Recherche

kremlin

Extraits

ActuaLitté

BD tout public

Red Skin Tome 1

Vera Yelnikov est une bombe atomique ! De ces femmes qui réveilleraient un mort ou auraient rendu lesbienne Margaret Thatcher. Mais si le sexe est son grand plaisir dans la vie, elle doit consacrer la plupart de son temps à son métier : agent d'élite au service de l'URSS. En pleine guerre froide, Vera est envoyée à Los Angeles par les bureaucrates du Kremlin. Sa mission ? Devenir une véritable "super-héroïne américaine" pour être le fer de lance d'une opération de propagande des valeurs communistes au pays de l'Oncle Sam et lutter contre le "Charpentier", un serial killer fasciste qui s'en prend à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un gauchiste. A peine arrivée, et aussi maladroite qu'ignorante des coutumes "l'american way of life", elle doit trouver une couverture pour son identité secrète... Un job lui paraît alors tout indiqué pour se fondre dans la masse et répondre à ses aspirations profondes : actrice porno ! Xavier Dorison s'associe à Terry Dodson, dessinateur phare de la scène comics connu pour son talent à reproduire les courbes féminines (et qui a contribué à des séries comme excusez du peu : Spider-Man, Wonder Woman, Avengers, X-Men, Songes...), pour lancer une nouvelle super-héroïne sexy et funky à souhait, sortie tout droit d'un film de Tarantino !

09/2014

ActuaLitté

Histoire internationale

Douloureuse Russie. Journal d'une femme en colère

En arrivant au Kremlin en 2000, Vladimir Poutine avait promis d'instaurer en Russie la " dictature de la loi ". L'ancien agent du KGB s'engageait à mettre fin à la corruption, à ramener à la raison l'irrédentisme tchétchène, à offrir à chaque citoyen un niveau de vie décent... Mais s'il y a bel et bien une dictature en Russie, c'est celle exercée par un pouvoir impitoyable qui ne se soucie de la loi que lorsque cela l'arrange, explique Anna Politkovskaïa dans cette bouleversante chronique d'un pays à la dérive. Au fil des jours, la journaliste de la Novaïa Gazeta, l'un des derniers organes de presse indépendants, dresse un constat terrible de la " poutinisation ". Loin d'être pacifiée, la Tchétchénie demeure plus que jamais une zone de non-droit. La " verticale du pouvoir " écrase toute opposition digne de ce nom, n'hésitant pas à truquer grossièrement les élections. Sur la totalité du territoire, une bureaucratie corrompue pille les citoyens. Au sommet de ce système " néosoviétique ", un homme : Vladimir Poutine. Combien de temps encore la population, apeurée et désespérée, va-t-elle se laisser faire ? Si révolution il y a en Russie, elle ne sera ni rose comme en Géorgie, ni orange comme en Ukraine. Elle sera couleur rouge sang, prédit Anna Politkovskaïa.

05/2008

ActuaLitté

Histoire internationale

Le roman de la Russie insolite. Du Transsibérien à la Volga

Après Le Roman de Saint-Pétersbourg, prix de l'Europe en 2003, et Le Roman du Kremlin, prix du Meilleur Document de l'année et prix Louis-Pauwels en 2004, Vladimir Fédorovski présente un livre inattendu. Après le rêve de la ville créée par Pierre le Grand, et les secrets de la forteresse moscovite, vient le temps du roman de l'âme slave. Trois femmes d'exception seront le fil conducteur du texte : Alexandra Fedorovna, la dernière tsarine, Inès Armand, l'égérie française de Lénine, et Catherine L., une célèbre espionne. Grâce à leurs histoires d'amour, nous parcourons les chemins sinueux de la civilisation russe, du Transsibérien à la Volga, de l'Anneau d'or aux monastères de la Russie antique, de Dostoïevski à Mikhaïl Boulgakov, de Nicolas II à nos jours. Cet univers hallucinant est pourtant conforme à la réalité historique si souvent déformée. Car Le Roman de la Russie insolite est aussi un livre de révélations. Grâce à son parcours atypique, diplomatique et littéraire, Vladimir Fédorovski a consulté des archives jusque-là inaccessibles et a recueilli des témoignages totalement inédits sur le passé comme sur la période actuelle. Enfin, deux cahiers hors texte, un guide d'itinéraires romantiques, comme une invitation au voyage, et quelques secrets aphrodisiaques de la grande gastronomie des tsars viennent compléter cet ensemble.

11/2004

ActuaLitté

Actualité médiatique internati

La verticale de la peur

L'invasion de l'Ukraine rappelle que la peur est un pilier de la géopolitique poutinienne. Mais son emprise s'exerce aussi à l'intérieur de la société russe, où elle assure l'allégeance au régime de la classe dirigeante et d'une partie de la population. Cet ouvrage met à nu la spirale d'autoritarisme qui, bien au-delà des murs du Kremlin, se déploie à tous les niveaux de la structure sociale. Il montre comment le maintien des élites dans une insécurité permanente cimente l'ordre politique autour d'une improbable " dictature de la loi ", appliquée par des maîtres chanteurs, des professionnels du scandale, des hérauts médiatiques et des juges obéissants. Il analyse la manière dont, au coeur de la société, une incessante demande d'intransigeance à l'égard de menaces agitées en tous sens légitime la surenchère punitive et les initiatives justicières. Il donne en ? n à voir le repli sur soi du pays, encouragé par le façonnement aussi politique que médiatique de ? gures de traîtres et d'ennemis, accusés de saper la puissance russe, voire de subvertir l'ordre moral. Nourri par vingt ans d'enquête, ce livre explore l'ancrage politique et social du poutinisme. Il offre des clés inédites pour comprendre comment un pouvoir aussi délétère perdure et, peut-être aussi, pourquoi il nous sidère.

