Recherche

télévision

Extraits

ActuaLitté

Musique, danse

Guide raisonné et déraisonnable de l'opérette et de la comédie musicale

L'opérette doit son net regain à ceux qui l'avaient éclipsée : le cinéma et la télévision. La chaleur humaine, le divertissement intelligent regagnent les cœurs lassés par les médias froids. Parmi les milliers d'opérettes écrites pendant trois siècles et leurs descendantes nommées comédies musicales, ce guide propose un choix des meilleures de tous les temps et pays, qu'elles soient au répertoire ou méritent de très vite y revenir. Vite composée, vite montée, l'opérette, miroir de la société, reflète aussitôt les grandes évolutions qu'elle aide à accepter par le charme et le rire. Lorsque l'opéra fait mourir ses héroïnes, les femmes de l'opérette s'émancipent et mènent les hommes par le bout du nez. Chaque œuvre présentée ici est replacée dans le contexte d'alors, qui donne la clé des allusions oubliées et en dégage la sagesse. Si la France domine dans l'opérette qu'elle a longtemps modelée et influencée, elle n'est pas le seul pays à y mettre du talent. Ce guide impertinent, à vocation européenne et internationale, accompagnera les voyageurs ouverts à toutes les cultures. Offenbach le Français a essaimé en Autriche et les opérettes viennoises nées de lui et du singspiel populaire nous sont revenues. Les États-Unis, après avoir suivi ces deux modèles, ont fait déferler sur le vieux continent le jazz irremplaçable. Notre choix offre de bonnes surprises : la délicate opérette anglaise, l'opérette soviétique et surtout la zarzuela, la capiteuse opérette à l'espagnole qui renouvelle le répertoire dans le monde entier. La joie ne va pas sans un voile de tristesse : le genre a sa part d'ombre, la grande histoire n'ayant pas épargné les auteurs d'opérettes. Mais le spectacle continue : d'Offenbach à Gershwin, de Franz Lehâr à Maurice Yvain, de Johann Strauss à Webber, l'auteur de Cats, tout ce qui fait rire et pleurer de joie, vous est offert ici dans la plus grande précision : personnages et synopsis, analyse et contexte, avec à chaque fois un clin d'œil pour sourire à l'entracte...

10/2008

ActuaLitté

Sociologie

La souveraineté du people

Les premiers seront les derniers, prophétisaient les Evangiles. Concernant les people, ils ne se sont pas trompés. Beaucoup de derniers sont devenus les premiers ; ils s'appellent par exemple Kim Kardashian ou Justin Bieber. L'histoire contemporaine a transformé ces personnages insignifiants en idoles incontournables. Pour de nombreux jeunes, et de moins jeunes, le nom de Jean Baptiste Giacobini ou Nabila signifie quelque chose. D'autres considèrent, au contraire, que quelques basses oeuvres tiennent lieu d'oeuvres à ces deux-là. Leur triomphe peut nous faire rire ou pleurer, cela ne nous dispense pas de le comprendre. Pourquoi notre époque a-telle couronné l'insignifiance ? En l'espace d'un demi-siècle, tout se passe comme si la hiérarchie des valeurs s'était déplacée de Foucault (Michel) à Foucault (Jean-Pierre). La jeunesse d'hier défilait derrière Karl (Marx), celle d'aujourd'hui préfère Karl (Lagerfeld). La meilleure façon de comprendre une époque, est de se pencher sur ses obsessions. La nôtre est obsédée par la célébrité. Chaque jour, dans des milliers d'émissions de télé-réalité, des individus de par le monde s'humilient dans des postures que les militants des droits de l'homme ne manqueraient pas de dénoncer si ces " candidats " à la honte n'étaient pas tous volontaires. Manger des sauterelles, évoquer sa frigidité ou son micro-pénis, ou tout simplement rester en garde à vue dans un studio de télévision pendant 30 jours, tout est bon pour devenir un " people ". La société, autrement dit le peuple, a érigé le people en souverain. La célébrité a désormais son royaume partout dans notre monde. Le fait est suffisamment frappant pour mériter que l'on s'y arrête, quel que soit le mépris que l'on peut nourrir par ailleurs pour un sujet aussi futile. Tenter d'analyser ce phénomène pourrait même nous permettre de mieux vivre. Car, la meilleure façon de ne pas céder à la déploration au sein d'une époque fascinée par des people est de chercher à comprendre ce que l'on désapprouve. Comment expliquer la mutation de la célébrité en valeur suprême ? La question constitue un vrai défi pour le sociologue.

02/2016

ActuaLitté

Littérature française

L'assassinat du Dieu Argent

Le Président : "Mais je ne vous parle pas de la loi ! Ce que vous allez faire est immoral ! D'abord, comment ces 100 personnes vont-elles survivre sur votre île ?" Ikariane Slidovyne : "Ah, ça ? Sauf votre respect, Monsieur le Président, si vous nourrissez la moindre inquiétude au sujet des conditions matérielles d'existence sur cette île, je pense que vous vous égarez. Vous semblez oublier que les personnes dont nous parlons sont des winners, des High Net Worth Individuals, des self-made-women et des self-made-men, elles appartiennent à l'élite du genre humain, elles se sont construites toutes seules, et à partir de rien. A ce propos, il s'agit là d'une heureuse coïncidence, sur cette île déserte, à part des ressources naturelles, il n'y a vraiment pas grand-chose. Si l'on se réfère à leurs revenus et à leurs patrimoines, on peut affirmer sans l'ombre d'une contestation possible que chacun de ces individus ultra-méritants est infiniment plus productif que 50 000 losers réunis. Oh, pardon ! Restons polis : chacun de ces individus ultra-méritant est infiniment plus productif que 50 000 salariés ordinaires réunis. Autrement dit, Monsieur le Président, n'en doutez pas une seule seconde, en moins de 72 heures passées sur cette île, ces êtres d'exception auront évidemment bâti, et de leurs propres mains, toutes les infrastructures nécessaires pour fonctionner. Citons, entre autres choses, des logements avec l'eau courante, l'électricité, le gaz, le chauffage pour la nuit, la climatisation pour le jour, une grande surface et une galerie marchande régulièrement approvisionnées, un hôpital totalement opérationnel, sans négliger, naturellement, quelques boutiques de luxe : ce n'est pas parce qu'on se trouve sur une île déserte qu'il faut renoncer à se faire plaisir ! Par ailleurs, Monsieur le Président, n'oubliez pas, je vous prie, que tous ces événements seront filmés et diffusés à la télévision, ainsi que sur Internet. Aussi, chaque spectateur pourra, de ses propres yeux, admirer les prodiges que les grands de ce monde sont capables". d'accomplir lorsqu'ils déploient leur énergie, leur talent, leur imagination, leur dynamisme, leur force de travail, leur créativité.

01/2017

ActuaLitté

Biographies

Lumière

Valérie Faidherbe est médecin. Dans son ouvrage « Lumière »,  elle témoigne de rencontres  qui l’ont profondément touchée  avec certains de ses patients, avec ceux dont on ne parle pas à la télévision ni dans les journaux, mais qui sont là tout autour de nous, dont nous faisons partie. Avec les vrais gens.

  L’auteur évoque aussi son cheminement personnel et professionnel, dans une société qu’elle a vu évoluer, et dont l’apparente rationalisation masque une déshumanisation toujours plus aveugle et implacable.

Face à ce constat, face aux difficultés de vivre et à la montée de la souffrance, ce livre est un message d’espoir, un plaidoyer pour l’humain, un cri pour tous ceux qui désespèrent. Pour une place, une dignité données à tous. Pour que chacun de nous ose son chemin propre, ose  aller vers la lumière. 

Ce livre allume la lumière sur des rencontres authentiques, sur le monde d’aujourd’hui : il propose d’aller, malgré la tentation de la noirceur, vers la lumière de l’espoir et de notre humanité.

 


 

«  Une radiographie, une chronique de notre époque » 

«  Téléchargé et lu d’une traite ! Inspirant et lumineux »

«  Ce livre est une petite merveille ! Je l’ai téléchargé sur kindle, lu une partie de la nuit, et je vais l’offrir ici et là autour de moi tant il est ressourçant ! »

«  Ce livre est plein de lumière ! Merci ! »

«  J’ai pleuré, j’ai ri, j’ai vécu ces écrits. J’aime ce discours à deux voix, ces deux parcours qui n’en font qu’un, cette découverte d’ « une »  poussée par la découverte du multiple. J’aime ces temps de poésie, ces petits intermèdes qui permettent de souffler, de rythmer calmement. Que c’est beau !»

