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Prix littérature jeunesse France

Extraits

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Psychologie, psychanalyse

Lettres de jeunesse

Ils vivent dans la même ville, ils sont condisciples et il n'y a guère de jour où ils ne se voient ou n'échangent de longues lettres. Ils sont deux et pourtant ils fondent une Académie. Ils se prénomment Sigmund (ou Sigismund) et Eduard mais signent souvent Cipion et Berganza et aiment s'écrire en espagnol. Ils appellent les jeunes filles des "principes". Ils veulent "tout se dire". Ce sont deux adolescents d'autrefois. Aux lettres à Eduard Silberstein, tout récemment publiées en Allemagne par les soins de Walter Boehlich, nous avons voulu joindre dans notre édition les lettres que Freud adressa à un autre ami d'adolescence, Emil Fluss, le frère de la charmante Gisela, celle à qui le jeune Sigmund dut ses premiers émois amoureux et dont il est souvent question dans les lettres à Silberstein. A travers ce qui s'est échangé entre les trois amis, le lecteur aura une image aussi exacte que possible d'une période peu connue de la vie de Freud, alors lycéen puis étudiant en médecine et en philosophie; il connaîtra les intérêts intellectuels et littéraires du jeune homme, ses attachements et ses partis pris, sa fantaisie et son sérieux, ce qui le passionne et le trouble. Ces lettres, outre leur valeur documentaire, se lisent comme un Bildungsroman.

04/1990

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Sociologie

Secrets de jeunesse

" De Trotsky à Malraux, aller et retour, en passant par Jospin, via Freud, Adler, Fraenkel, Sperber... M'autorisant ces échappées belles, promenades et flâneries, je ne voudrais pas laisser croire que tout se tient. C'est plutôt que les vies nous disent aussi ce qui circule, souterrainement, des uns aux autres, l'inconscient des parcours et des pensées, les liens obscurs des époques et des individus, la magie des idées surtout. Entre fleuves et ruisseaux, je m'efforce de suivre ces courants-là qui, d'ordinaire, ne se donnent pas à voir. "

03/2003

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Littérature française

Oeuvres de jeunesse

Tel un prisme réfractant sa pensée et sa production ultérieures, les œuvres de jeunesse de madame de Staël présentent à la fois des essais théoriques et de brefs romans. Parmi les premiers, les lettres sur les ouvrages et le caractère de Jean-Jacques Rousseau révèlent ses opinions philosophiques. Admiratrice du penseur genevois, elle établit avec lui un dialogue critique d'un genre nouveau, soumettant une à une les œuvres du romancier-philosophe, et au premier chef les confessions, à une analyse pénétrante. L'essai sur les fictions résume quant à lui ses conceptions esthétiques en matière littéraire : elle privilégie " la seule peinture des mouvements du cœur ", à l'instar de Rousseau, Fielding et Richardson. Loin de s'en tenir à ses théories, la fille de Necker les applique : elle n'avait pas vingt ans qu'elle avait déjà écrit ses nouvelles. Les principales se déroulent dans le cadre pré-romantique de lointains exotiques. Partout, dans ces récits tragiques d'aventure, de passion et de sacrifice, les héroïnes tombent, innocentes victimes d'un monde d'hommes qu'elles surmontent cependant grâce à leur grandeur d'âme. Dans ces premières œuvres, c'est tout l'art et la pensée de l'inspiratrice de romantisme français qui déjà se révèle.

09/1997

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Critique littéraire

Amours de jeunesse

J'ai lu ces lettres une à une et mes idées se brouillaient. Les minutes, les heures... coulaient et je me laissais emporter dans l'histoire par les jeux de séduction de Tadefi et de Tasa. Je n'ai oublié ni l'une, ni l'autre ! J'étais surpris par la beauté des textes. La jeunesse qui était en elles, sous l'élan de l'amour, éclatait avec une naïveté charmante. Elles se montraient simples et gaies. Surtout, elles n'avaient point d'hypocrisie. Peu à peu, cependant, les conversations passaient de l'espoir au désespoir...

