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Jeannine Yon-Kahn

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Sciences politiques

Le camp de la guerre. Critique de la déraison pure

Un an après l'invasion et l'occupation de l'Irak, après une guerre juridiquement indéfendable, moralement injustifiable, politiquement ingérable, où en sommes-nous ? Aucune trace d'armes de destruction massive, des élections libres ajournées, des attentats quasi quotidiens... Catastrophe en un mot, dont nous aurons du mal à nous remettre. Hier encore, la cause démocratique restait vierge. Aujourd'hui, le fascisme, sous sa forme intégriste, prétend prendre en charge la révolte des humiliés, pendant que les nouveaux maîtres du monde, les tenants du " camp de la guerre ", sont parvenus, au nom de la démocratie, à asseoir un pouvoir impérialiste et oppresseur. Oppression démocratique contre résistance antidémocratique : imagine-t-on le choc qu'induit une telle inversion ? Jean-François Kahn analyse ici la dérive intellectuelle et idéologique qui a conduit à cette guerre absurde, soumet à l'épreuve des faits les discours extravagants qui l'ont justifiée, prend la mesure du naufrage de nos valeurs et du raz-de-marée qu'elle a provoqué. Et montre comment un certain discours néo-conservateur d'aujourd'hui n'est plus que le retournement d'un certain discours stalinien d'hier.

04/2004

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Actualité et médias

Moi, l'autre et le loup

A quelles conditions les individus qui composent un corps social décident-ils (ou continuent-ils) de vivre ensemble plutôt que de s'entre-déchirer ? Telle est la grande question que s'attache à résoudre la philosophie politique. Jean-François Kahn y répond dans cet essai à partir du constat suivant : 1) seule la reconnaissance de l'autre permet la connaissance de soi ; 2) seule la connaissance de soi permet l'acceptation de l'autre ; 3) seule l'acceptation de l'autre permet d'assurer la coexistence sociale, et donc l'organisation de la société politique. Mais si la logique de cette démonstration est imparable, tout se complique lorsque l'on sait que la condition de la connaissance de soi qu'est l'autre est rendue bien incertaine par le fait que l'autre restera toujours pour moi un mystère - ne serait-ce que parce que je ne connaîtrai jamais la connaissance qu'il a de lui-même. Et c'est de ce mystère, de cette irréductible différence que surgit l'exclusion - la méfiance d'abord, la réduction de l'autre à sa fonction sociale, à la couleur de sa peau ou à quelque autre différence ensuite, la persécution pour finir. Le loup, c'est précisément la figure du persécuteur tapie en chacun de nous. Dans ces conditions, la " bonne politique " consistera à reconnaître la différence sans jamais perdre de vue l'universalité de la condition humaine. Et cet essai vise précisément à définir le type d'actions économiques, sociales et culturelles qu'implique tout processus pacificateur et générateur du rapport d'altérité. Ce dont notre société, nous le savons, a bien besoin.

04/2001

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Actualité et médias

365 Jours

" A 365 jours de l'élection présidentielle, voici la chronique de 365 jours d'une année brûlante. Les émeutes des banlieues. Les manifestations contre le CPE. Le procès d'Outreau. La libération de Florence Aubenas. Les attentats de Londres. Le retrait israélien de Gaza. Le cyclone Katrina. La grippe aviaire. Les délocalisations. Le chômage. La pauvreté. Et puis le référendum sur le traité constitutionnel européen, les débats sur le déclin de la France, les menaces sur notre modèle social. Et encore ces multiples petits événements, inattendus, que j'ai sélectionnés, tous les jours ou presque, sans autre guide que ma subjectivité. Je dis comment j'aurais agi et réagi quand l'actualité vous assaille. Je note mes impressions, avance mes positions, croque de portraits et dessine, par petites touches, ce que je pense être le chemin de l'espoir. On voit à l'œuvre, de l'intérieur, le processus de préparation aux grandes échéances, avec mes intuitions et mes convictions, mes doutes et mes hésitations, mes coups de griffe et mes coups de cœur, ma détermination et ma volonté. Bref, je prends le risque de me présenter ici aux Français comme un homme avec son histoire, ses passions, ses valeurs. Voici un journal contre le renoncement. "

05/2006

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Actualité et médias

Petit césar. Comment a-t-on pu accepter ça...