« Poussé par les mots enchanteurs de mon épouse, j’ai commencé à le lire, moi aussi….Je n’ai pas pu arrêter ! Même déçu qu’il ait une fin ! Ces textes sont évocateurs, pleins de sens, vivants »

« La narration du cheminement parallèle est parfaitement amenée, et donne un relief à l’histoire racontée. Livre dévoré ce dimanche, plein de sensibilité et d’humour, très attachant. C’est très beau »

12/2022

ActuaLitté

Dictionnaires divers

Dictionnaire des termes usuels du renseignement, de l’espionnage, de la police, des armées. 10.000 expressions policières et militaires

Henri Goursau, lexicographe, auteur de nombreux dictionnaires, avait à coeur de vous révéler l'essentiel du vocabulaire en usage dans le renseignement, l'espionnage, la police et la gendarmerie, l'armée de terre, l'armée de l'air et de l'espace, la marine, etc. La presse écrite, la radio et la télévision nous informent chaque jour des actions et interventions des forces de l'ordre garantissant la sécurité et la paix publiques. Les policiers et les gendarmes assurent, avec professionnalisme et courage, le respect de la loi républicaine et la protection de nos concitoyens, dans des conditions de plus en plus difficiles, parfois au péril de leur vie. Les agents de renseignement, permettent eux d'assurer l'information des autorités gouvernementales, de déceler et de prévenir toute menace susceptible de porter atteinte à l'ordre public, aux institutions, aux intérêts fondamentaux de la Nation ou à la souveraineté nationale. Assurer la sécurité des personnes, des biens et des institutions, maintenir l'ordre public, protéger le pays contre la menace extérieure et le terrorisme, maîtriser les flux migratoires, lutter contre la criminalité organisée, la grande délinquance et la drogue, voici les missions principales assignées à la police nationale et la gendarmerie. La mission prioritaire des 3 Armées est d'assurer la protection du territoire national, de la population et des intérêts français partout dans le monde. Elles répondent aussi à d'autres missions dans le cadre des accords et traités internationaux (OTAN) ou régionaux (Europe de la défense). Actuellement, les médias français et les réseaux sociaux rendent compte de la guerre en Ukraine, diffusant en continu des bulletins d'information et révélant le vocabulaire de la guerre. La police et l'armée possèdent leur propre terminologie, leur propre langage et aussi leur jargon, un vocabulaire spécifique, adéquat, que j'ai voulu porter à la connaissance des très nombreux lecteurs, auditeurs et téléspectateurs qui suivent les affaires policières et militaires. Des termes et des expressions en usage courant chez les policiers, les gendarmes et les militaires (hommes et femmes). Quelque 10. 000 mots et expressions classés par ordre alphabétique vous permettront de vous immerger totalement dans la langue et la culture des forces de l'ordre (gendarmerie, police, armée, etc.).

02/2023

ActuaLitté

Comics Super-héros

Docteur Strange L'intégrale : 1975-1977

On doit au légendaire scénariste Steve Englehart de mémorables épisodes des séries Avengers et The Defenders, mais aussi Captain America, Fantastic Four, Silver Surfer, West Coast Avengers et une prestation époustouflante consacrée au Docteur Strange dans s les pages de Marvel Premiere. Cocréateur du titre Malibu Comics Universe, il participe également à l'élaboration de la série télévisée Night Man et plusieurs production annexes. Il signe pour DC de nombreuses aventures de Batman et la JLA. Et sa production Coyote est publiée par Marvel et d'autres éditeurs. Plus récemment, il a partagé son temps entre scénarios pour la télévision et de jeux vidéo. Dans les années 2000, Englehart revient chez Marvel pour écrire Hellcat, Fantastic Four : Big Town et Avengers : Celestial Quest (la suite de la célèbre saga de la Madonne Céleste qu'il a lui-même écrite dans les années 70 dans Avengers), et poursuit chez DC Comics avec la mini-série Batman : Dark Detective. Dans de bandes dessinées, revient chezcMarvel pour écrire Hellcat, vision t de jeux Fantast Fantastic Dans lesw années n000,gers Englehartel Big estial donne Celeste qu'il a lui-même écrite dans les années 70 dans Avengers), et pouuest (la suite de la célèbre rsuit cha de la ez DC Comics avec la mini-série Batman : Dark Detective. Marv Wolfman est l'un des plus grands scénaristes Marvel et DC Comics des années 70 et 80, ainsi que le rédacteur en chef de la Maison des Idées pendant un temps. C'est lui qui instaure les épisodes fill-ins, ces histoires réalisées par des équipes créatives alternatives en cas de retard des titulaires. Mais c'est surtout pour son travail de scénariste qu'il est entré dans l'histoire. Pour Marvel il écrit Fantastic Four et Amazing Spider-Man. Gene Colan commence à se faire connaître dans les années 50, en travaillant pour diverses maisons d'éditions dont Quality Comics et Timely Comics (l'ancien nom de Marvel), où il rencontre Stan Lee. Après une période difficile pour la bande dessinée, durant laquelle il devient illustrateur publicitaire, Colan retrouve le monde des comics grâce à Warren Publishing et Marvel.

03/2021

ActuaLitté

Littérature française

Le smoking des orques

Un roman captivant, une enquête drôle et ironique dans les milieux des parcs aquatiques et de la mafia de la Côte Sébastien, documentariste en mal de projets et loser attachant, réussit à convaincre son producteur de l'envoyer à Nice en repérage pour un film sur les orques, ces prodigieux et fascinants cétacés. Mais le spectacle auquel il assiste à Océland tourne au désastre lorsqu'une vieille orque entraîne son dresseur Ludo au fond de la piscine. Ce dernier en réchappe grâce au seul courage de sa collègue May - à vrai dire aussi envoûtante aux yeux de Sébastien que les orques elles-mêmes - qui plonge pour le sauver. L'accident fait la une des journaux nationaux et relance le débat sur la condition des animaux dans les delphinariums. La mort suspecte de Ludo à l'hôpital, alors quasiment rétabli, ainsi que celle de son ami journaliste à La Provence vont convaincre Sébastien que le parc Océland baigne dans un milieu aussi saumâtre que l'eau de ses bassins. Depuis le couple qui dirige l'établissement (sorte de Balkany du Midi), jusqu'aux mafias de l'Est et du Proche-Orient, en passant par des rumeurs de sex-tapes dans le club de foot local : ça craint, c'est dangereux. Sébastien escomptait réaliser un film sur l'harmonie du vivant, le voilà entraîné dans le tourbillon de la grande chasse d'eau des basses-fosses humaines. Son enquête le mènera jusqu'au Grand Nord, sur les traces d'une famille d'orques, mais aussi au Canada où il retrouvera la mystérieuse May, qui pourrait bien détenir une clé essentielle de cette affaire... Avec verve et humour, Vincent Maillard nous entraîne dans l'univers de la télévision dont il dénonce les travers avec ironie, des parcs aquatiques qui révulsent par leur maltraitance animale, des orques qui éblouissent, et de la Mafia de la Côte, plus près de la beaufitude bling-bling que des gentlemen cambrioleurs. Le smoking, ce sont les orques qui le portent. Un roman riche et sonore qui ne laissera personne indemne, pas même le sommet de la République...

04/2023

ActuaLitté

XXe siècle

Histoire des Forsyte Tome 1 : Comédie moderne

La suite de l'oeuvre majeure de John Galsworthy, prix Nobel de littérature 1932, enfin réunie en un seul volume. Une fresque romanesque mordante qui après met en scène la famille Forsyte, issue de la haute bourgeoisie anglaise, au lendemain de la Première Guerre mondiale. Un monde nouveau et auquel ils n'étaient pas préparés les attend alors... Après le succès de La dynastie des Forsyte, suite et fin de la célèbre saga Un intervalle de deux ans environ sépare la fin de la première trilogie de la suite de l'Histoire des Forsyte (La Dynastie des Forsyte, 3 volumes, Archipoche, 2018). Les trois derniers ensembles, Comédie moderne, Fin de chapitre et Fleur du désert, constituent une ample fresque de l'Angleterre au lendemain de la Première Guerre mondiale. Un monde que John Galsworthy n'aime guère et qui l'inquiète : la grève générale de 1926, le développement du chômage, la montée du travaillisme, les difficultés annonçant la grande crise économique sont autant de signes avant-coureurs de nouvelles catastrophes. Le personnage central de la deuxième trilogie est Fleur, la fille de Soames Forsyte. Elle épouse un jeune aristocrate, Michael Mont, éditeur, puis parlementaire. Très mondaine et passablement snob, elle est deux fois tentée par l'adultère. Quant à Soames, modèle de droiture, il mourra presque en héros, victime de ses deux passions : l'amour paternel et l'attachement à sa collection de tableaux. S'il reste l'" Homme de biens " des débuts, il est aussi homme de raison, de goût et de coeur. Avec lui disparaît le dernier des vrais Forsyte. La dernière trilogie relègue Fleur et son mari à l'arrière-plan, tandis qu'une cousine éloignée de Michael, l'attachante Dinny Charwell, occupe une position centrale dans trois histoires mouvementées. L'achèvement de cette oeuvre monumentale absorbe totalement Galsworthy pendant les dix dernières années de sa vie. Il meurt en 1933, au faîte de sa gloire et comblé d'honneurs. Ses livres ont connu un succès considérable. La télévision des années 1960-1970 lui a donné, en Angleterre d'abord, puis en France et dans le monde entier, une nouvelle jeunesse. Ce volume constitue le premier tome de l'Histoire des Forsyte.

