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Vichy dans la « solution finale ». Histoire du commissariat général aux Questions juives (1941-1944)

Extraits

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Religion

Journal de guerre, 1942-1947. Ecrits inédits de l'aumônier du Mont Valérien

En 1941, Franz Stock, curé de la paroisse allemande à Paris, accepte de l'Occupant la mission de visiter les prisons françaises du Cherche-Midi, de Fresnes et de La Santé, à la condition de ne pas porter l'uniforme de la Wehrmacht. Un an plus tard, c'est lui qui accompagne au Mont Valérien, jusqu'aux poteaux d'exécution, les condamnés à mort, résistants ou otages, juifs, chrétiens, communistes... Voici son Journal publié ici pour la première fois. D'une valeur inestimable, le document se divise en trois parties : le "Journal des fusillés", avec les notes sur les prisonniers qu'il accompagne vers la mort, prises de 1942 à 1944 ; son "Journal de Cherbourg", tenu alors qu'il était prisonnier des Américains de 1944 à 1945 ; et enfin "Un séminaire derrière les barbelés", écrit en 1947, où il retrace l'histoire des débuts de ce Séminaire devenu un lieu de mémoire de la Réconciliation franco-allemande. Cette archive inédite, enfin exhumée, révèle la force et le courage des condamnés à mort. Franz Stock note leur comportement, leurs dernières phrases, la façon avec laquelle ils abordent la mort. Un livre capital pour comprendre l'histoire du XXe siècle.

05/2017

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Histoire de France

"Nous ne savions pas". Les Allemands et la Solution finale, 1933-1945

" Nous ne savions pas ", assuraient les Allemands après la guerre, comme pour éluder l'énormité des crimes commis en leur nom par le régime nazi. Que savaient-ils au juste ? La propagande fabriquait-elle l'opinion ? Quelles informations filtraient hors des camps ? La population allemande adhérait-elle aux théories des bourreaux ? S'appuyant sur des sources en grande partie inédites - coupures de presse, films et émissions de radio, rapports officiels, correspondances privées de diplomates étrangers -, Peter Longerich apporte un éclairage essentiel à la compréhension de la Shoah. Son minutieux travail d'enquête nous plonge au cœur du quotidien de l'Allemagne entre 1933 et 1945. Loin de tout sensationnalisme, il porte un regard édifiant sur l'un des plus grands drames du XXe siècle et signe ici, dans la lignée de Kershaw, Paxton ou Friedländer, un monument de la recherche historique.

10/2009

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Critique littéraire

Journal de guerre. Tome 1, Londres - Paris - Vichy 1939-1943

Le Journal de guerre de Paul Morand était un objet mythique dont l'existence même était sujette à caution. Au vrai, l'écrivain avait bien conservé ses notes prises durant la guerre et avait même commencé à en préparer la publication. Il en avait déposé le manuscrit à la Bibliothèque nationale, parmi un vaste ensemble de papiers personnels. Ce journal paraît pour la première fois, sans retouches ni coupes, et même complété des ajouts et des annexes prévus par Paul Morand lui-même et de quelques textes contemporains de sa rédaction. On se rappelle peut-être que Paul Morand, diplomate, était en mission à Londres le 18 juin 1940 et qu'il fut nommé ambassadeur en Roumanie en 1943. On découvre au fil des pages que, à défaut de s'être rallié en Angleterre au général de Gaulle, il choisit de se présenter à Vichy à l'été 1940, où il est mis d'office en retraite. Il décide alors de s'installer dans Paris occupé avant de rejoindre au printemps 1942 Vichy et le Cabinet de Pierre Laval, chef du gouvernement, en qualité de chargé de mission, poste qu'il occupera seize mois durant. A Londres, à Paris et à Vichy, de la déclaration de guerre de septembre 1939 à août 1943, Paul Morand a tenu son journal sans filtre ni censure, prenant note de ce qu'il voyait, de ce qu'on lui disait et de ce qu'il comprenait. Cest l'oeuvre d'un témoin conscient d'être placé aux premières loges de l'Histoire, observateur privilégié des réalités de la collaboration d'Etat et de la participation française à la mise en oeuvre de la Solution finale. Ce Journal de guerre est un document exceptionnel pour l'Histoire.

11/2020

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Histoire de France

Penser l’événement. 1940-1945

L'événement que l'historien Pierre Laborie (1936-2017) nous aide à penser est celui, majeur, de Vichy, de l'Occupation et de la Résistance, tel que les Français l'ont vécu au jour le jour, sans savoir ce que seraient les lendemains. Pour ce faire, il convient de se débarrasser au préalable d'innombrables idées fausses induites par les usages politiques et mémoriels de cette période et qui, à force d'être répétées, ont pris valeur d'évidences. Les mots de Pierre Laborie, forgés pour étudier l'opinion publique et les comportements des années 1930 et 1940, appartiennent désormais au langage commun des historiens : ambivalence, mental-émotionnel collectif, penser-double, non-consentement. Ils aident à retrouver les clés, les gestes, les paroles, les masques, les silences, les non-dits, l'implicite des expériences du temps perdu et dispersé des années "troubles". "Il y a des mots qui font vivre", écrivait Paul Eluard. Tel est bien le cas de ceux de Pierre Laborie, convaincu que "l'Histoire s'efforce, au-delà de la fragilité des émotions, de tisser quelques-uns des fils qui transmettent l'expérience pour que l'héritage serve à un dialogue de raison, qui font des fidélités maintenues une volonté de dépassement du néant".

