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Et la voie fut tracée... Les débuts du mouvement communiste en Chine (Shanghaï, 1920-1927)

Extraits

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Jeux

Le grand livre des premiers mots croisés. Vous êtes grand amateur de pots croisés. Mais sauriez-vous venir à bout des grilles de 1925, 1926 et 1927 ? Edition collector

Ce collector des premières grilles de mots croisés parues en France en 1925 et 1926, ravira tous les passionnés de jeux de lettres. Etes-vous prêt à vous mesurer à ces premières grilles aux formes des plus bariolées et insolites ? Des extraits d'articles des journaux de l'époque accompagnent ces grilles et montrent à quel point ces jeux ont été au départ révolutionnaires !

09/2021

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Littérature étrangère

Journal (1918-1920)

25 juillet 1920, Nelly Ptachkina tombait dans la cascade du Dard, au pied du Mont-Blanc. Elle avait dix-sept ans et laissait un journal, édité ensuite par sa mère, dans les années 1920. Joseph Kessel en publia des extraits dans ses Souvenirs d'un commissaire rouge. Le Journal (1918-1920) recouvre la chronologie de la guerre civile depuis son déclenchement jusqu'aux débuts des conflits russo-polonais, lesquels entraîneront la guerre soviéto-polonaise. Mue essentiellement par la nécessité d'une introspection liée à la construction de sa personne, Nelly utilise ses notes pour rédiger de véritables "rapports" sur son état intérieur face à ces complexes bouleversements historiques. Elle ignore alors, mais plus pour très longtemps, que vivre et s'observer, pour elle, sera synonyme de se penser comme témoin historique. D'une maturité peu commune et d'une indépendance d'esprit absolue, Nelly, dont la personnalité est peu à peu façonnée par la présence constante de la mort et la perspective de la destruction du monde familier, reste cependant attachée à une Russie dont elle n'a pas encore compris ni accepté la disparition. Mais, face aux pogroms qui déchirent l'Ukraine et à l'explosion de la violence, l'émigration devient salut, même si c'est le coeur lourd qu'elle se sépare des paysages familiers. Images vues comme à travers le trou de la serrure, de façon parcellaire, fragmentée, floue: c'est ainsi que la révolution et la guerre civile apparaissent à un individu isolé, aux familles jetées dans la tourmente et, à plus forte raison, à une adolescente pensant son devenir dans un monde déstructuré. Mais l'acte de l'écriture implique une volonté magistrale : c'est de cette volonté que Nelly sera porteuse, érigeant la vie privée en acte de résistance et l'écriture de soi en un document contribuant à l'élaboration d'une micro-histoire du XXe siècle.

10/2011

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Critique littéraire

Correspondance 1920-1931

Ces lettres sont échangées alors que Stefan Zweig est consacré dans le monde entier comme un grand écrivain. C'est aussi l'époque de la maturité personnelle. On y trouve exprimées les satisfactions de l'homme à qui tout réussit, et la lassitude de celui à qui la vie semble échapper, qui accepte douloureusement ce qu'il considère comme le passage d'une jeunesse non vécue à une vieillesse subie... Parmi les interlocuteurs de Zweig, on trouve les plus grands esprits de son temps - Romain Rolland, à qui le lie une amitié fidèle, Gorki, Freud, ainsi que des éditeurs, des peintres, des musiciens, jeunes gens voulant entrer en littérature ou hommes de lettres européens... Stefan Zweig, doué d'une pensée politique d'une clairvoyance et d'une hauteur de vue rares, s'entretient avec ses correspondants de la construction européenne, des risques et des conflits liés à l'engagement des intellectuels, de son rapport au judaïsme, de sa position complexe sur les Etats-Unis et la Russie soviétique - qui le fascine et le choque à la fois -, de sa peur de l'antisémitisme, de pacifisme, mais aussi de problèmes monétaires ou économiques... On voit ici un homme de convictions aux prises avec son temps. Un témoignage exceptionnel dans cette période si riche de l'histoire mondiale.

02/2003

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Critique littéraire

Correspondance. 1920-1959

La correspondance entre André Breton et Benjamin Péret - 1920-1959 - revêt une importance majeure pour la connaissance du surréalisme, non seulement parce qu'elle représente une source inédite de l'histoire du mouvement depuis son origine mais, surtout, parce qu'elle constitue un exemple rare, sinon unique, d'une collaboration étroite et d'une amitié de toute une vie entre deux poètes. Breton disait de Péret : "J'en parle de trop près comme d'une lumière qui jour après jour [...] m'a embelli la vie". Tandis que Péret déclarait : "Je suis, à coup sûr, moins qualifié que quiconque pour parler d'André Breton parce que je ne pourrai jamais disposer du recul nécessaire pour apprécier une oeuvre et surtout une vie qui m'est si amicalement proche depuis près de quarante ans". Cette correspondance montre, loin des idées toutes faites, la véritable nature de cette relation reposant sur des affinités électives, des inclinations et des goûts sensiblement différents, mais en même temps complémentaires et indissociables. Comme le souligne Claude Courtot : "Ce principe supérieur ne serait-ce pas le signe d'une personnalité unique - trop écrasante pour un seul homme - [...] et qu'ils s'efforceront de rassembler ?". On assiste à un dialogue mené sur un pied d'égalité n'excluant ni les désaccords ni les nuances et qui apporte un démenti aux caricatures faisant de Breton un chef autoritaire et dominateur et de Péret le fidèle exécutant dans l'ombre du maître. Tout au long de ces presque quarante années d'échange se succèdent des moments sombres ou lumineux : toute une vie à la hauteur de l'idée de liberté, d'émancipation de l'esprit et de transformation sociale que le surréalisme s'était fixée dès sa naissance.