10/2022

ActuaLitté

Ecrits sur l'art

General Idea

Publié à l'occasion de la vaste rétrospective de General Idea au Musée des beaux-arts du Canada, Ontario, et au Stedelijk Museum, Amsterdam (2022-2023), ce volume constitue la source la plus complète sur le collectif canadien General Idea, fondé à Toronto en 1969 par Felix Partz, Jorge Zontal et AA Bronson, et actif jusqu'à la mort de Partz et Zontal en 1994. Le volume est organisé en trois parties : I. Performances et actions ; II. Dans la rue ; III. Dans la salle d'exposition. Les deux premières parties se concentrent sur les oeuvres et les méthodes qui dépassent le cadre de l'exposition muséale traditionnelle, en documentant les oeuvres éphémères, temporelles et même jetables. La troisième partie comprend une section de planches offrant un aperçu visuel quasi complet de la pratique de General Idea. Des images comparatives en page de garde montrent les oeuvres telles qu'elles sont apparues dans des installations historiques et d'autres contextes significatifs. Ces trois sections correspondent globalement à l'évolution du collectif : des performances, actions et autres pratiques (1969-1978), aux oeuvres utilisant les médias de masse tels que le magazine, la télévision et la vidéo (1972-1980), et enfin aux oeuvres conçues pour les galeries et les musées (1985-1994). La publication comprend un prologue d'AA Bronson, une conversation entre AA Bronson et Beatrix Ruf, ainsi que de nouveaux textes commandés à des spécialistes reconnus, qui offrent autant de sources primaires sur General Idea. L'annexe comprend une bibliographie scientifique complète, l'historique des expositions et des performances, ainsi qu'une chronologie illustrée du groupe, nouvellement éditée et compilée pour la première fois. Conçu par AA Bronson en étroite collaboration avec le graphiste Garrick Gott et l'éditeur Adam Welch, le design fait partie intégrante du concept global de la publication. Chaque section possède une identité visuelle et un traitement graphique distincts. De plus, le livre lui-même fonctionne comme une véritable oeuvre éditoriale, renvoyant à la stratégie caractéristique de General Idea consistant à emprunter et redéployer des phénomènes culturels : ici, le catalogue d'exposition d'un musée. A la fois complice et critique, le livre est une extension de la stratégie d'interventions subversives du groupe dans les systèmes du monde de l'art.

10/2022

ActuaLitté

Littérature française

Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués. Roman noir

Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués. Où l'on retrouve Victor B., le photographe de presse qui aime tant les chats, héros nonchalant des romans noirs de Jean-François Vilar. Victor rentre à Paris, après trois années de captivité à l'étranger. Nous sommes en novembre 1989 et le mur de Berlin commence à s'écrouler. Son compagnon de détention, Alex Katz, est tué quelques jours plus tard sous les yeux de Victor qui ne croit pas une seconde à la thèse de l'accident. L'affaire se noue au fur et à mesure de l'entrée en scène de divers personnages, certains séduisants, d'autres moins. D'abord Solveig, la journaliste d'origine tchèque; ensuite Abigail Stem, qui était la maîtresse de Katz et qui confie à Victor un journal intime écrit par Alfred Katz, le père d'Alex, pendant l'année 1938. Et puis, il y a le flic, Laurent, étrange et insistant, et un réalisateur de télévision un peu hors de course. Le Temps, comme l'Histoire, peut se faire plus ou moins transparent. On suivra, d'une même lecture, le drame présent et l'amour de Solveig et de Victor, tandis que celui-ci, chaque soir, dévore le journal d'Alfred Katz, nous faisant ainsi revivre son histoire d'amour avec la jolie Mila, prostituée à ses heures et modèle nu favori de Man Ray. Les surréalistes sont là, et les trotskystes : ce sont eux, bien sûr, les " fantômes aux fronts troués " qui seront assassinés les uns après les autres par la police de Staline. Les deux récits, celui de 1938 et celui de 1989, vont peu à peu se rapprocher, jusqu'à se fondre littéralement en une magnifique scène d'amour et de déambulation dans le square de la tour Saint-Jacques, une nuit où la peur et la beauté auront la même façon de s'exprimer : la chasse, en effet, n'a jamais cessé. Elle aurait même tendance à reprendre. Comment échapper aux flics déguisés, aux femmes qui sont des agents doubles, à l'Histoire qui vous trompe ? Et, surtout, qui était Alfred Katz ?

01/1999

ActuaLitté

Histoire de France

Simone Veil et les siens

De Simone Veil, on réduit trop souvent la biographie à quelques dates phares, dont, évidemment, celles du débat sur l'IVG, en 1974. De même de son image et des rares signes électifs qui l'incarnent aux yeux des Français : un chignon fidèle qu'elle n'acceptera de défaire qu'une seule fois en public, un immuable tailleur Chanel, dont ne varie que la couleur, un collier de perles porté sur une lavallière. A la différence sans doute des simplifications biographiques, cette austérité est délibérée. Elle est aussi comme la cuirasse d'une femme parvenue au sommet de l'Etat, soucieuse d'opposer à la curiosité du public et des journalistes une image qui n'offre aucune prise, aucune perspective personnelle. Tout au long de sa vie publique, Simone Veil a soigneusement protégé son intimité familiale et amicale. Antoine, son mari, apparaît parfois au cours de ses campagnes, mais toujours saisi comme une apparition " officielle " . De même de ses enfants, photographiés publiquement, par exemple au ministère de la Santé juste avant les débats sur l'avortement, autour d'une table qui réunit la ministre et son cabinet. Certes, depuis sa retraite politique, avec le succès de ses mémoires, l'entrée à l'Académie française, la multiplication des hommages de toutes natures, se sont multiplié les incursions médiatiques dans la sphère privée de celle qui est restée si longtemps une des personnalités préférées du public. Simone Veil ne s'y est jamais prêtée volontiers et, aujourd'hui, ses deux fils livrent au compte-gouttes les images des albums photos de leur mère. Une émission de télévision ici, un ou deux articles de journaux, un nombre d'images forcément limité. C'est donc pour la première fois qu'ils ont accepté que soient publiées autant de photographies pour la plupart inédites. Cet album fait comprendre quelles étaient les racines de ses engagements, les figures familières, parents, frère et soeurs, enfants et petits-enfants, amis, lieux aimés où elle se ressourçait. Commentés par ceux-là mêmes qui lui furent si chers, ses deux fils, Jean et Pierre François.

ActuaLitté

Chanson française

Rester le même

L'incroyable histoire de Jean-Baptiste Guégan, alias la voix de Johnny Hallyday ! 18 décembre 2018. Ce soir-là, devant leur télévision, plus de trois millions de Français assistent à la finale de l'émission " La France a un incroyable talent ". Ils découvrent un chanteur dont ils n'ont jamais entendu parler. Son nom ? Jean-Baptiste Guégan. Jean-Baptiste n'est pas un chanteur comme les autres. Il possède la même voix que Johnny Hallyday, disparu quelques mois plus tôt. Il n'est pas un simple imitateur, comme ceux qui se contentent d'emprunter quelques tics de langage à l'ancienne " idole des jeunes ", mais plutôt son sosie vocal. Durant dix-sept ans, Jean-Baptiste Guegan a sillonné la Bretagne pour chanter du Johnny, tout au long de 1500 concerts donnés dans les lieux les plus variés - des bars, des campings, des fêtes locales... Il s'est ainsi forgé une solide réputation, nourrie par une longue pratique de la scène et une maîtrise du répertoire de Johnny. Après sa victoire lors de " La France a un incroyable talent ", le destin de Jean-Baptiste bascule. Tout s'enchaîne alors à une vitesse vertigineuse. En août 2019 sort son premier disque, Puisque c'est écrit, enregistré à Nashville et dont les textes sont signés par Michel Mallory, parolier historique de Johnny. Numéro 1 des ventes en une semaine, l'album s'est depuis écoulé à plus de 300 000 exemplaires. Deux mois plus tard, l'artiste entame une tournée des Zénith. Immense succès populaire tout au long d'une cinquantaine de concerts, qui ne seront interrompus que par l'épidémie de Covid-19. En septembre 2020, il publie son deuxième disque, Rester le même. Aux chansons de Michel Mallory viennent s'ajouter deux morceaux écrits par Slimane et Marc Lavoine. Rester le même, c'est aussi le titre de cette autobiographie. Un titre qui résume parfaitement l'état d'esprit de Jean-Baptiste, garçon attachant qui n'a jamais oublié d'où il vient. Et qui partage avec Johnny Hallyday quelques expériences de vie difficiles, une modestie sans faille et une générosité à toute épreuve.

