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Hippolyte ernest Dutouquet

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Histoire internationale

Avec Fidel et le Che. Ceux qui luttent et ceux qui pleurent

C'était un révolutionnaire, un vrai. Mort les armes à la main à 34 ans, dissous dans la jungle argentine. Le témoignage de Jorge Ricardo Masetti, le "commandant Segundo", compagnon de route et ami d'Ernesto Che Guevara et de Fidel Castro était resté inédit en France. Mémoires d'une guerre qui enflamma une génération et s'achève trois ans après sa mort : le 9 octobre 1967, il y a tout juste cinquante ans, le corps du Che est exposé, criblé de balles, à l'hôpital de Vallegrande, de l'autre côté de la frontière, en Bolivie. C'est lui qui avait envoyé Jorge Ricardo Masetti allumer la révolution si loin de Cuba. Les deux hommes sont morts pour elle. Le jeune journaliste argentin débarque dans la dictature sanguinaire de Batista en mars 1958. Il parvient, au terme d'un périple épique dans les montagnes cubaines à y décrocher la première interview radiophonique de Fidel Castro, chef du Mouvement du 26 juillet et de son fidèle adjoint, le Che. Bouleversé par la répression aveugle de la dictature, il bascule dans le camp révolutionnaire dont il devient un personnage incontournable. Dans Ceux qui luttent et ceux qui pleurent, Jorge Ricardo Masetti livre un témoignage capital sur l'épopée castriste. Un récit saisi sur le vif, une chronique nerveuse de la révolution. Fondateur et directeur de l'agence de presse internationale Prensa Latina, le missionnaire de la révolution, artisan du rapprochement avec le FLN en Algérie, prend les armes en 1964, pour ouvrir le second front choisi par le Che. C'est la fin de l'aventure. Son corps n'a jamais été retrouvé.

09/2017

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Sciences de la terre et de la

Souvenirs entomologiques. Etudes sur l'instinct et les moeurs des insectes Tome 1

Traduits en treize langues, modèle pédagogique diffusé à plusieurs millions d'exemplaires au Japon, en Russie, les Souvenirs entomologiques constituent une oeuvre exceptionnelle, à la fois sur les plans littéraire et scientifique. Né en 1823, J.-H. Fabre ne fut pas seulement un génial entomologiste et un scientifique rigoureux, mais aussi un humaniste, poète, artiste, philosophe et félibre : ces qualités apparaissent dans tous les chapitres de ces Souvenirs. Sa démarche a suscité l'admiration enthousiaste d'hommes parmi lesquels figurent les noms de Henri Bergson, Charles Darwin, Maurice Maeterlinck, Romain Rolland et, plus près de nous, Jean Rostand, Pierre Paul Grassé, Gerald Durrell, Ernst Jünger. Parfois contestées naguère, tant elles dépassaient la perception habituelle des naturalistes, les observations de Fabre sont reconnues aujourd'hui exactes et fondamentales. Il aura fallu parfois des contrôles scientifiques faisant appel aux techniques les plus perfectionnées pour en voir confirmée la valeur. Lauréat de l'Académie française et d'un nombre considérable de prix, ayant reçu en France et à l'étranger les meilleures distinctions, Fabre nous offre ici des pages écrites pour être lues dans les sphères les plus diverses et à tous les âges. La présente édition comporte une présentation détaillée de l'homme et de son oeuvre. Elle est complétée par un répertoire général analytique, une bibliographie, des notes. Cet ouvrage, enfin, nous introduit à l'Harmas de Sérignan-du-Comtat (Vaucluse), laboratoire vivant de la nature, créé par Fabre, où celui-ci écrivit la presque totalité de ces Souvenirs entomologiques. Yves Delange (Maître de conférences au Muséum national d'histoire naturelle)

11/1996

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Sociologie

Notre Bibliothèque Verte (vol.2)

40 notices (en deux volumes) associées deux par deux ; des philosophes, des écrivains, des peintres, des cinéastes qui, de l'Antiquité à nos jours, d'Epicure à Gébé, défendent la nature et la liberté. La tradition théorique, littéraire et artistique des écologistes radicaux, anti-industriels, naturiens, etc. Ce que l'on désigne du mot d'écologie, forgé ; au XIXe siècle par Ernst Haeckel, est à la fois notre façon native d'être au monde, un sentiment et une pensée, illustrés depuis Hésiode et Epicure par une infinie chaîne d'auteurs et d'artistes ; et la seule idée neuve apparue en politique depuis plus d'un demi-siècle - en France, grâce à Pierre Fournier et Alexandre Grothendieck parmi tant d'autres. Cette défense indissociable de la nature et de la liberté est le bien commun de tous ceux qu'anime l'instinct de vie ; écologistes radicaux, anti-industriels et anti-autoritaires, luddites, "décroissants" , primitivistes, naturiens, etc. Pour renverser l'actuel déferlement de biophobie chez les hommes-machines, il nous faut d'abord restaurer notre histoire, notre culture, notre corpus théorique, littéraire et artistique : les vies et les oeuvres de tous les vieux amis de la Terre. Et l'on verra alors que nous disposons d'un héritage d'une richesse et d'une ancienneté merveilleuses au regard des misérables courants industrialistes et saint- simoniens. Notices du volume 2 : George Orwell & Terry Gilliam Pierre Fournier & Gébé Karel Capek & Saint Exupéry Günther Anders & Hannah Arendt Walt Whitman & les Amérindiens Alexandre Grothendieck & Survivre et vivre Maurice Genevoix & René Barjavel François d'Assise & les poètes de la reverdie

02/2022

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Sociologie

Sectes et démocratie

Dans toute l'Europe, et au-delà, on a assisté ces dernières années à un grand débat sur les sectes, leur nature, leur nombre, leur influence, leur rôle. Des événements tragiques comme les suicides collectifs ont confirmé dans leurs convictions ceux qui pensent que les sectes sont un fléau pour la société qui les tolère et pour les individus qui s'y engagent. D'autres, au contraire, mettent en garde contre la nouvelle " chasse aux sorcières " qu'on risque de déclencher et en appellent au respect du droit à la liberté religieuse. Ne faut-il pas compléter les analyses classiques de Max Weber et d'Ernst Troeltsch, qui distinguent entre le type " Église " et le type " Secte " ? Plusieurs études sur des groupes controversés (le tristement célèbre Ordre du Temple Solaire, les Témoins de Jéhovah, la Soka Gakkaï, les Loubavitch... ou des mouvances accusées de dérives sectaires) illustrent les évolutions contrastées du paysage religieux aujourd'hui. On assiste d'ailleurs à une mondialisation de ces phénomènes. Les auteurs reviennent longuement sur le débat de société autour des sectes, sur leur nocivité réelle ou supposée, sur leur stigmatisation légitime ou irraisonnée dans les médias et l'opinion publique. Les sectes interrogent la laïcité de l'Etat et le droit : entrent-elles dans le droit commun des religions ou faut-il créer une législation " anti-sectes " spécifique ? Toutes ces questions très actuelles sont abordées dans un langage clair et précis par des spécialistes européens, sous la direction de Françoise Champion et Martine Cohen.