"Chiche! Je prends le risque. Ce livre est d'abord un défi. A ceux, à tous ceux qui n'ont cessé de me reprocher d'avoir "dit", sous prétexte qu'ils n'ont pas osé ou voulu "dire". J'en appelle aujourd'hui à leur honnêteté et à celle de tous les futurs lecteurs de ce livre. Toutes les pièces du dossier sont là. À eux de juger. Qui avait raison ? Car ce n'est pas Nicolas Sarkozy qui est le principal responsable. Avec ses qualités et ses défauts, il est ce qu'il est. Et ce qu'il est a toujours été transparent. Tout était d'emblée sur la table. S'il y a une responsabilité, elle est collective. Comment a-t-on pu accepter ça ? Et pourquoi ? Ce livre fera hurler certains. Tant mieux, il est fait pour ça. Pour faire réagir." J.-F. Kahn

05/2011

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Actualité et médias

Oui ! Lettre ouverte aux enfants d'Europe

Nous allons tous être consultés demain par référendum sur le traité constitutionnel européen qui divise aujourd'hui les socialistes. C'est une question décisive. Pour l'avenir de l'Europe. Pour l'influence de la France. Mais c'est un débat mal engagé. Que de complexités ! Que de démagogie ! L'un des responsables socialistes français qui connaît le mieux l'Europe a pris la plume, dans l'urgence, pour dire crûment sa vérité. Au départ, il y a la colère devant les faux arguments et les vrais mensonges. A l'arrivée, il y a cette démonstration implacable où la clarté du pédagogue s'allie à la conviction du politique pour expliquer ce qu'est vraiment ce traité, pourquoi il faut le soutenir de toutes nos forces et comment nous nous condamnerions en nous y opposant. Une boussole indispensable pour tout citoyen qui veut se repérer dans le labyrinthe d'une question européenne jugée abstraite, lointaine, technocratique et froide.

11/2004

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Philosophie

Le Télémaque N° 56/2019 : Sage comme une image. Sagesse, agissement et images de l'enfance

A partir d'un questionnement sur le sens de l'expression "sage comme une image" et son évolution, ce dossier déploie une triple réflexion sur la sagesse des enfants, leur assagissement et les images de l'enfance.

12/2019

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Littérature française

Dernière année. De l'Alsace au Cotentin

"Le docteur Kahn décrit toute l´atmosphère du quotidien d´un toubib six mois avant la date fatale du ""jour de la retraite"". L´action se situe entre le Cotentin, les îles anglo-normandes et l´Alsace. Tout y passe, son exercice d´ostéopathe, de médecin du sport, de médecin acupuncteur, sa philosophie de la vie, ses activités sportives, son ""art personnel"" de vivre. Le dernier chapitre est surprenant".

06/2020

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Critique littéraire

Victor Hugo - Un révolutionnaire. Suivi de L'extraordinaire métamorphose

La tradition veut qu'on soit progressiste à vingt ans et réactionnaire l'âge venant. Victor Hugo, qui décidément ne fait rien comme les autres, parcourt le chemin inverse. De 1847 à 1851, on assiste à I'"extraordinaire métamorphose" d'un vicomte, pair de France, monarchiste, député de Paris élu sur des listes de l'union de la droite, devenant l'homme des Misérables, passant du côté républicain, prônant la révolution et s'intégrant à l'extrême gauche. Qu'en est-il de ce Hugo-là deux cents ans après ? Pourquoi revenir sur Hugo politique ? Parce que, dit Jean-François Kahn, "Victor Hugo incarne mieux que quiconque le combat pour la démocratie et les droits de l'homme ; ensuite, parce qu'il n'a cessé, parfois seul, au prix de sa tranquillité et de sa réputation, de résister à l'offensive, souvent convergente, des stalinismes de gauche et de droite ; enfin parce qu'au nom du refus de la guerre civile, en vertu d'un patriotisme bien compris, il a de toutes ses forces cherché à favoriser l'émergence d'une autre voie." Mais aussi parce que peu de gens imaginent, de nos jours, jusqu'où il va dans la radicalité et la modernité, donnant parfois l'impression qu'il nous parle des problèmes d'aujourd'hui.

