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Tourya Guaaybess

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Espagnol 5e

Espagnol A2 Cycle 4 Rescate en Costa Rica. Edition 2024

Vous retrouverez dans vos lectures ¡A mí me encanta leer ! : - Des aventures ancrées dans le monde et la culture hispanique. - Des auteurs natifs et des récits authentiques, tenant compte des capacités des élèves. - Des personnages récurrents, auxquels les élèves peuvent s'identifier, qui vivent des aventures et grandissent au même rythme que les élèves, sur les trois années du cycle 4. - Au début de chaque livre, une double page de découverte du contexte géographique et culturel de l'histoire. - Des récits courts en cinq chapitres de trois pages, avec des notes de bas de page pour faciliter la compréhension. - A la fin de chaque chapitre, une page d'exercices ludiques de compréhension, de lexique, et de grammaire. - En fin d'ouvrage, des pages de lexique, grammaire et une mission, qui invitent l'élève à réaliser un projet en lien avec l'histoire.

04/2024

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Littérature française

A l’ouest, bien à l’ouest

A l'ouest, bien à l'ouest... Puis vous continuerez tout droit et saluerez de notre part les personnages plus ou moins fréquentables que vous rencontrerez au fil de ces pages insolites : Don Juan sur le retour, savant imbu de son grand S ou plombier de légende... Des nouvelles singulières à la lisière de l'absurde et du fantastique. "Ma protestation s'avéra bien inutile car l'autre avait disparu. Je pestais intérieurement contre le malotru quand mon reflet dans une vitrine se chargea de m'annoncer la terrible nouvelle : je venais de perdre une jambe et appartenais désormais à la catégorie tant décriée des culs-de-jatte ou assimilés. Que l'autre m'eût volé ma jambe, cela ne présentait pour moi aucun doute. Hélas, que pouvais-je bien faire pour le retrouver ? L'idée d'aller porter plainte au commissariat le plus proche me prit d'assaut. Je décidai de me remettre en marche. Curieusement, non seulement, je ne rencontrais aucune difficulté à me mouvoir, mais je me sentais au contraire bien plus léger, comme si, en me subtilisant ma jambe, on m'avait délesté d'un poids insoupçonné. J'avais le sentiment de voler au-dessus de cette foule qui n'était constituée cependant que d'obstacles. Jamais, depuis longtemps, je ne m'étais connu d'humeur aussi badine, à tel point que j'en aurais oublié et ma récente amputation et mon intention de déposer plainte, si un cri, le plus perçant qui fût, n'avait mis la foule en lambeaux. Comme un seul homme, celle-ci, et moi avec, se tourna dans la direction du cri. Une jeune fille aux cheveux de lionne montrait, de son bras gauche, l'absence de son bras droit". Extrait de la nouvelle A la gomme.

05/2020

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Géographie

Un journal et des villages

Un journal et des villages témoigne, au travers de quelque 180 articles et textes, de la vie du journal Nos Villages, journal local, associatif et gratuit, fabriqué à Bourron-Marlotte (Seine-et-Marne) et distribué dans ce village et les localités environnantes : Grez-sur-Loing, Montigny-sur-Loing, La Genevraye, Recloses et Villiers-sous-Grez. Nos Villages fut, de 1989 à 2000, un lien unique entre villageois et un espace singulier de communication entre villages... Financé par les commerces, magasins, boutiques, sociétés, entreprises et artisans locaux, ce journal gratuit a su prendre en compte et défendre l'Humain et la Nature tout en posant, ici et là, quelques questionnements sociétaux utiles et dénonçant, au passage, ce qui devait l'être... La parole a été donnée aux villageoises et villageois, aux associations, aux artistes, artisans (maréchal-ferrant, accordeur de pianos, luthier...) et à celles et ceux qui exerçaient une activité professionnelle rare, originale, artistique, indispensable et/ou en voie de disparition. L'équipe du journal, autour de Jacques Augier (fondateur de Nos Villages) et Bruno Boulais, a également mis en exergue le patrimoine culturel et historique de ces villages du Sud Seine-et-Marnais avec, notamment, des textes concernant des "personnages" hors du commun y ayant résidé, séjourné ou y firent halte tels que Jean Renoir (il tourna son film Une partie de campagne à Montigny-sur-Loing), l'historien Marc Bloch, Henry Murger, les peintres Camille Corot, Charles Delort, Renoir, Sysley, Monet, etc., Jean-Michel Folon (l'homme, entre autres, des Oiseaux volants d'Antenne 2), Henri IV, le cavalier Michel Roche, l'illustrateur Benoît Jacques, Charles Coutor (l'inventeur du procédé de production du charbon de bois) ou bien Robert Louis Stevenson... Et quelques autres encore !

12/2019

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Théâtre

La toute dernière tentation du Seigneur Jésus-Christ ou la tragédie du roi des Juifs. Tome 2

La première tentation du Seigneur Jésus par Satan s'était déroulée dans le désert avant le démarrage de son ministère. Lors de cette opération, le diable échoua lamentablement. Cependant, il n'avait pas démordu. Il tourna autour de Jésus jusqu'à ce qu'une autre occasion se présenta à lui lorsque Dieu décida que Jésus mourût pour la délivrance de l'humanité. Dès que le diable réussit à tuer le Christ, il se mit en confiance et résolu de corrompre son corps. Ce qui, pour lui, serait une grande victoire sur Dieu. Il est vrai que tous les chrétiens sont instruits de la passion du Christ et de sa résurrection. Mais beaucoup ignorent où Jésus a passé les trois jours avant sa résurrection. C'est à travers la confession de foi chrétienne où le symbole des apôtres que nous sûmes que Jésus était descendu " aux enfers " à la suite de sa mort. Or, " l'enfer ", selon sa signification, est un " lieu de tourment ". Si l'on se réfère à la Bible, l'enfer n'est autre chose que le " séjour des morts ". L'enfer est donc, l'autre nom du séjour des morts, le lieu de rassemblement de tous les morts. Il s'ensuit de ce fait qu'il n'est pas un endroit de joie et de paix. Pourtant, c'est dans cet abîme que Jésus passa trois jours. Jésus n'est donc pas allé aux enfers pour se reposer ou pour dormir tranquillement. Il est clair qu'il y eut un véritable combat entre l'armée de Dieu et celle de Satan pendant les trois jours. C'est ce moment sombre, triste, agité et humiliant que le Christ a vécu dans le royaume de Satan, avant sa résurrection, qui est illustré à travers des actes et des scènes.

10/2022

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Sociologie

Les Occidents des mondes arabes et musulmans. Afrique du Nord, XIXe-XXIe siècles

Ni les mondes arabes et musulmans ni les mondes occidentaux ne constituent des totalités intemporelles et immuables, des blocs monolithiques et irréductibles. Ces deux espaces historiques aux délimitations fluctuantes entretiennent en outre, depuis des siècles, d'innombrables relations, si bien que leur histoire se présente comme une série continue d'échanges multiples et réciproques au sein d'un continuum-monde de plus en plus globalisé. Dans cette trame commune, l'expédition d'Egypte et la rencontre des inondes arabes et musulmans avec la "modernité" européenne au début du XIXe siècle ouvrirent une nouvelle séquence. Les influences européennes dans les domaines économiques, politiques, techniques, culturels et scientifiques s'imposèrent progressivement et furent très souvent discutées. Cet ouvrage pluridisciplinaire, réunissant des chercheurs maghrébins et européens et croisant études littéraires, sciences humaines et sciences sociales, porte sur les différentes manières dont les acteurs des mondes musulmans d'Afrique du nord ont perçu, expliqué, construit, voire "créé" "l'Occident" depuis ce moment décisif. Les contributions des différents auteurs permettent de comprendre à quel point ces discours et perceptions ne sont pas univoques, les " occidentalismes " des mondes arabes et musulmans variant selon les contextes historiques, géographiques et sociopolitiques, mais aussi selon le genre des acteurs, leurs conceptions idéologiques, leurs parcours de vie individuels et l'importance de leurs interactions avec les mondes occidentaux. En décrivant la diversité des modes de perception et d'explication des mondes occidentaux depuis les mondes arabes et musulmans, au travers de l'analyse de textes et de données produites par des enquêtes de terrain au long court, cet ouvrage collectif est aussi une critique de la sombre vision huntingtonienne du "Choc des civilisations". Avec les contributions de Ridha Boulaâbi, Thomas Brisson, Dominique Casajus, Maxime Del Fiol, Touriya Fili-Tullon, Richard Jacquemond, Daniel Lançon, Claire Cécile Mitatre, Sonia Zlitni-Fitouri, Josephine van den Bent, Lidwien van de Wijngaert et de Robbert Woltering.

05/2018

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Thrillers

Le manoir

"Entrez Gonzo, ah oui, vous vous rappelez, hein, la dernière fois, je vous avais conseillé de ne pas trop vous acharner sur les enquêtes, et même de ne pas impérativement à les résoudre car notre objectif est avant tout de satisfaire l'opinion, qui aime la fable, à nous donc d'écrire des pages nouvelles qui proposent une explication à peu près satisfaisante. Il s'agit en fait d'endormir leur sagacité, et après l'avoir endormie, souffler au-dessus de leurs grandes têtes creuses un récit crédible qui satisfasse également les juges. Vous vous rappelez ? Le "solipsisme convivial", hé hé, la superposition infinie de versions, de prélèvements, de sondes dans le réel, pour mettre à jour son déploiement ondulatoire ? Eh oui Gonzo. Regardez ! " A ce moment, il se tourna vers son électrophone, sortit un disque vinyle de sa pochette, et le posa sur l'électrophone. "Vous écoutez cette jolie musique, hein Gonzo ? " Il prit un air ému, compassé même, puis fit une épouvantable grimace avant de taper du poing sur son bureau. "Eh bien, c'est à vous maintenant de composer une nouvelle sonate, Gonzo ! mais luxueuse celle-là, bien ornée, avec des ostinatos et des trilles ! Après Le Carré parfait, Gonzo est chargé par son supérieur le commissaire Zifrin d'enquêter sur un nouveau meurtre. Dans une vieille famille décadente – et plutôt inquiétante – de la Bretagne bigoudine, une vieille femme, Adeline Delanutte, a été assassinée avec un pied de lampe. Tous les soupçons se portent vers ses deux fils, Alexandre et Alfred. Fidèle à sa méthode d'investigation, Gonzo, vite piégé par le huis clos névrotique du manoir, parviendra-t-il à trouver une issue à cette enquête ?