07/2016

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Littérature française (poches)

Récits de jeunesse

A conside?rer l'oeuvre de Jean Blot dans ses re?ussites, et celles-ci en font partie, on est frappe? de cette qualite? de touche a? tout —romans, portraits, essais— et d'une vie entie?re consacre?e a? la litte?rature, la sienne, celle des autres, la com- plicite?. Ici l'on revient a? ces premiers pas comme un e?tonnant flashback ou? le jeune homme s'avance, porteur de?ja? de toutes ses qualite?s. Ah ! Jeunesse... dirait Conrad.

05/2018

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Mer

Une jeunesse maritime

"Je profite de leurs histoires de marins qui ont bourlingué sur tous les océans, et franchi de nombreuses fois les caps mythiques dont le fameux cap Horn. D'habitude silencieux, réunis entre gens d'un même monde, ils ont un sacré bagout et les fortunes de mer déferlent comme un jour de grande marée... " Pierre-Jean Yvon nous conte les récits d'anciens terre-neuviers et cap-horniers que lui ont transmis ses aînés, historien local et maître voilier. Il nous transporte dans le sillage des grands marins dont la postérité a retenu le nom. Son enfance dans la voilerie familiale, la fermeture de celle-ci pendant la Seconde Guerre mondiale, la découverte de Saint- Malo bombardée en 1944... L'auteur, à travers les péripéties de l'Histoire, nous dévoile son rapport à la mer, bouleversé par la guerre et la disparition de six hommes au large de Terre-Neuve. Un témoignage émouvant sur le passé maritime mouvementé de Saint-Malo. Né en 1934 à Saint-Malo, Pierre-Jean Yvon est passionné par l'histoire de sa ville et y a consacré une vingtaine d'ouvrages. Après Les Malouinières, demeures du pays de Saint-Malo, il propose cette fois un roman mêlant autobiographie et anecdotes récoltées tout au long de son parcours.

01/2019

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Littérature française

Erreur de jeunesse

Le temps et les sujets abordés dans ce livre vont jouer en ma faveur. Pourquoi ? Parce qu'on pourra toujours me comprendre dans 40 ans. Les problèmes de la France d'aujourd'hui seront toujours aussi prégnants demain. Grâce aux incroyables forces de conservatisme de notre pays, je sais que l'actualité restera la même, restera la mienne, restera la tienne. Donc je te laisse 40 ans pour te l'approprier mon bouquin, le temps que le petit agité du bocal ou un autre fasse bouger les positions. L'histoire me remerciera-t-elle d'avoir tenu un journal à un si jeune âge ? Ce recueil de pensées offrira-t-il une vision incroyable de mon génie bourgeonnant ? L'histoire de France s'en fout. Elle est passée à côté de moi. J'appartiens à cette génération que la France a voulu assister et infantiliser. Dans notre société d'aujourd'hui, l'opinion appartient à de vieux exégètes trotskistes de la pensée unique, pas à l'initiative personnelle d'un simple quidam. D'où ce titre «Erreur de jeunesse» comme pour m'excuser d'émettre mon opinion.

06/2015

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Correspondance

Lettres de jeunesse

1911-1920 : la métamorphose d'Eugène Grindel en Paul Eluard. Annotées et enrichies d'un appareil critique, ces lettres de jeunesse nous plongent aux racines mêmes de l'oeuvre du poète... Lorsqu'il envoie sa première lettre à ses parents en 1911, le jeune Grindel est âgé de seize ans. D'une santé fragile et atteint d'une sévère affection des bronches, il est bientôt envoyé au sanatorium de Clavadel en Suisse où, bien que très amaigri, il ne pense qu'à ses livres restés à Paris et à la publication de sa prochaine plaquette. Car, dans ces lettres destinées à sa famille et à son ami relieur et éditeur A. J. Gonon, le jeune homme apparaît en plein éveil artistique, littéraire et même amoureux : en cure, il a rencontré une petite Russe, qu'il dit " semblable à lui " et qu'il baptisera bientôt du nom de Gala. Plein de vie et d'allant, plein de certitudes aussi, le jeune homme se trouve précipité en 1914 dans la Grande Guerre alors même qu'il commence à signer ses lettres de son futur nom de plume : Paul Eluard. Sa formation d'homme sera donc assurée par les livres autant que par le conflit qui s'enlise pendant plus de quatre années. Car Eluard va être violemment déniaisé par son passage dans différents hôpitaux, en tant que soignant et patient, mais aussi dans le 40e bataillon d'infanterie ou dans l'administration militaire. La guerre, dans ses lettres, n'apparaît qu'au travers des mesures de survie qu'elle impose, mais imprime son caractère d'urgence dans chacun des choix du jeune homme : le mariage avec Gala et les premiers poèmes antimilitaristes.