05/2019

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Histoire de France

Les anciens combattants (1914-1940)

Ce grand livre, consacré aux "gueules cassées" de la Grande Guerre, n'est pas seulement le mémorial des survivants des tranchées. Construit à partir de témoignages de tous ordres, il est aussi un livre d'analyse : il dresse la première évaluation du poids politique réel dans l'entre-deux-guerres d'une France décimée. Les Anciens Combattants, moins acteurs que témoins, pèsent par leurs réactions, leurs opinions, leur comportement collectif, et d'abord leur existence même, qui atteste de l'ampleur du traumatisme de la guerre. Ils révèlent ainsi des attitudes et des mentalités largement partagées par les Français des années trente. A travers eux s'expriment le souvenir durable d'un massacre sans précédent, des formes de sociabilité, des convictions morales et politiques, des manières d'être qui semblaient naturelles, charriées par un mouvement de masse - ils sont plus de trois millions d'adhérents. A l'image de la nation en armes, on rencontre chez eux des réactionnaires, des autoritaires, quelques révolutionnaires ; mais aux antipodes de l'image qu'on en donne habituellement, loin de l'esprit militaire, des ligues ou du fascisme, ils sont dans leur immense majorité, comme le pays, républicains, patriotes et pacifistes.

02/2014

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Sciences historiques

Les expulsés mosellans (1940-1945)

En juillet 1940, la Moselle est annexée de fait. Les Allemands s'ingénient alors à gommer toute trace de culture française. Mais si la germanisation se veut systématique, rapide et brutale, il est difficile de convertir la population à ce changement forcé de nationalité. S'opère alors une épuration violente : 100 000 indésirables sont expulsés vers la zone sud avec 50 kilos de bagages et 2 000 francs en poche. Ce nouveau livre, issu des collections de l'Ascomemo (Association pour la conservation de la mémoire de la Moselle en 1939-1945), illustre de manière riche et variée les cinq années de dépaysement profond mêlé d'espoir qu'ont vécu ces « dormeurs debout ». * Ainsi les appelait Louis Gillet, académicien.

01/2010

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Histoire de France

Les Grandes Guerres 1914-1945

Le grand basculement de l'été 1914, les horreurs des tranchées et le "front de l'arrière" font comprendre le processus qui conduit à un conflit inédit par son ampleur et sa brutalité : une guerre totale. En 1918, la France émerge, victorieuse mais "malade de la guerre" : profondément affectées, jusque dans leurs structures, l'économie et la démographie ne peuvent être "réparées" aussi rapidement qu'un pont ou une route. La démobilisation culturelle et le retour à la mobilisation politique se déroulent dans une atmosphère de tensions et de modernisation artistique. Alors que la France abandonne, en partie à regret, une politique de puissance en Europe, elle l'exprime avec force sur le terrain colonial. Avant que tout ne retombe dans des crises multiples pour aboutir à la catastrophe de mai-juin 1940 et, avec elle, à la mise à mort des principes républicains. Pour restituer ce "passé qui ne passe pas" , Nicolas Beaupré a su trouver la bonne distance entre passion et parti pris pour rendre intelligibles les enjeux d'une des périodes les plus dramatiques et controversées de l'histoire de France.

09/2019

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Histoire de France

Les résistants. Témoignages 1940-1945

Ceux qui ont dit non à l'occupation nazie, hommes et femmes de France, livrent leurs souvenirs : l'heure du choix, la clandestinité, le combat, le drame, la victoire. Un recueil de témoignages agencés de manière à éclairer l'histoire de la Résistance, en ce qu'elle avait de lumineux, mais aussi en ce qu'elle a pu avoir d'obscur. On y trouve l'histoire parallèle des engagements, comment devient-on résistant quand on est royaliste ? socialiste ? communiste ?, le récit mouvementé et exaltant de l'action, du danger, de l'exploit, et des faits qui, une fois croisés, permettent de mieux comprendre la mécanique infernale qui a conduit à la tragédie de juin 1943, Caluire, la mort de Jean Moulin.

05/2013

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Histoire internationale

Villes en guerre (1914-1945)

Hiroshima, Verdun, Reims, Ypres, Guernica, Londres, Stalingrad, Hambourg, Madrid... Si, depuis qu'il existe des villes, leur conquête a été un des objets habituels de la guerre, l'une des transformations majeures des conflits modernes se lit dans le fait que, qu'il s'agisse de la guerre " classique " ou de la guerre civile, les populations urbaines sont devenues l'enjeu même des combats, les victimes désignées des stratégies d'anéantissement du moral et de la volonté de combattre de l'adversaire. Pourtant, la bataille n'est pas toute la guerre et les villes ont inégalement subi le temps des épreuves. Cet ouvrage, qui rassemble les communications présentées lors d'un colloque organisé par le Centre d'histoire de la ville (CEHVI), de l'Université de Tours, s'interroge sur les manières dont guerre et fait militaire irriguent l'espace urbain et sur les rapports entre guerre et identités urbaines. Les quelque 30 contributions ici rassemblées illustrent la richesse et le renouvellement d'une historiographie touchant à un grand thème de l'histoire.

