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Charles Fabre

Extraits

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Prière et spiritualité

Charles Péguy. Oeuvres de Maurice Denis

Une très belle iconographie avec la douceur de Giotto pour illustrer les 5 chapitres de l'ouvrage : - La paix, don de Dieu - Jésus prince de la paix - Apporter la paix au monde - La paix, fruit de justice et de réconciliation - Marie, Reine de la paix. - Une sélection de méditation de grands auteurs de la chrétienté : saint Augustin, sainte Edith Stein ou encore Benoît XVI ou le pape François. - Une reliure simple et élégante.

10/2023

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Ouvrages généraux et thématiqu

Charles Nungesser. Une vie en images

Charles Nungesser, le pilote parti pour traverser l'Atlantique en avion avec son camarade Coli, et qui n'est jamais arrivé... Un mystère extraordinaire qui, un siècle plus tard, n'a toujours pas été résolu. Patrick de Gmeline nous peint un portrait détaillé de cet homme et de ce pilote à la carrière exceptionnelle : avec trente citations sur sa Croix de guerre, dont 28 palmes et 2 étoiles de vermeil, il est le militaire le plus décoré de toute l'armée française au XXe siècle. Ce fils de boucher, as de la Première Guerre mondiale, devient, après la guerre, un des Français les plus populaires au monde. Il fonde une école de pilotage et participe à des nombreuses démonstrations aériennes en Europe et aux Etats-Unis. Il est même le héros d'un film hollywoodien (Le Vainqueur du ciel) et tente en 1927 d'être le premier à rallier New York par les airs... Sa disparition tragique le fait définitivement entrer dans la légende de l'aéronautique. Au-delà d'une biographie, il s'agit d'un album photographique unique en son genre réunissant plus de 300 photographies rares ou inédites. En s'appuyant sur les formidables collections du musée de l'Air et de l'Espace, Patrick de Gmeline fait découvrir les mille vies de Charles Nungesser, l'un des plus grands héros de l'aéronautique.

03/2022

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Musique, danse

La folle jeunesse de Charles Trenet

Charles Trenet nous a quittés il y a maintenant vingt ans. À l'occasion de cet anniversaire Balzac éditeur publie La folle jeunesse de Charles Trenet relatant ses jeunes années entre Narbonne et Perpignan où il rencontrera le poète Albert Bausil qui deviendra son mentor et ami. Charles Trenet était la fraîcheur même. À sa mort, le 19 février 2001, un titre comme, Y 'a d'la joie avait 64 ans ; Que reste-t-il de nos amours, 59 ans ; Le jardin extraordinaire, 44 ans et Fidèle fêtait son trentième anniversaire. Ce sont des chansons d'aujourd'hui et de toujours. Il fallait sans doute être le fils d'une Narbonnaise et d'un Perpignanais, mélange détonant de sangs cathare et catalan, avec, d'un côté, la lucidité ironique d'un Pierre Reverdy et, de l'autre, l'imagination débridée d'un Salvador Dali, pour savoir capter dans l'air du temps toute l'alchimie qui donnerait son sens à une époque et poursuivrait de son parfum universel des générations entières.

10/2021

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Religion

Le Christ de Charles de Foucauld

Charles de Foucauld, converti en 1886, alors qu'il a 28 ans, quitte tout pour suivre Celui qui promet le centuple. Ce ne fut pas un coup de coeur passager mais le début d'un long compagnonnage. Et il fit de ce compagnonnage un amour, un amour qui cherche à connaître, à imiter, à goûter le mystère de son Seigneur bien-aimé. Figure contemplative remarquable, isolée parmi les Touaregs du Sahara, le Père Charles de Foucauld a exploré une façon nouvelle de témoigner de sa foi devant le monde et d'être missionnaire. Dans sa contemplation, il arrive à une figure de Jésus de Nazareth, son Frère en humanité et son Dieu, et il parle abondamment de Lui. Son langage, qui n'est pas celui d'un théologien, trouve spontanément les accents de l'intimité spirituelle.à fréquenter assidûment Charles de Foucauld à travers ses écrits et son témoignage de vie, on apprécie, d'une part, ses recherches théologiques pour éclairer le mystère de Jésus de Nazareth, d'autre part, son imitation amoureuse du Bien-Aimé. Il eût fallu intituler ce livre non pas le Christ de Charles de Foucauld, mais le Jésus de Charles de Foucauld, car s'il le croit ressuscité et sauveur comme Saint Paul et l'Eglise, il préfère retrouver les mots des évangélistes et le désigner par son nom de tous les jours, ce nom qui définit d'ailleurs sa personne et sa mission puisqu'il veut dire : " Dieu sauve ". Une collection de référence en christologie sous la direction de Monseigneur Doré.