04/2022

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Histoire et Philosophiesophie

Dans ma jeunesse

Sur le ton de la confidence, après la mort de sa femme, Albert Jacquard raconte son enfance et sa jeunesse. Non pas pour le plaisir de se raconter, tout au contraire, mais parce que cette enfance et cette jeunesse sont d’une certaine façon celles d’un autre que celui que nous connaissons, l’infatigable défenseur des sans voix, le pourfendeur de la compétition, l’observateur lucide du monde. Cet « Albert Jacquard avant Albert Jacquard » nous révèle une jeunesse pendant laquelle il se tenait soigneusement à l’écart du monde, de sa rumeur, de ses drames, et même de la Guerre qui se déroulait sous ses yeux de lycéen provincial. Il nous raconte, de façon bouleversante, l’accident de voiture qu’il a vécu quand il avait neuf ans, dans lequel ont péri l’un de ses frères, et ses grands-parents paternels. Lui, n’a été « que » défiguré. Cette trace, il l’a portée toute sa vie, plus jamais il ne s’est reconnu dans une glace. Il raconte aussi ses années à Polytechnique, le carriérisme de ses camarades, son insatisfaction, puis ses premières années à la manufacture des Tabacs où, après s’être montré bon élève, il se montre bon ingénieur mais piètre citoyen – à ses yeux d’aujourd’hui. Puis le départ aux États-Unis avec sa femme et ses fils, le retour à Paris et, par hasard, dit-il, la rencontre avec le militantisme. C’est quand Albert Jacquard devient le célèbre Albert Jacquard que ce livre s’achève.

04/2012

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Littérature française (poches)

Une jeunesse perdue

"Au lit, il y a les femmes fleuves, alanguies et somnolentes ; il y a les femmes fleurs, odorantes, fragiles et fades ; les femmes pieuvres, souples, silencieuses et avides, qui s'enroulent sur un corps comme autour d'une proie. Et puis, il y a les femmes tempêtes, violentes, bruyantes, acharnées au plaisir. Valentina était une femme tempête".

06/2018

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Critique

Décoder le lecteur. La littérature franco-canadienne et ses publics

Souvent privées de véritable public, les "petites littératures" ne peuvent compter que sur un nombre restreint de lectrices et de lecteurs immédiats. La littérature franco-canadienne, produite en Acadie, en Ontario français et dans l'Ouest canadien francophone, ne fait pas exception à la règle. Dans un contexte de réception si exigu, à qui s'adressent ses oeuvres ? Quels publics cherchent-elles à joindre ou encore à mettre à distance ? Et par quelles stratégies d'écriture ? Ce livre explore ces questions à partir d'un corpus d'oeuvres écrites par Jean Babineau, Simone Chaput, France Daigle, Antonine Maillet, André Paiement, Philippe Soldevila et Christian Essiambre. L'étude de leur énonciation et de leur réception, en dialogue avec les théories de la lecture, montre à quel point la question du destinataire est essentielle pour ces écrits qui ont plusieurs lectorats à leur portée. En tenir compte permet de jeter un regard neuf sur la littérature franco-canadienne tout en faisant ressortir sa richesse et son originalité. C'est ce à quoi s'emploie ici l'autrice avec autant de perspicacité que de finesse dans son analyse.

