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Clara Magnani

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Histoire de France

Mémoires inédits

Les mémoires de la princesse Mathilde, très partiellement publiés en 1927 dans la Revue des Deux Mondes, ont été censurés par les Bonaparte : ils avaient découvert que la nièce de Napoléon (elle est la fille du roi Jérôme) avait pris la plume, non seulement pour raconter sa jeunesse insolite à Rome et à Florence, mais aussi pour dévoiler par le menu détail les secrets les mieux gardés de la famille. Avec esprit et un sens du cocasse qui n'appartenait qu'à elle, elle brosse des portraits plein de piquant des siens, entre la chute du Premier Empire et la veille du Second. Si sa mère Catherine, fille et soeur des rois de Wurtemberg, avait peu de goût pour elle (une fille ! ), elle s'est trouvé d'autres modèles féminins, Hortense de Beauharnais, Julie Clary et surtout sa cousine Charlotte Bonaparte (fille de Joseph) dont elle dévoile les amours clandestines avec un prince polonais, lui aussi exilé. Elle n'épargne ni son père le roi Jérôme, dont elle dresse le tableau des conquêtes jusqu'à sa propre nièce, ni son cousin et fiancé, le futur Napoléon III, et moins encore son grand-oncle le cardinal Fesch. Ce texte récemment redécouvert révèle une femme de tête et de coeur qui s'est forgée une identité envers et contre tout, avec pour seule sauvegarde la fierté d'appartenir à la famille de l'Empereur et une passion pour la culture. Fuyant l'ambiance morne de la cour de Stuttgart, elle accepte la main d'un prince russe, Anatole Demidoff, imaginant y gagner une certaine indépendance et la possibilité de réaliser enfin son rêve, connaître Paris, ce Paris dont elle deviendra la Notre-Dame-des-arts. Un livre passionnant qui servira à réécrire l'histoire de la famille Bonaparte.

05/2019

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Cinéma

Mon obsession magnifique. Ecrits, souvenirs, interventions (1962-2010)

Pour la première fois réunis, les textes critiques et autobiographiques du cinéaste Bernardo Bertolucci. L'auteur du Dernier Tango à Paris s'attarde sur certains tournages, raconte ses passions au jour le jour, évoque sa vie et ses admirations. Parrainé par son père, le poète Attilio Bertolucci et par Pier Paolo Pasolini, il commence une carrière de poète, vite interrompue, en devenant l'assistant de Pasolini qui lui offre un scénario pour qu'il le tourne (La Commare secca). Ses très jeunes débuts le propulsent au devant de la scène. Et les films, tous très personnels, s'enchaînent pour ce réalisateur tourmenté, angoissé qui va prendre la tête de la génération postérieure à celle de Fellini, Visconti, Bolognini, Rossellini. Il s'exprime ici sur son esthétique et sa psychologie, dialoguant avec des journalistes, mais aussi avec sa femme Clare Peploe ou avec Wim Wenders, sans pour autant se priver de la parole directe. Il trace des portraits émouvants de Maria Schneider, de Laura Betti, de Marlon Brando, de Robert De Niro, de Godard, de Moravia, de Pasolini, de Kubrick, de Garrel. Il fournit une sorte d'anthologie personnelle de sa cinémathèque privée où Crash côtoie Blanche-Neige et Le Plaisir, et où Robert Bresson et Renoir prennent place près de Bergman et de Chaplin. Le plus littéraire des cinéastes italiens, et peut-être aussi le plus dérangeant, livre un autoportrait qui est presque une auto-analyse. Grand lecteur, Bertolucci est porté aussi bien à la méditation intime (Partner, La Stratégie de l'Araignée, La Luna) qu'à la fresque politique (Le Dernier Empereur, '900). Mais c'est probablement dans le film en huis clos psychologique qu'il manifeste sa plus grande originalité: outre Le Dernier Tango à Paris, Un thé au Sahara ou Prima della rivoluzione.

10/2014

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Histoire du cinéma

Le siècle des stars

Portraits de 40 étoiles emblématiques qui ont fait Hollywood. De Charlie Chaplin à Leonardo DiCaprio, nombre d'acteurs ont été non seulement d'immenses vedettes, mais aussi des figures emblématiques dont la vie et les interprétations ont défrayé la chronique et marqué l'imaginaire. La star illumine et attire le public avant de demeurer dans la mémoire collective, astres furtifs ou monuments marquant plusieurs générations de cinéphiles à l'instar de Marlon Brando, John Wayne, Elizabeth Taylor, Jane Fonda ou plus récemment George Clooney et Meryl Streep. Beaucoup ont été en pointe dans les grands combats politiques et sociétaux du " siècle d'Hollywood " (1920-2020), de la lutte contre le racisme au féminisme en passant naturellement par le récit critique ou héroïque des guerres (mondiales, Vietnam) et la défense des minorités. Le présent ouvrage raconte avec un rare bonheur d'écriture leurs vies privées et publiques tout en faisant une large part à leur travail d'acteur proprement dit, ce que l'on nomme la persona qui leur confère leur aura singulière. L'ensemble forme une véritable histoire du cinéma racontée à travers des portraits biographiques riches en anecdotes, portés par un journaliste historien d'envergure. Il offre en creux une chronique de la célébrité, voulue et magnifiée par le 7e art, avant que la disparition des " monstres sacrés " et le triomphe des superproductions déshumanisées n'interrogent sur sa pérennité. Sont notamment et successivement croqués : Greta Garbo, Clark Gable, Humphrey Bogart, John Wayne, Ava Gardner, Kirk Douglas, James Dean, Marilyn Monroe, Paul Newman, Faye Dunaway, Clint Eastwood, Dustin Hoffman, Jack Nicholson, Robert De Niro, Tom Cruise, Denzel Washington, Nicole Kidman... et bien d'autres. Un livre où le bonheur de lecture va de pair avec la richesse de l'information.

05/2023

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Paranormal, Bit-lit, Science-f

Il était une fois un coeur brisé. Tome 1

Jusqu'où seriez-vous prêts à aller pour être heureux à jamais ? D'aussi loin qu'elle se souvienne, Evangéline Fox a toujours cru au grand amour et aux fins heureuses... jusqu'à ce qu'elle apprenne que l'homme de sa vie est sur le point d'en épouser une autre. Désespérée d'empêcher le mariage et de guérir son coeur blessé, la jeune femme conclut un accord avec le charismatique, mais diabolique, Prince de Coeur. En échange de son aide, il lui demande trois baisers à donner à la personne, au moment et à l'endroit de son choix. Mais après avoir donné son premier baiser promis, elle découvre que négocier avec un immortel est un jeu dangereux - et que le Prince de Coeur veut obtenir d'elle beaucoup plus que ce qu'elle a accepté de lui offrir. Il a de grands projets pour Evangéline, des projets qui se termineront soit par le plus grand des bonheurs, soit par la plus exquise des tragédies... Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Patrick Imbert. "Un mélange éblouissant de mystère, de romance et de magie. ' Karen M. McManus, autrice à succès de la trilogie Qui ment ? "Un voyage sucré et empoisonné dans un monde vibrant d'intrigues de contes de fées, de romance et de magie interdite. ' Cassandra Clare, autrice à succès de la saga The Mortal Instruments. "Eblouissant du début à la fin. Avec la magie qui suinte de chaque page, la lecture d'Il était une fois un coeur brisé m'a donné l'impression d'être emportée dans le plus magnifique des contes de fées. Avec un mélange parfait de fantasy et d'enchantement, la nouvelle série de Stephanie Garber est à ne pas manquer. ' Adalyn Grace, autrice à succès de la série Le Trône des sept îles et de Belladonna.