12/2017

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Critique littéraire

Correspondance. 1920-1959

La fervente et fidèle amitié de Jean Paulhan et Henri Pourrat (1887-1959) peut étonner, tant paraît grande la distance entre leurs expériences et leurs environnements, l'un à Paris au coeur de la vie littéraire et intellectuelle, l'autre isolé dans son Auvergne natale, aux environs d'Ambert, animé par le goût presque exclusif pour la vie et la culture paysannes. Elle se noue toutefois au début des années 1920, après que Paulhan a proposé au poète des "Montagnards" (1918) de rédiger des notes critiques pour La NRF. En quarante ans d'échanges et de services, de préoccupations et d'activités communes, les deux écrivains ont été "du même voyage" (Paulhan) et se sont donné, à tous les plans, personnels et professionnels, "la vraie poignée de main" (Pourrat). Eclairant les travaux et les jours des deux hommes, dans des contextes parfois douloureux, leur correspondance est pour l'essentiel consacrée à leurs activités littéraires pour la NRF, maison d'édition et revue. Paulhan conseille, avec soin et admiration, mais sans complaisance, le romancier du Mauvais garçon et de La Cité perdue ; et l'éditeur soutient son ami auvergnat dans la grande entreprise de collecte et de transposition littéraire des contes populaires qui l'occupera après guerre, et dont il composera le trésor universel. Paulhan restera enfin toujours attaché à cette critique bienveillante qu'exerce Pourrat dans les colonnes de la revue, portant souvent sur des ouvrages où la nature et la vie rurale occupent le premier plan. S'y dessine la défense d'un régionalisme ouvert et large, qui est autant celui d'un terrien fraternel que celui d'un moraliste et d'un croyant, attaché à la beauté de l'incarnation, au sens de la vie et au salut des hommes : "Si l'homme ne reste pas en liaison et en amitié avec les choses naturelles, il se déshumanise".

02/2020

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Littérature française

CORRESPONDANCE 1920-1935

Parmi tous les correspondants de Valery Larbaud, G. Jean-Aubry fut un de ses meilleurs amis et son biographe. Ce recueil couvre la période de 1920 à 1935 et forme le complément indispensable de l'ouvrage que G. Jean-Aubry a consacré à Valery Larbaud, car il constitue une source importante de renseignements sur sa vie et sur son oeuvre.

01/1971

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Sociologie

Correspondance (1897-1927)

Ce volume augmente significativement le corpus des écrits de Marcel Mauss et Henri Hubert, en rendant publique une correspondance de trente ans, témoignage d'une relation de "jumeaux de travail" traversée par l'affaire Dreyfus, la politique, la Grande Guerre et la construction de la sociologie.

11/2021

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Critique littéraire

Correspondance 1927-1942

Exhumer la figure de Léon Pierre-Quint, personnage complexe injustement oublié, critique littéraire et éditeur majeur de la première moitié du vingtième siècle et démystifier la légende inepte du "sage" ou de l'"ange" dont est entachée l'image de René Daumal, l'un des hommes, certes poète, les plus radicalement lucides que l'entre-deux guerres ait connu - voilà le mérite de cette correspondance inédite. Des balbutiements du Grand Jeu aux années noires de la 2e guerre mondiale, ce ne sont pas moins de 180 lettres, ici dévoilées, qui témoignent des échanges entre le très attentif directeur-passeur des éditions du Sagittaire, et un René Daumal du quotidien qui n'a "pas d'autre gagne-pain qu'écrire, réviser, traduire, corriger des épreuves, rédiger des "prières d'insérer", etc., en tirant fréquemment la langue", et qui dans l'envoi de sa Guerre sainte écrit : "A Léon Pierre-Quint / qui avidement en chacun / cherche la / Pierre angulaire / et / la Quint e-essence / et le lieu / où les Solitudes se rencontrent".