01/2018

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Critique littéraire

M la maudite. La lettre qui permet de tout dire

" L'écrivain Georges Perec a osé cette "disparition" : retirer une lettre de ce tout qu'est l'alphabet. Je propose ici l'expérience inverse : affronter un tout à partir d'une seule lettre. La lettre M. "M la maudite" qui m'a permis d'ouvrir toutes les portes et de tout oser. Trop ? Cet ouvrage est à la fois le concentré des expériences d'une vie et le reflet de ce kaléidoscope qu'est la vie. Concentré des expériences d'une vie car, ce que j'y ai investi, c'est tout ce que j'ai eu l'occasion d'expérimenter, de connaître, de découvrir. Tout ce à quoi j'ai été confronté et amené à réfléchir, tout ce qui a été l'objet, de ma part, de quêtes et d'enquêtes, motifs parfois de combats ou d'adhésions, tout ce dont j'ai été témoin et éventuellement acteur, mes pérégrinations à travers les crises et les guerres de notre monde, mes engagements et mes batailles. Reflet de ce kaléidoscope qu'est la vie, car celle-ci n'est pas univoque. Elle intègre le complexe, le sérieux, le savant, le descriptif et le synthétique, le polémique et l'empathique, mais aussi le léger, le déconnant, le vachard et je l'admets... des bêtises. Autrement dit, le grave et le drolatique, le pointu, l'arrondi et le dérisoire. Calembours et calembredaines compris. Mélange des genres poussé ici à son paroxysme. La vie comme on l'M ! "

10/2018

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Littérature française

Mémoires d'outre-vies. Tome 2, Malgré tout, on l’a fait !

« Ce second tome des Mémoires d’outre-vies, marqué par la création de L’Événement du jeudi et de Marianne, rythmé comme le premier de rires et de pleurs, de petitesses et de grandeurs, d’espérances et de désillusions, traversé d’épisodes improbables ou extravagants, drolatiques ou tragiques, en dérangera certains. Pourquoi ? Parce que cela même qui fait que je suis fier de pouvoir, malgré quelques échecs, revivre avec les lecteurs l’intensité de nos combats, l’actualité parfois stupéfiante de nos empoignades, leur fera, à ceux-là, grincer les dents. La raison est toute bête : car même si, oui, nous avons globalement échoué, replongeant dans les batailles que nous avons menées, les fausses routes que nous avons pointées, les dérives que nous avons dénoncées, les catastrophes contre lesquelles nous avons mis en garde, ces lecteurs auront, faits et textes à l’appui, l’occasion unique de trancher : qui finalement a eu tort, et qui a eu raison ? Et c’est ce classement qui, à beaucoup, ne fera pas plaisir. »

03/2022

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Littérature française

Mémoires d'outre-vies Tome 1 : Je me retourne, sidéré...

"Après trois quarts de siècle qui ont laissé des encoches, des brûlures et des blessures dans ma mémoire, les hasards d'une existence et d'une carrière non programmée ayant fait que je me suis retrouvé au coeur de la plupart des événements qui ont façonné le monde d'aujourd'hui, je me retourne, sidéré... Comment est-il possible que j'aie vécu tout ça ? " La vie de Jean-François Kahn est un véritable roman. Le roman d'un homme fasciné par l'Histoire et par l'art de décrypter l'Histoire : le journalisme. Observateur des folies du communisme, des dérives du colonialisme, de la montée de l'extrême droite, le grand reporter raconte enfin, dans ce premier tome de ses mémoires, sa traversée d'un siècle fou, où l'on croyait tout possible - et où tout fut possible, hélas. Se retournant sur sa vie, et tout étonné encore des événements dont il fut le témoin, il nous livre un récit plein d'aventures et de drôlerie, traversé de révolutions et de coups d'Etat, de guerres extérieures et intestines, d'humanisme et de terreur, de misères et de servitudes - bref, de bruit et de fureur, de rires et de larmes. Conteur formidable, il offre aussi aux lecteurs des portraits saisissants de Nasser et de Che Guevara, d'Albert Camus et d'André Malraux, de de Gaulle et de Mitterrand, d'Hubert Beuve-Méry et de Françoise Giroud. Les mémoires de la mémoire du siècle.