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Romans historiques

L'affaire du colonel Miassoïedov

Basé sur des faits réels, L'affaire du colonel Miassoïedov évoque à la fois les meilleurs romans d'espionnage et les fresques des grands auteurs russes. Dans un vieux numéro du Times, l'auteur retrouve un écho d'une affaire qui avait fait grand bruit dans son enfance ; c'était quelque chose comme une affaire Dreyfus russe, mais il n'y avait eu aucun Emile Zola, alors, pour prendre la défense de l'homme qu'on accusait. Voici un roman dans lequel personnages et événements sont authentiques, presque documentaires, et qui est en même temps une grande réussite littéraire. Au début de la Grande Guerre, Sergueï Miassoïedov, colonel de la gendarmerie tsariste et petit entrepreneur privé, se trouve accusé d'espionnage pour le compte de l'Allemagne : ses associés sont des Juifs cosmopolites et lui-même aurait épousé, dit-on, une femme israélite. En coulisse, le pouvoir est aux abois : il cherche à faire endosser ses défaites militaires à des traîtres, quels qu'ils soient, et c'est alors que les antisémites reprennent la main... Condamné à mort par une cour martiale, le colonel Miassoïedov est exécuté à Varsovie en 1915. Aussitôt après commence une seconde affaire, moins retentissante mais peut-être plus cruelle encore : son épouse, Klara, est inquiétée à son tour, d'abord par la police tsariste, puis par les services soviétiques. Le Prix Nobel de littérature Czeslaw Milosz considérait Józef Mackiewicz comme l'un des meilleurs romanciers polonais de l'après-guerre, et surtout le plus digne d'être loué pour ses qualités de témoin, fidèle à la vérité de ce qu'il avait vu. Des pogroms de 1903 jusqu'au bombardement de Dresde par les Alliés, c'est toute la noirceur et la violence de la première moitié du XXe siècle qui se montrent à nos yeux.

02/2020

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Fantasy

Ce royaume tissé. Edition collector

Des empires qui s'affrontent, une romance interdite et une reine oubliée depuis longtemps, destinée à sauver son peuple. Aux yeux des habitants d'Ardunia, Alizeh est une servante comme les autres, invisible, insignifiante. Nul ne se doute qu'elle est l'héritière d'un ancien royaume djinn, pièce maîtresse d'une prophétie prédisant la libération de son peuple. Traquée depuis toujours, elle a passé sa vie à se cacher pour survivre. Jusqu'au jour où elle commet une erreur... Kamran, le prince héritier du trône d'Ardunia, a entendu la prophétie annonçant la mort prochaine de son grand-père. Ne voulant pas devenir roi, il se doit de trouver la menace et de l'éliminer. Ses soupçons se posent immédiatement sur une servante aux yeux étranges dont il a croisé la route un matin et qu'il a vue repousser un agresseur sans effort. Jamais il n'aurait pu imaginer que cette éblouissante jeune femme, qu'il ne peut chasser de son esprit, allait un jour bouleverser son royaume et le monde tout entier. Traduit de l'anglais par Axelle Demoulin et Nicolas Ancion "Dans un récit aussi raffiné que l'un des vêtements d'Alizeh, Tahereh Mafi tisse un envoûtement où s'entrelacent destinée et danger, amour interdit et intrigues de cour, magie et révolution. ' Cassandra Clare, autrice de la série The Mortal Instruments. "Ce royaume tissé est une merveilleuse fantasy, enrichie d'une prose intelligente, de rebondissements délicieux et d'un monde à couper le souffle. Préparez-vous à être détruit : ce livre vous arrachera le coeur avant de le faire battre à nouveau et, à la fin, il vous laissera sans voix. ' Stephanie Garber, autrice des séries Caraval et Il était une fois un coeur brisé.

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Fantasy

Ce royaume tissé Tome 1

Des empires qui s'affrontent, une romance interdite et une reine oubliée depuis longtemps, destinée à sauver son peuple. Aux yeux des habitants d'Ardunia, Alizeh est une servante comme les autres, invisible, insignifiante. Nul ne se doute qu'elle est l'héritière d'un ancien royaume djinn, pièce maîtresse d'une prophétie prédisant la libération de son peuple. Traquée depuis toujours, elle a passé sa vie à se cacher pour survivre. Jusqu'au jour où elle commet une erreur... Kamran, le prince héritier du trône d'Ardunia, a entendu la prophétie annonçant la mort prochaine de son grand-père. Ne voulant pas devenir roi, il se doit de trouver la menace et de l'éliminer. Ses soupçons se posent immédiatement sur une servante aux yeux étranges dont il a croisé la route un matin et qu'il a vue repousser un agresseur sans effort. Jamais il n'aurait pu imaginer que cette éblouissante jeune femme, qu'il ne peut chasser de son esprit, allait un jour bouleverser son royaume et le monde tout entier. Traduit de l'anglais par Axelle Demoulin et Nicolas Ancion "Dans un récit aussi raffiné que l'un des vêtements d'Alizeh, Tahereh Mafi tisse un envoûtement où s'entrelacent destinée et danger, amour interdit et intrigues de cour, magie et révolution. ' Cassandra Clare, autrice de la série The Mortal Instruments. "Ce royaume tissé est une merveilleuse fantasy, enrichie d'une prose intelligente, de rebondissements délicieux et d'un monde à couper le souffle. Préparez-vous à être détruit : ce livre vous arrachera le coeur avant de le faire battre à nouveau et, à la fin, il vous laissera sans voix. ' Stephanie Garber, autrice des séries Caraval et Il était une fois un coeur brisé.

09/2023

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Romance sexy

Joueur. Faux petit-ami, T3

Ollie Note à moi-même : ne jamais - jamais - faire son coming out à un parfait étranger dans des toilettes publiques. (Même si cet étranger est un adorable intello super mignon.) Ma famille est persuadée que je ne serai jamais heureux en restant dans le placard. Mon hargneux ex-petit ami ainsi que ma carrière en berne peuvent en témoigner. Alors un faux petit ami me semblait être la solution parfaite pour que ma famille me fiche la paix. Et j'avais même trouvé le mec parfait. Peut-être que j'aurais dû commencer par lui demander son nom ? Lennon Note à moi-même : éviter d'omettre une information capitale quand on se présente peut sauver des vies (ou des carrières). Quand j'ai fait la rencontre de la star du hockey Ollie Strömberg, je ne l'ai pas reconnu. Je suis journaliste sur le foot, pas le hockey ! Et puis, nous n'étions pas censés nous revoir. Mais voilà, mon rédacteur en chef en a décidé autrement. Ceci est une leçon que j'aurais dû retenir depuis le lycée : les sportifs n'aiment pas les intellos. Pire, les athlètes de haut niveau détestent les journalistes. Surtout ceux qui connaissent leur plus grand secret. #Sexy #FauxPetitAmi #MM #Sportif --- "Un journaliste qui ressemble à Clark Kent en blond et qui tombe amoureux d'un sportif bâti comme un dieu grec ? Euh, OUI, AVEC PLAISIR ! " - My Fiction Nook "J'ai passé un super moment avec ce livre. C'était drôle, cinglant, et voir Lennon shooté, c'est la meilleure chose au monde !!! ! C'était aussi super mignon et chaud BOUILLANT". - Dirty Books Obsession "Ca faisait un moment que je n'avais pas lu un livre qui m'avait fait autant de bien. Mon préféré de la série, haut la main ! " - Sanaa's Book Blog

