première union. L'enfant met du temps à comprendre que sa mère a épousé en secondes noces le frère cadet de son premier mari mort à la guerre, le père de ses aînés. C'est l'histoire d'une famille béarnaise, des liens sociaux entre les habitants du village, voisins, amis et parenté, que s'attache à décrire avec beaucoup de douceur et de finesse, Janette Ananos. Une vie simple, tranquille où le quotidien est rythmé par des faits anodins et de menus plaisirs. Pour écrire ce livre de souvenirs et être au plus près de la réalité, Janette Ananos s'est livrée à une véritable enquête, recherchant les témoins de cette époque. Aucune nostalgie dans son propos, juste l'évocation d'un temps à jamais révolu, celui de l'enfance.

10/2020

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Théâtre

RUE NOIRE

Cette Nathalie, sur qui l'âge ne semble pas avoir prise, apparaît dans La Rue noire comme quelque Père éternel. Elle tient en ses mains de femme d'affaires - vieilles mains, mais fermes - le destin de toute une famille, sa famille, sur laquelle elle règne et entend régner jusqu'au bout, se plaisant au spectacle de tant d'ambitions, petites ou ridicules, qu'elle peut à son gré satisfaire ou décevoir. Nathalie joue, de tout et de tous, avec la même insolente et cruelle impassibilité que ce Dieu vers qui les héros d'Armand Salacrou se tournent souvent, pour lui demander des comptes. Mais Nathalie n'a pas de comptes à rendre, sinon à elle-même. Nathalie a, sur l'Eternel, un terrible avantage : elle a fait partie de cette humanité qu'elle régente aujourd'hui, elle en connaît les tristesses, les humiliations ; dans la "Rue noire" où s'est déroulée son enfance, et qu'elle n'oubliera jamais, elle a fait le pari de découvrir la lumière. C'est de ce pari qu'il est question dans la nouvelle pièce de Salacrou. Quant à la lumière sur laquelle Nathalie débouchera, elle est crue et féroce.

05/1967

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Littérature étrangère

La rue

La rue, roman inclassable, se situe quelque part entre Joseph Roth, Kafka, Bruno Schultz et Hermann Ungar, entre Otto Dix, Chaïm Soutine et Georg Grosz. Récit d'un soldat démobilisé vers 1920, après quatre années de guerre contre les armées prussiennes d'abord et bolchéviques ensuite, c'est une longue errance hallucinée à travers une ville, à travers la mémoire, à travers un univers où la frontière entre le rêve et la réalité est brouillée, où le fantastique, le grotesque, le macabre se mêlent. Pour échapper à la rue, le narrateur se réfugie dans des caves moisies, dans des hospices louches où grouille une humanité constituée de monstres et de fous des enfers de Bosch. Pour échapper à la faim, il va s'engager comme homme-sandwich dans un cirque dont l'arène devient le symbole du monde. Pour tromper la solitude il va côtoyer des clowns moribonds, des athlètes entre amour et mort, des poètes suicidaires, venant la nuit réciter leurs vers dans des théâtres vides. Chacun lui fera le récit de sa vie. Cauchemars savamment distillés par une voix narrative, toujours la même et toujours différente, dont on ne sait si elle est celle des personnages qui peuplent le roman ou les hallucinations, du héros anonyme. Espaces clos disloqués par la parole qui entraîne le lecteur dans des périples insensés à travers le monde. Temps déchiqueté par des oscillations incessantes entre présent et passé, faisant surgir des scènes de guerre, de chevaux éventrés, d'hommes ensanglantés pris en croix par le gel dans l'immensité de la steppe d'Ukraine. R. E.

01/1992

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Poches Littérature internation

Rue Katalin

Ils s'étaient soudain rendu compte que le temps avait désagrégé leur passé, alors que durant leur enfance et leurs années de jeunesse, ils l'avaient considéré comme un ensemble compact bien cimenté". Budapest. Des années après la disparition d'Henriette en 1944, les membres de trois familles demeurent sous l'emprise ténue de sa présence. Et, d'outre-tombe, la jeune fille nous introduit dans la vie naufragée de ceux qui furent ses amis : Bálint, Irén, Blanka, M. et Mme Elekes... Qu'est-il arrivé pendant la guerre, rue Katalin ? Quels événements ont bouleversé l'existence de ses habitants pour toujours ?

04/2018