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Careri giovanni francesco Gemelli

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Sciences politiques

Les utopiques N° 16, Printemps 2021 : La Commune de Paris. Mémoires, horizons, avec 1 CD audio

Ce numéro des Utopiques se propose de découvrir la Commune de Paris à travers plusieurs sujets variés et inattendus. Tout d'abord une place importante est réservée aux invisibles de la Commune ? : les femmes. Ainsi, le travail des femmes durant la Commune et les femmes de la Commune font l'objet de deux contributions majeures. La Commune et les services publics et les cheminots dans la Commune de Paris l'abordent sous son aspect social. Souvent oubliée, la question de la culture n'est pas absente avec "La Commune et la chanson" accompagnée d'une interview de la chanteuse Francesca Solleville ou encore avec le thème de la Commune et les artistes. A l'école de la Commune de Paris ou bien encore la question de l'ouverture, ou non, des boulangeries la nuit viennent enrichir l'ouvrage qui traite également de la Commune hors de Paris notamment à Marseille, Nîmes, Limoges, Toulouse, et Lyon. Mais aussi hors de France, en Uruguay, en Espagne et de son actualité au Kurdistan ou au Chiapas (Mexique). Enfin, la Commune et le colonialisme et la question de l'organisation démocratique de la Garde nationale complètent utilement cette livraison. En ouverture, la contribution "Regards sur la Commune" de Roger Martelli (coprésident des Amies et amis de la Commune) éclaire les différentes perceptions qui se sont greffées sur ces quelques semaines d'effervescence révolutionnaire. "Communs, Commune, se fédérer, autogestion, révolution", titre de l'introduction signée Ludivine ­Bantigny (1968, de grands soirs en petits matins, Le Seuil), Pierre Zarka et Christian Mahieux souligne le fil historique qui nous relie à ce moment historique. En fin d'ouvrage, une autre Commune est évoquée, celle de Cronstadt qui, plus jeune, date de cent ans.

03/2021

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Beaux arts

Renaissance italienne 1460-1560 : Tome 1, Renaissance méridionale, Tome 2, Le grand atelier d'Italie

" Renaissance méridionale " et " Le Grand Atelier d'Italie " ont été publiés pour la première fois en 1965 dans la prestigieuse collection " l'Univers des Formes ". Couvrant la même période, la fin du Quattrocento (XVe siècle), ils ont été conçus par André Chastel comme un tout dont la publication a marqué une révolution dans la connaissance que l'on avait jusque-là en France de la Renaissance italienne et continuent aujourd'hui à jouer leur rôle d'ouvrages de référence. André Chastel y fait découvrir une Italie qui s'impose à toute l'Europe comme le lieu où l'exigence artistique, poussée à son sommet, apparaît comme une authentique volonté de culture. Elle est le grand atelier de l'Occident ou plutôt une multitude d'ateliers (les botteghe), dispersés dans les grands foyers artistiques (les centres) que sont alors Urbino, Florence, Rome... Dominés par des personnalités aussi exceptionnelles que Laurent le Magnifique, Federico da Montefeltro, Ludovic le More ou le pape Sixte IV. De ces ateliers naissent les chefs-d'œuvre de Piero della Francesca, Botticelli, Bellini, Ghirlandaio, Verrocchio, Léonard de Vinci, le Pérugin... Tableau, fresque, palais, église, sculpture, marqueterie, éléments décoratifs : les plus grands talents mis en compétition ne délaissent aucun genre. André Chastel donne un panorama érudit et passionnant de ce foisonnement. Il y applique avec rigueur ses méthodes d'analyse qui devaient profondément marquer l'histoire de l'art : approche du détail, circonstances de la commande, textes qui ont nourri l'inspiration de l'artiste - les œuvres les plus énigmatiques dévoilent leur sens dans leur extrême complexité. Les quelque 300 documents iconographiques de l'édition originale qui ont été retenus font ici l'objet pour la publication en " Quarto ", d'un commentaire inédit par une équipe d'historiens de l'art.

11/1999

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Religion

Kim En Joong. Peintre de lumière

Ce livre retrace la vie du père Kim En Joong, dominicain coréen et artiste-peintre religieux reconnu dans le monde entier. Kim En Joong es t né en Corée du Sud en 1940 sous l'occupations japonaise. Les rizières de son enfance et l'usine Goon-si de Daejon où travaillait son père marqueront le début d'une véritable épopée qui, après l'école des beaux-arts de Séoul (où son talent, déjà, sera reconnu) et l'armée sud-coréenne (où il portera l'uniforme de lieutenant), le conduira à se faire baptiser. Un voyage improvisé en Europe s'achèvera en une merveilleuse aventure artistique et religieuse. D'abord étudiant en philosophie en Suisse, puis novice au couvent des dominicains de Fribourg, il sera encouragé dans la religion catholique et soutenu dans son talent de peintre par les pères Pfister et Geiger, qui lui conseilleront d'aller à Paris et faciliteront son transfert pour continuer sa vie d'apostolat et d'artiste peintre. Reconnues par les hautes instances de sa communauté, comme les maîtres de l'Ordre Damian Byrne, Timothy Radcliffe et Carlos Aspiroz Costa, mais aussi par les critiques et les directeurs artistiques du monde entier, les peintures du père Kim sont exposées en Europe (Paris, Rome, Zurich, Dublin, etc.), aux USA (San Francisco, New York, Chicago) et en Orient (Tokyo, Séoul, Pékin). Ses œuvres figurent aussi bien dans les galeries des capitales et les musées que dans les couvents et les monastères. Ses vitraux ornent des édifices religieux en Europe et partout dans le monde. En France, il a réalisé, entre autres, la chapelle de Bénodet, en Bretagne, ainsi que les vitraux de la cathédrale d'Evry et de l'église de Sain t-Pierre-Aumaître d'Angoulême.

01/2005

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Religion

La foi du souvenir. Labyrinthes marranes

A travers la série de portraits marranes qu'il dresse, Nathan Wachtel retrace les itinéraires de ces juifs du secret, espagnols et portugais, convertis de force à la foi catholique à partir de la fin du XIVe siècle. Certains qui ont fui l'Europe pour chercher refuge en Amérique établissent des réseaux de solidarité transcontinentale et contribuent à la création d'une économie ouvrant les voies à la modernité. Sur le plan religieux, à la fois juifs et chrétiens, dedans-dehors, les marranes développent des formes de pensée sceptique qui conduisent à la vision d'un monde moins dogmatique, plus complexe, plus relatif, plus tolérant : penser à Montaigne et à Spinoza. Du pauvre hère que fut juan Vicente au richissime trafiquant d'esclaves Manuel Bautista Perez, de l'érudit Francisco Maldonado de Silva à la " rustique " Theresa Paes de Jesus, l'auteur explore la condition marrane comme lieu des drames, des angoisses et des mutations de l'Occident moderne. Au scrupule de l'historien qui restitue le contenu des procès consignés dans les vieilles archives inquisitoriales, Wachtel allie le souci de l'anthropologue : au printemps 2000, il fait le lien entre le passé et le présent, rencontrant au Brésil des marranes contemporains. Faisant bon usage de l'anachronisme, et tout en soulignant les différences, Nathan Wachtel rapproche la péninsule Ibérique des XVe et XVIe siècles de l'Allemagne nazie du XXe. Dans les deux cas, c'est une " logique du sang " qui a mis un terme à la réussite des processus d'assimilation, rejetant les juifs hors de la communauté des vivants. Après La Vision des vaincus (1971) et Le Retour des ancêtres (1990), La Foi du souvenir est le dernier volet d'une trilogie dont le fil conducteur serait celui d'une " histoire souterraine " des Amériques, entre mémoire et oubli.