01/2014

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Critique littéraire

Journal 1894-1927

" Dans cent ans nos étonnements feront rire ", écrit en 1896 Marguerite de Saint-Marceaux dans le journal qu'elle tient assidûment de 1894 à 1927. Aurait-elle pu imaginer que ce texte serait un jour édité et que les lecteurs du XXIe siècle y découvriraient une personnalité singulière et un témoignage unique sur son époque ? Née en 1850, mariée successivement à un peintre et à un sculpteur, " Meg " tient un salon dont le fonctionnement en fait un modèle de celui de Madame Verdurin. Bonne pianiste et chanteuse amateur, elle reçoit compositeurs et interprètes, qu'elle détecte avec un flair étonnant, aussi bien que peintres, sculpteurs et écrivains, et entretient avec nombre d'entre eux des amitiés solides. C'est bien sûr ses réceptions (on y rencontre Fauré, Ravel, Alexandre Dumas fils, Colette, Boldini, Jacques-Emile Blanche, Isadora Duncan...) que relate son journal, mais aussi, et bien au-delà, l'ensemble de sa vie, en une chronique qui mêle les aspects privés et affectifs au tourbillon de ses activités : elle est de tous les vernissages, ne manque pas une première au concert ou à l'opéra, visite musées et monuments au cours de voyages à travers l'Europe. En accord avec son temps, elle adopte avec joie tous les aspects du modernisme : elle se promène à bicyclette et découvre les plaisirs de l'automobile, prend des photos, s'émerveille du cinéma, passe son baptême de l'air en 1913 après la guerre, elle juge cependant avec sévérité les transformations de la mode féminine, reflet de l'évolution des mœurs. La plupart des événements contemporains trouvent un écho dans son journal, l'incendie du Bazar de la Charité aussi bien que les inondations de 1910, et l'actualité politique (l'affaire Dreyfus, la guerre...) sur laquelle elle exprime des opinions tranchées. Témoin et acteur privilégié de la vie artistique, Marguerite de Saint-Marceaux, qui chante avec Debussy en 1894 et voit Antonin Artaud jouer Pirandello en 1923, fait participer ses lecteurs à l'effervescence de la création dont Paris est le foyer. Source pour l'histoire, ce journal, publié ici dans son intégralité, procure aussi un plaisir romanesque de lecture.

04/2007

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Critique littéraire

Correspondance (1908-1920)

En l'espace de douze ans, André Gide et André Suarès ont échangé quarante-quatre lettres antérieures, pour la plupart, à la première guerre mondiale. Gide est l'auteur de vingt-deux d'entre elles et Suarès de vingt-trois. La correspondance reproduite ici commence en décembre 1908 et se termine en février 1920. Cette collection tout entière se trouve aujourd'hui à la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet qui en doit la possession à Mme André Suarès et à André Gide. L'intérêt fondamental qu'offre la lecture de cette correspondance est d'ordre plus humain que littéraire. Ce qui en ressort surtout, c'est l'histoire des rapports intimes entre deux importants écrivains, le développement de leur amitié ainsi que la rupture éventuelle de celle-ci, et le tableau du mouvement littéraire de l'époque.

10/1963

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Histoire de France

Parmi les prisonniers de guerre en Russie et en Sibérie 1914-1920

Ce témoignage rare est consacré au sort que connurent les prisonniers du camp des puissances centrales (allemands, austro-hongrois, turcs, bulgares…) pendant la Première Guerre mondiale. Plus de 2 300 000 d’entre eux furent envoyés du front jusqu’aux camps de transit russes, puis internés dans tout l’Empire, de la Russie occidentale jusqu’aux steppes d’Asie centrale et aux confins de la Sibérie. Beaucoup périrent de froid, de faim ou succombèrent au fléau des épidémies. Pendant cinq ans, Elsa Brändström visita nombre de ces camps comme déléguée de la Croix-Rouge suédoise et s’efforça inlassablement de procurer aux prisonniers soins médicaux, vivres, vêtements et objets de première nécessité. Elle leur apporta aussi un grand réconfort moral et contribua à leur rendre le sentiment de leur dignité d’être humain, ce qui lui valut le surnom d’Ange de Sibérie. Paru originellement en 1921 en suédois, puis en allemand, et publié en français pour la première fois, son texte décrit également l’organisation des aides apportées par les Etats, les particuliers et les associations en faveur des détenus. Un siècle après les traités de Versailles, cet ouvrage vient enrichir de façon décisive la mémoire de la Grande Guerre.