10/2004

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Documentaires jeunesse

Charles Trenet. Avec 1 CD audio

Sais-tu qu'avant même de chanter, Charles Trente écrivait, dès l'âge de 13 ans, des poèmes ? À 17 ans, il décide de monter à paris et découvre les rythmes endiablés du Jazz, venu d'Amérique. Quelques années plus tard, le 25 mars 1938, il chante seul pour la première fois sur scène et devient le "fou chantant" tant aimé des Français ! Et toi, n'as-tu jamais rêvé d'être chanteur ?

04/2013

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Documentaires jeunesse

Ray Charles. Avec 1 CD audio

Sais-tu que Ray Charles a perdu la vue à l’âge sept ans ? Qu’avant de chanter, il a appris à jouer du piano, du saxophone et de l’orgue ? Et qu’à 15 ans, il a quitté l’école pour ne se consacrer qu’à la musique ? Et toi, as-tu déjà rêvé très fort, comme Ray Charles, d’être musicien ? En écoutant ce disque, tu pourras peut-être devenir, toi aussi, un très grand chanteur de rhythm’n’blues !

10/2015

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Critique Poésie

Relire les Salons de Charles Baudelaire

Rares sont les travaux spécifiquement consacrés aux salons de Baudelaire. Cet ouvrage se donne ainsi pour tâche d'explorer les trois grands Salons de Baudelaire (1845, 1846, 1859), selon des axes combinant histoire des institutions, histoire des arts, histoire de la critique, esthétique et poétique.

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Littérature française

Les derniers jours de Charles Baudelaire

Ici, Charles Baudelaire sera le héros bien réel d'un roman aussi fidèle aux exigences de la vérité qu'à celles de l'imagination. Il sera, surtout, cet homme misérable surpris à la fin de sa vie, dans une chambre de l'hôtel du Grand-Miroir, à Bruxelles, pendant les quelques jours où, usé par la syphilis, il va perdre une partie de sa raison et l'usage de sa parole... Pour le romancier, il y avait là un pari et un mystère que s'est-il vraiment passé pendant ces jours qui virent. pour la dernière fois, le poète des Fleurs du Mal confronté à sa mémoire ? Pourquoi a-t-il choisi de s'égarer ainsi, corps puis âme, en maudissant le monde et le ciel ? C'est autour de ce Baudelaire exilé, convaincu de son échec, bientôt aphasique, que Bernard-Henri Lévy a bâti son roman. Sur un mode presque policier, qui conduira le lecteur d'un bordel belge aux cénacles post-romantiques, d'un dîner chez les Hugo aux tourments d'un prêtre défroqué, on suit une enquête dont les témoins sont méthodiquement convoqués ; de Jeanne Duval à un disciple ambigu, de Sainte-Beuve à Madame Aupick, d'une logeuse à l'éditeur Poulet-Malassis, ils vont, chacun à son tour, dans sa langue, et selon la composition à plusieurs voix qui avait déjà fait le style du Diable en tête, nous raconter cette lente agonie. Par-delà leurs récits et leurs mensonges, par-delà les péripéties d'une intrigue pathétique ou cocasse, l'auteur retrouve des thèmes qui lui sont chers : le goût du malentendu et de la gloire, l'éloge de l'artifice, l'art comme vengeance, la tragédie propre aux œuvres inachevées, les ruses de la sainteté et de la chute. Tels sont les enjeux d'un roman qui revendique toutes les libertés - et où il s'agit aussi, dans l'ombre immense de Baudelaire, d'interroger la littérature et son destin.

12/1988

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Critique littéraire

La mauvaise fortune. Charles-Louis Philippe

On sait que, contre la mauvaise fortune, un coeur bon peut accomplir des merveilles. Celui de Philippe l'était et en abondance. Pas assez sans doute pour triompher de tous les obstacles que le temps s'est ingénié à dresser sur sa route. Mais capricieuse est cette fortune, alors pourquoi n'accomplirait-elle pas un autre demi-tour, qui remettrait cette oeuvre à sa juste place, celle d'un écrivain qui - et c'est là pour beaucoup un paradoxe inacceptable - n'a pas essayé de dire le peuple, son univers, avec une voix du peuple convenue, attendue, mais avec sa voix à lui, unique ? Le style de Philippe qui n'est celui d'aucun autre.