12/2021

ActuaLitté

Faits de société

L'Affaire Flactif. Enquête sur la tuerie du Grand-Bornand

Le 11 avril 2003, une famille entière disparaît : Xavier Flactif, quarante ans, sa compagne, Graziella, trente-six ans, et leurs trois enfants, Sarah, dix ans, Laetitia, neuf ans, et Grégory, sept ans. Leur magnifique chalet du Grand-Bornand, trop bien rangé, semble inhabité, mais on y trouve un repas prêt à être servi et le réfrigérateur plein de vivres. Xavier Flactif est un promoteur immobilier qui s'est fait à la force du poignet. Belles maisons, belles voitures, vacances de rêve : sa réussite est réelle, mais elle dérange. On parle de factures impayées et de maisons mal construites. Nombreux sont ceux qui accablent les disparus. Les voisins des Flactif, un certain David Hotyat et sa compagne, Alexandra Lefèvre, sont particulièrement virulents devant les caméras de télévision et affichent leur certitude que la famille a pris la fuite. Les médias abondent dans ce sens, et c'est également cette piste que semblent privilégier les enquêteurs. Mais dans le chalet, les indices commencent à parler: des traces de sang et des éclats de dents sont découverts. Le 4 x 4 de la famille est retrouvé... Surprise le 16 septembre : David Hotyat, Alexandra Lefèvre et deux de leurs amis sont arrêtés. La thèse de l'assassinat apparaît au grand jour. Ce livre, le fruit de deux ans d'enquête, apporte des éléments de réponse concrets pour comprendre pourquoi et comment une famille entière a été assassinée dans des circonstances aussi macabres, sans qu'aucun corps ne soit retrouvé. Originaires l'un et l'autre de familles modestes du nord de la France, Xavier Flactif et David Hotyat, sans se connaître, étaient partis dans la vie avec sensiblement le même bagage, tous deux mus par une forte ambition. Leurs trajectoires parallèles allaient curieusement se croiser en Haute-Savoie : le premier s'était donné les moyens de réaliser ses rêves, alors que le second, cumulant les échecs professionnels, régressait socialement dans la rancune et l'amertume. Christine Kelly signe ici une enquête rigoureuse, riche en révélations, sur une des affaires les plus choquantes et les plus mystérieuses de ces dernières années.

05/2006

ActuaLitté

Romans policiers

Ton pire cauchemar

Il y a quinze ans, l'existence de Sara Linton a changé à jamais lorsqu'une soirée de fête s'est terminée par la violente attaque qui a bouleversé son monde. Depuis, Sara a refait sa vie. Pédiatre reconnue, fiancée à l'agent spécial du GBI Will Trent, elle a réussi à laisser son passé derrière elle. C'était sans compter le procès qui la ramène à une autre nuit éprouvante, trois ans plus tôt, où, de garde aux urgences, elle s'est évertuée à sauver Dani Cooper. La jeune femme, victime d'une agression sexuelle, n'a pas survécu. Cette nuit-là, Sara s'est promis d'amener le criminel devant les tribunaux. Mais, quand le verdict tombe, c'est la douche froide : l'agresseur présumé, un jeune homme issu d'une famille riche et réputée, échappe à la prison, faute de preuves. Will et Sara décident alors de relancer l'enquête, et, à mesure que celle-ci progresse, des similarités troublantes entre l'agression de Dani et celle de Sara sont mises au jour ; bientôt, ce ne sont plus seulement deux affaires de viol mais plusieurs, échelonnées sur une période de seize ans, que l'investigation révèle - comme si les attaques avaient été méthodiquement pensées et perpétrées par un club de prédateurs sexuels. La nouvelle enquête de Will Trent, le héros de Karin Slaughter à retrouver sur Disney+. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Maxime Shelledy et Souad Degachi A propos de l'autrice Karin Slaughter est l'autrice de plus de vingt romans à figurer instantanément sur la liste des best-sellers du New York Times, dont Une fille modèle, Pretty Girls et La Secte des oubliées. Elle est publiée dans 120 pays et vendue à plus de 40 millions d'exemplaires à travers le monde. Son vrai visage est une série originale n°1 de Netflix avec Toni Collette. La série Will Trent est disponible sur Disney+ en France, Une fille modèle et Faux témoin sont en cours d'adaptation pour le cinéma et la télévision. Originaire de Géorgie, aux Etats-Unis, Karin Slaughter vit à Atlanta.

04/2024

ActuaLitté

Période mai 68

Le zéphyr au Gai Menton. A propos du souffle libertaire et festif de Mai 68

Préfacé et conclu par Raoul Vaneigem, un des prophètes de Mai 68, cet essai est la suite logique du travail heuristique commencé avec "les 72 Immortelles" sur la Commune de Paris dont on a célébré le cent-cinquantenaire en 2021, et poursuivi avec "La grande déchirure", publié par les éditions du Croquant à l'occasion du centenaire du Congrès de Tours. Ce dossier est non seulement basé sur un rappel des faits avec une éphéméride des événements mais il est une analyse historique, sociologique et politique de toutes les traces de la "Commune étudiante". Se référant à un poéme de Rimbaud, le "Zéphyr au gai menton" est un souffle libertaire et festif qui a balayé pendant presque deux mois la société française et a réussi à en ébranler les fondamentaux bourgeois... Cet ébranlement que l'auteur a vécu, et qu'il rapporte dans un témoignage personnel sur la révolte des milieux du cinéma et à la radio-télévision publique, est l'objet de cette étude dont les conséquences se sont fait sentir pendant des décennies et qui continuent à paralyser notre réflexion idéologique... En effet, Mai 68 marque sans aucun doute, la résurgence d'une force spirituelle enfouie et retenue dans la nappe phréatique du potentiel d'autonomie, de révolte et de renaissance populaire bafoué et refoulé depuis que la guillotine a mis fin à la Révolution française le 9 thermidor an II : le désir d'une République sociale, juste, fraternelle et libertaire. Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend. Ce désir, qui a affleuré pendant tout le XIXe siècle, a été imaginé et proclamé par tous les utopistes dont l'influence a été brutalement éradiquée par l'irruption du marxisme. Et le matérialisme historique a induit le bolchevisme, qui a été la force de frappe politique du mouvement ouvrier, condamnant le réformisme de la social-démocratie mais rejetant impitoyablement aussi l'anarchie. Aujourd'hui où l'imbroglio idéologique à gauche obstrue toute tentative réelle de réaliser l'émancipation humaine, nous avons un besoin vital du "zéphyr au gai menton" afin qu'il vienne nous gratifier de ces nuages d'utopies pour mettre fin à la sécheresse épouvantable du désert politique.

12/2023

ActuaLitté

Sciences historiques

Quelle est la place des images en histoire ?

Cet ouvrage consacre une avancée décisive dans la réflexion sur les images en histoire. En effet, alors que, de longue date, les historiens d'art se sont attachés à développer des études d'ordre iconographique sur leur territoire et que les sémiologues ont élargi le champ à certains aspects de la culture populaire, les historiens restaient dans une vision illustrative du visuel. Désormais, à l'heure de la multiplication industrielle des images et de leur cumul généralisé, il devenait urgent de considérer ces corpus immenses comme matière à études. L'ensemble des participants démontre deux usages essentiels nouveaux : la banalisation de l'image comme une source, parmi d'autres ; la possibilité de bâtir, à partir de supports croisés, de véritables histoires du visuel. Voilà donc un manifeste collectif pour le développement de travaux sur ce qui est devenu un élément fondamental de la communication planétaire. Christian Delporte, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, directeur du Centre d'histoire culturelle des sociétés contemporaines. Auteur d'ouvrages sur l'histoire des médias et de la communication, il a récemment publié Images et politique en France au xxe siècle (Nouveau Monde éditions, 2006) et La France dans les yeux. Une histoire de la communication politique de 1930 à aujourd'hui (Flammarion, 2007). Laurent Gervereau, président de l'Institut des Images et du Réseau des musées de l'Europe. Spécialiste international de l'analyse des images, il a créé des sites Internet, des disques numériques et dirigé de nombreux ouvrages, dont le Dictionnaire mondial des images (Nouveau monde éditions, 2006). Il est l'auteur notamment de Voir, comprendre, analyser les images (La Découverte, 5e édition 2007) et de Une histoire mondiale des images (CNDP/Nouveau monde éditions, 2008). Denis Maréchal est docteur en histoire. Chargé des manifestations extérieures à l'Inathèque de France. Il a notamment publié Geneviève Tabouis, les dernières nouvelles de demain (Nouveau Monde éditions, 2003), et contribué à L'Echo du siècle, dictionnaire historique de la radio et de la télévision en France, sous la direction de Jean-Noël Jeanneney et Agnès Chauveau (Hachette pluriel, 2001).