03/2023

ActuaLitté

Russie

Staline et les Juifs. L’antisémitisme russe : une continuité du tsarisme au communisme

S'il est vrai qu'à ses débuts la Révolution russe de 1917 a pu se parer des apparences d'une émancipation du peuple juif, il n'en demeure pas moins que, sous Staline, le vieil antisémitisme a toujours été complaisamment alimenté, couvé, tel une lame de fond prête à refaire surface à la moindre occasion. Vaksberg retrace les différentes étapes de la discrimination des Juifs et de leur persécution : l'établissement par la Grande Catherine de l' "aire de sédentarisation" (les juifs ne pouvaient résider que dans certaines provinces de l'Empire), la politique d'exclusion des différents tsars au cours du XIXe siècle, jusqu'à l'organisation des pogromes massifs par Nicolas Ier et Nicolas II, puis la vague d'espoir suscitée par la chute de la monarchie. Dès la prise du pouvoir effective par Staline, l'attitude envers les juifs sera marquée d'une grande ambiguïté qui virera progressivement à une politique ouverte de persécution, menée sous le prétexte d'un combat "antinationaliste" . L'apogée de ce mouvement de balancier sera atteint après la guerre, avec l'ass assinat du grand acteur Mikhoels, puis le tristement célèbre complot des "blouses blanches" : des médecins du Kremlin, pour la plupart d'origine juive, censés avoir comploté pour assassiner Staline, dont le procès - on le sait aujourd'hui - devait servir de prélude à une grande vague de persécutions antisémites.

09/2022

ActuaLitté

Actualité politique internatio

Carnet de guerre 2022. Comment Poutine a défié l'occident en Ukraine

VLADIMIR POUTINE DEFIE L'OCCIDENT EN UKRAINE CARNET DE GUERRE 2022 : POUTINE DEFIE L'OCCIDENT EN UKRAINE Par Thomas Hernault Le 24 février 2022, le président russe, Vladimir Poutine, prend la décision de lancer une " opération spéciale " en Ukraine. C'est le début de la guerre russo-ukrainienne. Aux objectifs militaires du Kremlin, vient s'opposer la résistance d'une nation en armes. Rien ne se passe comme prévu. Et dans l'antichambre des combats au sol, se joue sur le grand échiquier des relations internationales, une partition : la lutte pour la domination de l'ordre mondial. Plusieurs blocs s'affrontent. C'est le grand bal des puissants. Etats-Unis, Allemagne, France, Chine, Inde, Russie, Turquie, Iran. Nul parmi les dirigeants de ces Etats, qu'il se nomme Joe Biden, Olaf Scholz, Emmanuel Macron, Xi Jinping, Narendra Modi, Vladimir Poutine, Recep Tayyip Erdogan ou Ebrahim Raïssi, n'ignore les lois de l'histoire. Ce troisième opus de la collection Carnet de guerre, ne laisse rien de côté et vous livre toutes les clés pour décrypter la transformation des rapports de force. Tous les champs sont abordés - guerre, géopolitique, géographie, économie, finance, écologie, cyber, espace, pressions migratoires - et des extraits des principaux rapports publiés par le Sénat, l'Assemblée nationale ou la Cour des comptes entre autres, sont mis à disposition.

03/2023

ActuaLitté

Géopolitique

Le Point hors-série N° 9, avril-mai 2023 : Géopolitique Russie. Les secrets d'un empire en guerre

La Russie a survécu à l'invasion napoléonienne, à l'effondrement de l'Empire tsariste, à l'agression hitlérienne, à sept décennies de communisme, au Goulag, à la perte de son glacis en Europe centrale, à la dislocation de l'URSS... Elle survivra bien à l'ère poutinienne, mais dans quel état ? En instrumentalisant le passé de la Russie, Vladimir Poutine lui a dérobé son avenir. Son aventurisme en Ukraine a mis en branle un désastre accéléré. Des milliers de jeunes ont été sacrifiés comme chair à canon sur le front du Donbass ; des centaines de milliers d'autres, parmi les plus instruits et les mieux formés, ont choisi l'exil. Le plus grand pays du monde s'est coupé de son lien avec l'Europe, à laquelle il appartient culturellement et vers laquelle il regardait depuis trois siècles. Il est devenu un quasi-vassal de la Chine. Son économie est à terre, ses immenses ressources énergétiques ont perdu l'essentiel de leurs débouchés. Le maître du Kremlin a transformé la grande Russie en Etat paria. Son ambition était celle d'une restauration néo-impériale ; sa guerre restera, plus vraisemblablement, comme le dernier soubresaut d'un empire déclinant. Et sur le champ de ruines qu'il laissera, nombre d' "experts" et de politiques français devront se demander comment ils ont fait pour ne rien voir venir.

03/2023

ActuaLitté

Pléiades

Oeuvres Tome 2 : La maître et Marguerite et autres romans. Suivis du Théâtre

Boulgakov travailla jusqu'à sa mort au Maître et Marguerite. Le roman parut dans la revue Moskva en 1966-1967, amputé d'un bon tiers, pour cause de censure. Il fut néanmoins le grand événement littéraire de la période du « Dégel ». Les Russes furent sidérés d'y découvrir une représentation à la fois délirante et plus vraie que nature de la réalité soviétique dans laquelle ils étaient encore plongés, et qu'ils avaient fini par ressentir comme plus ou moins « normale ». Ils furent, aussi, incroyablement fiers de ce livre vite reconnu comme un chef-d'ouvre, et dont on propose ici une nouvelle traduction - la première depuis plus de trente ans. Les théâtres, les comédies, les coulisses et les plateaux sont présents dans Le Maître et Marguerite comme dans les deux autres romans retraduits pour cette édition : La Vie de M. de Molière et Mémoires d'un défunt (Roman théâtral). Boulgakov était un passionné de théâtre. En partie inédites en français, ses ouvres dramatiques - drames, comédies satiriques ou d'anticipation, pièces sur Molière ou sur Pouchkine -, viennent logiquement compléter ce volume. Sans oublier Batoum, pièce de commande sur la jeunesse de Staline, finalement non agréée par la maître du Kremlin. Une fois de plus, Boulgakov avait écrit « pour son tiroir » ; le Choix de correspondance qui clôt le volume révèle les conditions dramatiques dans lesquelles il composa l'une des plus grandes ouvres de notre temps.

