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Jérémie Abbet

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Religion

Les premiers thérésiens. De l'Histoire d'une âme (1898) à la canonisation de Thérèse de l'enfant-Jésus (1925)

Thérèse Martin, en religion Thérèse de l'Enfant-Jésus, morte à 24 ans le 30 septembre 1897, a laissé des manuscrits et des "paroles" que le carmel de Lisieux a fait connaître dans l'Histoire d'une âme : cette rapide publication, en octobre 1898, allait déclencher une impressionnante ferveur populaire et révéler une spiritualité nouvelle, consacrée en 1997 par le titre de docteur de l'Eglise. Or la première réception de ce livre hors norme, réédité jusqu'en 1955, n'avait jamais été étudiée. L'enquête minutieuse de l'auteur permet de la suivre en trois temps distincts. Les deux premiers, très ciblés, portent sur les "lecteurs-commentateurs" des tout débuts (1898-1900), comme son préfacier le P. Madelaine, et sur les dépositions significatives du procès diocésain (1910-1911). Le troisième, plus ample, part de la profusion des témoignages avant-guerre, pour aboutir à la faveur des papes Benoît XV et Pie XI (1921-1925) en passant par le débat renouvelé sur l'actualité de la mystique. Dans ce vaste cortège d'hommes et de femmes, à côté de figures connues, tels Marc Sangnier ou l'abbé Bremond, on rencontre par centaines des oubliés, voire des inconnus, laïques, clercs, et souvent religieux ; on y entend les carmélites, premières destinataires de l'Histoire d'une âme, des doctes comme le jésuite Auriault, des spirituels comme le trappiste dom Lehodey. Saisissant portrait collectif, qui prend sens dans un paysage religieux en plein bouleversement : exil des congrégations, Séparation, crise moderniste, Première Guerre mondiale, nouvelles perspectives missionnaires.

09/2015

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Histoire de France

Ma raison d'être. Souvenirs d'une famille de déportés résistants

Ma raison d'être est la transcription des réflexions et des souvenirs de Simone Jacques-Yahiel qui rend hommage à sa famille ayant payé un lourd tribut pour avoir résisté, à l'art de la danse et à ses bienfaiteurs : l'abbé Stock, les pères Fischer et Loslever, et le père Pire, prix Nobel de la paix en 1958, qu'elle a eu l'occasion de côtoyer en Belgique. Dans cet ouvrage, l'auteur relate sa jeunesse heureuse, son parcours entre la France, la Belgique et la Scandinavie avant l'engagement de toute sa famille dans la Résistance et sa déportation. Elle raconte son retour des camps de concentration, sa rencontre avec le général de Gaulle, l'exercice de son art quand elle devint professeur de danse à Bruxelles et qu'elle ouvrit une douzaine d'écoles en Belgique et dans le nord de la France, puis ses rencontres avec les écoliers, les collégiens, les lycéens et les personnes du troisième âge pour bannir la haine, source des conflits. Son témoignage bouleversant dans lequel elle révèle le "sublime" dans un monde inhumain est une leçon de vie, de courage et d'optimisme malgré tout... Brisé dans son élan par une action en justice intentée par une prétendue co-auteure, Ma raison d'être peut désormais reprendre son envol pour que nous, les "gens du dehors", n'oubliions jamais que, dans une des périodes les plus noires de notre histoire, des gens, que l'on dit ordinaires, se sont levés pour défendre la liberté au péril de leur vie.

03/2015

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Hypnose thérapeutique

La Revue de l'hypnose et de la santé N° 19, 2/2022

La Revue de l'hypnose et de la santé (n° 16) Dans ce numéro, nous posons à l'occasion de notre dossier la question du diagnostic en hypnose. L'intuition est certainement une compétence du praticien en hypnose. Pour autant, comme le disait Jacques-Antoine Malarewicz, "l'intuition, ça se forme" . Pour autant, quelle démarche le praticien a-t- il à effectuer pour mettre en oeuvre telle ou telle technique, telle ou telle approche ? Y a-t- il en hypnose, un diagnostic, ou en tout cas une démarche diagnostique spécifique qui mènerait ou en tout cas aiderait au choix de l'intervention ? Que faire avec un patient ayant une peur exagérée d'être malade, ou s'apprêtant à recevoir des implants dentaires, ou encore chez un patient souffrant de psoriasis, ou étant l'auteur de violences sexuelles ? En quoi consiste le Rêve Eveillé, l'hypnose dans le traitement des stress post-traumatiques, comment travailler son axe, en quoi consiste le vodou ? Plusieurs articles de ce numéro sont consacrés à ces questions. Sophie Thiroux Ponnou inaugure sa série de textes sur l'autohypnose. Deux types d'interviews aussi : celui exceptionnel, de l'abbé de Faria qu'il nous a donné deux siècles après sa mort, et celui plus contemporain de Stephen Lankton, élève direct d'Erickson et simplement septuagénaire. Notre rubrique "Malice et légèreté" se poursuit avec Emmanuel Pasquier, et celles et ceux qui souhaiteront commencer par la fin - comme aimait à le faire Erickson - iront directement se focaliser sur le lexique de Gérard Osterman.

05/2022

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Théâtre

Il ne faut jurer de rien. Une pièce de théâtre d'Alfred De Musset

Il ne faut jurer de rien est une pièce de théâtre d'Alfred de Musset, écrite en 1836, mais mise en scène seulement le 22 juin 1848 au Théâtre-Français. Les représentations sont ensuite suspendues jusqu'au 18 juillet 1848 en raison des émeutes parisiennes. Le genre de la pièce est le proverbe dramatique. C'est une courte comédie (trois actes) qui illustre un proverbe qui sert de titre à la pièce et qu'on trouve aussi dans sa toute dernière réplique. Ce proverbe affirme qu'il ne faut jamais être trop sûr de soi puisque tout peut toujours changer. Van Buck, riche négociant, venu tancer son neveu Valentin pour ses dettes, le somme de se marier. Le jeune homme ne consent à épouser la jeune fille qu'il lui propose, Mlle de Mantes, que si elle résiste à sa stratégie de séduction. Il se rendra donc incognito au château. La Baronne discute à bâtons rompus avec son abbé et sa fille, Cécile, qui prend une leçon de danse, quand Van Buck apparaît pour lui glisser à l'oreille que le mariage est rompu. On annonce qu'un jeune homme vient de verser devant la grille... Cette petite pièce, dont le comique est léger et spirituel, s'apparente au genre du proverbe : maximes et sentences abondent, tout comme lieux communs emphatiques ou triviaux dont se moque l'auteur par le biais de Valentin. Valentin qui finira pourtant par abdiquer devant leur bon sens comme l'indique la réplique finale : "Mon oncle, il ne faut jurer de rien" .