05/2023

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Comédie romantique et humorist

Même jour même heure

C'est mon jour préféré. Une occasion de tout recommencer à zéro, vous ne trouvez pas ? C'est drôle, c'est le jour que j'aime le moins, dit Minnie. Je le déteste. Vous ne pouvez pas le détester, c'est mon anniversaire. Minnie se tourna vers lui. C'est mon anniversaire aussi, dit-elle. Minnie Cooper est sûre de deux choses : que son anniversaire le Jour de l'An est maudit, et que c'est entièrement la faute de Quinn Hamilton, un homme qu'elle n'a jamais rencontré. Leurs mères leur ont donné naissance dans le même hôpital juste après minuit le Jour de l'An, mais Quinn a reçu la somme récompensant le premier bébé né à Londres en 1990... ainsi que le prénom initialement destiné à Minnie. Lorsque Minnie rencontre Quinn le jour de leurs trente ans respectifs, elle n'y voit qu'une preuve de plus que la bonne fortune l'a favorisé. Le charmant chef d'entreprise semble tout avoir... tandis que Minnie est sur le point de perdre sa société et son appartement. Mais si Quinn et Minnie viennent de deux mondes très différents, pourquoi ne cessent-ils de se croiser ? Et comment se fait-il que chaque rencontre les laisse sur leur faim ? "Même jour même heure vous fera rire, pleurer et lire tard dans la nuit : c'est la lecture d'évasion dont tout le monde a besoin en ce moment". Holly Martin "Pétillant et inspirant". Mhairi McFarlane, autrice de Parce que c'était nous "Une belle histoire d'amour, même si pavée de pas mal d'embûches en cours de route. On se laisse gentiment porter pour ce roman plein de fantaisie". AuFeminin. com

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Espionnage

Les guerres secrètes du Mossad

Explosions en série dans les centres atomiques iraniens, assassinats au coeur du Hamas et du Hezbollah, virus informatique, lutte contre les trafiquants d'armes en haute mer : les services secrets israéliens ne cessent de faire parler d'eux. Cette grande enquête dévoile les succès et les revers du Mossad au cours des dernières décennies, comme l'élimination du chef militaire du Hezbollah en plein coeur de Damas ou encore le "Dubaigate", meurtre d'un cadre du Hamas qui tourna à la déconfiture. Sont ici détaillés les liens étroits du Mossad avec les services de renseignement français et leur rôle conjoint dans certaines opérations. L'ouvrage retrace aussi les relations complexes entre le Mossad et d'autres grands services occidentaux (CIA, MI6, BND), entre coopération technique, échange d'informations et espionnage mutuel. L'auteur révèle les étonnants réseaux du Mossad dans les milieux d'affaires internationaux. On découvre la double vie d'un grand producteur hollywoodien, mais aussi celles de financiers et de marchands d'armes ou de technologie, secrètement au service d'Israël. Les coups tordus se pratiquent désormais dans les milieux feutrés de la finance : détournement de fonds occultes, guerre de fausses monnaies, hold-up. Enfin, l'enquête revient sur le rôle du Mossad dans les bouleversements en cours au Moyen-Orient tels que la crise diplomatique avec la Turquie et les révolutions arabes, qui ont emporté certains informateurs précieux au sein des régimes renversés. Un livre de référence pour tout savoir sur les guerres secrètes d'aujourd'hui. Yvonnick Denoël est historien et éditeur, spécialiste du renseignement. Il a publié chez Nouveau Monde éditions Le livre noir de la CIA (2007, rééd. 2021), Guerres secrètes au Moyen-Orient (2009), Mémoires d'espions en guerre (2018), et Les espions du Vatican (2021).

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Littérature française

La vie des elfes

"Les mains de la petite étaient fines et gracieuses, plutôt larges pour une enfant qui n'avait fêté ses dix ans qu'en novembre, et extrêmement déliées. Elle les tint au-dessus des touches comme il fallait pour entamer le morceau mais les laissa en suspens pendant un instant où les deux hommes eurent le sentiment qu'un vent ineffable balayait l'espace de la nef. Puis elle les posa. Alors une tempête se fit dans l'église, une vraie tempête qui fit s'envoler les feuilles et rugit comme une vague qui monte et retombe sur l'amer des rochers. Enfin, l'onde passa et la petite joua. Elle joua lentement, sans regarder ses mains et sans se tromper une seule fois. Alessandro tourna pour elle les pages de la partition et elle continua de jouer avec la même inexorable perfection, à la même vitesse et avec la même justesse, jusqu'à ce que le silence se fasse dans l'église transfigurée." Quoi de commun entre la petite Maria, qui vit dans un village reculé de Bourgogne, et une autre fillette, Clara qui, à la même époque, après avoir grandi dans les Abruzzes, est envoyée à Rome afin d'y développer un don prodigieux pour la musique ? Peu de choses, apparemment. Pourtant, il existe entre elles un lien secret : chacune, par des biais différents, est en contact avec le monde des elfes - monde de l'art, de l'invention, du mystère, mais aussi de l'osmose avec la nature, qui procure à la vie des hommes sa profondeur et sa beauté. Or une grave menace, venue d'un elfe dévoyé, pèse sur l'espèce humaine, et seules Maria et Clara sont en mesure, par leurs dons conjugués, de déjouer ses plans. Les deux fillettes, une fois réunies, auront à mener un long combat...

03/2015

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Littérature érotique et sentim

Coeur fondu

Ce soir-là, Nathalie était juste montée, il se releva de son canapé, tourna cinq minutes dans la salle à manger, s’attarda sur le meuble bas et feuilleta les courriers debout dans le porte-documents. Il en retira la lettre de cette ancienne amie qui lui demandait ce qu’il était devenu. "Bonjour François, C’est Martine, je ne sais pas si tu te rappelles de moi, cela fait si longtemps. J’habite désormais à La Rochelle et je me suis mise à te rechercher sur Internet pour savoir si tu étais toujours dans la région. Je t’ai retrouvé dans les annonces légales car tu as une entreprise, et je vois que tu sembles avoir bien réussi, tu es restaurateur. J’ai toujours su que tu réussirais ta vie, tu semblais tellement déterminé. Je ne sais rien de plus de toi, moi je vis seule désormais, divorcée, j’ai un grand fils qui habite toujours au Bouscat. J’ai été nommée à La Rochelle à un poste à responsabilité, et tout se passe très bien. J’aimerais beaucoup savoir ce que tu es devenu et, si tu veux reprendre contact, je te laisse mes coordonnées. En espérant que tu répondes favorablement, je te dis à bientôt peut-être…". Deux anciens amants : un homme amnésique et une femme endeuillée. Deux êtres à la dérive qui reprennent contact… mais qui ne se dirigent pas nécessairement là où l’imagine le lecteur qui découvre une histoire où le destin se fait aveuglément cruel, où le pardon demeure imprononçable, où la culpabilité rejaillit d’une manière insupportable, où le retour à la vie est toujours compromis. Écrit par Francis Beaufour, "Coeur fondu" se révèle, au fil d’une écriture tout en retenue, un roman où l’intensité dramatique ne cesse de progresser jusqu’à ses dernières lignes.

04/2013

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Sociologie

Rabindranath Tagore, sentinelle d'une inde nouvelle

Loin de l'hagiographie, cet ouvrage, composé d'une dizaine d'articles, s'interroge sur l'impact que le poète bengali Rabindranath Tagore (1861-1941) a eu sur le monde littéraire, artistique et politique. Il aide à comprendre comment ce penseur et réformateur social, la "grande sentinelle", ainsi que l'appelait Gandhi, mit en garde l'Inde et l'humanité tout entière contre les dangers du grégarisme, et prépara et accompagna avec intelligence et courage ses compatriotes sur les chemins de la liberté, de la démocratie et de la modernité. Y est étudié Tagore l'idéaliste, l'humaniste tenté par la politique, qui tissa avec des intellectuels occidentaux des liens qui, parfois, s'effilochèrent à cause, certes, de soucis de communication, de l'évolution des positions qui mena à des clivages d'opinion, mais surtout parce que ce fut une période où la pensée évolua sans répit et où la grandeur des hommes se lisait dans leur capacité à réagir pour éviter le chaos. Dans ce contexte d'entre-deux-guerres et de pré-indépendance nationale, Tagore sut réagir et rappeler chacun à ses responsabilités. Tout en poursuivant son oeuvre plurielle (littéraire et socio-éducative), il se rallia finalement à Gandhi. Sur le plan personnel, il se tourna tardivement vers la peinture et devint un artiste prolixe et décomplexé qui se fit découvrir en France. Comme l'intégralité de son oeuvre nous renvoie à l'enfance, ce collectif s'achève sur un clin d'oeil à la naissance et à la renaissance, la sienne et celle de l'Inde, pour inciter à la (re)lecture d'ouvrages dont l'universalité et la contemporanéité offrent des clés pour un meilleur entendement de l'époque actuelle.