09/2015

ActuaLitté

Actualité et médias

Twittus politicus. Décryptage d'un média explosif

On l'a vu lors de l'affaire DSK, lors du printemps arabe, à l'occasion de la présidentielle ou lors de la lutte Fillon-Copé pour la tête de l'UMP : le tweet grille désormais la politesse aux médias traditionnels, réduits à relayer les informations dispensées sur les réseaux sociaux. Au cours de l'année écoulée, indubitablement Twitter est devenu un outil de la vie politique. Mais qu'est-ce que Twitter ? Comment ça marche ? Quels en sont les codes ? Si vous n'y connaissez rien, rassurez-vous, ce livre va tout vous expliquer. Vous découvrirez son fonctionnement, ses grands moments, ses ténors et ses seconds couteaux, les tweets les plus mémorables ou les plus scandaleux. Par son instantanéité et du fait que ce sont souvent des acteurs de la vie politique (Eric Besson, Nadine Morano, Valérie Trierweiler...) qui twittent, ce nouveau média devance les télévisions et agences de presse, qui sont désormais, pour le meilleur ou pour le pire, obligées de courir derrière l'info. Mais c'est aussi un espace politique différent, où l'humour prend sa place et où la langue de bois n'est pas de mise. Ainsi le soir du premier tour de la présidentielle, où des messages codés ont fleuri sur la timeline Twitter, donnant le résultat avant le 20 h fatidique, sous forme de tweets codés #radiolondres, en hommage à la célèbre radio de la Résistance française, du genre : "Les talonnettes sont dans les cartons, je répète, les talonnettes sont dans les cartons". Et puis il y a bien sûr ce tweet devenu historique: "Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé", signé Valérie Trierweiler, avec les répercussions que l'on sait. Entre humour, dérapages et manipulations, ce livre interroge l'avenir, à l'heure de la communication instantanée.

01/2013

ActuaLitté

Documentaires jeunesse

Le petit livre pour dire stop aux violences sexuelles faites aux enfants

Les chiffres concernant les violences sexuelles faites aux enfants sont effrayants... - En 2017, 19 700 plaintes de victimes mineures ont été enregistrées suite à des violences sexuelles : 7 050 plaintes concernaient des faits de viols et 12 650 des situations de harcèlement et d'agressions sexuelles. - 15 450 filles ont été abusées sexuellement, soit 78 % des victimes. - Dans 30 % des cas environ, les faits sont commis dans le cercle familial des enfants. - Les viols touchent une plus grande proportion de filles (81 %), que ce soit dans le cadre intrafamilial comme dans un contexte extérieur. A l'occasion de la diffusion sur France Télévisions d'un documentaire sur les abus sexuels en novembre 2018, La Croix et Bayard Jeunesse ont levé des fonds pour diffuser un livret gratuit de prévention avec plusieurs magazines jeunesse du groupe (J'aime Lire, Astrapi, Images doc...). Un livret écrit par Gwennaëlle Boulet et Dephine Saulière et illustré par Marie Spénale, a été envoyé avec les numéros de novembre. Ce livre - fait à partir du livret - compte 40 pages et remplace Le petit livre pour dire non aux abus sexuels. Il présente six scénarii de la vie quotidienne mettant en scène des enfants potentiellement victimes d'agresseurs. Ceux-ci sont des adultes connus de l'enfant, car dans 90 % des cas la victime connaît son agresseur : un moniteur de sport demande un massage, un faux joueur de jeux vidéo sévit sur internet, un tonton demande des caresses à sa nièce quand sa mère a le dos tourné... Dans chaque situation, on indique à l'enfant la bonne attitude pour éliminer le danger : parler, appeler les numéros d'aide, porter plainte à la police... De nombreuses associations et instances gouvernementales se sont associées à BAYARD pour réaliser le livret : La Défenseure des droits, la ligue de l'enseignement, les Apprentis d'Auteuil, SOS Villages d'enfants, Enfance et partage, l'UNICEF... Mais aussi l'UCPA, les colonies Teligo, les Scouts de France, etc.

04/2019

ActuaLitté

Sports

Retour intérieur

Interrogé par le journaliste Matthieu Lartot de France 2, Fabien Galthié, n'éludant aucune question, se confie et nous offre un formidable voyage en terres d'ovalie. Demi de mêlée le plus capé du rugby français, élu meilleur joueur du monde en 2002, Fabien Galthié possède un palmarès incomparable. Au fil d'une carrière exceptionnelle de joueur débutée à Colomiers puis refermée en Australie pour sa quatrième Coupe du monde, l'enfant de Cahors vit une trajectoire sportive et humaine unique. Capitaine emblématique, il mène avec brio et caractère les grands combats du XV de France d'abord au côté de Serge Blanco puis face aux Springboks, aux All Blacks de Jonah Lomu ou au XV de la Rose de Jonny Wilkinson. Une fois les crampons raccrochés, il conserve " le nez à la fenêtre " et entame une brillante carrière d'entraîneur. D'abord au Stade Français, puis avec les Pumas argentins et enfi n à Montpellier qu'il conduit, en compagnie d'Eric Béchu son ami et mentor, en fi nale du Top 14 dès sa première année. Dans un milieu où le collectif écrase parfois l'individu, Fabien Galthié a, depuis près de 30 ans, toujours su cultiver son jardin secret. Dans Retour Intérieur et grâce à la forte complicité nouée avec Matthieu Lartot, son coéquipier au micro de France Télévisions, il se livre sans tabou. Les longs moments passés ensemble autour des stades mythiques de l'Ovalie font remonter à la surface les souvenirs les plus marquants d'une personnalité singulière et attachante. D'anecdotes savoureuses en révélations inédites, du récit épique de ses plus grands exploits à ses confessions les plus secrètes, Fabien Galthié, aussi fi dèle à lui-même qu'à ses compagnons de route, se met à nu avec une sincérité exemplaire. Avec Retour Intérieur, inaugure une collection de témoignages de grands sportifs à paraître chez Solar

04/2014

ActuaLitté

Sciences politiques

Terrorisme réactionnaire, Européisme impérialiste, Internationalisme communiste

La crise au Moyen-Orient a mis en action les trafiquants de peur. C'est la peur fabriquée par le terrorisme réactionnaire, cet instrument des bourgeoisies moyen-orientales devenu incontrôlable, qui n'a aucun scrupule à massacrer des travailleurs désarmés et à exciter le fanatisme et la haine raciale. Ainsi que les peurs agitées en retour en Europe et en Occident, aussi bien par le populisme xénophobe, pour des calculs électoraux de boutiquiers, que par l'européisme impérialiste, ravi de l'occasion d'expérimenter ses idéologies de masse : aussi bien celles de l'Europe Forteresse que les mythes revisités du choc des civilisations. Le sens commun, distillé par les journaux et les télévisions, change subitement. L'heure est aux tribuns et aux démagogues, aux intellectuels qui retournent facilement leur veste, au malin journaliste à la recherche d'opportunités éditoriales, et même au prêtre. Prenez des notes, c'est un exercice : c'est comme cela que monteront les mobilisations impérialistes de demain, quand il s'agira de mobiliser l'Europe pour sa défense, dans le choc entre les géants de l'impérialisme. Et pourtant, tout cela n'est pas inévitable. Il y a une alternative à la guerre, à la terreur, aux fanatismes, aux idéologies avec lesquelles on voudrait assujettir les consciences. Le prolétariat a la force colossale du nombre. En Afrique du Nord et au Moyen-Orient, du Maroc au Golfe, les salariés sont passés de 25 millions à presque 70 millions en trente-cinq ans : ils auraient la force de se libérer du poids de bourgeoisies corrompues et en échec. Et quelle puissance ils seraient, s'ils s'unissaient aux 200 millions de salariés d'Europe, aux 220 millions d'Inde, aux 350 millions de Chine, au prolétariat du monde entier ! Le prolétariat, puissance mondiale, contre les puissances du capital et de l'impérialisme : c'est la seule réponse à un monde de peur.

