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Littérature française

Et si on partait...

Un tout jeune couple d'adolescents décide de partir ensemble en Inde. Au cours de plusieurs petits boulots du Nord au Sud de la France, d'une succession de partages dans la vie de tous les jours, ils arrivent à financer leur voyage et partent en Inde pour rentrer dans une toute jeune association humanitaire. Immergés dans les bidonvilles de Dehra Dun, ils apprennent quelques mots en Hindi et se laissent guider par leur instinct et la vie Indienne. En quête de découverte d'un monde nouveau ils se font accepter par les enfants des bidonvilles. Après trois mois dans l'association et malgré leur Amour pour ce peuple touché par une pauvreté et un abandon social indescriptible, Jeanne et Gauthier décident, le coeur gros mais l'espoir plein les poches, de voir d'autres horizons Indiens. Guider par leur instinct et la culture Indienne, ils nous embarquent dans une aventure inoubliable. C'est avec toutes les différences entre deux mondes, l'un occidentale l'autre orientale, la maladie, la barrière de la langue et le choc culturel que l'auteur nous aide à comprendre ce pays. De multiples rencontres enrichissent leur manière d'observer différentes régions, décidément bien plus vastes qu'ils ne le pensaient. Jeanne et Gauthier découvrent les principales villes du Rajasthan puis Bombay, les plages du sud en passant par le Kerala, une remontée vers l'est du pays pour finir par Le Ta) Mahal. A la fin de leur périple nos deux aventuriers reprennent l'avion pour la France. Un peu déphasés, fortement touchés par la réalité. Le coeur à fleur de peau, les yeux remplis de belles images, la conviction d'avoir découvert plus qu'un pays. L'amour et la foi.

11/2012

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Ecrits sur l'art

L'esprit de la nature. Sayed Haider Raza

L'Esprit de la nature : Sayed Haider Raza, est un ouvrage collectif édité par Ashok Vajpeyi et Annie Montaut et regroupant des contributions de critiques d'art, d'artistes et d'historiens de l'art autour de Sayed Haider Raza, un des peintres majeurs du vingtième siècle ayant vécu en France, mais imprégné de culture indienne. Il vise à articuler la dimension spirituelle - que tous les critiques s'accordent à reconnaître dans les tableaux de l'artiste - à une éthique de la cohabitation avec la nature. Le mode de cohabitation que propose l'art abstrait de Raza s'entend en effet comme un partenariat qui fonde le respect et l'amour de l'univers élémentaire sur le sentiment de leur être consubstantiel. Il rejoint en cela des traditions indiennes séculaires, tant dans les grands textes classiques que dans les croyances populaires et la littérature vernaculaire orale ou écrite. La trajectoire originale de Sayed Haider Raza (1922-2016), né et grandi au milieu des forêts de l'Inde centrale, co-fondateur ensuite du Groupe des artistes progressistes de Bombay, membre remarqué de l'école de Paris dans les années cinquante avant de se définir hors de toute école ou de tout mouvement, se concentrant sur les traditions esthétiques et philosophiques indiennes, fait l'objet de la première partie (textes autobiographiques de Raza, Vajpeyi). La seconde le situe dans l'histoire de l'art indien et occidental (Waldemar-George, Gaudibert, von Leyden, Dalmia). La troisième développe une série d'analyses plus techniques de l'art et des visées du peintre (Bartholomew, Hoskote, Padgaonkar, Vajpeyi, Shahani, Puskale). La dernière section regroupe des souvenirs de peintres amis et des entretiens (Khanna, Kumar, Nair). L'introduction est d'Annie Montaut.