10/2021

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Pléiades

Oeuvres Complètes. Tome 2, Oeuvres diverses

"Diversité, c'est ma devise", devise de son oeuvre, devise de sa vie. Il va "de fleur en fleur et d'objet en objet", promenant partout sa curiosité aussi prompte à se lasser qu'à s'émouvoir, et, au fond de son âme légère, sa mélancolie, son éternel ennui. Car voilà le secret de cette "humeur volage et qui ne saurait souffrir nul attachement", de cette "inconstance", de cette "inquiétude, qui me sont, dit-il encore, si naturelles". Hoc se quisque modo fugit. A se pencher sur ce vide intérieur, le vertige le prendrait peut-être. Il s'essaie à tous les genres, tente mille aventures, se perd dans ses rêves ; il se fuit. À la fin de sa vie, il écrit à Maucroix : "Je mourrais d'ennui, si je ne composais plus." II avait bien près de soixante-dix ans quand Mme d'Hervart, sa Sylvie, reçut la lettre où Verger le peint au vif : Je voudrais bien le voir aussi, Dans ces charmants détours que votre parc enserre, Parler de paix, parler de guerre, Parler de vers, de vin et d'amoureux souci ; Former d'un vain projet le plan imaginaire, Changer en cent façons l'ordre de l'Univers, Sans douter, proposer mille doutes divers ; Puis tout seul s'écarter, comme il fait d'ordinaire, Non pour rêver à vous qui rêvez tant à lui, Non pour rêver à quelque affaire, Mais pour varier son ennui. Car vous savez, Madame, qu'il s'ennuie partout... Vingt ans plus tôt, un janséniste le jugeait "mélancolique et de bon sens", le bon sens masquant, trompant la mélancolie. Mitton, qui fut à la fois l'ami de Pascal et de La Fontaine, put vérifier sur l'âme du poète ce que le moraliste écrit de l'inconstance et du divertissement...", Pierre Clarac.

07/1943

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Littérature française

Le festival n'aura pas lieu

Lucien Fabas est envoyé en reportage en 1952 sur le tournage de Mogambo, au Kenya, où il côtoie John Ford, Clark Gable, Ava Gardner et Grace Kelly. Il y rencontre la soeur d'Ava Gardner, Bappie, avec laquelle s'ébauche une liaison qui durera toute leur vie... On retrouve Fabas à partir de 1954, secrétaire général du Festival de Cannes. Il tente d'amadouer les terribles chroniqueuses hollywoodiennes qui boycottent le Festival, puis assiste à Madrid à une rixe entre les toreros vedettes Ordonez et Dominguin pour les beaux yeux d'Ava Gardner. Nouvel épisode romanesque : l'édition 1968 du Festival, troublée et finalement annulée en raison de la révolte des jeunes cinéastes menés par Truffaut et Godard. Passent Louis Malle, Lelouch, Polanski, Welles, Fritz Lang, la Begum... Fabas tente de sauver l'entreprise, en vain, et finit par aller se reposer dans sa propriété en Suisse, où de Gaulle, cousin de Madame Fabas, vient se ressourcer avant de regagner Paris et d'affronter la crise de 1968. La relation intermittente et compliquée avec Bappie se poursuit, tandis que Fabas chasse avec constance les films et les stars dont il doit alimenter le festival ressuscité. En 1972 vient le temps des honneurs, puis celui du retrait. Le roman s'achève à Londres, où vit Bappie, sur l'amorce d'un nouveau départ dans la vie. Un roman à la fois mythologique et mélancolique sur le Festival de Cannes, par l'homme qui en fut le Délégué Général durant 24 ans et le Président durant 12 ans. Gilles Jacob a savamment tissé des morceaux de bravoure purement romanesques et des épisodes inspirés par la vie de son prédécesseur Robert Fabre Le Bret, auquel il prête certains de ses propres sentiments nostalgiques.

04/2015

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Littérature érotique et sentim

L'honneur du clan Tome 1 : La flamme des Highlands ; A la merci du highlander

Partagés entre devoir et passion, les héritiers MacLerie devront faire leur choix : préserver l'honneur du clan, ou sauver l'amour de leur vie. La flamme des Highlands Ciara a bien cru perdre pour toujours Tavis, destiné à une autre. Mais, lorsque celui-ci se retrouve un jour libéré de ce lien, un fol espoir envahit la jeune femme. Tavis, son ami d'enfance, son seul et unique amour, peut enfin être à elle ! Leur heure serait-elle venue ? Hélas, obnubilé par les alliances politiques, son père étouffe son bonheur naissant en arrangeant un mariage pour elle. Consciente d'outrepasser les lois de son clan, elle décide d'avouer sa passion à l'homme qu'elle aime et de le conquérir. A la merci du Highlander Rob Matheson, chef de clan, contient à grand-peine sa rage. En enlevant la fille du chef des MacLerie, le clan ennemi, son cousin a bravé son autorité et rompu les règles. Pire encore, cette brute a lancé un défi, une véritable déclaration de guerre aux MacLerie. Devant l'assemblée des guerriers, la captive, terrifiée mais surtout tremblante de colère, lui jette des regards haineux. Cette prisonnière, hélas, il ne la connaît que trop bien : c'est la farouche Lilidh, celle qui fait battre son coeur d'un désir interdit... A propos de l'auteur : Nominée trois fois aux RITA Awards - qui récompensent les meilleurs auteurs de romance -, Terri Brisbin a écrit de nombreux romans, traduits dans vingt langues et publiés dans vingt-cinq pays. Son genre favori est la romance historique, dans lequel elle excelle : en témoignent les plus de 1, 7 million d'exemplaires de ses romans vendus à travers le monde.

02/2019

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Mondes fantastiques

Il était une fois un coeur brisé. Tome 1, Edition collector

Jusqu'où seriez-vous prêts à aller pour être heureux à jamais ? D'aussi loin qu'elle se souvienne, Evangéline Fox a toujours cru au grand amour et aux fins heureuses... jusqu'à ce qu'elle apprenne que l'homme de sa vie est sur le point d'en épouser une autre. Désespérée d'empêcher le mariage et de guérir son coeur blessé, la jeune femme conclut un accord avec le charismatique, mais diabolique, Prince de Coeur. En échange de son aide, il lui demande trois baisers à donner à la personne, au moment et à l'endroit de son choix. Mais après avoir donné son premier baiser promis, elle découvre que négocier avec un immortel est un jeu dangereux - et que le Prince de Coeur veut obtenir d'elle beaucoup plus que ce qu'elle a accepté de lui offrir. Il a de grands projets pour Evangéline, des projets qui se termineront soit par le plus grand des bonheurs, soit par la plus exquise des tragédies... Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Patrick Imbert. "Un mélange éblouissant de mystère, de romance et de magie. ' Karen M. McManus, autrice à succès de la trilogie Qui ment ? "Un voyage sucré et empoisonné dans un monde vibrant d'intrigues de contes de fées, de romance et de magie interdite. ' Cassandra Clare, autrice à succès de la saga The Mortal Instruments. "Eblouissant du début à la fin. Avec la magie qui suinte de chaque page, la lecture d'Il était une fois un coeur brisé m'a donné l'impression d'être emportée dans le plus magnifique des contes de fées. Avec un mélange parfait de fantasy et d'enchantement, la nouvelle série de Stephanie Garber est à ne pas manquer. ' Adalyn Grace, autrice à succès de la série Le Trône des sept îles et de Belladonna.