02/2023

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Littérature française

Les abîmes du coeur

1899. Ophélie Renaudet, la narratrice, est retirée du couvent, à l'âge de quinze ans, par son père. Elle s'ennuie ferme dans la demeure familiale, le manoir du Purgatoire, en Normandie, au bord de la mer. Dotée d'un tempérament passionné et curieux, refusant les restrictions que la société de l'époque impose aux jeunes filles, Ophélie tente de résoudre les mystères qui l'entourent : la disparition de son frère Hippolyte, l'histoire du Purgatoire... et l'énigme des abîmes du jour. Dans sa quête l'accompagneront d'autres figures de femmes, Blanche sa mère, romantique et fanée, Violette la primesautière, son amie de pension, Sarah la trop sage gouvernante de Violette, Lisette la servante au grand cour. Des hommes jalonnent aussi le parcours, le sombre abbé Delessert, Louis, frère de Violette, l'apprenti Arsène Lupin et Serguéi Alexandrovitch Maximov, aristocrate russe venu chercher au Purgatoire la trace d'une grande actrice autrefois aimée. A la recherche de Serguéi - le volage, Ophélie, déguisée en jeune garçon s'enfuit avec Louis pour Monte-Carlo et Venise où elle retrouve son amant et où Louis est tué dans une rixe. Déçue par son amant, mais décidée à prendre en charge son destin, Ophélie retourne au Purgatoire. Pourquoi une dernière scène la trouve-t-elle sur un bateau en partance pour le Nouveau Monde ? Collage - et décollage - des grands thèmes romanesques, ce livre à la fois parodique et romantique aborde, par un voyage à travers le temps, le rapport des femmes au corps, à l'érotisme et à la maternité.

03/1980

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Littérature française (poches)

Histoire de ma vie

Lorsqu'en 1847 George Sand, qui a déjà fait paraître ses plus grands romans, entreprend à quarante-trois ans son Histoire de ma vie, elle définit ainsi son futur livre : "C'est une série de souvenirs, de professions de foi et de méditations dans un cadre dont les détails auront quelque poésie et beaucoup de simplicité. Ce ne sera pourtant pas toute ma vie que je révélerai". Son modèle n'est pas Rousseau, ni d'ailleurs les Mémoires d'outre-tombe qui vont commencer à être publiés et où elle voit trop de pose et de drapé. Son ambition n'est pas d'inscrire sa vie dans le mouvement de l'Histoire, mais d'offrir le récit d'une existence de femme et d'écrivain qui côtoie rapidement Balzac et Sainte-Beuve, l'abbé de Lamennais et le socialiste Pierre Leroux - et bien sûr Musset et Chopin. Le lecteur trouvera ici le tiers, environ, de cette oeuvre immense dont les vingt volumes commencent à paraître en 1854 et qui occupe une place essentielle dans l'histoire de l'autobiographie. Car si d'autres femmes, avant Sand, ont écrit des mémoires, la singularité de son Histoire de ma vie est qu'on y découvre pour la première fois le récit de formation d'une jeune fille qui a voulu être artiste - mais un récit sans égotisme parce que au miroir de sa propre existence elle désire que se retrouvent tous les autres enfants du siècle : "Ecoutez ; ma vie, c'est la vôtre". Edition de Brigitte Diaz.

02/2004

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Histoire de la population

Permis de Séjour

"Cinquante mille Français se sont levés aujourd'hui esclaves : il dépend de vous qu'ils se couchent libres". L'Abbé Grégoire Négligés ou haïs par le monde des Lettres - dont un Voltaire franchement antisémite - admirés par un Rousseau ou un Mirabeau fascinés par leur culture et leurs valeurs, les Juifs parisiens ont joué un rôle décisif sous la Révolution en obtenant de la France qu'elle devienne le premier pays d'Europe à en faire des citoyens à part entière. Alors que les Juifs sont formellement interdits de résidence à Paris et subissent des pogroms en Province, ils sont une poignée à évoluer dans la capitale au début du XVIIIe siècle : les juifs de l'Est sur la rive droite et les juifs du Midi sur la rive gauche. André Bruguière suit leurs allers et venues, rue par rue, maison par maison. Il met en lumière leurs aspirations, exhume le détail de leur vie quotidienne, ausculte leurs relations de voisinage et décrypte les archives du service de Police chargé de leur surveillance rapprochée. Permis de séjour montre comment, par un jeu de hasard, d'audace et de réticences, ils sont parvenus à remporter ce combat pour la citoyenneté. Un statut qui ne sera plus remis en cause... avant les années 1940. A l'heure où les questions de migration et d'intégration surgissent chaque jour dans le débat public, l'extraordinaire histoire de ce combat pour l'émancipation apporte un éclairage saisissant sur la fabrique de la citoyenneté.

10/2022

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Littérature française

Une fille du Régent

Ecrit entre Les Trois Mousquetaires et Le Comte de Monte Cristo, un formidable roman d'Alexandre Dumas enfin tiré de l'oubli. A la mort du roi Louis XIV, son neveu, Philippe d'Orléans, est nommé régent du royaume de France. Tout en continuant à mener une vie frivole, il gouverne le pays avec son âme damnée, le machiavélique abbé Dubois - comme, en son temps, Louis XIII l'avait fait avec le cardinal Richelieu. Lorsque le récit commence, le Régent fait sortir du couvent breton, où elle est enfermée depuis son plus jeune âge, sa fille cachée et illégitime, Hélène de Chaverny. Amoureuse du jeune chevalier Gaston de Chanlay, celle-ci ignore qu'il est mêlé à une conspiration, initiée par la noblesse bretonne, visant à assassiner le Régent. Dubois, dont les espions sont partout, compte bien mettre à profit cette situation pour assouvir ses ambitions personnelles. On retrouve dans ce roman, écrit avec la collaboration d'Auguste Maquet, tous les ingrédients qui ont fait le succès des chefs-d'oeuvre de Dumas : une description vive de la France de l'époque, son pouvoir, ses révoltes, ses complots. Après d'Artagnan le Gascon, c'est au tour de Chanlay le Breton de se retrouver bien malgré lui au milieu de l'échiquier politique. Avec le Régent et Dubois, Dumas nous offre un duo fascinant qui, à l'ombre de la raison d'Etat, pactise ou s'affronte selon les circonstances. Sans conteste un très grand cru qui se savoure avec délice.

