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Lettres, notes et portraits. 1928-1974

Extraits

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Littérature grecque

Journées 1925-1944

Le poète Georges Séféris naît en 1900 à Smyrne, dans une famille grecque qui en sera chassée par les Turcs lors de la "grande catastrophe" de 1922 qui marque la fin de l'Hellénisme d'Asie mineure. Dès lors, toute sa vie et dans les pages de ces Journées qu'il consigne à partir de 1925, Séféris tentera de répondre aux contradictions inhérentes à ce qu'est devenue la Grèce : un petit pays dont l'indépendance et l'intégrité territoriale sont sans cesse menacées, mais un pays avec une immense tradition. Comment, en poète qui a choisi d'écrire en grec, redonner une vie littéraire à la langue populaire de son pays, afin de renouer avec la vérité de l'Hellénisme, "caractérisé par l'amour de l'humain et de la justice" ? Comment, alors qu'on gagne sa vie comme fonctionnaire auprès des gouvernements successifs dans une période particulièrement troublée, affronter "l'épreuve inévitable" et ne pas céder au découragement quand on constate chaque jour que les hommes au pouvoir ne sauraient être à la hauteur de cet idéal ? Tout au long de ces pages, nous voyons Séféris vivre l'odyssée d'un perpétuel exilé : en Albanie où il est nommé avant-guerre puis - alors que la Grèce est vaincue, occupée, résistante, en proie à la guerre civile - en Crète, au Caire, en Afrique du Sud, à Jérusalem, à Londres, en Italie. Quelles que soient les circonstances, il mène de front deux existences parallèles : celle de l'homme de bureau - qui joue parfois un rôle de tout premier plan dans les événements historiques qu'il rapporte au jour le jour avec une acuité qui peut évoquer le Victor Hugo de Choses vues - et celle de l'écrivain qui rencontre André Gide, Henry Miller, Lawrence Durrell, commente Solomos ou Cavafis et publie de minces recueils qui permettront à la poésie grecque moderne de rivaliser avec celle de ses maîtres, Paul Valéry ou T. S. Eliot. La hauteur de vues, la lucidité et la probité dont il fait preuve, pendant toutes ces années, font de ce témoignage pour mémoire un monument sans équivalent dans son siècle et son pays d'origine. Et qui justifie d'autant, a posteriori, que lui soit attribué, en octobre 1963, le prix Nobel de littérature, pour la première fois décerné à un écrivain grec.

11/2021

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Histoire de France

Prisonniers 1914-1918

L'imaginaire de la première guerre mondiale s'embarrasse peu des prisonniers ! Le relatif oubli du prisonnier de guerre français n'est pas récent. Au lendemain du conflit, les contemporains tentèrent de masquer cette réalité en valorisant d'autres figures cardinales. Certains magnifièrent le Poilu, un auteur de hauts faits d'armes pendant que d'autres insistaient sur le sacrifice de toute une génération, dans un culte exclusif des victimes du conflit. Parti dans l'anonymat de la guerre de masse, oublié dans les camps allemands, rentré au pays dans cette ambiance paroxystique de deuil patriotique, le prisonnier de guerre ne pouvait légitimement trouver sa place dans cette société. Il allait errer dans ce monde de l'entre-deux-guerres d'abord, puis dans les mémoires, sans aucune reconnaissance de sa souffrance… Découvrir, à partir de son courrier, le cheminement d'un prisonnier de la première guerre mondiale nous permet d'appréhender une réalité complexe. Plus encore que ce sort commun partagé par tous les prisonniers, l'auteur nous fait vivre une véritable odyssée qui nous mène des combats de 1914 au retour au pays en 1919, en passant par les divers camps d'internement qui furent autant d'épreuves pour les captifs.

08/2013

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Psychologie, psychanalyse

Correspondance. 1904-1938

Riche de près de 300 lettres, la correspondance inédite entre Freud et la plus jeune de ses filles, Anna, est un document exceptionnel. Tout au long de cette chronique de la vie d'une famille viennoise pendant les premières décennies du XXe siècle, on découvre l'homme Freud travaillant à son oeuvre et à sa pratique clinique et s'intéressant aux détails de la vie quotidienne. Mais c'est la psychanalyse qui scelle d'une manière singulière la relation entre le père et sa fille : "Je vois à présent, en te regardant, combien je suis vieux, car tu as exactement l'âge de la psychanalyse. Vous m'avez toutes deux causé des soucis, mais au fond j'attends quand même plus de joies de ta part que de la sienne", lui écrit-il à la fin de 1920. Cette comparaison montre à quel point, en ses commencements, la psychanalyse s'éprouve en famille et dans le cercle des initiés. Freud observe l'activité onirique de sa fille, une enfant tourmentée, avant de devenir à deux reprises, entre 1918 et 1924, son analyste. L'expérience est décisive. Anna s'implique dans l'International Psychoanalytical Association dès sa création, fréquente ses membres, se fait même courtiser par quelques élèves de son père. Mais, disciple fervente, elle se consacre à la thérapie des enfants et devient dans ce domaine la principale représentante de l'école viennoise face à sa grande rivale de l'école anglaise : Melanie Klein. Après l'exil de la famille en Grande-Bretagne en 1938, le conflit se poursuivra mais se soldera, en plein coeur de la Deuxième Guerre mondiale, par une entente cordiale entre les différents courants. Document historique précieux, cette correspondance, qui s'étend sur plus de trente ans, témoigne d'un moment essentiel de l'histoire de la psychanalyse, avec ses passions et sa formidable volonté de transformer la subjectivité humaine.