03/2015

ActuaLitté

Littérature étrangère

Tous les jours sont des nuits

Elle s’appelle Gillian, elle est belle, elle a du succès, elle est aimée. Mais le début du livre renvoie toutes ces phrases au passé, y compris la première. Est-elle en effet encore Gillian au moment où débute le roman ? N’a-t-elle pas tout perdu, jusqu’au reflet d’elle-même ? Une nuit, au retour d’une soirée trop arrosée, après une dispute, Gillian et son mari Matthias, qui travaillent tous deux pour la télévision, ont un accident de voiture en heurtant un chevreuil sur une petite route qui traverse la forêt. Matthias, qui conduisait, meurt sur le coup. Gillian se réveille à l’hôpital et découvre qu’elle n’a plus de visage. Toute la belle façade s’écroule, tout ce qui faisait sa vie a disparu. Gillian doit subir plusieurs opérations de chirurgie plastique. Elle qui était toujours entourée, admirée, sollicitée, découvre la solitude et l’absence de vraie amitié. Même sa mère n’ose plus aller la voir. Pour Gillian, les jours deviennent des nuits. Après cette première partie, Peter Stamm fait un saut en arrière et raconte la rencontre entre Gillian et Herbert, un artiste qui peint des nus à partir de photos. Croisé sur un plateau de télévision, il finit, après quelques échanges de mails, par photographier et peindre Gillian nue dans son atelier. Ce sont en fait les photos de ce travail qui ont déclenché la dispute fatale avec Matthias. Ce dernier avait en effet découvert par hasard la pellicule dans un tiroir du bureau de Gillian et l’avait faite développer. Outre un fort sentiment de culpabilité, Gillian en retire l’idée que l’art peut tuer, mais aussi la conviction que sa vie n’était jusque-là qu’une simple mise en scène fondée sur les apparences. La troisième partie nous emmène sept ans plus tard. Herbert traverse une crise existentielle. Incapable de peindre depuis plusieurs années, il a finalement accepté un poste de professeur aux Beaux-Arts. Un jour, il reçoit l’invitation d’une fondation culturelle dans les montagnes de l’Engadine, qui lui donne carte blanche pour faire une exposition. Après de longues hésitations, il finit par accepter, d’autant plus que sa compagne, avec qui il a un petit garçon de sept ans maintenant, vient de le quitter. C’est là qu’il retrouve Gillian qui, après sa guérison, a fui le monde des médias et a trouvé un travail d’animatrice culturelle, loin de la ville et de ses attraits, dans le centre de loisirs qui jouxte la fondation culturelle. Peter Stamm est trop bon romancier pour confier cette rencontre au hasard : c’est en fait Gillian (qui se fait désormais appeler Jill) qui a convaincu le directeur du centre culturel d’inviter Hubert et de lui proposer de faire une exposition. Si tous les jours sont des nuits quand l’amour disparait, les nuits peuvent devenir des jours quand le bonheur d’être ensemble est là, pour reprendre les dernières lignes du sonnet de Shakespeare mis en exergue au début du livre. Mais Peter Stamm sait aussi éviter les pièges des réconciliations prématurées, c’est le prix de la liberté de ses personnages qui ne réagissent pas toujours comme on l’attend. Ici, la vie n’est pas un songe, elle est un jeu dont on doit maitriser les règles pour ne pas se faire rejeter. Mais dont on peut aussi rejeter les règles, si on en a le courage. Peter Stamm écrit comme on compose un patchwork, mêlant par assemblage de phrases courtes, des éléments parfois très dissemblables (souvent des notations psychologiques et des détails apparents ou bien des sensations physiques et des sensations mentales) qui, avec le recul, composent sans pathos la densité d’une histoire à la fois ordinaire et hors du commun, dans la mesure où la banalité des gestes et des pensées retrouvent mystère et intensité grâce à une prose discrète dont la simplicité et la naïveté apparentes sont d’une précision chirurgicale. Les personnages de Peter Stamm mettent ici en scène la possibilité de changer de vie après une brusque catastrophe ou même simplement une banale vie d’ennui et d’erreurs. Ainsi, après son accident et le deuil une fois surmonté, Gillian ne se laisse pas écraser par le chagrin, le regret, le remords : elle accepte la perte et tente de construire une nouvelle existence sur des valeurs qui ne sont désormais plus extérieures à ce qu’elle est au fond d’elle-même. Il n’en sera peut-être pas de même pour Hubert qui, après de merveilleux mois passés avec Jill, semble prêt à se laisser de nouveau happer par l’habitude et le confort d’une vie qui n’est autre que la répétition annoncée de l’échec. Peter Stamm ne nous dit pas tout. Il n’a d’ailleurs jamais tout dit au fil de ce roman, mais beaucoup suggéré, et les harmoniques du possible vibrent encore longtemps dans notre mémoire, une fois le livre refermé.

08/2014

ActuaLitté

Littérature française

Le testament Aulick

Alexandre Plainlevé est depuis son plus jeune âge passionné par l'Histoire et les traces laissées par les anciens vivants. Enfant, il adore mener des explorations dans le grenier de sa grand-mère et est particulièrement fasciné par tout ce qui est militaire. Devenu professeur d'Histoire, il tâche d'intéresser des classes parfois difficiles à sa matière en apportant lors de ses cours des objets du temps passé. A Montpellier, où il a été nommé après plusieurs années d'enseignement et un divorce express, il vit seul, peu ancré dans le temps présent, rédigeant quelques ouvrages pour un petit éditeur. Il chine chez les brocanteurs et notamment chez M. Licorne, un homme assez sauvage à qui il a donné ce sobriquet car sa boutique capharnaüm est encombrée de représentations sous toutes ses formes de l'animal fabuleux. Habituellement renfrogné, l'antiquaire adresse un jour la parole à Alexandre : il l'a vu parler de son livre à la télévision et le félicite d'avoir traité du problème de la responsabilité et de l'engagement en temps de guerre. Il lui soumet une énigme en lui montrant barrette de décorations allemandes de la Première Guerre mondiale qui comprend également une médaille russe impériale. Une aberration historique ! S'il en perce le secret, l'objet sera à lui. Extrêmement intrigué, Alexandre fait des recherches et découvre tout un épisode de la Première Guerre mondiale qu'il ignorait. M. Licorne lui offre alors la médaille qu'il lui avait promise et lui fait don également d'une bible et des photos faisant partie du même lot. Cette bible recèle des feuillets écrits de la main d'un Allemand emprisonné. Alexandre les soumet à une de ses collègues germaniste, Clara, et ils sont électrisés par ce qu'ils découvrent : une confession rédigée par un ancien officier devenu diplomate du IIIe Reich, à la veille de son exécution en 1946. Karl Aulick, soldat en 1914-1918 puis lieutenant d'Hitler, y déroule le parcours qui l'a mené dans un cachot de Budapest à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Au fur et à mesure de la traduction de ce testament, une histoire d'amour se noue entre les deux enseignants et d'autres secrets – à propos de Clara ou du mystérieux M. Licorne – viennent au jour…

11/2016

ActuaLitté

Musique, danse

Born to Run

" Se raconter est une drôle d'affaire. Dans un projet comme celui-ci, l'auteur fait une promesse : laisser le lecteur entrer dans sa tête. C'est ce que j'ai essayé de faire au fil de ces pages ". Bruce Springsteen dans les pages de Born to Run. En 2009, Bruce Springsteen et le E Street Band jouent à la mi-temps du Super Bowl. L'expérience est tellement grisante que Bruce décide d'écrire à ce sujet. C'est ainsi qu'a commencé cette extraordinaire autobiographie. Au cours des sept années écoulées, Bruce Springsteen s'est, en secret, consacré à l'écriture de l'histoire de sa vie, apportant à ces pages l'honnêteté, l'humour et l'originalité qu'on retrouve dans ses chansons. Il décrit son enfance, dans l'atmosphère catholique de Freehold, New Jersey, la poésie, le danger et les forces sombres qui alimentaient son imagination, jusqu'au moment qu'il appelle Le Big Bang : la première fois qu'Elvis Presley passe à la télévision, au Ed Sullivan Show. Il raconte d'une manière saisissante l'énergie implacable qu'il a déployée pour devenir musicien, ses débuts dans des groupes de bar à Asbury Park et la naissance du E Street Band. Avec une sincérité désarmante, il raconte aussi pour la première fois les luttes personnelles qui ont inspiré le meilleur de son oeuvre et nous montre que la chanson Born to Run révèle bien plus que ce qu'on croyait. Born to Run sera une révélation pour quiconque apprécie Bruce Springsteen, mais c'est bien plus que le témoignage d'une rock star légendaire. C'est un livre pour les travailleurs et les rêveurs, les parents et les enfants, les amoureux et les solitaires, les artistes, les dingues et quiconque ayant un jour voulu être baptisé dans les eaux bénies du rock'n'roll. Rarement un artiste avait raconté son histoire avec une telle force et un tel souffle. Comme nombre de ses chansons (Thunder Road, Badlands, Darkness on the Edge of Town, The River, Born in the USA, The Rising, The Ghost of Tom Joad, pour n'en citer que quelques-unes), l'autobiographie de Bruce Springsteen est écrite avec le lyrisme d'un auteur/compositeur singulier et la sagesse d'un homme qui a profondément réfléchi à ses expériences.