04/2004

ActuaLitté

Histoire internationale

L'URSS contre ses traîtres. L'Epuration soviétique (1941-1955)

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les pays libérés de la domination nazie entreprennent une reconstruction matérielle, mais aussi une refondation politique dont l'un des principaux instruments est l'Epuration des collaborateurs de l'ennemi. L'Union soviétique, qui a subi une occupation parmi les plus sanglantes d'Europe, procède à cette répression politique plus précocement qu'ailleurs, dès les premières libérations de territoires en décembre 1941. L'issue du conflit restant incertaine, l'Epuration a d'abord pour finalité de mobiliser la société, sécuriser les zones reconquises et restaurer l'autorité du Kremlin. Elle se distingue aussi de ses équivalents européens par le poids de représentations et pratiques récentes de répression politique, par le caractère massif de celles-ci. Néanmoins, les enjeux internationaux influent dès 1943 sur le châtiment des traîtres soviétiques. Par ailleurs, la forte dimension symbolique qui caractérise les Epurations des autres pays se retrouve aussi en URSS. L'exécution des bourreaux les plus sanguinaires est publique et souvent médiatisée. Les familles des «traîtres à la Patrie» sont exilées dans les confins du pays, de même que les femmes coupables de relations intimes avec l'ennemi. L'auteur explore les multiples strates et objectifs - parfois contradictoires - de l'Epuration soviétique à travers un jeu d'échelles qui permet d'en saisir, du niveau du village à celui de l'empire soviétique, les logiques politiques mais aussi les dimensions sociales et symboliques.

05/2015

ActuaLitté

Sports

La face cachée du foot business

Argent sale, matchs truqués, détournements massifs de fonds sur les transferts de joueurs... Les affaires judiciaires nous le rappellent chaque jour : le foot business ne tourne pas rond. Aujourd'hui, la corruption gangrène tous les échelons de son empire. Cet ouvrage révèle que la FIFA et AI-Qaïda peuvent avoir les mêmes mécènes ; qu'un patron emblématique d'un club français est également propriétaire d'un site de paris en ligne où sont engagés les matchs de sa propre équipe ; ou que l'origine de la fortune de Roman Abramovitch, patron de Chelsea et nouveau tsar du foot anglais, est le fruit du casse du siècle orchestré par le Kremlin. Pour la première fois, une enquête dissèque le roman noir de l'OM et décrit sans concession les dessous des transferts dans les grands clubs mondiaux. Une foire aux joueurs qui, pour les dirigeants, pèse plus lourd que la course aux trophées, à l'heure où la vente d'un Didier Drogba rapporte plus qu'une victoire en finale de la Ligue des Champions. Un milieu, régi par les comportements mafieux, où des stars sont trimbalées de club en club via des sociétés off-shore. Un monde enfin qui, grâce à l'intrigante bienveillance des instances et des fédérations, vit au-dessus des lois. Dans l'ignorance de ce qui se trame en coulisses, vous, supporters, téléspectateurs, continuez à alimenter la pompe à fric qui irrigue le foot business et salit le beau jeu. Jusqu'à quand ?

05/2007

ActuaLitté

12 ans et +

Cherub Tome 14 : L'ange gardien

L’aventure inaugurée dans Le Clan Aramov se poursuit dans ce quatorzième épisode, en grande partie avec les mêmes personnages. Ethan Kitsell-Aramov, dont la mère a été assassinée sur ordre secret de son oncle, le terrible Leonid, a été exfiltré au «Kremlin», véritable forteresse d’où opère la flotte aérienne de l’organisation mafieuse du clan Aramov, au Kirghizstan. Mais il reste assisté à distance par son « ange gardien » Ryan, l’agent de CHERUB qui lui a déjà sauvé la vie à deux reprises en Californie. Ensemble, les deux garçons vont mettre au point le piratage de l’ordinateur de Leonid, afin de prouver sa culpabilité. Mais ils ont affaire à forte partie. Alors qu’Ethan s’envole pour Dubaï où il doit poursuivre ses études, son appareil est détourné par Leonid et ses hommes et l’adolescent est kidnappé quelque part en Afrique. Rude mission pour « l’ange gardien » Ryan rejoint par Ning, l’orpheline chinoise devenue elle aussi agent opérationnel de CHERUB: de Dubaï à Bichkek au Kirghizstan, il leur faut d’urgence tenter de sauver Ethan en grand danger, sans pour autant gâcher leurs maigres chances de faire tomber pour de bon le clan Aramov… Dépaysante et très mouvementée, une aventure plus que jamais en état d’urgence, et toute l’efficacité de Robert Muchamore pour animer l’univers romanesque de Cherub, la série policière préférée des jeunes lecteurs.

02/2013

ActuaLitté

Policiers

Un traître à notre goût

Printemps 2009. Sur l’île d’Antigua. Un oligarque russe, menacé par des rivaux avec l’appui du Kremlin, décide de livrer sa connaissance intime des circuits internationaux du recyclage de l’argent mafieux en échange de la protection des services secrets de sa Majesté et de la possibilité d’être accueilli avec sa famille en Angleterre. L’oligarque, dépeint d’une manière qui lui attire, au moins en partie, la sympathie du lecteur, mobilise à cet effet un jeune couple britannique en vacances sur l’île et destiné à le mettre en contact avec les dits services. La passion du tennis les a rapprochés. De l’île caribéenne à la finale Federer / Söderling à Roland Garros, en passant par les recoins feutrés des banques suisses et les paysages romantiques de l’Oberland bernois, la trame narrative permet à l’auteur d’exposer avec une rage contenue, à la fois l’étendue des enjeux économiques en question et la duplicité des acteurs dont le cynisme ne semble avoir d’égal que la cupidité ou la soif de pouvoir. « La parole a été donnée aux hommes pour dissimuler leurs pensées », disait Talleyrand. L’usage de la parole crée une aliénation chez les personnages. Il engendre une lutte entre les naïfs qui subissent cette aliénation et les cyniques qui l’exploitent à leur profit. La guerre est là au commencement et à la fin. Et toujours, elle broie les plus faibles.