05/2011

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Romans historiques

Capitaines des Ténèbres

En 1898, la mission " Afrique centrale " part planter le drapeau tricolore sur les bords du lac Tchad. L'affaire Dreyfus agite les esprits, on a rogné sur les crédits. Pour le ministère des Colonies, une poignée de tirailleurs et quelques spahis doivent suffire à traverser la moitié de l'Afrique. En réalité, il faudra recruter plusieurs centaines d'irréguliers qui se paieront sur la bête, et réquisitionner près de mille porteurs en chemin. Cela n'effraie pas Paul Voulet et Julien Chanoine, les deux capitaines qui conduisent la colonne. Ils sont jeunes et ambitieux. En période de paix, il faut du temps et bien des intrigues pour obtenir un galon supplémentaire, surtout quand on est, comme Voulet, sorti de rang. Ensemble, ils rêvent de bâtir un empire blanc au cœur de l'Afrique. Voulet, familier du continent, prompt à l'action, commande avec l'exaltation des pionniers. L'Afrique est son sésame. Mais il part la mort dans l'âme : Josefa, la femme qui lui a enseigné le véritable amour, a repris sa liberté. Chanoine son adjoint, fils de général et Saint-Cyrien, tel un mauvais génie, comprend quel parti tirer de ce chagrin. Dépassés par l'envergure de leur mission, les deux hommes luttent contre la terre rouge d'Afrique, qui les fascine et les prend dans sa tourmente. Peu à peu, Voulet se réfugie dans la mégalomanie. Pillages, incendies et massacres se multiplient. Et la rumeur de ces exactions finit par atteindre les autorités militaires françaises. Un drame se prépare. A partir de cet épisode peu glorieux, tragiquement célèbre, d'une conquête coloniale qui tourna à la folie et inspira à Joseph Conrad son chef-d'œuvre Au cœur des ténèbres, Serge Moati et Yves Laurent rouvrent un dossier terrible, à l'heure où la France commence à regarder en face le temps des colonies.

01/2006

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Littérature française

Lily

Lily est une petite fille née dans une famille unie, elle avait tout pour mener une existence heureuse. La disparition brutale de ses parents dans un accident de voiture la fit basculer dans un cauchemar qui la poursuivit toute sa vie. Elle n'avait alors que six ans quand elle vécut ce drame de la séparation. Elle fut recueillie par un couple de fermiers qui n'avaient pas voulu avoir d'enfant. Son oncle Edouard et sa tante Betty qui était la soeur aînée de sa mère, ne savaient pas l'aimer. Elle était devenue au fil des mois le souffre douleur de cet homme irascible qui passait son temps à la martyriser et à l'humilier. A dix-sept ans, elle choisit de vivre avec un garçon qui lui témoignait un peu de sympathie, lui aussi était un paysan qu'elle avait rencontré dans son village, mais très vite sa vie tourna au cauchemar. Elle le quitta et fit la rencontre d'un jeune journaliste américain, qui la rendait heureuse comme une reine, mais le destin les sépara brutalement le jour où Jack disparut à son tour dans un accident de voiture qui lui ôta la vie. Elle traîna sa tristesse pendant quelque temps avant de faire la connaissance d'un producteur de chou-fleur qui lui aussi, lui témoignait un grand intérêt. Ils se marièrent mais très vite Adrien tomba dans les travers de l'alcool qui entraîna une violence presque quotidienne. Lily subissait les châtiments sans même savoir pourquoi elle était frappée. son calvaire dura jusqu'au jour où elle rencontra Xavier, un chirurgien qui ne vivait que pour elle ; ils fondèrent une famille et leur vie s'écoulait aussi douce que du miel. Lily était enfin heureuse comme elle le méritait.

06/2016

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Histoire de France

André Bach . Carnets de guerre (1914-1916)

Né à Paris le 30 octobre 1888, André Bach entra tôt dans la vie active et fut un autodidacte. Passionné de sport, il fit son service militaire aux 3èmes zouaves et participa à la pacification du Maroc. Il en revint sergent et décoré de la Médaille du Maroc. Employé de commerce, il voyagea en Amérique latine, jusqu’en Amazonie, en Angleterre, au Portugal ; il parlait et écrivait l’anglais, l’allemand, l’espagnol, le portugais. En 1914, il rejoint les 4èmes zouaves, régiment d’élite et participe aux durs combats de l’Aisne. Il connut les tranchées inondées, le froid glacial, les rats… A Douaumont, il reçoit sa troisième blessure et fut amputé du bras gauche. Il finit la guerre lieutenant, Chevalier de la Légion d’honneur, Médaille militaire, Croix de guerre avec palmes. Rendu à la vie civile, il se tourna vers le journalisme et devient dans les années Trente le Rédacteur en Chef de L’Indépendant des Basses Pyrénées. En dépit de son invalidité, il poursuit une carrière sportive au Cyclo-Club de Béarn, s’illustrant dans l’ascension des cols pyrénéens. A la veille de la Seconde Guerre Mondiale, il demanda à nouveau à servir la France et se proposa comme interprète auprès du Corps expéditionnaire Anglais. Révolté par l’armistice, anglophile, il n’est pas invraisemblable qu’il ait été un agent de l’Intelligence Service et entra en Résistance dès 1940 : d’abord passeur de courriers, puis passeur d’hommes. Il fit deux voyages, de Pau en Savoie, à bicyclette, pour exfiltrer vers la Suisse des Israélites et des Résistants. Dénoncé, arrêté par la Gestapo, il fut déporté à Buchenwald en 1943. A la veille de la Libération du camp il subit le calvaire d’une "marche à la mort". Il décéda le 10 mai 1945, en Lorraine, terre de ses lointains ancêtres.

10/2013

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Philosophie

Blaise Pascal ou le génie français

" Il y avait un homme qui, à douze ans, avec des barres et des ronds, avait créé les mathématiques ; qui, à seize ans, avait fait le plus savant traité des coniques qu'on eut vu depuis l'Antiquité ; qui, à dix-neuf ans, réduisit en machine une science qui existe tout entière dans l'entendement ; qui, à vingt-trois ans, démontra les phénomènes de la pesanteur de l'air, et détruisit une des grandes erreurs de l'ancienne physique ; qui, à cet âge où les autres hommes commencent à peine de naître, ayant achevé de parcourir le cercle des sciences humaines, s'aperçut de leur néant et tourna ses pensées vers la religion ; qui, depuis ce moment jusqu'à sa mort, arrivé dans sa trente-neuvième année, toujours infirme et souffrant, fixa la langue que parlèrent Bossuet et Racine, donna le modèle de la plus parfaite plaisanterie, comme du raisonnement le plus fort ; enfin qui, dans les courts intervalles de ses maux, résolut, par abstraction, un des plus hauts problèmes de géométrie, et jeta sur le papier des pensées qui tiennent autant du Dieu que de l'homme. Cet effrayant génie se nommait Blaise Pascal. " tel est le saisissant portrait de l'auteur des Provinciales et des Pensées esquissé par Chateaubriand dans le Génie du christianisme. Il suffirait à expliquer l'intérêt ardent que porte à la redécouverte de sa vie et de son œuvre Jacques Attali, polytechnicien et écrivain, énarque et dramaturge, économiste et homme de conviction, tout au long de cette biographie qui ne retrace pas seulement le destin tragique d'un enfant prodige, génie absolu, esprit torturé entre son amour de la vérité et sa foi, mais aussi l'histoire d'un demi-siècle qui vit la France régner intellectuellement sur le monde.

10/2000

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Histoire internationale

La lune et le caudillo. Le rêve des intellectuels et le régime cubain (1959-1971)

"- Tous les hommes ont droit à tout ce qu'ils demandent... - Et s'ils demandent la lune ? dis-je, sûr de la réponse. Il reprit son cigare, vit qu'il était éteint, le laissa et se tourna vers moi : - S'ils demandent la lune, c'est parce qu'ils en ont besoin. J'ai peu d'amis parce que j'attache une grande importance à l'amitié. Après cette réponse, je compris que lui, Castro, était devenu l'un d'eux". Sartre rapporta ainsi l'un des nombreux dialogues qu'il avait eus, en 1960, avec Castro. C'était, croyait-il, la naissance d'un régime vraiment nouveau : non le vieux socialisme qui avait failli (le rapport Khrouchtchev était alors tout proche) et qui ne promettait, de toute façon, que du pain et des roses, mais un monde où tout était possible. Les promesses de Castro étaient sans limites, mais très vite, à coups de répression et de séduction, en manipulant l'enthousiasme et en mobilisant de force les tièdes, il bouleversa la petite société cubaine : rétablissement de la peine de mort, police politique puissante, suppression de la liberté de la presse, du droit de grève, syndicat comme courroie de transmission, appropriation par l'Etat de la quasi-totalité des terres, rationnement, multiplication des catégories de "délinquance" ... : tout cela s'étalait au grand jour dans la presse officielle cubaine. Mais les intellectuels révolutionnaires ne lisaient pas et, invités choyés du régime, ils ne voyaient pas les Cubains ; ils écoutaient seulement Castro et ils revenaient éblouis : là-bas, on pouvait demander la lune. Ce livre retrace la vraie prise du pouvoir, en ponctuant le récit des événements majeurs par la version illuminée d'intellectuels connus. Qu'est-ce qui séduisait les intellectuels dans ce régime qui avait détruit tout ce qu'ils disent vouloir ? C'est à cette question que répond, finalement, ce retour sur l'histoire de Cuba.