10/2019

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Critique littéraire

Correspondances à trois voix. 1888-1920

En donnant en un seul volume les correspondances Gide - Louÿs et Louÿs-Valéry, cette publication éclaire le rôle d'" entraîneur " joué par Pierre Louÿs dans les débuts littéraires de ses deux amis et le fait que, dans un premier temps, le " trio " qu'il forme avec eux fut bien plus complémentaire que leurs évolutions ultérieures ne le laisseraient deviner. L'intérêt de ces premiers échanges tient à une commune ferveur littéraire qui se manifeste en particulier dans le lancement de quelques revues (Potache-Revue, La Conque et Le Centaure). Les germes de la création, les tâtonnements exprimés par leurs juvéniles poèmes, les réciproques critiques qu'ils se font traduisent, sinon leur totale communion d'esprit, du moins des credo esthétiques communs et une même ambition artistique. Après la mise en sommeil des visées littéraires de Valéry à l'automne 1892 et la brouille définitive intervenue entre Gide et Louÿs en 1896, la correspondance entre Louÿs et Valéry connaît une certaine chute de tension jusqu'à ce que la remise en marche de " l'ouvroir " poétique devienne le prétexte d'échanges enflammés oit ils retrouvent les enthousiasmes de leur jeunesse. Ces lettres presque quotidiennes des années 1916-1917 brassent une foule d'idées et de réflexions qui vont nourrir la création de Valéry avec La Jeune Parque et les poèmes de Charmes, tandis que Louÿs accepte avec bonne grâce de servir de miroir et de jouteur à son ami plus doué. Il y a un demi-siècle, Robert Mallet faisait connaître la plus grande partie des lettres échangées entre Gide et Valéry qui n'avaient pas à être reprises ici, Louÿs demeurant dans la coulisse. Ici et là, des bribes et des fragments épars des correspondances Gide-Louÿs et Louÿs-Valéry ont pu être livrés, mais aucune édition intégrale de ces deux autres côtés du triangle n'a été entreprise. Si nous les publions aujourd'hui d'une manière simultanée, c'est pour marquer à vif les ressemblances, les influences, les interférences et les divergences de ces trois auteurs essentiels de la littérature moderne à travers l'un des plus beaux témoignages de ce qui peut naître du commerce et de l'amitié de trois " esprits ".

06/2004

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Littérature française

Cahiers de jeunesse. 1926-1930

Comment devient-on soi ? TeIle est la question que posent les Cahiers de jeunesse de Simone de Beauvoir. Quand ils commencent, en 1926, leur rédactrice a dix-huit ans et " Simone de Beauvoir ", telle qu'elle deviendra célèbre, n'existe pas. Nous allons assister, de page en page, à sa naissance, en vertu de la métamorphose de mademoiselle de Beauvoir, jeune bourgeoise catholique du début du XXe siècle, en celle que ses amis appelleront le Castor, une femme libre. Il est rare d'assister sur le vif à une pareille "invention de soi". "J'accepte la grande aventure d'être moi ", écrit-elle, et cette phrase symbolise la difficile entreprise où elle se jette, courant tous les risques sans aide, avec sa prodigieuse vitalité et son ardent amour de la vie. En effet, ce n'est pas seulement comme femme qu'elle se cherche, c'est comme individu, et cela bien avant de faire la connaissance de Jean-Paul Sartre, en 1929. Quand nous tournons la dernière page, en 1930, un être nouveau existe, dont l'assurance et l'autonomie nous frappent : " Conscience de toute ma force... Etrange certitude que cette richesse sera reçue, que cette vie sera source où beaucoup puiseront. Certitude d'une vocation. " Sylvie Le Bon de Beauvoir

03/2008

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Sciences historiques

Hommes et femmes des Impôts, Récits autobiographiques, 1920-1990. Volume 1, Les premiers pas

Ces récits retracent l'évolution des services fiscaux de 1920 à 1990 et dépeignent avec originalité la vie quotidienne des hommes et femmes des Impôts. Les témoignages présentés sont des extraits commentés, replacés dans leur contexte historique, des textes recueillis à l'occasion du concours autobiographique Mémoire des Impôts ; ils permettent de découvrir la grande variété des métiers, souvent méconnus, exercés au sein de l'administration fiscale. Dans ce volume, Les premiers pas, les auteurs parlent de leur enfance dans l'entre-deux-guerres ou pendant la Seconde Guerre mondiale, puis de leur entrée dans l'Enregistrement, les Contributions directes ou les Contributions indirectes. Ils décrivent leur formation et leurs débuts de carrière. Le second volume, Des régies financières à la direction générale des Impôts, évoque plus particulièrement la fusion des trois anciennes régies financières et la création de la direction générale des Impôts (1948). " Les écrits des agents des Impôts éclairent d'un jour nouveau l'histoire de l'administration. Ils intéressent aussi l'historien à plus d'un titre car ils intègrent la description d'événements faisant partie de l'histoire nationale comme le rôle des instituteurs, la répercussion de l'origine sociale sur la vie et le choix d'un métier mais, également, les deux grandes guerres, l'Occupation, la Résistance ". Jacques Campet.

12/2004

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Histoire internationale

Les fascismes américains (1920-1944)

Cette étude porte sur l'action de ces mouvements entre le début du XXe siècle et l'entrée des Etats-Unis dans la Deuxième Guerre mondiale : les précurseurs, la campagne antisémite de Ford, les "démagogues", produits de la crise de 1929, les mouvements purement fascistes de Shirts, le "Bund Germano-américain" et diverses organisations du même type, la lutte contre la guerre et la répression des "menées fascistes".