04/2011

ActuaLitté

Littérature française

Les Folies Kúnigsmark

Quel roman, la vie des Knigsmark ! Durant un grand siècle, de la guerre de Trente Ans, en 1618, à la bataille de Fontenoy, en 1745, ces soldats venus du Nord font le coup de feu sur toutes les scènes de la tragédie européenne. De Riga à Athènes, ces étincelants guerriers avancent la torche à la main, au service du roi de France ou de l'empereur germanique, du roi de Pologne ou de celui de Suède. Ils pillent Prague, incendient la Flandre, coulent des galères barbaresques et font sauter le Parthénon. Ils courent les femmes dans les boudoirs de la Régence, les bals de Venise, les châteaux de Hanovre ou les chambres ombreuses du Kremlin. A leur tonitruante panoplie de soldat, les Knigsmark ajoutent tous les ingrédients des amours folles, dagues et poisons, masques et travestis. Le dernier guerrier de la lignée, le maréchal de Saxe, fils bâtard d'Aurore de Knigsmark et du roi de Pologne, Auguste le Fort, naît en Allemagne, se bat contre Louis XIV avant de sauver Louis XV, manque de devenir tsar, roi de Madagascar, prince de Courlande ou de Corse, aime des princesses et des chimères, des comédiennes et des paysannes. Ce maréchal romantique meurt dans le château de Chambord. On ne sait rien de sa mort. Le roman commence... Journaliste et critique littéraire, Gilles Lapouge a déjà publié plusieurs ouvrages dont La Bataille de Wagram qui reçut en 1986 un accueil enthousiaste de la critique et du grand public.

12/1989

ActuaLitté

Sports

Futbol. Le ballon rond de Staline à Poutine, une arme politique

Trop grande, trop froide, trop isolée, la Russie n'était pas faite pour le football. Et pourtant, dès qu'il a rebondi sur la terre russe, le ballon rond a fait mieux que s'acclimater. Il est devenu l'objet d'une fièvre populaire que le Kremlin, de Staline à Poutine, cherche à instrumentaliser. Beria était le patron du KGB, mais aussi le parrain des équipes du Dynamo de Moscou et Tbilissi, faisant de ces clubs les instruments d'une lutte sans merci contre "l'équipe du peuple", celle du Spartak Moscou. Pendant des décennies, deux clans se sont affrontés et tous les coups étaient permis, jusqu'à la déportation au Goulag des meilleurs joueurs de l'équipe adverse. En Russie, le football est un sport de combat politique : dès les premières rencontres à Saint-Pétersbourg qui avaient de furieux airs de lutte des classes ; lors du "match de la mort" du 9 août 1942, opposant Ukrainiens du FC Start et nazis de la Luftwaffe ; dans la façon dont le régime mit en scène ses vedettes comme Lev Yachine ; avec le football "scientifique" qui conquit le monde pendant la guerre froide ; dans le rapport qu'entretiennent les oligarques avec ce sport, et jusqu'à l'organisation éminemment politique du Mondial 2018. Fourmillant d'anecdotes mettant en scène grands leaders et champions soviétiques, ce livre raconte davantage qu'un siècle de football : il décrypte le pouvoir russe à travers le prisme du ballon rond.

05/2018

ActuaLitté

Histoire internationale

Policier de Staline

Le 15 février 1954, le KGB perd la trace de Pierre Deriabine, chef du contre-espionnage soviétique en Autriche. Une chasse à l'homme est aussitôt déclenchée, avec ordre de le ramener à Moscou mort ou vif. L'implacable poursuite n'aboutira pas. Le fugitif trouve refuge aux Etats-Unis. Pierre Deriabine est le premier grand " défectionnaire " soviétique passé à l'Ouest après la mort de Staline. Contrôle de la population, espionnage de tous par tous, déportations et enlèvements, délations et provocations, enquêtes et contre-enquêtes, surveillance des enquêteurs, épuration des policiers, purges permanentes : l'ancien policier décrit les techniques de base du stalinisme. II démonte les rouages impitoyables d'une des machines répressives les plus dévastatrices : la police secrète de Staline. Ses révélations sont de la première importance. La structure du KGB, le fonctionnement de sa section austro-allemande, les opérations de son " poste " viennois n'ont pas de secret pour lui. Sa connaissance de la Sécurité d'Etat, de ses hommes, de leur mentalité, de leurs méthodes est si profonde qu'elle permet pour la première fois de comprendre la logique du monde soviétique. Car Deriabine a fait ses preuves aux trois points cardinaux de l'exercice opérationnel du pouvoir : le renseignement soviétique à l'étranger où il occupait un poste-clé, le parti communiste où il fut secrétaire, les forces de sécurité du Kremlin dans lesquelles il fut officier.

10/2015

ActuaLitté

Russie

Histoire de l'armée russe. Des tsars à Poutine

Peu d'armées ont suscité autant de craintes que l'armée russe. Elle a été le symbole d'un régime totalitaire et une redoutable machine de guerre. Aujourd'hui engagée en Ukraine, elle offre un étrange visage, celui d'une armée au départ dépassée, mais qui a rapidement su s'adapter aux nouvelles conditions de la guerre. La légende de la Grande Guerre patriotique (1941-1945) a forgé l'image d'une armée russe invincible. Bien que cette réputation soit fondée sur une pensée novatrice, elle ne reflète pas la réalité. En un siècle, elle a connu plusieurs incarnations, de l'armée révolutionnaire de Trotski à celle triomphante à Stalingrad et à Berlin sous Staline, de l'armée soviétique de la guerre froide à celle enlisée en Tchétchénie après la chute de l'URSS. Rénovée et modernisée sous Vladimir Poutine, elle a permis à la Russie de réaffirmer sa puissance lors de ses campagnes de Crimée et de Syrie. Et demain, imposera-t-elle la volonté du Kremlin en Ukraine ? En analysant l'historiographie russe, anglo-saxonne et française, Boris Laurent propose une histoire totale de l'armée russe, levant le voile sur cette institution souvent secrète. Spécialiste en histoire des relations internationales et en histoire militaire, Boris LAURENT a commenté les carnets de guerre du maréchal Paulus - La bataille de Stalingrad - et du général Patton. Chez Nouveau Monde éditions il est également l'auteur de La guerre totale à l'Est (1941-1945).