05/2004

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Histoire régionale

L'Alsace annexée 1940-1945

Cet ouvrage résulte de plus de 20 ans de recherches menées dans les archives tant publiques que privées, en France comme en Allemagne. L'importante documentation ainsi rassemblée, confrontée à des témoignages récoltés auprès des anciens qui ont vécu cet événement, permet de livrer aux lecteurs une vision globale de la politique nazie en Alsace

03/2022

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Critique littéraire

Lettres d'Amérique. 1940-1942

En 1933, Stefan Zweig et sa deuxième femme, Lotte, quittent l'Autriche annexée par l'Allemagne nazie pour l'Angleterre. En 1941, ils arrivent aux Etats-Unis où ils sont accueillis en héros de l'humanisme et de la paix. Les Zweig vont parcourir le continent nord et sud-américain, de New York au Brésil. Ce livre réunit leurs lettres écrites pendant ces années d'exil à leur famille restée en Europe et à leurs amis, célèbres pour beaucoup, comme Somerset Maugham, H. G. Wells et Romain Rolland. Ils évoquent la ferveur avec laquelle les Américains les accueillent, s'inquiètent et s'enquièrent de la situation politique de l'autre côté de l'Atlantique, racontent leur vie quotidienne d'exilés. Si l'espoir de voir le fascisme vaincu les anime jusqu'à leurs derniers jours, on découvre aussi la lassitude et la tristesse de Stefan Zweig. Loin de son pays, impuissant face à la maladie de celle qu'il aime, l'écrivain ne supporte plus de vivre et annonce son suicide dans une dernière lettre : " Nous avons énormément aimé ce pays, mais ça a toujours été une vie provisoire, loin de chez nous, de nos amis, et pour moi, à soixante ans, l'idée de devoir attendre encore des années, en des temps si terribles, est devenue insoutenable ". Cette correspondance à deux voix est un document littéraire exceptionnel : elle a permis de lire les derniers mots de Stefan Zweig, mais aussi de découvrir les "lettres d'une inconnue", celles de Lotte, femme exceptionnelle, aussi courageuse que discrète, qui a joué dans la vie de Zweig un rôle jusque-là insoupçonné. Ce voyage dans le passé, témoignage poignant d'un amour qui a uni le couple jusque dans la mort, a révélé de la manière la plus intime l'un des plus grands écrivains européens du XXe siècle.

05/2019

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Guerre d'Indochine

Lettres d'Indochine 1946-1948

Jeune officier volontaire pour l'Indochine, François Gilard est incorporé en juin 1946 dans la 1re Brigade d'Extrême-Orient qui doit pacifier le Sud Annam. Propulsé chef de poste, il a pour mission avec sa section de partisans de protéger les populations, alors qu'il découvre le pays et ses habitants.

07/2022

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Allemagne

La base navale allemande de Brest. 1940-1944

Ce livre retrace l'histoire de la base navale allemande de Brest du début de l'Occupation jusqu'à la libération de la ville par des forces américaines en septembre 1944. Il est le résultat de recherches menées dans différentes archives françaises et allemandes, civiles et militaires, et permet au lecteur de mieux comprendre les intentions de la Kriegsmarine, la marine de guerre allemande, vis-à-vis le port du Ponant depuis l'été 1940. Face au manque constant de personnel, la Kriegsmarine doit recourir au concours français qui devient essentiel pour l'efficacité des bases allemandes en France. A Brest, une unité de la Marine de Vichy avec 1200 marins assure le fonctionnement de l'arsenal et le déplacement des navires allemands. Des ingénieurs français surveillent dans les ateliers les travaux effectués par les ouvriers pour le compte de l'occupant et cela bien au-delà du sabordage de la flotte à Toulon qui marque la fin officielle de la Marine française. Lars Hellwinkel montre la fragilité de la Kriegsmarine et on comprend mieux la concentration de la guerre navale allemande sur les sous-marins. Bien que Brest soit au coeur de l'ouvrage, l'auteur n'oublie pas les autres ports (Lorient, Saint-Nazaire, La Pallice, Bordeaux) et les situe dans l'ensemble des idées stratégiques, politiques et économiques de la Kriegsmarine envers la France occupée et contribue ainsi à une meilleure connaissance de l'histoire des ports français pendant la Seconde Guerre mondiale.