01/2023

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Policiers

Le prix Nobel

Le prix Nobel de littérature Eduardo Ghertelsman est invité à donner une conférence à l'université de Sofia. Le soir, après cette conférence, il sort de son hôtel, s'arrête dans un parc tout proche... et disparaît. Le lendemain, une rançon est demandée. L'enquête doit aller vite, car l'affaire met en danger l'image déjà peu reluisante de la Bulgarie. L'inspectrice Vanda Belovska, récemment mise sur la touche puis "réhabilitée", est chargée de l'enquête. Un polar subtil et passionnant à la découverte de la face sombre de la Bulgarie.

04/2015

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Economie

Valeur et prix

Cette analyse de la valeur et des prix commence par revenir sur le problème de la mesure, donc de l'étalon de Staffa. La transformation des valeurs-travail en prix de production est ensuite abordée, reformulée. Mais diverses questions essentielles se posent. Peut-on saisir la valeur au sens de Marx, si ce n'est par ses manifestations, les prix ? Peut-on s'appuyer sur le célèbre " théorème marxien fondamental " pour relier la sphère des valeurs et celle des prix de production ? Et comment théoriser, pour un marxiste, les prix de marché, les situations de monopole et les sur-profits ? Enfin, peut-on utiliser la théorie marxiste de la valeur comme instrument de gestion pour une économie socialiste ? Si cet ouvrage ne saurait apporter de réponses que partielles et temporaires il voudrait surtout aider à reposer aujourd'hui ces questions fondamentales loin des anciens - espérons-nous - dogmatismes.

10/1996

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Théâtre

Le Prix Martin

La paisible existence du bourgeois parisien Ferdinand Martin est brusquement bouleversée par l'irruption de son fougueux cousin sud-américain, Hernandez Martinez. Poussé par ce dernier, Martin ira-t-il jusqu'à précipiter dans un ravin suisse son vieil ami Agénor dont il a découvert qu'il était l'amant de sa femme ? Pour écrire cette ébouriffante comédie, véritable hymne à l'amitié, Eugène Labiche, parvenu à la fin de sa carrière, s'est associé à l'un des maîtres du théâtre contemporain, Emile Augier. Mal accueilli à sa création, Le Prix Martin– en qui Haubert voyait "un bijou [...] dont le dénouement est un chef-d'oeuvre d'originalité et de profondeur" – s'est depuis imposé comme une des meilleures pièces du maître du vaudeville, cet "honnête homme de génie", ainsi que le surnommait Augier.

04/2016

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Encyclopédies de poche

Le prix Goncourt

Assurer à quelques romanciers la même liberté dont ils avaient eux-mêmes bénéficié, leur épargner les "besognes de fonctionnaires" ou les "basses oeuvres du journalisme", tel est le but que visaient Edmond et Jules de Goncourt par la création d'une "Société littéraire" portant leur nom. La vente de leurs collections devait assurer à chacun des dix membres une rente annuelle de 6000 francs or ; un prix de 5000 francs or était destiné au meilleur volume de prose publié dans l'année. Des perspectives attisant de nombreuses convoitises. Mais les dévaluations successives ont réduit très tôt à néant les montants des rentes et du prix. C'est désormais grâce à sa notoriété que le prix Goncourt génère des tirages très importants et assure ainsi aux lauréats la liberté que voulaient leur procurer les frères Goncourt. Un retournement spectaculaire, raconté par Robert Kopp dans ce livre qui fait défiler, à travers l'histoire de l'académie et du prix, toute la vie littéraire française de la Belle Epoque à aujourd'hui.

10/2012

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Littérature érotique et sentim