01/2023

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Histoire internationale

Hind Swaraj. L'émancipation à l'indienne

"La civilisation moderne, européenne autant qu'anglaise, n'a de civilisation que le nom. C'est une civilisation qui décivilise, une réforme qui déforme". Tel est le jugement que porte Gandhi sur la société du progrès technologique, une société qui a fait le choix du machinisme, de la passion de l'argent et du pouvoir, et qui méprise l'artisanat, la spiritualité et tout ce qui n'est pas "scientifique". Une civilisation qui détruit toutes les autres civilisations, à commencer par l'indienne, millénaire, qui conçoit autrement la relation de l'homme à l'univers naturel et spirituel. En 1909, alors âgé de quarante ans, Gandhi formule la première critique de la modernité qui émane du monde non occidental. Elle fonde sa philosophie de la vérité, de l'humilité et de la non-violence. Elle met en garde la classe d'Indiens éduqués à l'anglaise qui imaginent sortir de la colonisation britannique et regagner l'indépendance de l'Inde par des voies politique ou violente empruntées au colonisateur. Est-ce ainsi que l'Inde peut se libérer ? C'est la question que pose son premier livre Hind Swaraj, matrice de sa pensée, auquel Gandhi ne cessera de revenir tout au long de sa vie. Sa réfutation de la modernité fut jugée subversive par les autorités britanniques, qui interdirent le manuscrit à Bombay en 1910, et incomprise de son temps par les nationalistes indiens. Toujours dérangeant, son livre reste un brûlot en ce début de XXIe siècle, dans le contexte de la mondialisation. Un siècle après sa parution, il est donné pour la première fois à lire en français. Traduction du goujarati, de l'anglais et du hindi (Inde) par Annie Montaut. Edition établie par Suresh Sharma et Tridip Suhrud. Préface de Charles Malamoud. Introduction par Suresh Sharma.

11/2014

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Musique, danse

Sexe, drogues et rock'n'roll

La vie de Fabienne Shine est un condensé de cet esprit nouveau qui anime les filles à l'orée des seventies, celles qui vont vraiment vivre la révolution contre-culturelle, avec leur corollaire de sexe, de drogues et de voyages. Après des histoires d'amour avec Jean-Pierre Léaud et Charles Aznavour (il a 44 ans, elle 17), elle est tin peu mannequin, comédienne, aventurière, fréquente Salvador Dali, tourne avec Vadim et Fellini, forme un trio sensuel avec Klaus Kinski et une jolie vietnamienne puis devient le jouet sensuel d'un monument de la littérature, Alberto Moravia. Tout au long de cet étonnant parcours de femme libre, l'héroïne croise la route et le destin des plus grandes stars de son époque, elle est amie avec Bob Marley, les Rolling Stones, Nico, Patti Smith, amante de Rick Wright des Pink Floyd, de Johnny Thunders des New York Doits, et devient la compagne officielle de Jimmy Page de Led Zeppelin, pendant leur tournée américaine de 1975. Avec deux futurs membres de Téléphone, elle monte un groupe de rock à Paris, Shakin' Street, qui tutoie la gloire aux tISA, puis elle épouse une rock star underground qui la force à témoigner a de sa déchéance opiacée. s Sur trois continents, entre utopies et quotidien marqué par les stupéfiants et l'instinct de survie, c'est une trajectoire unique de . bohémienne électrique, de muse devenue créatrice. I)e la Coupole au Chelsea Hotel, du Gendarme de St Tropez aux tournées de Led Zeppelin, de Rome à New York, San Francisco ou Bombay, Sexe, Drogues et Rock'n'roll : c'est un bon résumé de cette vie échevelée, dans un roman du réel qui prend des allures de conte épique.

03/2014

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Hindouisme

Une pluie de Grâce - Méditations sur l'absolu

Des enseignements inédits de Nisargadatta Maharaj, l'un des maîtres indiens de sagesse les plus connus en Occident, apprécié pour ses enseignements directs qui possèdent une puissance transformatrice exceptionnelle. Son enseignement, loin de se démoder, continue de toucher un public toujours plus vaste de chercheurs en spiritualité qui se tournent vers la pensée indienne. 128 MEDITATIONS SUR L'ABSOLU "La véritable félicité, c'est de reconnaître la nature intemporelle de notre être. Ce Principe immuable - qui existe avant que l'univers se lève et qui continue d'exister après que l'univers se couche - est votre véritable nature. On doit connaître cela par sa propre expérience directe". Pendant plus de deux décennies, Shri Nisargadatta Maharaj donna des enseignements en marathi tous les soirs à cinq heures, chez lui, à Bombay. Jayashri Gaitonde, l'épouse de l'un de ses traducteurs, les prit en note méticuleusement les trois dernières années de la vie de Maharaj. Elle les retranscrivit dans un cahier et ils furent par la suite publiés en marathi sous le titre Amrutvarsha, qui signifie littéralement " Pluie de nectar ". Ces cent-vingt-huit méditations, inédites, mettent en évidence la majesté des paroles de Shri Nisargadatta Maharaj, qui parlait spontanément et sans effort. Ses mots puissants signaient l'autorité d'un être éveillé et s'imprimaient profondément dans la conscience de l'auditeur, pour révéler la Vérité. Son enseignement était simple et direct, ainsi qu'il interrogeait précisément ses auditeurs : "Ne sommes-nous pas déjà, avant de savoir que nous sommes ? " Shri Nisargadatta Maharaj (1897-1981) est un grand maître indien de l'Advaïta Vedanta dont les enseignements possèdent une puissance transformatrice exceptionnelle. Son livre d'entretiens Je suis est devenu un best-seller (publié aux Deux Océans).