11/2020

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Histoire et Philosophiesophie

Lalandiana. Volume 4, Voyage de Hollande (1774)

Jérôme Lalande craignait le mal de mer. C'est pourquoi il refusa de se joindre à l'une quelconque des nombreuses expéditions (à l'organisation desquelles il avait activement participé) destinées à étudier le passage de Vénus devant le Soleil (en 1761 et 1769), en vue de déterminer la parallaxe de ce dernier (d'où sa distance). Il ne reste pas moins qu'il fut un voyageur impénitent sur notre continent. Ce fut d'abord, il était encore très jeune, son voyage à Berlin : c'est là qu'il observa la Lune (concurremment à son collègue et ami l'abbé de La Caille qui, lui, observait au cap de Bonne-Espérance). Il s'agissait de déterminer la parallaxe de la Lune. En Angleterre Lalande fit deux voyages dont l'un est relaté dans les lettres à Madame du Piéry (voir Lalaniana 1). Son voyage en Italie est amplement décrit dans son ouvrage très détaillé sur le périple qu'il effectua dans la péninsule. Enfin l'on sait que son voyage à Gotha sur l'invitation de son ami von Zach se transforma en quelque sorte en un véritable colloque international autour de lui. Le voyage de Lalande en Hollande n'a pas bénéficié d'autant de célébrité, mais l'astronome a laissé un Journal de voyage passionnant dans un petit carnet, très simple et d'une écriture rapide, qui est conservé à la bibliothèque de l'Institut de France. C'est ce Journal que nous avons déchiffré, analysé, édité et commenté, dans le présent volume.

09/2019

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Littérature française

Dans l'épaisseur de la chair

C'est l'histoire de ce qui se passe dans la tête d'un homme. Ou le roman vrai de Manuel Cortès, rêvé par son fils – avec le perroquet Heidegger en trublion narquois de sa conscience agitée –, Manuel Cortès dont la vie pourrait se résumer ainsi : fils d'immigrés espagnols tenant bistrot dans la ville de garnison de Sidi-Bel- Abbès, en Algérie, devenu chirurgien, engagé volontaire aux côtés des Alliés en 1942, accessoirement sosie de l'acteur Tyrone Power – détail qui peut avoir son importance auprès des dames... Et puis il y a tout ce qui ne se résume pas, tous ces petits faits vrais de la mythologie familiale, les manies du pêcheur solitaire en Méditerranée, les heures douloureuses du départ dans l'urgence, et celles, non moins dures, de l'arrivée sur l'autre rive de la mer, de cette famille rapatriée. Dans l'épaisseur de la chair est un roman ambitieux, émouvant, admirable. Qui s'ancre d'abord dans l'amour, l'estime infinie d'un fils pour son père. En bref... C'est, à travers l'histoire personnelle d'un homme, tout un pan de l'histoire de l'Algérie, depuis l'arrivée des grands-parents, venus d'Espagne, jusqu'au retour en France, au début des années 60. Et ça commence par une apostrophe terrible, lancée par le père à son fils – Tu n'as jamais été un vrai pied-noir ! – doublée d'une question en écho : Qu'est-ce qu'un vrai pied-noir ? Le récit est enlevé, brillant, philosophique, drôle (on y retrouve Heidegger, le perroquet de Là où les tigres sont chez eux), émouvant bien sûr, sur une période encore peu explorée dans le roman contemporain... Et avant tout, le magnifique hommage d'un fils à son père.

08/2017

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Sciences historiques

Le sel et le pouvoir. De l'an mil à la Révolution française

Dans presque toute l'Europe, dès l'âge du bronze, les populations savaient extraire le sel, au bord de la mer, près des sources salées ou dans des mines. Devenu "l'or blanc" indispensable à la vie et arme de lutte contre la famine, l'extension de sa production à partir du Xe siècle a contribué à l'essor économique et culturel de l'Europe au Moyen Age. Le sel est devenu l'instrument de la richesse des Etats quand ils l'ont taxé d'un impôt particulier, la gabelle : les soulèvements armés des victimes de l'impôt commençaient au cri de "Vive le Roi sans la gabelle" et prenaient pour cible les greniers à sel, les gabeleurs et les privilégiés. Le Sel et le Pouvoir, synthèse sur un millénaire d'histoire européenne préparée par vingt ans de recherches, analyse dans la longue durée le labeur des sauniers, l'évolution des techniques de production, la gestion des salines, le commerce maritime ou terrestre, la consommation, l'impôt et la fiscalité, la politique des pouvoirs. II trace aussi une galerie de portraits où se côtoient les puissants, papes, empereurs, rois, princes, évêques et abbés, marchands, fermiers et le monde du travail, les paludiers, sauniers, ingénieurs, inventeurs, paysans, contrebandiers, marins, haleurs de barques à la remontée des fleuves. L'auteur nous guide ainsi dans une réflexion sur la société d'Ancien Régime et la nature du féodalisme. Il nom entraîne à la poursuite du sel transmué en or, vieux rêve alchimiste, dès que les puissants s'en emparent, jusqu'à ce que la révolution industrielle du XIXe siècle, en supprimant l'impôt, rende à ce vil produit son rang de marchandise ordinaire.

12/1984

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Histoire internationale

L'héritage collectif. La noblesse d'Eglise rhénane, 17ème-18ème siècles

Avant 1803, un dixième des Allemands vivaient dans des principautés ecclésiastiques dirigées par des archevêques Électeurs, des princes-évêques ou des princes-abbés. Malmenés par la Réforme, puis méprisés par les Lumières, ces États d'Église ne manquaient pas de contempteurs. Ils ont néanmoins longtemps Perduré, grâce à la force d'inertie d'un Saint-Empire mué en conservatoire des différences, mais aussi parce qu'ils ont su acquérir une grande stabilité, à laquelle leur nature élective (les princes ecclésiastiques sont choisis par des chanoines) ne les prédisposait guère. Parmi les évêques ou les chanoines, les mêmes noms reviennent sans cesse. En Rhénanie surtout, une catégorie bien particulière de la noblesse allemande, la chevalerie immédiate, est en effet parvenue à établir sur les principautés d'Église un monopole solide et durable. Ces nobles y gagnent le règne, la puissance et la gloire, alors même que leur refus de se soumettre aux grandes dynasties de la région semblait les condamner. Ayant saisi le pouvoir, ils sont cependant aussi saisis par lui: ils doivent s'adapter aux conditions de son exercice, qui exige le célibat pour ceux qui le détiennent et interdit toute mésalliance à leurs familles. Comprendre la spécialisation ecclésiastique des chevaliers rhénans ne peut donc se faire qu'au travers de leurs comportements familiaux: les stratégies matrimoniales et la discipline des lignages garantissent à la fois la survie de la chevalerie et celle des États d'Église. Au confluent du confessionnel, de l'institutionnel et du familial, cet ouvrage démontre donc le processus complexe par lequel un groupe nobiliaire s'identifie à un mode de domination, c'est-à-dire devient son meilleur rempart, mais est également modifié par lui. À partir du cas rhénan, cette histoire sociale des institutions du Saint-Empire mène ainsi à une réflexion sur la vitalité des noblesses de l'Europe moderne.