04/2023

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Histoire internationale

Le Parapluie de Simon Leys

Pendant de nombreuses années, une bonne partie de l'intelligentsia occidentale - en France surtout - s'enflamma pour l'utopie maoïste. Jusqu'au jour où une voix isolée, celle de Simon Leys, clama son indignation : témoin de la réalité atroce de la "Révolution culturelle", ce brillant sinologue sortit de sa réserve pour dénoncer de façon implacable le caractère totalitaire et meurtrier d'un tel régime. D'abord accueillis par la calomnie et le mépris, les livres sur la Chine de Simon Leys se sont bientôt imposés comme des références indispensables par leur clairvoyance et l'élégance du style satirique. Puis, à côté de l'oeuvre politique, on a peu à peu découvert toute la subtilité et la culture de ce lettré cosmopolite vivant en compagnie de Confucius ou Cervantès, Tchekhov ou Stendhal, Conrad ou Chesterton, Orwell ou Lu Xun, et tant d'autres encore. Qu'il s'agisse de littérature, de peinture, de la mer, des îles, mais aussi du bon (et mauvais) goût, du succès, du tabac, du jargon, ou alors de l'imagination, de la beauté, de la vérité, du catholicisme : Simon Leys, depuis son exil australien, savait comme nul autre nous instruire et nous enchanter, nous faire rêver et méditer. Il aimait beaucoup citer le propos abrupt d'un personnage de Vargas Llosa : "La vie est une tornade de merde, dans laquelle l'art est notre seul parapluie." Cet essai montre pourquoi la lecture de Simon Leys (1935-2014) a été et reste un parapluie unique contre la folie des idéologies, la sottise et l'esprit de sérieux. Pourquoi et comment ce rebelle aux modes a-t-il été traité avec une incroyable hostilité ? Quel a été le parcours intellectuel de ce grand "interprète-traducteur" de la civilisation chinoise ? Et qu'est-ce qui donne à son oeuvre une coloration si singulière et attachante ?

05/2015

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Histoire des Etats-Unis (1776

Thomas Jefferson. De la liberté en Amérique

Thomas Jefferson (1743-1826), issu de la petite aristocratie de Virginie, rédigea la Déclaration d'Indépendance. Il fut ambassadeur à Paris pendant les débuts de la Révolution, principal collaborateur de Washington, fondateur du parti démocrate et président des Etats-Unis (1801-1809). Homme des Lumières, doté d'une culture universelle, il fut un architecte et un inventeur de génie. Apôtre de la Liberté, partisan de la laïcité de l'Etat, il fut publiquement hostile à l'esclavage mais considéra que son abolition était impossible. Il utilisa des esclaves toute sa vie et eut secrètement plusieurs enfants avec l'une d'entre eux, Sally Hemings. Ayant acheté à Bonaparte la Louisiane qu'il fit explorer par Lewis et Clark, il considéra comme inévitable et nécessaire l'expulsion des tribus indiennes. Bien qu'il niât toute sa vie la moindre ambition politique, il fut pendant 40 ans le principal acteur des turbulents et fragiles débuts de la jeune Amérique. Cette biographie, qui s'appuie sur les sources les plus récentes, cherche à comprendre les contradictions de l'homme à l'origine de la démocratie américaine moderne, fondée sur la décentralisation et le fédéralisme, et qui à la fin de sa vie jugea inévitable la guerre de Sécession. Né en 1947 à Nîmes, Yves Mossé fut major de la section Service Public de Sciences Po Paris en 1969 puis élève de l'ENA. A 17 ans, il part étudier à Seattle et se passionne pour l'histoire des Etats-Unis qu'il parcourt depuis plus de 50 ans, tout en menant une carrière de fonctionnaire. Auteur de Theodore Roosevelt La Jeune Amérique, il publie aujourd'hui une biographie de Thomas Jefferson avant d'en achever deux autres, sur Richard Nixon et sur Ulysses Grant.

05/2021

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Fantasy

Ces fils infinis. Tome 2, Edition collector

Des empires qui s'affrontent, une romance interdite et une reine oubliée depuis longtemps, destinée à sauver son peuple. Aux yeux des habitants d'Ardunia, Alizeh est une servante comme les autres, invisible, insignifiante. Nul ne se doute qu'elle est l'héritière d'un ancien royaume djinn, pièce maîtresse d'une prophétie prédisant la libération de son peuple. Traquée depuis toujours, elle a passé sa vie à se cacher pour survivre. Jusqu'au jour où elle commet une erreur... Kamran, le prince héritier du trône d'Ardunia, a entendu la prophétie annonçant la mort prochaine de son grand-père. Ne voulant pas devenir roi, il se doit de trouver la menace et de l'éliminer. Ses soupçons se posent immédiatement sur une servante aux yeux étranges dont il a croisé la route un matin et qu'il a vue repousser un agresseur sans effort. Jamais il n'aurait pu imaginer que cette éblouissante jeune femme, qu'il ne peut chasser de son esprit, allait un jour bouleverser son royaume et le monde tout entier. Traduit de l'anglais par Axelle Demoulin et Nicolas Ancion "Dans un récit aussi raffiné que l'un des vêtements d'Alizeh, Tahereh Mafi tisse un envoûtement où s'entrelacent destinée et danger, amour interdit et intrigues de cour, magie et révolution. ' Cassandra Clare, autrice de la série The Mortal Instruments. "Ce royaume tissé est une merveilleuse fantasy, enrichie d'une prose intelligente, de rebondissements délicieux et d'un monde à couper le souffle. Préparez-vous à être détruit : ce livre vous arrachera le coeur avant de le faire battre à nouveau et, à la fin, il vous laissera sans voix. ' Stephanie Garber, autrice des séries Caraval et Il était une fois un coeur brisé.

02/2024

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Revues

Schnock N° 49

Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune (ou vieux) schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc... Tout bonnement. Alors rejoignez-nous ! Après vous... AU SOMMAIRE p. 3 L'Edito p. 6 Le Trombinoschnock p. 8 Schnock des cultures - tout ce que vous avez toujours voulu savoir etc. p. 10 "Bien entendu, c'est on" par Eléonore Cambret p. 14 Top 15 des filles de pub (vol. 1) : Les chanteuses par Alister p. 26 Les Schnocks parlent aux Schnocks p. 28 Le Grand Dossier - Bourvil p. 30 Dominique Raimbourg : "Mon père était un bon vivant, toujours animé par le goût de la fantaisie" par Luc Larriba p. 42 Le Petit Bourvil illustré par Karelle Fitoussi et Luc Larriba p. 54 Bourvil vu par... Danièle Thompson, Patrick Préjean, Françoise Deldick, Marina Vlady, Corinne Marchand, Denise Morlot et Jacques Balutin par Luc Larriba p. 62 Filmographie Bourvil par Christophe Ernault p. 70 L'autre voyage au bout de la nuit : Making-of de La Traversée de Paris par Christophe Ernault p. 86 Les meilleurs dialogues de La Traversée de Paris par Christophe Ernault p. 90 Bourvil et les femmes par Clara Laurent p. 100 Le Cerveau, un amusement qui coûte cher... par Sylvain Perret p. 110 Les meilleurs dialogues de Bourvil par Luc Larriba et Karelle Fitoussi p. 116 "Mes p'tites chansons" : top 10 chansons Bourvil par Baptiste Vignol p. 124 Robert Nyel : "Mes chansons étaient un peu des peintures" par Baptiste Vignol p. 128 Bernie Bonvoisin : "On fumait du mauvais shit qui était coupé avec du pneu" par Rod Glacial p. 140 L'incroyable histoire de Supermatou ! par Vincent Brunner p. 150 Enrico Macias : De Bab El Oued au Carnegie Hall par Christian Eudeline p. 164 Schnock chez soi lectures & autres loisirs de chambre p. 166 Artichaut must go on par Marie-Laure Hustache p. 170-175 Nos Trésors cachés ne le restent jamais très longtemps p. 170 Trésor livre : Lola et quelques autres de Régine Deforges par Edouard Jacquemoud p. 172 Trésor CD : Post-partum des Innocents par Théo Abarrategui p. 174 Trésor DVD : Les mois d'avril sont meurtriers de Laurent Heynemann par Rod Glacial