04/2024

ActuaLitté

Actualité politique internatio

Macron-Poutine, les liaisons dangereuses

Le récit palpitant des relations entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine ; et, au-delà, entre la France et la Russie depuis la chute du mur de Berlin. Une partie d'échecs perdue d'avance. "Quelques heures après le déclenchement de l'invasion de l'Ukraine, le 24 février 2022, Emmanuel Macron, "choqué et incrédule" selon un membre de son entourage, appelle le maître du Kremlin et lui demande d'arrêter les combats et d'engager avec Zelensky un processus de négociations... Jusqu'au dernier moment, le président français a donc pensé que Vladimir Poutine était un être rationnel, qui allait faire passer les intérêts de son pays avant ses rancoeurs et son idéologie. Mais la réalité est là : quand tonnent les premiers canons et que les ciels des villes ukrainiennes s'illuminent de feux d'artifice mortels, Macron semble abasourdi alors que se noient ses illusions. A l'autre bout du téléphone, il entend un président empli de haine et de désir de vengeance, comme s'il était habité par le démon. Enfermé dans un monde parallèle, dont les fenêtres sur l'extérieur sont verrouillées à double tour, Vladimir Poutine irradie de colère contre cette Ukraine qui lui tourne le dos et qui regarde amoureusement vers l'Ouest, vers l'horizon interdit. Il éructe : "Je sais que Zelensky est terré dans son bunker comme Hitler. Mais je sais où est son bunker... Soit je rase l'Ukraine, soit je coupe sa tête politique". " Isabelle Lasserre

04/2023

ActuaLitté

Histoire internationale

Histoire de la Russie. Des origines à nos jours

Cette Histoire de la Russie a connu plusieurs rééditions depuis sa première parution dans "Bouquins" en 1987. Elle est devenue l’un des principaux ouvrages de référence sur le sujet, mais elle s’arrêtait à la fin de la période communiste et nécessitait une profonde réactualisation concernant la période ultérieure. C’est chose faite aujourd’hui dans cette nouvelle édition dont la postface a été confiée à l’un des meilleurs spécialistes, Françoise Thom, qui retrace l’histoire de la Russie postcommuniste d’Eltsine au troisième mandat du président Poutine. Une première partie est consacrée aux évolutions de politique intérieure, à l’étude du régime Eltsine puis du système Poutine. L’auteur s’attache ensuite à dégager les grandes lignes de la politique extérieure, en faisant ressortir les tournants de la diplomatie du Kremlin. Il montre les éléments de continuité dans l’histoire russe, et éclaire l’imbrication particulière de la politique étrangère et de la politique intérieure dans la Russie postcommuniste. Cette approche permet de remettre en cause un certain nombre d’idées reçues. Eltsine le révolutionnaire, qui fut porté au pouvoir avec l’appui des démocrates libéraux occidentalistes, restaura le pouvoir personnalisé patrimonial russe traditionnel qu’avait ébranlé Gorbatchev. La rupture entre le régime Eltsine et le système Poutine est plus dans le style et l’efficacité que dans l’esprit : c’est Eltsine qui fit voter en 1993 une constitution rejetant la séparation des pouvoirs et aboutissant à une sorte de monarchie élective. L’émergence des "siloviki" a commencé sous Eltsine, tout comme l’osmose entre bureaucratie d’Etat et oligarques. C'est sous Eltsine que se met en place le régime prébendier et corrompu qui va connaître son apogée sous Poutine. Et c'est Eltsine, comme on le sait, qui choisit Poutine pour lui succéder afin de protéger ses proches des poursuites qu'ils risquaient pour leurs malversations diverses. En politique étrangère également Poutine ne fit bien souvent que reprendre des projets eltsiniens avortés faute de moyens à l’époque du premier président russe. La volonté de réintégration de l’espace post-soviétique fut une priorité pour les trois premiers présidents russes. De même, l’obsession de la restauration de la Russie à son statut de grande puissance est perceptible dès le début dans la diplomatie russe. Une simple chronologie montre que le glissement de la politique russe vers le nationalisme néo-soviétique a commencé presque dès le début de la période Eltsine. Il y eut dans le même temps une volonté de se démarquer institutionnellement des démocraties libérales dès 1993. Les réformateurs eltsiniens se montrèrent peu soucieux d’instaurer un Etat de droit. Les nouvelles élites russes seront convaincues à la fois par leur passé soviétique et leur expérience de la jungle post-communiste que seule compte la loi du plus fort. Cette perception imprégnera la politique étrangère, entre autres par une résurgence de la conception obsidionale d’une Russie entourée d’ennemis acharnés à sa perte, conception indispensable à la stabilité d'un régime prédateur et corrompu. A partir de l’arrivée au pouvoir de Poutine, les dirigeants du Kremlin n’auront qu’un but : la restauration de la puissance russe. L’Etat russe, nageant dans les pétrodollars, recentralisé et soumis à la volonté d’un chef incontesté, est entièrement subordonné aux objectifs de puissance et de prestige, compris de la manière russe traditionnelle comme une expansion territoriale qui se substitue au développement de la société.

09/2014

ActuaLitté

Histoire internationale

Les secrets de guerre de Staline

L'attitude de Staline a toujours été plus obscure et secrète que celle de Hitler, de Churchill ou encore de Roosevelt. En s'appuyant sur des documents devenus accessibles depuis L'ouverture des frontières de l'Est, ce livre met en lumière la politique secrète, cruelle et retorse que pratiqua le dictateur communiste. Staline arriva à tirer profit des désaccords entre les puissances européennes et Les laissa s'engager dans la guerre tout en restant à l'écart du conflit, son objectif étant d'arriver à dominer L'Europe. Malheureusement pour lui, Staline n'avait pas pris toute la mesure de Hitler et de la puissance de son armée. Dès les débuts de l'attaque contre l'Union soviétique, alors que les Allemands s'enfonçaient dans le pays avec une rapidité jamais égalée, il apparut à beaucoup, en Russie, que la poursuite de la guerre n'avait déjà plus de sens et qu'il fallait chercher une solution autre que celle des armes. Ces nouveaux documents nous mettent sur La piste d'un complot fomenté au Kremlin visant à écarter Staline du pouvoir pour entreprendre des négociations secrètes avec Hitler. Comment Staline se sortit-il de ce mauvais pas ? C'est ce que révèle cet ouvrage audacieux et troublant. La Guerre secrète de Staline dresse enfin un tableau exact de l'activité et des intrigues des hommes politiques, des espions et des soldats, lorsque L'Europe, par la faute de deux dictateurs, se plongea dans la guerre la plus destructrice du XXe siècle.