11/1998

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Musique, danse

Route du jazz. Afrique(s), Amérique(s), Caraïbe(s)

ROUTE DU JAZZ Samuel Nja Kwa, Préface de Manu Dibango Editions DUTA, 174 pages, 54 photos noir et blanc, 27 photos couleur, 45 euros ISBN : 978-2-9542391-0-1 Distribution : DAGAN Distribution (info@dagandiffusion. com) ROUTE DU JAZZ raconte l'histoire musicale des Africains. Un point de départ, l'Afrique ; plusieurs territoires au-delà des mers : Les Amériques, les Caraïbes. Ré¬sultat ? Le rythme se multiplie et prend des formes nouvelles là où il renait. Produit d'une synthèse entre la tradition africaine et la création européenne, rendue possible sur le sol américain, le jazz porte en lui les stigmates de l'Histoire. A travers des portraits et entretiens, le photographe Samuel Nja Kwa retrace le voyage du rythme. Des anecdotes, des témoignages personnels, un hommage aux acteurs de cette épopée. LES MUSICIENS QUI FONT LA ROUTE DU JAZZ AFRIQUES Ali Farka Touré, Cheick Tidiane Seck, Doudou Ndiaye Rose, Etienne Mbappé, Femi Kuti, Francis Bebey, Guem, Hugh Masekela, Ibrahim Abdullah, Jean-Jacques Elangué, Lionel Louéké, Malia, Manu Dibango, Miriam Makeba, Ray Lema, Richard Bona, Sandra Nkaké, Seun Kuti, Somi, Tony Allen Toumani Diabaté et Taj Mahal, Zim Ngqawana. AMERIQUES Abbey Lincoln, Ahmad Jamal, Antoine Roney, Archie Shepp, Bennie Maupin, Carlinhos Brown, Cassandra, Wilson, Christian Scott, Danilo Perez, David Murray, Dianne Reeves, Elvin Jones, George Clinton, Gil Scott Heron, Gregory Porter, Herbie Hancock, James Carter, Jimmy Scott, Kenny Garrett, Liz McComb, Maceo Par¬ker, Macy Gray, Mal Waldron, Marcus Miller, Nicholas Payton, Nile Rodgers, Olu Dara, Orlando Poleo, Pharoah Sanders, Randy Weston, Ravi Coltrane, Ray Charles, Rhoda Scott, Ron Carter, Roscoe Mitchell, Sam Rivers, Shirley Horn, Stanley Clarke, Susana Baca, Trombone Shorty, Wallace Roney, Wayne Henderson, Wayne Shorter, Yusef Lateef. CARAÏBES Alain Jean-Marie, Calypso Rose, Courtney Pine, Franck Nicolas, Jacques Coursil, Michel Sardaby, Omar Sosa, Roberto Fonseca.

03/2014

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Héraldique

Revue française d'héraldique et de sigillographie N° 90-91, 2020-2021 : Sceaux français de l'ordre de Prémonté (XIIe-début du XVIe siècle). Etude et catalogue

A l'image de l'ensemble des institutions religieuses issues de la réforme grégorienne, l'ordre de Prémontré fondé en 1121 par Norbert de Xanten accompagne l'essor de l'usage du sceau dans les milieux monastiques. Dès les années 1140, selon un processus empreint du plus grand pragmatisme, les abbayes prémontrées se dotent, selon les cas, d'un sceau commun ou d'un sceau conventuel doublé d'un sceau abbatial pour la validation des actes du quotidien (litiges et règlements de procès, acquisitions et échanges, abandons de droits, communautés de prière, etc.). Contrairement à l'ordre de Cîteaux, qui encadre strictement l'usage du sceau jusqu'à définir la forme et l'iconographie de la matrice, l'ordre de Prémontré ne réglemente pas cette pratique dans ses statuts avant le second tiers du XIIIe siècle. La plus grande diversité s'observe donc dans la pratique jusqu'à une bulle de Grégoire IX en 1232. Fruit d'une enquête auprès des services d'archives français et belges, ce corpus réunit quelque 360 sceaux (chapitre général, abbayes, abbés et dignitaires) documentant 73 abbayes de l'ordre de Prémontré situées à l'intérieur des limites géographiques de la France actuelle entre le XIIe et le début du XVIe siècle. Edité à l'occasion du 9e centenaire de la fondation de l'abbaye de Prémontré par la Société française d'héraldique et de sigillographie avec le soutien de l'Abbaye de Leffe, du Service interministériel des Archives de France et du Centre d'études et de recherches prémontrées, cet ouvrage se veut tout à la fois un outil de travail pour de nouvelles recherches sur l'histoire du sceau monastique et un livre d'images et de découverte de la sigillographie de cet ordre de chanoines réguliers toujours vivant.

07/2021

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Histoire militaire

Histoire du 1er Régiment étranger de parachutistes 1948-1961. Des rizières d'Indochine au putsch d'Alger

Histoire et déclin d'un régime d'élite, pris dans les tourmentes des guerres de décolonisation Le premier régiment étranger de parachutistes, entré dans la postérité pour avoir été le fer de lance de la " fronde des généraux " d'Alger qui a provoqué sa dissolution par le général de Gaulle le 30 avril 1961, occupe une place singulière dans l'histoire de la Légion étrangère. Simple bataillon créé au début de la guerre d'Indochine à Sidi-Bel-Abbès, il est engagé au Tonkin dès novembre 1948. Il y fait ses premières armes jusqu'à sa destruction au cours de la bataille de la RC4 (septembre-octobre 1950). De toutes les grandes grandes opérations, le 1er REP est une nouvelle fois anéanti pendant la bataille de Diên Biên Phu. Transformé en régiment d'intervention à son retour en Algérie, rattaché à la 10e division parachutiste du général Massu, il participe à la campagne de Suez, aux batailles d'Alger (1957) et des frontières (1958) et aux grandes opérations du plan Challe (1950-1960). L'histoire retient que le régiment a connu depuis la création du bataillon quatorze chefs de corps dont quatre par intérim et surmonté plusieurs crises qui, sans le socle des traditions légionnaires servies par les caractères d'exception de son encadrement, auraient pu compromettre son unité. Quatre officiers d'exception marquent cette épopée : le commandant Segrétain, tué sur la RC4, le colonel Jeanpierre, disparu dans la région de Guelma, le colonel Brothier et enfin le commandant Denoix de Saint Marc, archétype de l'officier de Légion pris dans la tourmente des guerres de décolonisation entre la discipline et la fidélité à la parole donnée. L'ouvrage de référence sur un régiment mythique.