01/1999

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Critique littéraire

Ecrivains en guerre 14-18. "Nous sommes des machines à oublier"

Par son orientation plus littéraire qu'historique, ce catalogue d'exposition propose un transport inédit et original au coeur de la Première Guerre mondiale, notamment lors de la bataille de la Somme (dont on commémore le centenaire), à travers le regard et la voix d'écrivains qui l'ont vécue, de près ou de loin, des premières lignes à " l'arrière ", de la veille du conflit aux lendemains, quand l'expérience inouïe de la guerre continua à mobiliser la littérature. En évoquant les parcours et les oeuvres de grandes figures littéraires de langue française, allemande et anglaise tels que Blaise Cendrars, Ernst Jünger, Guillaume Apollinaire, J. R. R. Tolkien, Siegfried Sassoon, Isaac Rosenberg, August Stramm ou encore Joë Bousquet, Pierre Mac Orlan, Jacques Vaché, on s'intéresse moins à la valeur de témoignage des différents écrits, qu'à la part de création littéraire qui aura surgi du terrible chaos, parfois directement depuis le front pour certains et pour d'autres dans le retrait des années. Ils sont des hommes comme les autres, certes, et qui ont payé un lourd tribut - 560 noms gravés dans les tables de marbre du Panthéon - mais aussi, sous l'uniforme, des écrivains à l'oeuvre pour la mémoire et pour l'oubli, des voix en devenir menacées d'extinction, des hommes constamment travaillés par la condition humaine et soumis à l'expérience d'un feu qui n'avait rien de sacré, un feu absurde, atroce, un feu monstrueux de sang, de boue et d'acier, un feu innommable qu'il aura pourtant aussi fallu réduire en encre.

05/2016

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Littérature française

SOUVENIRS ENTOMOLOGIQUES Livre 3

Traduits en treize langues, modèle pédagogique diffusé à plusieurs millions d'exemplaires au Japon, en Russie, les Souvenirs entomologiques constituent une oeuvre exceptionnelle, à la fois sur les plans littéraire et scientifique. Né en 1823, J. -H. Fabre ne fut pas seulement un génial entomologiste et un scientifique rigoureux, mais aussi un humaniste, poète, artiste, philosophe et félibre : ces qualités apparaissent dans tous les chapitres de ces Souvenirs. Sa démarche a suscité l'admiration enthousiaste d'hommes parmi lesquels figurent les noms de Henri Bergson, Charles Darwin, Maurice Maeterlinck, Romain Rolland et, plus près de nous, Jean Rostand, Pierre Paul Grassé, Gerald Durrell, Ernst Jünger. Parfois contestées naguère, tant elles dépassaient la perception habituelle des naturalistes, les observations de Fabre sont reconnues aujourd'hui exactes et fondamentales. Il aura fallu parfois des contrôles scientifiques faisant appel aux techniques les plus perfectionnées pour en voir confirmée la valeur. Lauréat de l'Académie française et d'un nombre considérable de prix, ayant reçu en France et à l'étranger les meilleures distinctions, Fabre nous offre ici des pages écrites pour être lues dans les sphères les plus diverses et à tous les âges. La présente édition comporte une présentation détaillée de l'homme et de son oeuvre. Elle est complétée par un répertoire général analytique, une bibliographie, des notes. Cet ouvrage, enfin, nous introduit à l'Harmas de Sérignan-du-Comtat (Vaucluse), laboratoire vivant de la nature, créé par Fabre, où celui-ci écrivit la presque totalité de ces Souvenirs entomologiques.

01/2023

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Littérature française

SOUVENIRS ENTOMOLOGIQUES Livre 4

Traduits en treize langues, modèle pédagogique diffusé à plusieurs millions d'exemplaires au Japon, en Russie, les Souvenirs entomologiques constituent une oeuvre exceptionnelle, à la fois sur les plans littéraire et scientifique. Né en 1823, J. -H. Fabre ne fut pas seulement un génial entomologiste et un scientifique rigoureux, mais aussi un humaniste, poète, artiste, philosophe et félibre : ces qualités apparaissent dans tous les chapitres de ces Souvenirs. Sa démarche a suscité l'admiration enthousiaste d'hommes parmi lesquels figurent les noms de Henri Bergson, Charles Darwin, Maurice Maeterlinck, Romain Rolland et, plus près de nous, Jean Rostand, Pierre Paul Grassé, Gerald Durrell, Ernst Jünger. Parfois contestées naguère, tant elles dépassaient la perception habituelle des naturalistes, les observations de Fabre sont reconnues aujourd'hui exactes et fondamentales. Il aura fallu parfois des contrôles scientifiques faisant appel aux techniques les plus perfectionnées pour en voir confirmée la valeur. Lauréat de l'Académie française et d'un nombre considérable de prix, ayant reçu en France et à l'étranger les meilleures distinctions, Fabre nous offre ici des pages écrites pour être lues dans les sphères les plus diverses et à tous les âges. La présente édition comporte une présentation détaillée de l'homme et de son oeuvre. Elle est complétée par un répertoire général analytique, une bibliographie, des notes. Cet ouvrage, enfin, nous introduit à l'Harmas de Sérignan-du-Comtat (Vaucluse), laboratoire vivant de la nature, créé par Fabre, où celui-ci écrivit la presque totalité de ces Souvenirs entomologiques.

01/2023

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Littérature française

SOUVENIRS ENTOMOLOGIQUES Livre 10

Traduits en treize langues, modèle pédagogique diffusé à plusieurs millions d'exemplaires au Japon, en Russie, les Souvenirs entomologiques constituent une oeuvre exceptionnelle, à la fois sur les plans littéraire et scientifique. Né en 1823, J. -H. Fabre ne fut pas seulement un génial entomologiste et un scientifique rigoureux, mais aussi un humaniste, poète, artiste, philosophe et félibre : ces qualités apparaissent dans tous les chapitres de ces Souvenirs. Sa démarche a suscité l'admiration enthousiaste d'hommes parmi lesquels figurent les noms de Henri Bergson, Charles Darwin, Maurice Maeterlinck, Romain Rolland et, plus près de nous, Jean Rostand, Pierre Paul Grassé, Gerald Durrell, Ernst Jünger. Parfois contestées naguère, tant elles dépassaient la perception habituelle des naturalistes, les observations de Fabre sont reconnues aujourd'hui exactes et fondamentales. Il aura fallu parfois des contrôles scientifiques faisant appel aux techniques les plus perfectionnées pour en voir confirmée la valeur. Lauréat de l'Académie française et d'un nombre considérable de prix, ayant reçu en France et à l'étranger les meilleures distinctions, Fabre nous offre ici des pages écrites pour être lues dans les sphères les plus diverses et à tous les âges. La présente édition comporte une présentation détaillée de l'homme et de son oeuvre. Elle est complétée par un répertoire général analytique, une bibliographie, des notes. Cet ouvrage, enfin, nous introduit à l'Harmas de Sérignan-du-Comtat (Vaucluse), laboratoire vivant de la nature, créé par Fabre, où celui-ci écrivit la presque totalité de ces Souvenirs entomologiques.