04/2011

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Histoire internationale

Charles Ballot, 1818-1885, notice biographique

Charles Ballot (1818-1885), notice biographique , par Ernest Cartier,... Date de l'édition originale : 1887 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

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Histoire de France

Charles IV. Un empereur en Europe

Charles IV (1316-1378) fut le roi et l'empereur d'une chrétienté en crise au XIVe siècle, déchirée par la peste, la guerre de Cent Ans et les débuts du schisme pontifical. Issu de la dynastie des Luxembourg, il est né à Prague, a été élevé à Paris, fit ses premières armes en Italie, devint roi des Romains, roi de Bohême, roi des Lombards, roi d'Arles et ceignit enfin la couronne impériale à Rome. Il parlait, lisait, écrivait le tchèque, le français, l'allemand, le latin, l'italien. Collectionneur passionné de reliques et d'oeuvres d'art, notamment de ses propres portraits, il est l'auteur, fait rarissime, d'une autobiographie qui raconte son enfance, ses rêves, ses doutes à la première personne. Il est aussi le père de la Bulle d'Or de 1356, une Constitution qui ordonne l'élection et les institutions du Saint Empire jusqu'en 1806, établit un équilibre fédéral et territorial à l'allemande, d'une certaine manière toujours actuel. Constructeur de châteaux, marié quatre fois, grand lettré, inlassable voyageur, Charles IV fut un roi et empereur à la fois médiéval et moderne, au carrefour des langues et des cultures européennes.

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Romans historiques (poches)

Chronique du règne de Charles IX

Que le lecteur ne s'y trompe pas : en dépit de son titre, ce livre n'a rien d'une austère chronique. En prenant pour sujet la Saint-Barthélemy et les guerres de Religion qui ensanglantèrent la France du XVIe siècle, Mérimée, au plus fort de la ferveur romantique pour Walter Scott, s'attache à déjouer les codes du roman historique. Souhaitez-vous un portrait de Charles IX ? Allez plutôt "voir son buste au musée d'Angoulême ", rétorque l'auteur. Vous attendez-vous à ce qu'apparaisse la reine Margot ? Vous serez déçu : "elle était un peu indisposée, et gardait la chambre"... C'est Bernard de Mergy, un parfait anonyme, qui occupe le devant de la scène : ce jeune huguenot, amoureux d'une comtesse catholique prompte au prosélytisme, est aux prises avec son propre frère, qui s'est converti. Dans cette œuvre de jeunesse, qui est aussi son unique roman, Mérimée engage avec brio une réflexion sur cette question brûlante : comment les hommes en viennent-ils à s'entretuer monstrueusement ? Et nous offre une chronique d'un genre inédit - "un ouvrage plein d'esprit à la Voltaire", disait Stendhal.

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Littérature française

Chroniques du règne de Charles IX

Prosper Mérimée nous plonge dans l'histoire grâce à ce roman historique, au plein coeur de l'intolérance de la religion. Les chroniques du règne de Charles IX sont en effet un réquisitoire violent, et romanesque contre l'intolérance religieuse aux heures les plus sombres de l'Histoire française. Le souci du détail historique nous replonge sur une trame d'histoire d'amour en plein massacre de la Saint-Barthélemy.

12/2020

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Critique littéraire

Un théoricien du symbolisme : Charles Morice

Un ouvrage consacré à l'essayiste et poète français Charles Morice (1860-1919), "le" théoricien du symbolisme, proche des artistes de ce mouvement, notamment de Gauguin dont il publia Noa Noa, ce beau témoignage du peintre sur Tahiti.

03/1958

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Critique littéraire

Les Grandes Espérances de Charles Dickens

Contraint d'écrire un roman pour sauver son journal, All the Year Round, dont les ventes baissaient, Dickens se hâte de rédiger et de publier par livraisons hebdomadaires Les Grandes Espérances. Aussi, comme pris par surprise, en revient-il spontanément à la forme si désirée et si redoutée par lui de l'autobiographie, aussi est-il plus près que jamais, dans le plus génial de ses livres, d'exprimer le secret qui le consume depuis l'heure de sa naissance - et réclame-t-il à son lecteur, plus instamment que jamais, d'alléger son fardeau en parlant pour lui, en s'expliquant à sa place. La présente " explication " des Grandes Espérances subit la nécessité et tente le coup de répondre à fond à cet appel. Par l'auteur de " Sur la terre comme au ciel " (au cinéma : " Péril en la demeure "), de "L'Enfer" (Livre Inter et Prix Fémina 1986) et de "La Machine", un essai sur Charles Dickens d'une radicale originalité.

03/1994

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Histoire de France

Charles VI. La folie du roi

1392 : un roi de 24 ans devient fou. Pendant trente ans, il va vivre une vie de souffrances, entre des crises atroces et des rémissions qui le laissent lucide et anxieux. Quelle était cette maladie ? Comment affectait-elle ses relations avec sa femme, Isabeau de Bavière, avec son frère, le brillant duc d'Orléans, marié à la belle Valentine Visconti, avec ses nombreux enfants ? Comment était-elle ressentie par ses sujets ? Scandale, fléau de Dieu, châtiment pour des péchés collectifs ? Seule l'écoute du discours du roi malade et des hommes de son temps, avec leur langage, leurs croyances, leurs peurs, permet de répondre à ces questions. Le règne de Charles VI passe à juste titre pour désastreux : guerre civile des Armagnacs et des Bourguignons, guerre de Cent Ans, la moitié de Troyes, l'abandon de la couronne à Henri V, roi d'Angleterre, le dauphin déshérité, la France vaincue, coupée en deux, humiliée, et partout les divisions, la misère, les ruines. Mais, derrière le désastre, se décèle le lent progrès des structures. Le sentiment national naissant, Jeanne d'Arc elle-même, peuvent s'expliquer par l'identification qui se produit alors entre la nation souffrante et son roi de douleurs.