A tout prix

Il est vieux. Dix-sept ans de plus que moi, et il les fait. Boit comme un trou. Fume, fume, fume, sans relâche. S'asperge d'un passé triste tous les matins sous la douche. S'habille d'un avenir rococo ou épuré, un avenir où tantôt j'apparais tantôt disparais, suivant son humeur. Me trimballe dans sa caravane de fortune en grognant. Me vole. Me ment. Me critique. Me lâche. Me reprend. Sale. Laid. Fourbe. Arrive toujours en retard. N'offre ni fleurs, ni baisers, ni bijoux. Ne me fera jamais d'enfants. Et pourtant, la narratrice va se perdre dans une relation passionnée où se mélangeront sans cesse plaisirs du sexe et douleurs de l'amour. Cet homme n'est pas libre et joue de la passion qu'il inspire, faisant de sa maîtresse, l'objet de ses luxures. Mais pourquoi un tel abandon, un tel engagement ? Pourquoi, bon Dieu, pourquoi je l'aime tant ? Parce que son sexe est taillé pour le mien. Parce que son sexe, putain ! Cette addiction, Mélanie Muller va nous la faire partager avec une franchise exceptionnelle, et nous faire comprendre ce qui, parfois, peut perdre les femmes... Dans ce roman sans concession, au rythme entêtant, Mélanie Muller nous fait vivre chaque instant d'une relation folle et désepérée qui, si elle crée du bonheur physique, exacerbe les passions les plus noires de l'âme. Très remarquée pour son premier roman, Frappe-moi !, Mélanie Muller réussit avec brio son deuxième roman qui s'inscrit dans la lignée des grands textes de la passion amoureuse. Avec À tout prix, Mélanie Muller s'affirme comme un grand écrivain.

09/2006

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Littérature française

Le prix fort

Le 30 avril 1993, Monica Seles est victime d'une agression au couteau en plein match à Hambourg. Véritable ovni du circuit féminin, numéro 1 mondiale avant ses 18 ans, Seles s'est forgée dans l'adversité, au sein de ce qui allait devenir l'ex-République fédérale socialiste de Yougoslavie. Adolescente poursuivie par les tabloïds, moquée pour ses cris, elle remporte huit tournois du grand chelem en moins de trois ans. En trois parties (crépuscule, nuit, aube), David Rochefort raconte le face-à-face entre Monica Seles et Günter Parche, un chômeur de l'ex-RDA, amoureux fou de Stef ? Graf, la grande rivale de Seles. Refusant d'accepter la chute de son idole, Parche va tout faire pour que Graf reprenne la première place. Par une narration incarnée, l'auteur nous replonge dans une époque (la chute du communisme en Europe) et un âge d'or du tennis féminin qui connut une ? n tragique à Hambourg ce jour-là.

04/2023

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Sociologie

Sociologie des prix

Depuis les années 1980, de nombreux travaux sociologiques ont été consacrés aux prix, en les considérant comme des faits sociaux. Les objets à partir desquels ils ont été étudiés sont multiples : marchés financiers, produits de la grande distribution, oeuvres d'art, biens vendus sur les marchés aux puces, bouteilles de vin ou encore médicaments. Cet ouvrage propose une première synthèse de la riche littérature sociologique sur le sujet. A partir d'une typologie originale, distinguant les prix autorégulés, administrés, composés et négociés, il analyse les mécanismes de détermination de ces prix dans des situations empiriques très variées. Dans cette perspective, les prix ne résultent pas uniquement de la libre rencontre de l'offre et de la demande, ils sont aussi fixés sur la base de critères politiques, moraux ou sociaux. Ce livre montre que les prix peuvent constituer un analyseur des marchés et plus généralement des mutations historiques de l'économie.

10/2021

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Littérature étrangère

Mes prix littéraires

Sous prétexte de parler de tous les prix littéraires qu'il a reçus, Thomas Bernhard se livre, dans ces textes inédits, à ce qu'il fait le mieux : exercer sa détestation. Jurés, organisateurs, notables allemands ou autrichiens, personne n'est épargné par l'humour vengeur d'un auteur hypersensible à la médiocrité. Irrésistiblement méchant et drôle, il excelle aussi dans l'art de la miniature. Chaque récit est un joyau, et se lit comme une courte nouvelle. Derrière une apparente désinvolture, Bernhard interroge la nature de l'industrie littéraire et la vanité des distinctions honorifiques. Tout cela dans un style acéré et ironique à la fois - du grand art. Terminé en 1980, ce petit volume, resté pour des raisons obscures inédit du vivant de l'auteur, associe neuf récits de remises de prix et les discours de réception correspondants, poétiques et violents. On comprendrait presque pourquoi un certain ministre autrichien, à l'audition d'un de ces discours assassins, s'est retenu de justesse de frapper Bernhard...