10/2012

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Critique littéraire

Correspondance. 1934-1968

" Il va sans dire que lorsque la question se posera : les quelques centaines de lettres qu'il m'a écrites [sic] sont à la disposition de celui, celle ou ceux qui assumeront la responsabilité de son "héritage" littéraire " (lettre 695). Ce post-scriptum de la lettre d'Armand Petitjean écrite le 10 octobre 1968, au lendemain de la mort de Jean Paulhan, et reçue par Dominique Aury, dernière compagne du directeur de La Nouvelle Revue française, reflète bien la préscience historique et la sensibilité de l'auteur. Ce corpus de presque sept cents lettres s'échelonne sur plus de trente ans, de 1934 à 1968. Le lecteur assiste de près à une véritable et passionnante aventure intellectuelle à travers la période la plus turbulente du XXe siècle : les journées de février 1934, le Front populaire, l'Anschluss, la crise de Munich, la " Drôle de Guerre ", la défaite, l'Occupation, la Libération, les débuts de la Guerre froide, la résurrection de La NRF en 1953, la crise algérienne, l'établissement de la Ve République... Indissociable de cette aventure intellectuelle, et actrice aussi capitale que les deux hommes, s'illustre La NRF elle-même, déjà bien établie en tant qu'institution politico-culturelle. Qu'apprend-on à la lecture de ces lettres, en sus de leur inestimable valeur historique ? Pardessus tout, il s'agit de l'amitié. Dès le début, les deux hommes ont conscience d'être sur la même longueur d'ondes. Comme dans toute amitié qui dure, il y a pourtant des querelles et même des menaces de rupture. Des différences vont les opposer, notamment sous l'Occupation. Tour à tour, les lettres révèlent l'humour partagé, la franchise, la fidélité, l'intelligence de cette amitié, en dépit des colères, des vicissitudes, des réconciliations qui la soumettent à l'épreuve. Aléas du destin, aléas de l'histoire, complicités et discussions, exigences à l'égard de soi, à l'égard de l'ami, affection indéfectible : la correspondance de ces deux hommes nous livre enfin ses richesses, sa complexité humaine et historique.

01/2011

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Histoire internationale

Correspondance (1929-1994)

"Efratia, comme les femmes de sa génération nées sur la terre d'Israël, n'est pas une femme de la diaspora. Elle n'est pas non plus israélienne. Israël n'existe pas encore. Cette génération va inventer son appartenance. Efratia a écrit des lettres toute sa vie. Très tôt, elle les a conservées, comme pour retenir des moments de son histoire, comme si l'intime incarnait le destin de cette terre. Cette correspondance raconte la vie d'une femme, Efratia, ma mère, ses réflexions intimes et ses hésitations de jeune fille, sa soif d'indépendance, ses débats passionnés avec son père sur le destin de son pays, l'amour, le culte de l'amitié et la maternité, puis les deuils, la vieillesse, les moments de trouble. J'entends encore sa voix, son hébreu archaïque de fille de travaillistes qui voulaient que leur enfant parle un hébreu moderne, de notre temps" Amos Gitai