11/2023

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Sciences historiques

Un instituteur de l'Armée d'Afrique dans la folie des guerres sous le casque de l'armée. Sous le casque de l'armée

Alexandre Nicolas est né le 6 juin 1917 à Saïda. Son père, horloger bijoutier, a quitté, en 1912, Aix-en-Provence pour l'Algérie où il épouse Céline Castafio, d'origine espagnole, française et maltaise. Aîné de trois garçons, Alexandre quitte, dès douze ans, sa famille : l'éducation passe pour meilleure à Oran. Habitué des dortoirs, des réfectoires, au lycée d'Ardaillon, à l'École normale, puis en France à Saint-Maixent et à Hyères pour sa formation militaire, il se coulera, avec un certain bonheur, dans le cadre de l'armée et ses valeurs de fraternité et de courage, et avec émotion dans le compagnonnage viril autour d'une cause. Pour cet enfant d'un petit village des Hauts Plateaux de l'Algérie de l'époque, l'armée est une promotion dont il est fier. Comme celle également de l'Éducation nationale qui le fait instituteur en 1937. Il n'en garde pas moins une tête raisonnable et un coeur où l'éthique ne bat jamais en retraite. Sa vision générale des choses, calme et mesurée, si elle le rend fier de participer à ce qui est pour lui, jusqu'au plus profond de lui-même, sauvetage de la patrie contre la folie, ne le prive cependant pas de constater que la guerre est une aberration et que certaines attitudes de cette très belle armée française ouvriront la porte, par leur injustice, à une autre période, la guerre de l'Indépendance. Ces allusions, discrètes mais plusieurs fois répétées, donnent à son texte une évidente modernité. Lieutenant pendant la guerre, instituteur jusqu'au bout, il deviendra en 1962, à Sidi-Bel-Abbès, directeur de l'Office culturel français, puis s'installera en 1964 à Aix-en-Provence, ville d'où était parti son père en 1912, pour Saïda en Algérie.

06/2011

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Religion

Ecrire l'histoire du christianisme contemporain. Autour de l'oeuvre d'Etienne Fouilloux

Écrire l’histoire du christianisme contemporain, c’est chercher à le comprendre dans sa diversité confessionnelle, tout en mesurant son rôle dans la construction d’une politique et d’une culture de la modernité, qui se sont constituées en prenant leur autonomie par rapport à lui, sans que tout lien soit rompu entre notre monde sécularisé et son passé chrétien. C’est observer cet objet aux contours indécis, dont nous affirmons tantôt le déclin inéluctable, tantôt l’omniprésence au sein de nos sociétés. Depuis plus de quarante ans, Étienne Fouilloux parcourt ce territoire en voyageur infatigable, passionné d’archives inédites. De la genèse de l’oecuménisme au genre biographique, de l’histoire des intellectuels chrétiens à celle du concile Vatican II, il a construit ce qu’il désigne lui-même comme une « histoire non théologique de la théologie », attentive aux acteurs et à leurs mobiles, sans jamais céder sur la rigueur scientifique qui fonde le « regard éloigné » de l’historien. Des inventeurs du catholicisme social aux écrivains convertis, des croyants mobilisés dans les tranchées aux prêtres-ouvriers en usine, des abbés philosophes aux bâtisseurs d’églises, les auteurs de ce livre ont suivi la voie tracée par Étienne Fouilloux, attentifs comme lui aux mots qui circulent entre l’univers chrétien et l’univers laïque, la création et la mémoire, la morale et les droits de l’homme, le deuil et la patrie. Ils ont ainsi souhaité apporter leur contribution à une histoire du christianisme contemporain, en hommage à celui qui a plus que tout autre contribué à la renouveler. Couverture : Église Saint-Vincent de Paul de Beyrouth détruite en 1975, pendant la guerre du Liban. Photo A. Becker, mars 2012.

04/2013

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Histoire de France

Philippe III le Hardi

Long de quinze années, le règne de Philippe III le Hardi a été négligé par les historiens. Probablement son père, Louis IX (Saint Louis), et son fils, Philippe le Bel, lui font-ils tous deux de l'ombre par-delà les siècles... En outre, la personnalité effacée, évanescente d'un roi sachant à peine lire, capable des plus surprenants enfantillages, mais féru de violence et d'exploits militaires donna par la force des choses le pouvoir à son entourage familial et à ses conseillers. Sans les solides réformes administratives et fiscales faites sous Louis IX, la monarchie française aurait pu connaître entre 1270 et 1285 une mutation semblable à celle que la Couronne anglaise avait subie quelques décennies plus tôt : le régime des grandes assemblées mêlant l'aristocratie, les princes territoriaux, les techniciens du droit et de la fiscalité, les évêques et les grands abbés. Ponctué d'expéditions guerrières calamiteuses - y compris la dernière où il laissa la vie - et de secousses politiques comme l'exécution du favori Pierre de Brosse, ce court règne aux péripéties parfois shakespeariennes est passionnant à suivre, car on y voit l'Histoire hésiter : le renforcement du pouvoir central va-t-il s'arrêter là, l'édifice capétien est-il sur le point de se défaire, ou bien les institutions vont-elles se montrer plus fortes que les individus ? Bien sûr - nous connaissons la suite -, ces quinze années de flottement seront oubliées, mais elles auront enrichi l'expérience politique de la dynastie. Première biographie de Philippe III depuis plus d'un siècle, cet ouvrage clôt la magnifique galerie des portraits du " siècle de Saint Louis " que l'auteur a mis plus de trente ans à composer.

03/2003

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Histoire de France

Les chrétiens contre la guerre d'Algérie

André Mandouze et Robert Barrat, Louis Massignon et Henri Marrou, Anne-Marie Chaulet, Francine Rapiné et Elia Perroy, les abbés Boudouresques et Robert Davezies, Scotto et Berenguer : qui se souvient du rôle de ces catholiques, et de tant d'autres militants plus obscurs, contre la guerre d'Algérie, contre la colonisation et la torture ? La prise de conscience de certains fut très précoce : des textes publiés dès novembre 1954 en témoignent. D'autres élevèrent la voix contre la torture au moment où la gauche française, avec le gouvernement du socialiste Guy Mollet, donnait les pouvoirs spéciaux à l'armée pour conduire la guerre en Algérie, par tous les moyens. Les témoignages des jeunes militants d'Action catholique, des séminaristes et des jeunes prêtres, "appelés" ou "rappelés" en Algérie, sur les exactions devenues systématiques contre la population musulmane autant que les combattants du FLN, suscita une protestation morale et un malaise dans l'opinion française dont on ne saurait sous-estimer les conséquences à moyen terme. Il fallait en finir avec cette guerre. Certains, laïcs et prêtres, s'engagèrent même plus loin, en France comme en Algérie, en faveur des musulmans pourchassés par la police. Qu'on ne s'illusionne pas : la grande masse des catholiques fut divisée comme le reste de l'opinion et, hors les grandes voix du cardinal Liénart, Prélat de la Mission de France, et de Mgr Duval, à Alger, les autres évêques, divisés eux aussi, ne firent guère preuve de courage pour donner des consignes claires à leurs fidèles. Cet ouvrage n'est pas une histoire des chrétiens dans la guerre d'Algérie. On a voulu faire entendre la voix de ceux qui s'engagèrent, en donnant à lire des textes aujourd'hui peu accessibles, et même quelques inédits.