11/1989

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Littérature française

Parée à virer

"L'avion, en provenance de Paris, venait tout juste d'atterrir sur le tarmac de l'aéroport de Bangkok. Assise près d'un hublot, Claire tourna la tête, regarda furtivement vers l'extérieur et découvrit la même agitation que dans tous les aéroports Internationaux. Partie de Roissy-Charles de Gaulle depuis maintenant plus de dix heures, elle percevait la fatigue d'une nuit de somnolence et non de sommeil. Elle se redressa, s'étira, mais fut vite freinée par l'inconfort du fauteuil. Elle ne chercha nullement à calculer l'heure locale, mais se cala sans réfléchir, sur la grosse pendule qu'elle apercevait depuis son siège passager". Claire, à l'aube de la cinquantaine, plutôt renfermée depuis la mort accidentelle de son mari survenue cinq ans auparavant, se voit offrir par son fils une croisière sur un fleuve, en plein coeur de la Birmanie. Contrainte d'honorer ce cadeau, c'est avec anxiété et sans une certaine inquiétude qu'elle renoue avec les voyages et la vie en société. Arrivée en Asie du Sud-Est, une première épreuve va d'abord l'anéantir, mais bientôt lui redonner goût à la vie... et peut-être à l'amour. Au cours de cette croisière, elle va découvrir de magnifiques paysages, une culture bouddhiste omniprésente et lier de merveilleuses amitiés. Mais rien n'est simple et un rebondissement pourrait bien faire basculer sa vie. Aura-t-elle la force de surmonter cette terrible épreuve ? Pourra-t-elle lâcher prise ? Ira-t-elle jusqu'à faire confiance à François ? Sa vie d'après pourrait bien dépendre de tous ces éléments. Avec son nouveau roman, Martine Abgrall-Le Guennec conjugue avec brio voyage, aventure, romance et quête de bonheur. Après une carrière professionnelle d'une trentaine d'années, Martine Abgrall-Le Guennec décide de concrétiser un rêve et de donner un autre sens à sa vie. Un indicible sentiment enraciné depuis son adolescence la conduit à écrire, guidée par sa passion pour la littérature, la poésie et l'art. En mai 2019, elle publie un premier roman Bonjour bonheur aux Editions Amalthée. Portée par de nombreuses critiques positives, elle laisse dans ce nouvel opus "parler" son goût pour les voyages.

08/2021

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Littérature française

Les loups de Marvejols

Un Noël blanc au cour du mystérieux Gévaudan, ce n'est pas forcément une fête tranquille !Une famille bourgeoise, un foyer de jeunes délinquants comme voisins et un parc de loups à proximité... Ingrédients inhabituels, voire incongrus, d'une histoire de Noël pas comme les autres ! Un enfant à l'imagination galopante fasciné par les loups, un adolescent venu des banlieues qui brûlent. Leur rencontre, explosive... Et voici le récit d'une cavale éperdue de deux enfants rêveurs ! Mais c'est aussi le choc de leurs espoirs contre le monde implacable des adultes, l'incommunicabilité des êtres que tout sépare, même les mots, et le regard incisif sur des personnages à l'apparence trompeuse qui se révèlent dans leur vérité face au drame. La question se pose : qui sont véritablement les Loups de Marvejols ?Avec son cinquième roman, Monique Le Dantec nous transporte dans un merveilleux voyage initiatique aux allures de course folleEXTRAIT- Promis, nous irons voir les loups de Marvejols !Disant cela, Marion se tourna vers son fils, le gratifiant d'un beau sourire. Quand elle souriait, ce qui lui arrivait rarement depuis quelque temps, ses yeux s'étiraient vers les tempes, se fendaient sous son front large et lisse et devenaient une fenêtre qui s'ouvrait sur la nuit. Son regard sombre laissa passer une lueur d'étincelante et de coléreuse intensité, mais adoucie, tandis qu'elle s'adressait à Mattéo. S'orientant ensuite vers l'homme qui conduisait à ses côtés, il reprit son aspect habituel, âpre et obstiné. A PROPOS DE L'AUTEURMonique Le Dantec, membre de l'Académie ARTS-SCIENCES-LETTRES (médaille Argent 2013), est née en 1945 à Paris, berceau de sa famille depuis plusieurs générations. C'est d'ailleurs dans la capitale que ses premiers romans prennent leur source. Mais c'est vers 1995 qu'elle s'installe réellement dans l'écriture. Si elle privilégie les intrigues où le fantastique se mêle au quotidien, où l'imaginaire fait la part belle au futur et à l'anticipation, elle sait aussi, pour certaines ouvres, rester dans l'air du temps, et s'appuyer sur un simple fait divers pour le transformer en un thriller inquiétant.

06/2014

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Religion

Origène. Sa vie et son oeuvre

De son vivant comme depuis dix-sept siècles, loué par les uns, attaqué par les autres, Origène est l'un des écrivains qui ont suscité le plus de controverses et, de nos jours, le plus d'études. Pourtant, s'il existe bien des monographies utiles sur sa doctrine, aucune étude d'ensemble sur l'homme et son oeuvre, conduite avec les ressources de la critique moderne, n'a paru depuis cinquante ans. Ce premier tome répond donc à un besoin réel en reprenant à la base toutes les sources qui nous informent sur Origène. C'est ainsi qu'on y trouvera une étude approfondie de l'Histoire ecclésiastique d'Eusèbe, de sa méthode, de sa chronologie, puis un examen des informations données par Porphyre, Epiphane, Jérôme, Palladius et d'autres. Vient ensuite une analyse de la liste des oeuvres d'Origène que Jérôme nous a transmise : d'où vient-elle, quelles transformations Jérôme lui a-t-il fait subir et que reste-t-il aujourd'hui de cette oeuvre immense ? Parmi les oeuvres d'Origène, l'auteur a choisi d'étudier trois séries d'ouvrages moins connus : les trois Commentaires des psaumes souvent confondus par les historiens, les Stromates, dont il a découvert une longue citation méconnue, enfin les Hexapies, question difficile autant qu'importante pour l'histoire du texte biblique : il établit notamment qu'Origène a composé cet ouvrage à partir d'une synopse juive. Puis il reprend la question de la chronologie. Des indices qui n'avaient pas encore été relevés permettent de dater presque toutes les oeuvres d'Origène et les principaux événements de sa vie. Après avoir jeté ces bases, le livre peut enfin esquisser une biographie d'Origène. Cette étude n'intéressera pas seulement les spécialistes d'Origène, mais elle sera nécessaire à tous ceux qui travaillent sur Eusèbe, Epiphane, Jérôme et sur l'histoire de la Bible. Le tome II donnera l'édition du traité inédit d'Origène "Sur la Pâque" retrouvé dans un papyrus de Toura. Un autre tome sera consacré à l'école d'Alexandrie, aux maîtres d'Origène, et à la genèse de sa doctrine.

01/1977

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Religion

André Charlier, le prix d'une oeuvre

"Je remercie Dieu de ce qu'Il m'ait fait comprendre que je ne devais pas être un compositeur ni un écrivain. Mon mode d'expression était certainement la musique, mais il est non moins certain que je ne devais pas en user". Cette confidence d'André Charlier à ses trois filles lève le voile sur la vie d'un converti, baptisé à l'âge de dix-huit ans, qui désira dès l'adolescence "accomplir une oeuvre inspirée de Dieu... faire quelque chose de beau pour Dieu". Après avoir été blessé et fait prisonnier en Allemagne pendant la Première Guerre mondiale, André Charlier se tourna finalement vers l'enseignement. Devenu Directeur de l'Ecole des Roches de Maslacq, transférée ensuite à Clères, sa grande oeuvre sera la formation de la jeunesse. Son ami Paul Claudel voit en Charlier, beaucoup plus qu'un éducateur, un maître spirituel : "le maître idéal suivant l'Esprit de Dieu et le coeur chrétien". Et Monseigneur Henri Brincard résume ainsi cette oeuvre de formation de la jeunesse : "un élan de toute l'âme vers "la Lumière"". John Keith, un jeune américain venu étudier pendant quelques mois à Clères, confiait y avoir trouvé "une Ecole simple et non pas prétentieuse", où l'on se "trouve face-à-face avec Dieu". L'instrument de cette rencontre avec Dieu était André Charlier lui-même, comme Antoine de Lévis-Mirepoix l'explique dans la Préface. Mais cette oeuvre exigea d'André Charlier qu'il renonce, après la mort de sa première femme en 1940, à redonner un véritable foyer à ses propres filles, sacrifice douloureux à son coeur de père et sur lequel il revient souvent dans le Journal qu'il écrivit à leur intention : "Vous avez eu [à Maslacq] une vie fort agréable en somme, et je pense qu'elle restera pour vous comme un beau souvenir. Pas un vrai foyer sans doute, mais qu'y puis-je ? J'ai dû sacrifier cela à l'Ecole, et ce n'est pas moi qui ai voulu assumer cette charge". Par ces sacrifices librement consentis, André Charlier fut un "témoin de l'Eternel", comme il se définit lui-même. Son ami Gustave Thibon l'avait compris, qui lui écrivait : "Je pense souvent, très souvent à vous comme à l'un des derniers témoins des choses qui demeurent." C'est ce témoignage de toute une vie que nous livre cette première biographie d'André Charlier.