10/2010

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Critique littéraire

Correspondance. 1944-1968

C'est donc non seulement un coin quelque peu perdu dans l'univers de Paulhan que la correspondance avec Belaval fait redécouvrir, c'est aussi un Paulhan qui diffère sensiblement de celui qui sollicitait le soutien des grands auteurs de la maison Gallimard, et soutenait à son tour tous les jeunes auteurs de la NRF ; celui qui demandait avis sur son travail et qui faisait par de son désespoir d'écrivain. Belaval, comme tant d'autres, s'adresse d'abord à Paulhan comme jeune auteur ambitieux. Mais très rapidement il se met au service de l'œuvre de son éditeur, inversant le rapport qui caractérisait la plupart des relations littéraires de Paulhan jusqu'au point où il souhaitait enlever celui-ci à Gallimard, l'entraîner dans une île déserte pour qu'il mène à bien ses différents travaux. Il soumet les manuscrits de Paulhan à une lecture attentive, repérant maladresses et fautes de typographie. Il harcèle son aîné pour qu'il respecte les dates limites qu'il se fixait. Cependant, même cette détermination forcenée de voir l'accomplissement de l'œuvre de son maître ne servait pas à grand-chose. Car Paulhan n'a plus besoin d'encouragement : il écrit, bien plus qu'avant la guerre, malgré - ou sans doute à cause de - son isolement croissant dans le monde littéraire. Ce n'est donc pas l'ébauche d'une œuvre que l'on voit se profiler dans ces lettres, contrairement à la majeure partie de la correspondance de jean Paulhan. Ici on assiste à la difficulté que cette œuvre présente aux autres, même à ceux qui sont les plus aptes à la comprendre, tel Yvon Belaval, philosophe de formation, mais aussi auteur de divers écrits sur la poésie et amateur de peinture. Il y avait beaucoup pour réunir ces deux hommes, et comme Paulhan le dira lui-même, s'il n'avait pas eu " tant de choses à faire encore qu'il ne [lui] est guère permis de ronger aux métamorphoses ", il aurait été content d'être Belaval, capable de passer avec aisance de Leibniz à Max Jacob. Mais Paulhan est maintenant investi d'une idée claire de ce qu'il doit accomplir, une idée claire qui est nécessairement relayée par une zone d'obscurité, par un secret, qui forme un silence au cœur de cette correspondance.

12/2004

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Littérature étrangère

Récits, 1971-1982

"Si, je suis constamment choqué. Lisez donc mes livres, c'est un amoncellement de millions de chocs. C'est un alignement non seulement de phrases, mais d'impressions de choc. Un livre doit être aussi un choc, un choc qui n'est pas visible de l'extérieur", profère Thomas Bernhard dans un entretien de 1986, auquel il donne pour titre : L'origine, c'est moi-même. Il délivre du même coup au lecteur de cet ensemble de récits, réunis ici autour des cinq livres autobiographiques, le trousseau de clés qui, de choc en choc, d'effroi en effroi, d'enfer en enfer, ouvre la boîte de Pandore de cet écrivain pourtant tout d'une pièce : l'imprécateur et l'ermite, le suicidaire passionné de vivre, le poitrinaire aux prises avec son souffle qui se veut chanteur d'opéra, le furioso que jamais ne quittent sa colère, sa véhémence.

04/2007

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Critique littéraire

Correspondance 1947-1968

Avec près de trois cents lettres, cartes et billets échangés entre 1947 et 1968, la correspondance entre André Pieyre de Mandiargues et Jean Paulhan reflète l'actualité du monde des lettres de l'après-guerre et les débats intellectuels qui l'animent, principalement autour de la réapparition de La NRF que Jean Paulhan codirige à partir de 1953, et à laquelle André Pieyre de Mandiargues contribuera à la rubrique " Le Temps, comme il passe ". Il y publiera de nombreuses critiques et y donnera en avant-première plusieurs de ses oeuvres. Tant d'écrivains importants font en effet partie du monde de Jean Paulhan... Ecrivains qu'il a lui-même promus, grâce à sa place stratégique au sein de La Nouvelle Revue française, ou avec qui il entretenait de profondes affinités intellectuelles. Depuis leur première rencontre en 1946, André Pieyre de Mandiargues fait partie de ce cercle amical, poétique et artistique. Et c'est le point de départ de leur conversation épistolaire. Au fil de ces lettres, érudites ou bouleversantes, la personnalité des deux interlocuteurs se révèle dans toute la saveur de sa subtilité et de son ironie. Tous les deux partagent en effet un même goût pour l'insolite, les incongruités, le plaisir de voir... André Pieyre de Mandiargues et Jean Paulhan - Mandiargues appelle celui-ci le " playboy de l'art moderne " - aiment les artistes et en particulier les peintres. Leur écriture est souvent au service de l'image et de ses créateurs dont les noms - Braque, Dubuffet, de Pisis - apparaissent dans bien des lettres. Tant de connivence, par-delà la différence de génération, fait naître une affection et une intimité qui donnent à cette correspondance une chaleur surprenante et, pour le lecteur d'aujourd'hui, extrêmement touchante. Édition établie, annotée et préfacée par Éric Dussert et Iwona Tokarska-Castant.