09/1995

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Beaux arts

Le peintre aux outrages. Charles Filiger

Contrairement à son ami Paul Gauguin, et son compagnon à Pont-Aven et au Pouldu, Charles Filiger est resté dans l'ombre. Peintre de la couleur, il choisit l'obscurité ; peintre mystique, son existence est entravée par la maladie, la pauvreté, la solitude et l'alcool. Loin de refléter ses tourments, son art est un combat remporté sur tous les démons qui l'assaillent. Alfred Jarry puis André Breton seront fascinés par la pureté de ses tableaux. Les paysages de la côte bretonne, les Christs aux bras grands ouverts des calvaires plantés dans la lande, les visages et les corps des petits paysans qui servent de modèles à ses saints et à ses anges sont le signe d'une victoire sur le malheur et sur le mal. Dans un roman où le mot prend le relais de l'image pour dire le triomphe de la beauté et de la grâce sur toutes les puissances de mort, Claire Daudin ressuscite la figure de ce "peintre aux outrages". Portrait saisissant d'un homme d'exception, évocation d'une vie oubliée, ce livre est aussi le récit d'une quête. Celle d'un écrivain fasciné par un artiste, et qui décide de lui rendre enfin hommage.

04/2018

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Lecture 9-12 ans

Moi, Charles B., futur poète maudit

Connaissez-vous vraiment Charles Baudelaire ? Découvrez l'enfant et l'adolescent que Baudelaire fut avant de devenir le grand poète : les aléas d'une famille recomposée, le choléra à Paris, la révolte des Canuts à Lyon, où il fut en pension, ses ennuis scolaires, le voyage et sa rencontre avec l'albatros...

04/2018

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Littérature française

La formidable histoire de Charles Pipeyroux

Il y a des jours où la vie bifurque. Des jours carrefours où l'on prend le chemin de ses rêves. Ce jour-là, Charles Pipeyroux l'a saisi. Dans son bureau au sein d'une tour, il a écouté ses envies de sens et de ciel, d'être utile et simplement lui. Réorienter son travail est une voie que Charles, amoureux de sa femme Odile, a suivie pas à pas. Dans l'amour au long cours, comment le changement de l'un peut-il devenir une aventure à deux ?