02/2010

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Critique littéraire

Problématique de Renaissance et évolution du roman africain de langue française (1920-1980)

Cet ouvrage brosse un panorama du roman africain de langue française, entendu ici sous la double appartenance de l'Afrique noire et de la langue française. Si le français reste une langue minoritaire en Afrique, il a suscité une littérature abondante qui est envisagée ici en termes de renaissance. En effet, notamment sous l'impulsion des mouvements d'émancipation nord-américain et haïtien, on assiste à l'émergence d'une petite élite intellectuelle et artistique à Paris, au début du XXe siècle, qui ne peut concevoir son développement qu'en réaction à la connotation raciale de son exploitation historique. L'Afrique de l'origine, au-delà du mythe, apparaît donc comme le lieu privilégié de cette renaissance, qui s'exprime d'abord fortement au travers du panafricanisme et à l'ambition de produire une oeuvre à l'échelle d'un continent, forte et neuve, qui pour se rénover va puiser aux sources populaires, aux mythes, aux contes. Cependant, la dimension du combat n'est pas oubliée, et des productions majeures comme les negro spirituals s'articulent à des thèmes de lutte, d'émancipation, de justice, ainsi qu'à toute une sociologie urbaine. A Haïti, qui dans son premier siècle d'existence avait surtout perpétué les clivages coloniaux, y compris sur le plan culturel, le créole va faire figure de trait d'union entre le peuple et l'élite. Genre littéraire inconnu en Afrique avant la colonisation, le roman, par sa plasticité et sa "sociabilité ", finit par s'imposer comme un genre majeur, puissant véhicule de thèmes aussi forts que l'identité et l'héritage. L'ère des indépendances va lui donner un grand essor, en découpant l'histoire du continent en trois temps : avant, pendant et après la colonisation.

01/1992

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Faits de société

Les Blancs et les Rouges. Histoire de la guerre civile russe, 1917-1921

C'est là, entre 1917 et 1921, que tout a commencé. C'est là qu'est née l'histoire du XXe siècle : le bolchevisme, le fascisme et le reste. On assiste d'abord à l'incroyable disparition d'un monde que l'on croyait éternel, celui de la Russie tsariste. Puis, sur ses décombres, à la suite d'impossibles imprévus, on voit surgir un monde nouveau, fou et terrifiant, celui de Lénine, de Trotski et des bolcheviques. Tout aurait pu se passer autrement. C'est l'une des leçons implicites de ce magistral tableau du plus grand drame historique de l'époque contemporaine. Dominique Venner fait commencer cette histoire à ses origines : la Première Guerre mondiale. Puis, après les improbables révolutions de Février et Octobre 1917, il retrace ce que fut la plus délirante et sanglante des guerres civiles. Pendant trente mois, jusqu'en 1921, elle opposa les Blancs et les Rouges du Caucase à la Sibérie, dans le pays le plus grand de la Terre, sillonné par les trains blindés, les sinistres commissaires bolcheviques et les cosaques ivres de sang. Plusieurs fois, les Blancs auraient pu l'emporter. A lire Dominique Venner, tout devient limpide. Et là encore, les inattendus de l'histoire nous prennent à la gorge. Certes, le régime communiste né entre 1917 et 1921 n'existe plus, englouti par son propre échec. Mais on ne peut rien comprendre à la Russie d'aujourd'hui si l'on ne sait pas d'où elle a procédé.

03/2010

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Histoire de France

La Babel étudiante. La Cité internationale universitaire de Paris (1920-1950)

Conçue au lendemain de la Première Guerre mondiale pour répondre aux besoins de logements étudiants à Paris, et pour satisfaire aux critères de construction hygiénistes du tournant du siècle, la Cité internationale universitaire de Paris accueille entre-deux-guerres jusqu'à 2 400 étudiants par an, d'une trentaine de nationalités. Investie dès l'origine par les pouvoirs publics français d'une double mission, elle a vocation à attirer en France les flux d'étudiants en mobilité que se disputent alors les capitales européennes, et à faire germer, en amont de la récente Société des Nations, les graines du pacifisme genevois et de la coopération au sein de l'élite d'une jeunesse mondiale en formation. Mais l'ensemble de ses acteurs français et étrangers (universitaires et étudiants, parlementaires et diplomates, mécènes et philanthropes, architectes) n'y projette pas les mêmes ambitions ni les mêmes desseins. A travers l'étude croisée des discours et pratiques de ces acteurs multiples, rapportés à leurs itinéraires et à leurs positions sociales, et par la restitution de moments-clés de consensus affichés ou de dissonances, le présent ouvrage, issu d'un colloque international, dresse le bilan des travaux existants et, à partir de nouvelles sources, entend ouvrir des perspectives de recherche. Consacré aux premières décennies d'existence d'une institution aujourd'hui presque centenaire, il invite à considérer cet objet complexe comme un espace social transnational, marqué par les tensions qui courent de sa fondation au début des années 1950, entre logiques impériales et nationales, et logiques internationalistes.