10/2009

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Critique littéraire

Correspondance 1944-1968

Rares sont les correspondances inscrites au carrefour des sphères artistique, littéraire et éditoriale. Les plus de six cents lettres qu'ont échangées, de 1944 à 1968, Jean Dubuffet et Jean Paulhan, outre qu'elles étonnent et réjouissent par la richesse, la vigueur et l'intérêt jamais démenti de leurs propos, font à ce titre figures d'exception par l'étendue du champ qu'elles embrassent jusqu'à faire d'elles un remarquable panorama saisi sur le vif de la vie intellectuelle, politique et culturelle de l'immédiat après-guerre. Cette singularité, elles la doivent d'abord à l'identité des deux correspondants. D'un côté, l'un des artistes les plus importants et controversés de la seconde moitié du XXe siècle, peintre, dessinateur, graveur, sculpteur, architecte, homme de théâtre, écrivain, musicien ; de l'autre, un écrivain, essayiste, critique d'art, éditeur, directeur de La NRF, la plus importante revue littéraire de la première moitié du XXe siècle. Si la qualité d'une correspondance tient d'abord à celle de ses auteurs, on conviendra que l'on est ici assuré d'en lire une de tout premier plan. Mais pour échapper au simple statut d'archives, fussent-elles de première main, encore faut-il qu'une écriture vienne sans cesse délivrer l'échange de son seul avenir de document. Or Paulhan et Dubuffet sont tous deux de redoutables et prolixes épistoliers. Si chaque lettre est écrite dans le souci de son destinataire, elle l'est donc aussi dans le souci des moyens dont elle use, de la langue et du style - de sorte qu'elle déborde le cadre de l'échange où elle est inévitablement prise pour offrir à chacun un plaisir de lecture qui, sur une période de plus de vingt ans, n'est jamais trahi. L'amateur aura ainsi celui de découvrir les bonheurs d'écriture de Dubuffet ; le curieux aura accès à une source précieuse d'informations sur l'invention de l'Art Brut, la création des Cahiers de la Pléiade, la genèse des textes et des œuvres de jean Dubuffet ; le connaisseur sera surpris par l'étendue et la profondeur de champ du tableau de la vie intellectuelle parisienne. Amateur, curieux ou connaisseur, le lecteur sera en tout cas sensible à une relation passionnelle et conflictuelle, à un rapport de force subtil où la sincérité et la violence du sentiment n'excluent pas le jeu des intérêts.

11/2003

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Critique littéraire

Correspondance. 1921-1970

La correspondance entre Lili Brik et Elsa Triolet constitue un document unique à plus d'un titre. Les deux sœurs, nées à Moscou respectivement en 1891 et 1896 dans une famille aisée et plurilingue, furent séparées par le mariage d'Elsa avec l'officier français André Triolet et son installation en France en 1920, et leur besoin de se " parler " malgré l'éloignement donna naissance, pendant près de cinquante ans, aux centaines de lettres rassemblées ici. Mais ce n'est pas seulement par son volume et sa durée que cette correspondance est impressionnante. Il s'agit d'un échange entre deux femmes qui se confient à peu près tout ce qu'il est possible de se dire : les petits soucis du quotidien et les problèmes d'argent, autant que des confidences sur les hommes de leur vie, Maïakovski et Aragon, puis des commentaires sur la politique, ainsi que de nombreuses pages sur la littérature. Les efforts de Lili Brik en Union Soviétique et d'Elsa Triolet en France pour sauver l'honneur et la mémoire de Maïakovski, tout comme le témoignage d'Elsa Triolet sur l'œuvre en devenir d'Aragon et ses propres projets littéraires, prennent ainsi une large place dans cette correspondance exceptionnelle. Les drames personnels, tels le suicide de Maïakovski en 1930 ou les purges staliniennes auxquelles Lili Brik échappa de justesse, sont évoqués - parfois à demi-mot pour contourner la censure - au même titre que les grands bouleversements historiques dont les deux femmes se font le témoin et le commentateur perspicace. La traduction et la publication aujourd'hui de cette correspondance donnent enfin au lecteur français accès à l'un des documents les plus passionnants sur l'histoire du XXe siècle.

01/2000

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Littérature française

Feuillentons ( 1972-1982 )

Bertrand Poirot-Delpech tient le feuilleton littéraire du journal Le Monde depuis 1972. Il a réuni ici un choix de chroniques qui racontent la décennie et la remettent en perspective : monuments de toujours (de Chateaubriand à Kafka), phares de l'avant-guerre (Gide, Valéry...), grands disparus depuis dix ans (de Montherlant à Perec en passant par Barthes, Caillois, Cohen, Gary, Malraux, Sartre...), regain d'intérêt pour les problèmes de "collaboration", fin du Nouveau Roman comme école, renouveau romanesque, affaissement des idéologies, vent de liberté dans la fiction, l'essai, la critique. Dans une préface et dans les textes qui relient ses chroniques, Bertrand Poirot-Delpech s'interroge, en romancier, en critique, sur la place de cette période dans l'histoire littéraire, l'évolution des genres, l'avenir de l'écriture, de la lecture. Un bilan finalement optimiste. Feuilletons, du verbe feuilleter : c'est aussi une invitation à vivre mieux grâce aux livres, un conseil d'ami.