09/2001

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Littérature française

Pura Vida. Vie et mort de William Walker

Je suis arrivé en Amérique centrale, il y a quelques années, avec le projet d'y écrire la vie de William Walker, un aventurier nord-américain du XIXe siècle qui avait lancé une expédition assez catastrophique au Mexique, était parvenu plus tard à se faire élire président du Nicaragua, avant de finir fusillé au Honduras, et dont j'avais découvert l'existence à La Havane. Alors que je parcourais ces lieux sur les traces de son armée fantôme, il m'est apparu que cette région du monde, pendant les deux derniers siècles, n'avait pas été plus avare de héros, de traîtres et de lâches que ne l'avaient été les provinces grecques et latines de l'Antiquité. Ici aussi des hommes ont rêvé d'être plus grands qu'eux-mêmes et souvent ont échoué. J'ai commencé de consigner les vies de Simon Bolivar et de Francisco Morazan, d'Augusto César Sandino, assassiné par le premier Somoza, ou encore du Che.50, un agent double envoyé espionner le vrai Che dans la Sierra Maestra. Souvent je prends mes quartiers au fond des cantinas, des bars et des pulquerias. À Managua, j'ai noué des contacts avec d'anciens sandinistes qui me racontent leur révolution. À San Salvador, je rencontre parfois d'ex-guérilleros du Front Farabundo Marti, dont le dernier fait d'armes a été l'attaque de la capitale le 11 novembre 1989, alors que déjà les marteaux-piqueurs attaquaient le mur de Berlin. Le reste du temps, je lis avec application des quotidiens, ceux du jour et de plus anciens achetés sur internet. Et de loin en loin je reviens à La Libertad, minuscule port de pêcheurs sur la côte pacifique, où je retrouve Victor.

01/2004

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Roman d'amour, roman sentiment

The elements. The gravity of us

" Nous n'étions pas faits l'un pour l'autre... " The Gravity of Us, série The Elements, Livre 4 : Quatrième et dernier volume d'une série de 4 titres de Brittainy Cherry, 4 standalones qui se lisent de manière indépendante, dont chaque volume correspond aux 4 éléments de l'univers : l'air, le feu, l'eau, et la terre. The Air He Breathes #1 (L'air)Fire Between High & Lo #2 (Le Feu)The Silent Waters #3 (L'eau)The Gravity of Us #4 (La terre) Graham Russel et moi n'étions pas faits l'un pour l'autre. J'obéissais à mes émotions, il était apathique. Je rêvais. La vie n'était pour lui qu'une succession de cauchemars. J'étais capable de pleurer, il était dépourvu de larmes. En dépit de son coeur gelé et de ma propension à fuir, il nous arrivait de partager de brefs instants. Des instants qui nous laissaient entrevoir nos secrets. Des instants où le goût de mes peurs s'attardait sur ses lèvres, où le parfum de ses souffrances s'insinuait en moi. Des instants où nous imaginions être amoureux l'un de l'autre. De brefs instants où nous flottions comme sur un petit nuage, mais quand la réalité nous heurtait de plein fouet, elle nous forçait à redescendre sur terre. Graham Russel était un homme qui ne savait pas aimer, et moi une femme qui ne savait pas non plus. Mais si l'occasion m'était accordée de tomber, une fois encore, je tomberais avec lui pour toujours... même si nous devions, inéluctablement, nous écraser au sol. " Délicat, haletant, puissant. On ne résiste pas au charme de The Gravity of Us". San Francisco Chronicle

03/2024

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Roman d'amour, roman sentiment

The contest. Delta Phi Kappa

Pour la sage et studieuse Emily Dixon, il est temps de voler de ses propres ailes. Quitter San Francisco pour étudier à l'université de New York est la meilleure décision qu'elle ait prise. Et puis elle n'y sera pas seule, puisque son grand frère l'y rejoint. Dans l'équation, elle n'avait pas prévu le meilleur ami de ce dernier... Adulé, riche et sexy, Benjamin Campbell est le quarterback vedette de Columbia. S'il y a une chose dont il ne veut pas, c'est bien d'une relation sérieuse. Etre à la tête des Delta Phi Kappa est une responsabilité suffisante. Seul petit hic dans sa vie insouciante d'étudiant, le défi lancé par le président de la fraternité adverse, les Zeta Lambda Mu. Pour gagner, Benjamin Campbell est prêt à tout, même à utiliser Emily Dixon. Pour l'aider, elle n'aura pas grand-chose à faire... à part prétendre être sa petite amie. Après tout, elle ne risque rien, et lui non plus, puisqu'elle est la soeur de son meilleur pote et donc zone interdite. En échange de sa participation, il l'aidera à séduire le gars pour qui elle a un crush. Sauf que ce dernier est justement le président des Zeta Lambda Mu, son ennemi juré. Impensable qu'elle en pince pour lui, question de principe ! Quand Emily se retrouve mêlée à ce stupide pari, elle n'a qu'une envie, fuir. Surtout qu'elle a du mal à composer avec l'insupportable et arrogant Benjamin. Cependant, si elle pouvait se débarrasser de sa timidité et enfin conquérir le gars pour qui elle craque, ce serait elle, la vraie gagnante. Qu'a-t-elle à perdre à faire semblant d'être avec Benjamin ? Un deal est un deal. Alors que la compétition commence, et que le meilleur gagne !

09/2023

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Religion jeunesse

Saint Francois d'Assise

Connaissez-vous vraiment la vie de saint François d'Assise ? Ouvrez ce livre et vous la découvrirez. Vous y trouverez même des épisodes étonnants, souvent oubliés. François est né en Italie, en 1182. Il avait reçu le nom de Jean à son baptême, mais ses parents préférèrent le surnommer "Francesco", qui veut dire "petit Français" en italien, tout simplement parce que sa mère était française. Fils d'un riche marchand, ses parents le destinaient au commerce des draps et des étoffes. Sa charité envers les pauvres était telle qu'elle déplut à son père, qui avait peur de le voir dilapider ainsi l'argent de la famille. Après une violente dispute, son père exigea qu'il renonçât à son héritage et à tous ses biens. François, devant l'évêque, rendit à son père tous ses habits, son argent, et déclara : "Désormais, je pourrai dire : Notre Père qui êtes aux Cieux, mon seul trésor et mon unique espérance". François se mit alors au service des pauvres en mendiant pour eux, soigna les lépreux. Sur ordre de Dieu, il se mit en devoir de réparer la vieille église Saint-Damien. C'était en réalité toute l'Eglise catholique que François devrait un jour "réparer". Des disciples commencèrent à se joindre à lui. Il leur inspira la pratique de la pauvreté absolue. Sa règle fut approuvée par le pape Innocent III. Son humble vie, très pauvre, fut aussi riche en grâces. Très proche de Dieu, il l'était aussi de toutes les créatures. Connaissez-vous par exemple l'histoire du loup de Gubbio ? François constitue parmi les saints un personnage à part. Grand réformateur de l'Eglise, il a exercé une influence profonde sur le Moyen Age et sur les temps qui suivirent. Sa mission fut de faire descendre en quelque sorte le Sauveur des hauteurs de la Transfiguration pour le rapprocher de nous sous sa forme humaine. Il nous a présenté l'Enfant de Bethléem dans la crèche et l'Homme de douleurs subissant sur la croix d'inexprimables souffrances pour notre salut. L'exemple de saint François d'Assise fut tellement beau que de très nombreux saints jaillirent de sa famille religieuse.