09/2019

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Littérature française

Le Requin de Dubrovnik

Latifa est une jeune fille que ses camarades d'école ont affublée d'un surnom méchant. Elle cherche désespérément à comprendre pourquoi. Incapable de trouver une réponse, réticente à faire des confidences à ses parents, elle finit par se confier à son oncle Ismaël, un original, sorte de bras cassé troubadour. Leurs discussions lui font du bien, mais ne suffisent pas à chasser ses tourments. Elle a besoin d'explications claires et cohérentes sur des sujets compliqués qui la dépassent... et pas seulement elle. Le Requin de Dubrovnik a pour ambition de soigner les blessures de ces enfants qui rencontrent les mêmes difficultés que Latifa ; c'est aussi une modeste contribution à la recherche de pistes de résolution de certains malentendus entre l'Orient et l'Occident. Ecrit par une Bosnienne, publié par une Slovène d'origine, agrémenté de photos, il parle d'une ville croate à la beauté époustouflante et évoque ce temps où plusieurs nationalités cohabitaient. Ce livre s'adresse à tout le monde, mais peut tout particulièrement intéresser les adolescents issus de couples mixtes, les parents, les enseignants, les psychologues et les éducateurs. " 11 septembre 2006, cinquième anniversaire de l'attentat contre le World Trade Center Pendant un match de basket, alors que Latifa, assaillie de tous côtés, tentait de passer le ballon, elle l'envoya un peu trop fort en direction d'une de ses coéquipières. Il atterrit directement sur le nez de Dolorès, et le sang gicla aussitôt. – Latifa Ben Laden ! lança Dolorès, furibonde. – Pardon ! Pardon ! s'excusa Latifa. Dolorès lui tourna le dos et, se tenant le nez, partit s'allonger à l'extérieur du terrain. Le match fut interrompu, le nez de Dolorès soigné. Puis on se dispersa, chacun de son côté. L'incident semblait clos, l'exclamation de Dolorès à l'adresse de Latifa oubliée. Les jours suivants, le surnom ressurgit pour une autre broutille. Voyant à quel point cela énervait Latifa, ses camarades de classe se mirent à la traiter de " Latifa Ben Laden " pour un oui ou pour un non, mais le plus souvent... pour rien. Non, en fait, pas pour rien. Pour la faire enrager... Latifa devint de plus en plus irritable, et ses notes devinrent de plus en plus exécrables... Peu à peu, elle se fâcha avec toutes ses copines et manqua plusieurs jours d'école. Sa vie se transforma en enfer. "

02/2022

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Histoire de France

Souvenirs et chronique de la duchesse de Dino. Nièce aimée de Talleyrand

Sans les centaines de pages écrites par la duchesse de Dino durant quarante ans, il manquerait quelque chose à ce qui fit le charme de la société européenne, de sa civilisation et de son histoire, depuis la fin du premier Empire jusqu'au milieu du second. C'est que la très belle Dorothée, qui tourna la tête de bien des contemporains, n'était pas seulement une fleur de la plus haute aristocratie, elle était spirituelle et lucide, d'une bonne culture littéraire et politique, d'une insatiable curiosité des faits, petits et grands, et d'un fort tempérament. Elle a connu et elle décrit toutes les têtes couronnées de son temps et les principaux hommes d'Etat, de Metternich à Wellington et à Thiers et Guizot, rapporte tous les échos de cour et de gouvernement, s'immisce dans la politique, juge les écrivains et les artistes, de Londres à Vienne et Saint-Pétersbourg, de Berlin à Rome, et surtout de Paris où elle résida une grande partie de sa vie. Elle avait en effet lié son sort à celui de Charles Maurice de Talleyrand-Périgord, en épousant son neveu. Elle devint, à partir du congrès de Vienne où elle l'accompagna avec éclat, la maîtresse de sa maison comme de sa personne dont elle eut au moins un enfant, et elle fut toujours sa confidente. Elle le suivit à l'ambassade de Londres en 1830 et organisa sa mort en 1838, ce qui nous vaut des pages parmi les plus saisissantes, à l'instar de celles qu'elle consacre aux révolutions de 1848. Mais la reine des salons, arrière-grand-mère de Boni de Castellane, est aussi, au fin fond de la Silésie, un grand seigneur souverain qui reçoit chez elle le roi de Prusse et règne sur des dizaines de paroisses, des centaines de paysans et des milliers d'hectares - dépaysement garanti. Ecrits dans un style aussi simple que séduisant, et parfois mordant, qui lui ressemble bien, les Souvenirs rédigés en 1822 et qui vont de sa petite-enfance à son mariage en 1809, puis la Chronique qui court au jour le jour de 1831 à sa mort en 1862, constituent un document d'une immense valeur sur laquelle les historiens, qui l'ont souvent utilisé sans assez le dire, ne se sont pas trompés.

01/2016

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Beaux arts

La nuit sexuelle

Quand on sonde le fond de son cœur dans le silence de la nuit on a honte de l'indigence des images que nous nous sommes formées sur la joie. Je n'étais pas là la nuit où j'ai été conçu. Une image manque dans l'âme. On appelle cette image qui manque " l'origine ". Nous cherchons cette image inexistante derrière tout ce qu'on voit. Je cherche à faire un pas de plus vers la source de l'effroi que les hommes ressentent quand ils songent à ce qu'ils furent avant que leur corps projette une ombre dans ce monde. Si derrière la fascination, il y a l'image qui manque, derrière l'image qui manque, il y a encore quelque chose : la nuit. Il y a trois nuits. Avant la naissance ce fut la nuit. C'est la nuit utérine. Une fois nés, au terme de chaque jour, c'est la nuit terrestre. Nous tombons de sommeil au sein d'elle. Comme le trou de la fascination absorbe, l'obscurité astrale engloutit et nous rêvons en elle. Et si c'est par la nuit qui est en nous, interne, que nous nous parlons, c'est dans la nuit externe, quotidienne, qui semble à nos yeux venir du ciel, que nous nous touchons. Enfin, après la mort, l'âme se décompose dans une troisième sorte de nuit. La nuit qui régnait à l'intérieur du corps se décompose à son tour dans un effacement que nous ne pouvons anticiper. Cette nuit n'a plus aucun sens pour s'aborder. C'est la nuit infernale. Ainsi y a-t-il une nuit totalement sensorielle qui précède l'opposition astrale du jour et de la nuit. Nous procédons de cette poche d'ombre. L'humanité transporta cette poche d'ombre avec elle, où elle se reproduisit, où elle rêva, où elle peignit. Elle pénétra irrésistiblement dans les grottes obscures où elle tourna son visage vers des écrans blancs de calcite sur lesquels des images involontaires surgissaient et se mouvaient par la projection de la flamme d'un flambeau. Des millénaires passent: Elles continuent de défiler dans des salles étranges, édifiées dans le sous-sol des villes, où la ténèbre n'est plus divine mais produite artificiellement. Pascal Quignard.

09/2007

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Cinéma

Hawks. Biographie

Peu de cinéastes ont été aussi acclamés qu'Howard Hawks. On a célébré sur tous les tons ses westerns fabuleux (Rio Bravo, La Rivière Rouge), ce chef-d'œuvre du film de gangsters qu'est Scarface, ses deux films noirs mythiques (Le Grand Sommeil, Le Port de l'angoisse) et ses comédies étourdissantes comme L'Impossible Monsieur Bébé. Grâce à lui, Lauren Bacall et Rita Hayworth sont devenues des stars. Son œuvre a inspiré les cinéastes du monde entier, de Jean-Luc Godard à Bernardo Bertolucci, de Martin Scorsese à Brian De Palma. Lorsqu'on lui demande comment il passera les quinze dernières minutes de sa vie, Quentin Tarantino déclare que ce sera en regardant Rio Bravo, ajoutant : " Quand je deviens sérieux avec une fille, je lui montre Rio Bravo et, elle a intérêt a l'aimer ! " Parce que Hawks fût l'un des cinéastes les plus interviewés et qu'il a longuement commenté ses films, on croyait tout connaître de lui. Erreur. Cette biographie prodigieusement documentée montre que cette œuvre et cette vie recelaient bien des secrets. Le regard admiratif, chaleureux mais lucide de Todd McCarthy détruit de nombreuses légendes, rétablit une vérité souvent malmenée. On découvre dans ce livre qui fera date que les récits de Hawks - dans lesquels il était au centre de tout, voyait toujours juste, donnait de judicieux conseils à Humphrey Bogart, John Wayne et Josef von Sternberg, remettait à leur place Jack Warner, Harry Cohn et Darryl Zanuck - n'étaient que le fantasmatique et extravagant reflet de l'imagination qui nourrissait ses films. La réalité se révèle autrement complexe : Hawks est le genre d'homme pour qui le mot énigme semble avoir été inventé. Ainsi, le livre fourmille de révélations sur le mystère de la double version de La Rivière Rouge ou sur l'acharnement des censeurs contre Scarface. On apprend de manière irréfutable qui écrivit et tourna vraiment La Chose d'un autre monde. On découvre enfin quelle part prit William Faulkner dans l'élaboration des scénarios qu'il écrivit pour Hawks. Howard Hawks fut le premier à produire ses propres films et à marquer vigoureusement son indépendance face aux studios. Associé d'Howard Hughes et ami d'Ernest Hemingway, il fut aussi le cofondateur du "gang des motards hollywoodiens", un joueur invétéré poursuivi par les bookmakers, un gentleman, un séducteur... et un fieffé, menteur ! Robert Capa disait à son sujet : "Il y a deux sortes de mythomanes : ceux qui le sont parce qu'ils n'ont jamais rien fait de leur vie et ceux qui en ont tellement fait qu'ils restent perpétuellement insatisfaits. Lui est le prototype de la seconde catégorie. "Mais quand, vers la fin, Hawks déclara : J'ai eu une vie formidable", pour une fois, il n'exagérait pas.