09/1982

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Histoire de France

Larodde 1914-1918

Sur les quelque 160 hommes de notre commune qui y sont partis, 62 y ont laissé la vie : disparus, morts au combat, décédés par i(suite de maladie contractée en service). Les plus chanceux sont revenus mourir chez eux... En 1921, un monument est érigé, avec leurs noms gravés dans la pierre, pour que les générations futures se souviennent, pour qu'ils ne soient pas morts pour rien. C'est un hommage qui leur est rendu ici. L'évocation de leur vie, celle de leurs batailles les rendent proches. C'était hier. Association Larodde, Mémoire et patrimoine

10/2018

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Littérature française

Carnets (1921-1944)

Louis Guilloux, pendant plus d'un demi-siècle, est resté à l'écoute des grands orages de l'histoire et de la voix de ceux qui, invisibles et modestes, font et subissent cette histoire. Il n'a pas tenu un "Journal" , avec ce que cela implique souvent de complaisance narcissique, ou de curiosité pour les minuscules commérages sur les "grands de la terre" ou les petits potins des grandes époques. Il a tenu le livre de bord d'une traversée des hommes. De la guerre de 14 à la Seconde Guerre mondiale, de la révolution d'Octobre à la Guerre d'Espagne, de la "Maison du Peuple" de sa jeunesse aux immeubles du petit peuple de Paris ou de Saint-Brieuc, de son voyage en U. R. S. S. à l'Occupation, de ses amis glorieux, Gide, Malraux ou Aragon, aux voisins du quartier et aux passants de la rue, Louis Guilloux garde l'oreille au guet, le coeur en éveil et l'esprit en alerte. Jour après jour, pendant cinquante-cinq ans, la trame de ces Carnets tisse une tapisserie d'une extrême richesse. Une époque s'y reflète, des milliers de voix y parlent ou chuchotent. Et dans le filigrane de ce beau livre attentif, modeste et généreux, préférant toujours écouter autrui plutôt que parler de lui, Louis Guilloux cependant est là, comme un hôte si discret qu'on ne sent sa présence que par la lumière d'un regard qui éclaire les autres et révèle une époque.

10/1978

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Première guerre mondiale

Reconnaître (1914-1918)

Reconnaître et remercier les soignants et les aidants est une question très contemporaine. Elle a aussi des racines profondes. La Grande Guerre en donne une illustration saisissante. On estime à plus de 4 millions les soldats français blessés. Avec près de 150 hôpitaux temporaires et au moins 178 000 soldats hospitalisés, les Alpes-Maritimes et Monaco se distinguent. Médecins, infirmiers, aidants et d'abord des femmes très souvent encadrées par la Croix-Rouge ont manifesté un engagement inédit. Il fallait reconnaître celles et ceux qui s'étaient durablement dévoués au soin des blessés ou malades évacués des fronts du Nord, de l'Est et d'Orient. Par la médaille des épidémies, parfois la Légion d'honneur, et principalement la médaille de la reconnaissance française, leur abnégation a été saluée. Etrangers - notamment britanniques, italiens, belges, suisses, monégasques, américains, hollandais - ou français, ils sont plus de 500 à avoir été éligibles, et près de 430 à avoir été décorés. Célèbres ou, le plus souvent, inconnues, les femmes sont les premières éligibles et attributaires. Au moyen d'archives inédites, le présent travail vise à rappeler leur engagement aussi discret qu'indispensable.

04/2022

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Critique littéraire

Correspondance (1944-1958)

Le 24 juin 1948, Roger Martin du Gard avait écrit à André Gide : "Camus est celui de sa génération qui donne le plus grand espoir. Celui qu'on peut ensemble admirer et aimer". Dix ans plus tard, à la mort du romancier des Thibault, Albert Camus note sobrement dans son Cahier : "On pouvait l'aimer, le respecter, Chagrin". Emouvant parallèle qui souligne la dimension affective d'une correspondance fondée sur la confiance, le partage des mêmes valeurs, l'engagement douloureux de l'écrivain au service de la paix, de la justice et de la dignité. En Martin du Gard, Camus apprécie l'expérience d'un généreux aîné apte à conseiller, à comprendre sans condamner, en garde permanente contre "la fascination des idéologies partisanes". Et Camus illumine les dernières années du vieil homme si prompt à douter de lui-même. Par sa révolte lucide et la riche variété de sa palette, il prouve à Martin du Gard que l'on peut s'inscrire sans en rougir dans la lignée d'un humanisme dont Jean Ramis et Les Thibault furent naguère tributaires. Leurs lettres et les notes qui les éclairent révèlent deux natures fraternelles, dont les angoisses et les espoirs n'ont pas cessé d'être les nôtres.