01/2023

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Littérature française

SOUVENIRS ENTOMOLOGIQUES Livre 9

Traduits en treize langues, modèle pédagogique diffusé à plusieurs millions d'exemplaires au Japon, en Russie, les Souvenirs entomologiques constituent une oeuvre exceptionnelle, à la fois sur les plans littéraire et scientifique. Né en 1823, J. -H. Fabre ne fut pas seulement un génial entomologiste et un scientifique rigoureux, mais aussi un humaniste, poète, artiste, philosophe et félibre : ces qualités apparaissent dans tous les chapitres de ces Souvenirs. Sa démarche a suscité l'admiration enthousiaste d'hommes parmi lesquels figurent les noms de Henri Bergson, Charles Darwin, Maurice Maeterlinck, Romain Rolland et, plus près de nous, Jean Rostand, Pierre Paul Grassé, Gerald Durrell, Ernst Jünger. Parfois contestées naguère, tant elles dépassaient la perception habituelle des naturalistes, les observations de Fabre sont reconnues aujourd'hui exactes et fondamentales. Il aura fallu parfois des contrôles scientifiques faisant appel aux techniques les plus perfectionnées pour en voir confirmée la valeur. Lauréat de l'Académie française et d'un nombre considérable de prix, ayant reçu en France et à l'étranger les meilleures distinctions, Fabre nous offre ici des pages écrites pour être lues dans les sphères les plus diverses et à tous les âges. La présente édition comporte une présentation détaillée de l'homme et de son oeuvre. Elle est complétée par un répertoire général analytique, une bibliographie, des notes. Cet ouvrage, enfin, nous introduit à l'Harmas de Sérignan-du-Comtat (Vaucluse), laboratoire vivant de la nature, créé par Fabre, où celui-ci écrivit la presque totalité de ces Souvenirs entomologiques.

01/2023

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Musicologie

Conflits de l'oreille et de l'oeil dans l'oeuvre musicale. L'écoute intériorisée

Ecouter la musique jouée devant soi va de pair avec le fait inévitable de porter son regard sur ses interprètes. Mais cette évidence, qu'impose la nature même de notre corps récepteur, et que rien a priori ne remettrait en cause, ne nous coupe-t-elle pas progressivement de l'essence profonde de la musique ? Celle-ci relève-t-elle (aussi) de l'ordre du visible ? L'auditeur a-t-il donc besoin de ses deux faces, apparente et inapparente, pour comprendre pleinement l'oeuvre ? A-t-il besoin, par conséquent, de se faire aussi (et autant) spectateur ? Oui s'il faut en croire I. Stravinsky, compositeur obstiné pour qui la vision s'impose comme soutien de l'écoute. Non s'il faut en croire à l'opposé E. Varèse, créateur radical de matière sonore inouïe. Entre ces deux avis tranchés, il faut donc explorer et tracer une troisième voie vers l'intériorité de l'écoute. Il s'agit pour finir de savoir dans quelle mesure la musique ne relèverait pas de ce radical "bonheur d'aveugles" défendu par Ernst Bloch, philosophe et mélomane averti. Est analysée ici la nature de cette interdépendance, de cette interpénétration oreille/oeil, de cette distorsion entre eux. In fine, leurs luttes d'influence montrent qu'en dépit de toute sa matérialité visible, la musique ne saurait se réduire d ce conflit sensoriel. Car elle s'épanouit surtout comme intériorité, intériorisation, sous les auspices desquelles l'auditeur prend connaissance de l'oeuvre au plus intime, au plus haut point.

04/2021

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Musique, danse

Un siècle d'écrits réflexifs sur la composition musicale. Anthologie d'auto-analyses, de Janacek à nos jours

Depuis le XIXe siècle, les compositeurs s'expriment publiquement sur leur travail à travers une pluralité d'écrits (traités, ouvrages didactiques, préfaces aux partitions ou encore notes de programme) et de prises de parole (conférences, entretiens, master-classes). Il existe aussi des textes plus confidentiels, relevant parfois seulement de la sphère intime, dans lesquels il s'agit moins de démontrer ou de convaincre que de s'interroger : qu'ai-je fait ? Quel est mon processus de création ? Comment telle oeuvre, telle idée, a-t-elle pris le visage qui est désormais le sien ? Quels chemins s'offrent à moi ? Un siècle d'écrits réflexifs sur la composition musicale met en lumière une sélection de textes inédits, rares ou inaccessibles en langue française, tirés de journaux personnels, de contributions à des revues, d'entretiens avec des journalistes et des scientifiques, ou encore de travaux académiques. L'ouvrage rend ainsi visible une tradition qui s'est constituée au cours du XXe siècle et qui apparaît plus que jamais d'actualité au moment où nombre d'universités et d'écoles supérieures promeuvent des formes renouvelées de "recherche en art". Leos Janacek, Leonid Sabaneïev, Henry Cowell, Julius Bahle, Ernst Krenek, Hans Pfitzner, Arnold Schoenberg, Charles Koechlin, Pierre Schaeffer, Arthur Honegger, Michael Tippett, Elliott Carter, Franco Donatoni, Henri Pousseur, Luigi Dallapiccola, Bernard Parmegiani, Georges Aperghis, Gerald Bennett, Hans Werner Henze, John A. Sloboda, Roger Reynolds, Friedrich Goldmann, Philippe Leroux, Brian Ferneyhough, John Adams, Steve Reich, Robert Saxton, Jean-Luc Hervé, Jonathan Harvey, Robert H. P. Platz, Chaya Czernowin, Gérard Pesson, Luis Naón.