10/2019

ActuaLitté

Littérature française

La baronne des steppes

Angèle vit seule à Angoulême. A l'automne de sa vie, elle revisite son passé et s'interroge sur la nature de ses origines. Un type asiatique assez prononcé l'a poussée, durant des années, à remonter le fil des générations, à la recherche de ses ascendants. Suite à la découverte d'une série d'événements tragiques et mystérieux, dont ils auraient été victimes, elle entreprend des démarches auprès des services administratifs spécialisés, où elle fait des constats troublants. Entravée dans ses recherches par une bureaucratie méfiante, elle ne parvient pas à élucider les circonstances du drame qui a frappé ses aïeux. Convaincue cependant que la clé de l'énigme prend racine dans les hautes sphères du gouvernement soviétique, elle décide de se rendre, suite à une suggestion de son ami Loïc, sur les bords de la Mer Noire, dans la ville de Guelendjik, jumelée avec Angoulême. Une vague intuition lui dit que là-bas se trouvent les réponses aux questions qui la tourmentent et qu'elle se pose depuis sa jeunesse. Pour le moins inattendu et habilement construit, le dénouement de l'intrigue ne manquera pas de surprendre le lecteur. Bien qu'étayé sur une base de réalités historiques, cet ouvrage n'en est pas moins un roman à part entière. Une écriture alerte et rigoureuse soutient cette fiction qui nous entraîne, sur fond de conflit guerrier, des steppes de Mongolie aux antichambres du Kremlin, dans l'entourage opaque et secret des tsars, chefs suprêmes d'une Russie souveraine.

12/2020

ActuaLitté

Histoire internationale

Les années Saddam. Révélations exclusives

Pendant plus de quinze ans, Saman Abdul Majid fut l'interprète personnel de Saddam Hussein pour l'anglais et le français, et responsable du bureau de presse de la présidence. Il a également servi Oudaï, son fils aîné. Ses fonctions lui ont permis d'assister à une centaine de rencontres au palais présidentiel ou dans le fief du raïs, à Tikrit. Il a donc été le témoin direct d'entretiens officiels, voire officieux, avec des politiques (Jean-Pierre Chevènement, Jean-Marie Le Pen, Evgueni Primakov), des journalistes (Christine Ockrent, Patrick Poivre d'Arvor ou Dan Rather) et des diplomates venus de Paris, du Vatican, du Kremlin ou de la Maison Blanche. Saman Abdul Majid est resté au service de Saddam jusqu'à la prise de Bagdad par les Américains. Il est le premier membre du régime à témoigner de l'effondrement du pouvoir et du désarroi de ses partisans, abandonnés à leur sort. Son récit, riche en révélations sur les coulisses de la dictature irakienne, permet de mieux saisir la personnalité complexe de Saddam Hussein. Il apporte aussi des éléments de réponse sur plusieurs points restés obscurs : l'existence d'un ou plusieurs sosies, les liens personnels de certains Occidentaux avec Bagdad, le financement par l'Irak de plusieurs leaders du tiers monde, la médiation secrète d'un envoyé de Bill Clinton, l'entretien à huis clos avec Kofi Annan, la rupture avec la France. Un document unique pour l'histoire des " années Saddam ", années de manipulations et de crises.

10/2003

ActuaLitté

Littérature française

C'est pas ma faute

Et vous, jusqu'où irez-vous pour vivre ? Florence, étudiante à Lille, croque la vie à pleines dents entre les cours, les fêtes et les week-ends avec lui. Après six ans de pensionnat, cette nouvelle vie ne lui laisse aucun répit, jusqu'au 19 mars, jour de l'accident. Sa tête se brise, son corps se fracasse... Elle reste deux mois dans le coma à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre, avant de commencer une nouvelle vie à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches, au milieu des fauteuils électriques, des béquilles et des anges en blouse blanche. Sortie de l'hôpital, Florence doit tout réapprendre. Quand elle prend conscience que la réalité est loin de celle qu'elle a toujours voulue, c'est là que tout commence. Grâce à des rencontres bouleversantes, Florence va se reconstruire et transformer sa vie. Mais réussira-t-elle à tout retrouver ? Rien n'était prévu, elle le dit elle-même : C'est pas ma faute ! "Le dessin est venu à ma rescousse : c'était le moyen que j'avais de m'exprimer, de dire aux gens que je tenais à eux. J'ai commencé par dessiner puis les mots sont venus. "... Après ses études, Floreine Laurent a travaillé chez Petits-Princes à Paris puis dans l'enseignement au Bahreïn. Elle s'est ensuite orientée vers le graphisme et l'écriture. Floreine vit aujourd'hui à Londres avec son mari et leurs trois enfants. Son premier roman C'est pas ma faute, offre un regard vrai, un sourire sincère jusqu'aux dernières lignes.

02/2021

ActuaLitté

Littérature étrangère

Des anges sur la pointe d'une aiguille

A la fin du mois de février 1969, Igor Makartsev, rédacteur en chef très en vue de la Pravda des travailleurs, s'effondre devant le Kremlin, victime d'un infarctus. A l'origine de ce malaise, un samizdat, déposé par un inconnu sur son bureau, dont la lecture ébranle sa foi dans l'idéologie soviétique et dont la possession le plonge dans les affres de l'angoisse. Pendant sa convalescence, les rênes du journal sont reprises d'une main de fer par un certain Iagoubov, émissaire du KGB, qui entend assainir l'entreprise. Malgré ce raidissement, le manuscrit interdit continue de passer de mains en mains : Iakov Rappoport, vieil homme cynique, rescapé du Goulag et paradoxalement auteur de la propagande du journal, cherche à étouffer l'affaire ; la jeune Nadia Sirotkina, fille d'un général du KGB s'enflamme et s'éprend d'Ivlev, intellectuel passé de la confiance aveugle dans le système à une activité clandestine de dissident. Au sein de la rédaction, les tensions s'exacerbent tandis que chaque parole, chaque geste est retenu contre son auteur. Ecrit dans le sillage du printemps de Prague, et d'abord diffusé sous forme de samizdat, ce roman montre comment l'URSS, à peine délivrée de la tyrannie stalinienne, se trouve progressivement soumise à l'autorité du KGB, hydre avide de pouvoir absolu. Fourmillant de personnages hauts en couleur et d'anecdotes où perce l'humour noir soviétique, ce " livre essentiel " selon Soljénitsyne, recrée, dans une structure originale, l'atmosphère de l'époque brejnévienne.