11/1999

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Littérature française

Sulak

Comme le dira plus tard le commissaire Georges Moréas, en d'autres circonstances, Bruno Sulak aurait pu devenir un des meilleurs flics de France. Mais le hasard a fait de lui un braqueur, sans doute le plus audacieux et le plus fascinant de son époque. Après avoir grandi à Marseille et brièvement fréquenté quelques voyous, Bruno intègre l'armée. Doté d'une mémoire prodigieuse, doué dans toutes les disciplines, il est rattrapé par un vol de motocyclette commis à l'adolescence. On le chasse sans le moindre égard. Il rejoint alors la Légion, comme son père. Sportif émérite, il s'entraîne au parachutisme, et bat le record de chute libre. Mais on lui refuse l'homologation de son exploit, à moins de s'engager pour 5 ans de plus. Une injustice qui le pousse à faire le mur pour aller passer le week-end en famille. Pendant son absence, l'ordre est donné à son régiment d'embarquer pour le Zaïre et ce qui n'était qu'une escapade devient une désertion. Il ne peut plus rentrer et bascule alors dans la délinquance. Avec son fidèle complice Drago, il se lance alors dans le braquage de supermarchés, rencontre la belle Thalie, une jeune fille de bonne famille qui va participer à certains vols à main armée, au volant de la Simca que Bruno utilise comme une signature à chacun de ses hold-up. Incarcéré une première fois, il étudie l'anglais et le droit, puis s'évade au nez et à la barbe des gardiens. Il s'attaque à des bijouteries, se présente chez Cartier en tenue de tennisman, une raquette à la main, profite d'une visite officielle d'Helmut Khol pour aller cambrioler un joailler parisien dans un quartier truffé de policiers... Adepte de la non-violence, il n'a jamais blessé personne, avait toujours deux balles à blanc dans son revolver au cas où on le forcerait à tirer. Généreux, épris de liberté, révolté par l'injustice, il se tint jusqu'au bout à son code d'honneur et ne dénonça jamais ses complices. Mais sa dernière incarcération à Fleury-Mérogis lui fut fatale : son ultime tentative d'évasion tourna à la tragédie et suscite encore la polémique. Il fallait toute l'ironie et le second degré de Philippe Jaenada pour trouver la bonne distance vis-à-vis de ce personnage magnifique. Construit sous forme d'anecdotes croisées, son récit nous permet de suivre en simultané l'évolution des personnages clefs qui vont s'associer à Sulak. Avec son humour pince-sans-rire et son style inimitable (usage immodéré des parenthèses, digressions en chaîne), Jaenada imagine ce que la vie de Sulak aurait pu être si tel ou tel événement ne s'était produit, montrant par là les hasards qui président au destin d'un homme. D'une grande tendresse à l'égard de son personnage, il dresse le portrait d'un homme intègre et retrace avec nostalgie cette époque où les gangsters avaient encore du panache.

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Philosophie

Les penseurs du monde. Pascal, Marx, Gândhî

" Il y avait un homme qui, à douze ans, avec des barres et des ronds, avait créé les mathématiques ; qui, à seize, avait fait le plus savant traité des coniques qu'on eût vu depuis l'Antiquité ; qui, à dix-neuf, réduisit en machine une science qui existe tout entière dans l'entendement ; qui, à vingt-trois, démontra les phénomènes de la pesanteur de l'air, et détruisit une des grandes erreurs de l'ancienne physique ; qui, à cet âge où les autres hommes commencent à peine de naître, ayant achevé de parcourir le cercle des sciences humaines, s'aperçut de leur néant et tourna ses pensées vers la religion... " Ainsi Chateaubriand résume-t-il dans Génie du christianisme l'histoire de cet " effrayant génie ", selon sa formule, qu'a été Blaise Pascal. Cela suffit à expliquer la passion que Jacques Attali, polytechnicien et écrivain, énarque et homme d'engagement, économiste et entrepreneur, a éprouvé pour le destin tragique d'un enfant prodige, génie absolu, esprit déchiré entre son amour de la vérité et sa foi, mais aussi pour l'histoire d'un demi-siècle qui vit la France régner intellectuellement sur le monde. Sa passion pour les hommes d'influence ne pouvait d'autre part qu'amener Jacques Attali à s'intéresser à Marx et Gandhi (dont les pensées, pour distinctes qu'elles soient, n'ont rien perdu de leur actualité). Karl Marx a été, écrit Jacques Attali, le premier penseur " mondial " porteur de " l'esprit du monde ". Son livre permet de comprendre comment ce jeune exilé allemand a pu rédiger, à moins de trente ans, le texte non religieux le plus lu de toute l'histoire de l'humanité. Il révèle ses rapports singuliers avec l'argent, le travail, les femmes, dépeint un grand journaliste, un exceptionnel pamphlétaire, un immense théoricien, un homme d'action orgueilleux et dictatorial. Il nous aide à réinterpréter ce XIXe siècle dont nous sommes les héritiers et à comprendre comment certains de ses successeurs ont créé nos démocraties pendant que d'autres, récupérant et distordant ses idées, en ont fait la source des deux principales barbaries de l'histoire moderne. Connaître Marx n'a jamais été aussi nécessaire qu'à l'heure où s'accélère une mondialisation dont il a été le précurseur. Jamais non plus la violence n'a été aussi présente et multiforme dans la vie des peuples. Jamais l'action et les idées de Gandhi, qui a combattu cette violence, sourire aux lèvres, jusqu'à en mourir, n'ont été plus porteuses de sens. Peu de gens ont laissé une trace aussi profonde dans l'histoire humaine que cet homme, qui traversa avec douceur un siècle de barbarie, qui fut adoré, divinisé par des dizaines de millions de ses semblables, qui tenta de raisonner les pires monstres, qui fit de son sacrifice un moyen de conduire les autres à l'introspection, qui révéla que l'humiliation est le vrai moteur de l'Histoire, et qui pratiqua jusqu'à l'absurde la seule utopie permettant d'espérer la survie de l'espèce humaine : la tolérance et la non-violence. Son exemple reste une référence pour tous ceux qui croient et espèrent pouvoir changer le monde et le faire évoluer par l'échange, le dialogue et la compréhension de l'autre. Jacques Attali est de ceux-là.

02/2012

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Cinéma

Liz Taylor. La dernière star de l'âge d'or d'Hollywood

Dès l'annonce de sa disparition, le 23 mars 2011, les radios, médias et chaînes de télévision unanimes, rendirent hommage à Elisabeth Taylor, l'inoubliable actrice de Cléopâtre. Tous ont salué le départ de celle qui fut, sans conteste, l'une des dernières grandes stars d'Hollywood. Née le 27 mars 1932 à Hampstead, quartier cossu de Londres, elle immigra très jeune aux États-Unis où ses parents s'établirent. Là, poussée par sa mère Sara, on la voit très tôt fréquenter les plateaux de cinéma. Elle obtient rapidement un petit rôle dans La fidèle Lassie. Engagée par la Metro-Goldwyn-Mayer, elle s'illustre, dès l'âge de douze ans dans Le Grand National qui sera un succès. Elle se produira ensuite deux ou trois films par an dont Cynthia (1947), Les quatre filles du Dr March ; Guet-apens (1949), Le Père de la mariée (1950), Une place au soleil (1951), Ivanhoé (1952), La piste des éléphants (1954). Mais, c'est en 1956 que sa carrière de star se révèle vraiment avec Géant, film culte qui passe en revue tous les problèmes de la société américaine de l'époque : racisme, différence de sexe, de classes et de génération, course à la réussite, le rêve américain. Nommé neuf fois aux Oscars, il restera un des grands succès de la Warner. Elizabeth y tourne aux côtés de Rock Hudson et James Dean. S'ensuivront La chatte sur un toit brûlant, Soudain l'été dernier et en 1960, La Vénus au vison qui lui vaudra son premier Oscar de la meilleure actrice. Mais c'est Cléopâtre, film au budget pharaonique qui restera longtemps gravé dans tous les esprits. Elle y rencontre Richard Burton avec lequel elle vivra les moments les plus tumultueux de sa vie. Il la comblera des plus beaux bijoux du monde et restera pour Elisabeth celui qu'elle aura le plus aimé. Qui a peur de Virginia Woolf ? (1966) qui lui vaudra son second Oscar de meilleure actrice. Elle tourna dans plus de cinquante films et fit quelques apparitions remarquées au théâtre. Actrice la mieux payée du cinéma, elle convolera huit fois en mariage, avec seulement sept maris. Burton la réépousant en 1975 après un divorce prononcé en 1974. C'est avec M Wilding, son second mari, qu'elle aura ses deux fils: Michael Jr et Christopher. Avec M Todd, son troisième mari, une fille, Liza. Richard et elle adopteront la petite Maria qui complétera la famille. Sa vie de star, ses nombreuses aventures sentimentales... ne lui permettront pas d'être une maman très attentive et affectueuse. Actrice au grand coeur, elle ne refusa jamais d'aider les autres et participa à un nombre incalculable d'oeuvres caritatives pour lesquelles elle fit preuve, souvent, d'une grande générosité. Son engagement contre le sida rapporta plus de 50 millions de dollars à la recherche. La fin de sa vie fut cruellement affectée par la disparition de Michael Jackson, le dernier véritable ami qu'elle aima profondément et auprès duquel elle passa des moments qualifiés d'inoubliables. Elle s'est éteinte le 23 mars 2011 à Los Angeles. C'est dans la plus stricte intimité, entourée de ses quatre enfants, dix petits-enfants et quatre arrière-petits-enfants qu'elle fut inhumée dans le cimetière de Forest Lawn, à Glendale près de Los Angeles, non loin de son ami Michael Jackson.