12/2020

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Romans historiques

Lion ardent. Ou la confession de Léonard de Vinci

Léonard agonise à Amboise. Il se confie à Francesco Melzi, son dernier jeune " compagnon ". Mais c'est Salay qu'il voudrait à son chevet, Salay, le traître, le fils selon son cœur qu'il préfère à tous ses disciples. Que n'a-t-il réussi à garder l'amitié de ce beau Ganymède, lui qui a conçu tant de machines volantes ! Que ne s'est-il changé en aigle comme Zeus pour l'emporter sur l'Olympe ! Léonard évoque avec nostalgie l'époque où, flanqué de cet adolescent insolent et voleur, il sillonnait l'Italie en quête de reconnaissance. Il raconte ses désillusions, son emprisonnement à la suite d'une affaire de mœurs à vingt-quatre ans, sa lutte pour conserver l'estime de son père naturel, son impuissance à se rapprocher de sa mère, cette femme simple qu'il recueillit après son veuvage. Il raconte aussi la grossièreté du duc de Milan, le dédain de Michel-Ange, le génie du jeune Raphaël qu'il admirait, et jalousait plus encore. Il raconte, enfin, comment, malgré son orgueil et sa mauvaise réputation, il résista à ses détracteurs, avant de s'en remettre à la protection de François 1er, faute de ressources. Et Léonard de Vinci, qui aimait à se représenter en Lion ardent, succombe au doute autant qu'à la maladie. " La gloire qui m'était promise ne m'est point échue, tant pis ", s'écrie-t-il sur son lit de mort. Le portrait de Léonard de Vinci a été cent fois tracé - par des ingénieurs, des scientifiques protestants, peu enclins à l'indulgence vis-à-vis de ses penchants latins, ou par des hagiographes préférant ignorer les énigmes de sa vie. Dans ce roman sensible et intuitif, Christian Combaz se penche sur les secrets du maestro : pourquoi a-t-il abandonné plusieurs de ses grands travaux avant leur achèvement ? Pourquoi a-t-il toujours fui la marquise de Mantoue, Isabelle d'Este ? Pourquoi n'est-il jamais devenu un homme riche comme la plupart de ses rivaux ? Pourquoi sa passion douloureuse du vol et des oiseaux s'est-elle éteinte du jour au lendemain ?

08/2004

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Histoire de l'art

Titian, the Della Rovere Dynasty, and His Portrait of Guidobaldo II and his Son. Edition

Le portrait Klesch, par Titien, de Guidobaldo II avec son fils Francesco Maria représente le duc d'Urbino dans ses pleins pouvoirs de commandant suprême des troupes papales avec son héritier à ses côtés. Ce rare double portrait en pied vient seulement d'être attribué à Titien après avoir entrepris des analyses et une restauration minutieuses qui révèlent une belle peinture au style "non finito" avec de superbes touches d'empâtement totalement typiques au maître. Tout ceci est illustré et développé dans ce nouveau livre. Titian provided portraits for the greatest men and women of Europe, Charles V and Philip II of Spain primary among them. For years the Klesch portrait was dismissed as a workshop product - partly because poor condition hid its true quality, but also because it was not believed that Titian could have deigned to create one for Guidobaldo, whose father Guidobaldo della Rovere (1514-1574) and family had a long history of patronizing the artist. Recent research, however, has thrown Guidobaldo's geopolitical significance into relief. He was supreme commander of Venice, the Papal States and then Spain. He sent thousands of soldiers to the major conflicts of his day, particularly the defense of Malta (1565) and the Battle of Lepanto (1571) and his engineers were sought throughout Europe for their ingenuity. In this volume full of new research, Ian Verstegen reveals that Guidobaldo was not peripheral but central to Italian politics and was regarded at several points in history as a key figure who could bring peace or who could influence major conflicts on the Italian peninsula, particularly the War of Siena, and then Pope Paul IV's offensive war against Spain. Anne-Marie Eze gives the first comprehensive examination of the painting's provenance, outlining the portrait's vicissitudes and reception at different moments in its near 500-year history, reexamining received wisdom about its past ownership, and presenting new documentary evidence to expand on and fill gaps in our knowledge of its whereabouts. Finally, Matthew Hayes and Ian Kennedy reflect on the technique, date, recent conservation, and authorship of the painting, proving it to be a masterpiece that only the great Titian could have created.

11/2021

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Beaux arts

Carlo Zinelli

S'il y a de nombreux textes consacrés à Carlo, dans des catalogues d'exposition notamment, s'il figure en bonne place dans les ouvrages consacrés à l'art brut, peu de publications lui ont été spécifiquement consacrées. Il s'agit là de la première étude en français à lui être exclusivement consacrée. Figure importante de l'art brut, Carlo Zinelli – dit Carlo – naquit en 1916 à San Giovanni Lupatoto en Italie. Il est le sixième enfant d'une fratrie de sept. A l'âge de 2 ans, il perd sa mère. Très tôt, Carlo se passionne pour la musique. A Vérone, il travaille à l'abattoir municipal. La guerre. D'abord enrôlé comme chasseur alpin, il partira pour l'Espagne prendre part à la guerre civile. Il en revient deux mois plus tard déjà, blessé. Suivent deux ans de convalescence à la suite de laquelle il sera réformé. Blessé dans son être et dans son rapport défaillant aux autres, Carlo Zinelli s'est exfiltré d'un monde pour en investir un autre, le créer sans relâche et peut-être le redéfinir. De 1941 à 1947 des crises successives d'angoisse et d'agressivité le mènent en effet périodiquement en hôpital psychiatrique. Il est enfin interné pour schizophrénie paranoïaque. Pendant une longue période il ne fera que des graffiti, sur le sol, sur les murs. Ce n'est qu'à partir de 1957 que Carlo pourra donner libre cours à sa créativité : il peut enfin s'exprimer grâce à un atelier d'expression libre qui s'est ouvert dans l'hôpital. Dans ses dessins à la gouache ou au crayon, dans cette épopée quotidienne que seule la mort interrompra après vingt-sept ans d'internement (il mourra en 1974 à l'hôpital de Chievo à Vérone), ses deux mondes de schizophrène se rencontrent, se fécondent et s'apaisent mutuellement. Le cortège d'hommes, de femmes, d'animaux plus ou moins exotiques est infini.Les êtres passent, ombres sans visage, corps mutilés, perforés, crucifiés, ensevelis. S'ils portent tous les stigmates de l'impossible oubli, l'odeur de la terreur, de la souffrance, voire de la mort, n'y est plus. Lavée. Neutralisée. Des expositions des oeuvres réalisées dans l'atelier sont organisées en Italie et à l'étranger. C'est alors que Jean Dubuffet voit celles de Carlo et en acquiert de nombreuses qu'il intègre dans sa Compagnie de l'Art brut (aujourd'hui Collection de l'art brut, à Lausanne). L'artiste laissera 2000 oeuvres environ. S'il y a de nombreux textes consacrés à Carlo, dans des catalogues d'exposition notamment, s'il figure en bonne place dans les ouvrages consacrés à l'art brut, peu de publications lui ont été spécifiquement consacrées. Il s'agit là de la première étude en français à lui être exclusivement consacrée.

09/2019

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Musicologie

Playlist. Musique et sexualité

L'ouvrage Playlist : musique et sexualité est constitué de seize essais autonomes, qui explorent tour à tour la musique dans les pratiques sexuelles, et le sexe dans les pratiques musicales. Il se déploie d'une thématique vers l'autre, comme un texte de sociologie de la musique qui virerait insensiblement au texte de musicologie. Quel est aujourd'hui le rôle de la musique dans la vie sexuelle des personnes, la réelle comme la fantasmée ? Quelles sont les représentations de la sexualité dans les oeuvres musicales, celles du répertoire classique comme celles des genres populaires ? Quelle a été, de l'Antiquité à nos jours, la trajectoire historique de ces imbrications ? Comment cette histoire dialogue-t-elle, dans la période contemporaine, avec le devenir marchand de la musique, et avec sa numérisation ? Comment la musique s'insère-t-elle dans l'histoire sonore de la sexualité, ce territoire méconnu des sound studies ? Quelles conséquences cette enquête peut-elle avoir pour repenser les pouvoirs de la musique ? Telles sont les questions que ce livre se propose d'explorer. Chaque chapitre aborde ce vaste domaine à partir d'une entrée singulière, comme une série de variations sur un thème musical, ou une playlist thématique. Ce choix formel fait écho à la diversité des oeuvres concernées : Don Giovanni de Mozart, Tristan et Isolde de Wagner, Lady Macbeth de Chostakovitch sont ainsi revisités, entre autres classiques, tout comme Je t'aime moi non plus de Gainsbourg, L'importante è finire de Mina, ou Erotica de Madonna, entre autres tubes. Plus récemment, la diffusion sur internet d'une music for sex et les dispositifs de recommandation des plateformes de streaming incitent à revisiter la critique adornienne de l'industrie culturelle, les idées de Guy Debord sur les femmes dans la société du spectacle, ou encore l'enquête sur la sexualité de Pasolini dans son film Comizi d'amore. Le livre se veut ainsi à la fois une enquête empirique et une proposition théorique, qui discute avec la musicologie féministe et les queer studies, avec les sciences cognitives de l'écoute et du plaisir, avec la sociologie de la culture et l'histoire culturelle. En envisageant la musique comme un dispositif technique aux usages diversifiés, de la présence anthropomorphe à la "musique d'ameublement" , il esquisse une écologie sonore capable de rendre compte à la fois des logiques du plaisir et de celles de la domination, à commencer par la domination des hommes sur les femmes. Si la musique n'a cessé, au cours de l'histoire, d'énoncer et de faire sentir par les sons l'amour et ses attachements, le désir et ses imaginaires, l'ambition ultime de Playlist est de contribuer à une conception renouvelée des formes temporelles de l'expérience humaine.