09/2017

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Biographies

Charles de Foucauld, homme de science

Assassiné le 1er décembre 1916 alors qu'une insurrection de grande ampleur avait soulevé la majeure partie des populations du Sahara et du Sahel contre l'occupant français, Charles de Foucauld a inspiré dès avant sa mort les fabricants de littérature sulpicienne. Leur représentant le plus encombrant reste René Bazin, qui a publié en 1921 Charles de Foucauld, explorateur du Maroc, ermite au Sahara, monument de componctueuse et fate médiocrité dont Louis Massignon devait écrire dans une lettre du 16 septembre 1959 à Jean-François SixA : " Foucauld coule dans le gouffre de la bondieuserie S. A Sulpice. [... ] Il y a des jours où je regrette de n'avoir pas été réquisitionner pour sa "Vie" Louis Bertrand au lieu du mélibéen René Bazin. [... ] Il nous aurait épargné les bonbons de candi bénit de la rue de Sèvres. A " Le grand arabisant se faisait quelques illusions sur Louis Bertrand, si l'on en juge par un lamentable Saint Augustin publié en 1913. Quant à Jean-François Six, sirupeux et prolixe biographe de Foucauld, s'il a complaisamment rapporté la mise en garde de Massignon dans son Aventure de l'amour de Dieu (1993), il n'a pas su l'entendre. Le flot sulpicien ne s'est jamais tari jusqu'à aujourd'hui, charriant année après année des ouvrages qui ont épaissi plutôt qu'éclairci l'énigme d'une âme qu'on devine hantée par la mélancolie, la haine de soi, l'intransigeance et une sombre démesure. Quelques procureurs leur ont fait face, beaucoup moins nombreux mais pas plus respectueux des faits. On pouvait espérer que les choses changeraient une fois la béatification acquise, puisqu'il n'était dès lors plus besoin ni de défendre ni d'attaquer une cause désormais entendue, mais il n'en a rien été. La célébration du centenaire de sa mort a même transformé la cohorte des thuriféraires en une légion où le mélibéen a voisiné avec le savonarolesque. Plus récemment, les procureurs, jusque-là relativement discrets, ont vu leur zèle avivé par la vogue actuelle de déboulonnage de statues et la perspective de la canonisation prochaine de l'ermite de Tamanrasset. A en croire certains d'entre eux, Foucauld aurait été le " défenseur d'une guerre totale contre l'Allemagne lors de la Grande Guerre " ; pour d'autres, il aurait eu une " implication directe dans les opérations militaires coloniales contre les tribus rebellesA " et aurait été " l'auxiliaire incomparable " de Laperrine, commandant supérieur des territoires sahariens jusqu'en 1910. Il y a aussi ceux selon lesquels il aurait avancé des " idées en faveur d'une désorganisation des structures sociopolitiques touarèguesA ". Foucauld " défenseur de la guerre totale " ? Plaisante formule. Totale, la guerre l'était, et Foucauld ne pouvait qu'en prendre acte. Il est un fait qu'il envoyait des lettres exaltées à ses amis engagés sur le front, mais son exaltation restait épistolaire, car l'essentiel de son temps était consacré à la mise au net de ses travaux linguistiques. Ses journées de travail duraient souvent plus de onze heures, et le résultat en est une oeuvre dont il est difficile d'affirmer comme le font certains qu'elle est " indissociable de la conquête coloniale ". Car, dans les faits, elle s'en dissocie parfaitement. Ses lettres à ses amis sur le front, tout comme ses relations avec les officiers sahariens, font partie de l'époque et elles sont banales une fois remises dans leur contexte. En revanche, ses travaux linguistiques, c'est-à-dire, pour l'essentiel, les deux tomes de ses Poésies touarègues et les quatre tomes de son Dictionnaire touareg-français, sont encore une référence pour tous les spécialistes, y compris touaregs. C'est pour une bonne part à cette oeuvre qu'est consacrée le présent ouvrage. Quant à l'implication " directe " dans les opérations militaires, c'est une pure invention. Et les lettres à Laperrine ne justifient pas le qualificatif d'" auxiliaire incomparable " que Foucauld s'est vu décerner après leur parution. Surtout si l'on songe qu'elles datent d'un temps où Laperrine, revenu en France, n'avait plus aucune responsabilité au Sahara. L'ermite avait l'habitude d'informer ses amis officiers de la situation du Sahara, mais il n'était guère en cela qu'une sorte de gazetier dont les " renseignementsA ", qui mettaient plusieurs semaines à arriver à leurs destinataires, n'étaient ni exploitables ni d'un grand intérêt opérationnel. De plus, affirmer comme nous l'avons lu récemment que " ses renseignements fournis à l'armée coloniale ont influencé la stratégie de conquête du "pays touareg"A " est un anachronisme. Lorsque Foucauld atteint le pays touareg en février 1904, le chef et futur amenûkal Mûsa ag Amastan vient de signer un traité avec les militaires. En d'autres termes, la " conquête " était déjà chose faite avant même son arrivée sur place. Les seuls auxquels il est difficile de donner totalement tort sont ceux pour qui il aurait songé à désorganiser les structures sociopolitiques touarègues. Sauf à remarquer cependant, comme Paul Pandolfi le fait observer dans sa contribution, que les officiers qui seuls auraient été en mesure de procéder à cette réorganisation était d'un avis contraire, qui seul a prévalu. D'une manière générale, il n'avait guère d'influence sur ses amis militaires. Ainsi, le plan d'organisation de l'annexe du Tidikelt qu'il avait échafaudé est resté lettre morte, comme le remarque là encore Paul Pandolfi. De même, lorsque le sous-lieutenant