08/2022

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BD tout public

Ratafia Tome 8 : Les Têtes de Vô

Le vieil homme et l'amer Romuald n'est plus le même depuis que le Capitaine a converti tout l'équipage à son amour des livres. En bon pirate, il ne supporte pas de voir ces piles d'ouvrages poussiéreux remplacer les montagnes d'or des cales de la Kouklamou. On peut même dire qu'il déprime sec ! Heureusement que le testament d'un vieil ami du Capitaine vient bousculer ce calme plat. Un héritage colossal attend ce dernier s'il parvient à remettre la main sur ses anciens camarades de promo : Akable le monomaniaque chasseur de baleines, Porto le globe-trotter à boucle d'oreille, Fernando l'étroit mousquetaire ou encore Isabella Bella la Bomba. Alors qu'une nouvelle aventure se prépare, le passé du capitaine refait surface... et le sourire de Romuald avec. Entre humour absurde, références loufoques et grande aventure, retrouvez le nouveau tome de Ratafia, la série pirate la plus déjantée des mers ! A l'occasion de cette nouveauté, l'ensemble de la série est réédité sous le label Vents d'ouest, chaque album bénéficiant d'un cahier graphique inédit.

03/2018

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Sociologie

Bêtes de ville. Petit traité d'histoires naturelles au coeur des villes du monde

"Vive les animaux ! D'accord. Mais vont-ils sauver nos villes ? " Erik Orsenna, de l'Académie française La moule zébrée va-t-elle sauver New York ? Le scorpion Tityus serrulatus terroriser les habitants de São Paulo ? Les kangourous s'ébattre dans la forêt de Rambouillet ? Saviez-vous seulement que toutes ces bêtes vivaient si près de chez vous ? En pleine crise de la biodiversité, nos villes sont devenues des jungles hybrides où se croisent bien plus de créatures que dans nos forêts. Bienvenue aux 33 000 sangliers clandestins des parcs de Berlin, aux léopards des faubourgs de Bombay ou encore aux coyotes de Chicago et aux cougars de Mulholland Drive. Certains ont muté, leurs comportements ou leurs physiques se sont transformés pour survivre à la ville. La souris de Brooklyn résiste aux polluants lourds, l'escargot d'Amsterdam combat l'îlot de chaleur urbain, l'hirondelle de la Côte est réduit sa voilure pour éviter les gratte-ciel. Au travers de 1 001 histoires de bêtes de villes, l'architecte Nicolas Gilsoul nous offre un bestiaire érudit de nos territoires et nous incite à nous reconnecter au vivant. En chemin il dessine de nouvelles perspectives sur l'art de concevoir la ville avec le génie animal. A l'évidence, observer des bêtes, ça rend intelligent. Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres, Nicolas Gilsoul est architecte, paysagiste et docteur en sciences à l'Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement à Paris. Professeur à l'Ecole nationale supérieure d'architecture Paris-Malaquais, il enseigne de Vancouver à Bruxelles. Lauréat de l'Académie de France à Rome, pensionnaire de la villa Médicis, il a remporté de nombreux prix d'architecture. Il publie avec Erik Orsenna en 2018 Désir de villes chez Robert Laffont, dans lequel il explore entre autres les tréfonds de la ville Terrier et les cimes de la ville Canopée.