03/2022

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Ouvrages généraux

Les grandes affaires de la Libération. 1944-1945

De la Libération de la France, nous tenons beaucoup de vérités pour acquises. Or, de nombreux faits et événements relèvent de la légende officielle tandis que d'autres demeurent méconnus. Dans ce nouvel ouvrage, Dominique Larmier revient sur les grandes affaires occultées ou transformées par l'historiographie. Découvrez la vérité sur : la victoire des Alliés ; De Gaulle contre l'AMGOT et l'honneur retrouvé de la France ; les crimes de la division Das Reich en France ; l'affaire de Vassieux-en-Vercors ; l'affaire des gestapistes français ; la libération de Paris et la victoire de Dompaire ; les combats méconnus des maquis en Bourgogne ; l'affaire du maquis des Manises ; les massacres de Saint-Genis-Laval et de Bron ; le massacre de Maillé ; l'affaire de la vallée de la Saulx ; la sanglante retraite de la Gestapo ; le débarquement oublié de l'été 1944 ; Leclerc et de Lattre à la manoeuvre dans les Vosges et en Alsace ; les combattants oubliés des fronts de l'Atlantique et des Alpes ; les affaires Papon et Bousquet : l'épuration bâclée à la Libération ; les chefs gestapistes épargnés ; l'affaire Robert Brasillach ; les affaires Alain, Audiard, Balestre, De Beauvoir, Chalais, Courtine et Sartre.

05/2021

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Militaire

Le Bataillon du Pacifique. 1940-1946

Le Bataillon du Pacifique vit le jour en avril 1941, au lendemain des ralliements des Nouvelles-Hébrides, des Etablissements français d'Océanie (actuelle Polynésie française) et de la Nouvelle-Calédonie au général de Gaulle. Composé de 600 volontaires originaires de ces trois territoires, il combattit successivement à Bir Hakeim, à El Alamein, en Tunisie, en Italie et lors du débarquement en Provence, avant d'être relevé et envoyé au repos à Paris. Ses soldats furent très décorés et cités à de nombreuses reprises, comptant plusieurs Compagnons de la Libération dans leurs rangs. Depuis leur retour dans les îles en mai 1946, leur souvenir y reste très fort. Pourtant, le bataillon demeure encore largement méconnu hors d'Océanie et très peu étudié. Cet ouvrage rend au Bataillon du Pacifique sa place dans l'historiographie de la France Libre. Il aborde l'unité "par le bas", à travers le prisme des relations interpersonnelles, de la culture des volontaires et de ses différentes formes d'expression sur les champs de bataille, tout au long de son parcours.

07/2021

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Guerre d'Indochine

Aimer et servir - Lettres d'Indochine. 1945-1947, 1954

La conversation épistolaire à la fois passionnée et pudique, épique et amoureuse, entre André Butor, jeune officier servant en Indochine entre 1945 et 1947, puis en 1954, et une jeune étudiante à sciences po, Chistiane Chauvet, devenue son épouse. Avec pour fil conducteur aimer et servir. "AIMER : le coup de foudre qui frappe André en juillet 1945 est sans doute partagée, même si Christiane ne se l'aouera que plus tard. Le 28_ octobre celui-ci embarque pour Saigon, sans l'avoir revue. S'ensuit une abondante correspondance "transcontinetale" , 354 lettres échangées durant les deux années suivantes ; d'abord amical, cet échange prend un tour rapidement sentimental et leur permet de se connaitre plus intimement. Peu à peu au bout d'un an, celui qui se qualifie d'"ami d'indochine" et celle qui lui envoie à la fin de ses lettres son "affectueux souvenir" et "sa meilleure amie" vont ressentir, simultanément à 12000km de distance la même progression du sentiment amoureux, une flamme mutuelle. Cette conversation épistolaire va se poursuivre avec la même intensité, leur permettant de mieux se connaitre : André, un homme au tempéramment intrépide, à l'humour volontiers moqueur, ayant le gout du risque, de l'aviation et soif d'aventure ; Christiane, une nature indépendante, impétueuse et passionnée. Ils partagent une m^me vision de l'actualité politique : pour elle "notre pays est entre de bien mauvaises mains". Lui met très peu de temps à se rendre compte, " que la France aura vite fait de perdre l'Indochine". SERVIR : c'est aussi l'histoire et le destin d'une génération de jeunes officiers fraichement sortis de saint Cyr, souvent issus de la résistance contre le nazime et qui considèrent que cette guerre consttue un maillon important dans la lutte contre le totalitaisme communiste. Affecté en cochinchine et en Annam dans des postes isolés, lieutenant André Butor prendra ardemment sa part dans la lutte contre la guérilla vietminh ente 1945 et 1947 . De retour en Indochine en 1954 comme pilote d'héicoptère , la dernère lettre envoyée à son épouse est datée du 27 mars 1954. Rentré de Hanoi à Muong sai, le capitaine André Butor trouvera la mort le soir m^me en effectuant des essais de vol de nuit afin de poursuivre les héroïques évacuations sanitaires pendant le siège de Dien Bien Phu. André Butor est promu Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthumme le 5 août 1954 ". N'omettez pas d'inscrire le souvenir d'André. Il fut un héros", écrira Christiane Butor à ses enfants au soir de sa vie. Message bien reçu par ses filles Nathalie Volle Butor et Isabelle Chollet-Butor qui se sont chargées de transcrire méticuleusement ces lettres, de les composer et de présenter ce livre qui se lit comme un grand roman d'amour et d'aventure.