09/2016

ActuaLitté

Football

Coupe du monde de football. Un miroir du siècle (1904-1998)

Ce livre est à la croisée de trois histoires : celle de la Coupe du monde de football à travers tout le 20e siècle, mais aussi celles d'un journal, Le Miroir du football, et de son rédacteur en chef, François Thébaud. Le Miroir du football est né en 1960, et son équipe issue de Miroir Sprint, magazine des éditions J, liées au Parti communiste français. Ce lien avec le PCF, François Thébaud l'a toujours à la fois revendiqué et combattu. Revendiqué car se situant incontestablement dans cette mouvance politique, largement dominante dans la gauche française de l'époque ; combattu, car férocement attaché à l'indépendance rédactionnelle du journaliste. Cette même indépendance l'amènera à rompre en 1976 avec les éditions Vaillant, qui avaient succédé aux éditions J, lorsque ses responsables voulurent imposer leur ligne à l'équipe rédactionnelle du Miroir. La majorité des journalistes le suivirent, le magazine mourut en 1979. François Thébaud et l'équipe du Miroir furent au coeur de l'occupation de la Fédération française de football (FFF) en Mai 68, avec la célèbre banderole "Le football aux footballeurs" ou, quelques années plus tard, de la création du Mouvement football progrès (MFP). C'est dans ce contexte qu'avant la Coupe du monde de 1994, François Thébaud écrivit un essai sur les différentes Coupes du monde depuis 1904. Son texte a le grand avantage de reposer sur ses propres reportages au cours de huit éditions, de 1950 à 1978. "Les rapports du sport-spectacle avec ses environnements économique, politique et juridique sont très peu connus. Ces rapports constituent le sujet de ce livre." Sans doute en application de l'hypocrite principe selon lequel "le sport est apolitique", François Thébaud ne put publier son livre avant sa mort. Le voici enfin édité. De "Montevideo l'Européenne" à "La Copa del Duce", en passant par "Un sursis pour Videla ou "L'arrivée de l'Afrique et l'Asie ", les 16 chapitres qui vont de l'édition de 1930 à celle de 1994 allient football et contexte populaire et politique. Dans le dernier chapitre, "Un avenir programmé", l'auteur revient sur la nationalisme, la lente décolonisation du football, la puissance de la télévision, la fortune de la FIFA, le pouvoir de l'argent... En guise de conclusion, une interrogation : "Est-ce un art ou est-ce une industrie ? Est-ce un art et une industrie ? "

11/2022

ActuaLitté

Littérature française

Un écrivain, un vrai

Gary Montaigu, écrivain américain d’origine française, est à l’apogée de sa carrière : les lecteurs s’arrachent ses livres et son dernier opus vient de recevoir l’International Book Prize. Sa femme Ruth peut se féliciter de s’être consacrée à sa gloire, en compagne omniprésente, attentive et exigeante, étouffante. Elle le pousse à accepter la proposition d’un producteur : participer à une téléréalité qui prétend montrer l’écrivain au travail. L’émission s’appelle “Un écrivain, un vrai” et s’est fixé pour objectif de filmer la création en direct : une équipe s’installe au domicile de Gary et suit son travail au jour le jour ; les téléspectateurs sont invités à intervenir sur l’histoire du roman en cours, sans prendre la peine de lire puisque chaque chapitre est immédiatement transposé en épisode de feuilleton télé. La littérature participative vit son heure de gloire, le télélecteur est né, son pouvoir absolu s’exerce de façon binaire : J’aime/J’aime pas. Il y a longtemps que Gary n’est plus épanoui dans la vie qu’il s’est construite, qu’il s’échappe régulièrement pour prendre l’air, pour tromper sa femme, qu’il s’interroge sur son art et sur sa fidélité aux idéaux de sa jeunesse. En acceptant de se prêter au jeu de la téléréalité, il voudrait rendre la lecture populaire, faire entrer l’amour du livre et de la fiction dans tous les foyers. Une démarche généreuse et sincère… Mais que peut la littérature face à la médiocrité consensuelle de la télévision ? La création n’est-elle pas soluble dans le divertissement ? Au fil d’une construction qui alterne deux époques, la tension narrative monte, le suspense croît, et à la fin de l’histoire les grands gagnants ne seront pas ceux que l’on pouvait espérer. Avec humour et clairvoyance, Pia Petersen interroge le rôle de l’artiste dans nos sociétés contemporaines interactives. Elle dénonce le règne du simplisme démagogique qui tend à remplacer toute espèce de réflexion par la sanction J’aime/J’aime pas. Elle plaide pour la complexité de la pensée, la liberté de créer sans le souci de séduire. Sa phrase entêtante, ironique, singulière, déroule implacablement cette efficace dénonciation du story-telling au détriment de l’engagement réel sur un chemin de création, sans concessions.

01/2013

ActuaLitté

Cinéma

Arnaud Giovaninetti. Soleil noir

Le 23 janvier 2018, Arnaud Giovaninetti a tiré sa révérence, à tout juste 50 ans. Depuis son plus jeune âge, il avait une passion pour le jeu : A 5 ans, il s'est lancé sur la scène de l'Opéra de Marseille, que son père dirigeait. Dès ses 8 ans, il a suivi des cours de théâtre, avant d'intégrer, à 13 ans, bien avant l'âge requis, le cours d'Irène Lamberton, puis d'embrayer, logiquement, vers le Conservatoire National d'Art Dramatique de Paris. Dont il est sorti avec le prix Louis Jouvet. Petit dernier d'une famille de musiciens, il a choisi un autre art pour s'exprimer, et de quelle manière ! Ses débuts, flamboyants, l'ont mené, au cinéma, de l'Amant de Jean-Jacques Annaud aux films d'auteur de Laetitia Masson ou Xavier Durringer. Au théâtre, il a travaillé avec les plus grands, de Gérard Desarthe à Marcel Maréchal, en passant par Jérôme Savary. La télévision l'a aussi beaucoup employé : Josée Dayan, Claude-Michel Rome, Thierry Binisti, Serge Moati, entre autres, lui ont donné des rôles à sa mesure. Et sa partition, toujours incandescente, participait de l'excellence. II était un visage familier, mais il s'est confondu avec ses rôles. Les téléspectateurs l'identifient désormais comme l'ex-mari mutin de la série à succès de France 2, Candice Renoir. Homme sublime et acteur de génie, Arnaud Giovaninetti n'aurait dû rencontrer que le succès. Pourtant, les dernières années de sa carrière, il s'est heurté à des murs. Lui qui avait dédié sa vie au jeu s'est vu rejeté par une profession en pleine mutation. La lutte l'a épuisé, le désespoir l'a tué. Si tout acteur se construit sur ses blessures, celles d'Arnaud, à vif, faute de pouvoir jouer, se sont transformées en plaies béantes. Avec ce livre, nous voulons lui rendre hommage, mais surtout lui rendre sa part de lumière. Arnaud Giovaninetti, soleil noir, c'est l'histoire d'un homme, dont la beauté ténébreuse cachait mal les fêlures. D'un homme sans doute trop pur, dans sa quête d'absolu, pour accepter compromis et compromissions. C'est l'histoire d'un homme, amoureux du beau et de son art, que son métier a laissé lâchement tomber.