09/2013

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Critique littéraire

Lettres à la NRF 1928-1970

Jean Giono et la NRF entament leur dialogue en 1928. Jean Paulhan vient de lire le manuscrit de "Colline" et a fait part de son enthousiasme à Gaston Gallimard. On cherche aussitôt à s'attacher ce jeune auteur de vingt-trois ans, sous-directeur d'une agence de crédit à Manosque ; hélas, il est déjà par contrat à Bernard Grasset, qui a pris une option sur ses trois premiers livres. Qu'importe ! Gaston Gallimard lui demande de s'engager avec la NRF pour les suivants : "Je tiens à vous réserver un peu à l'avance votre place dans notre maison." "Le Grand Troupeau" est ainsi le premier des romans de Giono à paraître chez Gallimard en 1931. L'écrivain se partage alors entre les deux éditeurs, avant que la relation avec la NRF ne devienne plus exclusive après 1936. Cette correspondance retrace l'histoire éditoriale de la révélation puis de la confirmation d'un rare génie littéraire. L'oeuvre de Giono y apparaît dans son projet et dans sa variété, de l'époque du "Chant du monde" à celle des "Chroniques" ("histoire familière d'un pays"), sans omettre le grand cycle romanesque de l'après-guerre autour de la figure d'Angelo, le hussard piémontais. Giono se révèle être un lecteur insatiable, dont l'intérêt s'étend de Machiavel à la "Série noire", de William Faulkner au roman japonais du Genji. Si quelques nuages en obscurcissent parfois le ton, ces lettres témoignent d'une grande proximité entre l'écrivain de Manosque et l'éditeur parisien. L'amitié y tient une place centrale, tant avec la famille Gallimard qu'avec Louis-Daniel Hirsch, le directeur commercial très éclairé de la NRF. "J'aime vous lire", écrit simplement Gaston Gallimard à Jean Giono le 3 mars 1952. C'est la première vérité de cette correspondance, baignée de dévouement naturel et d'admiration. ?? Editions établie, annotée et présentée par Jacques Mény.

10/2015

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Histoire de l'amérique latine

Mettre au monde. La naissance, enjeu de pouvoirs (Pérou, 1820-1920)

La naissance est un événement éminemment politique. Elle s'inscrit toujours dans une communauté humaine qui lui donne un sens social selon des critères qui lui sont propres. Longtemps vue comme un acte naturel, universel et répétitif, la naissance fait aujourd'hui l'objet de recherches qui réévaluent cette image et dévoilent son importance sociale et politique. C'est le cas de cet ouvrage qui étudie l'histoire de la maternité au Pérou entre la fin de la période coloniale et le début du xxe siècle.
Dans ce pays andin, des mutations majeures se produisent durant les décennies que couvre cette étude. En 1820, toutes les femmes péruviennes accouchaient de manière dite traditionnelle, c'est-à-dire à domicile et avec l'aide de la famille et parfois de sages-femmes formées de manière empirique. Peu de temps après l'indépendance du pays, en 1826, le gouvernement crée la première maternité hospitalière du pays et du monde ibérique.
Dès lors, l'accouchement puis la grossesse et les suites de couches sont suivis par un personnel médical formé à la maternité et composé de sages-femmes et de médecins. Cent ans plus tard, les corps des femmes et des nouveau-nés sont de plus en plus contrôlés par l'Etat à travers le personnel médical. Cette étude montre qu'il existe, dans cette biopolitique de la maternité, un biais colonial et patriarcal, en fonction de l'origine sociale et raciale des femmes en âge de procréer.
Elle apporte, sous le prisme de problématiques féministes décoloniales, un regard nouveau sur la naissance, l'histoire de la médecine et des femmes péruviennes.

04/2022

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Histoire régionale

Castelbouc 1507-1920. Les Gorges du Tarn en Mémoires

Ces chroniques réveillent une mémoire locale d'un hameau des Gorges du Tarn, sur quatre siècles. Cet ouvrage présente ce que les notaires de jadis révèlent de plus marquant sur Castelbouc et ses habitants. C'est par les archives du moulin de Castelbouc et les actes de ses meuniers que ce système agropastoral est abordé. Cette activité économique regroupe bien des aspects des conditions de vie d'alors, des conditions qui peuvent être généralisées aux préoccupations de tous les paysans de la vallée du Tarn. Au-delà de l'intérêt local, au-delà de la petite histoire de ce microcosme, ce sont des instantanés de la société d'antan qui sont rassemblés. Mariage, testament, succession, bail, arrentement, impôts, justice, hospices, armée... de quoi entrer de plain-pied dans le maillage de l'ancien monde rural des Gorges du Tarn.

04/2021

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Russie

Dans la Russie des Soviets. 1920

En 1920, au prix de mille difficultés - et de mille détours -, Albert Londres parvient à s'infiltrer dans la Russie des soviets. Il lui faut en effet cinquante-deux jours pour se rendre de Paris à Petrograd (Saint-Pétersbourg). En France, son reportage fait sensation. Son journal, Excelsior, annonce à la une: "M. Albert Londres est le premier journaliste français qui ait réussi à pénétrer jusqu'au cœur de la République des soviets".