09/2022

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Romans historiques

Lucrèce Borgia. La Princesse du Vatican

" Si les hommes connaissaient les raisons de ma peur, ils seraient en mesure de comprendre ma douleur. " Lucrèce Borgia Dès son plus jeune âge, Lucrèce Borgia, la fille illégitime du pape Alexandre VI, est connue pour être d'une beauté envoûtante. Alors que la menace d'une invasion française gronde, son père la force à épouser Giovanni Sforza pour des raisons politiques. Lorsqu'elle découvre la vérité brutale derrière cette alliance, Lucrèce a recours à tout son esprit, toute sa ruse et tout l'amour de son frère, César, pour en réchapper. Plus tard, mariée en secondes noces avec un prince de Naples, la jeune femme goûte enfin au bonheur conjugal jusqu'à ce que des accusations scandaleuses de meurtre et d'inceste s'accumulent contre elle. Dès lors, Lucrèce ne cessera de se battre pour contrer le funeste destin imposé par le sang qui coule dans ses veines. Pour les fans de Philippa Gregory et d'Alison Weir. C. W. Gortner signe un drame historique viscéral sur la plus célèbre des familles de la Renaissance. Entrée dans la légende comme une séductrice impitoyable, Lucrèce Borgia était-elle vraiment une meurtrière incestueuse ou une femme de pouvoir déchirée entre sa famille et sa survie ? " L'Italie de la Renaissance prend vie sous nos yeux. C. W. Gortner propose une vision érudite et captivante des scandaleux Borgias. " Alison Weir " La Princesse du Vatican est un récit de passion, d'intrigues politiques et de pouvoir toxique. Minutieusement documenté et finement ciselé, ce roman emmène les lecteurs dans le monde perfide des Borgias - l'une des familles les plus dysfonctionnelles de l'Histoire -, et donne vie à leur figure féminine dominante : Lucrèce. Cette plongée vertigineuse au sein de la dynastie la plus sombre de Rome est captivante. " Allison Pataki " Des recherches impressionnantes, un décor foisonnant, et une habile mise en relief de cette époque turbulente rendent cette lecture fascinante. " Margaret George " Un portrait sensible de femme maltraitée par la vie et par l'Histoire... Gortner a parsemé ce roman d'impressionnants détails historiques, soigneusement tissés à la trame du récit. " Historical Novels Review " Un drame à la Shakespeare : des meurtres, des mensonges, des tromperies et des trahisons. " Kirkus Reviews " La Princesse du Vatican est un roman savoureux... Meurtres, passion, inceste, trahisons : tous les ingrédients qui forment une bonne histoire sont là, et dosés avec une efficacité redoutable. " January Magazine " La Princesse du Vatican nous immerge dans le monde dynamique et parfois terrifiant de la Renaissance. C'est un portrait merveilleusement évocateur d'une jeune femme aux prises entre la jalousie, les rivalités familiales et les plans de vengeance. C'est la fiction historique dans ce qu'elle a de meilleur, écrite par un maître du genre. " Patricia Bracewell.

02/2023

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Littérature française

Le Tour du monde en quatre-vingts jours

Redécouvrez ou découvrez le célèbre roman de Jules Verne, Le Tour du monde en quatre-vingts jours, merveilleux récits d'aventures, publié dans une édition reliée et magnifiquement illustrée. Préface de Nicolas Allard, auteur de l'essai Les Mondes extraordinaires de Jules Verne (éditions Armand Colin).

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Autres collections

Le pere noel est en retard

Le Père Noël est bien embêté. Le petit chien qu'il devait offrir à Lucas vient de sauter du traîneau et s'est sauvé dans la nuit. " Pas question d'aller le chercher, annoncent les lutins. Nous sommes déjà très en retard ! ". " Pas question de le laisser ! " réplique le Père Noël, bien déterminé à partir à sa recherche. Arriveront-ils à temps pour finir la tournée de cadeaux ? Un album sur la détermination et la joie de recevoir ce que l'on a tant espéré.

10/2022

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Littérature comparée

Revue de littérature comparée N° 378, avril-juin 2021 : La RLC a 100 ans. Volume 2