11/2019

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Hindouisme

Explorer l'éternel. Essais sur l'enseignement de Nisargadatta Maharaj

Les enseignements de Nisargadatta Maharaj transmis par son éminent disciple, Ramesh Balsekar Ramesh S. Balsekar a été le disciple et le traducteur de Nisargadatta Maharaj (1897-1981), un des plus grands sages de l'Inde du XXe siècle. Le livre de Nisargadatta Je Suis est toujours considéré aujourd'hui comme un chef-d'oeuvre de la spiritualité non-duelle. Balsekar explore ici les enseignements de son maître dont il est devenu le porte-parole, obéissant par là à la demande que Nisargadatta Maharaj lui-même lui avait adressée : " Ecris et parle de mon enseignement ". Répondant à des questions de chercheurs spirituels sur l'enseignement de Nisargadatta, Balsekar met en évidence la nature essentielle et les idées de base des fondamentaux des paroles de son maître ; il partage aussi avec nous des anecdotes, et nous permet de vivre l'ambiance qui régnait auprès de lui, dans sa petite pièce de Bombay. La clef de cet enseignement est très simple selon Balsekar : du point de vue de l'entité individuelle illusoire, les problèmes n'en finissent jamais, du point de vue de la totalité du fonctionnement phénoménal, les problèmes ne surviennent jamais. Pourquoi en est-il ainsi ? Parce que la conscience est tout ce qui existe, et tout le reste est une apparition en son sein, y compris l'individu. En plus de ses précieux éclaircissements sur Nisargadatta Maharaj, Balsekar fait aussi référence à d'autres sages de la spiritualité comme Lao-Tseu, Huang-Po ; il plonge dans des textes célèbres de l'Inde comme le Yogavashishta, ou le Tripura Rahasya, et tisse même des liens entre la sagesse ancestrale de l'Inde et les découvertes des sciences contemporaines. Explorer l'Eternel est véritablement un livre unique, en ce sens qu'il traverse une vaste étendue de la pensée humaine et qu'il atteint le point où la science et la spiritualité fusionnent dans la Vérité Suprême. Peu de livres de ce calibre sont écrits de nos jours, parce qu'il y a peu d'auteurs susceptibles de les écrire.

05/2023

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Littérature française

Le dragon des Michelet

Ce roman s'inspire de faits réels. Bernard Rouhaud, en mission dans le nord-est de la Thaïlande, est interpellé par un bonze alors en pleine séance de méditation. Celui-ci lui révèle qu'il est déjà venu dans cette région... mais dans une vie antérieure. Intrigué, Bernard va tâcher de découvrir de qui il pourrait bien être la réincarnation... Et va y parvenir, en menant des investigations en Thaïlande, mais aussi en Poitou, d'où il est originaire. Ce récit relate cette double quête à travers un témoignage troublant qui, sans sombrer dans l'ésotérisme, suscite la réflexion sur le devenir de l'âme humaine, et ébranlera les esprits les plus cartésiens... Ami personnel de Bernard Rouhaud, Daniel Cario retrace - avec la finesse d'écriture qu'on lui connaît - ce parcours initiatique dans un roman passionnant qui nous plonge au coeur du Poitou du XIXe siècle et de la Thaïlande du XXe. Des recherches approfondies aux archives départementales des Deux-Sèvres et aux archives nationales de Vincennes ont permis de reconstituer le passé de Célestin Michelet, élevé au sein d'une famille d'humbles paysans dans le village de Gascougnolles près de Niort, puis expédié pour la guerre du Tonkin après une aventure amoureuse interdite. Un arrière-grand-père dont la vie tumultueuse a enchaîné les péripéties et dont il convenait de réhabiliter la mémoire... C'est chose faite avec cette chronique bouleversante... Bernard Rouhaud, actuellement en retraite, a été directeur du Centre culturel de Nazareth et des Alliances françaises de Bombay, de Bangkok et de Plovdiv. Il est l'un des fondateurs du groupe de traditions populaires les Ajhassons de Matha en Charente-Maritime et du Festival de la Paix. La presse en parle : Célestin Michelet, le mystère de l'homme au dragon Bernard Rouhaud est allé au bout de sa quête. Il a frappé aux portes des archives départementales, régionales, nationales. Le résultat, un livre qui reconstitue l'histoire oubliée... la Nouvelle République - 10/11/2014