01/2005

ActuaLitté

Récits de voyage

La Russie au fil de l'eau. De Saint-Pétersbourg à Moscou

Il existe d'innombrable manières de découvrir la Russie, tant ce pays est immense - c'est devenu un cliché - et d'une étonnante diversité qui se cache derrière une image de bloc monolithique. Une croisière entre Saint-Pétersbourg et Moscou - dans un sens ou dans l'autre - est une manière à la fois agréable et subtile de plonger au coeur de cette Russie majestueuse, bien sûr, mais qui sait aussi se montrer chaleureuse et sensible, à l'image de son peuple qu'un poème de Pouchkine met au bord des larmes. En une douzaine de jours d'une croisière paisible, on vogue d'une capitale à l'autre. De Saint-Pétersbourg, la belle Occidentale, qui cache, derrière ses façades bien ordonnées une âme passionnée et une histoire tumultueuse, à Moscou qui ne cesse de s'inventer, dans une débauche de lumière, au pied de son orgueilleux Kremlin. Entre les deux, le bateau fait escale dans de jolies petites villes qui, pierres précieuses du célèbre Anneau d'or, veillent avec fierté sur un passé glorieux. Cette croisière est aussi un voyage dans l'histoire car le rêve de Pierre Le Grand d'un long fleuve tranquille entre les deux villes nécessita plus de deux siècles de travaux gigantesques et de sacrifices monstrueux. La Volga, la mère des Russes, exigea beaucoup de ses enfants. C'est dans un voyage qui prend son temps que nous emmène Jean Lallouët. Son récit est aussi une invitation à partager la tendresse qu'il éprouve pour ce pays et son peuple.

05/2019

ActuaLitté

Romans historiques

Il neigeait

" Je vous emmène en septembre 1812. Epuisées par des combats et par la faim, les armées de Napoléon arrivent devant les minarets de Moscou. La ville est démesurée, mais où sont les habitants ? La ville est riche, mais où sont les vivres ? Les greniers sont vides, les Russes ont décampé. A peine rencontre-t-on des marchands étrangers, et des comédiens français cachés dans les caves du Kremlin. Soudain, le feu. Le quartier chinois s'embrase, l'incendie gagne vite les maisons de sapin. Les pompes à incendie ont disparu. C'est un piège. Moscou va flamber pendant plusieurs jours. Quand la pluie apaise le feu, l'Empereur décide de s'installer dans les ruines, il croit que le Tsar va négocier une paix, mais non, ses troupes refluent un mois plus tard, grossies par des milliers de civils. Commence alors la fameuse retraite vers la Bérésina. La neige tombe. Les Cosaques harcèlent les égarés. Le froid devient épouvantable. Les fugitifs dépècent leurs chevaux, ils s'entre-tuent pour une pomme de terre gelée, se grignotent les poignets. Trois cent trente mille d'entre eux vont périr dans les steppes. J'ai voulu raconter comment des femmes et des hommes ont supporté cette aventure extrême, civils et militaires mêlés. Ils étaient courageux ou lâches selon les moments, parfois profiteurs, voleurs, amoureux, rusés, endurcis ou faibles. Au-dessus d'eux, Napoléon planait. Il rêvait à l'Europe, à sa monnaie unique, à sa dynastie. Il ne voyait plus la réalité. " P. R.

08/2000

ActuaLitté

Histoire de France

Meurtres au maquis

L'histoire est comme les icebergs, elle bascule et se découvre avec la marche du temps. Il aura fallu la chute du mur de Berlin, l'effondrement de l'Union soviétique pour que l'on sache enfin comment Pietro Tresso - fondateur du Parti communiste italien avec Antonio Gramsci et Amadeo Bordiga - fut assassiné, en octobre 1943, au maquis FTP Wodli, en Haute-Loire. Tresso, dit Blasco, combattait à la fois fascisme et stalinisme. Tresso et ses compagnons, Abram Sadek, Pierre Salini et Jean Reboul, avaient été condamnés aux travaux forces par les tribunaux de Pétain en 1942. Comme tant d'autres, ils connurent les camps d'internement, les transferts menottés et les prisons. Ils s'évadèrent de celle du Puy-en-Velay dans la nuit du 1er octobre 1943 avec une centaine de résistants pour rejoindre le maquis dans les forêts montagneuses du pays d'Yssingeaux. Les combattants furent isolés, puis détenus à nouveau et assassinés par d'autres combattants. Des partisans qui se prévalaient de Staline, quand les quatre se réclamaient de Trotsky. Le silence recouvrit ces meurtres pendant plus d'un demi-siècle. Mensonges, dénégations, peurs et faux-fuyants voleront pourtant en éclats : les partisans du maquis Wodli, aujourd'hui des messieurs âgés, permettent enfin d'établir la vérité. Pierre Broué et Raymond Vacheron relatent comment ces meurtres ont été ordonnés par les agents de la machine policière du Kremlin. Meurtres au Maquis est à la fois une enquête et un récit d'investigation, un réquisitoire contre le stalinisme réglant ses comptes dans les rangs mêmes des partisans.