12/2023

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Critique littéraire

D'un siècle l'autre, André Malraux. Actes du colloque de Cerisy-la-Salle

Le centenaire de la naissance d'André Malraux nous a offert l'occasion de l'évoquer à Cerisy-la-Salle, dans ces lieux où s'épanouirent toutes les audaces intellectuelles et littéraires du second demi-siècle et où flotte encore le souvenir de l'abbaye de Pontigny, quand André et Clara Malraux venaient y incarner, aux yeux des khâgneux et de leurs professeurs, le " bolchevisme " des années vingt. Ce fut donc un colloque, et non une célébration. Sous cet apparent désordre nous voudrions cependant manifester une conviction profonde : la pensée de Malraux restera certainement une des plus sérieuses, des plus libres et des plus originales de son siècle parce qu'elle fut constamment animée par le refus de ce qu'il appelait " la comédie ". Malraux, osons l'affirmer, n'a jamais cherché à séduire, à être fêté, comme on disait alors. Même les mythes ou mensonges dont il s'est entouré (et dont on n'a pas fini de lui faire grief) n'étaient guère conçus pour s'attirer la sympathie ou l'admiration frivoles des gens à la mode ; ils étaient tous des défis, lancés bien plus dans le souci d'exercer une vraie influence que dans celui de faire de l'effet. Il a été, dans sa vie, la proie de quelques obsessions de même nature que celles qu'il prête aux écrivains dostoïevskiens qu'il a aimés (Bernanos, Louis Guilloux...), c'est-à-dire d'obsessions qui le rendaient indifférent à la construction d'un moi mondain sur la scène de la comédie sociale. Malraux politique n'a pas non plus cherché - c'est le moins qu'on puisse dire - à flatter l'opinion publique ; il faut voir là l'une des raisons de son admiration pour le général de Gaulle, auquel il prêtait la même indifférence. Et c'est encore avec cette indifférence qu'il a accueilli la pluie de sarcasmes qui a accompagné ses essais sur l'art. Car c'est avec son observation personnelle des êtres et du monde, avec ses connaissances (plus étendues et surtout plus précises qu'on ne l'a dit) et ses idées propres qu'il se battait. Sa séduction (puisqu'il n'y a pas de meilleur terme) était de celles que Freud prête aux oiseaux de proie, aux chats et aux femmes narcissiques - ces êtres autonomes, qui semblent porter en eux le principe nécessaire et suffisant de leur existence. On pardonnera peut-être à tous les intervenants de ce colloque d'avoir été sensibles - une fois au moins dans leur vie - à cette séduction-là.

11/2002

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Revues

Schnock N° 45, hiver 2022

Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune (ou vieux) schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc... Tout bonnement. Alors rejoignez-nous ! Après vous... AU SOMMAIRE p. 3 L'Edito p. 6 Le Trombinoschnock p. 8 Schnock des cultures - tout ce que vous avez toujours voulu savoir etc. p. 10 "Bien entendu, c'est on" par Eléonore Cambret p. 14 Top 15 des Post-it sur le frigo par Gérald Arno p. 22 Les Schnocks parlent aux Schnocks p. 24 Le Grand Dossier - Louis de Funès p. 26 Louis de Funès : "Si la vie était à refaire, je prendrais des cours d'agronomie" par Macha Béranger p. 42 Le Petit de Funès illustré par Karelle Fitoussi, Luc Larriba et Philippe Lombard p. 54 Danièle Thompson : "Louis n'a jamais joué de son statut d'hyperstar ! " par Luc Larriba p. 62 Serge Korber : "Il n'était pas contre un coup de blanc de temps en temps" par Jean-Yves Guilleux p. 67 Claude Zidi : "C'était un personnage de dessin animé" par Luc Larriba p. 72 Top filmographie Louis de Funès par Christophe Ernault p. 80 On a dégelé Hibernatus ! par Sylvain Perret p. 90 Louis de Funès vu par... Dany Saval, Mylène Demongeot, Maurice Risch, Agathe Nathanson, Henri Guybet, Bernard Menez, Patrick Préjean et Christine Dejoux par Luc Larriba p. 102 Fabrication d'un film culte : Carambolages par Laurent Chalumeau p. 118 Top 20 répliques et dialogues par Christophe Ernault p. 122 Quand les Français relançaient Chapeau melon et bottes de cuir par Philippe Lombard p. 134 Marthe Keller : "En tournant Le Diable par la queue, j'avais l'impression d'être dans un film porno" par Clara Laurent p. 150 SAS : 50 ans de géopolitique en 200 romans de gare par Philippe Roure p. 160 Archives Schnock : Dylan selon Dashiell p. 168 Schnock chez soi lectures & autres loisirs de chambre p. 170 - 175 Nos Trésors cachés ne le restent jamais très longtemps p. 170 Trésor livre : Pantruche de Fernand Trignol par Laurence Rémila p. 172 Trésor CD : Jaune de Jean-Pierre Ferland par Marc-François Bernier p. 174 Trésor DVD : Chronique d'un été d'Edgar Morin et Jean Rouch par Sophie Galabru

12/2022

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Critique littéraire

Madame de Staël ou l'intelligence politique

Germaine de Staël a eu l'honneur d'être haïe par Napoléon. "Honneur", certes, car, machiste par éducation et par tempérament, Napoléon méprisait tellement les femmes qu'il n'aurait pas pris la peine de croiser le fer si cette ennemie-là n'avait été manifestement si supérieure et si puissante. C'est la moindre des raisons de s'intéresser à une vie fort tumultueuse dans les sentiments, mais infiniment sage dans la pensée. Fille de Necker, ministre réformateur de Louis XVI, elle a étudié l'économie politique comme d'autres le piano ou la broderie. Reconnue très jeune comme capable de faire et défaire les carrières, elle est courtisée et aimée malgré sa sympathique laideur par les hommes de la Révolution... avant d'être obligée de fuir pour sauver sa tête. Elle continue à régner sur le monde intellectuel, depuis son exil, le château de Coppet, véritable creuset des idées européennes libérales. Passionnée par les idées, Germaine est aussi passionnée par les hommes, qu'elle choisit avec moins de discernement qu'elle ne juge les événements de son temps : le noble Narbonne-Lara, le Suédois Ribbing, Benjamin Constant, l'Austro-irlandais O'Donnell, jusqu'à Albert de Rocca, cet officier de vingt-trois ans qu'elle épouse quelques années avant sa mort, le 14 juillet 1817 – date ô combien symbolique pour cette héritière directe de la France des Lumières. -- Textes de présentation et de liaison de Michel Aubouin. Lettres de Mme de Staël, extraits de ses textes politiques et de ses romans, textes et extraits de lettres de Chateaubriand, Talleyrand, Napoléon, Benjamin Constant...

05/2017

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Illustration

Art ludique

Tout le monde connaît Mario, Picsou, Lara Croft, Spider-Man, ou Scrat, le rongeur de L'Age de glace. Mais qui peut identifier les créateurs qui se cachent derrière ces personnages devenus des références dans le monde entier pour toutes les générations ? Shigeru Miyamoto, Cari Barks, Toby Gard, Steve Ditko et Peter de Sève sont les noms de quelques-uns de ces dessinateurs de génie qui travaillent le plus souvent dans l'anonymat des grands studios et dont le talent est occulté par le succès commercial des productions auxquelles ils participent. Derrière des oeuvres comme Le Chat du rabbin, Matrix, Le Seigneur des anneaux, Blacksad, Le Voyage de Chihiro, ou Batman se cachent en effet de véritables prodiges du dessin, de la peinture, ou encore de l'image de synthèse. Qu'ils viennent de la BD, du jeu vidéo, de l'animation, ce livre vise à rendre hommage à tous ces créateurs et à mettre en lumière ce nouveau courant artistique issu de l'entertainment qu'est l'art ludique. Nourri par de nombreux entretiens réalisés avec des dizaines d'artistes ayant souvent ouvert pour la première fois la porte de leur atelier, cet ouvrage montre comment l'art ludique est entré au coeur de la création contemporaine. De l'histoire croisée de la BD, du jeu vidéo et de l'animation jusqu'aux monographies d'une vingtaine d'artistes emblématiques, il donne les clés pour comprendre une révolution artistique en marche. Il donne enfin à rêver devant la richesse d'univers graphiques méconnus, la finesse des crayonnés, l'éclat de couleurs, l'expressivité de personnages qui façonnent notre culture et nos imaginaires collectifs.