11/2014

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Littérature française

Les Aventures de Boro, reporter photographe Tome 4 : Mademoiselle Chat

Complices dans la vie, les romanciers Dan Franck et Jean Vautrin le sont devenus en littérature pour faire revivre ensemble la tradition du grand roman d'aventures. Blèmia Borowicz, dit " Boro ", reporter photographe originaire de Hongrie, est venu chercher à Paris une terre d'asile et de liberté. Il a l'insolence de la bohème et l'élégance désinvolte d'un héros fitzgeraldien d'Europe centrale. Les déraisons de l'amour, les hasards de l'action et les fureurs de l'Histoire le conduisent toujours vers un destin exceptionnel. Tout pourrait paraître simple à celui qui, comme Boro, à la suite d'une nuit passée sur la corniche d'un consulat, trouverait refuge dans le lit d'une princesse roumaine aux yeux verts. Mais il ne faudrait pas que la princesse soit une fausse baronne allemande, encore moins une espionne. Il ne faudrait pas non plus que le larcin d'une simple machine à écrire se transforme en course haletante contre la mort, sous prétexte qu'au pays des faux-semblants on ne doit pas tomber amoureux d'un démon du IIIè Reich, ni prendre Enigma (la plus fabuleuse invention du siècle en matière de décodage) pour une femme. Dérober la machine Enigma, c'est se transformer en cible et s'offrir, fût-ce en courant jusqu'au bout du monde, aux balles et aux tentatives d'assassinat de tous les services secrets. De Bombay à Mysore - en voiture, à dos d'éléphant ou à cheval -, de Karachi à Marseille, - en avion Dewoitine 388-, du Havre à New York - sur le paquebot Normandie -, de Paris à Munich en passant par la Pologne, notre héros va arpenter la planète entière et défier bien des dangers avant de retrouver, femme après femme, déserts après gratte-ciel, luxe après chevauchées, un semblant de repos, tandis qu'éclate l'inéluctable drôle de guerre, antichambre de quatre années de ténèbres.

05/1996

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Littérature française

Dans la tanière du tigre

"Pendant que nous buvons le vin blanc acidulé des vignobles de Nashik, je récite ces deux vers du poète et rabbin Yehuda Halevi : "Mon coeur est en Orient et moi au bout de l'Occident". Je lui raconte la Chine, le Japon, l'Asie du Sud-Est, une histoire familiale liée au passé colonial français, mon grand-père magistrat en Indochine, l'enfance de ma mère sur la baie d'Ha Long, mes études chinoises, mon recrutement surprise par le quai d'Orsay, ces années à Pékin à me tenir le plus loin possible d'une politique verrouillée par le maoïsme - et ce n'était que maintenant que je m'apprêtais à résoudre l'équation : j'avais été longtemps ce "jeune homme bien élevé" mais j'avais besoin du danger pour me sentir vivant. Je me surprends à me comprendre moi-même, à enfin saisir le mouvement qui me fait et me défait. Je réfute cette consigne de prudence suivant laquelle un diplomate ne doit pas s'identifier par trop avec les heurs et malheurs du pays où il est accrédité. Je pense à l'inverse : dans le grand gouvernement des sensations et de l'inconscient, la seule manière de comprendre est de plonger dans les profondeurs. De courir tous les risques". Dans les rues étouffantes de Delhi, Ahmedabad et Bombay, dans les villages reculés du Bengale ou dans le désert du Thar, l'auteur poursuit des énigmes : qu'est-ce qui pousse un jeune homme bien élevé à partir toujours plus loin de là où il est né, toujours plus avant dans la tanière du tigre ? Pourquoi entraîner sa famille dans une aventure dont on ignore l'issue ? Comment vivre dans la violence assourdissante du monde, et continuer d'aimer ? De son amitié nouée avec l'écrivain et militante Arundhati Roy naissent des dialogues à bâtons rompus, des rencontres intenses avec la jeunesse engagée d'un pays, des souvenirs d'une autre jeunesse, brûlante et insomniaque, dans les nuits de Pékin.

01/2022

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Aventure

Nautilus Tome 1 : Le théâtre des ombres

Si Jules Verne avait écrit James Bond... D'origine irlandaise, mais élevé en Inde avant de devenir le protégé d'un colonel de la couronne, Kimball O'Hara est un agent des services secrets britanniques de la fin du XIXe siècle. Son intelligence, son excellente condition physique et sa droiture morale font de lui un élément précieux. Mais un soir de l'année 1899 à Bombay, son destin est bouleversé... La filature d'un agent russe le mène sur un paquebot du gouvernement anglais en pleine fête officielle quand une bombe y explose soudainement, brisant la coque du navire et tuant bon nombre des hauts-dignitaires présents. On crie à l'attentat et un coupable tout désignés'impose aux yeux de tous : Kimball O'Hara. Pour prouver son innocence, désamorcer les tensions diplomatiques et espérer un jour revoir son fils, Kim va devoir récupérer des documents secrets restés dans l'épave du bateau tombée au fond de la baie. Malheureusement, aucun homme n'est capable de s'enfoncer aussi profondément dans les fonds marins. Aucun, sauf peut-être un seul ! Il y a dix ans, il a disparu de la surface de la Terre, mais la rumeur le dit prisonnier des Russes, coincé dans une forteresse inaccessible au milieu d'un désert de glace sibérien. Cet homme, c'est le capitaine Némo. Fuyant les autorités indiennes, Kim se met en quête de ce personnage légendaire à qui appartient le sous-marin le plus performant de tous les temps : le Nautilus... Course poursuite à l'échelle planétaire, Nautilus est un récit d'action, d'espionnage et d'aventure riche en personnages complexes, situations inextricables et scènes spectaculaires. Quand la mort peut survenir à tout instant et que la tension est à son comble en toutes circonstances, il y a trois solutions : la ruse, la fuite ou la violence... Pour célébrer la parution de cette nouvelle série au dessin d'une maîtrise impressionnante, retrouvez en fin d'ouvrage un cahier graphique exclusivement réservé à la première édition.