05/2010

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Roman d'amour, roman sentiment

A tout prix

Jane Addison fait ses premiers pas dans la prestigieuse agence de talents new-yorkaise Fletcher and Benson. Pour la jeune femme, intelligente et ambitieuse, c'est une opportunité inespérée. Mais tout n'est pas aussi idyllique qu'elle pourrait croire : Hailey, sa responsable, jongle entre son travail et ses enfants, qu'elle élève seule. Un défi auquel doit aussi faire face Francine, aux prises avec de graves problèmes financiers. De son côté, Allie risque sa carrière en fréquentant un célèbre acteur. Quant à Merriwether, si elle semble épanouie, son mari ne voit pas sa réussite d'un bon oeil. De lourds secrets se cachent derrière les portes closes des bureaux. Et lorsque Jane se refuse à accepter le pire, une révolution se met en place. Avec plus d'une centaine de livres publiés en France et plus d'un milliard d'exemplaires vendus à travers le monde, Danielle Steel est, depuis ses débuts, une auteure au succès inégalé. Francophone, passionnée de notre culture et de l'art de vivre à la française, elle a été promue, en 2014, au grade de chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur.

05/2024

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Littérature française

Gagnant Prix Miaou

" Un road-trip drôle et émouvant pour tous les amoureux des chats. " Lorsque le notaire lui remet le testament de sa meilleure amie décédée, Domino n'en croit pas ses yeux. Partir en road-trip avec son plus ancien ennemi et un chat voyageur ? Même pas en rêve ! Pourtant, il se pourrait bien que ce voyage aussi indésiré qu'imprévu permette à Domino de retrouver le sourire et, pourquoi pas, l'amour ? Par la gagnante du Prix du Roman Miaou 2021 !

11/2022

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Critique littéraire

Etre une fille, un garçon dans la littérature pour la jeunesse. Tome 2, Europe 1850-2014

Cet ouvrage s'inscrit dans le cadre de GENERATIO, programme quinquennal de recherche de la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine qui étudie la construction des jeunes générations en Europe du XIXe siècle à nos jours. Il fait suite à un premier volume portant sur les livres pour enfants publiés en France depuis 1945. Il s'agit ici d'interroger les représentations du genre à travers un éventail de contributions consacrées aux livres pour la jeunesse dans différents pays d'Europe depuis deux siècles. Cette contextualisation élargie invite à considérer la dimension paradoxale d'une littérature qui ambitionne d'abolir les frontière - de la "république de l'enfance" de Paul Hazard à IBBY - alors même que les contextes nationaux conditionnent fortement la production et la réception des livres, partant les représentations du masculin et du féminin. L'organisation de l'ouvrage ne se fonde ni sur une chronologie ni sur une répartition géographique, mais s'articule autour de trois axes pour aborder la question du genre : la mise en valeur du féminin, le poids des contextes, les phénomènes de sérialité. Il s'agit soit de porter un regard rétrospectif sur une production ancienne, parfois enfouie, et de la revisiter à la lumière des travaux récents sur le genre, soit de considérer les livres publiés aujourd'hui et le miroir qu'ils tendent au jeune lecteur. Qui sont les héros emblématiques : garçons et/ou filles ? Que disent-ils des sociétés dans lesquelles ils s'inscrivent, de leur vision de l'enfance et de la construction d'une jeunesse ?

09/2017

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Critique littéraire

Guerre et littérature de jeunesse (1913-1919). Analyse des dérives patriotiques dans les périodiques pour enfants