01/2019

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Philosophie

Kracauer. Le chiffonnier mélancolique

Le grand penseur de la culture de masse. Une oeuvre aux multiples facettes combinant la sociologie, l'histoire et l'esthétique du cinéma, la théorie de l'architecture, la critique littéraire, le roman, la philosophie. Une réflexion pionnière sur la propagande, les mythes modernes, la ville. Le témoin d'une époque de crise marquée par la mécanisation, la réification, la perte de la communauté, le désenchantement du monde. la montée du national-socialisme. Siegfried Kracauer (1899-19661), l'auteur de Le Roman policier, L'Ornement de la masse, Les Employés, Ginster, Jacques Offenbach, De Caligari à Hitler, Théorie du filin, L'Histoire : des avant-dernières choses, qui fut l'ami de Valser Benjamin ou Ernst Bloch, ne saurait être réduit à un épigone de l'École de Francfort. malgré ses liens avec Adorno. C'est à ce passeur hors pair entre littérature et sciences sociales, exilé en France puis aux États-Unis, et obligé de changer de langue d'écriture, qu'Oliver Agard restitue toute son originalité et sa pertinence dans son approche sensible de la modernité, nourrie par toute une série de courants qui ont marqué les années 1910-1930 (la sociologie de Georg Simmel, la phénoménologie, la philosophie de l'existence, le néo-marxisme, l'histoire de l'art de l'institut Warburg). Une telle approche qui s'oppose à la fois à un certain progressisme moderniste et au pessimisme culturel, mêlant une forme de critique et une observation méticuleuse, l'empathie et l'ironie, ne nous aiderait-elle pas à comprendre les ambivalences de notre modernité ?

02/2010

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Poésie

Poétique N° 169, février 2012 : Le renouvellement des formes

Le cinéma est à plus d'un titre un art des relations : un film ne peut être pleinement compris qu'en tissant le lien avec ce qui le dépasse dans le registre de l'histoire des formes (genre, série, reprise), dans celui de la pensée qu'il engendre chez le spectateur-philosophe (chacun de nous dans nos bons moments), ou encore dans l'étude de la mise en contact d'aires culturelles distinctes (la présence des Européens à Hollywood pour citer l'exemple le plus évident). La poétique historique des films, la "cinéphilosophie" et l'approche du cinéma en termes de transferts culturels apparaissent comme autant de chemins qui aident à explorer ce territoire relationnel. Mais au sein même de ces approches, un film, un texte, un penseur, un cinéaste insistent et franchissent des frontières décidément poreuses, donnant extension et valeur d'égide au procédé filmique qui mêle et relie à la fois les images : le fondu enchaîné. Ainsi font retour au long du livre les accords Blum- Byrnes, le film noir et la comédie américaine, Stanley Cavell et Gilles Deleuze, Albert Laffay et le baudrier du roi dans La Veuve joyeuse d'Ernst Lubitsch, Lettre d'une inconnue de Max Ophuls et Tout ce que le ciel permet de Douglas Sirk, la cinéphilie française et le CinémaScope, Walden de Thoreau et l'expression "ça, c'est du cinéma ! ", ce qui ne doit pas vraiment surprendre car, avec ces Fondus enchaînés, la collection "Poétique" s'ouvre au septième art.

03/2012

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Philosophie

La naturalité des images. Essai sur la représentation iconique

Initialement publié en 1986, ce livre propose une théorie de la "représentation par images" ou dépiction. Flint Schier défend une thèse intrinsèquement iconique, selon laquelle les images épousent les contours des objets qu'elles dépeignent. En cela, il s'oppose à Nelson Goodman, pour qui la relation entre représentation et objet représenté serait entièrement artificielle (le système des images étant assimilé à un langage). A la notion de ressemblance, Flint Schier préfère celle de générativité naturelle : alors que nous ne pouvons pas comprendre un nouveau mot sans qu'on nous dise à quoi il réfère, il nous est, selon lui, possible d'identifier un objet dans une nouvelle image et, partant, de comprendre une nouvelle image, sans que personne ne nous donne la moindre indication. Ce déplacement permet de porter un éclairage nouveau sur la théorie de la représentation, à la faveur d'un changement de paradigme qui voit la philosophie de l'esprit prendre le pas sur la philosophie du langage. Après avoir passé en revue les théories existantes (Ernst Gombrich, Nelson Goodman, mais aussi Richard Wollheim, Kendall Walton ou Jean-Paul Sartre), Schier examine la question de l'interprétation des images dans les conditions de la vie courante. Ce faisant, il renouvelle les concepts de recognition et de référence iconique qui lui permettent d'entrer en dialogue non seulement avec l'esthétique et la philosophie, mais aussi avec la psychologie, ouvrant la voie aux approches cognitivistes de la représentation qui se sont développées par la suite.

01/2019

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Beaux arts

Surréalisme

Né après la Première Guerre mondiale, mouvement tout d'abord littéraire, le Surréalisme dérive directement du Dadaïsme, opposé aux conventions sociales et morales de la bourgeoisie. Influencés par les conceptions freudienne et jungienne de l'inconscient, les artistes s'attachent à exprimer tout ce qui est du ressort du rêve, du pulsionnel, de l'instinct, du désir, et prônent la révolte et la liberté. Puis le surréalisme gagne rapidement les arts plastiques, la photographie et le cinéma. Leurs moyens d'expression sont l'écriture automatique, les « cadavres exquis », les jeux verbaux, les associations, le dessin spontané, le frottage et le collage ou encore le décalage entre le titre de l'œuvre et son contenu, la juxtaposition d'images ou d'objets incongrus. André Breton, dans son premier Manifeste du Surréalisme, définit ce mouvement comme un « automatisme psychique pur, par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée… » Ce volume de la collection Le Génie de l'art nous entraîne dans le monde de l'imaginaire et de l'irrationnel, sur les pas, de Max Ernst, Man Ray, Hans Arp, Giorgio de Chirico, Magritte, Miro, Salvador Dali pour les plus connus et dont l'influence se ressent encore dans certaines œuvres contemporaines. Le Génie de l'art offre une série d'encyclopédies visuelles claires, concises et abondamment illustrées, complétées par une chronologie et un glossaire. Une visite guidée des grandes civilisations et des mouvements artistiques les plus marquants de notre histoire.

10/2014

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Psychologie, psychanalyse

Nouvelle revue de psychanalyse N° 42 automne 1990 : Histoire de cas

Monsieur Guelfe existe, certes. Mais Madame Boucle? Eh bien c'est selon : elle existe et elle n'existe pas; c'est selon le récit qu'on (qui, on?) fait (mais à qui ?) de son histoire (et c'est pareil pour Timour le boiteux, pour Ernst le Rattenmann, ou pour Beckett). Donc, prenez garde aux histoires. Toutes se passent sous les figuiers au bord du canal. Et croit-on pouvoir les dire qu'à peine en bouche elles font BING! et les lire qu'elles vous violent, quasiment à votre insu. Et croit-on pouvoir les entendre qu'on y entend quelle voix? Quelle phoné dans quelle cacophonie et au prix de quel assourdissement? En effet, "ce qu'elles peuvent être bâclées, nos restitutions! (écrit Freud à Jung). Quelle misère de taillader comme nous le faisons dans les grandes oeuvres d'art que produit la nature psychique." Et pourtant les histoires de cas des Etudes sur l'hystérie ou des Cinq psychanalyses gardent intacts leur autorité et leur ressort : des histoires modèles ? L'étude de leurs modèles et des nôtres (Charcot, Clérambault ou Melville?), de leurs sources (Hippocrate, Galien ou une rhétorique ?) et des pratiques - qu'il s'agisse de la pratique psychanalytique ou de celle des casuistes - aborde ici les petites et les grandes énigmes qui sont au principe de l'histoire de cas, jusqu'à explorer l'étrange et pertinente catégorie de l'"Histoire sans cas", la seule qui finisse par où nous et notre inconscient commençons encore : par la préhistoire.