06/2012

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Critique littéraire

Regards sur la vie et l'oeuvre de Louis Bertrand

C'est contre la malédiction de l'oubli que s'inscrivait ce colloque commémorant le 50e anniversaire du décès de ce grand écrivain français que fut Louis Bertrand (1866-1941), auteur original et puissant, Lorrain d'origine, Normalien des plus brillants, devenu successeur de Maurice Barrès sous la Coupole, mais aujourd'hui si injustement méconnu. Et pourtant ! Découvrant l'Algérie comme jeune professeur en 1891, il en fera une de ses principales sources d'inspiration, devenant avec ses romans "africains" (Le Sang des races, 1899, Pépète le bien-aimé, 904) le fondateur de "l'Algérianisme" dont Albert Camus sera plus tard le plus célèbre représentant (rapports de Marcel Cordier et Marc Baroli). Face à l'Islam (dont il pressent la menace) l'importance universelle des religions sur les civilisations s'impose à lui. Le passé romain et chrétien de l'Afrique du Nord découvert dans l'éblouissement et le catholicisme retrouvé dans la ferveur, lui inspireront un superbe Saint Augustin (1913) au succès considérable et Sanguis Martyrum (1918), l'histoire des premiers martyrs chrétiens d'Afrique du Nord (contributions de Gérard Blandin et des abbés Jean Bayot et Alain Lorans). Son éclatant Louis XIV (1923) suscitera de nombreux successeurs (intervention de François Bluche). Il s'intéressera aussi à l'Espagne, avec Philippe II (1929), Histoire d'Espagne (1932) et surtout Sainte Thérèse (d'Avila) aux tirages impressionnants (1927). Remarquable romancier de moeurs, il peut, avec Mademoiselle de Jessincourt (1911) légitimement rivaliser avec Madame Bovary de Flaubert dont il se veut le disciple fidèle (contribution du professeur Alain Lanavère). Guidé par les spécialistes les plus qualifiés (au premier rang desquels son irremplaçable biographe L.-A. Maugendre), on découvrira des aspects aussi passionnants qu'inattendus sur la vie et l'oeuvre de l'auteur auxquelles une première partie du volume introduit (texte de Daniel Heck).

06/2015

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Sciences historiques

Ragguagli dell'Isola di Corsica. Echos de l'Ile de Corse, Première époque 1760-1768

Les Ragguagli sont, pour l'essentiel, l'oeuvre du gazzettiere Carlo Rostini rentré en Corse à l'été 1760 pour réaliser un des projets qui tient le plus à coeur à Pascal Paoli : donner à la nation corse entrée en Révolution trente ans auparavant un journal officiel, qui rapporte les faits et gestes du Général et des siens connus au jour le jour. Outil de propagande, les Ragguagli ne s'embarrassent pas trop de vraisemblance. Les Corses, même lorsqu'ils ne gagnent pas, auraient mérité de gagner. Ils demeurent néanmoins une source d'information essentielle pour suivre tous les événements de la guerre qui oppose les Corses aux Génois et à leurs alliés, dont certains sont recrutés dans les rangs corses. Toutes les créations du régime paoliste sont mises en valeur : l'armée, la marine, la monnaie, l'université. Et l'ensemble donne une cohérence à une période pourtant troublée avec l'épisode matriste, la lutte contre Gênes - avec deux temps forts, la défense de Furiani et la prise de Capraia - et bientôt l'installation des troupes françaises dans les présides. Réunir une telle collection était une gageure. La plupart des collections publiques ne possèdent que quelques numéros de cette publication rarissime. François Flori et l'abbé Doazan ont réussi à constituer une collection idéale de 65 des peut-être 68 numéros parus. Il restait à Carlo Bitossi et Antoine-Marie Graziani à présenter une édition scientifique au public, où le texte des Ragguagli est confronté à la correspondance de Pascal Paoli et à la documentation d'archives, et à en offrir une traduction française.

03/2010

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Religion

L'ESPRIT SAINT, CET INCONNU. Découvrir son expérience et sa Personne

On l'appelle " Dieu inconnu ", " Le Grand Méconnu ". Et pourtant, depuis deux mille ans, des chrétiens et non-chrétiens découvrent sa lumière et leur vie en est changée... parfois sans avoir bien identifié la cause. Tout homme est appelé à faire cette découverte, car l'Esprit Saint déborde les frontières de l'Eglise : " Il remplit la face de la Terre ", dit l'Ecriture ; il interpelle les consciences au-delà même du christianisme. Pour qui le capte, il devient " une source jaillissante du plus profond de nos entrailles ". Il est aussi le feu de l'Amour divin, un feu à combustion lente dans nos exigences terrestres : la plus cachée des merveilles à découvrir, discret et proche. Le pape Jean-Paul II invite les chrétiens à préparer le grand jubilé de l'an 2000 en consacrant l'année 1998 à mieux connaître l'Esprit Saint. Après l'année consacrée à la personne du Christ qui nous a valu la splendide Vie authentique de Jésus Christ, l'Abbé Laurentin, théologien et journaliste, connu pour son art de révéler les grandes questions dans un langage compris de tous, fait découvrir l'omniprésence de l'Esprit Saint dans la Révélation, l'histoire et notre vie dont il est le ressort caché. L'auteur révèle non seulement les splendeurs mais aussi les pièges de cette découverte qu'illustrent les erreurs historiques de groupes fervents : du montanisme aux sectes d'aujourd'hui. Cet ouvrage sera une surprise pour beaucoup de croyants, mais aussi d'incroyants, qui déjà expérimentent l'Esprit Saint dans le meilleur d'eux-mêmes, comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir.