05/2021

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Littérature française

Les ecoles superieures de commerce

" Goethe reprochait aux Français de ne pas savoir la géographie. Je crois qu'à ce premier blâme il en ajouterait aujourd'hui un second qui, du reste, en est pour ainsi dire le corollaire : il nous accuserait de trop peu voyager. Bien rares, en effet, sont ceux de nos compatriotes qui ont été en Amérique, aux Indes ou en Chine et je dirai même en Angleterre ou dans l'Allemagne, si j'en excepte certaine vallée charmante du grand-du- ché de Bade que nous ne connaissons peut-être que trop ! Et cependant les facilités de communication entre les différents pays du monde augmentent chaque jour ; les contrées les plus éloignées, l'Australie, le Japon, qu'autrefois nous ne faisions qu'entrevoir comme au travers d'un brouillard, sont reliées maintenant à l'Europe par des services réguliers et rapides de bateaux à vapeur : le canal de Suez nous évite même les embarras d'un transbordement ; le nouveau chemin de fer du Pacifique franchit comme en se jouant ces Montagnes-Rocheuses dont le nom seul faisait frémir il y a peu d'années encore ; enfin l'on voit une compagnie américaine délivrer des billets-circulaires pour un voyage de plaisir que les gens pressés peuvent accomplir en 90 jours et qui, comprenant dans son itinéraire les villes de Londres, Paris, le Caire, Bombay, Calcutta, Singapore, Hong-Kong. Shanghae, Yokohama, San Francisco. Chicago et New-York, constitue un véritable tour du monde. Il y a longtemps que les Anglais considèrent un grand voyage comme le complément in- dispensable d'une éducation soignée ; au sortir de ses études, le jeune gentleman allait jusqu'à présent visiter soit l'Amérique, soit les Indes ou l'Australie ; il est probable que l'on exigera prochainement le tour du monde complet, pendant que chez nous trop de fils de famille continueront à ne faire d'autre tour que celui des boulevards, entre la Madeleine et le pas sage del'Opéra".

03/2023

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Photographie

Vers l'orient. 5 volumes, Japon 1958 ; Chine 1957 ; Indé Népal 1956 ; Iran Afghanistan Pakistan 1955-1956 ; Turquie 1955, Edition bilingue français-anglais

Turquie, Iran, Afghanistan, Pakistan, Inde, Chine puis Japon : six pays traversés et photographiés par Marc Riboud entre 1955 et 1958. Les Éditions Xavier Barral publient à l’automne 2012 Vers l’Orient, un coffret de cinq ouvrages, véritable carnet de notes visuelles réunissant les plus belles photographies prises lors de ce long et lent voyage entrepris pour rejoindre initialement Calcutta. Comme beaucoup d’autres avant lui, Marc Riboud a eu besoin de partir, de quitter la France, sa famille et la reconstruction de l’après-guerre. Âgé de 30 ans, ingénieur de formation, il achète la vieille Land Rover de George Rodger et se met en route au printemps 1955. Sans avoir lu ni les grands récits de Nerval ni ceux de Segalen, il a été bercé en revanche dès très jeune par les récits de voyage de son père, de retour d’un tour du monde entrepris dans les années 1910. Désireux de découvrir ces civilisations millénaires, il s’arrête d’abord à Istanbul, avant de poursuivre son chemin par les admirables paysages de Cappadoce et d’Anatolie. Il traverse la Perse pour rejoindre l’Afghanistan et ses zones tribales, comme l’avait fait peu de temps avant lui Nicolas Bouvier. En 1956, il arrive en Inde, sa destination initiale, qu’il sillonne pendant près d’une année : Calcutta, Bombay, Delhi, Darjeeling, le Rajasthan, Bénarès jusqu’au Népal. C’est de là qu’il entre en Chine communiste, où il est l’un des rares Occidentaux à obtenir un visa. Il termine son « Grand Tour » au Japon en 1958, alors en pleine reconstruction après la guerre et en pleine mutation sociétale. De retour en France, Marc Riboud ramène des milliers de photographies, traces de ces cultures ancestrales, que l’on retrouve partout, dans les monuments, les gestes, la beauté des femmes, l’hospitalité des gens, le temps qui n’est pas compté. Ceux qui connaissent l’Orient d’aujourd’hui découvriront peut-être dans ces photos réalisées il y a près de soixante ans ce qui reste quand tout semble changer, et, derrière l’occidentalisation grandissante, le fil caché de l’intemporalité.