09/2023

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Histoire de France

Incarcérer les collaborateurs. Dans les camps de la Libération, 1944-1945

Dès les premiers mois de la Libération, sur l'ensemble du territoire français, plusieurs dizaines de milliers de personnes soupçonnées de collusion avec l'occupant sont arrêtées puis incarcérées dans les camps d'internement. Dans la région de Marseille vont se côtoyer de véritables collaborateurs, de simples suspects, des civils italiens et allemands, une poignée de prisonniers de guerre, mais aussi des femmes et des enfants en bas âge. Les directeurs de ces établissements sont confrontés chaque jour à des prisons surpeuplées, où les conditions d'hygiène sont déplorables, risquant à tout instant de propager des épidémies de rougeole ou de fièvre typhoïde, tandis que les denrées alimentaires et le matériel de base manquent cruellement. Comment, en effet, financer ces lieux ouverts à la hâte, comment recruter et rémunérer le personnel, comment assurer la surveillance et la protection des internés ? Soixante-dix ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, en exploitant des archives jusque-là inédites, un historien consacre pour la première fois un livre au parcours de ces internés et nous fait découvrir la gestion quotidienne de l'épuration officielle.

03/2015

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ouvrages généraux

Miliciens et gestapistes dans le Jura 1940-1945

Bras armé de la révolution nationale impulsée par Vichy, la Milice devint en quelques mois une véritable force paramilitaire au service non seulement du régime de Pétain, mais aussi de l'occupant. Ses excès en firent le symbole le plus détesté de la collaboration franco-allemande. Près de trente mille Français se rallièrent au mouvement dirigé par Joseph Darnand, environ deux cents dans le Jura. Qui étaient-ils, quelles étaient leurs motivations ? L'auteur a suivi les itinéraires personnels de plusieurs d'entre eux. Les miliciens jurassiens furent mêlés à de nombreux drames de l'Occupation, comme le massacre du Pont de la Pyle, la grande rafle de Mont-sous-Vaudrey... Ils furent opposés à la Résistance dans de sanglants face-à-face, parfois tombés dans l'oubli, dont les instants sont ici fidèlement restitués. Des résistants jurassiens parvinrent à infiltrer la Milice et à en déjouer les plans... L'auteur s'est également intéressé à de mystérieux Français opérant aux côtés des nazis, et que l'on confondit souvent avec la Milice : c'était la SAC, un groupuscule qui se fit remarquer avec Müller-Kulenkampff, surnommé à Lons-le-Saunier " l'âme de la Gestapo ". Des miliciens jurassiens, comme Michaux, dit " la Patate ", firent partie du dernier carré combattant avec Darnand dans le nord de l'Italie. D'autres se retrouveront dans la division SS Charlemagne et feront le coup de feu, aux derniers jours de la guerre, dans les ruines de Berlin. Mais tous ne poussèrent pas aussi loin le fanatisme, et se contentèrent, dans leurs villages, de relayer la propagande de Vichy. Ces derniers sont aussi présents dans ce livre, première étude régionale de la Milice, dont le cadre géographique a été étendu aux régions de Dijon et Besançon. La présente édition est une version augmentée et enrichie de celle publiée en 2013, le lecteur y trouvera de nombreux documents photographiques, la plupart encore inédits.

11/2022

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Résistance

Un autre regard sur de Gaulle. Front populaire, Vichy, Alger, Londres, Pentagone (1936-1944)

Le général Robert Odic, ayant le plus haut grade de l'armée de l'air (quatre étoiles), a été le témoin à Vichy, à Alger et à Londres de deux mouvements : celui de la révolution nationale et celui du gaullisme. Il donne son opinion après-coup, en 1944. Sous le Front populaire, ses responsabilités au ministère de la guerre puis de commandant en chef de la zone aérienne Sud en 1940 lui permettent d'expliquer la défaite militaire. Chef d'état-major à Vichy, il comprend vite la nature du régime de Vichy. A Alger, commandant supérieur de l'air en Afrique du Nord sous les ordres du général Weygand, il témoigne de sa résistance à l'ennemi en réorganisant l'armée et en s'opposant à la collaboration de Vichy. Ses entretiens avec le général de Gaulle à Londres en fin 1941 début 1942 sont racontés de façon détaillée avec des paroles historiques. L'entente ne fut pas cordiale... Il en fait le rapport à l'amiral Leahy, bras droit du président Roosevelt, quand il travaille ensuite au Pentagone. Il juge sévèrement le coup d'Etat du général de Gaulle grâce à sa connaissance approfondie de la loi Theveneuc. Il développe sa vision européenne et mondiale des relations avec les Etats-Unis et la Russie. C'est l'itinéraire d'un général républicain, d'un homme d'honneur et d'un résistant.