05/2021

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Histoire ancienne

L'invention des Français. Du temps de nos folies gauloises

Entre 600 avant Jésus-Christ et 500 après, dans ce qu'on appelle aujourd'hui la France, que s'est-il passé ? Faites l'expérience, posez la question : au mieux on vous citera la défaite de Vercingétorix à Alésia et le baptême de Clovis. Le reste est comme un immense trou de plus de mille ans. Or, c'est au fond de ce trou, dans ce creuset, qu'en vérité tout se passe : que, d'un invraisemblable capharnaüm de bandes et de hordes, de tribus et de peuples, de cités et de nations, va peu à peu surgir, se cristalliser, s'affirmer quelque chose d'étrange, mille-pattes à mille têtes, qu'on appellera les Français. Aventure improbable, inouïe, parfois démentielle. Nul réalisateur hollywoodien n'oserait imaginer la dramaturgie de cette épopée dont Jean-François Kahn retrace ici la dynamique et l'effervescence, tant y tonitruent la fureur et l'hilarité, le fracas des armes et le sifflement des intrigues, l'héroïsme des sacrifices et l'ignominie des forfaitures, la fulgurance des intelligences et l'étalement des médiocrités. La France, déjà ! Incroyable roman vrai qui ne ressemble pas toujours, rarement même, à la chronique officielle qu'en ont congelée nos écoles. C'est aussi le mérite de ce livre que de révéler une réalité parfois plus grise, parfois plus lumineuse, que les mythes.

02/2013

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Actualité et médias

Les bullocrates. Enfermés dans leur bulle, les décideurs coulent et ils disent que la France coule !

"La France coule ", décrètent-ils. Quand, au contraire, elle bouillonne, s'ébroue et rejaillit. Pourquoi reprennent-ils en chœur le même refrain " décliniste"? Parce qu'ils coulent, eux. Parce qu'enfermés dans leur " bulle " étanche, complètement coupés des réalités du pays, incapables de prendre conscience de leur décrépitude, ils projettent sur le pays tout entier l'évidence de leur propre chute. La France ne coule pas. Elle renaît. Elle est à la veille de submerger ces " bullocrates" confits dans leur archaïsme, protégés qu'ils sont dans le cocon auto-justificateur que tissent pour eux et autour d'eux les maîtres de la parole et de la propagande. Ce livre subversif ne se contente pas de désigner et de décrire, en appelant un chat un chat, un monde condamné, en radicale décadence, comme celui qui quitta la scène historique en 1789 (au risque évidemment de susciter sa hargne). Il entend également souligner les extraordinaires ressources d'une population qui n'a jamais été aussi riche en capacités créatives, innovantes, dynamiques et, en définitive, salvatrices! C'est pourquoi du " chacun pour soi ", encouragé par les bullocrates, nous devons passer au " tous ensemble ". Car il faudra, quand la bulle explosera - et elle explosera de toute façon -, que la France soit prête à repenser une révolution humaniste pour le meilleur... afin d'éviter une révolution de revanche, pour le pire.

08/2006

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Beaux arts

Friedrich Kuhn, artiste du jeûne et marchand de palmiers

« Un artiste hors-la-loi » : c'est ainsi que Paul Nizon décrit son ami le dessinateur, peintre et sculpteur Friedrich Kuhn. Né en 1926 en Suisse alémanique, mort en 1972, Kuhn fut l'une des figures les plus marquantes et les plus excentriques de la scène artistique zurichoise des années 1960. Entre figuration et abstraction, à la frontière du pop art et de l'art brut, il élabora une œuvre où l'humour, le jeu et surtout la poésie s'allient très étroitement. Paul Nizon, qui partagea avec lui des années de bohème zurichoise, lui consacre un texte à la fois précis, intime et documenté. À sa façon d'écrivain critique d'art, il s'attache à faire revivre la passion créatrice de Kuhn. La grande capacité d'analyse artistique de Nizon se double d'un sens merveilleux de la formule. Méconnue aujourd'hui, l'œuvre de Kuhn ressuscite dans cet ouvrage qui fait la part belle au texte et où les illustrations, tout comme dans Les Débuts de Van Gogh, viennent ponctuer le propos de l'écrivain.

10/2016

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Littérature française

Mon coeur est ton empire

Yvan, brillant publicitaire mondain et célibataire, va changer de vie sur une rencontre anodine. La chance lui sourit, loin de son cercle parisien superficiel. Il découvre l'amitié nouée de relations humaines fortes et, chemin faisant, sa route le conduit vers ce qu'il n'a jamais osé imaginé tant il le désirait : l'amour à l'état sauvage. En parallèle se trame une intrigue mettant en danger un étudiant insouciant embarqué dans une affaire politico-financière. Une histoire de vies, des histoires d'une vie, dans un roman qui tourne au cyber-polar.