10/2011

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Théâtre

De la Mère et de la Patrie

Ecrite en 2008, la pièce de Bozena Keff rencontra un écho retentissant en Pologne lors de sa création. C'est qu'elle témoigne avec une violence et une profondeur rares des enjeux qui secouaient alors - et qui continuent à ce jour - la société polonaise, entre souvenirs de la Shoah et montée d'un antisémitisme d'Etat. Si elle révèle les tensions d'un pays en prise avec sa mémoire, elle met au jour aussi celles de l'Europe et de notre temps. A l'heure où les derniers survivants des Camps disparaissent, c'est la question du devenir de notre Histoire qui se pose, des fantômes qui la hantent. Bo ena Keff est de cette génération des enfants des survivants des Camps, qui voudrait être auteur de son histoire. Entre mémoire maternelle et violence paternelle, entre Histoire et Patrie, entre le silence du passé et l'impasse du présent, comment s'inventer une vie qui soit résolument la nôtre ? C'est dans une pièce qui prend la forme d'un oratorio sidérant de puissance, convoquant figures mythiques et contemporaines, Demeter et Lara Croft, lyrisme prophétique et rage de l'insulte, que Bo ena Keff convoque l'histoire pour mieux terrasser ces fantômes - ou apprendre à vivre avec eux ? Pièce énigmatique et vertigineuse, "oeuvre-monstre" comme le disent les deux traductrices de cette pièce, Sarah Cillaire et Monika Próchniewicz ; qui propose la première traduction en français de cette oeuvre fondamentale : De la Mère et de la Patrie traverse les formes les plus antiques du théâtre pour dire la tragédie du présent, afin aussi de trouver les forces de lui résister. Arnaud Maïsetti

01/2018

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Littérature étrangère

Méjico

Guadalajara, 1997 : caché dans une chambre voisine, Omar est le témoin du double assassinat de sa cousine et maîtresse, Catalina, et du compagnon de cette dernière, Mariachito. Lequel des deux a appuyé le premier sur la détente ? Y avait-il une tierce personne ? Omar l'ignore. La seule chose dont il est sûr, c'est que, désormais, sa vie ne sera plus qu'une fuite en avant, pour échapper à la vengeance de Concho, l'homme de confiance de son rival. Mais où ira-t-il ? Pourquoi pas l'Espagne, pays d'origine de ses grands-parents, où il lui reste encore une cousine ? Veracruz, 1946 : alors qu'ils se prélassent sur le sable avec leurs enfants, Yago et María, deux anarchistes espagnols en exil, voient apparaître au loin le ventre proéminent de Benjamin Lara, un ami d'enfance connu à Madrid et devenu leur pire ennemi. La famille n'a plus d'autre choix que de plier bagages et de partir le plus loin et le plus rapidement possible. Des destinées liées par le sang, comme sont liées les destinées de l'Espagne et du Mexique, deux pays séparés par un océan mais rapprochés par tant d'autres événements : d'abord soumise au joug d'Hernan Cortés, l'ancienne colonie s'est transformée en terre d'accueil pour les réfugiés de la guerre civile espagnole. Antonio Ortuño expose l'histoire de deux générations : comme à son habitude, il brosse dans Méjico un portrait fidèle du Mexique, brutal et corrompu, à travers un style dont les phrases et les images atteignent une violence extrême.

09/2018

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Droit

Les mutations de la justice pénale internationale ?

L'organisation de la poursuite des responsables de crimes de masse se présente comme un phénomène contemporain, multidimensionnel et incertain. Un phénomène contemporain car si l'on met de côté le précédent controversé - mais néanmoins précieux - des Tribunaux militaires internationaux au sortir de la Seconde Guerre mondiale (Nuremberg et Tokyo), la justice pénale internationale est née il y a vingt-cinq ans seulement, lorsque le Conseil de sécurité créa le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY). Un phénomène multidimensionnel puisque, depuis la "renaissance" de la justice pénale internationale en 1993, ce sont trois générations de juridictions qui ont été inventées. Les deux Tribunaux pénaux internationaux (ex-Yougoslavie et Rwanda) ; neuf juridictions dites hybrides, mêlant aspects de droit interne et de droit international ; et une juridiction pénale internationale permanente, la Cour pénale internationale (CPI). Un phénomène incertain enfin car si la CPI s'affirme ainsi comme la pièce centrale de la justice pénale internationale, si elle fait pleinement partie du paysage institutionnel international, elle peine à correspondre à l'idéal du glaive et de la balance. Cet ouvrage, qui reprend les actes des troisièmes journées de la justice pénale internationale tenues à Paris 2 début 2018, revient ainsi sur plusieurs des mutations contemporaines du phénomène (la fermeture du TPIY, le bilan de la CPI vingt ans après la conclusion du Statut de Rome, le développement de certaines expériences nationales ou mixtes). Il rassemble les contributions de Bruno Cotte, Lara Danguy des Déserts, Emmanuel Decaux, Aurélia Devos, Joël Hubrecht, Philippe Kirsch, Flavia Lattanzi, Catherine Mabille, Frédéric Mégret, Remy Ourdan, Virginie Saint-James, Damien Scalia, Pascal Turlan et Muriel Ubeda-Saillard.

11/2018

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Littérature française

Pandora

Pandora, ou l'invitation au rêve, à la musique et au mystère, sur le rideau de la scène du temps perdu... Rouge et or, corridors, coupoles, vertigineuses coulisses et abîmes creusés dans les entrailles mêmes de la terre, voix de femmes qui flottent très loin : pourrait-on imaginer plus fantastique décor à une histoire d'amour et de mort que l'Opéra de Paris entre les deux guerres ? Bien des films, bien des livres nous ont déjà fait découvrir ce superbe labyrinthe d'escaliers sans fin et de caves sans fond. Mais ce que Pierre-Jean Remy a tenté ici, c'est une nouvelle exploration de ce domaine de l'impossible, guidé par la passion de l'opéra et du mystère qui l'anime. D'où ce mélange fou de voix et de couleurs, de meurtres et de musiques. L'histoire ? Celle de "l'opéra maudit" : Pandora. Cari Palladio, son auteur, le réalise dans le Paris des années 30, celui du Boeuf sur le toit et du 6 février. Mais toutes les chanteuses pressenties pour créer le rôle disparaissent tour à tour. Et puis, des ombres rôdent... Une ombre. L'homme en noir ? Le retour du fantôme de l'Opéra cher à Gaston Leroux ? Chaque fois que Cari Palladio s'installe dans son avant-scène, la loge dite du "Président de la République" qui domine la fosse d'orchestre côté jardin, des chuchotements viennent à lui et des odeurs de roses... Tandis qu'une à une - Anna, Maria, Eva... - les femmes qui pourraient être Pandora s'évanouissent dans la nuit du palais Garnier. Simples enlèvements ? meurtres ? Et si c'était toute l'histoire de l'opéra qui était en jeu ? Carl a vécu à Vienne, mais c'est à Florence qu'il a composé son oeuvre. Florence où l'opéra est né à la fin du XVI siècle, mais aussi Florence fasciste de 1934 où Carl emmène chaque fois la femme qu'il aime... Aux dédales de l'Opéra de Paris répondent ceux des palais de Florence et le fabuleux corridor de Vasari qui relie sur le Ponte Vecchio les deux rives de l'Arno. Deux mondes, deux musiques... Quand, après mille angoisses et autant d'appels déchirants, le rideau se lèvera enfin sur la légendaire première de Pandora le 27 décembre 1934 à Paris, quel sera le sort de Clara, la dernière chanteuse qui, sur la scène flamboyante et devant un parterre étincelant, a osé défier le destin ? Carl Palladio, penché à l'avant de sa loge, retient son souffle. Frédéric, le narrateur, qui a peut-être trouvé à Florence la clé du mystère, saute d'un taxi Gare de Lyon. Mais dans la pénombre de l'avant-scène, une silhouette qui a perdu sa voix veille...