10/1997

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Littérature française

Nouveaux pastels : dix portraits d'homme (Éd.1891)

Nouvelle collection des mémoires pour servir à l'histoire de France ; 2, 7-9. Mémoires du cardinal de Richelieu : sur le règne de Louis XIII, depuis 1610 jusqu'à 1638. Série 2 / Tome 9 / [publ.] par MM. Michaud,... et PoujoulatDate de l'édition originale : 1837-1838Sujet de l'ouvrage : Richelieu, Armand Jean du Plessis (1585-1642 ; cardinal duc de) -- BiographiesFrance -- 1610-1643 (Louis XIII)Comprend : Mémoires de messire Robert Arnauld d'Andilly ; Mémoires de Gaston, duc d'Orléans, contenant ce qui s'est passé en France de plus considérable depuis l'an 1608 jusqu'en l'année 1636 ; Mémoires de l'abbé Arnauld, contenant quelques anecdotes de la Cour de France, depuis 1634 jusqu'à 1675 ; Mémoires de la duchesse de Nemours... pendant la guerre de Paris, jusqu'à la prison du cardinal de Retz en 1652...Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur sur le site hachettebnf.fr

05/2012

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Religion

L'Eglise dans l'Etat. Politique et religion dans la France des Lumières

Catherine Maire avait consacré un livre qui a fait date, il y a vingt ans, au jansénisme au XVIIIe siècle, De la cause de Dieu à la cause de la Nation. Elle élargit ici son enquête à l'ensemble des affaires politico-religieuses qui ont scandé le siècle, de la bulle Unigenitus (1713) qui condamne le jansénisme et devient une loi du royaume en 1730 à la Constitution civile du clergé, en 1790, pendant la Révolution. Loin d'apaiser les tensions liées à la tradition gallicane, en effet, l'affirmation de l'indépendance de la monarchie par rapport au Saint-Siège à la fin du XVIIe siècle les a réactivées sur de nouvelles bases. D'où le titre de l'ouvrage L'Eglise dans l'Etat, qui souligne comment l'inclusion est devenue source de divisions. L'auteur ne se contente pas de passer en revue les grandes controverses qui se sont succédé dans le sillage de l'affaire de la bulle Unigenitus, autour des biens ecclésiastiques, des refus de sacrements, de l'état civil des protestants ou de l'expulsion des jésuites. Elle met en évidence le fil rouge qui relie tous ces épisodes ; elle dégage les significations de ces querelles passionnées devenues pour nous inintelligibles ; elle fait ressortir les enjeux de cette recherche d'un impossible équilibre entre les libertés religieuses et les nécessités politiques. Elle montre enfin comment ces disputes constituent le terreau où s'enracine la pensée des philosophes des Lumières. De l'abbé de Saint-Pierre à d'Holbach, en passant par Montesquieu, Voltaire et Rousseau, la philosophie prend une nouvelle vie en se liant à l'actualité dont elle naît et se nourrit.

10/2019

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Religion

Mes souvenirs

"C'était une oeuvre gigantesque à entreprendre, je dus donc me confier à ma Mère du ciel. Je multipliai mes pèlerinages à Notre-Dame du Bout-du-Puy, et je fis prier beaucoup, surtout les pauvres, ces grands amis du ciel, et les petits bergers, mes petits frères. Ils étaient, depuis mon arrivée à Saint-Gaudens, ma part choisie dans l'oeuvre des catéchismes de la paroisse. La vue de leurs petits pieds nus et de leurs figures si joyeuses ne contribua pas peu à me donner la vocation séraphique". Ce petit livre de souvenirs a été écrit en quelques jours dans l'année 1894, sur l'insistance de son neveu, l'abbé Joseph Périlié, curé de Missècle, dans le Tarn, où le P. Marie-Antoine vint pour une courte mission. Il porte sur la période, déjà bien lointaine alors, de sa naissance en 1825 à la chute du Second Empire en 1870. Le Testament spirituel qui suit et qui en est comme le couronnement, lui, est de 1904. Quelques poèmes, sacrés ou malicieux, des dernières années, achèvent ce portrait en action, divers et vrai, du missionnaire, à la fois représentatif et hors du commun de ce XIXe siècle. Une suite de récits vivants, hauts en couleur comme son auteur qui possède toutes les qualités du conteur qu'on retrouve dans les poèmes choisis à dessein. Sans doute les mêmes, foi et authenticité comprises, que celles qui firent le succès et la fertilité de ses missions durant 50 ans. Récits qui amènent très naturellement aux élans vers Dieu du Testament spirituel et des poèmes.

10/2013

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Histoire internationale

Histoire des citoyens du Monde. Un idéal en action, de 1945 à nos jours

CNLPeuples – Socrate, Erasme ou Victor Hugo se voulaient déjà citoyens du monde. En 1948, cet idéal est incarné par Garry Davis : traumatisé par sa participation aux bombardements des villes allemandes, cet ancien pilote américain renonce à sa nationalité et se déclare " premier citoyen du monde ".

Très vite, ses initiatives font sensation et des foules enthousiastes l'acclament. Des dizaines de milliers d'hommes et de femmes s'affirment liés à la communauté mondiale, et la préfecture du Lot se proclame, d'emblée, Cahors Mundi, suivie par des centaines de villes et de villages. Cet émoi populaire, soutenu notamment par Einstein et l'abbé Pierre, se voit relayé par des écrivains - Camus, Breton, Queneau ou Vercors... -, et amplifié par des périodiques issus de la Résistance et des journaux tels que Le Monde ou Le Canard enchaîné.

Michel Auvray fait le récit de ces événements aujourd'hui méconnus, mais qui firent alors la une de la presse. Il relate comment, après la bombe d'Hiroshima, les tensions nées de la guerre froide semblent placer chacun devant une alternative : un monde uni ou le néant. Il décrit l'aspiration à une " mondialisation " - le mot apparaît dans ce contexte - au service des peuples, et qui sera symbolisée par l'ouverture d'une Route sans frontières.

S'appuyant sur des sources très diverses - témoignages, presse nationale et régionale, publications mondialistes, rapports des RG, archives publiques et privées, mémoires inédits... -, Michel Auvray retrace pour la première fois l'émergence et l'apogée des Citoyens du Monde. Singulière et passionnante aventure, se poursuivant jusqu'à nos jours, telle est l'étonnante histoire de cet élan de fraternité universelle.