01/2020

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Littérature étrangère

Mon frère et son frère

Jonas est fils unique. Pourtant, dès l'âge de trois ans, il sent qu'il n'aurait pas dû l'être. Il regarde la photo de Paul, qui le regarde. Paul est mort 502 jours avant la naissance de Jonas, un accident idiot qui prive Jonas de frère. Atreize ans, Jonas se lance dans une quête : il part à la recherche de son frère, à la recherche de celui avec qui il ne fera pas toutes ces choses qu'ils auraient pu faire ensemble. Qui était Paul, qu'a-t-il vécu, qu'était-il lorsqu'il est mort ? Jonas questionne ses parents et Daniel l'ami de la famille, découvre le journal intime de Paul. Au fil de son enquête, Jonas apprend. Il reconstruit la courte existence de Paul, se construit lui aussi, adolescent en proie aux doutes et aux questionnements. Et se découvre lui-même.

08/2014

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Critique littéraire

Son excellence, Monsieur mon ami

Treize ans après la mort de l'énigmatique François-Régis Bastide, auteur de La fantaisie du voyageur, fondateur du Masque et la plume, ambassadeur de France à Copenhague et à Vienne, Jérôme Garcin se souvient de cet écrivain- musicien qui a tant compté pour lui et que l'époque a oublié.

09/2009

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Lecture 6-9 ans

I love you mon biniou

L'action se passe dans un jardin. On peut y rencontrer Armand l'épouvantail, River l'arrosoir, et bien sûr des escargots, des topinambours et des blaireaux, sans oublier Oskar le hérisson et toutes sortes de fleurs. Evidemment les hérissons et les fleurs n'ont rien à faire ensemble, rien du tout, surtout lorsqu'il s'agit d'une rose aussi raffinée que Miss Kemble. Trop différents, ces deux-là ! Et pourtant, à la stupeur générale, entre Oskar et Miss Kemble, c'est le coup de foudre. Personne n'y croit. Sauf eux.

10/2018

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Thrillers

Ton reflet dans mon miroir

Une histoire de famille où le passé obscur et secret devient le présent des protagonistes. Un nouveau dossier sur des disparitions, où les corps retrouvés seront toujours placés à l'orée d'une forêt, proche de Chantilly avec toujours le même rituel, la même façon de procéder. Pourquoi ces femmes sont-elles séquestrées et torturées ? Pourquoi leur enlever un morceau de langue et une mèche de cheveux ? Et surtout, pourquoi les marquer d'une croix nimbée ? Serait-ce un symbole religieux ou un clin d'oeil à une sororité voire une fraternité ? L'amour, la haine, les épreuves, les blessures seront au rendez-vous tout comme les châtiments ainsi que la torture morale et physique. Les investigations que mèneront Charline et Nelson les entraîneront au Laos à la recherche de la vérité. Cette enquête particulière ne les laissera pas indemnes. La souffrance, l'incompréhension face aux carnages des corps meurtris les mèneront vers l'impossible et surtout l'impensable...

03/2023

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Témoignages

Mon journal de ton agonie

Journaliste baroudeur, j'ai assisté au fil des ans et de mes enquêtes à de très grandes scènes de joie, mais aussi à des tragédies, sur presque tous les continents. Mais il n'y a pas de plus grande tragédie que de perdre celle qu'on aime. Christiane était une artiste et une grande voyageuse. Nous nous étions rencontrés en Afrique. Christiane et Gérard, c'est une histoire d'amour qui a duré quarante-deux années, malheureusement interrompue par les suites d'une opération chirurgicale à coeur ouvert. Et ce n'est pas juste. Christiane aimait la vie et ne voulait pas mourir. Gérard aimait Christiane. Christiane aimait Gérard.

10/2022

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Communication interpersonnelle

Trop bon, trop con ? La gentillesse n'a pas dit son dernier mot

Voici quelques-unes des principales idées reçues qui existent sur la gentillesse et que ce livre va déconstruire. En explorant le sujet dans différents domaines - la vie de tous les jours, le monde du travail, mais aussi la littérature, le cinéma où encore la psychologie -, et à l'aide de témoignages et de cas concrets, les auteures nous invitent à revoir notre définition de la gentillesse. Pour beaucoup, être gentil représente une faiblesse à surmonter pour qui veut réussir dans la vie. Grace à ce livre, nous verrons au contraire que la gentillesse est une qualité à cultiver, mais surtout, qu'être gentil ne signifie pas de se faire marcher sur les pieds sans rien dire... Car, en effet, être gentil, ce n'est pas dire "oui" à tout. Un gentil sait dire " non ", mais il sait le dire avec le sourire ! Les auteures mettent ainsi en lumière les fausses croyances qui enferment les gentils dans une image qui ne leur correspond pas toujours, en proposant des pistes concrètes et des exercices, pour les aider à transformer les quelques défauts courants liés à la gentillesse en bienfaits, mais aussi à s'assumer tels qu'ils sont et à trouver leur juste place. 16€ www.editions-eyrolles.com Editions Eyrolles I Diffusion Geudif Couverture . Stuc. Eyrolles®editions c nes _ -