02/2021

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Histoire internationale

Le Journal de Lena. Leningrad, 1941-1942

Le blocus de Leningrad, 1941. Une lycéenne de seize ans, Léna Moukhina, commence à rédiger son journal intime quelques semaines avant l'invasion nazie et va relater, au quotidien, un des épisodes les plus meurtriers de la Seconde Guerre mondiale. Décrivant de l'intérieur la ville assiégée, la jeune fille évoque les tirs d'artillerie et les bombes, la lutte pour survivre, les tickets de rationnement, la faim obsédante qui la tenaille et la quête désespérée de nourriture, le froid, le désespoir. Très vite, l'horreur s'installe, ses proches décèdent, la laissant seule. Mais elle fait preuve d'une force morale peu commune et son journal semble l'aider à entrer en résistance et à se battre contre la guerre, la mort et la déshumanisation. Ce texte est un document rare et l'oeuvre d'un véritable écrivain. Le manuscrit original, remis aux Archives nationales de Saint-Pétersbourg par un inconnu en 1962, a été authentifié par des historiens. Publié en 2011 en Russie, à l'occasion du soixante-dixième anniversaire du blocus de Leningrad, il est salué comme un événement dans la douzaine de pays où ses droits ont été vendus.

01/2014

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Histoire de France

Les Tsiganes au camp de Rivesaltes (1941-1942)

Quoique bien moins nombreux que les Juifs et les Espagnols internés au camp de Rivesaltes, les Tsiganes ont été près de 1500 à "passer" par le camp. Ce chiffre fait de Rivesaltes le camp le plus important dans l'histoire de la persécution des Tsiganes en zone sud. C'est la principale nouveauté de cette étude qui repose essentiellement sur les registres des camps du Languedoc (Agde, Argelès, le Barcarès et Rivesaltes) et sur les archives de diverses préfectures, les témoignages des victimes étant excessivement rares. Autre découverte de ce livre, la grande majorité de ces Tsiganes sont des nomades d'Alsace-Moselle, qu'ils soient évacués en 1939 vers le sud-ouest, partis vers le sud durant l'exode en mai 1940, ou encore expulsés par les Allemands vers la zone libre au deuxième semestre 1940. Dans un premier temps c'est en tant que réfugiés qu'ils sont internés ; ensuite en 1941-1942, l'arrivée des Tsiganes de plusieurs départements résultent cette fois d'une véritable politique d'exclusion physique de la société. L'auteur s'interroge alors, pourquoi certains préfets n'ont envoyé aucun "nomade "de leur département derrière les barbelés, quand d'autres convoyaient vers Rivesaltes des centaines d'hommes, de femmes et d'enfants. Enfin l'auteur démonte les mécanismes administratifs qui ont permis l'internement de centaines de Français dans un camp créé pour les indésirables étrangers. Une riche iconographie montrera au lecteur l'étendue de la surveillance policière qui entoure les Tsiganes davantage que tout autre groupe de proscrits durant la guerre.

01/2015

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Histoire internationale

Une histoire de la résistance en Europe occidentale. 1940-1945

La résistance en Europe de l'Ouest a longtemps été considérée comme un phénomène national. Et elle a, de longues années durant, été analysée comme telle, les historiens privilégiant, pour l'étudier, le cadre de leur pays. Pourtant, si les facteurs internes jouèrent un rôle central dans sa naissance, la part des Anglo-Américains dans sa croissance fut éminente : en Norvège comme au Danemark, aux Pays-Bas comme en Belgique, en France et en Italie, l'armée des ombres n'aurait pu croître sans le soutien de Londres d'abord, de Washington ensuite. Il convenait dès lors de décloisonner les frontières et d'élargir les horizons pour offrir la première histoire transnationale de la résistance en Europe occidentale. Pour ce faire, Olivier Wieviorka a étudié l'organisation puis l'action des forces clandestines et des gouvernements en exil de six pays occupés entre 1940 et 1945. En scrutant le rôle de la propagande, du sabotage et de la guérilla dans cet espace ouest-européen, il invite à reconsidérer sans tabou l'action de la résistance, ainsi que ses relations, tantôt cordiales, tantôt conflictuelles, avec les Alliés et les pouvoirs installés à Londres. Tout en mesurant la singularité de chaque pays, ce prisme original lui permet de pointer la communauté de destin qui unit cet ensemble appelé à être libéré par les troupes anglo-américaines. L'auteur lève également le voile sur l'importance des finances, de la logistique et de la planification des grands Alliés dans le développement des forces clandestines, une donnée largement occultée lors des libérations. Il interroge, in fine, l'efficacité de l'armée des ombres, donc de la guerre subversive, dans la chute du IIIe Reich.