11/1990

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Littérature française

Vicissitudes

En arrière-plan des vicissitudes vécues par les personnages se tisse une véritable leçon de vie : prendre la précaution de jauger ses décisions avant de les arrêter. Il est bien sûr commun à tous les hommes de se tromper. Mais une erreur ne devient une faute que lorsqu'on ne veut pas en démordre (Ernst Jünger, Sur les Falaises de Marbre). La vie offre donc toujours à l'homme une chance de se ressaisir. Mais encore faut-il la saisir pendant qu'il est temps. Ainsi, cet homme qui est allé se rendre compte par lui-même des affres de l'émigration verra-t-il en son retour au bercail l'opportunité d'y rechercher un second souffle... ? A côté, ces gamines victimes des erreurs conjuguées de leurs parents, de leur matrone et de tout le système du trafic des enfants auront-elles la chance de revoir un jour leurs familles... ? En voilà un autre qui estime que Dieu s'est trompé en le faisant homme et non femme. On verra bien si il ou "elle" survit aux ratés de la chirurgie plastique... La jeune femme qui suit est, elle, abonnée au club des "jambes en l'air". Mais les écartera-t-elle suffisamment pour entrevoir, dans l'intervalle, la porte du succès ?... Que dire donc de ce leader politique qui croit jouer au plus malin en recherchant la clé du palais présidentiel avec un programme de gouvernement dans une main et une kalachnikov dans l'autre - dissimulée dans le dos ? Vous en jugerez par vous-même.

10/2015

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 793, décembre 2022

Alors que les successifs confinements ont rendu plus visibles une série de bouleversements dans la création et la diffusion cinématographique, les Cahiers ont voulu s'emparer de cette crise et, suite à l'appel à des états généraux du cinéma du mois d'octobre, faire un point sur la situation du cinéma d'auteur en France. Ce numéro donne des perspectives critiques pour s'éloigner des diktats et conclusions trop rapides du box-office. Pour cela, on interroge des cinéastes, des spécialistes économiques, on retrace le parcours de la production et la distribution de films récents importants pour la revue, mais surtout on regarde les films français qui ont marquée cette année, et ce qu'ils nous disent sur leur propre fabrication et leur vision du monde et de la société française. Et pour ce dernier numéro, on vous dévoile les tops 10 de la rédaction, dévoilant quel est le plus beau film de 2022 pour les Cahiers du cinéma. Sans oublier des nombreuses critiques, certaines accompagnées des entretiens, sur les films importants qui arrivent dans les salles ce mois-ci, comme Le Parfum vert de Nicolas Pariser, Poet de Darezhan Omirbaev, She Said de Maria Schrader, Les Années super 8 d'Annie Ernaux et David Ernaux-Briot, Godland... Ainsi que l'actualité des ressorties, DVDs, livres, où il est question d'Ernst Lubitsch, Marie-Claude Treilhou, Dennis Hopper, ou encore de l'extraordinaire Anna d'Alberto Grifi et Massimo Sarchielli, dont la restauration est un véritable événement cinématographique.

12/2022

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Littérature française

SOUVENIRS ENTOMOLOGIQUES Livre 1

Traduits en treize langues, modèle pédagogique diffusé à plusieurs millions d'exemplaires au Japon, en Russie, les Souvenirs entomologiques constituent une oeuvre exceptionnelle, à la fois sur les plans littéraire et scientifique. Né en 1823, J. -H. Fabre ne fut pas seulement un génial entomologiste et un scientifique rigoureux, mais aussi un humaniste, poète, artiste, philosophe et félibre : ces qualités apparaissent dans tous les chapitres de ces Souvenirs. Sa démarche a suscité l'admiration enthousiaste d'hommes parmi lesquels figurent les noms de Henri Bergson, Charles Darwin, Maurice Maeterlinck, Romain Rolland et, plus près de nous, Jean Rostand, Pierre Paul Grassé, Gerald Durrell, Ernst Jünger. Parfois contestées naguère, tant elles dépassaient la perception habituelle des naturalistes, les observations de Fabre sont reconnues aujourd'hui exactes et fondamentales. Il aura fallu parfois des contrôles scientifiques faisant appel aux techniques les plus perfectionnées pour en voir confirmée la valeur. Lauréat de l'Académie française et d'un nombre considérable de prix, ayant reçu en France et à l'étranger les meilleures distinctions, Fabre nous offre ici des pages écrites pour être lues dans les sphères les plus diverses et à tous les âges. La présente édition comporte une présentation détaillée de l'homme et de son oeuvre. Elle est complétée par un répertoire général analytique, une bibliographie, des notes. Cet ouvrage, enfin, nous introduit à l'Harmas de Sérignan-du-Comtat (Vaucluse), laboratoire vivant de la nature, créé par Fabre, où celui-ci écrivit la presque totalité de ces Souvenirs entomologiques.

01/2023

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Essais

L'attrait du silence

CNLMusique – Quand bien même on le réclame sur la plupart des plateaux avant chaque prise de vue, le silence au cinéma est difficilement tenable. Instinctivement associé au vide, au néant, à la contemplation, à la passivité, au temps suspendu, à la mort, ou encore à l'impossibilité de l'événement, le silence est craint. 

L'attrait du silence manifesté ou subi par les cinéastes et les personnages dans la quinzaine de films ici réunis (du Prince étudiant d'Ernst Lubitsch à Paterson de Jim Jarmusch en passant par Silence et Cri de Miklos Jancso) doit donc être entendu comme aspiration jamais véritablement concrétisée ni satisfaite.

Le silence au cinéma est toujours relatif, perturbé, rompu, brisé, irrégulier, provisoire, dénaturé. Mais il ne provoque en rien une sclérose du sens, du récit ou encore de l'émotion, pour redonner temporairement la main au visible, à défaut de son autonomie complète. Le motif du silence - décliné selon quatre approches entrecoupées de focalisations sur des moments silencieux - sera donc ici mis en exergue dans sa capacité à stimuler des récits fictionnels mais aussi documentaires.