04/2021

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Littérature française

Au fil des crises. Ode à la Patrie

Au fil des crises… Ode à la Patrie raconte les dégâts collatéraux causés par la crise économique et financière en République du Congo qui a débuté au deuxième semestre de 2014. L’auteure, Jeanine Lokokou, n’aborde pas ce sujet comme une spécialiste des questions économiques mais elle évoque les moeurs de son pays, l’éducation, l’environnement, le patriotisme… Et surtout, elle parle du Congo, avec son coeur. Elle devient une guide et permet au lecteur de visiter ce pays qui ne manque pas de charme. Ses nombreuses activités et son amour pour la petite enfance l’ont conduite à collaborer avec l’Unicef durant plusieurs années. Jeanine Esther Lokokou. Auteure. Documentariste (réseau Africadoc)

03/2024

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Thrillers

Le troisième jumeau

Comment deux vrais jumeaux peuvent-ils être nés de parents différents, des jours différents, à des endroits différents ? C'est à cette impossibilité biologique que se heurte Jeannie Ferrami, une généticienne de vingt-neuf ans spécialiste des jumeaux, lorsqu'elle se penche sur le cas étrange de Steve Logan et Dennis Pinker. ls partagent le même ADN et sont de véritables sosies, jusque dans leurs gestes et leurs manies, mais ils ne se connaissent pas et n'ont jamais entendu parler l'un de l'autre. Brillant étudiant en droit, Steve est un garçon sympathique et sans histoires. Dennis, lui, est un psychopathe endurci condamné à la prison à vie. Pourtant, c'est Steve qui est accusé d'un crime. Convaincue de son innocence, Jeannie s'acharne à rechercher la vérité. Autour d'elle, la violence et les agressions se multiplient. Tous les témoignages concordent : l'agresseur ressemble trait pour trait à Steve et Dennis. Qui est cet homme ? Jeannie n'a plus le choix : elle doit découvrir le secret des sosies et le véritable visage de son ennemi. Et s'il s'agissait d'un troisième jumeau ?

03/2014

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Littérature française

L'abandon des prétentions

"Qu'est-ce qu'une vie réussie ?" Jeanine recopie la question sur un Post-it de couleur rose, puis, comme chaque jour, s'en va marcher. Croisant, au cours de ses déambulations, divers visages : un architecte syrien fuyant son pays, un danseur étoile moscovite, une mythomane espagnole... Ne sous-estime-t-on pas, d'ordinaire, l'amplitude des voyages intérieurs suscités par ces rencontres fortuites ? Sans doute faudrait-il, pour en prendre la mesure, le regard d'un proche. C'est sa fille qui dépeint Jeanine, cette femme de soixante-cinq ans, en autant de fragments d'existence, composant un kaléidoscope où se confondent le monde et une mère.

04/2018

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Psychologie, psychanalyse

Nouvelle revue de psychanalyse N° 30 automne 1984 : Le destin

J-B Pontalis, Le moment venu Jean Starobinski, Chaque balle a son billet Suzanne Said, Part, contrainte ou hasard ? Les mots du destin chez Homère Didier Anzieu, La peau de l'autre, marque du destin D W Winnicott, Liberté Masud Khan, Prisons Marie Moscovici, Les circonstances Michel de M'Uzan, Les esclaves de la quantité Guy Rosolato, Destin du signifiant Michel Schneider, Présentation de La question au destin d'Arthur Schnitzler Arthur Schnitzler, La question au destin Pierre Fédida, Une méditation de la vengeance Christian David, Un rien qui bouge et tout est changé Dietrich Fischer-Dieskau, L'idée de destin en musique Isabelle Stengers, Comment parler de «nouveau» en physique ? Michel Schneider, Personne Varia, III : J-B Pontalis, Intermède Sylvie Gribinski, Just-so story Michel Gribinski, Toucher est l'idéal, fallacieux, du sens propre...Marc Froment-Meurice, «Qu'est-ce que Dieu ?»...Jean-Claude Rolland, La jeune femme avait entrepris...Laurence Kahn, Si une petite fille vous explique...Dominique Clerc Maugendre, «J'ai rêvé», dit-elle...Patrick Merot, Pli magique Patrick Lacoste, Vraiment Octave Mannoni, Question