04/1997

ActuaLitté

Littérature étrangère

L'arche des non-appelés

De Berlin aux îles Kouriles, de la collectivisation de 1930 aux répressions de l'après-guerre, nous suivons les héros du dernier roman de Vladimir Maximov à travers les convulsions qui secouent la Russie. Maximov mêle tous les genres, de la blague que l'on se raconte entre amis à la Bible ; tous les styles, de l'argot des camps à l'encyclopédie ; tous les milieux, depuis le Kremlin où nous pénétrons les pensées de Staline, dont l'auteur dresse un portrait saisissant, au buffet de gare où des ivrognes battent à mort un jeune gars. Dans cette fresque riche en événements nous voyons surgir, autour des deux personnages principaux, le juste et le traître - originaires tous deux, comme l'auteur du roman, de la région de Toula, de la Russie centrale, de la Russie profonde -, une multitude de personnages, depuis le Christ jusqu'à Judas. Car il ne faudrait pas voir dans ce livre un roman politico-historique de plus. Même si la trame en est l'histoire de la Russie et les destinées de son peuple, elle s'organise en un contrepoint savant avec la Bible. Et c'est la Bible, soit citée directement, soit reracontée, soit évoquée, qui donne au livre toute sa portée et sa profondeur. Comme tous les grands romans russes, L'arche des non-appelés ne se contente pas de nous raconter une histoire, si passionnante qu'elle soit, mais nous aide à réfléchir sur tous les grands problèmes que nous pose le monde.

09/1981

ActuaLitté

Histoire internationale

Demain la Suisse. Dialogue avec Tim Guldimann, diplomate et citoyen

Pendant un quart de siècle, Tim Guldimann est intervenu dans des conflits à l'étranger en qualité de médiateur et d'ambassadeur. Au moment de quitter la carrière diplomatique, il dresse un bilan sans complaisance de ses expériences et il analyse sans fard les défis auxquels notre pays est confronté. Diplomate atypique, Tim Guldimann joua un rôle de négociateur pendant la guerre de Tchétchénie entre indépendantistes et pro-russes. En Croatie, puis au Kosovo, il assuma des mandats délicats pour le compte de l'OSCE et de l'ONU. En 2014, au plus fort de la crise ukrainienne, il assista le conseiller fédéral Didier Burkhalter, président en exercice de l'OSCE, pour nouer le dialogue entre le Kremlin et les autorités de Kiev. En poste pendant cinq ans à Téhéran, il fut chargé de la défense des intérêts américains en Iran. Il est un observateur privilégié de la scène proche-orientale. Finalement, de 2010 à 2015, il a représenté la Suisse en Allemagne. Dans ce livre-entretien, Tim Guldimann aborde les thèmes les plus controversés de la politique intérieure et extérieure suisse : le refus d'admettre que nous sommes un pays d'immigration, le dilemme européen entre un bilatéralisme discriminant et une adhésion pour l'instant irréaliste, une politique étrangère entravée par le dogme de la neutralité, la démocratie directe et l'idéologie de la souveraineté illimitée du peuple, le déclin du plurilinguisme par le mépris alémanique des langues nationales, etc. Citoyen engagé et homme de gauche, il revendique une totale liberté d'opinion et son appartenance à la mouvance sociale-libérale.

11/2015

ActuaLitté

Actualité et médias

Ces psychopathes qui nous gouvernent

" Ils sont psychopathes, sociopathes, névropathes... Ils règnent sur les pays du Caucase ou d'Amérique latine, sur la Corée du Nord ou les Philippines. Ils régissent de façon extravagante la vie de la Maison Blanche ou du Kremlin. Ils violentent et massacrent leur propre peuple comme en Syrie. Ils discréditent leur fonction par leur comportement comme en Thaïlande, tourmentent leurs opposants comme aux Maldives. Ce sont les princes du dérèglement, du narcissisme, de l'aberration et parfois de la cruauté. Certains sont catalogués par l'ONU comme "criminels de guerre", ou encore sont accusés de "génocide". Le monde les regarde oeuvrer, souvent sans réagir. Tous n'ont pas commis les mêmes atrocités. Mais tous ces personnages affichent certaines caractéristiques troublantes et présentent un risque pour la planète : Bachar el-Assad, avec un demi-million de morts sur la conscience, peut mettre le Proche-Orient à feu et à sang. Kim Jong-un est capable de rayer de la carte une ville américaine ou japonaise. Et Donald Trump, qui demande souvent à ses conseillers militaires à quoi est utile une bombe atomique si on ne peut pas s'en servir, n'est guère rassurant. En dépit des tragédies du XXe siècle, la longue lignée des monstres se renouvelle dans un monde globalisé, où jamais l'information n'a autant circulé." Dans cet ouvrage vif, enflammé, informé, Jean Luc Hees brosse un tableau hallucinant du comportement de certains des dirigeants du monde, perception sévère et effarante des personnalités au pouvoir qui font craindre le pire pour leurs peuples comme pour la planète.

09/2018

ActuaLitté

Fantastique

Le fils des boyards. La traversée des époques

Surgissant de sa galaxie pour se poser sur la planète Terre, Lillith, après une navigation dans l'espace, se pose sur le sol des Bouriates, en pleine Sibérie orientale où elle rencontre Boris, un jeune garçon qui l'entraîne dans la vieille isba de ses oncles, les deux frères KOCHKA. Ceux-ci ont été exilés en Bouriatie après avoir été accusés d'avoir empoisonné la tsarine Anastasia, l'épouse du Tsar Ivan IV le Terrible. Grâce à ses pouvoirs multiples et décidant de les aider à retrouver leur position de Boyards au sein du Kremlin de Moscou, Lillith et Boris sont entraînés, contre leur gré, dans une folle course qui traverse le temps à l'époque de Pierre 1er le Tsar qui posa la première pierre de Saint-Petersbourg, puis dans le règne de Catherine II, l'impératrice de toutes les Russies. Mais, deux siècles plus tard, en 1812, Moscou en flammes les repousse. Revenus à leur époque après une échappée infernale et poursuivis par les Tatars sur la route de Kiev, ils sont obligés de s'arrêter dans un monastère qui les héberge. S'échappant à nouveau, ils sont attaqués sur la Volga par les cosaques de Crimée. Puis, les siècles défilent à la recherche de l'identité de Boris. Arrivés en 1917, ils se retrouvent avec le Tsar Nicolas II en mauvaise position entre les Russes blancs et Russes de l'Armée rouge. Ainsi s'achève avec les Soviets de Petrograd la longue lignée des Tsars. Lillith va-t-elle enfin trouver la source de la descendance de Boris ?

10/2022