05/1980

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Histoire régionale

VAUCLAIR. Un site cistercien

Fondée le 23 mai 1134 par saint Bernard, sur un lieu où s'élevait déjà une église, à la demande de Barthélemy de Jur, évêque de Laon, l'abbaye, quinzième fille de Clairvaux, prit le nom inversé de Vallis Clara. Obéissant à la règle cistercienne, elle prospéra rapidement en faisant l'acquisition d'un grand nombre de terres et de fermes. Le domaine comprenait plus de 4 000 hectares et ses biens étaient répartis sur 26 communes. Son expansion fut telle que l'on décida de construire un nouveau monastère, terminé en 1257. La fin du XIIIe siècle sera marquée par de grands troubles. En 1359, l'abbaye est pillée et brûlée par les Anglais. En 1419, onze moines meurent de la peste en peu de temps. En 1590, Vauclair refusant d'adhérer à la Ligue, la ferme d'Hurtebise est pillée et brûlée par les Laonnois. En 1650, ce sont les Espagnols qui attaquent l'abbaye. La fermeture de l'abbaye sera décidée par le décret de 1790. Déclaré bien national à la Révolution, le domaine abbatial est vendu entre 1791 et 1793 à l'exception des bois à des particuliers (souvent d'anciens fermiers). Après le partage de ses bâtiments, l'abbaye forme le village de Vauclair-La Vallée-Foulon, qui sera mutilé et détruit lors de la Première Guerre mondiale, notamment lors de l'offensive Nivelle, en 1917. Les ruines, laissées à l'abandon, serviront à plusieurs reprises de carrières de pierres. En 1965, une remise en valeur du site est décidée, à laquelle le père Anselme Dimier, assisté par Pierre Pottier, participera avec courage et enthousiasme. Les fouilles de 1987 furent particulièrement fructueuses et mirent à jour des bâtiments ignorés jusque-là. Le père Jean-René Courtois, personnage essentiel de cette renaissance, sera le Veilleur de Vauclair pendant près de quarante ans, avec le groupe Sources et ses nombreux bénévoles (552 de 1966 à 1987). Les fouilleurs " entraient vraiment en religion archéologique " lorsqu'ils oeuvraient. Le père Courtois créera également un jardin de plantes médicinales près de l'apothicarium. Après sa mort, en 2005, l'association des Amis de Vauclair, qui fête aujourd'hui son 15e anniversaire, s'est engagée à poursuivre la préservation de l'abbaye dans le même esprit et à en faciliter la découverte au plus grand nombre. Depuis quelques années, la Maison de Vauclair accueille à nouveau les visiteurs de ce site très fréquenté de l'Aisne qui s'inscrit au centre d'un triangle mystique. L'abbaye est membre de l'association " Charte européenne des Abbayes et Sites cisterciens ". Elle est située sur la via Francigena, qui relie Canterbury à Rome (GR 145), ainsi que sur les Chemins de Compostelle.

09/2021

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Critique littéraire

Lope de Vega

Né à Madrid le 25 novembre 1562, Lope de Vega, fruit de turbulences conjugales, garda pour ce père repenti, maître brodeur talentueux, une vive admiration. Enfant précoce, élève doué, il suit des études intermittentes, interrompues d'abord pour les yeux d'une belle, puis pour une première expédition militaire au retour de laquelle, il côtoie les milieux littéraires madrilènes et rencontre Elena Osorio, issue d'une famille de théâtreux célèbres. Emprisonné et condamné au bannissement en raison de ses tapageuses amours, Lope les décrit assez fidèlement semble-t-il, dans son grand roman dramatique, La Dorotea. A peine sorti de prison, il s'éprend de la noble Isabel de Urbina, qu'il enlève, épouse et emmène en exil à Valence, non sans l'avoir abandonnée au lendemain de ses noces, pour s'engager dans la célèbre expédition militaire décidée contre l'Angleterre : l'Invincible Armada. Sous son influence, une ère poétique brillante se met en place à Valence. Lope de Vega y redécouvre les " romances ", ces compositions poétiques chantées qu'il remet au goût du jour. Il y jouit aussi de ses premiers grands succès au théâtre. Après un séjour à Tolède, il s'installe auprès du duc d'Albe où il écrit un roman pastoral L'Arcadie. Bientôt veuf et endeuillé par la mort de ses deux filles, il retourne à Madrid et, tel le phénix, recommence une nouvelle vie ; secrétaire du duc de Sarria, il poursuit son œuvre littéraire (romans, poésies, et théâtre) et se remarie, ce qui ne l'empêche pas de s'adonner à d'autres amours moins vertueuses avec une jeune et belle comédienne Micaela de Lujàn. Maître de la vie littéraire madrilène, Lope de Vega fréquente les Académies et multiplie les créations de toutes sortes. Mais, à cinquante-et-un ans, cet ardent sensuel traverse une crise mystique et se fait ordonner prêtre. Il cède alors à une nouvelle et ultime passion, une femme mariée : doña Marta de Nevares Santoyo, surnommée Amarilis, dont il aura une fille, Antonia Clara. En 1632, Amarilis meurt et sa fille est enlevée deux ans plus tard. Lope ne la reverra jamais et le nom du ravisseur ne sera jamais dévoilé. Vengeance d'une vie trop consacrée aux femmes ? Beaucoup épilogueront. Le 16 août 1635, ce grand poète et homme de théâtre s'éteindra après avoir achevé un copieux poème, Le siècle d'Or. Lope de Vega, devenu de son temps un véritable mythe vivant, reste actuellement avec Calderon l'un des dramaturges les plus populaires en Espagne. Il fut un temps oublié en dépit d'une œuvre considérable : plus de 1500 pièces de théâtre recensées, environ 500 textes retrouvés et d'une vie fort riche en aventures.