11/1984

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Policiers

Espinadel - Tome I : Son château, mon cauchemar. Tome I : Son château, mon cauchemar

Pauline n'aime pas ce château, et ne veut pas y aller. Elle l'a pourtant bien dit à Axel. Mais son frère en a décidé autrement, pour son bien, croit-il. A peine arrivée, la jeune femme se rend compte que tout n'est peut-être pas tout à fait normal ici. Peu à peu, elle se demande si c'est elle qui devient folle, ou si le château ne serait pas plutôt bel et bien hanté, comme tous les habitants du village semblent le penser...

10/2020

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Histoire internationale

La lune et le caudillo. Le rêve des intellectuels et le régime cubain (1959-1971)

"- Tous les hommes ont droit à tout ce qu'ils demandent... - Et s'ils demandent la lune ? dis-je, sûr de la réponse. Il reprit son cigare, vit qu'il était éteint, le laissa et se tourna vers moi : - S'ils demandent la lune, c'est parce qu'ils en ont besoin. J'ai peu d'amis parce que j'attache une grande importance à l'amitié. Après cette réponse, je compris que lui, Castro, était devenu l'un d'eux". Sartre rapporta ainsi l'un des nombreux dialogues qu'il avait eus, en 1960, avec Castro. C'était, croyait-il, la naissance d'un régime vraiment nouveau : non le vieux socialisme qui avait failli (le rapport Khrouchtchev était alors tout proche) et qui ne promettait, de toute façon, que du pain et des roses, mais un monde où tout était possible. Les promesses de Castro étaient sans limites, mais très vite, à coups de répression et de séduction, en manipulant l'enthousiasme et en mobilisant de force les tièdes, il bouleversa la petite société cubaine : rétablissement de la peine de mort, police politique puissante, suppression de la liberté de la presse, du droit de grève, syndicat comme courroie de transmission, appropriation par l'Etat de la quasi-totalité des terres, rationnement, multiplication des catégories de "délinquance" ... : tout cela s'étalait au grand jour dans la presse officielle cubaine. Mais les intellectuels révolutionnaires ne lisaient pas et, invités choyés du régime, ils ne voyaient pas les Cubains ; ils écoutaient seulement Castro et ils revenaient éblouis : là-bas, on pouvait demander la lune. Ce livre retrace la vraie prise du pouvoir, en ponctuant le récit des événements majeurs par la version illuminée d'intellectuels connus. Qu'est-ce qui séduisait les intellectuels dans ce régime qui avait détruit tout ce qu'ils disent vouloir ? C'est à cette question que répond, finalement, ce retour sur l'histoire de Cuba.

11/1989

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Histoire de France

L'Algérie et la France

Près de cinquante ans après la signature des accords d'Evian, ce dictionnaire veut faire revivre un passé qui n'est pas " refroidi ", passé commun à l'Algérie et à la France.Les cent trente-deux ans de la présence française restent en grande partie inexplorés. Pour les comprendre, ce dictionnaire décrit des moments de l'histoire de ce territoire brutalement conquis en 1830. Il remonte aux royaumes berbères et s'arrête à l'exode des Pieds-noirs et à l'indépendance de l'Algérie (1962). L'ouvrage réunit 160 collaborateurs de spécialités et de générations différentes (historiens, écrivains, spécialistes de littérature, anthropologues, juristes, linguistes, médecins, physiciens, urbanistes, économistes) pour faire le point sur cette histoire encore objet de passions. Des universitaires et écrivains nés et vivant de l'autre côté de la Méditerranée participent à cet inventaire. Ce dictionnaire présente de nombreuses biographies, ainsi que des notices sur les populations, les religions, les langues, sur des temps forts - révoltes, faits d'armes -, sur des lieux comme Alger, Constantine, Oran, ou Teniet et Had, Tipasa. Il insiste sur tout ce qui est commun aux deux histoires : les deux guerres mondiales, mais aussi Camus ou Claude Cohen-Tannoudji (prix Nobel de physique 1997) et Nafissa Sid Cara, nés " là-bas ".