09/2013

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Littérature anglo-saxonne

Journal 1973-1982

Joyce Carol Oates entreprend la rédaction de son journal à l'âge de 34 ans. Elle écrit chaque jour avec une énergie fiévreuse. Il en émerge un portrait non expurgé de l'artiste en femme, écrivain, professeur, amie. Elle relate ses rencontres avec Philip Roth, John Updike ou Susan Sontag... Mais, peu à l'aise avec la célébrité, Oates se réfugie dans sa vie intérieure, à la poursuite de son oeuvre.

03/2024

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Histoire de France

Les Poilus,. Lettres et témoignages des Français dans la Grande Guerre (1914-1918)

Elle a mobilisé huit millions de soldats sur le front, mais la Grande Guerre a bouleversé l'existence de tous les Français. Et les plus belles lettres de Paroles de poilus (Librio numéro 245) ne peuvent se lire sans les mots, en regard, de leurs familles, leurs compagnes, leurs enfants, leurs mères. C'est l'objet de ce nouvel ouvrage de Jean-Pierre Guéno. Marraines de guerre, soldats des colonies, fusillés, grévistes, planqués, "Père Pinard" : leurs lettres dessinent le quotidien interminable de l'ennui, de la boue, de l'incertitude au front. Simples soldats ou grands écrivains, des anonymes à Guillaume Apollinaire ou Alain-Fournier, ces témoignages racontent la guerre à dimension humaine. Publié simultanément dans une version illustrée aux éditions des Arènes, ce recueil s'inscrit dans les manifestations de commémoration de la guerre de 1914-1918.

10/2013

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Histoire et Philosophiesophie

Autour de 1914-1918 : nouvelles figures de la pensée. Sciences, arts et lettres

La Grande Guerre n'a pas cessé de nous fasciner. Elle nous apparaît comme un moment de profonde rupture non seulement historique et géopolitique, mais aussi épistémologique et même civilisationnelle. Nos façons de comprendre le monde, de le voir, de le penser, ont été transformées autour de ces années-là. Quel rôle le conflit a-t-il joué dans ces bouleversements ? Dans quel contexte intellectuel s'est-il déclenché ? Et quels en ont été les effets à long terme - les ruptures et les reconfigurations dans les sciences, la philosophie, les lettres, les arts, les représentations, les mentalités, la société ?

09/2015

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Photographie

Iran, rêves et dérive. 1978-1985

1978, l'Iran se soulève contre la dictature du Shah. En l'espace d'une année, le régime vacille et fait place, avec le retour d'exil de l'ayatollah Khomeyni, à la République islamique. Reza et Manoocher Deghati, frères et photojournalistes ayant grandi dans l'Iran des années 1950, dévoilent pour ce livre leurs archives exclusives de cette période. Documentant sans relâche les émeutes, les répressions violentes, mais aussi les espoirs d'une société iranienne en pleine mutation, ils en sont alors les témoins privilégiés. 40 ans après la révolution, leur travail donne un visage au peuple iranien meurtri par une théocratie qui n'a pas tenu la promesse d'une paix tant espérée. Dès 1978, Reza et Manoocher Deghati couvrent les prémices et les années de la Révolution islamique puis la prise d'otage de l'ambassade américaine de Téhéran. Leurs images sont largement reprises à l'époque dans la presse internationale¿ : Newsweek, Times, Life ou encore Paris Match. Cette expérience singulière forgera pour l'un et l'autre leur engagement personnel et leur travail de photojournalistes. De formation littéraire, Rachel Deghati conçoit avec Reza de nombreux projets éditoriaux (livres, expositions, documentaires) au service desquels elle propose sa plume et sa vision. Elle poursuit en parallèle une pratique de l'écriture de fiction et de poésie à travers ses projets personnels. Dans ce livre, elle écrit la Révolution iranienne racontée par les deux frères photographes.

10/2019

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Beaux arts

Vallotton Manguin Hahnloser. Correspondance 1908-1928

Contribution importante et originale à l'histoire de l'art, cette riche correspondance inédite complète l'ouvrage paru l'an dernier : La collection Arthur et Hedy Hahnloser. Les Hahnloser ont eu la chance en effet de côtoyer de nombreux artistes de l'époque postimpressionniste et nabie. Plusieurs d'entre eux sont devenus des amis intimes du couple, tels Félix Vallotton et Henri Manguin. Dès leur rencontre, naît un échange épistolaire passionnant qui se poursuivra jusqu'à la mort des artistes. Au fil du temps, cette correspondance nous dévoile non seulement l'amitié profonde qui les unit mais offre une chance unique de découvrir le marché parisien à travers le point de vue d'artistes sensibles à l'art de leur époque. Conseillers dans les achats de leurs amis, Vallotton et Manguin n'hésitent pas à donner leur point de vue et guident les Hahnloser dans le vaste marché de l'art contemporain français de leur époque pour bâtir avec eux une collection à la hauteur de leurs désirs. D'un point de vue plus personnel, cette correspondance nous montre l'attachement mutuel entre les artistes et le couple de collectionneurs. Elle nous permet de pénétrer dans le quotidien des artistes qui dévoilent à leurs amis leurs questionnements et inquiétudes de créateurs mais aussi leurs difficultés de tous les jours. Quant à Arthur et Hedy Hahnloser, ils sont non seulement les témoins privilégiés du développement artistique de leurs amis, mais sont aussi les acteurs de la découverte et de la promotion de leur art. En préparation : Correspondance de Hedy et Arthur Hahnloser avec Pierre Bonnard, Edouard Vuillard, Odilon Redon, Pierre Matisse...