Meng HUA, "Sans fondement, aucune chose n'a sa raison d'être" : sur le statut et le rôle des échanges littéraires internationaux Cet article se veut une défense de la littérature comparée et par conséquent un plaidoyer pour les relations littéraires internationales ou mieux les relations littéraires et interculturelles. Ce champ de recherche a été un des fondements de la discipline. Même si celle-ci a pu être attaquée, elle conserve sa légitimité en continuant à exploiter ce domaine qui ne se réduit pas à l'étude des "rapports de fait" , nécessaires, utiles, mais qui appellent d'autres ouvertures interdisciplinaires ainsi que le recours à la poétique comparée. Carlos GARCÍA GUAL, Acerca de traducciones de antiguos clásicos Las sucesivas traducciones de los poemas homéricos en las diversas lenguas europeas forman una tradición literaria de largos ecos interesantes y tal vez no muy conocida. Este breve ensayo intenta rememorar y comentar las diversas versiones al castellano de la Ilíada y la Odisea desde uno y otro lado del Atlántico con atención a las más recientes. Manfred SCHMELING, "La plus belle discipline au monde" : ma vie de comparatiste entre la France et l'Allemagne Cet article est un bilan très personnel. On y trouve de petites anecdotes aussi bien que des réflexions académiques et scientifiques, présentées dans la perspective d'un comparatiste allemand qui, comme membre du comité d'honneur, a eu et continue d'avoir le plaisir de suivre le travail de la RLC de très près. La collaboration franco-allemande se trouve au centre de cette réflexion sur la littérature comparée comme une discipline qui continue de progresser mondialement. János RIESZ, L'Afrique et la littérature comparée C'est un témoignage personnel. Mon passage de la littérature comparée à la littérature africaineme parut une évolution "naturelle" . J'ai retrouvé toutes les questions dans l'Afrique qui m'intéressaient déjà dans les littératures européennes. J'ai compris, dès le début, qu'il n'existait pas de critique ou d'histoire littéraire "africanologique" , mais que les deux littératures obéissaient aux mêmes lois et aux mêmes règles. Inutilede chercher une spécificité africaine qui la distinguerait des littératures européennes. Il n'y a qu'une seule littérature "mondiale" . Eduardo F. COUTINHO, La littérature comparée et mon expérience personnelle L'article retrace un parcours intellectuel et des apprentissages successifs depuis le Brésil des années 60, puis le passage décisif par les universités américaines (Berkeley en particulier). Ce sont aussi des réflexions sur l'évolution des thèmes et des méthodes de recherche sur près d'un demi-siècle. Giovanni PUGLISI, Une abeille dans la ruche des études comparatistes italiennes Le titre choisi pour ce témoignage personnel met l'accent sur un parcours atypique. Le point de départ est la Sicile et l'apprentissage de l'enseignement philosophique, jugé très vite insuffisant ou inadapté aux perspectives plus largement culturelles qui étaient recherchées. L'évocation des étapes successives d'une carrière est aussi l'occasion de présenter les perspectives offertes par la littérature comparée, en particulier le dialogue des cultures. Daniel-Henri PAGEAUX, Georges Le Gentil compagnon de route de la première heure du comparatisme Hispaniste de formation, Georges Le Gentil (1875-1954) s'est tourné vers le Portugal et le Brésil, mais il a été aussi attiré très tôt par la littérature comparée. En témoigne sa participation au second numéro de la RLC avec un article sur les rapports entre Le Bourgeois gentilhomme de Molière et O fidalgo aprendiz de Francisco de Melo. Après une lecture qui a valeur de méthode, Le Gentil conclut à une possible connaissance par Molière de la comédie portugaise. Tone SMOLEJ, Slavko Jezic entre Vienne et Paris. Un marquis Croate qui traduisait de l'italien et du français. Un George Dandin qui parle slovène En 1916, Slavko Jezic (1895-1969) a achevé son cursus d'études romanes et slaves à l'Université de Vienne en soutenant un thèse de doctorat consacrée à la création littéraire du marquis croate F. Kr. Frankopan (1643-1671), plus connu pour avoir participé à un complot contre les Habsbourgs. En s'intéressant au legs du marquis, Jezic a surtout étudié les retranscriptions des conférences dispensées aux académies italiennes de la cour de Vienne ainsi que la traduction d'un fragment du George Dandin de Molière où le célèbre cocu s'exprime en slovène. En 1921, ayant obtenu une bourse pour étudier à Paris, Jezic a publié un court résumé de sa thèse dans la Revue de littérature comparée. Yves-Michel ERGAL, A propos d'une poésie révolutionnaire de TH. C. Pfeffel Commentaire sur la notice parue dans le premier numéro de Revue de littérature comparée en janvier 1921, rédigée par Marie-Joseph Bopp, à propos d'un chant patriotique alsacien, écrit en 1790, par Theodor Conrad Pfeffel. Yvan Daniel, Premières "Influences orientales" dans la Revue de littérature comparée (1921-1925) La question des "influences orientales" dans les littératures européennes apparaît dès 1921 dans la Revue de Littérature Comparée, d'abord indirectement à travers les ouvrages signalés dans les bibliographies qui accompagnent chaque numéro. L' "Orient" désigne alors des aires culturelles et linguistiques très larges, du Proche-Orient biblique et musulman jusqu'à l'Asie orientale, en passant par l'Inde. Cet article examine, sur les cinq premières années de la Revue, les premières publications d'études comparatistes sur ce sujet, et s'interroge, plus généralement, sur les débats qui portent à cette période sur les causes et les conséquences de ces échanges de plus en plus fréquents entre l'Europe et le monde oriental et asiatique. Jean-Pierre Morel, Kafka, Bertrand Russell et les bolcheviks Publié à Prague en août 1920, un extrait des fameuses "Impressions de Russie bolchevique" de Bertrand Russell, recueillies en mai-juin 1920 et parues peu après en anglais, a provoqué chez Kafka deux réactions simultanées, aussi vives qu'inhabituelles : l'une, politique, dans deux lettres à Milena Jesenská, la femme alors aimée, l'autre, littéraire, dans trois récits écrits d'affilée. En partant de la version pragoise du texte de Russell, on tentera de reconstruire et d'interpréter cet épisode couramment négligé par les biographes, tant de Kafka que de Milena. Cinq ans après avoir écrit Le Procès, pouvait-on, contre Russell, défendre l'ordre léniniste ?

11/2021

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Décoration

L'Art déco. Encyclopédie des arts décoratifs des années vingt et trente

L'histoire de l'Art déco épouse celle de notre modernité. Né dans les grandes villes d'Europe et d'Amérique, contemporain du jazz, de l'automobile et des gratte-ciel, il a traversé deux guerres mondiales ainsi que la crise des années trente, et modelé notre environnement, du Golden Gate Bridge de San Francisco aux modestes lampes de nos bureaux. De tous les styles décoratifs du XXe siècle, l'Art déco est le plus élaboré. Il s'est développé, dans ses formes les plus pures, à partir d'une conception typiquement française du luxe et du raffinement, qui privilégiait souvent dans les années vingt les matériaux exotiques et précieux. En Europe comme en Amérique, le style " paquebot ", que l'on assimile désormais à l'Art déco, utilisa par la suite le métal et le plastique. Si Paris fut sa capitale spirituelle, l'Art déco eut en réalité une portée mondiale puisque les créateurs de tous les pays d'Europe et d'Amérique puisèrent dans les traditions artistiques et artisanales les plus variées, de l'Egypte pharaonique et de la Méditerranée antique aux colonies d'Asie et d'Afrique. Dans l'ouvrage le plus complet jamais publié sur les arts décoratifs de cette période, Alastair Duncan rend hommage à la richesse formelle et à la diversité internationale de l'Art déco, qui n'a cessé de séduire les collectionneurs et d'inspirer les créateurs. L'ouvrage est constitué d'une série d'essais sur les principaux arts décoratifs de la période : mobilier et décoration intérieure ; sculpture ; peinture, illustration, affiche, reliure ; verrerie ; céramique ; luminaire ; textile ; orfèvrerie, art du métal, laque, émail ; joaillerie. Chaque essai est suivi d'une biographie détaillée des plus grands artistes de la discipline. Un répertoire illustré de plus de quatre cents artistes, décorateurs et fabricants parachève cette somme unique consacrée à l'Art déco. Magnifiquement illustré et rédigé par l'un des plus grands experts mondiaux, cet ouvrage s'imposera comme la référence majeure sur l'Art déco pour de nombreuses années.

09/2010

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Développement durable-Ecologie

Ecologique sans se ruiner. 101 astuces faciles pour réduire mon empreinte écologique tout en augmentant mon pouvoir d'achat

Aline Gubri est consultante experte en développement durable. Diplômée d'un master en management environnemental de la Sorbonne, elle accompagne des entreprises et des collectivités publiques dans la réduction de leur empreinte environnementale. Elle donne aussi des conférences de sensibilisation environnementale auprès du grand public et d'entreprises, en France comme à l'étranger. Aline a également travaillé pour la politique Zéro déchet de San Francisco, ville pionnière en la matière dans le monde. Ce parcours commence en 2014, quand Aline, âgée de 19 ans, prend conscience des impacts environnementaux de son quotidien. Elle démarre alors sa transition d'une année vers la réduction de ses déchets — à l'issue de laquelle elle parvient à réduire de 80 % ses déchets recyclables et non recyclables — puis vers une alimentation, des transports et des loisirs plus durables. C'est à travers ces expériences qu'elle comprend qu'un quotidien plus écologique peut s'avérer tout à fait compatible avec son budget restreint d'étudiante, extrêmement peu chronophage et très avantageux pour sa propre santé. Elle décide alors de fonder le blog Consommons sainement, une plateforme grâce à laquelle elle partage encore aujourd'hui des conseils, recettes et astuces faciles et accessibles à tous, pour réduire ses déchets, fabriquer facilement ses cosmétiques, apprendre à reconnaître le greenwashing, utiliser moins de plastique, réduire son bilan carbone, etc. Ce blog de référence sur la thématique de l'écologie reçoit plus de 180 000 visites chaque mois et rassemble des dizaines de milliers de followers sur les réseaux sociaux. Quelques années après, à l'âge de 22 ans, elle publie le best-seller Zéro plastique zéro toxique (Thierry Souccar Editions), puis, en 2020, Le Guide de l'alimentation durable (Thierry Souccar Editions), préfacé par l'humoriste engagé Guillaume Meurice. Souvent invitée dans les médias en tant qu'experte en développement durable, elle a notamment présenté une chronique hebdomadaire d'actualité environnementale sur BFMTV en 2019.