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résistances, sauvetages

Une histoire de la résistance en Europe occidentale. 1940-1945

L'histoire de la résistance décloisonnée des frontières nationales, par le plus grand historien du sujet. La résistance en Europe occidentale a longtemps été considérée comme un phénomène national ayant offert, tant sur le plan politique que sur le plan militaire, une large contribution à la défaite nazie. Mais l'armée des ombres n'aurait jamais pu croître sans le soutien de Londres d'abord, de Washington ensuite. Telle est l'ambition de ce livre, qui vise à mieux comprendre l'action des forces clandestines en Norvège, au Danemark, aux Pays-Bas, en Belgique, en France et en Italie, entre 1940 et 1945, en analysant leurs interactions et en insérant l'histoire de ces combattants dans la grande stratégie anglo-américaine. En s'appuyant sur des archives aussi bien anglaises, italiennes que belges, Olivier Wieviorka renouvelle en profondeur notre perception de la place et du rôle des résistances intérieures, éclaire les politiques des gouvernements en exil et lève le voile sur l'importance des finances, de la logistique et de la planification des Alliés. Chemin faisant, il mesure la singularité de chaque pays tout en construisant une grande histoire transnationale de la résistance.

08/2023

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Historique

Avec le Maréchal Juin

En 1967, au Val-de-Grâce, le général de Gaulle s'incline devant la dépouille du maréchal Juin : son ancien camarade de promotion de Saint-Cyr qu'il vient saluer était aussi le vainqueur du Garigliano. Une destinée brillante pour ce fils de gendarme né en Algérie ! D'abord zouave, tirailleur, Alphonse Juin prend part à la pacification du Maroc puis aux combats de la Marne dès 1914. C'est un officier doué, passionné par l'Afrique du Nord, qui cherche d'abord "le baroud" . On le surnommera "Juin l'Africain" . D'abord loyaliste envers Vichy, il refuse d'aider la Wehrmacht en Tunisie, et prend le parti des Américains en 1942. Dès lors, il est à la tête de l'Armée d'Afrique et mènera en 1943-1944 la glorieuse campagne d'Italie. Le chef de guerre est tenu en haute estime par Patton, De Gaulle et Eisenhower. C'est de son vivant, en 1952, que Juin est élevé à la dignité de maréchal de France.

10/2022

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Vichy

Des Juifs dans la Collaboration. Volume 2, Le piège des Ardennes 1941-1944

En 1941, des centaines de Juifs immigrés parisiens sont envoyés cultiver la terre dans les Ardennes. C'est le projet "Retour à la terre" . Ils seront déportés à Auschwitz en janvier 1944. En avril 1941 débute le projet "Retour à la terre" de juifs immigrés, initié par le Consistoire israélite et proposé au Commissariat général aux questions juives. Cette main-d'oeuvre "volontaire" , dupée et réduite à l'état de forçat, sera envoyée dans la "zone interdite" des Ardennes. Là-bas, cette "Terre promise" de liberté et de sécurité, deviendra très vite un piège redoutable. Celles et ceux qui y séjourneront laisseront leur santé, et parfois leur vie dans ces champs et ces cantonnements. Ceux qui y survivront seront raflés en janvier 1944 et déportés à Auschwitz après un passage par Drancy. A l'aide d'archives et de témoignages, Maurice Rajsfus approfondit un autre aspect de la collaboration des notables de l'Ugif qui, espérant se sauver en servant l'occupant, finirent eux-mêmes déportés. Rescapé de la rafle du Vél' d'Hiv à quatorze ans, Maurice Rajsfus n'aura de cesse, jusqu'à sa mort en juin 2020, d'interroger la période et ses acteurs. Attaché à raconter certains épisodes sans grand retentissement que connaissent les guerres, ces histoires inconnues qui devraient être contées, il sera l'auteur de plus de 60 ouvrages. Il a été le premier à démontrer dans Des Juifs dans la Collaboration : L'Ugif (1941-1944), sources à l'appui, la mécanique infernale de ce Judenrat à la française.

05/2023

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Résistance

La Lutte clandestine en France. Une histoire de la Résistance 1940-1944

La lutte clandestine en France S'appuyant sur des archives variées, cet ouvrage propose une réflexion critique sur ce qu'a été l'expérience de la lutte clandestine en France. Des premières manifestations du refus en 1940 jusqu'aux libérations du territoire à l'été et à l'automne 1944, c'est ici une approche anthropologique du phénomène qui est privilégiée. Elle conduit à mettre l'accent sur la densité extrême du temps résistant, à scruter ses pratiques et ses sociabilités, à interroger aussi les liens qui se tissent peu à peu avec la société. Soumis à un danger permanent, sans modèle préalable auquel se référer, l'univers clandestin de la Résistance n'aura jamais cessé d'inventer sa propre action, tout en exposant l'ensemble de ses protagonistes à des risques identiques et mortels. Sébastien Albertelli Agrégé et docteur en histoire, il est notamment l'auteur de l'Histoire du sabotage (Perrin, 2016). Julien Blanc Enseignant à l'EHESS, il a publié Au commencement de la Résistance (Seuil, "La Librairie du XXIe siècle" , 2010). Laurent Douzou Professeur à Sciences-Po Lyon, il a publié entre autres La Résistance française. Une histoire périlleuse (Seuil, "Points Histoire" , 2005).