Dès lors il conviendra de se poser la question : par quoi est-il compensé ? C'est que le silence est très vite devenu un recours dramatique très efficace, non pas à le considérer isolément, mais grâce à sa confrontation ou sa juxtaposition avec les composantes de la bande-son que sont la parole, la musique et les bruits. Autrement dit, le silence a besoin d'elles pour résonner, à défaut de s'imposer comme quatrième composante.

04/2021

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Histoire de France

Bil Spira. De Vienne-la-Rouge aux camps d'internement français

Bil Spira est un caricaturiste connu en Autriche au début des années trente. Ces pages fourmillent de ses dessins ou caricatures d'Autriche aux camps d'internement français. Exilé en France après l'Anschluss, il va connaître divers lieux de captivité dès l'automne 1939. Sont présentés ses dessins de presse publiés en Autriche dans le journal social-démocrate Arbeiter-Zeitung (1932-1934), et ses dessins réalisés dans les camps (1939-1942) et pour la première fois nous découvrons La Chanson de Damigny, pastiche musical écrit par Bil Spira au camp de Damigny avec son ami Maximilian Schulz et Ernst Engel. Un choix de ses Méritoires évoque la période des internements, puis sa déportation et sa libération. Des extraits d'une interview de Bil Spira avec le président de la Fondation Varian Fry narrent l'exode de juin 1940, la fabrication de faux papiers à la demande de Varian Fry, responsable du Comité de Secours Américain. Cet épisode sera interrompu brutalement par l'arrestation de Bil Spira, son internement dans le camp répressif du Vernet-d'Ariège, puis sa déportation vers les camps nazis en septembre 1942. Après avoir survécu à l'évacuation de Buchenwald en avril 1945, il sera rapatrié après la Libération en France, où il demeurera jusqu'à sa mort en août 1999. Le livre se termine par un chapitre dédié à l'" histoire postale " des camps qui documente les camps d'internement français à travers le courrier écrit par les internés ou adressé aux internés.

05/2011

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Littérature française

Ma vie en chiffres

Depuis le groupe surréaliste - qu'il quitte en 1929 et dont il retient la conjugaison de la fantaisie débridée avec la construction rigoureuse - jusqu'à l'Oulipo - où il entre en 1961 poussé par la volonté d'échapper au ? ou de l'inspiration - toute l'oeuvre de Raymond Queneau, infatigable lecteur, infatigable curieux, est traversée par l'humour et la cocasserie, truffée de trouvailles littéraires qui sont l'effet d'une ré? exion sur le langage. Amateur de calembours, citations, pastiches, parodies ; à la fois romancier, satrape, poète, chansonnier scénariste ou peintre, Queneau distille dans ses textes nombre d'allusions autobiographiques, souvent indirectes ou voilées : déjà en 1937 Odile permettait de deviner le récit de la rupture avec Breton. Ma vie en chiffres rassemble ses tentatives autobiographiques inédites, sérieuses ou pas... D'abord sous la forme d'une ode aux mathématiques où tout est prétexte aux pirouettes algébriques, où l'"eggsistence" du narrateur est rythmé par le comptage obsessionnel (du nombre d'heures travaillées à la quantité de croissants ingérés), puis sous celle d'une fiction avortée, l'Autobiographie trafiquée : tout décrit une existence banale ? nalement perturbée par la folie créatrice. La verve de Raymond Queneau, oscillation permanente entre rêve et réalité, entre littérature et langue parlée, ne se sépare jamais de cet humour savant voué à nous régaler. Le Collège de 'Pataphysique dont il fût membre aux côtés de Boris Vian ou Max Ernst n'est pas loin : chaque texte est une mise en pièce de la vision traditionnelle et élève, plein d'espiègleries, un regard nouveau sur le monde.

01/2022

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Littérature française

NOUVEAUX SOUVENIRS ENTOMOLOGIQUES Livre 2

Traduits en treize langues, modèle pédagogique diffusé à plusieurs millions d'exemplaires au Japon, en Russie, les Souvenirs entomologiques constituent une oeuvre exceptionnelle, à la fois sur les plans littéraire et scientifique. Né en 1823, J. -H. Fabre ne fut pas seulement un génial entomologiste et un scientifique rigoureux, mais aussi un humaniste, poète, artiste, philosophe et félibre : ces qualités apparaissent dans tous les chapitres de ces Souvenirs. Sa démarche a suscité l'admiration enthousiaste d'hommes parmi lesquels figurent les noms de Henri Bergson, Charles Darwin, Maurice Maeterlinck, Romain Rolland et, plus près de nous, Jean Rostand, Pierre Paul Grassé, Gerald Durrell, Ernst Jünger. Parfois contestées naguère, tant elles dépassaient la perception habituelle des naturalistes, les observations de Fabre sont reconnues aujourd'hui exactes et fondamentales. Il aura fallu parfois des contrôles scientifiques faisant appel aux techniques les plus perfectionnées pour en voir confirmée la valeur. Lauréat de l'Académie française et d'un nombre considérable de prix, ayant reçu en France et à l'étranger les meilleures distinctions, Fabre nous offre ici des pages écrites pour être lues dans les sphères les plus diverses et à tous les âges. La présente édition comporte une présentation détaillée de l'homme et de son oeuvre. Elle est complétée par un répertoire général analytique, une bibliographie, des notes. Cet ouvrage, enfin, nous introduit à l'Harmas de Sérignan-du-Comtat (Vaucluse), laboratoire vivant de la nature, créé par Fabre, où celui-ci écrivit la presque totalité de ces Souvenirs entomologiques.

01/2023

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Lycée

Capitale de la douleur (1926)

Le célèbre recueil de Paul Eluard, suivi du parcours littéraire " La révolution surréaliste " . Une oeuvre dont la lecture est recommandée en 1re, en lien avec Cahiers de Douai au programme du Bac. Dans une édition Spécial lecture cursive. Le recueil En 1921, la vie de Paul Eluard est bouleversée : sa compagne, Gala, entame une liaison avec un de leurs amis, le peintre Max Ernst. Le poète consigne alors sa détresse dans d'intenses poèmes d'amour qui formeront Capitale de la douleur, le premier grand recueil de poésie surréaliste. Le parcours " La révolution surréaliste dans la littérature et dans les arts " En complément du recueil, un choix d'oeuvres surréalistes - poèmes et tableaux : pour partir à la découverte de l'un des mouvements artistiques et littéraires majeurs du XXe siècle. Le dossier Toutes les ressources utiles au lycéen : - un avant-texte pour situer l'oeuvre dans son contexte - au fil du texte : - un accompagnement pour lire l'ensemble des poèmes - des " clés " pour analyser les poèmes emblématiques - dans le dossier qui suit le texte : - des fiches de synthèse sur l'oeuvre et le parcours - une section spécialement destinée aux élèves de 1re pour les aider à présenter l'oeuvre, au titre de la lecture cursive, lors de l'épreuve orale du bac de français Le guide pédagogique en ligne Dans le guide pédagogique, téléchargeable sur www. editions-hatier. fr (Lien -> http : //www. editions-hatier. fr/), l'enseignant trouvera tous les corrigés : des questionnaires au fil du texte et des lectures d'images.