Entre 1900 et 1933, quarante journaux pour enfants voient le jour, au nombre desquels La Semaine de Suzette, L'Epatant, Fillette avec leurs héros phares, Bécassine, Les Pieds Nickelés et Lili. Les périodiques comme les "Livres Roses de la guerre" de Larousse alimentent une paralittérature de "bourrage de crâne". En effet, la déclaration de la guerre en août 1914 donne une inflexion patriotique à ces publications alors avant tout récréatives. Elles vont devenir des vecteurs idéologiques polémiques tant par leur contenu nationaliste que par leur forme contestée : la bande dessinée dont les détracteurs se plaisent à dire qu'elle perd toute consistance intellectuelle. Une optique comparatiste permet d'envisager le degré d'adhésion aux consignes officielles édictées et de faire le pont entre fiction et non-fiction, texte et contexte, histoire et littérature, texte et image. Sous les poncifs cocardiers sont exhumées des richesses littéraires insoupçonnées. Cet essai se trouve à l'articulation du politique, de l'imaginaire, de l'organisation narrative, de la transcription pédagogique, de la transmission intergénérationnelle...

04/2012

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Littérature française

Littérature interdite

Les plus "inspirés" parmi nos "auteurs" , les plus "maudits" , les plus indécents n'ont jamais dédaigné d'expliquer leurs écrits, avec les moyens théoriques et techniques dont ils disposaient en leur temps et ceci, pour la seule raison que ces écrits étaient "menacés" et ne jouissaient pas de la protection de "critiques" amoureux de la "visionnarité" innocente et du "neutralisme" idéologique, écrit Pierre Guyotat. Ce livre, voué à la défense et illustration de Tombeau pour cinq cent mille soldats et de Eden, Eden, Eden contient notamment des entretiens avec Roger Borderie, Thérèse Réveillé, Catherine Backès-Clément, Aimé Guedj, Guy Scarpetta, Jacques Henri - qui permettent à l'auteur de s'expliquer pleinement.

02/1972

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Littérature française

Littérature arabe

Littérature arabe / par Cl. Huart,... Date de l'édition originale : 1902 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2020

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Critique littéraire

Littérature vagabonde

A l'Isle-sur-la-Sorgue, René Char montre la tombe de son chien Tigron et observe, à la jumelle, la mue des couleuvres. Dans le cimetière suisse de Ropraz, à la nuit tombée, Jacques Chessex se couche sur les tombes pour dialoguer avec les morts. En Bourgogne, Henri Guillemin peste contre Jean-Paul II. A Saint-Florent-le-Vieil, Julien Gracq ne va plus à l'église et regrette la messe en latin de son enfance. Le châtelain bourguignon Claude Lévi-Strauss et le « promeneur » ardennais André Dhôtel ramassent des champignons. Jean-Marie Gustave Le Clézio s'apprête, en famille, à quitter Nice pour le Nouveau-Mexique. A Paris, Patrick Modiano déménage et traverse la Seine. Il rejoint cette rive gauche où Julien Green vit dans un appartement qui évoque la Georgie de ses parents. Anne Philipe passe son dernier été à Ramatuelle... Jérôme Garcin part à la rencontre des écrivains, traverse la France et la Suisse, lit tout ce qui s'y publie de meilleur. Il n'a donc eu qu'à puiser dans ses souvenirs, ses émotions ou ses lectures. Familières et savantes, ses promenades littéraires épellent des paysages, déchiffrent des visages, parcourent des oeuvres. Elles donnent envie de lire et de voyager.

06/2009

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Littérature française

La littérature

De manière inattendue puisqu'on le prétend un ermite, Jesper Thorn se rend à un colloque organisé en son honneur à Besançon. Mais le grand écrivain suédois s'y conduit avec une ironie et une violence qui dépassent la goujaterie. «Pourquoi écrit-il. Pourquoi écrit-il ce qu'il écrit ? Et pourquoi est-il venu en parler à Besançon ?» Ces questions quasi-théoriques d'universitaires et de simples lecteurs prennent dès lors une allure plus concrète. Un biographe, fou de Sherlock Holmes, enquête sur lui de façon policière, recrutant une détective en Suède, essayant de remonter dans l'existence de l'écrivain et de retrouver la trace d'un amour perdu sur lequel il ne s'est jamais exprimé. Grâce aux déductions, intuitions et bêtises de ses héros, La Littérature, qui contient des extraits des propres chefs-d'oeuvre de Jesper Thorn, résoudra les mystères apparemment les plus inaccessibles.