04/2022

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Militaire

Un élève-pilote français aux USA. 1943-1946

Du haut de ses 18 ans, Adrien, natif de la région de Bougie (Algérie), engagé volontaire, rejoint fin 1943 Casablanca pour intégrer "Le Centre de Préparation du Personnel Naviguant" au sein duquel il fut "inscrit d'office" pour suivre des cours de pilotage aux USA. Embarqué avec le 14ème détachement pour une traversée périlleuse, il découvre Boston avec ses camarades, avant d'être transféré en Alabama où les attendait une organisation militaire implacable et méticuleuse, pour accéder au niveau de maîtrise exigé permettant d'être incorporé en qualité de pilote dans les forces armées. Ce furent ensuite diverses étapes Formatrices dans le Colorado, en Caroline du Sud, dans le Michigan, dans le cadre de la "formation en escadrilles". L'auteur nous fait ainsi découvrir différents visages de l'Amérique de l'époque, avec en apothéose la visite de son détachement par le Général de Gaulle, suivie peu après du fait de la fin de la guerre, du rapatriement de sa formation en métropole, précédant le retour sur le sol de son enfance... Ce témoignage authentique révèle un fait demeuré ignoré en France, à savoir la formation outre-Atlantique de plus de 4000 pilotes, radios, navigateurs, mécaniciens et mitrailleurs Français, dans le cadre des Centres de Formation du Personnel Naviguant en Amérique (CFPNA), qui ont "concouru à la victoire finale".

07/2021

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Histoire de France

Obéir. Les déshonneurs du capitaine Vieux Drancy, 1941-1944

20 août 1941. Du jour au lendemain, le gouvernement de Vichy et la Gestapo métamorphosent plus de trois cents gendarmes en gardiens de camp de concentration. Pendant trois ans, à Drancy, banlieue parisienne, des " soldats de la loi " formés au service de la République vont brutaliser près de soixante-dix mille innocents, enfants, femmes, personnes âgées, les empêcher de s'évader. Ils vont escorter les convois d'extermination jusqu'à la frontière allemande. " J'ai obéi aux ordres, j'ai fait respecter le règlement. " Ainsi se justifieront ceux qui rendront des comptes à la Libération. Mais tous n'ont pas obéi de la même manière. A Drancy, il y eut des bourreaux, des collaborateurs et des profiteurs, dont celui qui fut leur chef en 1942, le capitaine Marcelin Vieux. D'autres gendarmes, résistants ou simplement bienveillants, ont réussi à garder leur dignité. Parmi eux, un " juste " sera reconnu. L'auteur a confronté les témoignages des internés aux archives inédites de la gendarmerie nationale, de la police et de la justice. En retraçant l'histoire du camp de Drancy et celle du capitaine Vieux, il nous permet de comprendre pourquoi certains ont obéi aveuglément à des ordres iniques et pourquoi d'autres ont récusé la nazification qui leur était imposée.

10/2009

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Histoire internationale

Les frontières de la Palestine (1914-1947)

Cet ouvrage s'intéresse aux frontières de la Palestine à travers les archives diplomatiques françaises et britanniques entre 1914 et 1947. Longtemps floues, les frontières de la Palestine se précisèrent peu à peu sous les pressions nationalistes et les variations des politiques britanniques et internationales. Le création de l'Etat d'Israël en 1948 est le résultat d'une lente séparation des communautés juive et arabe pendant la période du mandat.

02/2011

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Histoire de France

Les cheminots dans la Résistance. La Bataille du Rail 1940-1945

Les Cheminots dans la Résistance dont le titre original était Les Cheminots dans la Bataille du Rail est l'oeuvre ultime de l'historien de la Résistance Maurice Choury mort le 7 novembre 1969, moins de deux heures après avoir achevé le manuscrit. Basé essentiellement sur les témoignages directs des survivants de la Résistance Cheminots recueillis par l'Union des Résistants de l'ANCAC, l'ouvrage donne la parole aux patriotes de la base. Il montre les différentes formes de résistance, le travail dangereux des passeurs, la collecte d'informations avec le renseignement, l'efficacité des saboteurs et les techniques de sabotage. Le livre montre comment les cheminots noyautèrent les syndicats vichystes pour en faire une arme contre l'Occupant en combinant travail légal et action clandestine et en déclenchant des grèves revendicatives et patriotiques qui désorganisèrent les transports ennemis. Maurice Choury révèle comment fut organisée la grève du 10 ?août 1944 qui prit très rapidement un caractère insurrectionnel et fut décisive à la fois pour la libération de Paris et pour celle de tout le territoire. Dans ce combat ininterrompu de cinq longues années, les cheminots ont payé un lourd tribut : 730 morts à l'ennemi, 640 décès en service armé en 1939-1940, 819 fusillés et plus de 1 200 victimes des camps de concentration durant l'Occupation. A ceux-là le livre de Maurice Choury dresse un monument impérissable. Les Cheminots dans la Résistance, c'est l'hommage rendu à une corporation qui a su, dans les temps de malheur, faire preuve d'un ardent patriotisme et consentir de douloureux sacrifices, c'est aussi une contribution à l'Histoire de la Résistance et de la Libération que voudront lire tous ceux que passionne cette extraordinaire épopée.

03/2017