09/2013

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Histoire internationale

Extraits d'un journal, 1908-1928

Extraits d'un journal, 1908-1928 / Charles Du Bos Date de l'édition originale : 1928 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Anglais apprentissage

Le roman et le théâtre en Grande-Bretagne (1970-1980)

Table des matières Le roman anglais des années 1970-1980 Le chantre de l'ennui : Graham Greene 1978-1982 Quelques aspects des modes d'écriture comparés dans Earthly Powers d'Anthony Burgess et dans Darkness Visible de William Golding Histoire et roman Science-fiction bien tempérée ou l'art de la fugue La Fin du roman et les fins des romans Observations sur le roman d'aujourd'hui Le théâtre anglais des années 1970-1980 Chants d'expérience, chants d'innocence : le théâtre d'Arnold Wesker de 1974 à 1981 Marxisme et schizophrénie dans le théâtre télévisuel de David Mercer après 1968 Edward Bond, moraliste visionnaire : The Fool, scène 7 : les morts ressuscités et la métaphore du pain De la parodie à une esthétique de la duplication : étude de Travesties de Tom Stoppard Vertige et impureté, ou par-delà le bien et le beau dans le théâtre de Howard Brenton L'obsession du totalitarisme, ou la contre-utopie, dans le théâtre anglais récent Bibliographie sélective des travaux consacrés au théâtre anglais contemporain

12/1983

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Histoire de France

Mon papa en guerre 1914-1918. Lettres de poilus, mots d'enfants

Quand éclate la Première Guerre mondiale, il y a quatre millions de poilus sur le front et quatre millions et demi d’enfants sur les bancs de l’école. Les premiers sont plongés dans l’horreur de la guerre. A l’heure du courrier, ils redeviennent des pères, des oncles, des parrains… Les seconds sont à l’âge des poupées et des soldats de plomb. La plume et les crayons de couleur sont leurs seules armes pour contrer le vide de l’absence. Ces extraits de lettres, de journaux intimes et de récits autobiographiques éclairent les relations qui unissaient, entre 1914 et 1918, les pères et leurs enfants. Entre les uns et les autres se noue une chaîne de mots, de conseils, d’espoirs et de craintes, de larmes et de sourires.

11/2012

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Théâtre

Pièces farceuses

Ce volume contient : Chers Zoiseaux (1976), La Culotte (1978), Episode de la vie d'un auteur (1948) et Le Nombril (1981).

10/1984

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Critique littéraire

Carnets inédits 1947, 1950, 1951. Suivi de Pages 1934-1948

Les Carnets figurent au premier plan de l'œuvre thomasienne, ayant nourri non seulement des livres, mais aussi les articles publiés dans La Nouvelle Revue française. Aux poèmes et aux récits s'ajoutent maintenant des pages écrites entre 1934 et 1951, découvertes il y a dix ans dans un grenier d'Asnières au cours d'une recherche entreprise dans le cadre universitaire. Ce sera au lecteur de décider s'il s'agit d'un abandon volontaire de l'auteur ou d'un simple oubli. Ce dossier serait-il, à partir d'une douloureuse expérience personnelle, ni plus ni moins qu'une tentative pour approfondir le mystère du rapport entre l'Homme et la Femme ? Face aux pièges de la condition humaine, on y trouve, tracées, les grandes lignes d'une stratégie de défense. Thomas s'interroge sur les règles du jeu et en arrive aux conclusions suivantes : d'abord que " c'est une erreur de voir dans une femme (ou un homme) un remède -à la solitude : " ; et ensuite que " le seul être dont on doive attendre quelque chose, c'est soi-même [...] On doit seulement souhaiter que les autres donnent l'occasion d'offrir ce qu'on a, soi, ce qu'on crée pour eux ". Ce choix de l'écriture comme sacerdoce assure au personnage de Thomas une réelle singularité. S'il a quitté ce monde il y a plus d'une décennie, sa voix n'en continue pas moins d'exercer une vraie séduction. Ces pages, inédites et poignantes, ne font qu'en confirmer la pertinence. J. L. Édition établie, présentée et annotée par Joanna Leary, docteur et membre associé de l'Université de Monash (Melbourne, Australie,), à qui l'on doit l'important Choix de lettres, 1923-1993 d'Henri Thomas ("Cahiers de la nrf ", 2003).