04/2024

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Science-fiction

Nous sommes Bob Tome 1 : Nous sommes Légion (nous sommes Bob)

Bob Johansson vient de vendre son entreprise d'informatique et a hâte de pouvoir enfin profiter de la vie. Tant de lieux à visiter, de livres à lire et de films à voir... Il est donc un peu injuste qu'il se fasse écraser en traversant la rue. Lorsque Bob revient à lui, un siècle plus tard, c'est pour découvrir que les " congelés " n'ont aucun droit, et qu'il appartient désormais au gouvernement. Téléchargé dans un ordinateur, il est pressenti pour devenir l'IA aux commandes d'une sonde interstellaire destinée à la recherche de planètes habitables. Les enjeux sont considérables. S'il refuse cet honneur, on l'éteindra, et un autre prendra sa place. S'il accepte, il deviendra une cible de choix. Au moins trois autres puissances tentent d'être les premières à envoyer leur sonde, et tous les coups sont permis. Pour Bob, l'endroit le plus sûr, c'est dans l'espace, le plus loin possible de la Terre. C'est du moins ce qu'il croit. Parce que l'univers regorge de mauvaises surprises, et les intrus sont mal vus. Très mal vus... " Sans fard et pleine d'autodérision, la voix de Bob est l'âme de ce palpitant récit, qui rappelle celui de Mark Watney dans Seul sur Mars. Un trait d'esprit à chaque occasion, un cerveau d'ingénieur super-rationnel et créatif et un optimisme increvable en toutes circonstances. Un héros que le lecteur aura envie de soutenir jusqu'au bout ! " Fantasy Literature " Un livre conçu pour plaire à tous les amateurs de science-fiction, avec une intrigue qui présente une série de problèmes techniques à résoudre comme Seul sur Mars d'Andy Weir et une multitude de références à la culture geek comme Ready Player One d'Ernest Cline. " BookRiot " Un roman au point de départ original, qui tient ses promesses avec brio. Taylor a fait un travail fantastique en imaginant des situations passionnantes qui mettent en scène des personnages formidables, entre Bob et toutes ses copies. Hautement recommandé. " Walker of Worlds " Dennis E. Taylor a transformé ce qui aurait pu être l'histoire tragique d'un explorateur spatial solitaire en une expérience hilarante et divertissante, dotée d'une galerie de personnalités variées. Car chacune des versions de Bob est un individu bien distinct, qui présente un aspect différent de l'original. " The BiblioSanctum

06/2018

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Critique littéraire

Correspondance générale de Verlaine. Volume 1, 1857-1885

Ce premier volume (1857-1885) ébauche toute une période passionnante de la vie de Verlaine : ses débuts comme poète ; la réception de ses premiers recueils de poésie - les Poèmes saturniens, les Fêtes galantes - ; l'estime et l'indéfectible soutien de ses aînés Hugo et Sainte-Beuve et de ses pairs Coppée, Blémont et Mallarmé ; ses liens avec le Parnasse ; ses articles sur les Poètes maudits. Ces lettres dévoilent la sensibilité à fleur de peau du poète, son besoin de reconnaissance et d'amitié, son humour cabochard. A Mathilde Mauté, qu'il épouse, il adresse les vers émouvants de La Bonne Chanson. A Rimbaud, qu'il suit, il confie sa détresse : (" aime-moi, protège et donne confiance. Etant très faible j'ai très-besoin de bontés ") surtout quand Mathilde le quitte au " fatal mois de février " 1872, alors que leur fils Georges n'a que trois mois. Deux ans plus tard, Verlaine commet l'irréparable : il tire sur Rimbe et passe de longs mois en prison en Belgique. Malheureux, il demande à Hugo d'intercéder en sa faveur auprès de Mathilde : " Parlez-lui, dites-lui [...] que seule elle peut me sauver du remords, de l'angoisse, seule elle peut m'aider à refaire ma vie. " Heureusement ses liens épistolaires et la poésie le préservent : il écrit les vers de Cellulairement, et les Romances sans paroles sont publiées grâce au fidèle Lepelletier. Après ces épreuves, Verlaine se convertit : " dis que tu sais que je me porte mieux et que je me suis absolument converti à la religion catholique " et écrit Sagesse. Enseignant à Stickney, Bournemouth ou Rethel, il se préoccupe de son fils qu'il voit peu : " Et j'ai revu l'enfant unique ". Désireux de mettre en avant l'œuvre poétique de Rimbaud, il cherche inlassablement des éditeurs et de l'argent, amorce une relation paternelle avec l'un de ses anciens élèves Lucien Létinois, et renoue en 1883 avec les milieux littéraires. Cette Correspondance est d'autant plus intéressante que, pour citer Lepelletier, Verlaine " écrit à la va-comme-je-te-pousse, sans souci du tiers et du quart, ne s'adressant qu'à l'ami auquel il se confie. Il ne soupçonne guère l'imprimerie future ". Truffée d'argot, de jeux de mots de potaches, elle témoigne d'une époque et de solides amitiés. Près de 200 dessins souvent humoristiques de Verlaine et de ses comparses, Ernest Delahaye et Germain Nouveau, illustrent leurs échanges.