11/2020

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Littérature étrangère

L'Amérique sans étages

Le New York de 1936, Henry Ford, Chicago, le désert d'Arizona avec ses Indiens, San Francisco et ses agents d'influence prosoviétique, Hollywood décortiqué par le menu, un passage illégal de la frontière mexicaine, une audience de Franklin Roosevelt : voilà ce que l'on trouve, et bien des choses encore, dans ce livre écrit par deux humoristes russes mandatés à leur corps défendant par le régime stalinien. Ilya Ilf-Fainzilberg et Yevguiéni Petrov-Kataïev (frère de Valentin, un écrivain connu) sont tous les deux "montés" à Moscou d'Odessa affamée dans les années vingt. Le premier, né en 1897, était d'une famille juive modeste où deux de ses frères étaient peintres. Le second, né en 1902, était fils d'un professeur d'histoire. Se rencontrant à Moscou, ils devinrent journalistes et auteurs de brefs récits dans le journal des cheminots. Puis, en 1927, ils se mirent à écrire ensemble leur premier chef d'oeuvre, Les Douze Chaises, une oeuvre humoristique que suivit en 1932 Le Veau d'or, une oeuvre satirique qui démontait le système stalinien. Le succès des deux romans fut inouï et ils écrivirent encore cent récits et nouvelles. Puis ce fut en 1937 L'Amérique au ras du sol, rebaptisé L'Amérique sans étages, leur reportage d'un long voyage aux USA. Ce livre moins connu est aussi passionnant que celui que Balzac consacra en 1847 à la Russie. C'est une pépite dans le désert littéraire de l'époque. Incapable de supporter ce système terrifiant, Ilf s'est suicidé en 1937 à 39 ans et demi. Petrov avait les nerfs plus solides mais se crasha en avion en 1942 exactement au même âge. Le tirage de leurs oeuvres dépasse les cent millions, en Russie et à l'étranger. Le traducteur a publié en 2000 un Ilf et Petrov témoins de leur temps (3 volumes), chez L'Harmattan.

11/2019

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Religion

La grande Conchita. Tome 2, Ecrits spirituels de Concepcion Cabrera de Armida (février-avril 1894)

Voici le second volume des écrits de Conchita Cabrera de Armida (1862-1937). Elle a maintenant trente-deux ans. Mariée depuis dix ans avec Francisco de Armida, elle a cinq enfants. Cela fait deux ans que, sur l'ordre de son directeur spirituel, le Père jésuite catalan Alberto Cuzco Mir, elle rédige son journal. Elle y consigne soigneusement tous les événements de sa vie spirituelle, en oubliant le plus souvent d'indiquer les dates, comme si elle vivait déjà dans l'éternité avec Celui auquel, quelques mois auparavant, elle a consacré sa vie totalement, dans des fiançailles spirituelles (23 janvier 1894), dont le lecteur aura lu le récit dans le précédent volume. Conchita est maintenant mûre pour recevoir sa mission. Que de choses vont se passer en si peu de temps, trois mois à peine entre février et avril 1894: vision de la Croix de l'Apostolat dans l'église de la Compagnie de Jésus, et de l'œuvre qui en portera le nom et sera destinée aux laïcs; annonce de deux fondations contemplatives, celle de l'Oasis qui sera instituée pour le repos du Cœur de Jésus, et celle d'une congrégation d'hommes. Elle reçoit de plus en plus de locutions intérieures de la part de Jésus et l'on perçoit déjà le fruit de cette intimité avec Dieu, qui loin d'être une expérience douillette de repli sur soi va, au contraire, produire des fruits pour l'Eglise universelle. Nous suivons ainsi l'histoire d'amour de Conchita avec Dieu, et le récit de son ascension vers le mariage spirituel. Introduites, présentées et commentées par le père Juan Guttierrez Gonzales, responsable de la cause à Rome et traduites par Dominique Reyre, voici des pages brûlantes, vibrantes d'une humanité douloureuse et déchirée, écartelée entre ciel et terre, des pages tour à tour baignées de larmes, et rayonnantes de joie et d'allégresse...

11/2006

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Poésie

Poèmes dispersés

Mars 2022 marquera la célébration du centenaire de la naissance de Kerouac. Ce recueil publié pour la première fois chez Seghers en 1976 offre une vision complète de son oeuvre poétique. " Cette jolie ville blanche De l'autre côté du pays Ne me sera plus Disponible J'ai vu le firmament bouger Ai dit " C'est la fin " Parce que j'étais fatigué De tous ces présages Et dès que vous aurez besoin de moi Appelez Je serai à l'autre bout Attendant contre le mur final " Extrait de " San Francisco Blues " Même si l'auteur de Sur la route n'est pas toujours célébré pour sa poésie, à l'inverse de son complice Allen Ginsberg, celle-ci représente une part essentielle de son oeuvre. Pendant de son écriture romanesque, la poésie de Kerouac met en avant les aspects les plus caractéristiques de son écriture : là, plus encore peut-être que partout ailleurs, il cherche à se libérer de tous les carcans, faisant confiance à la spontanéité de sa plume, multipliant les libres associations, les mots-valise, les onomatopées, la recherche du rythme et de la sonorité pure... tout en créant de superbes métaphores. " On écrit tout ce qui vous vient à l'esprit comme ça vous vient, dit Kerouac, la poésie retourne à son origine, à l'enfant barde, véritablement orale... " Ce recueil, publié pour la première fois aux Etats-Unis en 1971, sous le titre Scattered Poems réunit des textes écrits dans les années 50 et 60 et qui avaient paru dans des publications éphémères et underground. Drôles, grossiers, émouvants, désordonnés, bruts, énigmatiques, ludiques, à fleur de peau, ils s'attaquent vigoureusement à l'american way of life et explorent les failles et les traces de folie causées par l'absurdité et la violence de la vie dans la société capitaliste. Ils parlent aussi de liberté, de beauté et d'évasion. Ils sont une formidable porte d'accès l'univers poétique de Kerouac.

02/2022

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Sciences historiques

1492

Cette année-là, trois caravelles rencontrent un continent ; s'effondre le dernier royaume islamique d'Europe ; les Juifs sont expulsés d'Espagne ; un Borgia est élu pape ; meurent Laurent le Magnifique, Piero della Francesca, Casimir IV, roi de Polo-gne, Ali Ber, roi du Songhaï ; la Bretagne devient française, la Bourgogne disparaît ; l'Angleterre renonce au continent et se tournera vers les colonies ; débarquent en Europe le chocolat, le tabac, le maïs, la pomme de terre ; en Amérique arrivent la roue, le cheval et la variole ; Martin Behaïm construit à Nurem-berg la première sphère terrestre ; on publie à Ferrare le premier plan d'urbanisme ; on émet à Gênes la première lire ; le professeur Antonio de Nebrija fait paraître à Salamanque la première grammaire en langue vulgaire ; à Genève apparaît la syphillis ; au Vatican, on tente peut-être la première transfusion sanguine ; en Italie, on imprime pour la première fois le traité d'harmonie musicale de Boèce ; à Mayence, Middleburg prophétise la Ré-forme et annonce Luther ; en Espagne, on représente la première pièce de théâtre sur une scène fermée. Cette année-là, Anvers supplante Venise au coeur de l'économie-monde ; l'Europe se tourne vers l'Atlantique, oubliant l'Est et son passé oriental, la Méditerranée et sa composante islamique. Elle se rêve pure, romaine et non plus jérusalmite. Se forge ce qui deviendra tantôt le rationalisme, tantôt le protestantisme ; s'inventent la démocratie et la classe ouvrière. On fait le projet d'un Homme nouveau. Commence à s'écrire l'Histoire telle que les nouveaux maîtres la raconteront pour leur plus grande gloire, vantant leur passion de la Raison, l'audace de leurs découvertes, leur goût de la vérité, leurs rêves de monuments et de musique. J'ai voulu comprendre ici cette catastrophe comme disent certains mathématiciens , cette bifurcation comme disent des physiciens , ce rendez-vous, comme pourrait dire, plus simplement et sans doute mieux, le commun des mortels. J. A.