03/2006

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Théâtre

Théâtre de Résistance. (1970-1974)

Un théâtre entre jubilation et contestation Cet ouvrage nous propose le théâtre complet de Kim Shi-ha, avec cinq pièces de résistance, écrites entre 1971 et 1974 par le poète alors trentenaire, et qui lui coûteront tortures et prison à l'époque de la dictature en Corée du Sud. Cet immense auteur, né en 1941, à la fois poète, philosophe et essayiste, intellectuel engagé, acteur culturel de premier plan, aujourd'hui toujours combatif, qui n'est connu en France que de réputation, a compris, dès sa jeunesse, que le théâtre populaire, dont la tradition est si riche en Corée — qu'il s'agisse de danses masquées, de chants pansoris, de rituels chamaniques ou de groupes de percussion —, était une arme pour parler du présent, pour lutter contre le totalitarisme et s'adresser au peuple. La traduction de ces pièces jubilatoires reste fidèle à une langue à la verve intarissable, souvent considérée comme intraduisible à cause de ses jeux sur les mots, ses rythmes, ses sonorités, ses changements de registre, bref sa richesse...

06/2019

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Musique, danse

Oh Yeah ! Souvenirs 1944-1974

Dans ce premier volume de ses souvenirs, Antoine raconte avec humour et passion sa jeunesse voyageuse - né à Madagascar, il, enfant, parcouru océans et continents, puis durant ses études d'ingénieur, pris la route dans les fameuses années 1960. Il décrit le tourbillon qui l'emporta quand ses Elucubrations déclenchèrent une vraie " guerre des idoles ", les joies et les peines, les dessous pas toujours brillants du show business, ses amusantes rencontres avec les Rolling Stones, Johnny, Claude François, Dali, Warhol ou Brigitte Bardot... Antoine, véritable homme libre, peint l'extraordinaire liberté qui régnait dans cette " parenthèse enchantée " qu'il a, lui, toujours refusé de refermer : éveil à la sensualité, joie de vivre et optimisme sont toujours au programme. Pour la première fois, Antoine révèle pourquoi et comment, ayant, au bout de huit ans de succès dans la chanson, découvert un jour la navigation, il a décidé de mettre les voiles et réussi à réaliser ce rêve de liberté qui est en chacun d'entre nous.

02/2007

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Comics Super-héros

Daredevil, l'intégrale : 1974-1975

Daredevil fait équipe avec non pas une mais deux superbes femmes de l'univers Marvel, quand Black Widow et Shanna lui prêtent main-forte face au Spectre Noir. Au programme également, une organisation secrète cherche à mettre l'Amérique à genoux, dans une immense saga qui s'achèvera sur la pelouse de la Maison Blanche ! La dernière fois que ces épisodes ont été publiés en France, c'était à la grande époque de Strange, à la fin des années 70. Au scénario, on retrouve Steve Gerber, le créateur de Howard le Canard, qui signe là ses derniers épisodes sur la série.

01/2023

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Comics Super-héros

Thor l'Intégrale : 1973-1974

Voici l'un des plus grands combats de Thor, qui fait équipe avec le formidable Hercule ! Les deux titans doivent conquérir le domaine de Pluton pour libérer la ravissante Krista ! Le fils d'Odin voyage également dans l'espace aux côtés de Sif et Balder. Et sinon : le Destructeur revient et Galactus se trouve un nouveau héraut. Thor poursuit son bonhomme de chemin dans des INTEGRALES bourrées d'action. Cet album est presque entièrement conçu par Gerry Conway et John Buscema, avec des aventures de l'Asgardien très... cosmiques !

06/2023

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Poésie

Poésie 1964-1974. La compil

Après avoir accueilli Les Chants Tenses (qui réunissaient ses textes des années 1985-1995), la collection Poésie/Flammarion publie cette année Les Grands Poèmes Faux, le nouveau recueil de Matthieu Messagier. Parallèlement à cet ensemble inédit, il nous a paru opportun de redonner à lire, sous une forme anthologique, l'essentiel de son œuvre de jeunesse, depuis longtemps introuvable en librairie -tant pour la mettre en perspective avec ses écrits ultérieurs que pour la rendre accessible à une nouvelle génération de lecteurs. Il n'est d'ailleurs pas impossible que les textes ici réunis déconcertent par leur vigueur et leur constante invention ceux-là mêmes qui pensaient les connaître. Et qu'il soit désormais loisible de les lire d'une tout autre manière qu'à l'époque où ils furent composés : leur " modernité " - qui anticipe de manière frappante sur certains courants poétiques actuels - se révélant, à cet égard, plus clairement qu'hier. L'objet du présent volume est aussi de rendre ce fait apparent.

04/2000