Constant voulut donner suite aux propositions de Foucauld pour le réaménagement du fort Motylinski, il fut désavoué par son supérieur, le capitaine de La Roche, pour qui tout cela n'était qu'" hérésie tactique ". De même encore, la correspondance du lieutenant-colonel Meynier laisse deviner son scepticisme à propos de renseignements d'ailleurs très vagues transmis par Foucauld en août 1914. De toute façon, ni Foucauld ni ses supérieurs religieux n'avaient alors un quelconque pouvoir décisionnaire. Il ne pouvait que s'ouvrir de ses idées à ces intermédiaires, ces acteurs de terrain qu'étaient les officiers qui intervenaient alors dans l'Ahaggar. Mais, même dans les quelques cas où ces derniers relayèrent ses demandes, les autorités supérieures, tant à Alger qu'à Paris, y opposèrent une fin de non-recevoir. Voilà de quoi relativiser le rôle et l'influence politique de Foucauld. Voir en lui une sorte de maître à penser de la politique saharienne de la France et le lointain inspirateur de cette éphémère Organisation commune des régions sahariennes (OCRS) que la France créa en 1957 est manquer du sens des proportions. Pour ce qui est des idées coloniales, il les a assurément partagées. Mais ses avis tranchaient sur la bonne conscience alors de mise. C'est ainsi que, dans une lettre de 1912, il conseillait à Mûsa ag Amastan de faire apprendre le français aux siens, pour qu'ils " puissent, au bout d'un certain temps, jouir des mêmes droits que les Français, avoir les mêmes privilèges qu'eux, être représentés comme eux à la Chambre des députés, et être gouvernés en tout comme euxA ". Il ne concevait certes pas l'avenir des Touareg ailleurs que dans un ensemble français, mais au moins leur y assignait-il, à terme, celui de citoyens à part entière. En février 1956 encore, un président du Conseil s'est fait conspuer par les ultras d'Alger pour beaucoup moins que ça. Il écrivait aussi en cette même année 1912 : " Si, oublieux de l'amour du prochain commandé par Dieu, notre Père commun, et de la fraternité écrite sur tous nos murs, nous traitons ces peuples [colonisés] non en enfants, mais en matière d'exploitation, l'union que nous leur avons donnée se retournera contre nous et ils nous jetteront à la mer à la première difficulté européenne. A " Sans doute ne voit-il là dans les colonisés que des enfants, mais étaient-ils nombreux, en 1912, ceux qui considéraient que, même dans les colonies, la "fraternité écrite sur tous nos murs" ne devait pas rester un vain motA ? Que Foucauld ait été un homme de son temps, nul ne songe à le nier. Il est toujours utile de détailler ce trait du personnage, et les contributeurs du présent ouvrage, notamment Jean-Louis Marçot et Jacob Oliel, ne s'en sont pas faute. Mais en faire un " ultraA " de la colonisation est absurde. Foucauld avait pourtant suscité quelques authentiques travaux d'historiens, qui depuis deux ou trois décennies ont répandu de lui une image plus complexe et plus humaine que l'icône assez plate accréditée jusque-là par les tâcherons de l'hagiographie. De portées et d'inspirations très diverses, tous ces travaux s'accordent au moins à reconnaître que, quels que soient par ailleurs ses titres à l'admiration et même à la ferveur, quelles que soient également les réserves qu'ils puissent susciter aujourd'hui, cet homme dont l'oeuvre linguistique est utilisée aujourd'hui encore par tous les spécialistes aura été une figure majeure des études berbères. Parmi tous ces travaux, une place particulière doit être faite à ceux du regretté Antoine Chatelard. C'est pourquoi, avec l'aimable autorisation de la revue qui l'avait d'abord publié, nous avons choisi de republier ici (sous sa forme d'alors) un texte datant de 1995 et qu'on doit tenir pour fondateur puisque c'est le premier texte où le travail linguistique de Foucauld ait fait l'objet d'une étude proprement scientifique. Mentionnons également, du même Antoine Chatelard, La mort de Charles de Foucauld (2000) ouvrage où, d'une part, il s'efforçait de reconstituer les circonstances de la mort de Charles de Foucauld et où, d'autre part, il jetait une intéressante lumière sur la façon dont la légende de " Foucauld martyrA " avait pu se construire. Mentionnons aussi par ailleurs le livre sobre et remarquablement documenté de Pierre Sourisseau (Charles de Foucauld. Biographie, Paris, Salvator, 2016), dont on regrette seulement que les travaux linguistiques de Foucauld et ses interrelations avec les Touaregs n'y ont peut-être pas tout à fait la place qu'elles mériteraient. L'article d'Antoine Chatelard est suivi ici de deux textes où Dominique Casajus a tenté de le prolonger sur un ou deux points, tandis que, de son côté, Aurélia Dussere s'est attachée au travail de Foucauld comme explorateur du Maroc et que Marc Franconie propose un commentaire de quelques-uns des croquis qu'il a dressés au cours de son voyage d'exploration ainsi qu'un aperçu de son travail de météorologue. Le volume s'achève par deux contributions, dues à Emmanuel Alcaraz et à Dominique Casajus, qui entendent donner un aperçu de l'image, souvent infondée, que certains milieux se font aujourd'hui de Charles de Foucauld. L'étude historique du " casA " Foucauld doit se poursuivre, et le dossier présenté ici veut être une contribution à ce cette tâche. Et, en historiens que nous essayons d'être, notre rôle n'est pas de déboulonner des statues, ni, du reste, d'en édifier. Et l'image parfois floue que nous avons essayé de recomposer n'est ni tout à fait noire, ni tout à fait blanche.