11/2012

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Histoire internationale

Genèses du Moyen-Orient. Le golfe persique à l'âge des impérialismes (vers 1800-vers 1914)

C'est au début du XXe siècle que fut inventé du côté des Indes ce "Moyen-Orient " qui aujourd'hui semble se défaire dans le sang sous nos yeux : il est alors conçu comme l'ensemble des territoires qui gardent, face aux menaces ottomanes, russes, françaises ou allemandes, l'approche de l'Empire anglo-indien. Cette invention, comme le démontre Guillemette Crouzet, procède d'une lente genèse qui eut pour cadre l'aventure britannique dans le golfe Persique. L'impérialisme britannique et anglo-indien est en effet actif tout au long du XIXe siècle dans les eaux et sur les rivages de la péninsule Arabique, de la Perse et du nord de l'océan Indien. Par la violence mise en oeuvre contre des " pirates " accusés de perturber la liberté des mers, par une politique systématique de traités imposés aux pouvoirs locaux, par des grandes entreprises cartographiques marquant symboliquement une prise de possession de l'espace, par une lutte acharnée contre les trafiquants d'esclaves, par le grand projet de création d'une route rejoignant la Méditerranée par l'Euphrate, Londres, Bombay et Calcutta imposent leurs règles, du détroit d'Ormuz jusqu'au Koweït. Dans ce contexte, les flux commerciaux, licites et illicites, augmentent, et le Golfe participe à une mondialisation croissante de l'économie. Ce sont alors autant de trafics de perles, de dattes et d'armes, autant de réseaux marchands et de connections multiples qui se découvrent. Guillemette Crouzet le souligne, l'or noir n'est pas encore exploité mais le golfe Persique a déjà acquis une centralité stratégique que les historiens avaient pourtant jusqu'à présent minorée. Si le "Moyen-Orient" protège le joyau de la couronne britannique que sont les Indes, il n'en est pas moins, dans la géopolitique mondiale de la fin du XIXe siècle, déjà en voie de s'autonomiser. Du siècle des Lumières finissant à la veille de la Première Guerre mondiale, cet essai d'histoire globale renoue avec des études spatiales de vaste ampleur et de longue durée pour restituer un espace multiplement connecté (mer Rouge, Perse, océan Indien, péninsule Arabique, Asie du Sud) : le golfe Arabo-Persique au coeur de sa première mondialisation.

10/2015

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Romance et érotique LGBT

Sexe à Seattle Tome 4 : La rédemption de River

River Larsen est un globe-terreur, un apôtre de la vérité, un thérapeute tantrique. Il excelle dans l'art d'aimer son prochain, sans jamais tomber amoureux. Que ce soit son passé terrestre ou spirituel, il sait qu'il ne doit pas ancrer son coeur à un autre. Alors, quand il est irrémédiablement attiré par l'un de ses patients, le magnat du café Brent McKay, River se persuade que ce ne sera qu'une idylle passagère. Une belle rencontre de deux âmes, avant que les rivières de la vie ne les emportent vers des flots contraires. Brent McKay a vu son appétit sexuel mourir en même temps que son épouse deux ans auparavant. Quand il se rend à la Clinique d'Expanded Horizon à Seattle pour y trouver de l'aide, il fait la connaissance de son assistant sexuel, River Larsen. Brent n'aurait jamais pensé être attiré par un homme, mais la légèreté et le toucher magnétique de River le ramènent à la vie. Brent est de nouveau prêt à s'engager. Mais comment persuader River que l'amour peut être éternel, si seulement on y croit ? LA REDEMPTION DE RIVER vous présente : un veuf plein de surprises, un adorable hippie convaincu d'être une aigrette de pissenlit, une différence d'âge, une découverte de la bisexualité tardive, la gastronomie de Seattle, une péniche, des chiens, un voyage à Bombay et les secrets du tantrisme. (Des secrets du type : comment faire l'amour pendant des heures.) Et bien qu'il s'agisse du quatrième tome de la série SEXE A SEATTLE, il introduit un tout nouveau couple et peut être lu séparément. #Différencedage #Sexy #MM --- "Ici, on nous présente une histoire de découverte sexuelle, avec une différence d'âge, de nombreux regards intenses qui vous prennent aux tripes, et des émotions si puissantes que ça m'a fait chialer". - Heather K, Goodreads "Je ne me souviens pas avoir jamais lu un livre qui parle de la philosophie orientale et c'est ce qui a rendu ce livre si unique et rafraîchissant à mes yeux. J'ai aimé en apprendre plus sur le reiki, les chakras et le tantrisme, c'était très relaxant". - Snjez, Goodreads