03/2019

ActuaLitté

XIXe siècle

Ma vie est une valse

"Emile Waldteufel (1837-1915) est un inconnu très célèbre car ses valses sont dans toutes les mémoires. Qui ne connaît, en effet, la valse "Amour et printemps" jouée à l'orgue de barbarie, qui fut l'indicatif du célèbre Ciné-Club à la télévision ? Ou encore la "Valse des Patineurs", souvent jouée lors du concert du Nouvel an à Vienne, enregistrée par Herbert Von Karajan et le Maestro Toscanini ? Chacun peut chantonner ces mélodies et les connaît par coeur. Pourtant, notre "Johann Strauss français" est méconnu comme personnage. On se souvient de sa musique, mais on a un peu oublié son nom et celui qui se cache derrière ces si belles valses, que l'on a l'impression d'avoir toujours connues et fredonnées. Emile Waldteufel, musicien alsacien né à Strasbourg en 1837, était issu d'une famille très pauvre : son grand père Moyse Lévy était un "violoneux" parcourant une Alsace secouée par la Révolution française. Son père développa la lignée en montant à Paris, sous le règne de Louis-Philippe. Par la suite, Emile Waldteufel, sut se hisser aux plus hautes fonctions du régime de Napoléon III et de la Troisième République. Pianiste particulier de l'Impératrice Eugénie, professeur de piano du Prince Impérial, puis directeur des grands bals de L'Opéra Garnier à Paris sous Mac-Mahon, son triomphe aura une plus grande ampleur encore en Angleterre, où il côtoya le Prince de Galles. Il mourut en 1915, en pleine première guerre mondiale, et les Allemands étoufferont l'évènement en relevant à peine la mort du "juif Waldteufel" ... Personnage éminemment sympathique et plein d'humour, décrit par Emile Zola comme un "génial fabricant de valses", Emile Waldteufel composa des centaines de ces valses qui sont aujourd'hui célèbres dans le monde entier, mais que l'on prend souvent pour des oeuvres de Strauss. Ce livre se propose de réparer cette injustice. Etayé par une connaissance extrèmement précise, fiable et rigoureuse de la vie d'Emile Waldteufel (transmise à travers son fils Henri Waldteufel, et le musicologue anglais Andrew LAMB), Il raconte l'épopée d'une famille à travers trois générations de musiciens plongés dans les soubresauts de l'histoire. Ils surent se tirer de la misère à la force du poignet et accéder aux plus hauts honneurs grâce à leur courage, à leur immense talent. Pour le dernier d'entre eux, Emile Waldteufel, il est incontestable que l'on doit parler de génie musical."

02/2022

ActuaLitté

Phénomènes occultes

Ovnis - Vers la fin du secret ?

Gildas Bourdais présente dans ce nouveau livre les témoignages et documents les plus convaincants sur les secrets américains, comme la récupération d'Ovnis accidentés, les études qui en ont été faites et même les contacts ultrasecrets qui ont suivi. C'est ainsi l'histoire incroyable du phénomène Ovni qui est peu à peu dévoilée par des témoins de l'intérieur dont le nombre ne cesse de croître. Le secret sur les ovnis pourra-t-il être maintenu indéfiniment ? Non seulement les ovnis sont une réalité, mais il y a bel et bien, on va le voir, une politique du secret, aux Etats-Unis et dans d'autres pays qui se lève peu à peu. Je vais montrer qu'il y a eu, au cours de cette décennie, des signes d'évolution favorable, dans un certain nombre de pays, dont la France, et même les Etats-Unis, vers cet objectif encore hypothétique de levée du secret. En France, le Centre National d'Etudes Spatiales (Cnes), après avoir fermé en 2004 son petit service d'étude des ovnis, le SEPRA, a fait demi-tour dès l'année suivante pour le remettre en activité sous le nom de GEIPAN, "Groupe d'études et d'informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés". Son comité de pilotage est présidé par Yves Sillard, lui-même ancien directeur général du Cnes, et ancien délégué général pour l'armement. C'est dire que la question est de nouveau prise au sérieux. Le point important, à souligner tout de suite, est que le GEIPAN n'a pas tardé à confirmer publiquement la réalité des ovnis, contredisant ainsi les sceptiques. C'est un premier pas ! Nous verrons en détail cette évolution intéressante de l'ufologie "officielle" au chapitre III. Cependant, de fortes réticences subsistent, dans le monde scientifique, intellectuel et médiatique, en France et dans le monde. On sent une hésitation dans l'air avec, à la télévision, des émissions tantôt ouvertes, tantôt sceptiques. Récemment encore, le dernier mot a été donné aux sceptiques à l'émission de France 3, Pièces à conviction, du 27 juin 2007, animée par Elise Lucet. Cette émission a pu sembler équilibrée entre les pour et les contre, mais c'était un faux-semblant. En réalité, elle ne l'était pas du tout. Heureusement, d'autres émissions ont choisi une approche plus ouverte, comme nous le verrons.

11/2022

ActuaLitté

Musique, danse

Please Kill Me. L'histoire non censurée du punk racontée par ses acteurs

Please Kill Me est le fruit (vénéneux) de centaines d'heures d'entretiens avec ceux qui ont animé l'un des mouvements culturels et musicaux les plus détonants de la fin du vingtième siècle : le punk-rock américain. Réalisé sous forme de montage nerveux, extrêmement vivant et souvent impitoyablement drôle ou tragique, ce livre dans lequel les voix se répondent rarement pour s'accorder nous offre une plongée incroyable dans la vie quotidienne pleine de bruit et de fureur, de drogues, de catastrophes, de sexe et de poésie (parfois) du Velvet Underground, des Stooges d'Iggy Pop, du mC9, des New York Dolls et des Heartbreakers de Johnny Thunders, de Richard Hell, de Patti Smith, de Television, des Ramones, de Blondie et de dizaines d'autres. Avec leur gouaille et leur verve redoutables ou bien leur humour pince-sans-rire, les acteurs ressuscitent pour nous les anecdotes les plus délirantes des différentes époques de leur vie, font revivre ces personnages attachants et/ou détestables (avec des scènes d'anthologie à tous les chapitres), à tel point qu'on a l'impression de partager avec eux ce quotidien insensé de galères en tout genre, qu'on étouffe de rire à l'évocation des frasques d'Iggy Pop déchaîné ou d'un impayable Dee Dee Ramone ; ou qu'on ravale ses larmes à celle de la fin calamiteuse d'un Johnny Thunders, d'un Stiv Bators ou d'un Jerry Nolan. L'enchaînement irrévérencieux des points de vue provoque des effets comiques souvent irrésistibles, puisque ici, comme l'indique le sous-titre, aucune censure n'a cours : les amitiés indéfectibles côtoient les antipathies persistantes et les amours explosives (Connie et Dee Dee, Sid et Nancy). Personne ne semble pourtant avoir la moindre honte à dévoiler ce qui fut bien souvent un mode de vie extrême, disons extrêmement rock'n'roll, moins centré sur l'image que le punk anglais et dédié avant tout à une certaine forme d'innocence paradoxale, refusant aussi bien les idéaux peace and love éculés des années 60 que la culture de l'argent roi qui se profilait avec l'arrivée des années 80. Mais cette innocence verse un lourd tribut à ses excès (overdoses, coups de couteau, prostitution) et manipule la dérision comme une arme de destruction massive. Please Kill Me se lit comme un roman à plusieurs voix, rapide à couper le souffle comme une chanson des Ramones.

09/2020

ActuaLitté

Théâtre

Vive le feu ! (On s'entend bien)

« On n'est pas du tout des Polonais, clame la Petite Fille, on est des Européens, des gens normaux ! » La pièce ébouriffante de Dorota Maslowska met en présence trois personnages féminins : la « Vieille Prostrée en fauteuil roulant », sa fille Halina et la « Petite Fille en Métal ». Trois générations : celle d'avant le déluge de la guerre, celle qui est née dans l'enclos du communisme et qui se tient désormais, sidérée, face à la télévision et aux rayons du supermarché, et enfin, la jeune génération, celle d'après la chute du Mur, incomprise, pour le moins. Tandis que la grand-mère évoque sans fin le matin d'été qui précéda l'entrée des Allemands dans Varsovie, la mère farfouille dans ses casseroles et profère un collage de phrases insensées : extraits de prospectus de grandes surfaces, de test psycho, de conseils conso. Contrairement aux ménagères du siècle dernier, elle ne rêve pas du grand amour (le mot et la chose semblent avoir disparu) : elle réactualise sans cesse le catalogue de tout ce qui lui manque et qu'elle n'aura jamais. La fillette interroge, raille, coupe la parole et le ronron des deux autres. Habitant la même et unique pièce, au énième étage d'un clapier, chacune vit dans une réalité séparée, chacune parle un langage différent, penchée sur son propre gouffre : pure nostalgie, pour la grand-mère, pure envie, ou sidération consumériste, pour la mère, et pure attente pour la Petite Fille, qui écoute le dehors : croyant parfois entendre qu'on frappe à la porte, elle se demande si ce n'est pas la Seconde Guerre mondiale, en personne, qui revient… Ces personnages plus ou moins possédés, qui se juxtaposent en restant séparés, démontrent ici l'inexistence du « Polonais moyen », l'absence d'un terrain commun qui permettrait aux gens de dire « nous ». Et s'il est bien une chose qui semble commune aux Polonais de Maslowska, c'est leur aversion pour la Pologne. Un Polonais, c'est-à-dire personne ? Une pièce à l'écriture jubilatoire, à lire comme un petit roman. Dans ce huis-clos, une petite fille, sa mère et sa grand-mère forment un mélange instable et détonnant… qui viendra peut-être à bout de la Pologne et de toutes les Nations !

10/2011