09/1991

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Poésie

Le bonjour de Christopher Graham

Qui est Christopher Graham ? Pour le savoir, il faudra, entre autres, participer au barbecue organisé par un directeur de prison haute sécurité, dans le voisinage d'un vétéran du Vietnam surveillant sa boîte aux lettres avec un fusil d'assaut ; flâner à Harvard et contempler longuement "La Comtesse noire" ; plonger dans le milieu LGBT, après avoir évoqué Simone de Beauvoir et Nelson Algren dans un obscur bar de Santa Barbara. D'Ouest en Est ; du Chinatown de San Francisco à la Mulholland Drive de Los Angeles, de Boston et des collines algonquiennes du Massachusetts jusqu'à Provincetown, des histoires se répondent et des aventures se succèdent. Le narratif et le prosaïque se mêlent au lyrique, à la satire aussi bien qu'à la tragédie... "Le Bonjour de Christopher Graham", ce sont 37 poèmes de formes fixes, "traditionnelles", en voie de disparition, pour évoquer paradoxalement les USA dans toute leur contemporanéité. Passé-présent-futur comme liés par un point de fuite au travers de ballades, terza rima, triolets, pantoum, contrerimes, rondeaux, sonnets, augmentés de dizains de formes entièrement inédites. Loin des clichés romantiques tendant à présenter le voyage comme une quête d'authenticité, ce séjour sur le continent nord-américain est celui d'un poète observant le pays avec acuité, humour, ironie mais aussi bienveillance. Le "voyage" y est mis en doute en ce qu'il peut relever de l'illusion à l'ère de la mondialisation. Les notions de "voyageur" et de "touriste", en apparence irréconciliables, y sont convoquées et redéfinies. Si tout est "vrai" dans ce livre de poèmes, tout nous rappelle, dans le même temps, que rien n'est plus fictif que la vie d'un homme. Une ode picaresque à la liberté du geste et du mouvement. Guillaume Decourt est un poète et pianiste classique né en 1985. Son travail, traduit dans une dizaine de langue, s'inscrit dans une poésie narrative de forme fixe. Il a déjà publié dix livres de poésie.

03/2023

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XIXe siècle

Louis Janmot. Le poème de l'âme

Commencé à Rome en 1835 et poursuivi jusqu'en 1881, Le Poème de l'âme est le grand oeuvre de l'artiste lyonnais Louis Janmot (1814-1892), à la fois pictural et littéraire. Il illustre en 34 compositions accompagnées d'un long poème le parcours initiatique d'une âme sur la Terre. Formé de deux cycles respectivement composés de 18 peintures et de 16 grands dessins, il fut qualifié par Henri Focillon, directeur du musée des Beaux-Arts de Lyon de 1913 à 1924, "d'ensemble le plus remarquable, le plus cohérent et le plus étrange du spiritualisme romantique" . Le premier cycle, achevé en 1854, raconte les premières années au Ciel et sur la Terre d'une âme, représentée sous les traits d'un jeune garçon et accompagnée d'une jeune fille. On suit les étapes et les vicissitudes de leur parcours, de la naissance du garçon jusqu'à la mort prématurée de la jeune femme. Théophile Gautier et Baudelaire furent attirés par ces toiles exposées à l'Exposition Universelle de 1855, grâce à l'intervention de Delacroix. Achevé en 1881, le second cycle raconte comment le garçon, désormais seul, est confronté aux tentations et aux malheurs de l'âme humaine. Un poème de 2814 vers, écrit par Janmot et intitulé L'Ame, accompagne les oeuvres. Il renforce leur signification et leur est indissociable. L'ensemble compose une oeuvre hybride, littéraire et picturale, qui invite à la contemplation, à l'écoute, à la déambulation. Janmot, peintre de l'âme, est un artiste très singulier dans son temps, mais son oeuvre fait écho à celle de plusieurs autres artistes tels que William Blake, Philipp Otto Runge ou Francisco de Goya avant lui, ses contemporains les Préraphaélites, ou encore, plus tard, les symbolistes, en particulier Odilon Redon qui a été en contact avec lui. L'ouvrage replace Le Poème de l'âme et son auteur à la croisée de références, d'influences et de courants aussi bien littéraires, religieux et philosophiques qu'artistiques.

09/2023

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Sciences politiques

La Politique du Paraguay

Le Paraguay est un Etat d'Amérique du Sud, indépendant depuis le 14 mai 1811. Il était auparavant une colonie espagnole. Les premières années d'indépendance du Paraguay sont marquées par la montée en puissance dès 1810, de José Gaspar Rodríguez de Francia, futur Dictateur (selon une référence romaine), élu pour cinq ans (1814), puis désigné comme Dictateur à vie (Perpetuo). Son obsession sera d'abord l'élimination de toute trace de la Couronne d'Espagne, puis des prétentions de Buenos Aires. Cette dernière enverra une petite armée commandée par le général Belgrano, qui sera vaincu aussi bien par les militaires dont l'allégeance était variable (Gamarra était loyaliste à l'Espagne, Yegros penchait pour Buenos Aires) que par la population qui rejeta l'invasion étrangère. Francia laissera planer l'équivoque sur ses positions de 1810 à 1811, éliminant ses opposants en s'appuyant sur le peuple d'abord de l'Intérieur (par opposition à la Capitale Asuncion), puis une grande partie des militaires de grades inférieurs et la population de la Capitale. Après la mort de Francia après un an de flottement, sa politique fut amendée par son successeur, Carlos Antonio López, autre civil qui parvint au pouvoir par une capacité de manoeuvre discrète. Exerçant un pouvoir toujours absolu mais consenti par le peuple, il ouvrit le pays aux techniques nouvelles (appel à des ingénieurs étrangers, envoi de boursiers en Europe, construction d'un chemin de fer, de chantiers navals, etc.), sans pour autant céder un pouce sur l'indépendance du pays, bien qu'il ait tenté d'établir des relations normales avec ses voisins et au-delà, en dépit de la pression de l'Argentine, du Brésil, de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis, qui se faisait plus forte. Il cédera le pouvoir à son fils, Francisco Solano López, qu'il avait préparé dans ce but (voyage en Europe, médiation diplomatique entre factions argentines, commandement militaire, etc.), mais qui, nommé aussi commandant en chef, était fasciné par la chose militaire et ne cachait pas son admiration pour Napoléon Ier...

05/2021

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Romans policiers

Le prodigieux détective

Ce roman est tout autant un polar historique, voire par certains côtés un western ou un récit d'aventures qu'un Murder Mystery, tel que John Dickson Carr, Agatha Christie, Clayton Rawson ou S. S. Van Dine en écrivaient dans les années 1930. Assurément un " Roman pas policier mais presque... " L'histoire débute aux Etats-Unis, aux alentours des années 1870 pour s'étaler sur près de soixante-dix ans, soit jusqu'au début des années 1940. Des évènements véridiques, dramatiques s'entremêlent à des affaires fictives, la réalité se mêlant à la fiction dans un récit où le polar prédomine. Virgil Lennox, alors jeune homme frondeur et quelque peu esseulé ainsi que son ami fidèle Numaga, un indien recueilli par le père de Virgil, débutent ainsi leur vie puis leur adolescence dans une petite bourgade du Montana, la mal-nommée Perfection. L'endroit se révèle en effet émaillé de crimes, de chausse-trapes et de mystères que Virgil - devenu malgré lui détective amateur après sa rencontre avec le marshal Wyatt Earp et après avoir été frappé par la foudre - s'emploiera à résoudre. Devenu en quelque sorte une gloire locale pour certains, un démon pour d'autres - ses facultés et facilités à résoudre un meurtre font de lui un être résolument à part, " Prodigieux ", avancent même ses plus fervents défenseurs. Au fur et à mesure de l'avancée du roman, Virgil Lennox découvrira l'amour dans les bras de la belle Millie, sera amené à quitter Perfection pour rejoindre San Francisco puis Los Angeles où il oeuvrera dans le monde du cinéma. Il fera ainsi la connaissance des personnalités célèbres de l'époque, Charlie Chaplin, Harry Houdini, etc. , lesquelles auront un rôle à jouer dans son évolution. Parallèlement à ses rencontres, Lennox sera amené à résoudre des crimes dits " impossibles ", type meurtre en chambre close, et continuera son périple à New York où là encore, ses talents de détective feront merveille.