05/2011

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Littérature française

Sulak

Il était jeune, il était beau, il s'appelait Bruno Sulak, et fut, au début des années 80, l'homme le plus recherché de France. Gentleman braqueur, il défraya la chronique judiciaire et séduisit tous ceux qui l'approchèrent, jusqu'au célèbre policier qui mit fin à cinq années de cavale effrénée. De sa vie tourmentée, Philippe Jaenada a fait un roman biographique captivant. Comme le dira plus tard le commissaire Georges Moréas, en d'autres circonstances, Bruno Sulak aurait pu devenir un des meilleurs flics de France. Mais le hasard a fait de lui un braqueur, sans doute le plus audacieux et le plus fascinant de son époque. Après avoir grandi à Marseille et brièvement fréquenté quelques voyous, Bruno intègre l'armée. Doté d'une mémoire prodigieuse, doué dans toutes les disciplines, il est rattrapé par un vol de motocyclette commis à l'adolescence. On le chasse sans le moindre égard. Il rejoint alors la Légion, comme son père. Sportif émérite, il s'entraîne au parachutisme, et bat le record de chute libre. Mais on lui refuse l'homologation de son exploit, à moins de s'engager pour 5 ans de plus. Une injustice qui le pousse à faire le mur pour aller passer le week-end en famille. Pendant son absence, l'ordre est donné à son régiment d'embarquer pour le Zaïre et ce qui n'était qu'une escapade devient une désertion. Il ne peut plus rentrer et bascule alors dans la délinquance. Avec son fidèle complice Drago, il se lance alors dans le braquage de supermarchés, rencontre la belle Thalie, une jeune fille de bonne famille qui va participer à certains vols à mains armée, au volant de la Simca que Bruno utilise comme une signature à chacun de ses hold-up. Incarcéré une première fois, il étudie l'anglais et le droit, puis s'évade au nez et à la barbe des gardiens. Il s'attaque à des bijouteries, se présente chez Cartier en tenue de tennisman, une raquette à la main, profite d'une visite officielle d'Helmut Khol pour aller cambrioler un joailler parisien dans un quartier truffé de policiers... Adepte de la non-violence, il n'a jamais blessé personne, avait toujours deux balles à blanc dans son revolver au cas où on le forcerait à tirer. Généreux, épris de liberté, révolté par l'injustice, il se tint jusqu'au bout à son code d'honneur et ne dénonça jamais ses complices. Mais sa dernière incarcération à Fleury-Mérogis lui fut fatale: son ultime tentative d'évasion tourna à la tragédie et suscite encore la polémique. Il fallait toute l'ironie et le second degré de Philippe Jaenada pour trouver la bonne distance vis-à-vis de ce personnage magnifique. Construit sous forme d'anecdotes croisées, son récit nous permet de suivre en simultané l'évolution des personnages clefs qui vont s'associer à Sulak. Avec son humour pince-sans-rire et son style inimitable (usage immodéré des parenthèses, digressions en chaîne... ), Jaenada imagine ce que la vie de Sulak aurait pu être si tel ou tel événement ne s'était produit, montrant par là les hasards qui président au destin d'un homme. D'une grande tendresse à l'égard de son personnage, il dresse le portrait d'un homme intègre et retrace avec nostalgie cette époque où les gangsters avaient encore du panache.