04/2024

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Géographie

Des géographes hors-les-murs ? Itinéraires dans un monde en mouvement (1900-1940)

Cette série de monographies présente des géographes aux itinéraires singuliers. Positionnés aux marges de l'institution, ce ne sont pas pour autant des marginaux, mais des hommes libres qui inventent leur parcours professionnel au fil du temps, des engagements et des projets. Souvent indifférents à la reconnaissance académique, peu désireux de "faire carrière", ils sont néanmoins engagés dans certaines des grandes entreprises savantes de leur époque comme les Annales de géographie ou la Géographie universelle. Ils circulent entre l'enseignement et les métiers de la diplomatie, du journalisme, de l'expertise. Mobilisant leur bagage de géographe d'un monde à l'autre, ils passent de l'Université aux entreprises privées et aux grandes institutions internationales. Leurs parcours, complexes, sont aussi faits de voyages et de rencontres, avec parfois des installations durables à l'étranger. Pour la plupart d'entre eux, ces vies nomades sont tributaires d'une conjoncture tragique : la Première Guerre mondiale. En raison peut-être de leur présence au monde, ils sont aussi parmi les premiers à saisir la mutation que l'on qualifie aujourd'hui de mondialisation. Enfin, ces itinéraires nous renseignent, indirectement, sur ce qui est au coeur du métier de géographe universitaire entre 1900 et 1940 et définissent en creux les cursus académiques conventionnels.

10/2015

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Cinéma

Ecrits complets. Volume 2 (1920-1928) Bonjour cinéma, Le Cinématographe vue de l'Etna et autres écrits

Ce volume contient les titres suivants : Bonjour Cinéma. Cinéma je t'emmène. Conférence Lacroix. Conférence prononcée devant l'association des étudiants de Montpellier. Le Cinéma mystique. Réalisation de détail. Le Temps T. El Dorado. Eloquence d'yeux. La Roue. Comment j'ai conçu et exécuté le film de "Centenaire Pasteur". A l'affût de Pasteur. Pourquoi j'ai tourné Pasteur. Abel. Le Décor au cinéma. Le Regard du verre. L'Opéra de l'oeil. L'Objectif lui-même. La Recherche du style cinématographique. Film et cinéma. Les Grands Docteurs. Hommage à Canudo. Abel Gance. Le film que l'on écrit n'est déjà plus celui que l'on a pensé (Préambule au découpage de Six et demi Onze). Temps et personnage du drame. Art d'évènement. Les Images relativement à nous. Le Cinématographe vu de l'Etna.

05/2019

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Histoire des DOM-TOM

Guyane, la promesse républicaine. Faire France outre mer, 1920-1980

" Cimetière des Européens ", " terre de la grande punition ", " colonie avortée ", voilà autant d'expressions qui ont valu à la Guyane une réputation sulfureuse et contribué à sa méconnaissance. D'autres, telles "Fille aînée de la France" , " France équinoxiale ", ou " vieille colonie " viennent au contraire rappeler combien cette terre a partagé toutes les vicissitudes de l'histoire nationale depuis le XVIIe siècle. Des lendemains de la Grande Guerre, où circule l'idée de la vendre aux Etats-Unis, au tournant des années 1980 qui voit les Amérindiens s'approprier la citoyenneté française, cet ouvrage permet retracer le cheminement par lequel s'élargissent les frontières nationales.

06/2022

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Histoire de France

Travail forcé et mobilisation de la main d'oeuvre au Sénégal. Années 1920-1960

Le travail forcé apparaît comme l'un des aspects les plus caractéristiques de la violence du moment colonial sur le continent africain mais n'a paradoxalement fait l'objet que de peu de réflexions détaillées. A travers l'analyse de plusieurs formes de recrutement forcé au Sénégal et en Afrique occidentale française (AOF), ce livre entend illustrer l'obsession coloniale de mise au travail et d'ordre social. A partir d'archives administratives inédites, d'articles de presse et d'entretiens oraux, ce livre propose une histoire sociale du travail forcé en Afrique de l'Ouest. Il s'intéresse aux multiples acteurs qui ont modelé et adapté au quotidien la politique économique des autorités : populations réagissant au travail forcé, chefferies locales en charge du recrutement des travailleurs ou encore planteurs privés. En proposant une chronologie allant des années 1920 à la fin des années 1960, cet ouvrage rompt avec l'historiographie usuelle du travail en Afrique de l'Ouest qui envisage l'abolition du travail forcé en 1946 comme une rupture formelle. Cette date symbolique s'inscrit dans un cycle historique plus long qui permet de penser en termes de permanences et de continuités dans les discours et les formes coercitives de mobilisation de la main-d'oeuvre sur le continent. A la croisée de l'histoire du travail, de l'Afrique et du fait colonial, ce livre propose une réflexion renouvelée de la "mise en valeur" des territoires coloniaux. Il interroge dans le même temps l'impact du travail forcé sur la rhétorique et les pratiques de mobilisation de la main-d'oeuvre des élites postcoloniales au lendemain de l'indépendance du Sénégal en 1960.