05/2001

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Critique littéraire

Comme un oiseau entre nos mains. Les plus beaux hommages des Prix Nobel à la littérature

""Pourquoi écrivez-vous ? " J'écris parce que j'en ai envie. J'écris parce que je ne peux pas faire comme les autres un travail normal. J'écris pour que des livres comme les miens soient écrits et que je les lise. J'écris parce que je suis très fâché contre vous tous, contre tout le monde." Par ces mots facétieux, Orhan Pamuk balaie d'un trait d'esprit – moins frivole qu'il n'en a l'air – la question rituelle à laquelle tout écrivain se voit un jour sommé de répondre. Les textes ici rassemblés, prononcés par dix d'entre eux lorsque leur a été remise la plus prestigieuse des récompenses, le prix Nobel de littérature, y répondent à leur façon. Les lauréats s'y montrent toujours inspirés, souvent surprenants, parfois drôles ; leurs dix voix, dans le style singulier propre à chacune, célèbrent la puissance de la littérature. A moins que la raison d'être de celle-ci ne soit tout simplement, comme le suggère Montale, qu'"il existe au monde une large place pour l'inutile" ?

08/2018

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Critique littéraire

Lire le délire. Aliénisme, rhétorique et littérature en France au XIXème siècle

Ce livre a pour objet la lecture de la folie en France au XIXe siècle. Il se situe au croisement de l'aliénisme, de la rhétorique et de la littérature, et tente de comprendre les usages et représentations dont l'expression de la folie est devenue l'enjeu dès l'émergence institutionnelle de la médecine mentale. Entre 1800 et 1860, une réflexion sur le langage des aliénés, une pratique de la lecture, de la citation et de la collection de leurs écrits voient le jour dans le champ médical, impliquées tout ensemble par l'expertise judiciaire, la symptomatologie et la thérapeutique. Mais ce déchiffrement conduit les aliénistes bien au-delà d'une " spécialité " médicale, sans autres ressources pour lire le délire que celles dont une tradition littéraire leur offre l'exemple. D'emprunts en jeux de miroirs, une longue relation se noue alors entre médecine et littérature, faite de complicités mais aussi de révoltes : que le délire puisse se lire, c'est exactement ce qu'un Nodier, un Balzac ou un Nerval contestent - ce dernier pour avoir été lui-même la cible de la lecture qu'il récuse.

01/2001

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Critique littéraire

Littératures

Littératures réunit l'ensemble des conférences données par Vladimir Nabokov entre 1941 et 1958 dans plusieurs universités américaines où il enseignait la littérature européenne. On y trouve, outre deux essais, " Bons lecteurs et bons écrivains " et " L'art de la littérature et du bon sens ", des réflexions et analyses originales et percutantes consacrées aux oeuvres de Jane Austen, Dickens, Flaubert, Stevenson, Proust, Kafka, Joyce, ainsi qu'à celles de ses compatriotes russes Gogol, Tourgueniev, Dostoïevski, Tolstoï, Tchekhov et Gorki. Ce volume propose enfin une longue étude, tout aussi iconoclaste, du Don Quichotte de Cervantès. Balayant la plupart des idées admises concernant ces chefs-d'oeuvre, Nabokov affirme avec superbe, humour et ironie sa propre conception de la littérature : rejet des approches historique, sociologique ou psychologique (Freud, le " charlatan viennois ", est constamment la cible de ses sarcasmes), suprématie de la structure, du style, du détail et de l'agencement des détails entre eux. " Caressez les détails, les divins détails ", tonitrue-t-il de sa chaire. Et encore : " La littérature est invention. La fiction est fiction. Appeler une histoire "histoire vraie", c'est faire injure à la fois à l'art et à la vérité. Tout grand écrivain est un grand illusionniste. " Préfacière de la présente édition, Cécile Guilbert écrit : " Ce que Nabokov dispense a priori avec largesse à ses étudiants ? Pas moins que la crème de la littérature, les moyens critiques de la reconnaître et d'en jouir. Un don au sens du "talent" comme de " l'offrande ", généreux et forcément aristocratique. "

02/2010