08/2020

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Esotérisme

Entités diagnostic et rituels de bannissement. Pour libérer les personnes et les lieux

Alors que de plus en plus de personnes en détresse se plaignent de fatigue, de maladies aiguës et récurrentes, de perte d'appétit, de malchance plus ou moins sévère, de problèmes de sommeil, etc., un diagnostic peut mettre en lumière un phénomène très courant : la présence d'entités. Qu'il s'agisse de larves capables de vampiriser leur victime jusqu'à les rendre malades, ou d'âmes privées de leur corps terrestre qui survivent en s'abreuvant de l'énergie vitale de leurs hôtes, il convient de s'en débarrasser ! C'est pourquoi il est important de diagnostiquer les personnes et les lieux par le biais des outils habituels de l'occultiste comme la cartomancie (Tarot de Marseille et Oracle de Belline) ou le pendule (pour lequel des cadrans spécifiques sont fournis), auxquels s'ajoute un questionnaire précis. Dans cet ouvrage, Marie-Véronique Lechêne détaille les différents types d'entités, ainsi que les phénomènes qui ressemblent à une présence invisible mais qui n'en sont pas (énergies résiduelles, mémoires des murs ou anomalies géobiologiques...). Elle transmet également les protocoles pour communiquer avec ces âmes désincarnées lorsque c'est possible et des mesures de protection afin de sécuriser ces pratiques. Enfin, l'auteure livre des rituels éprouvés dans ses propres consultations, applicables aux personnes et aux lieux, pour bannir ces présences importunes ou s'en prémunir. Ils reposent sur les traditions de la magie blanche, de la sorcellerie de campagne, mais aussi sur les prières traduites par l'abbé Julio. Au-delà de la simple chasse aux fantômes, apprenez à neutraliser ces entités afin que les vivants puissent retrouver paix et joie de vivre.

09/2019

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Littérature française

Les abus dans les cérémonies et dans les moeurs

Le recueil des Abus, paru sous la griffe d'Henri-Joseph Dulaurens (1719-1793), présente une suite d'articles et contes satiriques dans la lignée de ceux de L'Arretin. Cela va du portrait ridiculisant à la parodie anticléricale en passant par la farce scatologique, le tout sur fond de pochade philosophique. Jamais réédité depuis 1793, l'ouvrage original soulève plusieurs interrogations de par sa conception et son contenu, notamment sur l'initiative de la publication, le choix des textes, la date exacte de parution, la diatribe de l'épître où l'on porte atteinte à l'intégrité de Rousseau... Autant d'éclaircissements que nous tentons d'apporter dans l'introduction à cet assortiment de textes conforme à l'édition d'origine, présenté ici en graphie modernisée. Dulaurens, abbé malgré lui et fugitif des Lumières, a été l'un des garnements littéraires les plus redoutables du XVIIIe siècle. La plupart de ses écrits, dont celui-ci, ont été condamnés au feu par les tribunaux civils et religieux, et à la vindicte des élites de plume. Il fut le mouton noir d'une Eglise qui ne lui pardonna rien autant que le trouble-fête des auteurs les plus en vue, mais aussi le chérubin d'un lectorat féru d'impertinences et autres désobéissances piquantes. Hélas, l'auteur en exil finira par être arrêté. En 1767, le tribunal ecclésiastique de Mayence le condamne seulement à la réclusion perpétuelle, eu égard à sa folie reconnue. Les Abus est l'un de ses derniers titres publiés, ultime réponse en forme de pied de nez à la condamnation de ce malheureux, mais tellement attachant, rejeton de Candide.

11/2019

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Histoire de France

Cocus, même les grands hommes peuvent l'être

Heureux les grands cocus, votre gloire est éternelle... "Apprenez qu'à Paris ce n'est pas comme à Rome, Le cocu qui s'afflige y passe pour un sot Et le cocu qui rit pour un fort honnête homme. ". . La Fontaine Il est autant de sortes de cocus que de porteurs de cornes. On pense tout de suite au personnage de comédie, ridicule ou pathétique, mais de glorieuse figures de la grande Histoire ont aussi appartenu à cette célèbre confrérie. Héros, puissants, princes, rois, empereurs, présidents... Loin d'être tous pauvres et benêts, certains d'entre eux trônent au Panthéon. Molière, Voltaire, Victor Hugo, Napoléon, Henri IV le vert galant lui-même illustrent le clan des cornards. Qui donc a osé leur planter au front les cornes de l'opprobre ? Des femmes libres et audacieuses qui depuis la nuit des temps font cocus tous ces hommes orgueilleux qui pensent les mater. Au temps de la femme soumise, elles sont enjôleuses, intrigantes, amoureuses, audacieuses ou même nymphomanes. Finalement, c'est à ces grandes séductrices, à ces héroïnes passionnées que Pierre Lunel s'est attaché à rendre ici un hommage complice... Pierre Lunel, agrégé de droit romain, est l'auteur de nombreux ouvrages. Il écrit des essais polémiques, des hagiographies de gens d'Eglise L'Abbé Pierre, l'insurgé de Dieu (Stock, 1989), Soeur Emmanuelle, secrets de vie (Anne Carrère, 2000) , des ouvrages historiques. En 2009, il publie Les Amours d'Hollywood et, deux ans plus tard, Kennedy, secrets de femmes aux éditions du Rocher. Il est également l'auteur des textes de l'ouvrage du père Pedro, Akamasoa, rêves d'enfants (Le Rocher, 2014).

05/2015

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Art sacré

Le beatus de Saint-Sever

LE LIVRE "Beatus de Saint-Sever" pour les uns, "latin 8878" pour les autres : derrie re ces de nominations de convention se cache un joyau patrimonial d'une extraordinaire richesse textuelle et artistique. De dimensions imposantes, ce manuscrit a e te re alise au XIe sie cle dans l'abbaye gasconne de Saint-Sever. Son commanditaire, l'abbe Gre goire de Montaner, en a minutieusement orchestre la conception. Le re sultat est un ensemble de textes en latin et d'images organise autour de l'Apocalypse de saint Jean commente e par un moine espagnol du VIIIe sie cle, Beatus de Lie bana. Le cycle iconographique est, pour sa part, l'un des plus importants que nous ait le gue s le Moyen A ge. Par leur aspect monumental, leurs couleurs vives, leur ornementation foisonnante et leur esthe tique disruptive, ses luxueuses peintures ont imme diatement suscite une fascination qui perdure encore aujourd'hui. L'e tude mene e dans cet ouvrage, collective et collaborative, tente de rendre compte de toute la richesse et de toute la complexite du Beatus de Saint-Sever, une oeuvre totale qui, comme tous les chefs-d'oeuvre, a e te et demeure encore une source d'inspiration fe conde. SPE CIFICATIONS Un coffret toile , avec vignette illustre e et marquage : Le fac-simile 27, 5 × 37 cm, 592 pages et 592 illustrations couleurs Papier Munken Pure 150 g, sous couverture toile e avec vignette illustre e et marquage Le livre de commentaires 23, 1 × 29 cm, 256 pages et 230 illustrations couleurs Papier Magno Natural 150 g, relie en toile avec vignette illustre e et marquage

11/2022