01/2023

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Contes et nouvelles

Le taureau & autres nouvelles

Edition établie et préfacée par Emmanuel Bluteau. On connaissait Jean Prévost romancier, essayiste, journaliste ou critique... Une autre facette de son talent se dévoile avec la réunion de ces vingt-trois nouvelles parues principalement dans la presse entre 1925 et 1941, dont certaines demeurées complètement inédites. Ses personnages, au caractère bien trempé, sont francs et courageux. Ils marquent les esprits. Au fil des pages, on croise Hermidas Bénard, patron d'un canot de sauvetage en mer, le maçon Blondel sur son échafaudage, le journaliste Gafoulet à sa rédaction, mademoiselle Alberte, une fille-mère qui hait tous les mâles, le braconnier Jean-Marguerite, le bûcheron Montcharmont, Lucie-Paulette, jeune paysanne perverse, le forgeron Garin, Fenancier luttant contre le taureau Bombal... Dans un style impeccable, le don de conteur de Prévost fait mouche. Il y met de la saveur, du relief et son empathie transparaît pour ces artisans, ouvriers ou paysans. Il voit en ces gens du peuple des "êtres plus complexes, plus particuliers, plus personnels, plus libres que les gens du monde et les bourgeois ; ils sentent mieux la nature sans la regarder, ils connaissent mieux l'amour qui donne sans demander" . Et il dit bien ce qu'il veut dire. Sa langue est drue, ferme et râblée. Simple et naturelle, elle va droit au but, sans procédé. La richesse du détail, le choix du mot juste évitent la métaphore : c'est écrit à l'os. Il pose plutôt que d'exposer, il suggère plutôt que de développer. Au meilleur de sa forme d'écrivain, Prévost s'affirme comme un "nouvellier-né" pour André Thérive et la comparaison avec Maupassant ou Mérimée ne paraît pas déplacée.

10/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Le (néo)colonialisme littéraire. Quatre romans africains face à l'institution littéraire parisienne (1950-1970)

Le texte littéraire ne naît pas en apesanteur, selon Edward Saïd. Il se présente dans un contexte historique et social et dépend pour son existence d'instances de pouvoir spécifiques : maisons d'édition, presse, critique, comités de prix littéraires. Ce constat s'impose avec encore plus de force lorsque l'on considère la situation des auteurs africains francophones qui sont presque entièrement tributaires de l'infrastructure éditoriale parisienne et des autres instances légitimantes du pays (anciennement) colonisateur. Cette étude présente le discours éditorial et critique de la première édition de quatre romans africains francophones publiés en métropole pendant les années 1950-1970. En dépit d'un climat politico-social plutôt favorable aux écrivains africains au début des années 1950, la politisation croissante des maisons d'édition au cours de la deuxième moitié de cette décennie n'a pas manqué d'avoir une forte incidence sur la réception des romans de l'époque. Ainsi, le sort du Pauvre Christ de Bomba, roman férocement anticolonial de Mongo Beti, sera très différent, par exemple, de celui de L'Enfant noir de Camant Laye, dont le texte brosse un tableau idyllique de la vie des Guinéens sous la colonisation. De même, deux romans qui voient le jour pendant la première décennie post-indépendance; Les Soleils des indépendances d'Ahmadou Kourouma et Le Devoir de violence de Yamho Ouologuem, se voient réserver des sorts très divergents. La théorie de la production culturelle de Pierre Bourdieu et celle sur l'esthétique de la réception de Hans Robert Jauss fournissent les outils de l'analyse de la réception de ces quatre romans, qui font désormais partie des classiques de la littérature africaine francophone.

10/2012