10/2022

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Renaissance

Le rêve brisé de Charles Quint

Ambitions et limites du maître de l'empire " où le soleil ne se couchait jamais ". Marignan, 1515. François Ier est le grand vainqueur de cette mémorable bataille, et son succès érige la France en première puissance européenne. Mais en quelques années, l'équilibre des pouvoirs se renverse totalement : en 1519, Charles Quint ravit le trône impérial au roi de France et, en 1525, il le bat à Pavie et le fait prisonnier. Dès lors, plus rien ne semble s'opposer à ce que l'empereur victorieux devienne le maître absolu de toute l'Europe. Son ambition est désormais simple : revenir à une parfaite unité chrétienne en restaurant un empire universel sur le continent. S'appuyant sur une historiographie renouvelée, cet ouvrage passionnant éclaire d'un jour nouveau son véritable dessein politique, et montre qu'il s'est joué en trois temps. De 1525 à 1529, le Habsbourg s'évertue à ravaler définitivement la France (ce qu'il parvient à faire lorsque le roi Très Chrétien perd la bataille de Landriano). De 1529 à 1540, l'héritier des rois Catholiques touche son espoir du doigt car le Saint Empire rayonne sur l'Europe, et semble alors capable de rétablir durablement la paix. Mais de 1540 à 1545, l'empereur, malade et vieillissant, s'enlise dans divers conflits (Allemagne, Turquie, etc.) et ne parvient pas à endiguer les guerres de religion qui ne cessent de prendre de l'ampleur. Avec le talent narratif qu'on lui connaît, Guillaume Frantzwa analyse la façon dont le rêve impérial paraît triompher, avant d'être définitivement battu en brèche durant la deuxième moitié du règne de Charles Quint. Une synthèse essentielle.

09/2022

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Histoire internationale

Charles et Camilla. Une histoire anglaise

Voilà douze ans que Camilla a épousé le prince Charles, l'héritier du trône de Grande-Bretagne. Outre-Manche, les critiques se sont tues. Le monde assiste à la lente montée en puissance d'une femme désormais perçue comme l'un des plus sûrs atouts de l'institution monarchique. Et d'un couple en marche vers son inéluctable destinée. Pendant plusieurs mois, Isabelle Rivère a suivi le prince de Galles et son épouse, et recueilli les confidences de leur entourage. Son livre se présente comme une photographie intime de l'équipe qu'ils forment aujourd'hui, engagée quotidiennement au service de la Couronne et des causes qui leur tiennent à coeur. Derrière le parcours personnel et familial de Charles et de Camilla se dessine en filigrane le portrait d'une monarchie dont les liens avec les Britanniques n'ont peut-être jamais été aussi forts. Et qui entre dans une période décisive de son histoire.

05/2017

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Manga

Charles Darwin, théorie de l'Evolution

Voilà la cause de 150 ans de guerre entre science et religion ! Au XIXe siècle, tout le monde croyait sans le moindre doute que Dieu avait créé la Terre et le Ciel. Mais le naturaliste Darwin, à travers un voyage autour du monde et l'observation de la vie des espèces peuplant les Galápagos, renversa complètement cette vision en découvrant ce que tous voulaient taire… "L'Homme n'est pas né de la main de Dieu". Si la religion nous garde dans l'ignorance et nous empêche de penser… Alors elle peut bien aller au diable !

03/2017

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Littérature française

Chronique du règne de Charles IX

Catherine de Médicis et le débile Charles IX avaient imaginé pour les protestants une solution finale qui fut la Saint-Barthélemy. Le roman de Mérimée n'est pas seulement un chef-d'oeuvre de bonne humeur macabre et d'ironie à l'égard du destin qui sépare deux frères, l'un huguenot, l'autre converti, mais tous deux plus préoccupés de galanterie et d'aventures que de querelles religieuses. Mettant en scène les acteurs anonymes, les silencieux de l'histoire, il est aussi l'analyse d'une des plus stupéfiantes manifestations de fanatisme que l'Europe ait connues.

11/1977

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Littérature française

La muse noire de Charles Baudelaire

Simonne Henry Valmore est ethnopsychanalyste. Cette méthode cherche à coordonner des principes issus de la psychanalyse et de l'anthropologie. Dans ce roman choral, elle nous dévoile son intime connaissance de cette parcelle déshéritée entre ciel et mer qu'est la zone des cinquante pas du Roy, les échos lointains de poètes qui entrent en résonance avec ce lieu si particulier, ainsi que la figure de Jeanne Duval, dont la sensibilité fut masquée par une créolité mal accueillie en son temps.

11/2021

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Littérature française

La muse ténébreuse de Charles Baudelaire

"Charles s'amusait de la voir si secrète et cousue sur sa vie d'avant qu'elle décrivait sous des dehors contradictoires allant de l'enfer des plantations de canne à sucre au paradis des rivières enchantées et des plages de sable blanc. Elle s'était refusée à lui expliquer pourquoi et comment elle avait débarqué en France. - Ce n'est pas ton affaire ! Contente-toi de savoir que je suis à toi et à toi seul". Pour la postérité, le nom de Jeanne Duval reste lié à celui de Charles Baudelaire. Apprentie comédienne ou fille de joie, muse ou diablesse, qui était vraiment celle qui traversa la brève existence de l'auteur des Fleurs du mal, enchanta sa plume et le plongea dans les tourments de l'amour et de la passion ? C'est cette histoire torride, délétère et sublime entre la "Vénus noire" et le poète que Raphaël Confiant nous raconte dans un roman foisonnant émaillé de vers célèbres.