05/2009

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Histoire de France

Les Français d'Algérie de 1830 à aujourd'hui. Une page d'histoire déchirée

" Quelle chance d'être né au monde sur les collines de Tipasa. Et non à Saint-Etienne ou à Roubaix. Connaître ma chance et la recevoir avec gratitude ", écrivait Camus en janvier 1955. Etre né, vivre sur une terre splendide, l'Algérie, était ressenti par presque tous les Français comme une " chance ". Un jour, cette condition fut perçue par les " métropolitains " comme une " faute " appelant condamnation. Ce livre explore cette tragédie. Qui étaient les Français d'Algérie ? Ils sont issus d'une histoire courte - cent trente-deux ans -, houleuse, faisant alterner des pages heureuses et douloureuses, tissées de contradictions sans issue. On les fait entendre ici grâce à des entretiens menés auprès de cent soixante-dix Français d'Algérie, aux conditions et aux métiers variés, de tous les âges, de toutes les origines, vivant dans les lieux les plus différents. Quel point commun y a-t-il entre vivre à Alger et vivre à Trézel ? Bref, une société bigarrée, complexe, singulière. Pour comprendre les Français d'Algérie, on a remonté le temps, jusqu'à la longue et meurtrière guerre de conquête. On voit qu'ils sont les fils de l'idéologie triomphante de la IIIe République qu'elle forgea à sa naissance et imposa dans la première moitié de XXe siècle. L'intégration remarquable de cette communauté, les résultats éclatants de quelques-uns ne peuvent empêcher que s'exprime encore de l'amertume chez beaucoup de ces exilés et le regret ardent d'un pays qui n'existe plus.

05/2001

ActuaLitté

Sciences politiques

Le réveil des somnambules. Le parti communiste, les intellectuels et la culture (1956-1985)

" Ce livre fait largement entendre la voix des communistes et des "ex", et expose ce qu'ils ont produit au cours de ces trente dernières années. A la différence de ses aînés, l'intellectuel post-56 a souvent revendiqué sa définition d'intellectuel et, de plus en plus, a refusé de se soumettre aux politiques. Dans ce réveil des intellectuels communistes, la coupure décisive est l'invasion de la Tchécoslovaquie en août 1968 : s'étant identifiés aux acteurs du Printemps de Prague — intellectuels comme eux-mêmes —, ils virent alors s'effondrer leur rêve d'une action positive de l'intelligentsia en pays communistes et leurs espoirs d'une réforme du régime soviétique. Depuis lors, ils renoncent à la production "au service du parti" et ont repris un certain contact avec le réel, que les utopies sanglantes du stalinisme leur avaient fait oublier. Cependant, l'absence d'analyse du stalinisme, "condamné" et non démonté, les maintient dans une situation auto-entravée. Face à la culture, on voit ici ce que produit le `point de vue de classe". Face à la politique, ils continuent de ne pas savoir reconnaître le stalinisme partout où il est — et pas seulement dans le Goulag. Ils ne peuvent admettre que les valeurs fondamentales de Marx "pouvaient difficilement être concrétisées autrement" que dans le totalitarisme stalinien (Kolakowski). Aujourd'hui délaissé, Marx a suscité dans les années pré- et post-68 une pléthore de commentaires. Mais personne ne s'est interrogé sur l'une des bases les plus fausses de ses théories ; il a été incapable de penser en fonction d'un homme réel, c'est-à-dire nullement angélique et rationnel, mais au contraire traversé de pulsions obscures, affronté à ses manques, à sa détresse intérieure, à la mort... Le volontarisme marxien entraîne nécessairement la violence faite aux hommes réels et aux structures sociales. Faute de remettre en cause les mythes fondateurs (et consolateurs) de la Révolution, ils sont condamnés à penser de manière mutilée et à rester en marge de la société. Ils connaissent bien aujourd'hui la faillite du socialisme, ils s'accrochent seulement à un refus de ce monde-ci, au lieu de travailler à le connaître et à l'améliorer. Le problème, c'est que ce refus immature du monde ne se limite plus aux intellectuels communistes. Comment faire admettre qu'aucun programme politique ne pourra assurer le "bonheur" des hommes ? Ce monde, irrémédiablement tragique, exige des intellectuels, comme l'a écrit encore Kolakowski, qu'ils ne remplacent pas la pensée par l'engagement. " J. V.-L.

01/1987