03/2022

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Beaux arts

Kehinde Wiley. Peintre de l'épopée, Edition bilingue français-anglais

Né à Los Angeles d'un père Yoruba du Nigeria — absent de sa jeunesse et qu'il ne retrouvera en Afrique qu'à l'âge adulte — et d'une mère afro-américaine1, Kehinde Wiley est titulaire d'un Bachelor of Fine Arts du San Francisco Art Institute (1999) et d'un Master of Fine Arts de l'université Yale(2001) ; il vit et travaille à Brooklyn, New York. Son style se caractérise par la volonté de replacer l'homme noir au coeur de l'Histoire. Ainsi, tel un DJ qui remixerait et samplerait des grands classiques de la musique, Kehinde Wiley reprend de grands classiques de l'Histoire de l'art qu'il recompose avec des personnages afro-américains imprégnés de culture hip-hop. Sensible dès ses débuts aux enjeux de pouvoir et leur transposition aux canons de l'art, il s'insurge contre les conséquences de " l'absence du corps noir dans les tableaux " des collections muséales et la rétrogradation des Noirs dans les fonctions d'esclave ou de servant. Il se lance alors dans la représentation des jeunes hommes afro-américain — d'abord des quartiers de Brooklyn et de Harlem — en les représentant dans des postures valorisantes1. Invité à la Maison Blanche par Barack Obama en 2016, il réalise son portrait, lui qui préférait jusque là représenter des anonymes et des personnes modestes1. Le portrait de l'ancien président des Etats-Unis, President Barack Obama, est exposé à la National Portrait Gallery de Washington, celui de Michelle Obama étant confié à Amy Sherald2. En 2019, son exposition Tahiti s'ouvre à la représentation des femmes et des transgenres1. Au mois de mai, il participe au Sénagal au festival Black Rocks Senegal avec des artistes africains comme Soly Cissé et Omar Victor Diop1, nommé ainsi en référence aux roches volcaniques qui jonchent les plages de Dakar. Il ouvre une résidence d'artistes luxueusement décorée par des artistes et artisans africains Il est représenté par la Galerie Daniel Templon à Paris et à

08/2020

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Romans historiques

Chucho el Roto, dandy d'honneur

Jesùs Arriaga, dit Chucho el Roto (1834-1885) demeure probablement aujourd'hui, aux yeux des Mexicains, le bandit le plus célèbre et le plus emblématique ayant jamais écumé leur pays. La série contant son incroyable épopée fut à partir de la fin des années e 1960 l'un des plus grands succès de la télévision nationale. Des pièces de théâtre, des films lui ont également été consacrés, certains peu après sa mort tragique dans l'une des plus ignobles prisons du monde, véritable Alcatraz mexicain : le bagne de San Juan de Ulua, où ce roi de l'évasion connut l'Enfer, et qui aura vu défiler tant d'autres réfractaires au régime de Porfirio Diaz. Mais qui était vraiment ce personnage de légende ? Peut on reconstituer, par bribes, l'histoire authentique de ce charpentier misérable devenu hors la loi, et dont les Mexicains se plaisent à douter, aujourd'hui encore comme pour Zapata qu'il soit bien mort et enterré ? Ses biographies écrites, quasiment inexistantes, laissent la part belle au cinéma et aux chansons populaires. Celle présentée ici, éditée anonymement en 1916 et republiée depuis à maintes reprises, a fait rêver des générations de lecteurs. Elle n'avait jamais été traduite en Français. Ecrit au coeur des tourmentes de la Révolution, l'ouvrage y jette un regard nostalgique sur rage d'or d'un banditisme presque un dandysme d'honneur, effondré depuis sous le poids sanglant de l'Histoire. De sorte que la comparaison avec un autre outlaw mythique : Francisco Pancho Villa s'impose nécessairement. Pancho choisit la Révolution. Chucho en reste à la révolte. Une révolte pure, et noble, comme l'indique le sous-titre original : braquages et vols, certes, mais sans excès de violence. Révolte contre le pouvoir des riches contre leur corruption, politique et morale. Révolte contre le monde de l'argent et toute cette litanie de bassesses qu'il représentera toujour, ici comme ailleurs.

12/2012

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Histoire internationale

Essor des plantations et subversion antiesclavagiste à Cuba (1791-1845)

Lorsque lui parvint à Madrid où il se trouvait la nouvelle des débuts en 1791 de la révolution nègre dans la partie française de Saint-Domingue, Francisco de Arango y Parrerio qui fut l'oracle de la plantocratie cubaine comprit que l'heure de la félicité avait sonné pour les siens. De fait, dès les lendemains de la fameuse insurrection dite de Boukman qui ravagea la Plaine du Nord en Saint-Domingue, la grande île de Cuba va accueillir un contingent qui ira croissant de colons et de nègres français rescapés de la tourmente. L'intense transfert technologique et financier engendré par ce flux migratoire va modifier en profondeur les structures économiques du pays d'accueil et y altérer pour longtemps les relations sociales. Dès lors, l'esclavage cubain se métamorphosa en un système de production des plus coercitifs lié aux lois du marché. Dans ces conditions, on assiste à une remontée de l'insurgence nègre liée tant à l'entreprise des révoltes d'esclaves qu'à l'activisme des libres de couleur tout au long de la première moitié du XIXe siècle. Partant, il convenait de s'attacher au processus d'internationalisation du conflit nègre à Cuba dont les protagonistes ont été les Haïtiens et les Anglais mus par des desseins bien distincts. En contrepartie, la part a été faite aux mesures de répression et de dissuasion de la puissance coloniale qui sut tirer parti de la menace que constituait le " péril noir " pour juguler les velléités séparatistes à Cuba au temps des guerres d'indépendance de l'Amérique espagnole. Enfin, a été mise en lumière l'attitude des gens de Lettres cubains qui, en s'engageant dans la lutte contre l'esclavage et le préjugé de couleur, ont ouvert la voie aux Pères de la Patrie, de Carlos Manuel de Céspedes et Antonio Maceo à José Marti dont on connaît la geste insigne dans la seconde moitié du XIXe siècle.

10/2010

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Photographie

William Gedney. Only the Lonely, 1955-1984

William Gedney (1932-1989) est sans doute le photographe le plus mystérieux de la génération américaine parvenue à maturité entre les années 1960 et 1980. Nul doute que son absence volontaire d'autopromotion et sa discrétion expliquent cette situation, mais également l'incompréhension tenace dont a fait preuve à son égard le directeur du département de la Photographie du MoMA, à cette époque le très influent John Szarkowski. Gedney n'eut droit, de son vivant, qu'à quelques rares expositions dans ce musée prestigieux, et jamais seul... Autodidacte, persuadé que la photographie constituait un moyen d'expression aussi efficace que la littérature (il accompagne d'ailleurs son oeuvre de multiples écrits, journaux, critiques, aphorismes, etc.), Gedney est un magnifique photographe de rue, aussi bien porté vers les sujets ruraux - son travail sur le Kentucky, à la fin des années 1950 est exemplaire - qu'urbains : New York, où il vit le plus souvent, lui offre un champ d'action unique, comme à beaucoup de photographes de sa génération. Tenté par la photographie de nuit (bien avant Robert Adams), attaché à la sensualité diffuse qu'il trouve dans ses sujets adolescents, Gedney se construit un style à mille lieux de tout effet spectaculaire - souvent marqué par son rapport intime au monde -, et que dirige de plus en plus son homosexualité cachée, qui ne se révèlera qu'à sa mort : il fut l'une des premières victimes du sida. Ses reportages sur les parades gays dans les années 1980 constituent, avec sa documentation sur les mouvements hippies de San Francisco à la fin des années 1960, la partie la plus riche de son oeuvre. Ses archives complètes ont été déposées à l'université de Duke (Caroline du Nord) par Lee et Maria Friedlander, ses plus proches amis. Ce catalogue, qui accompagne la toute première rétrospective jamais consacrée à William Gedney, révèle la beauté indéniable d'une oeuvre jusqu'ici très secrète.

06/2017