05/2005

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Poésie

D'un mariage heureux. Edition bilingue français-anglais

Archibald MacLeish a connu aux Etats Ubis une carrière littéraire bien remplie puisqu'elle lui a valu entre autres distinctions de se voir décerner par trois fois le prix Pullitzer (en 1933, en 1952 et en 1958). Son existence se partage entre son métier de juriste, des fonctions officielles, l'enseignement et l'écriture qui, de son propre aveu, est la première de ses préoccupations. Il s'installe en France en 1923 où il fréquente les milieux littéraires et notamment les Américains de Paris (époque où il se lie avec Ernest Hemingway). En 1923 il publie son premier recueil, Tower of Ivory, puis en 1924 The Happy Marriage qui fut particulièrement bien accueilli. Le destin littéraire de MacLeish en France se résume à bien peu : publié dans les années trente par les plus prestigieuses revues, édité en français par Pierre Seghers en 1964 (Poèmes choisis, traduction de Renaud de Jouvenel), il disparaît ensuite complètement de nos catalogues. C'est qu'il n'est ni surréaliste, ni moderniste, ni formaliste. Son écriture vise un lyrisme ample, à la tonalité parfois cosmique, ce qui le fait plutôt parent d'un Saint-John Perse ou d'un Ezra Pound. Il y a chez MacLeish cependant le souci constant de concilier au souffle lyrique l'expression exacte du sentiment éprouvé. Ecrire de l'amour ou sur l'amour est des plus difficile ; MacLeish a su trouver l'équilibre en lequel puisse se dire la relation amoureuse, dans ses bonheurs et ses obstacles et le jeu toujours faussé de la fusion fantasmatique entre deux êtres. Il y faut une parole qui sache s'élever à l'universalité et à l'atemporalité. Qu'une pierre lancée par cette main-là vienne briser maintenant le reflet de ce ciel sur l'eau de ce lac, cela est de l'ordre de la singularité et de l'anecdote. Mais la parole poétique fait de cette main toutes les mains, de ce ciel tous les ciels et de ce lac n'importe quel lac ; et c'est la marque d'une indéniable réussite d'écriture. Ces pages sont porteuses d'un rayonnement immédiatement perceptible, d'un élan reconnaissable qui est celui que fait naître la naissance d'un sentiment ; elles ne peuvent en aucune façon être un exercice poétique sur le thème de l'amour.

05/2007

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Sports

Bad boys du rugby

Les joueurs et les histoires les plus dingues de l'histoire du rugby C'est sa faute, au rugby, de s'être toujours présenté comme " un sport de voyous pratiqués par des gentlemen ". Parce que depuis, ceux qui le pratiquent hésitent parfois entre les deux personnages, et certains ont une fâcheuse tendance à basculer plutôt du côté obscur. Dans cet ouvrage figurent toutes les fortes têtes et les têtes brûlées qui font aussi l'âme de ce jeu. Y sont présentés sans ambages leurs casiers judiciaires, parfois lourds, mais aussi les arguments de leur défense. Car les fortes têtes peuvent avoir un grand coeur. Quant aux têtes brûlées, ce sont ces joueurs, pas forcément " virils " qui n'ont jamais pu obéir à d'autre loi que la leur... Les joueurs inscrits sur ce tableau d'honneur (ou d'horreur) ont en tout cas suffisamment marqué les esprits pour être pour la plupart affublés d'un sobriquet qui résume leur tempérament : l'Animal (Sébastien Chabal), l'Exécuteur (Bakkies Botha), le Patron (Gérard Cholley), la Griffe (Peter Clohessy), Terminator (Jerry Collins), le Duc (Amédée Domenech), la Bête de Béziers (Alain Estève), le King (Barry John), Ferengi (Martin Johnson), le Sultan (Jean Sébédio), le Pin (Colin Meads), le Massif Central (Olivier Merle), Rapetou (Vincent Moscato), le Chiropracteur (Brian Lima), Ramsès (Michel Palmié), Casque d'Or (Jean-Pierre Rives), le Duc de Fer (Barry Windsor), le Pépé du Quercy (Alfred Roques) et quelques autres encore... dont Ernesto " Che " Guevara, que ses coéquipiers de Rosario avaient surnommé " Le Furieux ". Sont aussi racontés par le menu les matches les plus violents de l'histoire comme les troisièmes mi-temps mémorables et les coups de folie de ces barjots du rugby.

10/2020

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Histoire internationale

Che Guevara. Entre mythe et réalité

Ernesto Guevara, surnommé le " Che ", n'a cessé de fasciner au-delà des frontières. Par son charme, son attitude non conformiste, ses discours enflammés, son charisme, sa personnalité impétueuse et le caractère extrême de ses engagements, il a acquis une célébrité mondiale et a marqué les esprits de générations entières. Médecin, révolutionnaire, homme d'État, écrivain, guérillero, théoricien et économiste, il fut un peu tout cela à la fois et passionne par sa personnalité complexe et son destin exceptionnel. Quelles motivations ont guidé son action et ses luttes ? Quelles circonstances l'ont amené à Cuba et quel rôle y a-t-il joué ? Comment s'est traduite sa position particulière à l'égard des États-Unis et de l'URSS ? Quelle évolution dans ses idées explique son départ de Cuba et ses derniers combats ? Au-delà de la célèbre photographie du révolutionnaire au regard inspiré, reproduite à l'infini, il importe de connaître précisément l'histoire de celui qui reste l'un des plus grands révolutionnaires du XXe siècle. En effet, les idées de Che Guevara conservent toute leur actualité. S'il n'a pas laissé son nom attaché à des réalisations concrètes, faute d'avoir eu la patience de rester suffisamment longtemps dans un pays pour oeuvrer à la construction d'un système politique et social plus juste, il a toutefois incontestablement marqué l'Histoire par la détermination avec laquelle il a inlassablement dénoncé et combattu la tutelle exercée sur les peuples d'Amérique latine et du monde entier. Ce livre permettra au lecteur de revisiter toute l'histoire des relations internationales des années 1950 et 1960 : les conflits de la guerre froide et de la décolonisation, les enjeux post-coloniaux, la complexité des rapports Nord-Sud ; il y croisera en outre de nombreux personnages hauts en couleur, recensés dans des notices biographiques en fin d'ouvrage.

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Vitraux, enluminures

Holy Hoaxes. A Beautiful Deception

Ce livre fascinant raconte l'histoire de la construction de la collection de faux et de contrefaçons de manuscrits enluminés appartenant à William M. Voelkle. A travers des essais approfondis et de belles illustrations, Voelkle retrace l'histoire de près de soixante-dix faux et contrefaçons. The book takes the reader on a journey that sheds light on the nature and detection of forgery of manuscript illumination. An engaging introduction by Christopher de Hamel raises tantalizing questions that touch on the very meaning of authenticity and our continuing fascination with forgery. Scientific analysis of pigments, the identification of sources, and the scrutiny of the materials all come into play in the unfolding story of the collection. An illustrated catalogue presents the group of nearly seventy fakes and forgeries that display astonishing breadth. They include not only the Spanish Forger and other Western European miniatures by Ernesto Sprega, Caleb William Wing, and Germano Prosdocimi, and others, but fascinating examples from the Christian East, from Ethiopia, from Mexico, and from Persia and India. Published here in its entirety for the first time, the Voelkle Collection is the only comprehensive one of fakes and forgeries of manuscript painting in private hands. Voelkle's fifty-year career at the Morgan Library & Museum was inextricably interwoven with the construction of the collection, which is detailed in the foreword. The personal narrative reveals the author as a collector and a scholar. As an enthusiastic collector, he pursues examples of forgery, marveling at the range of skills of deception. As a scholar, he disentangles the sources that served forgers and the chains of provenance that sometimes led to their exposure. Included also in the book is a comprehensive list of William M. Voelkle's publications.

04/2023