03/2024

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Aide humanitaire

Gouverner les exilés aux frontières. Pouvoir discrétionnaire et résistances

Coordinatrice de l'ouvrage : Annalisa Lendaro, sociologue, chargée de recherches au CNRS (Certop) ; E-mail : annalisa.lendaro@univ-tlse2.fr Titre de l'ouvrage : Gouverner les exilé.e.s aux frontières. Pouvoir discrétionnaire, résistances, controverses Calais, frontière franco-britannique, octobre 2016 ©. Présentation et argumentaire La frontière contemporaine tue, blesse, enferme, et éloigne une partie des candidat.e.s à la migration. Qu'elle soit maritime, terrestre, ou alpine, elle est un outil déstiné à trier les personnes migrantes selon leur (in)désirabilité. La condition d'indérisable, en dépit de critères juridiques inscrits dans le droit national et international, est le produit de pratiques discrétionnaires d'agents de police, de fonctionnaires préfectoraux, et autres " faiseurs de frontières ". De ce fait, la frontière contemporaine est à la fois un territoire, et un dispositif de gouvernement des populations, où l'effectivité des droits fondamentaux (à une vie digne, à l'éducation, à la justice, à la santé, etc.) est quotidiennement mise à mal. Sur la base d'enquêtes qualitatives menées à trois frontières françaises (la frontière franco- britannique, la frontière franco-italienne, et la frontière basque) dans le cadre d'un projet financé par l'ANR (DisPow 2019-2022), cet ouvrage collectif se propose d'apporter un éclairage résolument pluridisciplinaire (sociologie, géographie, philosophie, droit, science politique) sur les différentes facettes du gouvernement des exilé.e.s en France et sur ses effets socio-politiques. Pour cela, il s'intéressera tout d'abord à la densité des normes et consignes, parfois contradictoires, qui régissent les territoires frontaliers (partie I), puis aux marges de manoeuvre, dilemmes moraux, et contraintes organisationnelles de groupes d'acteurs qui disposent d'un pouvoir décisionnaire sur ces mêmes territoires (policiers, cheminots...) (partie II). L'ouvrage entend enfin éclairer les formes de contestation et de résistance à ce pouvoir discrétionnaire (III), considéré par certains acteurs et groupes comme étant proche de l'arbitraire et de l'abus : avec quelles attentes, de quelles façons, et avec quels résultats l'arme du droit peut-elle être mobilisée par les bénévoles pro-migrants et par les exilé.e.s eux-mêmes contre l'Etat ou les pouvoirs locaux ? Comment les associations et les collectifs, mais aussi les professionnels du droit tels que les avocat.e.s, tentent-iels de sensibiliser, d'alerter, de contester les décisions ou d'obtenir justice au nom des exilé.e.s, et pourquoi certains " cas judiciaires " deviennent emblématiques et font débat dans l'espace public à un moment donné (et d'autres non)? En cela, les contributions de l'ouvrage fournissent des pistes pour analyser les controverses socio-juridiques en lien avec le gouvernement des exilé.e.s, et pour comprendre leurs origines, les différentes conceptions de la justice qu'elles symbolisent, la façon dont elles questionnent les politiques migratoires contemporaines et les principes qui les sous-tendent et justifient. La problématique et l'originalité du projet D'un point de vue juridique, le pouvoir discrétionnaire relève d'une action entreprise à l'appréciation d'une administration et/ou d'un agent public, sans que sa conduite ou décision ne lui soit dictée clairement ou de manière univoque par le droit (Spire 2008, Dubois 2009). En principe, ce pouvoir est donc exercé par les détenteur·rice·s d'une autorité publique (centrale ou décentralisée, de maintien de l'ordre ou administrative) et se manifeste par leur liberté d'action lorsque les décisions qu'iels ont à prendre ne sont pas encadrées de façon stricte par des règles de droit et/ou des procédures détaillées (Van der Woude et Van der Leun 2017). Cette " compétence discrétionnaire " est alors accordée par la loi aux agents de l'Etat, tels que les fonctionnaires administratif·ve·s (Laurens 2008, Miaz 2019). Elle permet, du moins en théorie, de distinguer " pouvoir discrétionnaire " et " mesures arbitraires ", les dernières renvoyant à des pratiques abusives car prises manifestement en décalage par rapport aux textes juridiques, aux procédures, ou aux compétences attribuées aux agents concernés (Chauvet cit.). Néanmoins, les textes peuvent se prêter à des interprétations tellement différentes (ou rentrer en conflit entre eux) que la frontière entre discrétionnaire et arbitraire est parfois difficile à tracer (Fassin 2014, Campbell 1999, Laurens cit.). Aussi, il serait réducteur de concevoir ce pouvoir comme uniquement le fait d'acteurs publics : dans le cadre du projet DisPow, auquel ont participé les auteur.e.s de cet ouvrage, les enquêtes menées ont exploré les multiples facettes du pouvoir discrétionnaire en pratique(s) en se focalisant à la fois sur des territoires spécifiques, les frontières, et sur un champ juridique particulier, le droit des étranger·e·s ; en effet, ces deux focales permettent de montrer à quel point l'imprécision des critères législatifs ou règlementaires laisse la possibilité - ou impose la responsabilité - aux acteurs publics mais aussi privés de choisir comment interpréter les règles ou consignes et donc comment agir face à une situation concrète, avec comme conséquences principales, d'une part, des pratiques très disparates selon le territoire, l'organisation du service, les enjeux réputationnels au sein du groupe, etc., et d'autre part, un accès des étranger·e·s à leurs droits très aléatoire. Ainsi, nous avons étudié les formes et les effets d'un pouvoir discrétionnaire qui désigne la sphère d'autonomie à l'intérieur de laquelle les agents de l'administration (Spire 2008, Dubois 2009), mais aussi les " faiseurs de frontière " (transporteurs, contrôleurs, agents de sécurité etc.) (Guenebeaud 2019) et les accompagnant·e·s (juristes bénévoles, avocat·e·s, activistes) (Lendaro 2021) peuvent prendre différentes décisions au sujet des personnes en situation de migration, et ce, pas forcément en l'absence d'une règle mais plus souvent en présence d'une multiplicité d'injonctions ou de suggestions dont le degré de contrainte varie (Parrot 2019). L'ambition de cet ouvrage est de contribuer à la compréhension des origines socio-juridiques, morales, et organisationnelles, et des effets sociaux et politiques, de cette porosité entre discrétionnaire et arbitraire aux frontières. Son originalité est de vouloir le faire à la lumière, d'une part, des pratiques des acteurs aux prises avec la mise en oeuvre des politiques migratoires en France, et d'autre part, des actions et stratégies entreprises par les individus et groupes qui essayent de les contester, de déjouer leurs contraintes, de dénoncer leurs effets, voire d'attaquer en justice les responsables de violences et/ou violations de droits. L'ensemble des contributions partent du principe que le droit, loin de constituer une matière figée dont l'application serait homogène et capable d'orienter dans un seul et même sens les pratiques individuelles et collectives, est d'une part le produit de phénomènes sociaux et de rapports de forces en évolution, et d'autre part, contribue évidemment aussi à cette même évolution des rapports sociaux (Calavita 2016, Ewick et Silbey 1998, Bourdieu 1990). Pensées pour se faire écho et s'articuler à la problématique générale de l'ouvrage, les contributions se proposent de répondre aux questions suivantes : quelles sont les manifestations de ce pouvoir discrétionnaire aux frontières et que nous disent-elles de phénomènes sociaux plus globaux tels que l'évolution des inégalités entre groupes sociaux, l'effectivité des libertés publiques, ou encore la place du droit dans les mouvements sociaux ? En quoi les formes et les effets du pouvoir discrétionnaire en pratique(s) nous renseignent-ils sur les rapports au droit et à la légalité des acteur·rice·s qui l'exercent (Ewick et Silbey 1998, Pélisse 2005) ? Quels apprentissages du politique (Soss 1999) apparaissent via la rencontre avec le droit et ses marges d'interprétation ? Quels sont les dilemmes moraux auxquels sont confrontés les acteur·rice·s pouvant exercer un certain pouvoir discrétionnaire (Fassin et Eideliman 2012)? Quels usages stratégiques et/ou militants du droit sont mis en oeuvre en réaction à l'exercice d'un pouvoir discrétionnaire considéré comme arbitraire et donc injuste (Israël 2009, Lendaro 2021)? Quelles luttes sont davantage investies par la judiciarisation (Commaille 2008) et à quelles conditions le droit peut-il être considéré par les acteur·rice·s comme un outil de changement social (McCann 2006, Galanter 1974) ? Bibliographie Bourdieu, P. (1990) " Droit et passe-droit. Le champ des pouvoirs territoriaux et la mise en oeuvre des règlements ", Actes de la Recherche en Sciences Sociales, 81-82 86-96. Calavita, K. (2016) Invitation to Law and society. An introduction to the study of real Law. Chicago University Press. Campbell, E. (1999) " Towards a sociological Theory of discretion ", International Journal of the Sociology of Law 27, PP 79-101. Chauvet, C. (2009) " Arbitraire et discrétionnaire en droit administratif ", Gilles J. Guglielmi éd., La faveur et le droit. Paris cedex 14, Presses Universitaires de France, p. 335-355. Commaille, J. (2008). 13. La judiciarisation : nouveau régime de régulation politique. Dans : Olivier Giraud éd., Politiques publiques et démocratie (pp. 305-319). Paris : La Découverte. Dubois, V. (2009), Le paradoxe du contrôleur. Incertitude et contrainte institutionnelle dans le contrôle des assistés sociaux, Actes de la Recherche en Sciences Sociales, 178, 28-49. Ewick P., Silbey S. (1998) The Common Place of Law. Stories from Everyday Life, Chicago and London, The University of Chicago Press. Fassin D. (2014) " Pouvoir discrétionnaire et politiques sécuritaires. Le chèque en gris de l'Etat à la police ", Actes de la recherche en sciences sociales, 201-202(1) 72-86. Fassin, D. & Eideliman, J. (2012). Economies morales contemporaines. Paris : La Découverte. Galanter, M. (1974). Why the ? Haves' Come out Ahead : Speculations on the Limits of Legal Change. Law and society review, 9(1), 95-160. Guenebeaud, C. (2019), "Nous ne sommes pas des passeurs de migrants" : le rôle des transporteurs routiers et maritimes dans la mise en oeuvre des contrôles à la frontière franco-britannique. Lien social et Politiques, 83, 103-122. Israël, L. (2009). L'arme du droit. Presses de SciencesPo. Laurens S. (2008) " Les agents de l'Etat face à leur propre pouvoir. Eléments pour une micro-analyse des mots griffonnés en marge des décisions officielles ", Genèses, 72(3) 26-41. Lendaro, A. (2021). Défendre les " délinquant·e·s solidaires ". Quelles sont les limites de l'engagement des avocat·e·s de la cause des étranger·e·s ? . Droit et société, 107, 67-82. McCann M. (Ed.) (2006), Law and Social Movements, Ashgate. Miaz J. (2019). Le Droit et ses médiations : Pratiques d'instruction des demandes d'asile et encadrement institutionnel des décisions, Politique et Sociétés, 38 (1) 71-98. Parrot, K. (2019). Carte blanche. L'Etat contre les étrangers, Paris, La Fabrique. Pélisse, J. (2005). A-t-on conscience du droit ? Autour des Legal Consciousness Studies. Genèses, n° 59(2), 114-130. Soss, J. (1999), " Lessons of Welfare : Policy Design, Political Learning, and Political Action ", American Political Science Review, 93 (2), p. 363-380. Spire, A. (2008). Accueillir ou reconduire - Enquête sur les guichets de l'immigration, Editeur Raisons d'agir. Van der Woude M., Van der Leun J. (2017), " Crimmigration Checks in the Internal Border Areas of the EU : Finding the Discretion that Matters ", European Journal of Criminology, 14 (1), 27-45. Titre (provisoire) Gouverner les exilé.e.s aux frontières. Pouvoir discrétionnaire, résistances, controverses. Avant-propos : Iker Barbero, juriste et philosophe, Professeur à Université de Bilbao (ES). (environ 10 000 signes) Introduction (environ 25 000 signes) La frontière comme dispositif de gouvernement des exilé.e.s : enjeux et méthodes, Annalisa Lendaro, CR CNRS, Certop Partie 1 Que fait le droit à la frontiere (et viceversa)? (chapeau d'environ 6 000 signes) 1. La condition migrante : gouverner les corps par l'ineffectivité des droits (environ 45 000 signes/chaque chapitre). Hourya Bentouhami, MCF Philosophie 2. Des solidarités et dé-solidarité dans l'Union européenne en matière de migration. Mehdi Mezaguer, MCF Droit Partie 2 Tous 'faiseurs de frontiere'? Policiers et transporteurs face au contrôle des mobilités (chapeau d'environ 6 000 signes) 1. Ethos professionnels et dilemmes moraux des forces de l'ordre à la frontière franco-britannique. Camille Guenebeaud, MCF Géographie 2. Les cheminots à la frontière basque : dynamiques organisationnelles et pratiques individuelles de résistance. Bénédicte Michalon (DR CNRS Géographie) et Thomas Sommer-Houdeville (post-doc Sociologie) 3. La frontière brûle. Résistances et mal-être des cheminots dans les Alpes Maritimes. Annalisa Lendaro, CR CNRS Sociologie 4. 'Je ne suis pas un collabo' : marges de manoeuvre et contraintes des conducteurs de bus dans le briançonnais. Annalisa Lendaro (CR CNRS Sociologie) et Oriana Philippe (Doctorante Droit et Géographie) Partie 3 Mobiliser le droit en faveur des exilé.e.s (chapeau d'environ 6 000 signes) 1. L'arme du droit et ses coûts : experts et profanes à Calais. Karine Lamarche (CR CNRS Sociologie), Annalisa Lendaro (CR CNRS Sociologie) 2. Dénoncer, faire du plaidoyer, monter un recours. Les registres de la résistance par le droit à la frontière franco-italienne (Vintimille et Briancon). Oriana Philippe (Doctorante Droit et Géographie) et Daniela Trucco (Post-doc Science Politique) 3. Face au pouvoir discrétionnaire de l'Etat aux frontières, adaptations et stratégies des mineurs non accompagné (MNA) et de leurs soutiens. Soline Laplanche-Servigne (MCF Science Politique), Bastien Roland (Doctorant Sociologie) et Thomas Sommer-Houdeville (post-doc Sociologie). Conclusion (environ 25 000 signes) Mobiliser le droit et après ? Faire circuler les expériences de lutte aux frontières, Annalisa Lendaro Postface (environ 15 000 signes), Alexis Spire, DR CNRS. Information sur les auteur.e.s et sur la coordinatrice Coordinatrice : Annalisa Lendaro est chargée de recherches en sociologie politique au CNRS (France). Ses principaux intérêts portent sur les politiques migratoires, leurs applications sur les territoires frontaliers et leurs effets sur les demandeurs d'asile, sur les mineurs non accompagnés, et sur les groupes d'accompagnement à l'accès aux droits (avocats de la cause, juristes bénévoles). En utilisant des méthodes ethnographiques et en s'inspirant des travaux du courant Law and society, ses études essaient de mettre en lumière les processus et les justifications qui transforment le contournement du droit en une pratique ordinaire. Annalisa est la coordinatrice de l'ANR DisPow (2018-2022 https : //dispow.hypotheses.org/). Elle est également la responsable pour la France du projet MiCREATE - Migrant Children and Communities in a Transforming Europe (programme Recherche et Innovation H2020, volet Migration et Intégration, jan. 2019-juin 2022 => http://www.micreate.eu/). Auteur.e.s : Les courtes biographies des contributeur.e.s sont consultables via le carnet Hypothèses du projet DisPow => https : //dispow.hypotheses.org/category/lequipe-de-recherche Pages personnelles : ? Bénédicte Michalon : https : //www.passages.cnrs.fr/membres/nom/benedicte- michalon/ ? Camille Guenebeaud : https : //ladyss.com/guenebeaud-camille ? Hourya Bentouhami : https : //transmis.hypotheses.org/hourya-bentouhami ? Karine Lamarche : https : //www.univ-nantes.fr/karine-lamarche-1 ? Soline Laplanche-Servigne : http://www.ermes-unice.fr/? q=node/291 ? Daniela Trucco : https : //www.efrome.it/les-personnes/membres-et-personnel- scientifique/personne/daniela-trucco ? Mehdi Mezaguer : https : //unice.fr/medias/fichier/cv-mehdi-mars- 2022_1647250358354-pdf ? Thomas Sommer-Houdeville : https : //certop.cnrs.fr/sommer-houdeville-thomas/ ? Oriana Philippe : https : //migrinter.cnrs.fr/membres/oriana-philippe/ ? Bastien Roland : https : //dispow.hypotheses.org/357.

03/2024