03/2019

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Photographie

Dans l'objectif d'Albert Perronne. Porrentruy et l'Ajoie en photographies, 1920-1970

En 1981, Albert Perronne (1891-1982) léguait au Musée de l'Hôtel-Dieu de Porrentruy (MHDP) l'intégralité de son oeuvre photographique, soit près de 30 000 clichés consacrés en majorité à la ville de Porrentruy et à son district, réalisés entre 1922 et 1974. Le lecteur découvrira au fil des pages toute la valeur de ces images qui représentent un témoignage historique unique de la vie ajoulote. Pendant plus de quarante ans, le photographe a en effet immortalisé les événements et personnalités de la vie sociale, religieuse ou économique. Au travers de très beaux clichés, parmi lesquels de nombreux portraits, il nous fait revivre des moments comme la foire de Porrentruy, la fête des narcisses à Damvant, les premières autos tamponneuses, le carnaval, mais également des sujets plus graves comme la guerre. Guidé par une préoccupation quasi scientifique. Albert Perronne n'a pas non plus cessé de s'intéresser aux changements dans l'urbanisme bruntrutain, nous permettant de retrouver les étapes qui ont conduit la ville sur la route de la " modernisation " : apparition de nouveaux quartiers, adaptation des rues au trafic automobile, pavage de la vieille ville, installation du téléphone, mais aussi électrification des chemins de fer ou construction des viaducs. Pionnier de la photographie aérienne dans le Jura, Albert Perronne offre les premières vues du ciel des localités ajoulotes. Enfin, il nous emmène aux temps "héroïques" des débuts de la spéléologie jurassienne, en proposant des photographies des fouilles réalisées au Mont Terri, de ses explorations dans le trou du Creugenat ou de sa découverte de la rivière l'Ajoulote. Les photographies présentées dans cet ouvrage, accompagnées d'un texte d'introduction, constituent une occasion rare de (re)découvrir en images l'histoire régionale, avec des événements, des personnes, des lieux chargés de souvenirs et d'émotions.

02/2014

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Histoire régionale

Un siècle d'or culturel en province. Boulogne-sur-Mer entre 1820 et 1920

Peu de monographies portent sur le rôle culturel d'une ville moyenne en France au XIXe siècle. Notre propos n'est pas de nier la centralité parisienne ni de modifier les hiérarchies Paris-province, mais plutôt, en changeant d'observatoire, de mieux comprendre les liens savants au sein de l'hexagone, la construction des savoirs à travers les circulations d'hommes, d'idées et d'objets qui unissent la côte proche, le port de Boulogne-sur-Mer spécifiquement, à la capitale, de voir comment la province s'alimente des savoirs parisiens et vice-versa. Au-delà des niveaux intra-local et translocal, la question se pose des relations avec les îles britanniques proches dans le façonnement de la spécificité culturelle boulonnaise. Dans le cadre d'une histoire connectée, se rendre à Boulogne-sur-Mer revient à rejoindre un milieu culturel certes secondaire, mais stratégique, à la jonction de liens suivis avec les capitales européennes que sont Paris, Londres et Bruxelles.

06/2024

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Critique littéraire

Trois paradoxes de la littérature française en Chine moderne. Une étude des Revues de l'Université franco-chinoise de Pékin (1920-1950)

L'Université franco-chinoise de Pékin (1920-1950) revêt une importance particulière dans l'histoire des échanges culturels entre la Chine et la France. Cette institution a formé un grand nombre d'hommes de talent et de passeurs de culture entre les deux pays. Des intellectuels chinois de renom présentent au public la littérature française par le filtre d'une conscience bilingue et biculturelle dans les revues que cette université monte à cet effet. Les Revues de l'Université franco-chinoise de Pékin élaborent un planrelief de la littérature française différent de tous les autres. En dehors du rôle pédagogique, elles veulent également promouvoir les idées qu'elles défendent à l'égard de la littérature. Un équilibre s'établit entre les contraires : l'individu et la société, l'émotion et la raison, la contemplation et l'engagement. Les rédacteurs dressent une typologie de la littérature française appuyée sur une tradition subjective, à savoir l'individualisme, le lyrisme et la mystique. Cette tendance est d'autant plus significative qu'elle émerge dans une Chine moderne où sont réclamés plutôt le bonheur collectif, la conscience de l'histoire, ainsi que la lumière apportée par les connaissances objectives.

07/2019

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Cinéastes, réalisateurs

Jean Painlevé. Les pieds dans l'eau

Jean Painlevé (1902-1989), cinéaste précurseur en matière de vulgarisation scientifique, a acquis sa plus grande notoriété dans le domaine de la biologie marine et des techniques cinématographiques. Caractérisés par le souci de l'exactitude descriptive de ses sujets, ses courts-métrages rendent compte de son désir profond de partager l'émerveillement qui surgit face aux mouvements naturels de la faune aquatique. Son oeuvre des années 1920-1930 est identifiée par les avant-gardes et le mouvement surréaliste ; ses formes organiques et mystérieuses nourrissent la puissante imaginaire de l'époque. L'ouvrage couvre une période de plus de cinquante années de travail (1925 à 1982) et propose une analyse minutieuse de l'oeuvre. Entre les films montés en vue de leur diffusion auprès d'un public large et les films de commande purement scientifiques, le lecteur sera immergé dans l'univers fascinant et atypique de cet auteur indépendant, engagé, dans la création par l'image en mouvement.

06/2022