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Histoire internationale

Charles Quint (1500-1558). L'indomptable

Européen dans l'âme et par le sang, rarement souverain ne l'aura été autant que Charles Quint (1500-1558). Né Habsbourg, héritier de la Hollande, de la Belgique et du Luxembourg réunis, des royaumes d'Espagne. de Naples, de Sardaigne et de Sicile, il est, à vingt ans, élu Empereur du Saint-Empire romain germanique, au grand dam de François 1er, qui en convoitait le titre. Leur rivalité est l'un des axes de cette biographie passionnante. Le roi français aurait-il accepté la main tendue que lui offrit à plusieurs reprises le petit-fils des Rois Catholiques, l'histoire européenne en aurait à coup sûr été changée. Car les défis à relever ne manquent pas en ce siècle de la Renaissance. Les passions religieuses enflamment les Européens, l'intransigeance du moine Luther et l'arrogance des papes achevant de diviser le continent. Le rêve de Charles Quint de réaliser une Europe unie ne résistera pas non plus aux poussées de l'Empire ottoman qui menace à ses frontières. Au fil des pages où l'on croise tour à tour Henri VIII, Mary Tudor, Erasme. Titien mais aussi Magellan, Hernàn Cortés, Francisco Pizarro et Barberousse. Lindsay Armstrong dresse un portrait saisissant du premier et dernier Empereur des deux mondes. Curieux et vif, tour à tour drôle et piquant. fin gourmet et amateur d'art, mélancolique aussi, sa personnalité domine celles de ses contemporains et offre un modèle noble du Prince, qui revit ici dans toute sa splendeur.

11/2014

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Critique Poésie

Charles Baudelaire. L'homme des foules

Charles Baudelaire, l'homme des foules. Charles Baudelaire est considéré comme le fondateur de la poésie moderne qu'il a très profondément marquée de son empreinte. Son influence dépasse largement nos frontières. En quelque sorte, tout poète moderne le reçoit en héritage. Pourquoi ? Cet essai tentera de répondre à cette question. Pour cela, il importe tout d'abord de revenir sur les innovations propres à son oeuvre et sur la manière dont elles ont été reconnues ou non, accueillies ou rejetées du vivant du poète. Qu'apporte-t-elle de nouveau ? En quoi est-elle différente ? J'envisage ensuite de commenter la lecture qu'en ont fait ses successeurs immédiats et les marques qu'elle a pu imprimer dans leur propre écriture : chez Verlaine, Rimbaud, Mallarmé, Laforgue, Huysmans notamment, l'héritage est immédiatement perceptible... Dans un troisième temps, je prolongerai cette réception vers quelques grands auteurs du XXe siècle particulièrement attachés à cette oeuvre, ou qui ont parfois polémiqué avec elle : Jouve, Claudel, Valéry, Proust, Breton, Sartre, Bataille, Bonnefoy, Deguy... A chacun son Baudelaire : l'heure n'est plus alors aux filiations mais aux réappropriations et aux relectures... Enfin, je m'intéresserai à la façon dont l'oeuvre de Baudelaire a été reçue et accueillie à l'étranger (par Rilke, Pasternak, Swinburne, D'Annunzio, Stefan George, Hofmannsthal notamment... .)

02/2024

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Critique

Relire les Salons de Charles Baudelaire

Rares sont les travaux spécifiquement consacrés aux salons de Baudelaire. Cet ouvrage se donne ainsi pour tâche d'explorer les trois grands Salons de Baudelaire (1845, 1846, 1859), selon des axes combinant histoire des institutions, histoire des arts, histoire de la critique, esthétique et poétique.

12/2023

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Généralités

Charles IV. Un empereur en Europe

Charles IV (1316-1378) a été le roi et l'empereur d'une chrétienté en crise au xive siècle, déchirée par la peste, la guerre de Cent Ans et les débuts du schisme pontifical. Issu de la dynastie des Luxembourg, il est né à Prague, a été élevé à Paris, a fait ses premières armes en Italie, est devenu roi des Romains, roi de Bohême, roi des Lombards, roi d'Arles et a enfin ceint la couronne impériale à Rome. Il parlait, lisait, écrivait le tchèque, le français, l'allemand, le latin, l'italien. Collectionneur passionné de reliques et d'oeuvres d'art, il est l'auteur, fait rarissime, d'une autobiographie qui raconte son enfance, ses rêves et doutes à la première personne. Il est aussi le père de la Bulle d'Or de 1356, une Constitution qui ordonne l'élection et les institutions du Saint Empire jusqu'en 1806. Charles IV a été un roi et un empereur à la fois médiéval et moderne, au carrefour des langues et des cultures européennes. Directeur d'études à l'EHESS, Pierre Monnet est spécialiste de l'histoire politique et sociale de la fin du Moyen Age. Il est l'auteur de nombreux ouvrages et a notamment édité avec Jean-Claude Schmitt la Vita de Charles IV (Belles Lettres, 2010).

04/2023