02/2002

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Economie

Le triomphe de l'injustice. Richesse, évasion fiscale et démocratie

Pour la première fois depuis plus d'un siècle, les milliardaires américains paient moins d'impôts, en proportion de leurs revenus, que chacun des autres groupes sociaux. Ecrit par deux économistes qui ont révolutionné l'étude des inégalités, ce livre présente une analyse au scalpel de cette grande transformation. Mêlant récit historique et analyse économique, Emmanuel Saez et Gabriel Zucman analysent les choix (et non-choix) qui ont conduit au triomphe de cette injustice fiscale, de l'exonération progressive des revenus du capital au développement d'une nouvelle industrie de l'évasion fiscale, en passant par l'engrenage de la concurrence fiscale internationale. Avec clarté et concision, ils expliquent comment l'Amérique, qui a été à la pointe du combat pour la justice fiscale pendant la moitié du xxe siècle, a tourné le dos à sa propre tradition. Si l'on veut éviter que l'Europe ne s'enfonce dans la dérive inégalitaire et oligarchique qui a amené Donald Trump au pouvoir, il y a urgence à tirer les leçons de cette histoire. Car même si ce phénomène a été extrême de l'autre côté de l'Atlantique, le déclin de la progressivité fiscale dans un contexte de montée des inégalités n'est en rien spécifique aux Etats-Unis, et appelle des solutions globales. Le Triomphe de l'injustice propose une refondation de l'impôt à la fois visionnaire et pragmatique, à même d'apporter des solutions concrètes aux défis inégalitaires contemporains et de réconcilier la mondialisation et la justice économique. Emmanuel Saez est professeur d'économie à l'université de Californie à Berkeley, et lauréat en 2009 de la médaille John Bates Clark, la plus haute distinction américaine en économie. Gabriel Zucman est professeur d'économie à l'université de Californie à Berkeley. Il est l'auteur de La Richesse cachée des nations. Enquête sur les paradis fiscaux, traduit dans dix-sept langues.

02/2020

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Musique, danse

Les Musiciens de jazz et leur trois voeux

Née à Londres en 1913, dans la branche anglaise de la famille Rothschild, la baronne Pannonica de Koenigswarter - surnommée Nica - connut très tôt une passion sans limites pour le jazz. Elle fut l'amie intime et la confidente des plus grands jazzmen et leur vint en aide sans compter. On sait que, malade, refusant de se faire hospitaliser, Charlie Parker mourut chez elle, et Thelonious Monk y vécut les neuf dernières années de sa vie. Avec son Polaroïd, elle photographia, le plus souvent chez elle, la plupart des musiciens : Dizzy Gillespie, Count Basie, Louis Armstrong, Duke Ellington, Lionel Hampton, Bud Powell, Sun Ra, Miles Davis, Charlie Mingus, Sonny Rollins et tant d'autres. Entre 1961 et 1966, elle leur posa cette question ingénue : " Si on t'accordait trois vœux qui devaient se réaliser sur-le-champ, que souhaiterais-tu ? " projetant de réunir leurs réponses souvent spontanées dans un livre. Ce livre, resté inédit à ce jour, le voici, réalisé d'après la maquette originale de Pannonica. Trois cents musiciens répondent à la question. Duke Ellington : " Mes vœux sont simples ! je veux ce qu'il y a de mieux ! " Et Miles Davis : " Mon vœu ? Etre blanc ! " Le 9 décembre 1988, au Service commémoratif en l'honneur de la baronne Nica de Koenigswarter, à l'église Saint Peter's, Clint Eastwood déclara : " Je n'ai connu Nica que peu de temps, mais j'ai découvert une femme remarquable, et en tant que mécène du jazz, la baronne restera dans les mémoires comme quelqu'un dont la vie était indissociablement liée à cette musique et à ses plus grands interprètes. Elle m'a aidé dans la préparation du film Bird, et je serai toujours heureux d'avoir eu l'occasion de la connaître. C'était véritablement une grande dame. " Reconnaissants, les musiciens lui ont, par ailleurs, dédié une vingtaine de thèmes, notamment : Pannonica de Thelonious Monk, Nica, My dream of Nica de Sonny Clark, Blues for Nica de Kenny Drew, Thelonica de Tommy Flannagan...

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Poésie

Le testament de la licorne précédé des Idoles

Le Testament de la licorne regroupe la grande majorité de l'oeuvre poétique de Jean Hautepierre, exclusion faite de ses pièces de théâtre et de son épopée Le Siège, déjà publiées par ailleurs. Les textes du Testament sont inédits pour la plupart d'entre eux ; leur composition, qui s'étale de 1987 à 2019, a suivi un rythme très variable, pour l'essentiel en fonction inverse de la composition par l'auteur de ses tragédies en vers, sur lesquelles a porté l'essentiel de son action depuis 2011. Jean Hautepierre aborde ici ces grands thèmes de la poésie que sont la mort, l'amour et la douleur, y joignant parfois l'occultisme et le fantastique. Quoi d'étonnant, puisqu'ils sont les grands thèmes de la vie même ? La fidélité de l'auteur au vers classique s'accompagne d'une rénovation de celui-ci qui va jusqu'à la proclamation d'une nouvelle catégorie de vers, les vers cataphractaires, longs et rythmés. La présente édition portant sur les oeuvres poétiques complètes de l'auteur, elle se devait de comprendre un choix de ses poèmes de jeunesse, Les Idoles. L'auteur lui-même souligne que ces textes juvéniles ne sont pas sans défaut. Pourquoi les publier alors ? Parce que Les Idoles forment en quelque sorte un avant-propos à l'ensemble de son oeuvre poétique. La publication tardive de ces textes, composés entre 1982 et 1986, est aussi un salut du poète de 2020 à un jeune poète en devenir des années 1980. Jean Hautepierre est poète, auteur tragique et traducteur. Son oeuvre comporte quatre volets principaux : l'épopée Le Siège (dont le roman Le Meurtre de la Tour de Cristal), les tragédies en vers, les traductions de poètes américains (Edgar Poe, Clark Ashton Smith) ainsi que les autres oeuvres poétiques, quasi-intégralement publiées ici. Il organise des spectacles théâtraux, dont un festival de théâtre en vers contemporain au théâtre du Nord-Ouest (Paris, mai-juin 2015). Couverture : Les chevaux de Neptune par Walter Crane (1892) Nouvelle Pinacothèque (Munich)

05/2020

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Beaux arts

L'Orient des peintres. Du rêve à la lumière, Edition bilingue français-anglais

Catalogue officiel de l'exposition L'Orient des peintres, du rêve à la lumière du 7 mars au 21 juillet 2019. Riche d'une soixantaine de chefs-d'oeuvre provenant des plus importantes collections publiques et privées d'Europe et des Etats-Unis (musée du Louvre, musée d'Orsay, musée des Augustins de Toulouse, la Städtische Galerie im Lenbachhaus de Munich, la collection Thyssen-Bornemisza de Madrid, le Rijksmuseum d'Amsterdam, le Sterling and Francine Clark Art Institute de Williamstown), cette manifestation entend révéler à travers ce voyage un nouveau regard sur cette peinture. Portés par le souffle de la conquête napoléonienne, les peintres européens ont fantasmé l'Orient avant de vérifier leur rêve dans le voyage. Pourtant, ce dernier ne fait pas disparaître un fantasme indissociable de la figure féminine, celle de l'odalisque, ou femme de harem, et continue de nourrir les peintres, d'Ingres et Delacroix aux premières heures de l'art moderne. "L'atelier du voyage" apporte cependant une connaissance de l'architecture et des arts décoratifs qui infléchissent progressivement une pratique classique vers une géométrisation et conduit à la recherche d'une harmonie entre corps humain et ornement abstrait, de Gérôme et Landelle à Vallotton, Migonney, Bernard ou même Matisse. D'autre part, l'expérience du paysage, des scènes de la vie quotidienne en plein air, nourrit de nouvelles pratiques et précipite l'émancipation de la couleur. Dans l'éblouissement de la lumière d'Orient et face à des spectacles inconnus, le peintre invente de nouvelles manières de peindre. Des paysages de Fromentin ou de Lazerges aux prémices de l'art moderne, des Impressionnistes et Néo-Impressionnistes aux Fauves, à Kandinsky et à Klee, la couleur se libère peu à peu de l'exactitude photographique. La naissance de l'abstraction ainsi passe par l'Orient : l'exposition sera alors l'occasion de découvrir certains aspects moins connus de l'art moderne à sa naissance.

03/2019